Archives Mensuelles: février 2013

Quitter ou rester ?

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Quand votre partenaire est clairement une « tache », c’est facile de savoir qu’il faut rompre, mais si c’est un chouette gars (ou fille), mais que vous n’êtes juste pas faits l’un pour l’autre, savoir s’il faut rompre ou rester, est difficile à déterminer.
Votre « feeling » vous sera une aide précieuse – car si l’autre était « le bon (la bonne)», vous ressentiriez un sentiment de bien-être et de plénitude – alors que là, on ne peut pas dire que vous êtes totalement malheureux(se), mais vous n’êtes pas non plus totalement heureux(se). Le fait de rester dans une relation inadéquate, vous fait sentir « non-complété(e) » par votre partenaire… comme un puzzle auquel il manque une pièce !
Si vous sentez que vous n’êtes clairement pas faits l’un pour l’autre, vous devez rompre.
Idem s’il(elle) ne fait pas assez d’efforts (voir mon article « le 1er enfant d’un couple, c’est la relation – ) ; par ex, il ne se montre plus romantique – ou elle se laisse aller physiquement – et ne change pas son attitude alors que vous lui avez signalé le problème.
Si vous êtes toujours à hésiter, faites le test suivant, qui s’appelle « test 100/50 » ; si vous n’êtes pas à 100% heureux(se), minimum 50% du temps, il faut rompre.
Ce n’est pas la peine de perdre votre temps et votre énergie à essayer de faire marcher une relation qui n’est pas destinée à fonctionner c-à-d avec quelqu’un qui n’est pas en phase avec votre être profond et qui vous rendra malheureux(se) et dans une relation qui craquera de toute façon plus tard.
Mais quelles sont les bonnes (graves, sérieuses) raisons de rompre ?
Bien sûr que les différences entre vous (surtout avec des êtres aussi différents qu’un homme et une femme), il y aura des différends – mais certains sont mineurs, d’autres plus sérieux. Et puis, tout est dans la manière de les traiter ! Comme je l’explique dans d’autres articles, un tout petit problème, dont on refuse de parler ou de traiter, peut gangréner toute une relation, alors qu’une communication ouverte et aimante sur un problème, même très grave, le résoudra et renforcera même le couple…
Si vous hésitez toujours, voici les bonnes raisons de rompre
Il(elle) ne vous traite pas avec respect
Si votre partenaire vous dit des choses dures et cruelles, qui piétinent votre sensibilité ou vous rabaisse, il faut songer à rompre.
Lorsque vous dites non, est-ce qu’Il(elle) vous écoute et respecte ce refus ? S’il (elle) ne le fait pas dès le départ, imaginez comment ça évoluera plus tard ! Le fait de ne pas tenir compte de vos frontières personnelles ou des limites que vous indiquez, signale un manque de respect.
Il(elle) refuse les compromis
Comme un enfant, votre partenaire exige que les choses se passe comme il(elle) l’a prévu ou le veut, et pas du tout comme vous aimeriez, et ne veut pas comprendre que vous ayez aussi le droit d’avoir ce qui vous plaît. Et il (elle) refuse d’en discuter ; c’est à chaque fois la scène, ou il(elle) s’en va ou se retire dans sa coquille et boude si vous tentez d’en discuter.
Vous n’avez pas besoin d’un petit enfant, mais d’un(e) partenaire amoureux adulte, conscient(e) qu’une relation exige toujours de la tolérance et des compromis – et de former une entité, pas de tirer toute la couverture à soi !
L’ego, l’instinct de preneur, gangrènent une relation, parce qu’il s’agit d’une relation d’amour, et que l’amour est don !
Vous savez que vous recevez moins que ce que vous méritez
Vous savez que vous méritez mieux, mais craignez de rompre, par peur de regretter votre acte et/ou de rester seul(e)…
Un autre problème est qu’il y a aussi beaucoup de gens (femmes surtout) qui ne sont pas conscient(e)s de leur valeur, et de mériter mieux que ce qu’ils (elles) ont comme relation…
Pour savoir si ce point vous concerne, demandez-vous si vous DESIREZ quelque chose ou quelqu’un de mieux. Aussi, si votre partenaire vous donne autant que ce qu’il reçoit de vous – car l’inéquité, le déséquilibre, sont fatals à une relation.
Si le niveau d’efforts que vous y investissez diffère beaucoup de ce que l’autre y investit, et que cet(te) autre ne change pas malgré vos demandes, il faut rompre.
Voyez aussi comment vous réagissez en relation, et si vous êtes fier(e) de vous et rayonnant(e) avec votre aimé(e). En effet, quand on est dans une relation saine, notre partenaire fait ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous. Les sentiments d’amour et les interactions positives nous rendent radieux(se). Mais si la relation est malsaine et que l’autre nous traite mal, il(elle) fait ressortir (ou génère) le pire de nous, parce que l’on est malheureux(se), dégoûté(e), frustré(e), anxieux(se) ou en colère en sa présence. Et en plus, cette mauvaise relation a un impact négatif sur d’autres domaines de notre vie.
Il(elle) ne favorise pas votre croissance personnelle
Si l’autre tente de vous faire renoncer à vos buts et aspirations ou sabote votre voie vers la réussite, c’est qu’il laisse ses propres craintes de vous perdre primer – il faut en fait, éviter de fréquenter les êtres opérant d’un niveau de peur – car la peur mène à l’égoïsme et à la violence… Une relation d’amour, doit se composer d’êtres capables d’opérer à partir d’un niveau d’amour – car l’amour est don, générosité, oubli de l’égo…
Ce genre de personne craint que, si vous changez et vous améliorez, il restera en arrière et vous perdra. Si ce partenaire refuse d’évoluer ou de soutenir votre évolution, cela fera stagner la relation … qui finira par s’étioler et mourir.
Il(elle) refuse de soutenir votre individualité
Avez-vous l’impression de vous être perdu(e) dans cette relation ? Avez-vous dû changer d’amis, d’habitudes, de style ou vos goûts personnels ? Si vous avez dû devenir un double de votre partenaire, qu’il(elle) refuse que vous ayez une vie personnelle, des idées, des gouts, et des intérêts bien à vous, gare ! Son emprise ne fera que croître avec le temps… et votre liberté, elle, ne fera que rétrécir de plus en plus !
En conclusion, bien qu’aucune personne (donc relation) ne soit parfaite, si les 2 partenaires font des efforts continus pour améliorer la relation et eux-mêmes en tant que personne, tout ira bien. Mais si l’un des 2 ne peut ou ne veut pas faire d’efforts pour changer, ça ne peut pas marcher… Même si cette personne a un tas de côtés géniaux et que vous l’aimez très fort, vous serez malheureux(se) dans cette relation, et la vie n’est pas censée être pénible, mais pleine de joie, au contraire !

