Ceci est un cri d’alarme ; vous devez savoir ce qui se passe actuellement ; le kidnapping légal d’enfants de mères à faible statut (violentées, divorcées et sans travail), via un système social et judiciaire abusif ! Je n’ai pas rédigé ces articles ; je ne fais que les copier, parce qu’ils tendent à « disparaître mystérieusement »…
Ce texte est fort long, mais si ça peut ouvrir les yeux à certain(e)s et les pousser à agir, ça vaut la peine de lire jusqu’au bout… Il s’agit de rien de moins que de sauver la vie ou la santé physique et mentale de milliers de mères et d’enfants innocents !
– un silence de mortes : interview de patricia romito
http://www.isabelle-alonso.com/un-silence-de-mortes-interview-de-patricia-romito/
Le 20 décembre 2006 by sporenda
Patricia Romito est professeure de psychologie sociale à l’université de Trieste (Italie). Elle travaille sur la santé mentale des femmes et les réponses sociales aux violences qu’elles subissent. Auteure de nombreux articles en anglais et de plusieurs livres en italien, elle a écrit un livre en français La naissance du premier enfant, étude psycho-sociale de l’expérience de la maternité et de la dépression post partum. À l’occasion de la sortie de son nouveau livre, elle a accepté de répondre à nos questions.
S. -Tout d’abord, je voudrais dire que votre livre m’a beaucoup impressionnée et que je le place au niveau des Dworkin, McKinnon etc. pour la justesse de ses analyses et sa force expressive.
En France comme dans d’autres pays, le nombre de meurtres de femmes par leur compagnon suite à séparation est important—une femme tous les 3 jours selon les derniers chiffres—mais on observe un phénomène relativement nouveau—il semble que les meurtres d’enfants dans le cadre du droit de visite et pour se venger de la femme après une séparation se multiplient. Pourriez-vous expliquer comment des législations récentes régissant divorce et séparation (garde alternée, autorité parentale, droit de visite, etc.) que des féministes ont accueillies favorablement mettent en danger les femmes et les enfants ?
P.R.- Dans les dernières années, beaucoup de femmes ont lutté, au niveau individuel et collectif, pour que les hommes prennent davantage en charge les enfants, pendant la vie commune ou après une séparation. En fait, les études menées dans différents pays sur la garde conjointe montrent que les mères continuent à faire le plus gros du travail, qu’il s’agisse du travail matériel, émotionnel ou organisationnel.
La situation devient beaucoup plus compliquée quand la femme se sépare d’un homme qui a été violent, qui souvent continue à l’être et qui profite du droit de visite ou de la garde conjointe pour continuer à harceler son ex-femme. Ce sont des situations très fréquentes, que les travailleuses des Refuges ou des Centres anti-violence (comme on les appelle en Italie) connaissent très bien. Parfois, dans ces cas, les tribunaux et les services sociaux organisent des visites « protégées » : le père voit l’enfant en présence d’un tiers – éducateur, travailleur social – pour éviter qu’il puisse agresser verbalement ou physiquement l’enfant ou la mère. Ces visites protégées peuvent continuer pendant des années, puisque ces pères ne veulent pas ou ne savent pas modifier leur comportement, avec des coûts psychologiques pour les enfants et les femmes, et des coûts économiques pour toute la société.
Il faut bien se rappeler que c’est la société – nous, les contribuables – qui payons ces coûts-là, et non pas les hommes violents. Mais dans certains cas, ce filet de protection ne suffit pas, et l’homme tue ses enfants, et parfois finit par se suicider. Au-delà de l’analyse de ce qui se passe dans la tête de ces hommes – leur violence, leur entêtement à considérer femme et enfants comme si c’était leurs possessions, leur souffrance aussi – il faut bien voir que ces situations sont rendues possibles par les décisions des divers acteurs sociaux : juges, travailleurs sociaux (des deux sexes), psychologues. Ces décisions se basent sur plusieurs présupposés :
- la présence d’un père est indispensable au bon développement d’un enfant, même s’il est un homme violent ;
- un père a des droits sur son enfant, et ces droits doivent prévaloir, même si c’est contre l’intérêt de l’enfant ;
- il y a séparation entre violence envers la conjointe et violence envers l’enfant, un mari violent peut être un bon père ;
- de toute façon, les femmes et les enfants mentent, et si elles/ils dénoncent des violences paternelles, c’est pour se venger, parce que les mères manipulent les enfants, etc.. (et ce, alors que plusieurs études ont montré que 21% des pères mentent, contre 3% des femmes !).
Ces assomptions, toutes contestables, montrent que nous sommes encore bel et bien dans une société patriarcale et déterminent le contexte dans lequel se produisent ces meurtres.
S. – Le stéréotype médiatique sur les violences—viols, femmes battues—est que les plaintes sont en augmentation, mais que cela n’implique nullement une augmentation de ces violences, que c’est en fait une conséquence du féminisme, car les femmes osent maintenant dénoncer—et judiciariser—des violences qu’elles supportaient en silence autrefois. Le constat que vous faites dans votre livre est tout autre ; pourriez-vous nous en dire quelques mots ?
