Archives Mensuelles: Mai 2015

Drague par Internet ; DANGER !

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drague internet

J’avais déjà écrit sur les sites de rencontre (http://www.bonheuretamour.com/2012/07/26/les-sites-de-rencontre-bon-plan-ou-galere/ et http://www.bonheuretamour.com/2012/12/09/sites-de-rencontre-amour-et-sexe/ ) mais je veux approfondir la chose, et surtout au niveau du choix, car en ce domaine, « il y a peu à choisir entre des pommes pourries » !  Selon le Dr Sam Vaknin (un PN qui écrit sur le narcissisme malin), 90% des hommes qui draguent sur le Net sont des pervers narcissiques !  Comme cet homme est intelligent et sait de quoi il parle, je tends à être d’accord avec lui.

Pourquoi l’Internet forme-t-il un si bon terrain de chasse pour les PN ?

Eh bien, parce que la plupart des femmes qui y cherchent l’âme-soeur sont des femmes solitaires, vulnérables et/ou ayant déjà été victimes, des femmes qui sortent d’une période difficile & cherchent à se sentir mieux en commençant une autre relation …

Oulà ! Si vous êtes une femme de ce genre, je vous avertis ; cette mentalité fait de vous la cible parfaite ( = une proie facile) pour un PN. C’est en effet trop facile pour ce genre de malades de vous faire tomber dans ses filets – car, dans votre profil, vous avez détaillé votre personnalité, vos souhaits, valeurs, désirs & besoins, vos goûts et dégoûts, vos intérêts & passions, …

C’est alors pour lui un jeu d’enfant de s’y adapter, d’y adapter son discours…

Sandra L. Brown (auteur de “How to Spot a Dangerous Man” & “Women Who Love Psychopaths”) a interviewé des PN et leur à demandé comment ils s’y prenaient pour attirer des femmes. TOUS ont répondu la même chose : “ J’écoute ! Si j’arrive à les faire parler, elles en viennent vite à en révéler trop sur elles-mêmes. Les femmes en disent toujours trop ! Je n’ai qu’à prendre ce qu’elle vient de dire – ce qu’elle aime, ses valeurs, et le lui renvoyer, devenir ce qu’elle  recherche… et voilà ! Elle est conquise !”

Oui, voilà la tactique de ces êtres tordus pour appâter une proie ; recueillir autant d’infos que possible pour avancer leurs pions et nous faire tomber dans leur piège.

Donc, comme vous vous êtes déjà décrite “en long, en large et en technicolor” dans votre “profil”, que vous avez précisément décrit le genre d’homme que vous cherchez, les choses qui vous importent, ce que vous aimez, … le sociopathe qui voit en vous une proie possible, peut ré-écrire son profil pour le faire correspondre à vos attentes.

Quand il vous contacte, il vous paraît alors comme votre âme-soeur !

Une fois qu’il vous a accrochée, il veut vite “marquer son territoire”, pour que vous ne lui échappiez pas avec un autre ; il va donc faire avancer les choses très vite – et pour ce faire, vous inonder de textos & de mails, puis d’appels téléphoniques.

A ce stade, vous subissez un “bombardement d’amour”  qui vous fait sentir spéciale, adorée, et vous fait perdre la tête…

Ils vous disent très vite que “c’est vous & personne d’autre”, qu’ils ont trouvé celle qu’ils cherchaient & ont fermé leur profil sur le site de rencontres. Ceci vous pousse, bien sûr, à faire de même & à aussi vous retirer du site.

Ce n’est pas que vous ayez décidé aussi que “c’est le bon” (songez-y ; souvenez-vous que vous aviez des doutes, que vous n’étiez pas sûre, …) mais il semble si intéressé par vous que vous laissez tomber vos défenses…et l’idée de tout autre candidat…

Là, il vous demande votre numéro et vos coordonnées de médias sociaux, car il peut glaner là encore plus d’informations sur vous…. ce qui lui permet d’avancer encore plus vite dans son entreprise de séduction, vers l’intimité.

Femmes, faites bien attention ; protégez vos données ! Tant que vous n’avez pas toutes les assurances que votre prétendant est un gars bien, ne lui donnez pas vos coordonnées de médias sociaux ou autres – sinon, vous tomberez folle amoureuse d’un homme que vous n’avez même pas encore rencontré.

Avant de révéler des choses sur vous, posez-vous ces questions :

  • Est-ce qu’il tente d’avancer vite ?
  • A-t-il demandé votre N° de téléphone, ou votre adresse Facebook, ou de vous rencontrer avant que vous ne soyez prête ?
  • Est-ce qu’il semble avoir beaucoup (presque tout) en commun avec vous ?
  • Est-ce que son profil est le reflet du vôtre ?
  • Est-ce qu’il ne dit quasiment rien de “de travers” ? (il est toujours d’accord avec vos idées)
  • Avez-vous l’impression de le connaître depuis toujours ?
  • Est-ce qu’il essaie de vous retenir pour coucher le plus vite possible ?
  • Lorsque vous le rencontrez, sa personnalité correspond-elle EXACTEMENT à ce qu’il décrivait en ligne ? Un homme normal, en effet, diffère toujours un peu de ce qu’il avait décrit sur le Net – donc, si un gars correspond exactement à sa description en ligne, c’est que c’est un PN !

Par conséquent, comment vous protéger si vous draguez sur le Net ?

  • N’inscrivez pas trop d’informations sur vous-même sur un site de rencontre et, sur les réseaux sociaux, gardez le plus possible d’infos secrètes.
  • Sachez ce que vous voulez.
  • Vérifiez que la personne est bien qui ils disent qu’ils sont – s’il y a la moindre incohérence, coupez tout contact !,

-rencontrez-le dans un espace public (musée, parc, café, …),

  • allez lentement – si vraiment ce gars est le bon, il saura s’accorder à votre rythme et vous attendre !
  • ne vous “retirez pas du marché” ( = du site de rencontre) avant 2 – 3 mois de rencontres avec un nouveau prétendant ; ce n’est qu’au bout de ce laps de temps que vous pouvez décider que vous voulez faire un bout de chemin avec celui-là, et que donc, vous pouvez éliminer tous les autres.

Sinon, pendant les 10-12 premières rencontres, continuez à draguer … intelligemment 😉

All you need is love (encore)

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coeur enflammé

L’amour peut être appelé la clé de toute guérison ! Il n’existe rien qui ne guérisse mieux (émotionnellement, biochimiquement, physiquement & mentalement) que l’amour – ou (comme tout n’est que vibration) de vibrer sur la fréquence de l’amour romantique.

C’est pourquoi j’avais déjà traité ce sujet 2 fois auparavant ; voir http://www.bonheuretamour.com/2012/05/09/all-you-need-is-real-love/ et http://www.bonheuretamour.com/2015/03/26/all-you-need-is-love/ .