L’amant(e) “émotionnellement indisponible”

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Tout bébé mammifère est équipé à sa naissance du besoin et de la faculté de créer avec sa mère (et donc, plus tard, avec un partenaire amoureux) des liens très forts. Mais ceux qu’on prive trop ou trop longtemps de soins adéquats développent un rejet des sentiments qui les rend émotionnellement indisponibles.
Ils en viennent à associer amour à rejet, déception, abandon, c-à-d douleur ; tandis que, pour le bébé dépendant mais aimé et bien soigné, le « j’ai besoin de toi » évolue en « je t’aime », pour le bébé négligé, ce même « j’ai besoin de toi » se double d’un « j’ai peur de toi » – une peur et une ambivalence sont ainsi créées– qui perdureront à l’âge adulte.
L’amour étant un besoin, comme tout le monde, ces êtres désirent nouer des liens profonds, mais en même temps, se savent inaptes à supporter un gramme de plus de souffrance relationnelle (de rejet). ; alors, pis encore que ceux qui quittent pour ne pas être quittés, il se réfugient dans leur tête et coupent toute sensibilité (qui, bien sûr, ressortira sous d’autres formes, mais ceci est un autre débat).
Ex-enfants blessés, ces êtres deviennent en grandissant, indifférents aux souffrances comme au plaisir d’autrui ; ils sont froids, distants, dénués d’empathie, insensibles, évitent l’intimité, trop « dans leur tête (hyper-intellectuels) – ce qui fait qu’il n’ont que peu d’amis.
Ces symptômes ne constituent pas pourtant le vrai problème.
Souvent, leurs parents proviennent aussi de familles dysfonctionnelles, en sorte que ces ex-enfants ont souffert d’abus divers – des parents absents, inaptes à fournir à leur enfant le soutien dont il avait besoin.
A cause de ce trauma non-identifié, non-reconnu et non-traité, ils ont une personnalité fragmentée ; il y a plusieurs « sous-moi » qui dirigent leur vie et causent divers problèmes ;
– honte et culpabilité : ils se sentent sans valeur et deviennent trop orgueilleux pour compenser, ou se déchaînent, faisant du mal, brisant les règles et transgressant sans arrêt les tabous ou les interdits,
– vision distordue de la réalité – ce qui inclut le déni de leurs blessures (ils rejettent l’idée qu’ils pourraient souffrir de cela),
– problèmes de confiance : ils ne font pas confiance ou se fient à des gens peu fiables,
– craintes exagérées : ils ont souvent de grosses peurs (peur de l’inconnu, de rater, de réussir, ..),
– et surtout, l’incapacité à se lier, à ressentir et échanger de l’amour, de l’empathie. Ces êtres doivent faire semblant d’éprouver ce qu’ils ne ressentent nullement, car pouvoir reconnaître ses sentiments, donner et recevoir de l’amour, fait partie de nos valeurs sociales.
Alors, tout en désirant des liens, ils nient qu’ils ne ressentent rien (ou presque) ou qu’ils craignent l’intimité – et ils la craignent justement parce qu’ils sont (ou furent) sensibles, et qu’ils sont trop faibles que pour supporter un autre rejet.
L’intimité est fuie à tout prix car elle exige que l’on s’ouvre, qu’on soit vulnérable, risquant ainsi de se faire re-blesser ou re-rejeter…
Bien sûr, leur névrose contrôle leur comportement, et leur mélange de désir et de terreur de l’amour les rend ambivalents en relation, en sorte que, dans leur inconscience, ils blessent inévitablement ceux qui se laissent prendre à leur charme superficiel.
Il faut pourtant éviter de les juger – tout en s’en protégeant, quand même ! Avec ce genre de personnes, il faut toujours se souvenir qu’ils n’ont pas demandé à naître, ni à naître dans ce genre de famille, que ces blessures, ils ne les reconnaissent pas, et/ou ne savent pas quoi y faire : donc, gardons-nous de nous fâcher sur eux pour ça ou de les mépriser. La pitié est ce qui convient… sans baisser sa garde.
Pour vous faire comprendre la situation, je prendrai l’exemple du rat ; si vous en rencontrez un et qu’il peut vous fuir, il le fait, mais si vous l’acculez dans un coin, il se jette sur vous toutes griffes (et dents) dehors.
Un autre exemple est celui des incendies ; quand cela arrive dans un lieu fréquenté, la peur de mourir crée une panique faisant que tous fuient vers les portes et, avides de sauver leur peau, en écrasent d’autres (même des enfants) dans leur fuite irraisonnée.
Ces êtres feront de même avec vous si vous les acculez à la terrifiante possibilité de souffrir – ils n’hésiteront pas à vous piétiner pour en sortir.
Tout comme quand on presse une orange, le jus en sort, quand quelqu’un se sent « pressé », ou stressé (dans ce cas, il(elle) l’est lorsqu’il y a possiblité d’une relation – donc d’être blessé), sa vraie nature ressort … Et cette nature, dans ce cas, c’est la terreur !
Il y a ici détachement, absence ou rejet violent de tout ce qui rend humain : la sensibilité, l’empathie.
Dénués de ces qualités, un tel être est semblable à un robot… Souvenez-vous : le pot de terre (vous) doit éviter de danser avec un pot de fer (l’autre), sous peine d’être vite brisé !