P.R. – En fait, il n’est pas possible de savoir si les violences envers les femmes sont plus ou moins nombreuses aujourd’hui qu’autrefois, puisque l’absence délibérée de recherches et de chiffres a été une de manière de les occulter. Dans mon livre, je cite des données provenant de différents pays et concernant différentes typologies de violences masculines qui montrent que, face à une augmentation des plaintes, la proportion des cas qui ont ensuite été poursuivis en justice est diminuée. En Grande-Bretagne, une étude très récente du Home Office montre que seulement 14% des cas de viols dénoncés arrivent au procès. En même temps, d’autres données suggèrent que certains types de violences sont en diminution, comme, du moins aux Etats Unis, les meurtres entre conjoint-e-s. En particuliers, sont diminués les cas des femmes qui tuent leur partenaire. Comme cela arrive d’habitude après des années de violences de l’homme sur la femme, il est possible que des changements sociaux comme l’existence des refuges et des lois telles que l’ordre de protection donnent aux femmes battues d’autres possibilités d’échapper à un homme violent que de le tuer.
S. – À propos du traitement socio-médiatique de ces violences, votre diagnostic est que ’’du silence on est passé au bruit’’ mais que la voix des victimes n’est toujours pas entendue. Comment le bruit peut-il avoir le même résultat que le silence ?
P.R. – Parce que le bruit, le vacarme, finit par couvrir la voix des victimes. Louise Armstrong, activiste et écrivaine étatsunienne, décrit bien la cacophonie qui s’est produite autour de la questions des viols paternels, avec toutes sortes d’experts qui se sont construit une carrière en parlant de ça et, surtout, en construisant concepts, théories et explications de ces violences qui vont dans le sens de la déresponsabilisation des agresseurs et de la culpabilisation des victimes : la mère « incestueuse », le syndrome de la « fausse mémoire », le syndrome de « l’aliénation parentale », les fausses dénonciations en cas de séparation….
S. – Vous faites une analyse remarquable des stratégies socio-médiatiques—compartimentation, dépersonnalisation, inversion de responsabilité, etc.—utilisées pour occulter ces violences et vous soulignez que ces stratégies sont employées pour tous les groupes dominés. N’y a t’il pas quelque chose de spécifique dans celles qui sont utilisées contre les femmes ?
P.R. – Une des idées-guide de mon livre est que les femmes sont des êtres humains comme les autres, et que les stratégies utilisées pour les dominer, et pour occulter les manifestations extrêmes de cette domination, sont semblables à celles qui sont utilisées envers d’autres groupes dominés. D’ailleurs, certaines des tactiques que j’ai décrites à propos de l’occultation des violences envers les femmes sont les mêmes qui ont été utilisées pour occulter les violences envers les juifs. Je pense qu’il serait intéressant de poursuivre cette ligne de recherche comparative ; le problème est que, souvent, chaque groupe opprimé se voit comme étant unique, et n’apprécie pas ce genre de comparaisons.
S. – Une de ces stratégies d’occultation des violences masculines est la médicalisation du problème des violences dites domestiques, considéré maintenant comme relevant essentiellement des psychologues et des psychanalystes. En effet, lors des débats télévisés vus récemment lors de la Journée mondiale contre les violences, il y avait pratiquement toujours des psys parmi les débatteurs, et parfois il n’y avait que des psys. Vous faites un constat sévère sur la complicité d’une partie de cette profession dans l’occultation des violences envers les femmes et dans la tolérance sociale dont elles bénéficient. Quel est selon vous le problème de fond posé par la médicalisation des violences en général et plus spécifiquement en quoi certains concepts (syndrome d’aliénation parentale) ou méthodes (médiation familiale et rééducation des hommes violents) sont-ils dangereux pour les femmes et les enfants ?
P.R. – La médicalisation et la psychiatrisation d’un problème servent toujours à le dépolitiser. Conceptualiser la violence dite « domestique » comme un problème psychologique ou psychiatrique le présente comme dérivant d’une pathologie de l’homme – frustré, malheureux, alcoolique- ou de la femme – masochiste, co- dépendante ou au contraire, provocatrice. Cela permet d’ignorer toute une structure sociale patriarcale qui, jusqu’à très récemment aussi chez nous en Europe, a reconnu aux hommes des droits sur leurs épouses allant jusqu’à l’imposition des rapports sexuels (l’exception conjugale pour le viol est restée en vigueur en France jusqu’à 1980) ou à la correction physique. Des réponses aux violences comme la médiation familiale et les thérapies psychologiques pour les agresseurs sont dangereuses pour les femmes parce qu’elles donnent l’illusion que la question peut être ainsi résolue, ce qui n’est pas le cas : en particulier, il y a des études qui montrent que des femmes contraintes à la médiation, ou dont les partenaires suivent une thérapie, continuent à être agressées par ces hommes. Le problème est que, comme j’essaie d’expliquer dans le livre, la réponse « psychologisante » est une réponse facile et rassurante pour celui ou celle qui la donne. Depuis quelques années, en Italie, les femmes battues qui arrivent dans un centre anti-violence se voient proposer d’emblée une rencontre avec la psychologue, alors que seulement quelques-unes d’entre elles en auraient besoin. C’est, de la part des Centres, l’abandon de leur méthodologie originale, et une tendance très inquiétante.
S. – Vous inscrivez certaines de ces innovations conceptuelles et thérapeutiques dans le cadre d’un backlash antifemmes—dont les associations de pères sont une autre manifestation—et dont les objectifs sont de rétablir le contrôle patriarcal sur les femmes et les enfants, y compris dans ses manifestations les plus extrêmes. C’est une chose que peu de gens savent mais certains des inventeurs de ces concepts et méthodes qui ont cours en cour de justice et auprès des travailleurs sociaux dans certains pays sont aussi actifs dans des associations de pères ou pro-pédophilie. Pourriez-vous nous donner des exemples des collusions existant entre ces groupes ?