L’amour est un médicament exceptionnel, mais il faut faire attention aux effets secondaires, tels que l’obsession.

Aussi, pour guérir, il faut qu’il y ait un équilibre entre aimer & être aimé(e). La guérison ultime de l’amour vient de l’union (ou la réunion) avec notre moi.

La sensation d’amour romantique est cherchée par tous, car c’est un sentiment merveilleux, procurant santé et bien-être.  Mais il y a une différence entre tomber amoureux, et être amoureux, ou même, ressentir de l’amour.

Tomber amoureux est la 1ère étape d’une relation ; on ressent là de forts sentiments ; passion, attirance, à la fois physique et émotionnelle, pour une autre personne. Si nous sommes chanceux, cette étape conduit à être amoureux, la dévotion et l’affection profonde, qui se développe et s’approfondit au fil du temps.

Ressentir de l’amour est un peu comme être amoureux, sauf que l’élément romantique peut manquer ; on peut ainsi ressentir de l’amour pour nos parents, nos enfants, nos amis, nos animaux domestiques.

De nombreuses études prouvent que l’amour (romantique ou non) améliore notre santé, que les gens aimés & soutenus se remettent plus vite d’une maladie ou d’une opération chirurgicale.

Se sentir aimé est bon pour le cœur, et donner de l’amour retarde le vieillissement. Les liens sociaux avec les amis, la famille, les travailleurs et la communauté qui impliquent l’amour et l’intimité de tous types peuvent aussi aider à protéger contre les maladies infectieuses.

Bien que presque tout le monde soit exposé au virus du rhume, tout le monde ne se développe pas un rhume ; en fait, plus on a de relations dans notre vie, moins on risque de l’attraper !

Bref, aimer & être aimé rend plus heureux et en meilleure santé ; ça diminue les risques de tomber malade ou, si on l’est, on a bien plus de chances de survivre.

L’amour est une émotion à forte fréquence positive, qui peut guérir et nous aider à guérir & à surmonter de nombreux obstacles. Quand on est amoureux, on se sent immortel, infaillible, on est sur un nuage – on voudrait rester là à jamais, alors, on ne permet pas à la maladie ou à quelque chose de mauvais de nous atteindre.

Mais on ne “plane” pas toujours ; la passion redescend…  Le meilleur amour pour guérir est l’amour équilibré avec la compassion, l’acceptation et la compréhension.

Tomber amoureux génère un flux d’hormones de bien-être ; la phényléthylamine accélère le flux d’information entre les cellules nerveuses, la dopamine nous fait nous sentir bien & la norépinéphrine stimule la production d’adrénaline (le coeur bat à 100 à l’heure). C’est pourquoi on se sent alors euphorique et plein d’énergie.

Les personnes en quête d’un(e) partenaire ont beau dire qu’ils le(la) veulent avec certaines qualités (gentil, fidèle, loyal, …), s’il n’y a pas d’attirance, ils n’en voudront pas !

Hélas, nous sommes attiré(e) par celui ou celle qui nous fera revivre les mêmes sensations que celles qu’on avait enfant, dans notre famille d’origine – ce qui ne correspond souvent pas du tout à ce que l’on voudrait, en fait !

Certaines personnes deviennent de véritables «drogués de l’amour” ; ils recherchent sans cesse cette euphorie des débuts et quand elle disparaît, ils rompent et commencent une autre quête de l’amour (ceux qui sont mariés, prennent un amant ou une maîtresse).

L’ennui, c’est qu’il y a accoutumance – c-à-d que le corps s’habitue à ces hormones, en sorte qu’il en faut de plus en plus pour qu’ils ressentent cette euphorie magique de l’amour.

En étudiant les rythmes du cœur, les chercheurs de l’Institut HeartMath de Californie ont découvert que là où nous nous sentons l’amour ou toute émotion positive comme la compassion, la bienveillance, ou la gratitude, le cœur envoie des messages au cerveau et sécrète des hormones qui influent positivement sur notre santé.

Le directeur de recherche à cet Institut affirme que notre fréquence cardiaque change à chaque battement de cœur, & crée des modèles que nous appelons les rythmes cardiaques.

En les observant, on voit les rouages ​​du système de communication entre le cœur et le cerveau.  Le cœur surveille le flux sanguin des hormones et traduit l’information hormonale en information neurologique, qui remonte alors dans les centres supérieurs du cerveau, comme le cortex.

Lorsque nous sommes stressés, le motif de battement rythmique du cœur devient incohérent, ce qui a inhibe le cortex du cerveau, tandis que quand on sent une émotion positive, le coeur passe à un mode cohérente, un battement rythmique qui facilite la fonction corticale.  Ces rythmes cardiaques cohérents provoquent une « synchronisation interne » des systèmes dans notre corps, ce qui influe sur la façon dont nous pensons, fonctionnons et combattons la maladie.

Non seulement le coeur communique avec le cerveau via le système nerveux, mais ses rythmes affectent le fonctionnement du système nerveux lui-même. Le système nerveux autonome est divisé en 2 branches, l’une qui accélère les choses et un autre qui ralentit les choses. « Lorsque nous sommes dans un état de non-amour, quand nous sommes en colère contre quelqu’un, les 2 moitiés du système nerveux se désynchronisent – c’est comme s’ils se combattaient l’un l’autre (puisque l’un accélère le coeur, tandis que l’autre le ralentit) – c’est ce qui crée ce rythme cardiaque très irrégulier.

Par contre, en état d’amour, nos pensées se mettent en rythmes cardiaques cohérents, parce que les 2 moitiés du système nerveux sont en phase & fonctionnent efficacement ensemble. Cela permet au corps de passer par le processus naturel de régénération. Ressentir de l’amour et de la compassion booste notre système immunitaire.

Quand on est en colère seulement 5 minutes, notre taux de cortisol s’élève et notre immunité baisse (ce qui nous rend plus sensible aux maladies).

Alors que si l’on ressent de l’amour durant 5 minutes, les hormones du bien-être (DHEA entre autres) s’élèvent, puis redescendent lentement (l’effet dure plusieurs heures), ce qui augmente l’immunité et retarde le vieillissement.

Le Dr Candace Pert rapporte que les endorphines générées par les sentiments d’extase, aident à nous relier aux autres, à former des relations harmonieuses.

Les endorphines (des « substances analogues à la morphine naturelle produites dans le cerveau, les organes sexuels, l’intestin, le système immunitaire, et le cœur) génèrent des sentiments positifs et boostent le système immunitaire, (ou cellules tueuses naturelles), qui combattant diverses maladies, dont le cancer & améliorant la digestion et l’élimination.

Mais …et si vous n’avez pas d’amour dans votre vie ? Etes-vous condamné(e) à vieillir plus vite et à être en mauvaise santé ? Non, heureusement ; aimer un animal de compagnie, présente le même effet positif (c’est prouvé). Ou on peut aimer la musique, ou une activité générant en nous de bons sentiments.