Vie et mort de l’amour

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On a vu ailleurs comment naît l’amour ; ce sentiment merveilleux et dangereux (voir article « Naissance de l’amour » ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2012/11/25/naissance-de-lamour/)
Une fois qu’on est amoureux(se), on est en quelque sorte prisonnier de l’être aimé ; on est forc é(e) d’en passer par où il(elle) veut , car on ne peut prendre le risque – mortel ! – de briser cette relation qui est notre vie même…
La rupture est même pire que la mort, en fait, puisque c’est une souffrance indicible, torturante – une souffrance à la puissance 1000, toujours là, et qui peut durer des mois ou des années.
C’est comme si on vous ouvrait le ventre et vous arrachait les tripes, et ce, à chaque seconde, chaque minute, chaque jour, durant un temps indéfini, nous plongeant dans un tunnel de douleur et de désespoir dont on ne voit pas la fin…
L’amour libère en nous de puissantes substances chimiques, causant la plus forte de toutes les addictions (pire que l’alcool, les médicaments, la drogue ou la cigarette) donc, le perdre, c’est perdre tout notre bonheur et bien-être, l’envie de vivre, & la jouissance intense de la vie – bref, elle cause le plus intense de tous les manques.
Quand la relation prend fin, le fin du flux d’hormones de plaisir est coupé, et on a une « injection » continue, en nous, d’hormones de stress, de douleur, causant un dégoût de tout. La vie nous semble alors terne, sans couleur, pesante, sans joie, insupportable…
Notre « rhéostat thymique » est déréglé, et souvent, le suicide apparaît alors à nos yeux comme la seule chose désirable, car ce serait la fin de nos souffrances.
Donc, quand on aime, l’aimé(e) nous mène sur des chemins qui sont soit (s’il nous aime vraiment aussi) de doux lits de plume – et en même temps, nous gorge de nectar et d’ambroisie, soit, (s’il ne nous aime pas) il traîne la guenille que l’on est devenu(e) sur des chemins rocailleux, pleins de durs rochers, d’épines pointues et de morceaux de verre.
Mais comme ce qu’il(elle) traîne, en fait, c’est l’Amour, dans le 1er cas, l’amour s’épanouit, et dans le second, l’amour se blesse, se vide de son sang et finit par mourir… Et là, on est libre à nouveau ; on n’est plus forcé(e) de le suivre, on peut reprendre sa vie, on peut partir !
Que sont les « cailloux pointus » ou la « mauvaise voie » ? Ce sont tous les divers genres de mauvais traitements ; indifférence, inconséquence (cause de stress), manque d’attentions, refus de discuter des problèmes (ou pas honnêtement, ou pas calmement), infidélité, addictions diverses (alcool, drogue, porno, travail, …), bêtise, mensonge (qu’il s’agisse d’amour ou d’amitié, tous les liens sont fondés sur la confiance), égoïsme, endettement, manques de respect divers, refus de s’engager ( voir : https://bonheuretamour.wordpress.com/2012/05/11/peur-de-lengagement/), violence (cris, coups), …
Il faut savoir comment on fonctionne (ce dont on a besoin, et en quelles quantités) et comment fonctionne le sexe opposé (en général) et en particulier, notre aimé(e).
La culture permet de n’être pas un primaire – c-à-d de pouvoir supporter une opinion opposée (et, vu qu’hommes et femmes sont si différents, il est forcé qu’ils en aient) et d’être raffiné au lit (« sans tendresse, un homme est inintéressant », disait très justement Marlène Dietrich).
Eh oui : savoir générer l’amour est bien, mais pour qu’il dure, il faut plus que des mots doux – dans l’amour, on se montre nu, dans tous les sens du terme (le sexe révèle qui on est)… Se conduire mal ou sottement détruit l’amour…
Bien sûr, beaucoup de nous sortent de l’enfance traumatisés (négligence ou abus de parents inadéquats), mais certains sont restés coincés là, alors que c’est le devoir de tout adulte que de détecter et soigner ces blessures d’enfance !
Ces gens-là ont des excuses, car ils n’ont pas demandé à naître, et pas dans une telle famille – mais, un bagage émotionnel, on en a TOUS un, et – vu que les familles réellement « bien » ne courent pas les rues, ce bagage est généralement négatif.
Là encore, la culture est utile – non pour l’étaler et perdre son temps à des discussions oiseuses – mais à percer le brouillard des fausses justifications du cortex et devenir lucide (connaître nos mobiles d’action) !
Nous sommes sur terre pour vivre et aimer. La parole (et la pensée) ont beau fonder notre espèce, penser doit mener à l’action juste (tout comme l’action doit mener à penser) ; elle ne doit certes PAS servir de bouclier contre la vie (émotions, sentiments) !
Un humain qui a peur de son ombre et n’ose mettre que le bout de l’orteil dans l’océan de la vie, est un être mutilé, assez répugnant. Il faut s’y plonger, au contraire – y nager, se rouler dans les vagues, renifler l’écume salée, jouer avec son flux et reflux… Enfin, vous pigez l’image, quoi !
L’Homme est faible, il sait qu’il va mourir…La tentation est donc grande de se raccrocher à son cerveau (sa rationnalité dénuée de sentiments) pour avoir une illusion de « prise » (de pouvoir) sur le monde – car oser s’ouvrir et aimer, c’est être vulnérable, pouvoir souffrir…
Mais à refuser tous les risques de souffrance, on tue aussi du même coup toutes les chances de plaisir ! « Le courage est ce que la vie exige de nous en échange de la paix » (A. Earheart).
On reste sur les franges, le seuil de la vie… vraiment pathétique, en fait ! Quelle bêtise, sachant qu’on n’a qu’une vie ! Si vous laissez vos peurs »gagner « , elles rétrécissent votre vie – si vous agissez selon elles, vous êtes déjà victime de ce que vous craignez et tentiez d’éviter !
C’est bête et médiocre. En outre, ce sont les chiens craintifs qui mordent..
Dieu sait que j’ai souffert de perdre certains hommes aimés, mais je ne regrette rien ; j’ai toujours appris quelque chose, mais surtout, j’ai honoré la Vie, l’Amour, c-à-d, à mon idée, Dieu – et je me suis bien amusée ! Sans compter que ça me fournit d’intéressantes réflexions.. et sujets d’articles !
Ouvrir mon cœur et le laisser être touché, m’a donné une vie fun, colorée, pleine et utile …Je ne voudrais de la grise et inutile vie des « trop prudents » !
N’ont-ils pas la mort pour avoir le calme et la sérénité 😉 ? ! En fait, ces gens sont déjà morts AVANT d’être morts …Triste !
Quelle malhonnêteté aussi, à ces personnes, que de chercher une relation alors qu’ils sont dénués de ce qui est indispensable en relation !
Et voilà encore à quoi doivent servir la pensée, l’intelligence et la culture : à percer le voile des apparences, à en apprendre assez sur les autres et la vie que pour jeter un regard honnête sur soi-même, sur le « bagage en excès » datant de notre enfance et à faire ce qu’il faut pour régler le problème, en sorte de ne pas faire souffrir ceux ou celles avec qui on entre en relation.
C’est la moindre des honnêtetés, à la fois envers soi-même et envers autrui ! Car le Mal , c’est (et ça a toujours été) de faire mal aux autres – et leur attitude sème inévitablement le chaos et la douleur chez autrui – même s’ils refusent de le voir, parce que ça détruirait l’image idéale qu’ils se font d’eux-mêmes !
La culture sert aussi à percevoir toute l’inutilité ou la nature néfaste de l’intellect pour bien voir ce qui est important – la phrase de St Exupéry, dans « Le Petit Prince » : « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux « est une profonde vérité !
La pensée doit rester un outil, non une fin en soi – sinon, elle dessèche le cœur, en faisant écran à la vie – c’est comme si ce genre de personne tenait la vie à bout de bras, à distance, la considérant comme sale ou dangereuse !
Quand on « accumule des points » chez quelqu’un, le désir naît… mais il s’éteint chez l’autre (& génère la répugnance) si on fait l’idiot(e). Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, cet individu se permet de « tripoter » à quelque chose de très délicat, avec de grosses pattes d’ours !
Quel est l’intérêt d’entamer une relation avec ce genre de personnes ?! Ils sont ignorants de leurs mobiles d’action, de ce qui les fait agir ou parler, ils ne savent pas d’où ils parlent et donc, parlent toujours « à côté ».
Or, il faut communiquer pour vivre à 2 – parler « vrai ».. et comme toute communication est biaisée (« mensongère », en quelque sorte) avec eux, rien de bon ne peut en résulter…

La jalousie maladive

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Ce sentiment destructeur s’enracine dans la peur, la confusion, la gêne, le manque de sécurité et de maîtrise des choses, la colère, la solitude, ..
Vous passez du temps à vous ronger les sangs lorsque vous ne voyez pas votre compagnon(gne) et parfois même lorsque vous le(la) voyez ! Non seulement vous créez les pires-scénarions catastrophes (qui, vu votre attitude, ont d’ailleurs toutes les chances d’arriver), mais vous pourrissez aussi la vie à ce(cette) bien-aimé(e).