P.R. – Sur cette question, un sociologue québequois, Martin Dufresne, a publié un très bon article dans Nouvelles Questions Féministes. Dans plusieurs pays, les associations des pères séparés jouissent d’appuis importants dans le monde des médias et dans différents partis politiques. Il y a aussi des spécialistes – psychiatres, psychologues- qui travaillent à leurs côtés, utilisant des « théories » comme le syndrome de « l’aliénation parentale », discréditées au niveau scientifique mais encore très efficaces dans les tribunaux. En somme, ils sont un groupe de pression assez puissant et dangereux. Dans certains pays, ils ont appuyé des actes criminels, tels que des agressions sur des juges ou des travailleurs sociaux. Et un de leurs « experts » préférés, le psychiatre et psychanalyste Richard Gardner, l’inventeur du « syndrome d’aliénation parentale », a bel et bien revendiqué des idées pédophiles dans plusieurs de ses écrits.
S. – Vous dites des choses très intéressantes sur l’offensive médiatique visant à discréditer la ’’revendication victimaire’’ qui a poussé les victimes de violences masculines à se dire survivantes plutôt que victimes. Comment se fait-il que ce soient les femmes les plus victimisées qui ont le plus de difficultés à se reconnaître comme telles ?
P.E. – Se reconnaître en tant que victime peut être très humiliant, à moins qu’on ne puisse l’assumer en tant que revendication politique. Il y a aujourd’hui une attaque sociale envers le concept de femme victime de violences masculines. Cette attaque vient de la part des anti-féministes, qui accusent les femmes et les féministes d’exagérer et d’inventer un problème – la violence masculine- qui n’existerait pas sans elles. Mais parmi les féministes ce concept gêne aussi, parce qu’il renvoie à une image de la femme comme impuissante, dans un moment historique où la revendication politique de ce que signifie le fait d’avoir subi des violences est très mal vue. Dans un article récent concernant le traitement médiatique des meurtres de femmes, publié dans un journal féministe, l’auteure a écrit une note de 18 lignes pour se justifier d’utiliser le mot « victime » !
S. – A vous lire, on saisit pleinement l’amplitude de la conspiration sociale qui permet aux hommes de continuer exercer de multiples violences sans grandes conséquences pour eux, et qui permet aux moins machistes d’entre eux de continuer à bénéficier de multiples avantages du fait de leur sexe. Si la violence est en effet ’’un instrument rationnel du maintien de la domination masculine’’, comment être optimiste sur la fin de cette domination masculine puisque, par définition, les hommes sont les seuls à pouvoir exercer la violence qui assure leur domination ?
P.R. -Je dois être optimiste, parce que suis une activiste féministe et une enseignante ! Si je pensais qu’on ne peut rien changer, je devrais tout arrêter, je devrais arrêter de vivre en fait. Mais puisque je suis aussi une chercheure empiriste et finalement, assez positiviste, je m’appuie aussi sur quelques données. Aux Etats Unis, outre les données sur les meurtres entre conjoints déjà citées, des recherches menées sur la population générale semblent montrer qu’il y a eu une diminution des agressions sexuelles envers les enfants. Une étude comparative de l’Organisation mondiale de la santé montre qu’il y a des différences énormes entre différents pays dans la fréquence de la violence dite « conjugale », ainsi que, dans chaque, pays, entre la ville et la campagne : c’est dans les zones rurales qu’il y a le plus de violences. C’est bien la preuve qu’il a des sociétés, des cultures, qui tolèrent, voire encouragent la violence masculine et d’autres qui s’y opposent, et qu’on peut travailler pour aller dans le sens d’une société non-violente qui ne soit pas oppressive pour les femmes.
Editions Syllepse – 69, rue des Rigoles, 75020 Paris – 0144620889
L’approche « psychologisante »- ou comment revictimiser la victime avec de bonnes intentions, mais une ignorance totale de la question et des préjugés tirés de théories insanes !
Mauvais conjoint, bon parent ? Des liens parentaux dans la violence conjugale.
Article de Sokhna Fall (www.memoiretraumatique.org/ ) -> article « disparu » (hasard ?)
Thérapeute familiale, victimologue, ethnologue
vice-présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie
(On a ici droit à l’approche « psychologisante », donc, à une certaine bonne volonté, mais surtout à un charabia insane, à « l’innocence au sourire sanglant » et à des conclusions contradictoires et aberrantes : ex : Le passage à l’acte de la violence conjugale me paraît bien la révélation d’une défaillance – rarement passagère – des capacités parentales de l’auteur.
Et plus loin : Il me semble, par conséquent, que toutes les situations de violences conjugales portées à la connaissance de la Justice, devraient donner lieu, en plus des actes de procédure pénale, à différentes mesures, impliquant les 2 parents ( ?? : Ca va pas, la tête ?!), afin de protéger les enfants.
