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Réussir avec la « force de FRAP »

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Tout le monde sait qu’avec du réalisme et de l’audace, on peut arriver à tout, mais pour se hisser au top, il faut ce que j’appelle « la force de FRAP » !

C’est-à-dire :

Flexibilité : Faire une liste de ses passions et si une voie se ferme, faire agir une autre de vos passions ! Voyez par ex. Bernard Werber en Afrique ; il fut licencié, mais au lieu de ruminer ce malheur, il se mit à écrire sur les fourmis … et devint, du coup, riche & célèbre ! Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre …

Risque : ça paie d’en prendre. Prenons l’exemple de Madonna ; elle étudiait à l’université, mais a tout laissé tomber et, portée par son ambition, a osé partir pour New-York avec 50 $ en poche ! Au début, elle a dû accepter de poser nue pour gagner de quoi se loger & se nourrir en attendant de connaître le succès !

Il est IMPOSSIBLE de gagner gros en étant salarié, ni en laissant la peur de se planter nous empêcher de prendre des risques. Souvenez-vous : Il faut pousser nos peurs dans un coin, sinon, ce sont elles qui nous poussent dans un coin !

Vous ne voulez pas finir dans un coin, laisser vos peurs gagner & vivre une petite vie pauvre et étriquée, non ? Vous ne voulez pas avoir raté votre vie & avoir d’amers regrets dans votre vieillesse, non ?

Alors, vous savez ce qui vous reste à faire !

Ambition : Si vous n’êtes pas satisfait(e) de votre vie, c’est à vous – et à vous seul(e) ! – de faire en sorte de la changer !  Il y a dans la vie des choses plus importantes que l’argent. Mais sans argent, on ne peut pas les obtenir (Harvey Kurtzman) … Donc, il faut de l’argent – souvent, pas vraiment beaucoup, mais de quoi vivre à l’aise & en sécurité.

Motivez-vous avec ce fait : Le prix du succès est bien moins élevé que celui de l’échec ! Songez à ce que ceci signifie, et songez-y souvent !

Retenez aussi que les riches vivent mieux et plus longtemps, car ils se soignent mieux et surtout, ils ont bien moins de stress !

Le secret : on est sur la voie du succès quand on exécute son boulot de manière « supérieure » ; il faut rendre « super » le « banal » – en étant très consciencieux, en s’impliquant à fond, en faisant plus que ce qui nous est demandé. « Carotter » ou vouloir profiter ne mènent qu’à l’échec et la pauvreté !

Passion : élément précieux, car l’avoir nous permet de triompher de tous les obstacles ! Il faut qu’on ADORE faire l’activité choisie, et qu’on « sache » (qu’on soit à 100% persuadé) que cette activité est notre mission de vie – si pas divine !

Avoir un but, une mission, rend la vie plus facile, car on sait vers quoi on va et en plus, ça donne de l’énergie. Quand on n’attend plus rien de la vie, on » s’éteint » et on s’épuise.

« Savoir, c’est pouvoir » ; l’information est tout ! Vous DEVEZ vous informer toujours de l’état de la conjoncture – c’est essentiel ; en effet, notre temps, notre énergie, & notre argent sont des choses très importantes, et il convient de ne pas les investir à perte, mais d’en faire le meilleur usage possible – & seul le savoir nous permet de le faire !

L’ignorance – la paresse de s’informer & d’oser penser vraiment – ne mène qu’à la perte, la ruine & l’écroulement des espoirs.

Mais attention : le succès est « conservateur » ; il fait qu’on tend à s’endormir sur ses lauriers, alors que l’échec est « novateur » ; il nous pousse à nous améliorer !

Donc, en cas d’échec, il ne faut pas se laisser abattre, mais réfléchir aux raisons de notre échec & les corriger… C’est ainsi que, de ratage en ratage, on arrive au succès !

Bref, il n’y a pas d’échec si on en tire la leçon & qu’on en sort grandi & plus fort !

