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L’entreprenariat en noir & blanc

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Etant tombée par hasard sur cet article de Paul Douard : Merdique comme être freelance en 2016

https://www.vice.com/fr/article/8gyj33/merdique-comme-etre-freelance-en-2016, j’avais effleuré dans « Le Secret du Battant » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2018/09/05/le-secret-du-battant/) le fait que se lancer & pouvoir bien en vivre, c’est dur !

J’y écrivais que les battants ne faisaient que « leur truc » & rien d’autre ; Si vous vous renseignez sur les battants, ceux qui ont brillamment réussi, vous constaterez qu’ils se sont tous focalisés sur une seule chose ; par ex, pour Mozart, c’était juste le piano, et non pas le piano plus le rugby ou le zen ! Et c’est pareil pour tous ces champions.

J’avais retapé sur le clou quelques mois plus tard dans « Qualités de l’Entrepreneur » ( https://bonheuretamour.wordpress.com/2019/02/28/qualites-de-lentrepreneur/), où j’écrivais que selon Dan Lok et d’autres self-made men, la qualité principale d’un entrepreneur est l’endurance ; l’aptitude à endurer la douleur durant une longue période !

Je vais à présent vous révéler exactement A QUEL POINT il faudra « en baver » pour réussir.

(je vous mets une photo d’escargots pour vous remonter un peu le moral – & puis, ça s’impose, non ?)

Il faut bien que quelqu’un soulève un jour le voile & révèle la terrible vérité, car les livres & vidéos sur la réussite comme indépendant nous donnent des listes de conseils pour y parvenir, mais n’abordent jamais le côté sombre de la chose.

Tous ces gourous vous vendent du rêve parce que c’est leur gagne-pain – surfant sur la misère & les peurs des gens, ils ne visent qu’à s’en tirer en vous vendant leur « méthode infaillible pour réussir en 3 mois sans rien faire ou presque ».

C’est très alléchant & ça fait appel à nos rêves d’idéal, mais ce n’est que du vent !

Norman en a d’ailleurs fait une vidéo hilarante ; « Comment gagner 10000€ par seconde » (https://www.youtube.com/watch?v=gxXhwaZewlQ), où, sous la couche d’humour, il assène cette même vérité, qui est que réussir exige du boulot, et même beaucoup !

Sans vouloir vous décourager, la vérité est que l’entreprenariat constitue un jeu si affreux & terrible, que si les aspirants à l’indépendance pouvaient voir dès le départ son aspect réel, la plupart fuiraient en courant !

C’est un parcours du combattant ; très solitaire, long & frustrant, qui exige tout de nous, nous presse & nous exploite au maximum.

En affaires, on a toujours quelques faiblesses – or, on risque sans cesse qu’elles soient toutes dévoilées & que tout le monde nous dise que personne ne veut de ça.

C’est aussi un jeu où il faut sans cesse se re-créer sous peine de tout perdre, où il faut tout le temps être sur la brèche, sans jamais de temps pour souffler & refaire ses forces, et ce, pendant les 2 à 5 premières années.

Et même si l’on réussit brillamment & qu’on gagne des millions, on ne peut jamais se dire qu’on est « arrivé » & qu’on peut relâcher la pression – car si on le fait, on sera jeté & remplacé très rapidement !

C’est comme dans un combat de boxe, où il faut sans cesse veiller à se protéger de tous les côtés, l’attention toujours en éveil – sinon, dès que l’on relâche son attention & qu’on pense pouvoir s’évader de tout cela pour prendre un peu de repos, on se fait démolir par la concurrence.

Bon, voilà pour le « noir » de la chose.  Passons maintenant au côté « blanc » ; ce qui fait que des individus sont prêts à en passer par ces dangers & ce dur labeur, et se lancent quand même dans les affaires.

Ce qui compense toute cette douleur, c’est le fait que les choix nous importent. Si l’on porte, ancrées en soi, ces valeurs intérieures de choix & de contrôle ; de pouvoir choisir comment on veut vivre, que c’est important pour nous & motive nos actions, cette récompense-là est plus élevée que la douleur, et justifiera à nos yeux tous ces risques & ces efforts pénibles & prolongés.

Alors, on est prêt à supporter la douleur, parce qu’on veut cela – et qu’on refuse absolument de vivre le côté opposé à l’indépendance, c-à-d de la subordination, la médiocrité & les contraintes accompagnant la vie de salarié.

Car – ouvrons les yeux – gagner gros est quasiment impossible en étant salarié.

Seul l’entreprenariat nous permet de nous payer une maison confortable dans un environnement sain & protégé, des aliments sains pour soi & sa famille, des soins médicaux de pointe, des vacances dans des lieux de rêve, de bons avocats pour nous défendre en cas de souci, plus de relations intéressantes, …

Mais si c’est la douleur qui vous importe, plus que le choix & le contrôle, alors vous devriez abandonner l’idée de devenir un entrepreneur ; vous devrez vous résigner à accepter un job de salarié … & la vie qui va avec.