(…) La presse a insisté sur le fait que le père ne respectait pas le contrôle judiciaire puisqu’il se présentait au domicile de la mère en dehors de l’exercice de ses droits parentaux. Mais la décision de justice a autorisé cette transgression en autorisant l’auteur à se rendre au domicile de sa victime. Qu’est-ce qui justifiait que cet homme soit considéré comme dangereux pour son ex-compagne sauf dans les moments où il venait chercher leur enfant ? Est-ce à dire que c’est l’enfant, en l’occurrence âgé de 18 mois, qui devait constituer le rempart efficace à la violence conjugale ? On pourrait presque dire que, par ses transgressions, dont la police et la justice avaient été informées, ce père était plus protecteur que l’appareil judiciaire puisqu’il alertait sur les failles du jugement. Ce dernier a parié ou même « fantasmé », sur le dos fragile de l’enfant et le corps sanglant de la mère, (pathos et charabia, nous voilà !) que le mauvais mari ne saurait être un mauvais père, que la grâce de l’amour parental (pourtant inopérante jusque-là) empêcherait magiquement l’auteur de profiter de l’occasion pour s’en prendre de nouveau à sa victime. La mise en danger est d’autant plus flagrante qu’il n’est pas rare que suite à la séparation, les auteurs ne disposent pas de domicile adéquat pour recevoir l’enfant et exercent leur droit de visite au domicile du parent victime, et c’est peut-être pour cette raison qu’il n’avait pas été prévu que ce soit la mère qui amène l’enfant à son père. C’est donc à son domicile, là où elle pouvait penser être en sécurité, que la mère d’Ibrahima a été massacrée près de son fils, avec la complicité d’une décision judiciaire surréaliste.
Sans organiser de façon aussi explicite l’exposition de la victime à la récidive de l’auteur lors de l’exercice des droits parentaux, la plupart des jugements du pénal négligent tout simplement, jusqu’ici, de penser comment s’exerceront ces droits en dépit de l’interdiction de contact. Aux victimes de la violence conjugale de trouver l’organisation qui permettra à l’auteur de rencontrer les enfants sans se sentir ou sentir ceux-ci « trop » en danger. Certaines rechignent à se soumettre à ce qui peut leur sembler se livrer et/ou livrer leurs enfants à un ogre, et prennent le risque de se soustraire à ces décisions de justice (ce qu’avait peut-être effectivement fait la mère d’Ibrahima), donnant ainsi de nouveaux prétextes de violence à l’auteur et s’attirant la réprobation sévère des professionnels qui les accusent alors de « mêler les enfants à leur conflit de couple ». L’auteur, pour sa part, est délibérément mis en difficulté en ces occasions de rencontre (ah : c’est LUI qui est « mis en difficulté » ! Le pauvre ! plaignons-le !), très susceptibles de réveiller en lui une tension dangereuse et de le conduire à rejouer le scénario destructeur d’un cycle de violence. Il peut aussi, de façon banale, se croire autorisé à profiter de ces moments, non pour exercer son rôle parental, mais pour tenter de reconquérir son conjoint. Le vocabulaire de la justice et du secteur social, focalisé sur le « conflit », favorise l’idéalisation de la situation « d’avant » et invite subtilement auteur et victime à se réconcilier alors qu’aucun d’eux n’a eu les moyens de traiter les problématiques complexes qui ont amené la violence de l’un à éclater à l’intérieur de leur relation. La Justice encourage ainsi ce que déplorent à juste titre policiers et travailleurs sociaux; c’est-à-dire, le va-et-vient de la victime dans les bras de son bourreau.
(…) La mise en place, immédiate et systématique, lors d’une mise en examen (l’ennui, mes braves gens, c’est que les auteurs ne sont quasiment JAMAIS mis en examen !!!) pour violences conjugales d’un dispositif de « lieu neutre », pour l’exercice des droits parentaux, me paraît la seule façon d’éviter réellement que des drames s’ajoutent aux drames et de permettre que les enfants soient protégés de la répétition de scènes traumatisantes. (…)
Deuxièmement, si indispensables soient de telles précautions, elles ne paraissent cependant pas suffisantes pour la protection effective des enfants. Il me semble que toutes les situations de violences conjugales devraient conduire les acteurs de la Protection de l’enfance à s’interroger sur les capacités parentales des 2 parents. (QUOI ?!)
Il faut le répéter, un parent qui commet des violences contre l’autre parent de ses enfants ne peut ignorer qu’il porte atteinte à un facteur fondamental de leur bien-être affectif et psychologique. L’argument couramment avancé qu’il « n’aurait jamais commis de violences contre les enfants eux-mêmes ou en leur présence » paraît irrecevable. On s’indigne, à juste titre, de ces parents qui, après la séparation, disqualifient l’autre parent, voire l’éliminent de la vie de leur enfant ; considérant qu’ils s’attaquent ainsi aux fondements de la famille humaine dont un enfant a besoin pour bien se construire. Dans le cas des violences conjugales, on raisonne trop souvent comme si une tentative de destruction physique d’un parent par l’autre était moins préjudiciable à l’enfant que cette fameuse « aliénation mentale ». (…) Par ailleurs, il semble qu’il faudrait également évaluer la situation du parent victime. Dans un 1er temps pour s’assurer qu’il est correctement protégé, entouré et soutenu pour se remettre de ses épreuves et par conséquent, pas trop envahi par sa propre souffrance pour pouvoir accueillir et soulager celle de son enfant. Ensuite, pour s’assurer que les difficultés personnelles à l’origine de son choix amoureux malheureux (basse estime de soi, liée à des expériences de maltraitance dans l’enfance, par exemple…)(Préjugé ! Une femme battue peut avoir eu une enfance très heureuse ! Il n’y a pas de lien entre les 2 !), renforcées par les chocs traumatiques répétés subis dans le couple, sont en voie de traitement et ne risquent pas de réexposer l’enfant au danger. (…)(et, à votre avis, connards, ça lui fera QUOI, à cette pauvre femme, de devoir subir une telle enquête et la pression supplémentaire qu’elle occasionne ? !)