Posséder une grande culture rend créatif et vous fournira de l’inspiration. Aussi, cela vous fera entrevoir des opportunités là où les autres ne voient rien  – d’où l’intérêt de lire. C’est d’ailleurs ce que font les gens qui ont réussi.

Il ne faut jamais abandonner ! Pensez aux Beatles, à Sylvester Stallone, à J.K. Rowlings, qui se sont fait rejeter de partout pendant longtemps, et ont dû serrer les dents, croire en leur rêve et faire preuve de beaucoup de persévérance pour « percer » !

Abraham Lincoln – quelqu’un qui, vous l’avouerez, a pas mal réussi, disait « Ne laissez aucun sentiment de découragement vous envahir, & à la fin, vous êtes sûr de réussir ».

Le mieux, c’est de faire de nos hobbies notre source de revenus ; proposer un produit ou service sans trop de concurrence et à haute valeur ajoutée, si possible – c-à-d qui améliore la vie des gens.

Puis, trouver un moyen de se lancer – l’argent, le plus souvent – mais comme cet élément est interchangeable avec les 2 autres (temps & énergie), il y a quasiment toujours un moyen d’avancer même si on n’en a pas.

-Le facteur « temps » est primordial ; se rappeler la loi de Pareto : 80 % des résultats dépend de 20 % de temps ou d’efforts : on peut obtenir plus avec moins de temps & d’efforts : il faut juste réfléchir à comment !

Chaque minute que l’on consacre à planifier nous fait gagner 10 minutes à l’exécution !

Enfin, comme on a toujours besoin des autres, n’omettez pas de créer pour chaque projet un bon elevator pitch.

 

Comment se motiver à changer quand a perdu sa passion ?

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Comment trouver ou retrouver ce « peps » qui nous poussera à poursuivre les buts qui nous conviennent, ceux qui nous rendront heureux & nous procureront ce qu’on veut de la vie ?

Beaucoup pensent qu’il n’y a qu’une seule voie de carrière pour chaque être humain, comme il n’y aurait qu’un seul amour, mais ça, c’était vrai avant !

Jadis, les gens gardaient le même métier (& partenaire) toute leur vie, mais leur carrière n’avait souvent rien à voir avec la passion ; ils étaient obligés de bosser pour vivre et pour choisir leur voie, ne faisaient que suivre leurs aînés.

Mais les choses ont changé ! Il faut cesser de croire qu’on n’a qu’une seule chance au plan professionnel, et que si on ne trouve pas cette voie, toute notre vie sera fichue.

Si votre vie vous semble terne & dénuée de sens, c’est parce que vous ne faites pas ce qui vous convient, et plus vous avez fait de ces choix « de sécurité », plus votre vie est nulle !

Le secret pour retrouver la « niaque » pour changer, est de modifier notre source de dopamine (l’hormone du plaisir).

L’ennui, c’est que de nos jours, ces sources sont partout – et comme elles sont bon marché, tout le monde peut se les procurer.

Jadis, il fallait travailler pour ressentir du plaisir, c-à-d créer quelque chose – et comme on en tirait des émotions agréables, on avait envie de continuer à le faire, et l’on devenait naturellement passionné par notre activité.

De nos jours en revanche, tous les plaisirs nous sont offerts sans que l’on doive travailler pour les obtenir ; du drame avec la télé, le surf sur internet, des aliments tout prêts & hautement addictifs (avec du sucre, du gras, du sel à gogo), l’alcool, le porno, la cigarette, … Ces plaisirs-là dérivent d’une forme de consommation, tandis que ceux d’avant dérivaient d’une forme de création, et cela fait un monde de différence !

Si l’on veut, en effet, faire quelque chose qui nous passionne dans la vie, il FAUT que cela découle d’une création, car si on reçoit la plupart de notre dose de dopamine d’une forme de consommation, on devient de plus en plus passif et amorphe ; tous ces plaisirs étouffent notre aptitude à être passionné ou motivé par quoi que ce soit.