La jalousie ne se fonde pas sur l’infidélité de l’autre, mais bien dans votre propre désarroi, faiblesse, peur et besoin de contrôle.
Devenue maladive, elle nuit au bonjeur ; il faut l’éliminer, pour cesser de détruire vous, l’autre et une belle relation.
Dites-vous :
« je ne peux empêcher un corbeau de se poser sur ma tête mais je peux l’empêcher de faire son nid dans mes cheveux », et, quand les pensées négatives surviennent, chassez-les et pensez à autre chose, au lieu de les accueillir à bras ouverts !
De toute façon, il y a 2 possibilités ; soit l’autre vous trompe, soit, il ne vous trompe pas ; s’il ne vous trompe pas, soyez aimable, pour qu’il(elle) continue à vous aimer et à vous être fidèle, et si elle (il) vous trompe, vous devez encore être plus aimable, pour l’emporter sur votre rival(e) ou carrément rompre la relation – mais crier et faire des scènes, sûrement pas ! Ca aura juste l’effet inverse : votre aimé(e) se sentira mal avec vous et se détachera de plus en plus de vous…
Si vous laissez la jalousie vous dicter vos conduites, elle tuera votre relation tôt ou tard, alors que si vous décidez de la combattre, la relation a toutes les chances de fleurir !
Pour cela, vous devez décider de ne plus laisser ce défaut se mettre en travers de votre but, d’avoir l’amour et la relation harmonieuse dont vous avez soif !
-D’abord, reconnaissez que vous avez un problème de jalousie – et envie de le traiter. Si vous niez le problème, il s’enfle de plus en plus.
-Voyez la douleur qu’elle cause, à vous et à votre partenaire ; vous êtes tendu, malheureux, vous créez des scènes, vous avez des comportements de plus en plus répugnants et dégradants, …
-Cherchez à distinguer ce qui se passe vraiment, si ce que vous pensez est réel ou imaginaire.
-Reconnaissez les histoires que votre esprit vous souffle ; nos pensées proviennent de l’inconscient et sont donc souvent mensongères. Vous savez que ça vient de votre manque de confiance en vous… alors, au lieu d’écouter « le monstre aux yeux verts », respirez et observez (ou songez) aux signes montrant que votre aimé(e) vous aime.
– Travaillez à éliminer ce bagage émotionnel du passé : peut-être avez-vous été trompé ou abandonné jadis par votre mère(père) ou un autre compagnon (gne), mais il n’est pas juste de faire payer à votre partenaire actuel les fautes d’un(e) partenaire précédent(e ou celles de vos parents. Informez-vous (ou voyez un psy) pour augmenter votre estime de vous, évoquez votre enfance pour trouver d’où votre jalousie peut venir.
– Quand une pensée de méfiance surgit, demandez-vous si c’est vrai ou pas. Si ce n’est pas vrai, changez d’idée et si c’est vrai, prenez une décision ou parlez-en à l’autre pour qu’il(elle) cesse.
-Adoptez une position de force, non de faiblesse : car tant que vous serez craintif, vous continuerez de saboter vos relations, en agissant d’après cette faiblesse en vous, et vous de pourrez fixer et faire respecter vos limites
Pour cela, dites-vous (si possible devant un miroir) « Je suis important », puis respirez et ressentez le sens de cette phrase en vous. Répétez-le vous plusieurs fois par jour, et surtout quand vous avez le blues.
– Renforcez la confiance, avec une communication claire et honnête – et expliquez-vous bien : en effet, le langage est un moyen médiocre de se faire comprendre et en plus, notre esprit tend à croire que les autres font ou disent mal exprès !
Demandez à votre partenaire de vous aider à triompher de vos moments de jalousie – dites-lui combien c’est important et que vous avez besoin de son aide. Mais s’il (elle) ne veut pas vous soutenir, en disant que c’est votre problème, répondez que, même si c’est vrai, cela vous affecte quand même tous les 2.
La jalousie masculine :
Beaucoup d’hommes sont possessifs ; ils ne peuvent supporter que leur compagne parle à un ami ou s’habille trop sexy à leur goût. Or, c’est ce problème qui cause la plupart des ruptures ou même des drames.
La jalousie est parfois justifiée, et là, si vous intervenez modérément, cela rassure votre compagne sur votre attachement, et renforce la relation – mais la plupart du temps, elle est injustifiée et détruit votre vie et votre relation avec la fille que vous aimez.
Car si votre compagne en souffre, elle finira par vous quitter pour échapper aux pressions et à la sensation d’être prisonnière que vous lui occasionnez.
Les hommes refusent de reconnaître le problème tant qu’il en est temps ou ne savent pas d’où cela vient et comment s’en débarrasser.
Vous pouvez changer en vous entraînant à agir autrement, ce qui modifie vos façons de penser et de sentir. Ne croyez pas que, ce faisant, vous cédez votre pouvoir ; c’est l’inverse : vous avez plus de pouvoir sur vous (ce qui vous servira pour d’autres domaines de votre vie) et sur elle (ce que votre attitude jalouse vous fait perdre).