Il s’agit d’exprimer chaque jour son appréciation ou sa gratitude envers un événement (film, paysage, concerto, activité, …) de cette façon : évoquez en pensée l’image d’un moment spécial, centrez-vous dans votre cœur, et ressentez à fond tout le bon de la chose ; ceci modifiera votre physiologie interne, l’équilibre de notre système nerveux autonome.

Attention : vaut-il mieux, pour la santé, tomber amoureux ou l’être ? En fait, tomber amoureux peut sembler plus excitant qu’être tranquillement installé dans une relation d’amour durable, mais chercher l’âme soeur ou se trouver dans les 1ères phases d’une relation (quand on est attiré par l’autre & qu’on désire une relation, mais qu’on ignore si ça durera) est stressant.

Un amour qui a subi l’épreuve du temps peut sembler moins excitant, mais il génère sans aucun doute plus de bbénéfices anti-vieillissement et anti-maladies, que cette 1ère phase de l’amour…

Une chose est sûre : plus nous aimons et sommes aimés, plus on est en bonne santé ! Prenez-en de la graine !

Le bonheur dans l’humilité

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femme mystérieuse

Comme dit ailleurs, j’ai remarqué que la raison pour laquelle la plupart des gens piquent des colères est le sentiment d’ « avoir droit à » ou d’« avoir raison ». Si encore leur sale caractère les rendait heureux… mais ce n’est même pas le cas !

Cette tare – sorte de « syndrome de la princesse gâtée » ou « de la vierge offensée » – touche beaucoup de gens à cause de la « religion » de l’ « individu » régnant dans nos cultures.

Je ne dis pas que l’individu n’existe pas ou qu’il n’est qu’un rouage de la société, comme une fourmi, mais qu’il faut comprendre qu’il n’est pas (comme on nous le fait croire) l’unité de base de la société !

L’unité de base de la société, c’est la FAMILLE, dont l’individu n’est qu’un élément constitutif – comme les protons, électrons & neutrons le seraient d’un atome ; c-à-d assez bien nécessaire, mais seulement s’il joue son « rôle » correctement dans cette cellule (sinon, il n’est qu’un intrus qui fait tout exploser).

Je préconise donc plus de modestie & d’humilité ; se dire qu’on ne sait pas tout, qu’on n’a donc pas toujours raison,  et qu’il n’y a que ceux qui ne valent rien qui exigent des égards dus à un roi  (alors qu’un vrai roi est très simple).

En fait, on se considère comme le centre de tout (« le nombril du monde ») et c’est donc en tant que tel qu’on ressent la vie ; en croyant qu’on contrôle notre vie, qu’on peut gérer les choses, que la conscience prend sa source en nous-mêmes.

L’ennui, c’est qu’ainsi – en tant que petit « monde autonome »-, on est perdu parmi des milliards d’autres… et donc, on sent qu’on n’a en fait aucune importance (ceci vaut même pour ceux qui se sentent supérieurs).

Et comme on ne s’aime pas vraiment, on ressent d’autant plus tout commentaire négatif (venant de nous-même ou d’autrui) sur notre physique, nos compétences, nos possessions, notre esprit, …

On n’est pas, comme le prétend la culture, les façonneurs ou les répareurs de notre vie… « La vie, c’est 10% ce que l’on en fait, et 90% comment on la prend !» ( ! ;  je crois, quand même, que notre attitude mentale nous permet de co-créer, donc de générer les circonstances – les 90% – dans notre vie).

Attention : ceci ne signifie pas que l’on n’est pas responsables de ses actes & paroles – on l’est ! Mais de rien de plus !

On est heureux quand on ne désire pas être dans un autre état – dans cet état de bonheur, on n’est ni agité, ni distrait, mais dans un flux, totalement présent – par ex, quand on crée ou qu’on fait l’amour, qu’on médite, …

Remarquez que, dans cet état, on s’oublie totalement, on ne pense pas et qu’on ne se compare à personne, dans cet état, les choses nous arrivent ; on n’est pas en train de « façonner » ou réparer sa vie.

Bref, c’est quand on se donne de l’importance qu’on se sent insignifiant – donc, malheureux – et c’est quand on s’oublie qu’on devient signifiant & heureux !  Si, au lieu de se voir comme séparé, on se voit comme partie d’un grand tout qu’on ne comprend pas, la vie nous paraît miraculeuse & l’on s’en émerveille, au lieu d’éprouver des émotions négatives (orgueil, gêne, culpabilité, pitié de soi, jalousie, envie, honte) qui agitent notre esprit & nous rendent malheureux.

Pour ressentir un bonheur constant, sans devoir passer par des années de méditation ou les enseignements d’un gourou, il suffit de revenir à un état qu’on a perdu ; l’unité – l’unité avec soi, avec les autres, avec la Terre & même avec l’Univers tout entier … Et pour cela, il faut – omme dit Eckart Tolle  ou d’autres mystiques – « laisser la vie nous traverser »…

Pour y parvenir, il faut d’abord s’imprégner de cette idée de combien l’Univers est immense, et comme on n’est minuscule (une véritable crotte de mouche) par rapport à lui. Alors, à chaque fois que vous vous ennuierez, songez à ceci, arrêtez toute activité, et prenez contact, tout simplement, avec le monde ; sentez l’air sur votre visage ou entrant dans vos narines, les sons, les couleurs tout autour de vous,  … Ceci modifiera votre perspective.

Ensuite, il faut, durant un jour ou 2, ne pas se regarder dans un miroir.

Enfin, il faut s’engager concrètement dans notre environnement immédiat ; dans la pièce même où l’on est, chercher si quelqu’un n’a pas besoin d’aide ou d’un sourire, si une porte doit être ouverte, …

Alors, les émotions négatives (colère, envie, jalousie, tristesse, culpabilité) faisant obstacle au bonheur, s’évanouissent et vous réalisez que le monde vous fait signe tout le temps… Si vous vous ouvrez à ce qu’il a à vous dire, au lieu d’être perdu dans vos pensées – et surtout, si vous en sentez de la gratitude, vous serez heureux(se) !

Car « plus on dit merci, plus on a de raisons de dire merci » !

Rappelez-vous cet excellent avis du Duc de Lévis-Mirepoix ; « Soyez meilleur, vous serez plus heureux. Ceci est la meilleure leçon de morale, car elle est basée sur l’intérêt » !

Ou celle-ci, d’A.K. Chalmers : « Les choses essentielles du bonheur sont : quelque chose à faire, quelque chose à aimer et quelque chose à espérer. »

Réactions des victimes aux violences perverses

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Bien contre Mal   J’ai déjà traité ici la question du pourquoi on reste longtemps avec quelqu’un qui nous blesse et nous fait vivre dans la frustration constante (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/05/23/pn-pourquoi-on-reste-si-longtemps/ ), et les illusions que l’on se fait quand on en est victime (voir : http://www.bonheuretamour.com/2014/12/22/illusions-des-victimes-de-pn/ ) .