Avoir un troupeau de consommateurs qui ne rêvent pas d’un ailleurs – donc dociles – et qui consomment passivement leurs poisons quotidiens, n’est-ce pas l’idéal pour les « petits malins » qui nous dirigent & qui empochent les profits ?

En fait, tous ces plaisirs nocifs sont des addictions.

Par contre, si l’on reçoit la plupart de notre dose de dopamine d’une forme de création, c’est une passion.

La solution pour retrouver cette passion est de diminuer le plus possible le taux d’hormone de plaisir qu’on tire des addictions et d’augmenter celle qu’on tire de nos passions – bref, il faut consommer moins & créer plus !

Car on croit qu’il faut d’abord se motiver pour pouvoir agir – alors que c’est le processus inverse qui fonctionne ; le secret pour être motivé est de se mettre à agir d’abord … Et la motivation, la passion naîtra ensuite !

Au début, bien sûr, c’est dur ; il faut se forcer pour restreindre notre taux de dopamine issu de la consommation et pour se mettre à créer.

Oui mais créer quoi ? Si on n’a aucune idée de ce que l’on pourrait créer, il faut rechercher sur le Net la « Liste des passe-temps wikipedia », présentant des dizaines de hobbys possibles, et noter ceux qui nous semblent (même juste un peu) intéressants. Ensuite, il faut aller les essayer l’un après l’autre, au moins une fois, et garder ceux qui nous plaisent.

Mais attention : cela ne marche que si l’on a d’abord fortement diminué le taux de dopamine issu de ces mauvaises habitudes – AVANT de faire ceci donc, il faut d’abord nous être coupés de nos addictions – c-à-d avoir abandonné nos habitudes de consommation !

Imaginons, par ex, que vous décidiez d’essayer les danses de salon ; vous vous renseignez, regardez des vidéos, vous pratiquez un peu, et vous réalisez assez vite si ce hobby vous plaît ou non.

Si c’est le cas, vous recevez maintenant de la dopamine d’une forme de création & vous devenez plus passionné. Si par contre, vous sentez que cette activité ne vous plaît pas trop, il vous suffit de passer à la suivante sur votre liste. Et si ce 2ème hobby ne vous dit finalement rien non plus, passez au 3ème, etc.

Mais si vous avez passé toute votre liste en revue, essayé le tout, & que rien ne vous enthousiasme ? Eh bien, c’est sans doute parce que vous n’avez pas assez réduit vos addictions. Vous devez alors encore réduire vos habitudes de consommation, pour atténuer la dose de dopamine que vous en recevez !

Alors, si ce hobby est quelque chose que les autres désirent ou dont ils ont besoin, vous pouvez songer à en faire un métier. Grâce à votre passion retrouvée, vous serez alors à même d’abattre le travail nécessaire pour y réussir !

Comment faire durer cette motivation ?

Certains hommes ont dû subir un taux incroyable d’adversités, des obstacles terribles, qui auraient fait abandonner la plupart des gens, mais eux se sont accrochés & ont finalement atteint leur but.

Quel est l’élément qui leur a permis de réussir là où 99% des autres auraient échoué ? Eh bien, ils employaient tous un « signal déclencheur » (moment de la journée, acte, odeur, son, …) pour exécuter une action particulière – ainsi, la motivation est sans cesse renforcée car on est récompensé (sous forme d’émotions positives) si on exécute cette action.

L’explorateur Stanley, par exemple, (celui qui chercha – & trouva – le Dr Livingstone) tenait à se raser soigneusement chaque matin, malgré les conditions épouvantables régnant dans la jungle africaine. En gardant intacte sa dignité humaine et en l’isolant de la négativité l’entourant de toutes parts, ce simple geste lui procurait un sentiment agréable qui le poussait à persévérer malgré tous les obstacles ; il lui fournissait la discipline nécessaire pour continuer au lieu d’abandonner.

C’est la raison pour laquelle on conseille à ceux qui travaillent de chez eux au téléphone, de se laver & de s’habiller avant de commencer leur travail. L’état d’esprit est en effet très différent selon qu’on passe ces coups de fil en étant négligé, ou en étant propre & tiré à 4 épingles ; on se sent plus fort & plus discipliné dans le 2ème cas.