Femme : séduire en rendez-vous

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En fait, ça peut vous choquer, mais pour séduire, il faut traiter le flirt comme une vente et vous-même, comme un produit. Il faut vous promouvoir pour vous vendre ; utiliser les mêmes techniques pour cela que celles utilisées par les vendeurs pour vendre un produit.
1- facteur ‘SCE’ (Sourire, Contact visuel, Energie) : par ex, si, quelque part, vous voyez un homme qui vous plaît, que faire ? le « SCE » : souriez-lui, maintenez un bon contact visuel durant 2-3 secondes et exhalez une énergie positive (en le regardant, pensez : « je t’adore et tu es un type génial » !). Si vous le faites bien, il viendra vers vous.
2.un peu de chair : évitez à tout prix de vous habiller court, trop collant ou décolleté, ou d’avoir des attitudes ou paroles provocantes – point de vulgarité ! Mais faites jouer la testostérone en dévoilant un peu de chair – en vous penchant, … – juste une ou 2 fois, « par inadvertance »
3- Le principe KISS (« keep it short & simple ») : on croit généralement que les bons vendeurs sont de bons parleurs, alors qu’en fait, ils sont de bons ECOUTEURS ! Donc, faites pareil pour vous vendre : moins vous en dites et plus vous l’écoutez, mieux c’est … Mystère, mystère… – mais pas trop – ce qui le mettrait mal à l’aise et le ferait fuir !
A un rendez-vous, on est souvent nerveuse et l’on tente de remplir les blancs en parlant à tort et à travers… quelle erreur !
Il faut poser plus de questions et écouter plus, et tout ira bien. Attention : il ne faut pas mentir, non plus : c’est bête, car ça se découvre un jour ou l’autre, et tout ce qui est basé sur le mensonge, finit par s’écrouler.
4- « retenir ses balles » : tout vendeur sait que son produit a 2 ou 3 caractéristiques qui intéresseront un acheteur, mais qu’il ne faut pas sortir ces arguments-là tout de suite – il est plus efficace de les tenir en réserve pour des meetings ultérieurs. De même, une femme ne doit pas sortir ses gros atouts (embrasser, ..) lors d’un 1er rendez-vous ; elle doit les retenir pour garder l’homme intéressé. Donc, plus longtemps elle le fait désirer ces choses, plus il s’attache et s’accroche et « se ferre » de lui-même – ou alors, c’est un homme de mauvaise qualité, et elle ne perd rien s’il la rejette parce qu’elle ne couche pas tout de suite. (Voir livre « pourquoi les hommes adorent les chieuses » !
Comme dit la fameuse Patti Stanger (du Millionnaire’s Club) « quand vous obligez un type à faire des efforts pour vous obtenir, les petits garçons disparaissent et les vrais hommes restent ».
5-« remplir l’entonnoir » : Ceci est la plus grande erreur des femmes : elles rencontrent un gars, se disent tout de suite qu’il est super et qu’elles l’aiment … et cessent d’en voir d’autres.
Il faut, au contraire, voir la recherche d’un compagnon comme un entonnoir où, au départ, il y a des tas de billes, mais qu’il n’y en a finalement qu’une dizaine qui « passent » (les autres restent dans l’entonnoir) – il y a ensuite un 1ème entonnoir pour les 10 candidats potentiels, et là, il n’y en a que 3 qui passent. Enfin, il y a le 3ème entonnoir, où seul passe « l’élu ». Ceci signifie que vous devez continuer à sortir et à rencontrer des hommes, même après en avoir rencontré un qui nous plaît et semble être le bon.
Un vendeur ne met pas tous ses œufs dans le même panier ; il ne se borne pas à tenter de vendre à un seul client – qu’il juge génial : il continue à prospecter le plus largement possible. De même, une femme doit remplir son entonnoir de beaucoup d’hommes car, à la fin, il n’y en aura qu’un qui passera…
¬6- “clôturer au sommet de l’impulsion”: un vendeur clôt l’entretien lorsque l’intérêt du client est au climax – ainsi, celui-ci se convainc et se vend lui-même le produit dans l’intervalle jusqu’au prochain entretien. De même, si vous constatez que votre « prospect » vous donne des signaux d’achat : il vous sourit, vous touche ou tient la main, vous dit que vous êtes jolie, … – rentrez chez vous ! Vous ne devez surtout pas aller ailleurs, prendre encore un verre, … Laissez-le sur sa faim ! Sinon, quelle raison a-til de vous rappeler ?
7. être fascinante : il a été prouvé que la fascination est un facteur décisif pour faire décider autrui en notre faveur. Donc, comment l’être ? En étant hyper-sûre de vous => vous devez respirer la confiance en vous, vous tenir droite, épaules basses et en arrière. Vous devez penser (tant avant le rendez-vous que pendant) : « je suis canon, point à la ligne ! » et ne jamais vous comparer à d’autres femmes (même les mannequins).

Tout se paie ! L’exemple d’Anne Boleyn

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Dans la vie, tout se paie, tout a « une étiquette de prix », tout à des conséquences. Pour vous le faire comprendre, je crois qu’un cas typique est l’histoire d’Anne Boleyn, la 2de femme du roi Henri VIII d’Angleterre.
Laissant de côté les conséquences religieuses et politiques, je ne détaillerai que les suites pour les individus, car ce sont celles qui nous intéressent.
Etant jeune fille, Anne tomba amoureuse du fils du duc de Northumberland, Henry Percy, et projeta de fuir avec lui pour se marier en secret. Sa sœur Mary (alors maîtresse du roi) la dénonce ? Eh bien, elle devra subir la douleur de se voir abandonner du roi pour sa sœur restée à la cour par sa faute … Si Anne avait épousé Percy, elle serait allée vivre ailleurs avec lui, ou, comme elle en était amoureuse, n’aurait pas tenté de séduire le roi.
Le cardinal Wolsey l’a séparée de Percy, l’amour de sa vie ? Une fois au pouvoir, elle et sa famille causeront la déchéance du prélat, sa mise en accusation et sa mort !
Anne a fait souffrir une épouse (Catherine d’Aragon) en lui volant à la fois son statut et l’affection de son époux ? Par sa ruse et ses minauderies, elle a forcé le roi à s’intéresser à elle ? Elle devra subir elle-même ce qu’elle a fait subir à Catherine d’Aragon : qu’il se désintéresse totalement d’elle pour porter tout son amour à une autre. Elle a infligé à une autre les tortures de l’adultère ? Elle devra aussi les subir…
Elle s’est réjouie de la mort de Catherine d’Aragon ? Eh bien, le jour même de ses funérailles, elle découvre que le roi la trompe, ce qui lui cause une telle rage qu’elle en perd le fils qu’elle attendait – ce fils qui, seul, aurait pu sauver sa position et sa vie !
Elle a laissé sa tête décider de tout en faisant taire son cœur ? Eh bien, elle la perdra, cette tête – voilà le prix qui attend ce genre de personnes !
Elle visait la position la plus haute ? Elle a fini sur l’échafaud ! Lors de son arrestation, elle dut emprunter le même chemin et loger dans la même chambre que le chemin et la chambre qu’elle avait eus lors de son couronnement, 3 ans plus tôt …
Anne Boleyn avait excité au maximum l’imagination du roi sur les délices sexuels qu’il pouvait attendre d’elle ? Il a tant attendu que son désir est retombé comme un soufflé et que la réalité de ce qu’il a eu d’elle, l’a (forcément) déçu par rapport avec ce qu’il avait fantasmé …

Avant le mariage, le roi adorait qu’elle ait l’esprit vif & sache discuter de tout ?  Eh bien, après le mariage, il en a vite eu marre qu’elle lui réponde et discute avec lui !