La meilleure façon de prévenir ces dommages supplémentaires pour l’enfant serait, me semble-t-il, que le Juge des Enfants soit saisi systématiquement, au plus tard lors du jugement pénal, pour ordonner rapidement expertises familiales, Investigations d’Orientation Educatives ou toute autre mesure utile pour évaluer la situation de l’enfant et, si nécessaire, le protéger. (Une fois de plus, ici, le père s’en sortira haut la main, et la mère victime, traumatisée, non !)
Enfin, il pourrait être très profitable, en termes de prévention de la répétition des violences tant au sein du couple concerné que dans le futur des enfants, de prononcer des injonctions de soins, individuels et familiaux. ( !)
Au bénéfice de l’enfant, il s’agirait d’évaluer et de traiter le cas échéant les séquelles post-traumatiques consécutives aux violences. Quand leur existence a été mise en danger et si gravement perturbée, les enfants ont impérativement besoin d’une « remise en ordre » symbolique. La Loi, normalement incarnée par les adultes protecteurs responsables de l’enfant, a été mise sens dessus dessous. Il est indispensable qu’elle soit restaurée, les décisions de Justice explicitées, les ressentis d’effroi, de peur, d’abandon et de colère… de l’enfant reconnus et accompagnés. L’enfant doit pouvoir aussi être « dé-parentalisé », être autorisé à ne pas protéger ni prendre en charge ses parents, dans un contexte sécurisé.
Pour le parent victime, devrait lui être offerte une aide qui lui permette de soigner ses séquelles post-traumatiques et de se détacher des croyances négatives sur elle-même qui l’ont empêchée de repérer le danger représenté par son conjoint avant que ne se produise l’irréparable. (CECI EST DEGUEULASSE !)
Gardner et la pédophilie par Mónica Laura Creus Ureta (extraits)
(…) Ceux qui ont non seulement les ressources intellectuelles mais aussi économiques pour payer des avocats, plus ou moins complices et adroits pour mettre en avant ce syndrome et épargner ainsi, à leurs clients abuseurs et/ou violents, une condamnation pénale.
(…) Les individus pervers comme Gardner sont rarement des idiots mais sont plutôt des personnes intelligentes.
Le « SAP » (= le soi-disant « Syndrome d’Aliénation Parentale ») manque de tout fondement scientifique, ne tient pas compte ou méconnaît totalement la psychologie infantile et sert seulement à absoudre les abuseurs sexuels.(ou autres)
Il serait bon de rappeler « aux experts en psychologie, psychiatrie et droit, qu’un diagnostic doit être posé en respectant des règles déontologiques, dans un cadre de bonne praxis et qu’il doit être également sous-tendu par des connaissances scientifiques reconnues.
L’heure où ces graves manquements seront punis arrivera.(oui, mais en attendant, la vie de milliers d’enfants & de mères sera fichue !)
En attendant, des avocats et experts sans scrupules mentent et trompent en toute connaissance de cause et les petites victimes sont encore une fois maltraitées par ceux-là même qui devraient pourtant les protéger (pédiatres, experts, juges, avocats…) et par la société qui laisse faire.
Ils diffusent le “SAP” à droite et à gauche et, à force de le répéter, ils parviennent à convaincre de son existence et, ce qui est pire, obtiennent que l’opinion publique, qui manque de toute formation médicale et/ou psychologique, ingénument les croie.
http://lesabusdesservicessociaux.e-monsite.com/pages/profil-de-la-victime.html
Profil de la victime
Si l’on a l’impression que les pervers manipulateurs, pervers narcissiques ou manipulateurs destructeurs (chacun choisi le terme qu’il préfère) sont tous clonés les uns sur les autres avec un mode opératoire quasi identique (détruire sa proie en lui faisant perdre toute identité sociale par la perte de son emploi, son logement et la garde des enfants), l’on peut constater aussi que les victimes se ressemblent toutes aussi.
Les hommes comme les femmes sont autant victimes de ces tueurs psychologiques. Et oui la maltraitance psychologique n’est pas l’apanage des hommes bien au contraire. Mais hommes commes femmes, la proie favorite des pervers manipulateurs sont les personnes dites « surdoués ».Le lien entre les enfants surdoués/adultes qu’ils sont devenus et les pervers manipulateurs a déjà été mis en évidence par de nombreux psys. Les victimes retrouvent ainsi quasi systématiquement ces points communs :
– Ils sont autodidactes : se sont en règle générale d’anciens enfants surdoués qui s’ignorent mis au ban de l’éducation nationale qui n’a pas su les révéler.
– Ils sont hypersensibles, généreux, avec une certaine propension à la culpabilité.
– Ils réussissent assez brillamment dans tous les domaines qu’ils touchent même s’ils ne sont pas diplômés.
– Ils sont socialement bien intégrés, ont le sens de l’humour, sont assez « cool ».
Les enfants nés de ce couple hériteront des capacités intellectuelles du parent surdoué, et de tout ce qui va avec : l’hypersensibilité, la difficulté d’intégration scolaire etc…
Et c’est a ce titre que les professionnels de la protection de l’enfance vont complètement passer à côté du point le plus important. Ils vont alors accuser le parent victime de créer des troubles psychologiques chez l’enfant, alors que la surdouance n’est pas un trouble psychologique mais neurologique (c’est un fonctionnement cérébral qui ne peut se changer). C’est donc à cause de leur manque de connaissance dans le domaine qu’ils demanderont à retirer les enfants au parent victime pour le placer soit chez le bourreau (qui lui cache ses troubles psychiatriques) ou en institution. Mais comme les enfants sont hypersensibles, les professionnels signent à ce moment là l’arrêt de mort des enfants qui développeront de graves séquelles psychologiques.
http://lesabusdesservicessociaux.e-monsite.com/blog.html
LE MONDE MARCHE SUR LA TETE
Par lesabusdesservicessociaux Le 12/03/2010
Ce site n’a pas été créé pour « casser du travailleur social » et stigmatiser toute une profession qui renferme quand même d’excellents éléments, mais bel et bien pour montrer du doigt les méthodes de travail d’un système qui a besoin d’être réformé dans les grandes profondeurs. C’est avec l’aide de parents victimes et de travailleurs sociaux consternés par ce système que nous en sommes venus à créer cet espace d’échange afin de trouver ensemble des solutions et de nous battre tous main dans la main pour nous faire entendre.