Pour trouver le signal qui vous correspond, songez à quelles sont certaines choses que vous faites les jours où vous abattez un gros boulot.

La chose qui vous pousse à agir peut être le « 5 – 4 – 3 – 2 – 1 – go ! » de Mel Robbins, ou de vous maquiller, ou faire votre lit, ou porter un bracelet fétiche, …

Une fois que vous avez découvert ce que c’est, vous pourrez utiliser ce signal pour vous pousser à l’action.

Si vous le faites chaque jour (et il FAUT travailler chaque jour à notre rêve pour en faire une réalité), vous acquerrez plus de volonté – & alors, c’en sera fini du cercle vicieux de l’addiction, de la déprime & de la léthargie ! A la place, il y aura un cercle vertueux de volonté, de passion & de travail !

Se fixer des buts motivants … & les atteindre

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Connaissez-vous vos vrais objectifs ? Y avez-vous déjà réfléchi ? Et les avez-vous trouvés ?
Si pas, c’est très dommage, car savoir quels sont nos vrais buts dans la vie est très important.

Malheureusement, beaucoup de gens ont perdu au fil des années leur enthousiasme de jeunesse, et certains n’ont même jamais eu cette excitation du début, quand on a une passion pour un domaine et qu’on se voit y réussissant.

Or, sans enthousiasme, il est très peu probable que vous atteigniez vos objectifs, car le train-train quotidien nous englue dans une vie de plus en plus morne – sans compter les nombreuses distractions offertes par la société – pour nous détourner de ces buts, justement !

Rappelez-vous d’une période (week-end, vacances) où vous ne deviez pas étudier ou travailler (si vous n’étudiez, ni ne travaillez, souvenez-vous d’hier) ;

– Avez-vous réalisé quelque chose ? Si oui, qu’avez-vous réalisé ? A quel point ce que vous avez fait vous a-t-il rapproché d’un de vos objectifs ? Donnez-vous une réponse honnête !

Il est bon – & même vital – de s’accorder des vacances, et si ce temps de pause vous a rafraîchi et énergisé, c’est bien. Mais dans le cas contraire, pourquoi ne pas les écourter & retourner au boulot plus tôt ? Qu’avez-vous réalisé lors de vos temps de repos ? Si vous n’avez pas progressé vers l’un de vos objectifs principaux et excitants, à quoi bon ?

Malheureusement, voilà la vie de la plupart d’entre nous ; nous passons toute la journée à travailler dur pour avoir assez d’argent pour payer la maison dans laquelle nous passons si peu de temps parce que nous travaillons beaucoup, pour payer la voiture que nous utilisons le plus souvent pour nous rendre sur notre lieu de travail plutôt que pour nous emmener dans un endroit où nous pouvons profiter de la vie. Alors, pour quoi travaillons-nous réellement ?

Menez-vous ce que j’appelle « une vie de colibri » (voir l’article https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/01/24/une-vie-doiseau-mouche/) – c-à-d une vie pénible & dénuée de sens, où, tel un bœuf de labour, vous ne faites que trimer pour en engraisser d’autres ?

Songez à ceci ;

Si vous n’êtes pas en train de réaliser vos rêves, vous êtes en train de réaliser les rêves de quelqu’un d’autre !

Alors, demandons-nous ce que l’on veut vraiment réaliser dans la vie & si nous sommes en train de nous en rapprocher.

Ces questions sont très inconfortables et on aura la tendance, pour dissiper ce sentiment de malaise, à les écarter comme étant stupides ou sans importance.

Mais, loin d’être stupides & sans importance, ces questions sont essentielles pour une vie réussie.

Prenez le temps maintenant de réviser vos objectifs. S’ils ne vous enthousiasment pas, ce sont les mauvais objectifs. Et si vous visez de mauvais objectifs, et comme il ne vous passionnent pas, vous ne les atteindrez jamais ou vous les réaliserez en vous demandant ensuite pourquoi vous vous êtes donné tout ce mal.