Mais j’estime qu’il faut détailler la question. Le Dr Sam Vaknin (lui-même PN et spécialiste de la question) est qualifié pour en parler. J’ai donc traduit son article… Je ne sais pas pour vous, mais moi, je me suis vraiment retrouvée dans les 3 premières caractéristiques qu’il décrit ! (la 4ème ne fut pour moi qu’une brève tentation).

Voici ce qu’il estime (à juste titre) être les suites des abus subis aux mains d’un pervers narcissique :

  1. Optimisme malin

Il s’agit d’une forme d’auto-illusion, où l’on refuse de croire que certaines maladies sont incurables. Les optimistes malins voient des signes (des raisons d’espérer) dans toutes les fluctuations, ils lisent des significations et des motifs dans chaque occurrence aléatoire, énoncé, ou de dérapage. Ces défenses sont toutes des variétés de la pensée magique.

« Si seulement il essayait assez fort », « Si seulement il voulait vraiment guérir », « Si seulement nous trouvions la bonne thérapie», «Si seulement il baissait ses défenses « , « Il doit y avoir quelque chose de bon et d’utile sous la façade hideuse »,« Nul ne peut être que mauvais et destructeur « , » il doit avoir voulu dire autre chose «  » Dieu, ou un être supérieur, ou l’esprit, ou l’âme est la solution et la réponse à mes prières « .(et surtout, en tous cas pour moi ; « si seulement je parvenais à lui faire comprendre que je ne suis pas méchante et que mes intentions sont bonnes « !).

« Le narcissique et le psychopathe considèrent ce genre d’idées avec un mépris à peine déguisé Pour eux, c’est un signe de faiblesse, une odeur de proie, une vulnérabilité béante. Ils usent et abusent de ce besoin humain d’ordre, de bon, et de sens -.. tout comme ils usent et abusent de tous les autres besoins humains. La crédulité, la cécité sélective, l’optimisme malin – ce sont les armes de la bête. Et les victimes travaillent dur pour lui fournir son arsenal « .

  1. Fantasmes de sauvetage

« Il est vrai qu’il est macho et que son comportement est inacceptable et répugnant. Mais tout ce qu’il a besoin, c’est d’un peu d’amour et il sera guéri. Je vais le sauver de sa misère et de son malheur. Je vais lui donner l’amour dont il a manqué étant enfant. Puis son (narcissisme, psychopathie, paranoïa, fermeture) disparaîtra et nous allons vivre heureux pour toujours « .

  1. Auto-flagellation

Des sentiments constants de culpabilité, remords, auto-récrimination et, par conséquent, d’auto-punition.

La victime de sadiques, paranoïaques, narcissiques, borderlines, passifs-agressifs et psychopathes, internalise les brutalités incessantes et les critiques humiliantes et se les approprie. Elle commence à s’auto-punir, se retenir, demander l’autorisation avant toute action, renoncer à ses préférences et priorités, effacer sa propre identité – dans l’espoir d’éviter ainsi les douleurs atroces des analyses destructives de son partenaire.

Elle est devenu soumise et participe à sa propre victimisation, comme un bouc sacrificiel.

Beaucoup de ces victimes, quand elles réalisent leur situation (il est très difficile de la discerner de l’intérieur), abandonnent leur partenaire dérangé et rompent la relation. D’autres préfèrent croire en la puissance de guérison de l’amour. Mais ici, l’amour est gaspillé sur une coquille vide humaine, incapable de ressentir quoi que ce soit, à part des émotions négatives.

  1. Émulation

La profession psychiatrique utilise le mot: «épidémiologie» pour décrire la prévalence des troubles de la personnalité. Ces troubles de la personnalité sont-ils des maladies transmissibles? Dans un sens, ils le sont.

« Certaines personnes adoptent le rôle d’une victime professionnelle. Leur identité repose uniquement et entièrement sur leur statut de victime. Ils deviennent auto-centrés, dépourvus d’empathie, abusifs, & exploiteurs. Ces victimes » pros « sont souvent plus cruelles, vindicatives , mordantes, dénuées de compassion et violentes que leurs agresseurs.

Les personnes touchées entretiennent la (fausse) idée qu’ils peuvent compartimenter leur comportement abusif (par exemple, narcissique ou psychopathe) & ne le diriger que vers leurs agresseurs. En d’autres termes, ils se fient à leur aptitude à séparer leur conduite et à être verbalement violent envers l’agresseur, mais poli et compassionné avec les autres, d’agir avec malice envers leur partenaire malade mental & avec charité envers tous les autres. Ils croient qu’ils peuvent allumer et éteindre leurs sentiments négatifs, leurs explosions de violence, leur esprit vindicatif et vengeur, leur rage aveugle, leur jugement sur tout.

Ceci, bien sûr, est faux. Ces comportements débordent dans les interactions quotidiennes avec les voisins innocents, collègues, membres de la famille ou clients. On ne peut pas être partiellement ou temporairement vindicatif et critique, tout comme on ne peut être partiellement ou temporairement enceinte. A leur grande leur horreur (si tant est qu’elles en prennent conscience), ces victimes découvrent qu’elles ont été transmuées et transformées en leur pire cauchemar : en leurs agresseurs – malveillant, mauvais, sans empathie, égoïste, exploiteur, violent et abusif « .

Et c’est pour ça qu’il faut s’en sortir ! Fréquenter le Mal, nous contamine – il faut en être très conscient(e) !

En quelque sorte (attention, métaphore), c’est comme si le démon envoyait ses séides sur terre pour en « faire tomber » plus, en « recruter » d’autres… Vous ne voulez pas être comme ça, quand même ?

Si c’est intense, ça doit être de l’amour…

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chagrin d'amour   J’ai déjà souvent observé des exemples de cette stupide croyance (j’y croyais d’ailleurs moi-même, avant). Mais elle est fausse.

En relations, l’intensité est le degré d’excitation émotionnelle, et celle-ci est élevée quand la relation contient un haut niveau de « drame », d’incertitude, de risque et qu’on sent qu’elle nous qu’elle procurera soit une grande récompense, soit une grande perte.

Or, entrer en relation avec un PN, un psychopathes ou quelqu’un d’émotionnellement indisponible ( = des êtres charismatiques & mystérieux), comporte toujours un élément de danger et d’imprévisibilité.

Pour savoir si vous êtes dans ce genre de relation, observez vos émotions ; si à un moment, vous êtes sur un petit nuage et l’instant d’après, écrasée de douleur & de désespoir, alors oui ; vous fréquentez un(e) partenaire dont l’aptitude à l’intimité est altérée.
Quand quelqu’un à qui l’on tient commence à prendre ses distances, on souffre et on se raccroche à lui (c’est normal) ; on se met à paniquer et toutes nos insécurités refont surface.