Aujourd’hui en France nous sommes tous les témoins d’un système socio-judiciaire en déconfiture.
Outreau en a été la preuve flagrante. Pourtant, suite à ce drame qui a traumatisé un pays tout entier, des réformes ont été mises en place concernant la protection de l’enfance. La loi du 5 mars 2007 en est le symbole même, complétant au passage la loi du 2 janvier 2002 sur la réforme de l’action sociale.
Ces lois ont un dénominateur commun : le respect de la dignité humaine et l’inclusion des personnes dans le déroulement des mesures prises pour eux et leur famille.
Il est assez surprenant de constater que des services sociaux, dont la vocation première est de respecter les personnes afin de leur venir en aide, aient besoin de lois pour enfin considérer le public dont ils s’occupent. Pourtant, aujourd’hui, en France, pays fondateur des droits de l’Homme, la notion du respect d’autrui n’est pas acquise pour tout le monde dans ce système socio-judiciaire, laissant place encore trop souvent à un mépris total des petites gens.
Réformant la loi de 1975, archaïque, défaillante et obsolète, cette loi de 2007 n’est pourtant quasiment jamais appliquée. Et pire encore, les professionnels de la protection de l’enfance, des travailleurs sociaux aux juges pour enfants, en ignorent bien souvent l’existence,alors qu’il est de leur devoir professionnel de la connaître et surtout de l’appliquer pour ne pas bafouer les droits des citoyens.
De nombreux faits divers, Outreau en tête, ou encore l’histoire de Dylan, Thyphaine ou Marina nous poussent à nous demander « MAIS QUE FONT LES SERVICES SOCIAUX , ILS NE SONT JAMAIS LA QUAND ON A BESOIN D’EUX MAIS ILS VIENNENT EMMERDER LES HONNETES GENS ?!!! »
Cette simple expression, aussi insignifiante soit elle au premier abord, que nous avons tous prononcé un jour ou l’autre est pourtant le résumé d’une bien triste réalité.
Quand nos services sociaux en France laissent parfois mourir des enfants qui ont été l’objet de nombreux signalements pour maltraitance, ils cherchent aussi très régulièrement « des poux dans la tête » à des parents qui ne comprennent pas en quoi ils peuvent être dangereux pour leurs enfants et comprennent encore moins comment ils peuvent être pris au piège de ce système socio-judiciaire à la française…qui lui s’octroie le droit d’être hors la loi.
Aujourd’hui est taxé de parent dangereux :
– Une maman qui allaite son enfant : alors que l’allaitement maternel est vivement conseillé par le corps médical, la maman pourra être accusée par les services sociaux de vouloir créer une relation fusionnelle malsaine pour le développement psychoaffectif de l’enfant et de vouloir casser les liens père/enfant. En cas de séparation, la garde sera accordée au père.
– Une maman qui protège son enfant d’un danger de maltraitance réelle. Elle sera diagnostiquée comme malade psychiatrique atteinte du syndrome de Munchhausen par procuration
– Donner un surnom à ses enfants : appeler son enfant « mon petit Loulou » serait devenu sans que l’on sache réellement pourquoi un acte maltraitant qui perturberait gravement l’équilibre des enfants.
– Un parent (père ou mère) écolo ayant décidé tout bêtement de vouloir laisser une planète moins sale à ses enfants en lui inculquant des gestes simples comme manger sainement, faire le tri sélectif des déchets ménagers, utiliser des produits naturels plutôt que chimique pour faire le ménage écolo, sera reconnu comme marginal mettant en danger l’intégration sociale de son enfant. L’enfant lui sera retiré.
– Un parent svelte qui prend soin de son corps sera défini comme anorexique mettant en danger l’équilibre alimentaire de son enfant. L’enfant lui sera retiré.
– Un parent qui maîtrise trop bien la langue française, sera taxé de prétentieux intellectuel dangereux pour le développement de son enfant. L’enfant lui sera retiré.
– Un parent qui a une passion, cette passion sera vue comme une addiction et par extension un trouble psychologique qui mettra en danger l’équilibre de l’enfant. L’enfant lui sera retiré.
– … (liste non exhaustive)
Dieu merci, nombreux sont les professionnels qui pensent, comme nous, qu’il y a un sérieux problème. Eric de Montgolfier, Procureur de la République et auteur du livre « le devoir de déplaire » s’insurge lui aussi face à ses nouveaux profils de « gens anormaux » :
« Aujourd’hui, il est tout à fait normal de payer une cotisation à un club de foot, mais il est suspect de la payer à un club de yoga, même si elle est deux fois moins chère. Aujourd’hui, celui qui est végétarien, ou même qui ne regarde pas beaucoup la télé, est devenu suspect. Mais celui qui a régulièrement 2 g d’alcool dans le sang, qui fait ses courses au supermarché, qui prend des antibiotiques et qui est vacciné, celui-là est normal ! Son cancer postérieur sera donc rassurant. . . N’était-ce pas l’objectif principal expliquant toutes les anomalies de cette psychose ? »
En résumé si vous êtes un parent lambda qui vit à peu près sainement, vous serez qualifié par certains travailleurs sociaux et juges pour enfant comme l’ennemi public n°1. Votre enfant vous sera retiré.