Si vos objectifs sont enthousiasmants, gardez-les & avancez pour les atteindre. Sinon, soyez sans pitié et changez-les ! Remplacez-les par des objectifs qui vous passionnent vraiment, puis assurez-vous de faire au moins un pas chaque jour pour vous rapprocher de ces objectifs passionnants.

Et surtout, PERSEVEREZ ! La persévérance (intelligente) est tout !

Pour ne pas vous décourager, voici quelques proverbes motivants :

– Il faut pousser nos peurs dans un coin – sinon, ce sont elles qui nous poussent dans un coin !

Ne crains pas d’avancer lentement ; crains de rester sur place !

– Comment mange-t-on un éléphant ? Une bouchée à la fois !

 

 

Vie & Passion

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Le Dalaï Lama a dit : « On sacrifie notre santé pour obtenir la richesse, puis on sacrifie notre richesse pour retrouver la santé ! » Il a raison ; on sacrifie notre présent (or on ne peut VIVRE, c-à-d ressentir la vie, que dans le présent) pour se faire une « pelote » pour plus tard, englués dans la routine et dans un quotidien malsain & insatisfaisant, avec des jobs de merde.

Et au lieu de nourrir ce qui fait la richesse de la vie ; nos relations, on s’abrutit devant la télé ou les écrans.

J’ai déjà écrit sur l’auto-réalisation (https://bonheuretamour.wordpress.com/2017/01/16/comment-trouver-lepanouissement/) & sur nos vies, qui ne sont que des modes de survie ternes & stupides.

Comme l’a dit Will Smith, trop de gens triment dans un job qu’ils n’aiment pas, à dépenser un argent qu’ils n’ont pas, pour s’acheter des choses dont ils n’ont pas besoin, pour impressionner des gens qu’ils n’apprécient pas – c’est idiot !

J’ai illustré ce système sous la métaphore du colibri, forcé de se crever pour trouver du nectar… pour avoir la force de se crever pour avoir du nectar ! (https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/01/24/une-vie-doiseau-mouche/).

Jouons à s’imaginer dans 10 ou 20 ou 30 ans ; comment on sera & comment sera notre situation si on continue sur la même voie, puis se demander si c’est là qu’on veut arriver.

Si la réponse est non, il faut trouver une nouvelle voie, c-à-d rechercher de nouvelles expériences et de nouveaux modèles à suivre.

On est des êtres de relations & c’est cela, hélas, qui nous définit – mais en fait, « je ne suis pas qui je crois être, je ne suis pas qui tu crois que je suis, je suis qui je crois que tu crois que je suis » – creusez-vous un peu les méninges là-dessus 😉

On vit dans la perception d’une perception (par autrui) de qui on est. D’abord, notre identité est celle des désirs de nos parents, de ce qu’ils veulent qu’on soit, puis on se définit par ce que l’école veut que l’on soit (& ce qu’on est censés accomplir) et enfin, par le patron ou le partenaire de vie.

Tant qu’on vit dans cette bulle, dans cette chambre d’écho, il est impossible d’être ou d’obtenir ce qu’on veut vraiment.

Si on ne correspond pas à ces idéaux-là – & c’est généralement le cas, il est fatal qu’on soit mal dans sa peau !

Si l’on veut être heureux & s’épanouir, il faut d’abord travailler à voir qui on est – & pour ça, connaître des choses (expérimenter), car comme on ne peut être ce qu’on ne voit pas, il faut d’abord trouver quelqu’un qui est & vit ce qu’on veut être (& qu’on est déjà, au fond de soi) & qui vit la vie qui y correspond – ainsi, on voit vers quoi on doit tendre.

On dit que « le bonheur, c’est un rêve d’enfant réalisé à l’âge adulte » – alors, songez à ceci ; que vouliez-vous devenir étant enfant, & pourquoi ?

Une fois adultes, on est dans les rails d’une vie sans créativité, avec l’ornière bien balisée de l’école, & les quelques jobs qui nous sont proposés.