Comme reine, Anne était méchante avec les femmes qui la servaient ? Résultat, quand son ennemi, Thomas Cromwell, a voulu chercher des preuves contre elle, ces femmes ne furent que trop contentes de la salir, en sorte qu’il a vite obtenu de quoi faire accuser & condamner Anne !
Juste retour des choses : peu après son exécution, chacun reconnut l’injustice, et elle devint, dans l’esprit des gens, un genre de martyre, une héroïne persécutée.
On a forcé lady Rochford à épouser George Boleyn (le frère d’Anne), un être coureur, à sexualité bestiale (et sans doute « bi ») ? Elle se venge de ce triste mariage, en les accusant tous 2 d’inceste, apportant beaucoup d’eau au moulin de l’accusation de fantaisie qui pesait sur Anne, et permettant au roi de la faire condamner à mort, pour laisser la place libre au nouvel amour du roi, Jane Seymour.
Son mari George, donc reconnu coupable d’inceste et de trahison, a rendu sa femme malheureuse, la trompant et faisant passer sa sœur avant elle ? Elle lui a rendu la monnaie de sa pièce en l’envoyant à l’échafaud !
Quant à cette dernière, son mensonge ne demeura pas impuni non plus, puisqu’elle le paya par la perte de tout héritage et celle de sa réputation sociale, et que, impliquée quelques années plus tard dans d’autres intrigues, elle fut arrêtée pour trahison et devint folle. Elle, qui avait participé et permis la décapitation d’Anne Boleyn, mourut décapitée à son tour !
Thomas Cromwell avait monté toute l’affaire contre Anne Boleyn, l’accusant d’avoir trompé le roi avec 5 hommes et de comploter sa mort ? Quelques années après, des hommes jaloux de son succès ont monté une affaire contre lui ; comme jadis sa victime Anne Boleyn, Thomas Cromwell fut accusé de trahir le roi, et exécuté à son tour par décapitation !

Jane Seymour, sa rivale et 3ème femme d’Henri VIII, ne put jouir que bien peu de temps de sa couronne, puisqu’elle mourut en couches un an plus tard.
Le roi a commis des crimes pour avoir un fils régnant ? Jamais il n’en aura un ; il n’a eu qu’un seul fils Edward.

Ce dernier, Edward VI d’Angleterre, devint roi à 9 ans et mourut à 15. Il n’a en fait jamais vraiment régné puisque, étant mineur, le pays était dirigé par un Conseil de régence. Et bien sûr, il ne laissa pas de descendance.

Son « règne » fut du reste, malheureux, car marqué de troubles sociaux et économiques, de révoltes et de guerres désastreuses.
Henri VIII a répudié Anne car elle ne pouvait lui donner un fils et l’a fait faussement accuser ? Eclatante revanche de l’Histoire : c’est sa fille, Elisabeth, qui régnera plus tard sur l’Angleterre.
Je pourrais citer, à l’appui de ce « tout se paie » bien d’autres histoires réellement arrivées, prouvant toutes à quel point c’est vrai, mais je m’arrête là, en espérant que vous en tirerez les conclusions qui s’imposent !

Femmes, stress et violence

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Des chercheurs de l’UCLA ont découvert que, si les hommes réagissent au stress par la lutte ou la fuite, les femmes, elles, y réagissent différemment :
Extraits de ScienceDaily (May 22, 2000) :
(…) les femelles de beaucoup d’espèces (dont les humains) répondent à des conditions stressantes en protégeant et soignant leurs petits ou en recherchant le contact social – surtout avec d’autres femelles.
Ce schéma de comportement contraste fortement avec celui de « fuite ou combat », qui a longtemps été considéré comme la principale méthode pour traiter le stress, tant pour les hommes que pour les femmes.
« La méthode de gestion du stress « tend-and-befriend “ (« prendre-soin-de-et-nouer-des-liens-d’amitié ») semble caractéristique des femelles de beaucoup d’espèces – et a sans doute une base physiologique.
Cette différence – chercher un soutien social en cas de période stressante est la grande différence entre les hommes et les femmes, et la différence principale de leur comportement.
Il y a des milliers d’années, la réponse “fight or flight” (« fuir ou se battre ») en situation de stress, n’était pas une bonne option pour une femme enceinte ou portant des petits.
Quand un père typique rentre chez lui le soir après une journée stressante, il tend à vouloir s’isoler, et, si le stress du jour fut particulièrement intense, à agresser sa femme et ses enfants *, alors que la mère va se concentrer sur le soin aux enfants.
Avant, on pensait que les 2 sexes réagissaient de la même façon au stress parce que les recherches sur le stress excluaient les femmes, mais depuis qu’en 1995, elles furent représentées dans les études, on remarqua qu’elles avaient des manières différentes des hommes pour gérer le stress.
Les neuroscientifiques constaté que les hommes et les femmes réagissent différemment au stress
L’imagerie fonctionnelle par résonance magnétique des hommes et des femmes sous stress ont montré aux neuroscientifiques comment leur cerveau différait en réponse à des situations stressantes.
(…) Les chercheurs ont délibérément induit un stress de performance modérée en demandant aux hommes et aux femmes de compter à rebours de 13, à partir de 1600. Les chercheurs ont suivi le rythme cardiaque du sujet, le flux sanguin vers le cerveau et le cortisol (hormone du stress).
Les hommes ont réagi avec une augmentation du débit sanguin dans le cortex préfrontal droit, chargé de «combat ou fuite».
Les femmes, elles, avaient une augmentation du flux sanguin vers le système limbique, lié à une réponse plus orientée « soins » et convivialité (= parler de leur problème). (…)
Alors que les femmes se focalisent plus sur les aspects négatifs des événements stressants ; par ex, elles les “ruminent” encore et encore (c’est en fait un processus pour les éliminer), les hommes, eux, tendent à s’en distancer émotionnellement, à les rejeter dans un coin de leur esprit. Mais comme, là, elles « fermentent », leur stress augmente, d’où la tendance à consommer de l’alcool.
D’où, chez les femmes, ce qu’on nomme un « trouble adaptatif » – autrement dit : quand l’âne est trop chargé, il s’écroule !
Dans « Trouble de l’adaptation : le diagnostic éludé « , Alain Bottéro décrit comment l’industrie pharmaceutique tend à remplacer un simple trouble d’adaptation (quand un être doit supporter trop de choses et craque, car il n’est momentanément plus capable de gérer un tel fardeau) en maladie psychique – traitable par médicaments, bien entendu !

*On remarque ceci chez les chimpanzees, par exemple ; comme la pluie les met de mauvaise humeur, ils tendent à frapper les femelles quand il pleut !
Notre espèce a hélas gardé ce déplorable comportement : les services d’urgences, par exemple, savent qu’ils auront à traiter beaucoup plus de patientes battues par leur mari ou compagnon les soirs où l’équipe de football locale a perdu un match !

Un merveilleux poème

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De tout ce qui n’est pas la bonté,
De tout ce qui n’est pas la beauté,
De tout ce qui n’est pas la clarté,
Âme, détourne ton visage.
Ignore tout méchant vouloir,
Ignore tout mauvais savoir,
Ignore tout mauvais présage.
Âme, pourquoi soupirer tant ?
Ce corps n’est là que pour un temps,
N’est là que pour très peu d’instants.
Prends bel espoir et bon courage.
Âme en voyage !
Âme qui doit vivre toujours,
Tout ceci n’est que pour une heure,
Incline-toi vers ceux qui pleurent,
Chante au chevet de ceux qui meurent,
Que jamais la crainte ne t’effleure
Et n’aie que des gestes d’amour.
(H. Spiess)