Bien évidemment tout ceci saupoudré par les allégations (sans aucun élément de preuve qui seront prises comme parole d’évangile) de l’autre parent, bien souvent pervers manipulateur (ou pervers narcissique), qui, jaloux d’on ne sait quoi, ira tout monter en épingle afin de vous discréditer.
Le pervers manipulateur à lui aussi un discours bien a lui afin de décrédibiliser l’autre parent auprès des autorités :
– Il pousse sa victime à la colère et à la déstabilisation et quand elle répond, il s’écrit : « vous avez vu j’avais raison c’est un fou (une folle) !! »
– Il sait se faire plaindre et passer pour la victime et quoiqu’il dise sa parole sera parole d’évangile, tant et si bien que même les juges s’agenouilleront devant lui et broieront l’autre parent.
– Le discours le plus récurrent des pervers manipulateurs n’est pas de vouloir absolument la garde de son enfant, mais de la retirer à l’autre parent, afin de briser complètement les liens car il est jaloux de la relation de confiance qui a été instaurée entre ce parent et son enfant (qui sera alors qualifiée par les professionnels de fusionnelle) : « Je préfèrerais que mon enfant soit placé en foyer plutôt qu’il vive avec lui (elle) ! »
Voilà le quotidien de nombreux parents aujourd’hui dans notre pays qui se battent pour retrouver leurs enfants qu’on leur a arracher sans trop savoir pourquoi, hormis pour satisfaire la jouissance perverse de psychopathes non décelés et remplir les caisses des conseils généraux. Des familles entières seront détruites à vie en toute impunité par de telles violences conjugales dont le parent manipulateur utilise son enfant comme arme destructrice contre son ex conjoint (e) et pour lesquels les travailleurs sociaux ne bougeront pas le petit doigts, car leurs salaires dépendent des budget alloués aux conseils généraux.
Elian Djaoui, psychosociologue responsable de formation à l’institut de formation sociale des Yvelines analyse, dans le dernier numéro de la Nouvelle Revue de Psychosociologie sur la « passion d’évaluer », les méthodes évaluatives des travailleurs sociaux dans les agréments des assistantes maternelles et montre l’absence de critère, laissant le champ libre à des contenus inconscients de l’imaginaire institutionnel ou de l’imaginaire des individus (notamment une haine refoulée de l’enfant et un sentiment de culpabilité). C’est très riche
Pendant ce temps là des enfants sont séquestrés, maltraités, déscolarisés, violés ou dans le pire des cas tués, ET PERSONNE NE BOUGE !!!!
LENTEUR ADMINISTRATIVE avancerons les uns !! pourtant quand il s’agit d’arracher un enfant à un parent qui a la mauvaise idée d’être intello-écolo, l’administration est beaucoup plus rapide, et là ils viennent chez vous avec toute la troupe !!!
MANQUE DE MOYENS dirons les autres ! Ne perdez surtout pas de vue que tous ces placements ou retraits abusifs d’enfants à leurs parents (50% des dossiers selon l’Inspection Générale des Affaires Sociales), la mise en place de toutes les mesures (IOE, AEMO…), les demandes d’expertises judiciaires, les audiences au tribunal qui pourraient être évités si ces travailleurs sociaux décidaient de poser leurs oeillères pour se concentrer sur les fondements même de leur travail, ont un coût et il est colossal (rapporté par la Cour des comptes). Le salaire d’un travailleur social compétent est le même que celui de son collègue incompétent. Par contre le travailleur social incompétent, par son manque de professionnalisme, lui, gaspille l’argent public qui sort, ne l’oublions pas, des poches du contribuable.
Vous pourrez lire sur notre site tous les témoignages de parents et d’enfants devenus adultes, abusés et détruits par ces méthodes, qu’historiquement la France a déjà connu naguère. Deux travailleurs sociaux en activité ont bien voulu aussi témoigner sur notre site sous couvert d’anonymat, leurs noms ont donc été changé.
Témoignages de pros : http://lesabusdesservicessociaux.e-monsite.com/pages/temoignages/quand-les-professionnels-prennent-la-parole.html
Ex de témoignage : J’ai entamé des études d’assistante sociale que j’ai stoppé net le jour où un prof nous a dit, au sujet des gens dont nous
allions nous occuper :
« Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu’ils le sont » ! Et ils nous a expliqué comment renflouer les caisses de l’ASE grâce au placement d’enfants. !)(1enfant placé rapporte 72.000€).
J’ai trouvé ça dégueulasse, j’ai arrêté mes études dans les jours qui ont suivis. Aujourd’hui je suis secrétaire dans un garage.
Triste florilège : http://lesabusdesservicessociaux.e-monsite.com/pages/ils-en-sont-capables/quand-nos-travailleurs-sociaux-reflechissent-florilege.html
Mme P. assistante sociale dans un rapport destiné au JAF, au sujet d’exhibitions qu’a subit un jeune garçon de 5 ans par un adulte de 23 ans avec qui il était obligé de partagé le lit, beau-frère du papa
« Les exhibitions qu’a subit le jeune X n’ont aucune incidence sur son comportement puisque ça l’a fait rire. En revanche nous ne comprenons pas la réaction de la maman qui a encore fait un excès de zèle en déposant plainte. Nous concluons donc que l’enfant serait plus en sécurité chez son père et nous préconisons la garde au papa. »
Nous voilà rassuré sur l’avenir de l’enfant !!