On n’est si angoissé par le retrait de son amour, qu’on n’arrive plus à vivre, on y pense tout le temps et on n’a plus qu’une seule idée en tête ; comment le (la) récupérer !

Notre système nerveux se met en mode « alerte » et on ferait tout pour faire cesser la douleur & l’angoisse.

Etre brutalement jeté(e) du piédestal où l’autre nous avait placé(e), fait qu’on tombe de haut (dans tous les sens du terme) !

Et quand, ensuite, l’autre refait surface ou reprend ses tendresses, on fond ; on est comme le drogué qui vient de se re-piquer après une période de manque. On est si content(e) qu’il soit revenu, qu’on oublie ce qu’il(elle) nous a fait subir juste avant et qu’on accepte toutes ses excuses, même les plus idiotes.

Quand le PN revient, le sexe est indescriptible ; la douceur de sa peau, son odeur, ses caresses ; tout est parfait…

Puis le cycle recommence….Et on se retrouve encore dans les larmes, l’angoisse et l’incompréhension ; c’était si bon, pourquoi s’éloigne-t-il ? Pourquoi ne veut-il (elle) pas connaître ce bonheur tout le temps ?

La réponse est évidente, mais on ne veut pas la voir ; l’autre ne ressent PAS ce bonheur que vous sentez !

Mais même votre désespoir vous rend accro – Dans cet article (PN : pourquoi on reste si longtemps : http://www.bonheuretamour.com/2015/05/23/pn-pourquoi-on-reste-si-longtemps/ ), j’avais déjà écrit que

« Comme le PN nous fait vivre en état de vigilance constante, dans l’angoisse & la terreur, notre système nerveux s’habitue à cet état (de niveau de stress élevé) ; des voies se créent & se renforcent entre nos neurones – en sorte qu’ensuite, tout autre relation (une relation calme, où l’on est aimé) nous semble ennuyeuse. C’est dû à ce qu’on a appris à relier « montagnes russes émotionnelles » et amour. » Bref, vous êtes devenu(e) accro au « drame » ; ce que vous ressentez, à la fois dans le « haut » (quand votre partenaire revient vers vous) et dans le « bas » (l’abîme de souffrance où vous tombez quand il s’éloigne), est très intense – or, les individus (surtout les femmes) ne veulent pas d’une vie toute unie ; pour se sentir vivre, ils (elles) ont BESOIN d’intensité – c-à-d d’éprouver des sentiments vifs.

Or, le PN vous les procure ! Vous en déduisez que c’est ça la passion, que personne d’autre ne vous a jamais fait un tel effet, et que donc, vous êtes amoureux(se) du pervers en question !

Vous croyez que, puisque les sentiments sont si forts, c’est le signe clair que votre partenaire est l’homme (la femme) de votre vie.

En fait, si l’autre s’écarte de vous de temps à autre, c’est que, pendant que vous nagez dans le bonheur, lui se sent de plus en plus piégé, étouffé et angoissé – & pour soulager la tension qu’il ressent, il n’y a qu’une solution : s’éloigner de vous.

Ensuite, une fois parti, comme il a besoin de l’amour, l’attention, le sexe et l’approvisionnement narcissique que vous lui donniez, vous commencez à lui manquer … et il revient…jusqu’à ce que son inquiétude ressurgisse.
Les PN craignent intimité ; ça leur fait peur et du reste, ils ne peuvent jamais révéler leur vrai moi à quiconque.

Toute leur personnalité est un mirage, une construction qu’ils ont créée. Leur estime de soi n’est basée que sur la façon dont ils sont perçus par les autres – pas sur qui ils sont vraiment. Ainsi, chaque fois que vous vous approchez trop près, ils fuient. Ils doivent vous tenir à une distance, car ils ont un trouble de l’intimité.
L’intimité est la progression normale de la plupart des relations amoureuses ; c’est comment l’amour évolue et s’approfondit.

Elle n’est possible que si les 2 membres du couple s’impliquent dans la relation au même moment & consiste à se fier assez à un(e) autre que pour s’ouvrir totalement à lui(elle) et lui permettre de voir notre vraie nature.

La passion du début se transforme en une profonde confiance mutuelle ; confiance que votre partenaire sera là, qu’il veut être dans la relation et que nos sentiments sont réciproques. L’intimité est confortable et remplie de bonne volonté mutuelle, d’amour, de bonté et de respect….et de sérénité !
Car une telle relation (qui est du vrai amour) ne connaît pas les immenses hauts et bas d’une relation narcissique. Donc, si vous vous êtes accro au « drame », une véritable relation intime semble ennuyeuse, sans l’intensité émotionnelle qu’on a connue … C’est cela, confondre intensité & amour !

Il est temps de se dire que cette croyance est stupide & nocive, et de se rappeler que le bonheur dans la vie, c’est CELA ; la sérénité !

Nous croyons que le véritable amour doit avoir une telle intensité du sentiment, mais il ne l’a pas, au moins, pas à ce niveau, ni pendant si longtemps. Cette haute intensité – ces immenses « hauts » suivis d’immenses « bas » – ne se produit que dans une relation narcissique, ne faisant que (re)commencer & finir & dénuée de « milieu » ( = le temps où l’intimité se développe).
Une relation saine ne comprend pas de montagnes russes d’émotions, aucune crainte, douleur, anxiété ; juste l’amour mutuel, la gentillesse et le respect.
Voilà à quoi ressemble l’intimité !  Donc, si vous remarquez que votre relation est faite de montagnes russes émotionnelles, vous devez comprendre que l’intimité ne peut jamais se développer dans ces conditions.

Tout ce que vous aurez, c’est un dysfonctionnement, des liens traumatiques et une dépendance émotionnelle dure à briser. Les relations sont déjà assez complexes avec des individus sains, alors, tenter de rendre intime, quelqu’un qui en est incapable, est totalement fou !

Ca m’évoque ce dicton : « Le bonheur est le plaisir du sage, le plaisir est le bonheur du fou »… A méditer…

Si vous voulez une relation heureuse et réellement intime, reconnaissez ces mauvaises tendances en vous et cessez de confondre intensité et intimité. S’il n’y a pas de milieu dans votre relation, alors, vous n’avez pas de relation ; juste un fantasme ! – et il serait temps que vous descendiez de vos montagnes russes pour vivre sur une bonne autoroute bien droite ! (à moins que vous ne teniez pas au bonheur, mais bien à la peur et à la douleur).

Pas facile de trouver « le bon » !

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intimité

Souvent, les femmes qui cherchent l’homme de leur vie, se conduisent très sottement ; c’est dû au fait qu’on ne leur apprend que des idioties en ce domaine !

Heureusement, je suis là pour remettre les pendules à l’heure !