Comment gâcher sa vie …

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– perdre votre temps à des rêveries d’amour ou de monde idéal :
Il est bien entendu bon d’avoir des espoirs, des ambitions, des apsirations, mais ces rêves doivent se traduire par des actions concrètes. Par contre, se perdre dans des rêveries impossibles ou qui ne mènent à rien de concret, est anti-productif et ne mène qu’à des malheurs !
– rester dans des relations destructrices :
Au lycée ou à l’athénée, on peut bien sortir avec qui on veut, mais dès nos 20 ans, il faut devenir plus strict et élever nos exigences –dès ce moment, il faut sortir avec quelqu’un avec qui l’on puisse être sûr(e) que la relation sera heureuse et durable.
– être pessimiste ou haineux :
Il y a des gens qui ne cessent de tout voir en noir… L’ennui, une fois de plus, c’est que vous n’attirerez ainsi que d’autres êtres haineux ou pessimistes, qui ne feront jamais rien de bien pour vous, et finiront même pas vous nuire. Les gens bien, eux, seront repoussés par votre pessimisme et vous éviteront soigneusement. Est-ce vraiment cela que vous voulez pour votre vie ?
– négliger sa santé ou sa silhouette :
Plus on avance en âge, plus notre métabolisme ralentit… Nous sommes donc censés réduire progressivement nos apports caloriques, si nous ne voulons pas devenir gros ! Aussi : faire du sport régulièrement, pour garder un corps harmonieux et agréable à voir !
– accepter le drame :
Certaines personnes avides et immatures continuent à pénibles et exigeants à l’âge adulte. Il faut résolument refuser d’être un participant (victime, souvent) de leurs rosseries – lesquelles impliquent des rumeurs, cancans, on-dits, etc.. il faut refuser le drame sous quelque forme que ce soit, refuser de parler, d’agir ou de ressentir quoi que ce soit qui y soit relié, bien faire comprendre aux autres que ça ne vous intéresse pas et, s’ils persistent, couper les ponts avec les personnes et les relations négatives.
– se résigner à un job minable qui nous fait sentir mal dans notre peau :
Se dévouer et donner à fond à ce que l’on fait, est bon – mais pas là. Si vous en êtes là, ce ne peut qu’être un intérim en attendant que vous puissiez poursuivre vos propres buts. Accueillez donc à bras ouverts chaque occasion qui se présente de faire ce pour quoi vous êtes doué(e). la 20aine est la période idéale pour se livrer à ces essais et erreurs ; par conséquent, testez différentes voies, divers jobs, pour voir ce qui est pour vous ou non.
– être une carpette :
De petites choses, comme accepter la mauvaise boisson dans un café ou faire semblant d’ignorer que quelqu’un vous dépasse dans une file d’attente, importent plus qu’on ne croit, car ça a un effet boule de neige.
Les gens tendent à user et abuser des « carpettes » ; toute personne gentille attire automatiquement les profiteurs de tout poil. Il faut établir des limites fermes pour vous-même et autrui, et les faire respecter : un être respectable exige le respect !
– être auto-destructeur :
Des comportements continuellements dangereux ou néfastes, sans intention de s’arrêter, auront un impact sur votre vie. Se faire arrêter, se fritter avec ses copains-copines, avoir une conduite irresponsable avec l’argent, … tout cela aura des effets néfastes …
– être un(e) enquiquineur(euse) et s’en vanter :
Bizarrement, bien des gens sont fiers d’embêter les autres, et d’être craint et reconnu par tous comme quelqu’un de pénible ! il est bien d’être qui vous êtes, mais il est idiot de traiter autrui comme de la bouse et de s’en vanter, car on a besoin des autres un jour, et là, vous ne trouverez personne qui veuille vous tendre la main ! Cette énergie négative, comme un boomerang, vous reviendra dessus un jour ou l’autre.
– éviter l’aventure ou les occasions de vivre de nouvelles expériences :
Si vos amis projettent soudain d’aller faire un mini-trip quelque part, accompagnez-les : jetez quelques vêtements dans un sac de voyage et …vogue la galère ! ce sont ces petits détails-là qui nous gardent jeune, curieux et heureux de vivre. Accepter les surprises nous fait vivre de bons moments et garde notre esprit en forme !
Si vous ne pouvez pas partir, que ce ne soit que parce que vous avez des obligations à respecter. Fréquentez aussi des fêtes, des réunions – risquez-vous autant que possible dans le non-familier, sortez de votre zone de confort, …
– être rancunier(e) ou rester amer(e) :
Bouddha a dit (très justement) : “garder de la rancœur contre quelqu’un, c’est comme boire du poison et puis espèrer que l’autre en mourra” ! Car la seule personne à qui vous nuisez avec une telle attitude, c’est vous !
Si vous en voulez encore à votre “ex” après 5 ans, ou critiquez la firme qui vous a viré(e) ou refusé votre candidature, cessez !
Rien n’est aussi néfaste à la santé que les émotions négatives (peur, colère, envie, …) et en plus, cela attire toujours plus de mal dans votre vie – car les gens « bien » se lasseront vite de votre négativité…
Bien sûr, au début, être viré ou plaqué est pénible, mais chez les êtres positifs, cela n’a qu’un temps, qui est vite passé ; très vite, ils redeviennent sereins et confiants.
Donc, en cas de problème, songez à ce qui vaut mieux pour vous, …A vous le choix …
– se rendre peu abordable :
Si vous vous montrez hyper-compliqué(e) ou fermé, vous ne risquez pas de trouver l’âme-soeur ! En effet, vous créez ainsi une ceinture de ronces, que bien peu de « fées » ou de « chevaliers » auront le courage de traverser pour arriver jusqu’à vous !
Donc, si vous voulez trouver l’amour, faites des efforts pour apparaître plus ouvert, plus disponible, bref, plus facile à aborder….
– vivre en concubinage :
Bien des couples croient qu’emménager ensemble est une bonne idée, alors qu’en fait, c’est rarement vrai – surtout que la plupart des couples ne pense qu’au côté pratique et le font sans vraiment se connaître ou se convenir. J’ai dit ailleurs pourquoi le mariage est préférable.
– dépenser du temps, de l’argent ou de l’énergie du “vent” :
Votre estime de vous ne doit pas dépendre de votre nombre de visionnages ou de like sur facebook – ou compliments, ou commentaires, etc… Donc, n’accordez pas trop d’importance à votre popularité sur les réseaux sociaux.Acheter des billets de loterie, jouer sur des machines à sous ou participer à des structures “en pyramide”, sont des décisions sottes, car il y a très peu de chances de faire du profit. (99% des gens habillés “chic” qui viennent vous proposer un job ou une opportunité d’affaires, le font pour leur propre profit)

L’union « biblique » (partie 2)