Mme P. assistante sociale dans ce même rapport destiné au JAF, au sujet de la mort du chien de la maman âgé de 14 ans et pesant 7kg (un yorkshire).
« L’enfant est extrêmement malheureux chez sa maman puisque son petit chien est mort ».
Et si ça c’est pas pour remplir de la page blanche parce qu’elle n’a rien contre la maman !!!
Mme P. assistante sociale, toujours à cette même maman lors de sa visite chez elle. La maman se plaignait qu’elle n’avait pas eu le droit de téléphoner à son fils de 5 ans le jour de noël qui était chez son papa.
« Il est normal de couper totalement les ponts avec son autre parent quand on est chez l’un. C’est plus équilibrant pour l’enfant, pas besoin de lui téléphoner. » Evidemment !!
Mme L. assistante sociale au sujet d’une aide FSL pour l’électricité. Ce qui constitue au moins le 1/3 du travail d’une assistante sociale
« Je ne peux rien faire pour vous, je n’ai pas de baguette magique. » Ah bon ? et tu justifies ton salaire comment alors ?
Mr B. Educateur spécialisé chargé d’une mesure d’AEMO. La maman se plaint qu’elle n’a toujours pas reçu depuis 2 mois, de la part du papa, la pension alimentaire servant à nourrir son enfant.
« La pension alimentaire c’est un problème d’adulte, ça ne regarde pas votre fils. Monsieur V. a du mal à vendre la maison, vous vous n’avez pas la pension alimentaire, alors vous êtes quitte !! »
Sauf que…la vente de la maison elle n’est pas stipulée dans le jugement de garde concernant cet enfant. La pension alimentaire elle, est un devoir imposé par la loi pour le bien être de l’enfant. Ca le touche donc directement. Et oui Monsieur l’éducateur !!!
Mme V. assistante sociale scolaire, au sujet de la déscolaristion (elle séchait les cours) d’une jeune fille de 18 ans qui avait subit 4 ans de pédophilie.
« Arrêtes de te plaindre tu n’es qu’une fainéante c’est tout » On se sent aidé dans la vie, même par les professionnels !!
Mme R. Assistante sociale protégeant un papa maltraitant, bi-polaire qui frappait sa femme et la violait. Grâce à l’assistante sociale c’est le papa qui a obtenu la garde de l’enfant. A la sorti du tribunal, réaction de l’assistante sociale à la maman :
« Et la carotte dans le cul ça fait du bien ? » Sans commentaire.
Mr R. Educateur spécialisé, répondant à la question d’une maman sur sa vocation :
La maman : » Si la détresse morale et la misère humaine qui vous fait vivre n’existaient pas qu’auriez fait ?
Mr R. : Ne vous inquiétez pas pour moi Madame, j’aurais trouvé autre chose. » Quelle belle et grande vocation !!!!!
Mme V. puéricultrice en PMI, à une maman qui était en train de monter une armoire dans sa chambre et qui n’avait pas jeté les emballages de ses tringles à rideaux :
« Vous êtes une malade mentale, c’est pas chez vous qu’il faut faire du rangement, c’est dans votre tête !! »
Jetez vos emballages au fur et à mesure sinon vous allez finir en hôpital psychiatrique !!!
Mme D. puéricultrice en PMI, a une candidate assistante maternelle :
« Pourquoi voulez vous être assistante maternelle ? vous avez fait des études, vous êtes intelligente, vous êtes capable de faire autre chose de votre vie !! »
Voilà comment sont sélectionnées les nounous. Si tu sais rien faire, et que tu es bête à bouffer du foin, on va te confier des enfants !!!
Mme D. puéricultrice en PMI à cette même candidate assistante maternelle devant un livre de Michel Houellebecq posé sur la table de nuit :
Il y a un livre là ! Qui lit ? ah c’est vous ? vous lisez ? Oui Madame, une assistante maternelle ne doit pas savoir lire ?
Madame G. assistante sociale de la sauvegarde de l’enfance, qui s’est fait convoquer par 2 fois par le psychiatre de cette même structure, pour ses excès de zèle dans le dossier d’un jeune garçon âgé de 4 ans qui était victime de décalottage intempestifs par sa grand-mère paternelle. Madame G. à la maman qui était inquiète face aux hématomes de l’enfant sur son sexe :
« Si vous en parlez, je ferais en sorte que vous perdiez votre crédibilité »
La maman en a parlé, et elle s’est fait retirer son enfant au profit du papa. La raison évoquée : La maman en allaitant son enfant a créé avec lui une relation fusionnelle malsaine. Elle a d’ailleurs rajouté que la mère avait empêché au papa de voir son enfant pendant 7 semaines, alors que cette décision était prise par le Juge aux affaires familiales. L’assistante sociale a donc fait payer à la mère les décisions du juge. Elle n’a droit de voir son fils que 4h/mois en point rencontre.
Pour cette assistante sociale, allaiter son enfant est un acte maltraitant, mais le décalloter de force à lui créer des hématomes est vivement conseillé. Pourtant tous ses collègues ont eu conscience de ses décisions abusives et personne n’a pu rien faire.
Madame G. assistante sociale de la sauvegarde de l’enfance, face à cette même maman que tous les médecins défendaient.
« De toute façon s’ils prennent votre défense c’est uniquement parce qu’ils sont tombés sous votre charme ».
Madame G. serait elle jalouse du charme de cette maman ?
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