Dans l’espoir de gagner de l’argent (ou la gloire), on choisit une voie qui ne nous correspond pas … et puis, on s’étonne de se retrouver déprimés !

Ce qu’il y a, c’est qu’on se retrouve finalement avec moins que ce qu’on avait au départ, et avec plus de soucis que ce qu’on croyait.

Cessons d’échanger notre bonheur pour des choses dont on croit qu’on a besoin ; on serait sûrement plus heureux en dépensant moins & en faisant plus ce que l’on aime !

Les biens matériels ne peuvent jamais nous rendre heureux (ni même les autres) car tout passe, s’envole, disparaît au fil du temps. Par contre, les expériences de vie peuvent durer à jamais…

Voici quelles questions on devrait se poser :

– Qu’est-ce que je suis et quelle est la vie qui me correspond ? Là, comme au fond, on est tous pareils*, mieux vaut plutôt définir ce qu’on aime faire, & l’environnement (paysage, personnes) qui nous correspond.

– Quelle est l’histoire que je veux voir se dérouler devant moi ?

– Quelles expériences veux-je vivre chaque jour ?

– Quelles émotions veux-je éprouver chaque jour ?

Il faut créer notre identité autour de qui on est (ou veut être) car la bâtir autour d’une chose externe, comme notre activité, ou position sociale ou fortune, ne mène nulle part.

La science a prouvé que les gens matérialistes étaient plus déprimés que les autres, & que l’altruisme était bon pour la santé physique & mentale (v. « La plus grande clé du bonheur » ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/16/la-plus-grande-cle-du-bonheur/ & « La bonté est bonne pour la santé ! » ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/11/16/la-bonte-est-bonne-pour-la-sante/).

C’est donner qui rend heureux (à long terme), pas acquérir !

Pour être heureux, il faut pouvoir saisir toute l’intensité de la simple existence, la joie d’être en vie, grappiller les petits plaisirs de chaque jour, être attentif, observer les petites choses (qui sont finalement les GRANDES choses) de la vie.
Il faut utiliser nos sens pour saisir la beauté partout où elle est (& elle est partout !), pour ne plus rater l’éclosion des fleurs, le sourire d’un enfant, le chant d’un oiseau, l’odeur d’une rose.

« L’attention est tout », comme disait Louis Pauwels.

On nous colle de faux désirs, de faux besoins, de faux problèmes, des débats dénués de sens, des choix qui n’en sont pas, des loisirs stupides, & surtout une culture de la peur ; tout cela ne sont que des distractions ; des distractions qui nous font perdre de vue notre vie, le sens d’une vie, le sens de notre vie … la poursuite de nos objectifs, la connaissance de qui l’on est & la quête de notre épanouissement.

Oui, tout a de la beauté, de la vie, de l’énergie, mais on n’a pas les yeux pour le percevoir et en jouir, l’apprécier …

Alors, réénergisons-nous, cessons de confondre la voix de notre ego avec l’intuition, et découvrons ce qui peut vraiment nous guider et nous aider à traverser la vie.

*Concernant la partie « savoir qui on est » ; bien sûr, Paulo Coelho a raison de dire « Ecoute ton cœur, parce qu’il vient de l’âme du monde, et qu’un jour, il y retournera » mais comme, si on va tout au fond, on est tous pareils, tenter de savoir qui on est n’est que du temps perdu.

=> « Life isn’t about finding yourself ; life is about CREATING yourself » (le but de la vie n’est pas de se trouver, mais de se CREER)

Donc, pour savoir ce qu’on doit faire de notre vie, suivons Jordan Peterson ; il faut imaginer la plus haute version de nous-même & ensuite, faire cela (selon nos goûts & talents particuliers) – poursuivre ce but-là…

J’appelle ceci « poursuivre l’inaccessible étoile de la perfection ». Et il faut le faire, car la vie est comme un tapis roulant qui va vers l’arrière (entropie) – donc, si on n’avance pas consciemment chaque jour, on part automatiquement vers l’arrière…