Beaucoup de femmes, par ex, sont attirées par un « mauvais garçon » parce qu’elles prennent pour de l’assurance, ce qui n’est qu’un évitement émotionnel, c-à-d qu’elles vont se mettre à courir derrière un gars qui semble distant, mystérieux, difficile à conquérir.

Ceci est en fait dû à un trouble de l’attachement, où, à la fois, on a soif d’intimité, et où on attire ce qu’on craint le plus : un homme qui nous abandonnera au moment où on aura le plus besoin de lui…

Ce qui rend les mauvais garçons si attirants, c’est qu’ils distribuent les « récompenses » (affection, tendresse), au hasard, et de façon plutôt avare.

Cf ce que j’écrivais dans mon article d’hier : Des chercheurs ont étudié ceci : ils ont fait jouer des singes avec des distributeurs ; certains, si on actionnait le levier, livraient un fruit à chaque fois, d’autres, ne livraient un fruit que de temps en temps. Le résultat, c’est que dans le 1er cas, les singes se lassent vite de jouer alors que dans le 2èmecas, ils jouent des journées entières.

On voit donc que, quand on ne peut prédire si et quand on sera récompensé (affection, gentillesse), on redouble d’efforts pour en obtenir – et c’est comme ça qu’on reste englué dans une relation nocive !

Tout homme peut changer, et le fera, mais seulement pour la femme de sa vie. Donc, s’il ne change pas pour vous, c’est qu’il ne vous considère pas comme la femme de sa vie.

Encore plus de femmes pensent que l’astuce pour avoir une relation avec un gars, c’est de coucher… alors que c’est l’inverse qui est vrai ! (voir : « Retardez le moment de faire l’amour ! » – http://www.bonheuretamour.com/2014/10/14/retardez-le-moment-de-faire-lamour/ ).

Des études ont montré que, si l’on couche endéans le 1er mois suivant la rencontre, on a 95% de chances d’avoir rompu avec le gars à la fin de l’année, alors que si on attends, on n’a que 70% de chances que ça pète ! (j’excepte évidemment toutes celles qui ne veulent qu’un « plan Q » – celles-là ne doivent pas attendre… encore que…).

Le sexe génère en la femme de l’ocytocine (hormone de l’attachement) – à cause de divers neurotransmetteurs & hormones, la femme tombe donc amoureuse & devient accro à la relation quand elle couche.

Mais un homme tombe amoureux de la confiance – or, il ne se fiera pas à une femme qui couche tout de suite ! C’est le refus de coucher (sauf pour les tarés & autres losers) qui a plus de chances de l’ « accrocher » !

Si une femme désire trouver le bonheur en amour, elle doit donc d’abord éradiquer de sa vie toutes les « taches » – ainsi, elle crée un espace vide, où « le bon » pourra venir.

Pour ce faire, elle doit les éliminer de son téléphone & TOUS les réseaux sociaux ; la règle : AUCUN CONTACT ! (ne même pas passer devant leur maison). S’ils l’appellent ou lui envoient un texto : ne  pas décrocher ou effacer le texto ; ne surtout pas répondre !

Ensuite, quand elle débutera une autre relation, qu’elle fasse tout pour éviter la « pente fatale » menant au sexe. Je conseille une fois de plus l’excellent ouvrage «Pourquoi les hommes adorent les chieuses » de Sherri Argov. Il ne s’agit pas de l’exciter en vous refusant, mais de lui donner l’occasion de prouver ce qu’il vaut.

Enfin, il faut, avant de coucher, vous assurer de la « sériosité » de ses intentions, en lui parlant de la relation.

Le fameux Steve Harvey conseille de ne pas coucher avant 90 jours, pour se donner le temps d’en savoir plus sur l’homme avant de coucher, car après l’avoir fait, la femme essaiera à tout prix de faire marcher la relation, parce qu’elle ne veut pas voir qu’elle a fait l’erreur de coucher avec le mauvais homme.

Il faut, avant d’entrer en relation, qu’une femme sache qui elle est, ce qu’elle veut, ce qu’elle est prête à accepter ou pas, … et que c’est le refus qui attire l’attention d’un homme.

La fameuse marieuse de millionnaires, Patti Stanger, dit toujours qu’en le faisant attendre, « les vrais hommes  apparaîtront, et les petits garçons disparaîtront » !

De toute façon, c’est assez pathétique (& ça prouve qu’on est inintéressante) d’être prête à tout pour avoir un gars dans sa vie, et/ou juste pour ne pas rester seule, non ?

PN : pourquoi on reste si longtemps

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rester   Toute victime de PN se reproche son apathie, son manque de volonté, la tare mentale qui fait qu’elle aime et veut rester avec son bourreau… Cet article, ô chers frères & soeurs victimes, vise à mettre un terme à ces idées fausses.

Aussi : pour répondre aux salauds malavisés qui se fichent de vous et vous reprochent (ça m’est arrivé souvent !) votre soi-disant « masochisme » !

C’est reprocher à l’oiseau à qui on a coupé les ailes, de ne pas s’envoler !

Chacun connaît le syndrome de Stockholm (quand, après avoir été pris en otage par un braqueur, des gens ont ensuite tenu pour lui contre la police).

Eh bien, il en va de même avec un PN avec qui on est en relation (parent ou partenaire amoureux). Il (elle) a beau nous maltraiter – nous insulter, nous rabaisser, nous humilier, nous tromper, nous frapper, … – on a dur à le(la) quitter.

Pourquoi ? Parce qu’un phénomène a lieu dans ce cas-là ; le lien traumatique.

Un tel lien se crée lorsque 3 conditions sont réunies :

– une différence de pouvoir (l’oppresseur se conduit de façon dominante, contrôlante, oppressive),

– des récompenses intermittentes (des traitements blessants, douloureux, alternent avec de rares moments de calme ou de tendresse),

– des périodes de haute tension (générant des sentiments très intenses de peur, angoisse, excitation, …) suivies de périodes de rapprochement. Oui ; l’oppression crée une dépendance, oui, la peur immobilise et renforce l’attachement.

Ces liens traumatiques se créent dans les situations de kidnapping, d’inceste, de captivité de guerre, de foyer violent, et surtout si le partenaire est un PN).

Donc, il est courant pour une victime de PN, de poursuivre son bourreau s’il la plaque – ce qui (car la victime réalise à quel point elle agit follement) augmente encore la honte, le désarroi chez elle.. elle se dit qu’elle est une loque pathétique, et son estime de soi diminue encore plus !

Lorsqu’un détraqué nous dérobe tout pouvoir, il nous lie à sa volonté ; on devient faible, craintif, dépendant(e), angoissé(e), en manque, …

Des chercheurs ont étudié ceci : ils ont fait jouer des singes avec des distributeurs ; certains, si on actionnait le levier, livraient un fruit à chaque fois, d’autres, ne livraient un fruit que de temps en temps. Le résultat, c’est que dans le 1er cas, les singes se lassent vite de jouer alors que dans le 2ème cas, ils jouent des journées entières.