 

 

Qualités de l’Entrepreneur

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De nos jours, vu que les jobs disponibles fondent comme neige au soleil et que ceux qui restent ont des conditions de plus en plus dures, l’entreprenariat est devenu désirable … un genre de bouée de sauvetage pour beaucoup d’Européens effrayés par cette conjoncture.

Chaque année, des millions de gens aspirant à une vie meilleure et voulant s’assurer un avenir, se lancent en indépendants.

Mais, malgré les promesses mirifiques des gourous du marketing, réussir comme entrepreneur n’est pas fait pour tout le monde (sinon, ce serait trop facile).

Pour Dan Lok (un multimillionnaire parti de rien – voir photo*), on est coincés dans notre minable vie actuelle car on est prisonniers de notre image de soi.

Pour s’en sortir, poser la main sur notre cœur & se poser ces 3 questions ;

1) Qui dois-je être pour pouvoir à nouveau rêver ?

2) Qui dois-je être pour pouvoir vivre la vie que je veux ?

3) Qui dois-je être pour pouvoir produire les résultats que je veux ?

Cela vaut vraiment la peine de s’octroyer une pause pour chercher à trouver la réponse à ces questions, car avoir ces réponses, c’est avoir la clé pour faire réussir nos grandes idées … la porte ouverte à une vie meilleure !

Mais devenir un battant ne se fait pas en un jour. Dan Lok, par ex, a échoué dans 13 de ses entreprises avant de rencontrer le succès.

Il faut certaines qualités pour se lancer dans les affaires, et il conseille d’en abandonner l’idée dans les cas suivants :

1) si on n’a pas d’argent : en effet, il faut du temps pour qu’une affaire « décolle » & donne du profit – donc, si on n’a pas les moyens d’attendre (en payant ses factures) 6 mois ou même 1 an ou 2, il faut laisser tomber l’idée ! Là, il faut prendre 1 job, et économiser pour le « grand jour ».

2) si on ne pige pas l’industrie à fond : dans ce cas, on échouera à coup sûr ! Il faut être le plus réaliste possible & se demander ce qui nous qualifie pour faire ce job maintenant => pourquoi moi, & pourquoi maintenant ? Si la réponse à ceci est « je veux juste me faire du fric ! », on échouera.

Si on ne comprend pas l’industrie, il faut bien l’étudier d’abord – par ex, si on veut ouvrir un restaurant, il faut d’abord aller travailler dans un restaurant, pour voir quelles sont toutes les tâches & compétences nécessaires pour que ça puisse marcher, et l’impression que ça fait de travailler dans cette branche.

3) si on manque d’endurance : quand on crée une affaire, une grande force mentale est indispensable ! Tous les battants le disent : la qualité principale d’un entrepreneur est l’endurance ; l’aptitude à endurer la douleur durant une longue période !

Tout ce qui est précieux se paie cher ; alors, qu’est-ce qu’on est prêt à sacrifier ? Quel prix est-on prêt à payer pour réussir ? Il faut savoir que le prix sera élevé, et pouvoir & vouloir payer ce prix de souffrance de longue durée !

Déjà, il faut des années pour « craquer le code », pour voir ce qui marche ou pas pour nous… Et si ça marche, ça démarrera lentement … Croître ne se fera pas non plus en un jour !

4) si vous voulez plus de temps de libre :

Oubliez l’idée de travailler avec un horaire, 5 jours par semaine, de 9 à 17h ; être un entrepreneur, c’est bosser 24 h sur 24 & 7 jours par semaine – peut-être pas à travailler en soi, mais en tout cas, on y pense 24 heures sur 24 – même durant nos rares moments de loisir !

Et si on n’aime pas ça, si on ne désire pas ceci de toutes les fibres de notre corps, on ne fera pas les sacrifices, ni tout le boulot que réussir exige !

Vous voulez plus de temps libre ? Ok, c’est possible, mais sachez que ça prendra des années, peut-être même 10 ans, avant d’en arriver là !

Au début surtout, quand la courbe d’apprentissage est très élevée (car quand on fait les choses, on apprend énormément), ceci prend tout notre temps de pensée &/ou d’action.

Cela nous prendra plusieurs années, rien que pour comprendre ce qui fonctionne dans le domaine qu’on a choisi.

5) si on ignore comment conclure la vente : peu importe la branche choisie, si on veut gagner de l’argent, il faut vendre, et pour ça, il faut savoir conclure une transaction – & ce, à tous les niveaux ; que ce soit pour vendre ou pour engager un bon élément, obtenir un prêt, trouver des partenaires,

Pour être un entrepreneur, il faut non seulement sortir de sa zone de confort, s’engager à fond et trimer pendant des années, il faut aussi posséder à la fois la mentalité du vendeur & les compétences pour conclure.

Si vous ne possédez pas ces facteurs-là, vous n’êtes tout simplement pas qualifié pour vous lancer dans les affaires.

*Il n’a peut-être pas la palme du goût, mais 1) il fait exprès de porter un costume rouge brillant pour laisser une trace dans l’esprit des gens, 2) quand il donne des conseils de succès, le gars sait de quoi il parle (contrairement à pas mal de gourous).