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Voici la suite de mon article sur les 10 Commandements appliqués à l’union conjugale (voir la 1ère partie).
4. observer 1 jour de repos/semaine, et le consacrer à Dieu = accorder à l’autre du temps et du repos.
Le temps est un composant important de notre vie ; et consacrer un jour de la semaine à Dieu, est une preuve qu’on L’aime et se soucie de Lui. Du reste, ceci vaut pour toutes les autres relations (amis, famille, enfants, …).
Appliquée à l’union, cette loi nous demande de réserver du temps juste pour notre partenaire de façon régulière. Il faut donc renoncer durant un temps conséquent, à nos plaisirs ou activités pour nous consacrer totalement à notre bien-aimé(e) : communiquer, célébrer l’amour qui vous lie, renforcer votre affection mutuelle et donc votre union.
Il nous pousse donc à prouver concrètement notre respect et notre amour tant à notre partenaire qu’à l’alliance qui vous lie.
5. honorer ses parents = avoir une relation saine à nos parents et beaux-parents.
Notre manière d’honorer nos parents reflète notre respect pour Dieu et l’autorité. En étant adultes et mariés, nous devons respecter nos parents, mais non plus nous soumettre à eux ; nous devons les accueillir dans notre foyer sans toutefois leur permettre de le contrôler. Il faut aussi trouver avec notre conjoint(e) des solutions pour s’en occuper s’ils sont frappés par les maux dus à l’âge. Bref, ce commandement nous demande d’avoir, tant avec nos parents qu’avec nos beaux-parents, des liens de respect et de soutien, mais sans leur permettre d’interférer dans notre relation avec notre partenaire – ce qui affaiblirait l’union.
6. ne pas commettre de meurtre = contrôler ses émotions, et éviter la colère, la rancœur ou la haine.
Cette loi interdit toute violence, tant contre le corps que contre l’âme d’autrui. On y contrevient lorsqu’on pousse l’autre à pécher, ce qui détruit son âme.
Appliqué à l’union, ce commandement nous enjoint de renoncer à la haine et la colère destructrice – donc, pas question de violenter l’autre (physiquement ou en paroles) – ce qui détruit son intégrité ou de critiquer son apparence, ses actes, ses paroles ou ses décisions.
Il faut surtout éviter de nourrir envers lui (elle) des sentiments hostiles, de la rancœur, le souvenir d’offenses passées ayant été avouées et pardonnées. Il faut aussi que toutes nos critiques soient constructives et non l’inverse.
7. ne pas commettre d’adultère = fidélité (sexuelle, affective, …) totale.
Ce commandement nous enjoint explicitement de rester sexuellement fidèle à notre conjoint(e), tant avec notre corps qu’avec notre esprit ; ceci implique de renoncer aux expériences sexuelles hors du mariage, de ne pas fantasmer sur d’autres personnes que notre partenaire, de repousser ce genre de pensées et de ne pas se procurer et consulter de matériel pornographique ou érotique (magazines, films, …) pour s’exciter. Aussi, de traiter notre partenaire non comme un objet sexuel, mais comme l’objet de notre amour – bref, de considérer le sexe comme un cadeau de Dieu et l’expression de notre total et mutuel don de soi-même à la relation d’amour.
8. ne pas voler = mettre tous les biens en commun (en gardant quand même un espace privé).
Cette loi nous enjoint de respecter les autres en ne volant pas ce qui leur appartient de droit. Il interdit tout acte par lequel on se procure un bien ou service de façon malhonnête ; en effet, il existe des façons très subtiles de dérober, accaparer ou ôter aux autres ce qui est à eux – par ex, s’approprier leurs idées, leurs projets ou leur travail, ou encore leur voler le respect qu’on leur doit ou leur réputation en répandant des rumeurs ou dévoilant leurs affaires privées, ou en ne payant pas leur travail ce qu’il vaut, …
Appliqué à l’union, il nous demande donc d’honorer l’alliance passée entre les 2 membres du couple en vivant en réelle communauté, sans voler à l’autre sa liberté, sa dignité, son argent, son pouvoir, ou d’autres biens qui lui appartiennent de droit – sans toutefois leur prendre leur droit à un jardin secret ou à décider de leur vie – pas question, par conséquent, de priver notre conjoint de son droit à décider en exigeant d’elle (de lui) une communauté de biens totale. Ce n’est pas un des membres du couple qui doit contrôler les finances, en sorte que l’autre se sentira dépossédé de tout.
Il ne faut pas se ménager un petit magot, qui servirait contre notre partenaire, comme sécurité ou valeur de négociation.
Il ne faut pas demander non plus à notre partenaire de se sacrifier pour satisfaire nos désirs ou caprices.
Il ne faut pas non plus voler l’individualité, la dignité et le pouvoir de l’autre en décidant à sa place – au contraire, il faut être prêt(e), comme Zacchée, à le lui rendre le plus tôt possible si nous le lui avons pris (ça vaut aussi pour ses biens ou son argent, bien entendu).
9. ne pas porter de faux témoignage contre notre prochain = une communication honnête, ouverte, intègre.
Ce commandement nous enjoint de respecter autrui en parlant d’eux de façon véridique – pas question, ici, de médire d’autrui, de lui supposer des mobiles mauvais, de citer leurs paroles hors contexte ou en les déformant, de juger leurs motivations ou de.
critiquer leurs efforts. On brise aussi cette loi en laissant passer sans rien dire un commentaire négatif sur quelqu’un d’innocent qui serait accusé injustement de quelque méfait.
Appliqué à l’union, cela signifie qu’il faut communiquer honnêtement avec notre partenaire ; ceci implique de respecter leur intégrité en ne leur faisant ou disant pas de « coups bas », de dire les choses telles qu’elles sont, sans exagérer (ex : « tu ne m’écoute jamais »), de s’attacher non aux mots, mais à leur signification émotionnelle.
Nous pouvons « mal témoigner » contre notre conjoint(e) en projetant sur lui (ou elle) notre interprétation de ses actions ou paroles, selon nos propres défauts.
Ce commandement nous enjoint, par conséquent, d’être des communicateurs fidèles en apprenant à comprendre de façon « fine », profonde, ce que dit, fait, ou ressent notre partenaire.
10. ne pas convoiter le bien du prochain (rien qui lui appartienne) = ne pas exiger des choses indûment pour sa propre satisfaction.
Ce commandement s’attaque à la source du vol, qui est l’avidité. Il interdit, pour une fois, non un acte concret, mais une pensée.
Il précise le principe qu’on doit rendre à Dieu des comptes non seulement sur nos actions, mais aussi sur nos intentions.
Appliqué à l’union, il nous demande de nous satisfaire de nos conjoints, ce qui, concrètement, se traduit par : éviter de comparer les atouts et talents de notre partenaire avec les atouts et talents d’autres personnes, nous réjouir de ses expériences et accomplissements without coveting them for ourselves;
, remercier Dieu chaque jour de nous avoir donné notre conjoint(e), ne pas divulguer à d’autres les choses intimes du ménage, garder devant des êtres du sexe opposé, une attitude réservée et n’exprimer notre affection qu’envers notre partenaire.
Cette loi interdit d’exiger de l’autre qu’il devienne le « conjoint idéal » (comme d’autres conjoints, réels ou fictifs, que l’on connaît) ou autre demande déraisonnable – bref, de nous satisfaire de celui (celle) qu’on a, au lieu de rêver à ce que l’on n’a pas (et qui, bien sûr, étant une fantaisie, paraît alors toujours plus brillant et désirable…