On voit donc que, quand on ne peut prédire si et quand on sera récompensé (affection, gentillesse), on redouble d’efforts pour en obtenir – et c’est comme ça qu’on reste englué dans une relation nocive !

Pour beaucoup de victimes de PN, la relation de couple n’a jamais été aussi intense qu’avec lui… Elles croient donc que leur bourreau est leur âme-soeur (O, comme j’ai cru à cette chimère !!!)… sauf que (détail qui change tout !)

la connexion ne vient pas de l’amour réciproque, de la bonté et de la confiance, mais bien dans la charge émotionnelle élévée du traumatisme ( !). Mais comment peut-on ressentir un lien si fort avec la personne responsable du traumatisme & de la douleur ? Eh bien, parce que 2 autre phénomènes se rajoutent ; la dissociation et l’identification avec l’agresseur.
La dissociation, c’est quand, pour survivre à ce qui nous arrive, on se détache de notre corps & du monde réel, pour fuir dans un autre monde. Alors, on n’a pas conscience (même si TOUT se stocke dans l’inconscient !) de ce qu’on subit. Dans ce cas, on ne se souvient que des bons moments passés avec notre bourreau.

C’est pourquoi on le regrette & on lui court après s’il nous plaque.

L’identification à l’agresseur, c’est quand ses mensonges répétés deviennent une part de nous-mêmes – en sorte qu’on en vient à penser comme lui – c-à-d contre nous-même et dans SON intérêt !
Pour créer l’obéissance et la dépendance, un PN rabaisse énormément sa proie – donc, à force d’entendre qu’on est un(e) nul(le), on internalise cette croyance sur nous-même et donc, on commence à penser qu’on mérite les mauvais traitements qu’il nous inflige.

Comment, alors, pourrait-on penser à se défendre ou à partir ? Non ; à la place, on pense à S’AMELIORER ( !) ou à « lui faire comprendre qu’en fait, nos intentions étaient bonnes » ( !).

Il y a, à part les composantes émotionnelles & psychologiques, des composantes biologiques au fait qu’on reste avec un PN ; comme il nous fait vivre en état de vigilance constante, dans l’angoisse & la terreur, notre système nerveux s’habitue à cet état (de niveau de stress élevé) ; des voies se créent & se renforcent entre nos neurones – en sorte qu’ensuite, tout autre relation (une relation calme, où l’on est aimé) nous semble ennuyeuses. C’est dû à ce qu’on a appris à relier « montagnes russes émotionnelles » et amour.

L’ocytocine (l’hormone de l’attachement) joue un rôle aussi. P. Carnes (dans son livre « Betrayal Bonds ») dit que les femmes ont tendance à soigner et réparer, plutôt qu’à plaquer, lorsque leur partenaire les maltraite.

Donc, cessez de vous reprocher d’aimer & de rester avec un PN ; rappelez-vous que le traumatisme crée des liens d’attachement profond et qu’il y a beaucoup de facteurs (émotionnels, psychologiques et même physiologiques) qui vous poussent à réagir ainsi à la maltraitance.

Si vous vous éloignez de votre bourreau, même s’il y a distance physique, les liens émotionnels restent (comme avec la cigarette, par ex) ; donc, vous risquez la rechute avec un partenaire (soit le même, soit un autre qui vous maltraitera aussi) qui vous fera revivre le même degré d’excitation que le précédent.

Vous devez donc, pour vous en libérer totalement, vous informer sur ce sujet, le comprendre profondément – alors, vous commencerez à pouvoir agir différemment.

Mais je traiterai sans doute ce sujet prochainement …

Les outils du PN

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menottes

Le comportement incohérent, inexplicable d’un PN, lui est bien utile ; cela englue ses proies dans le brouillard (mensonges, confusion). Comme elles ne voient pas clairement ce qui se joue, elles sont incapables de partir, et restent dans la relation.

Ce n’est qu’en comprenant ce qu’ils font et pourquoi ils le font, qu’on peut voir ce qui se joue et ce qu’il est exactement, et prendre la décision de nous sauver de cet environnement mortel.

Comme dit ailleurs, tous les PN emploient les mêmes techniques et les mêmes phrases (efficaces) – comme s’ils avaient tous suivis des cours dans une école en Mauvaiseté.

En fait, ils ont généralement procédé par essai-erreur, et gardé ce qui marchait, en sorte qu’arrivés à l’âge adulte, ils sont devenus des Maîtres en tromperie, en prise & maintien du contrôle sur autrui.

Voici leurs principaux outils pour ce faire :

– le « gaslighting »

Voir ci-dessus ; c’est nier ce qu’il vient de dire ou de faire, pour vous faire douter de vos perceptions, de vos souvenirs, et donc, de votre santé mentale. S’il réussit à nous faire douter de notre version de la réalité, pour adopter la sienne, il a gagné – cet article décrit merveilleusement les techniques utilisées pour « gaslighter » une proie choisie ; GASLIGHTING. HARCELEMENT. TORTURE PSYCHOLOGIQUE.COMMENT SE PROTEGER DU MOBBING et des autres formes de HARCELEMENT – https://rudy2.wordpress.com/mauvais-traitement-psychologique-comment-se-proteger-du-mobbing-et-des-autres-formes-de-harcelement/

Un PN adore créer la confusion ; c’est un écran de fumée leur permettant d’agir à l’abri des regards, d’exécuter leurs plans destructeurs – ça vous bloque, lui permettant d’aspirer votre force vitale et de s’en nourrir…

Ils mélangent des mensonges avec la vérité, blâment leurs proches et insinuent partout que vous êtes mentalement instable. Plus vous êtes dans le brouillard, moins vous pouvez avancer, et plus ils peuvent vous manipuler et avoir le contrôle sur votre vie.
-la projection

Tout le monde a un côté sombre ; une personne normale va en prendre conscience et l’affronter, pour le faire diminuer ou disparaître… mais pas le PN ; lui, il choisit un bouc émissaire, exprès pour pouvoir projeter sur lui (elle)  ses tares « indésirables » – il poussera ensuite ce bouc à exprimer sa peur et sa folie à lui, d’une part parce qu’il peut ainsi déchaîner ses mauvais instincts (sadisme) mais aussi pour paraître « blanc » (sans tache) en comparaison ; le genre : « voyez ! C’est lui (elle) le cinglé(e) ; pas moi ! Moi, je suis un gars cool et normal » ( !).

Donc, si vous voulez savoir ce qu’il est, remarquez de quoi il vous accuse, car un PN va toujours vous accuser de ce dont lui-même est coupable : par ex, de le tromper alors que c’est lui(elle) qui le fait.

Ils se tiennent ce raisonnement ; « Si elle (il) le fait, alors je peux le faire aussi » – car leur esprit tordu refuse la responsabilité de quoi que ce soit, et donc, il se débrouille pour toujours la rejeter sur quelqu’un d’autre.

Et cela a aussi l’avantage de vous blesser & vous déstabiliser. En effet, quand il vous accuse, vous songez à vous défendre, et non plus à lui reprocher ce qu’il a fait ! En un tournemain, il vous fait oublier de quoi vous vouliez parler ; il retourne la situation et, d’accusé, devient accusateur – une technique efficace ! C’est pourquoi la technique du « disque rayé » où l’on nie totalement ses tentatives de diversion (où le PN nous accusera, tentera de nous faire pitié, …) , pour sans cesse répéter notre question initiale – par ex : « Où sont passés les 3.000 € ? » ou « Où étais-tu la nuit dernière ? ».

-Le mensonge :

Tout le monde ment de temps à autre, souvent pour ne pas blesser les sentiments d’autrui ou s’épargner une punition.  Mais les PN mentent naturellement, souvent pour semer la confusion, berner, manipuler & contrôler leurs victimes mais parfois, juste pour le plaisir de mentir.

Ce qu’ils font souvent, c’est évoquer un avenir dont on rêve, pour, agitant cette carotte devant notre nez, nous faire aller dans la direction qu’ils veulent, eux … « On mène les chiens bien loin en leur montrant un os » !

Certains mensonges sont aussi destinés à donner une bonne image d’eux-mêmes ; ils se font passer pour le chevalier courageux, la bonne âme, le parent parfait, etc..

-la triangulation

On n’est jamais qu’à 2, dans un couple avec un PN ; en effet, ce dernier, ayant besoin, tel un drogué, d’approvisionnement narcissique, il doit toujours se garder un « cheptel » en réserve pour pouvoir y puiser si vous lui faites faux bond.

Plus il a d’adorateurs (trices), plus il est satisfait. Donc, en société, il joue « la grande scène du II », se montrant charmant et tartinant la flatterie à la louche à tous ceux qu’il croise – sans compter qu’il flirte à qui mieux mieux !

Bien qu’en couple, il se comporte toujours comme un(e) célibataire – ce qui est fort agaçant.

Mais pourquoi cesserait-il ? Ceci aussi – notre douleur & frustration – le sert ; souvenons-nous qu’il se nourrit de ces émotions ! C’est pour ça qu’il trouve très vite ce dont on a besoin et par la suite, il fait en sorte que nous – son(sa) partenaire – soyons TOUJOURS frustré(e) !

Si vous lui reprochez de draguer tout le monde, il peut, en plus, vous jeter sur le dos SA possessivité & jalousie !

Enfin, cette attitude vous affaiblit de plusieurs façons (et un être affaibli ne peut pas se lever pour partir ou penser clairement) ; cela génère en vous un stress (dû à l’insécurité permanente) et participe au « crazymaking » ; vous faire douter de votre santé mentale, en niant des choses que vous avez vues & entendues, en sorte que vous perdez encore plus confiance en vous, et soyez donc toujours plus incapable de partir !

Sans compter qu’avec cette technique, vous luttez pour lui, vous êtes accro et fixé sur lui, vous tendez à être fâché sur l’autre homme ou l’autre femme – et il aime ceci aussi, puisque, comme tous les êtres mauvais, il adore créer la haine et la dispute, ajouter toujours plus de souffrance et de chaos au monde !

Et il aime aussi que les gens se battent pour lui ; ça le fait sentir précieux, important…

 

Tous ces outils sont des formes dangereuses de violence mentale, & sont utilisés par des PN pour contrôler leurs victimes. Si vous vous retrouvez dans ces descriptions, songez sérieusement à quitter votre « bien-aimé(e) », parce que si vous restez dans cette relation douloureuse, vous vous dirigez droit sur la folie, les maladies et la mort prématurée. Une fois libre, vous verrez mieux à quel point son « air normal » est trompeur !

Faut-il avouer une infidélité ?

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réflexion singe

J’avais déjà parlé du cas où l’on a trompé son(sa) partenaire et qu’il (elle) l’a découvert (Infidélité : la nécessité de tout dire ; http://www.bonheuretamour.com/2015/04/29/infidelite-la-necessite-de-tout-dire/ ).

Mais quand on a trompé son conjoint et qu’il (elle) ne s’en doute pas, la tentation est grande de ne rien lui avouer – et ce, d’autant plus que tout le monde (amis, famille, psys, …) nous conseillent de n’en rien dire, de taire le tout, de nier si l’autre pose des questions, et si on se fait prendre, d’en dire le moins possible.

En effet, même si l’autre ne nous plaque pas, il est certain qu’on passera un sale quart d’heure, qu’il y aura des cris, des larmes et pas mal de drame. Et l’on peut s’épargner tout cela en ne disant rien…

Cependant, il y a quelques facteurs qui font qu’il vaut pourtant mieux tout dire.

D’abord, l’angoisse & la blessure infligée à notre partenaire sera bien moins grande si on avoue sa faute, que si l’autre le découvre lui-même – d’où un risque fortement diminué de rupture.

Le fait de taire une infidélité fait que plus jamais, on ne peut se laisser aller totalement avec notre partenaire, plus jamais être ouvert et 100% à l’aise. Et garder un secret d’une telle ampleur pour le reste de sa vie, fait peser sur le trompeur une grande tension mentale.

Dans les couples où les liaisons sont gardés secrètes, on évite certains sujets de discussion parce que le partenaire trompeur craint d’être découvert et l’autre est réticent à paraître suspicieux – on a donc alors une relation où la malhonnêteté et la tromperie ont le dessus.

D’ailleurs, une grande partie du taux élevé de divorce est due à l’aliénation (les partenaires ne peuvent plus être vraiment intimes & proches l’un de l’autre) causée par la malhonnêteté inhérente aux liaisons, même si on n’en parle jamais.

Il semble donc que dans les 2 cas – qu’on avoue notre liaison ou qu’on la taise – il y aura de la souffrance.

Le trompeur qui avoue son « écart », doit évidemment aussi prendre des mesures pour que cet aveu mène ultérieurement à un couple plus solide et plus heureux, et non à une rupture.

Il doit être motivé par le désir d’améliorer la relation, et non de se débarrasser de ses sentiments de culpabilité, ainsi qu’à accepter totalement la réaction du partenaire trompé, quelle qu’elle puisse être.

Donc, il FAUT le dire (car ne pas le dire brise le couple de toute façon – puisque ça le rend vide & sans âme), mais le tout est de bien savoir pourquoi, quand et comment le dire ! Cela peut se faire graduellement, dans un processus visant à améliorer constamment l’honnêteté et l’engagement à la relation – ce qui, en plus, renforcera la relation.

Pour déterminer l’impact de cette communication, il faut comprendre si notre partenaire se sentira personnellement mis en cause ( = pensera n’être pas assez beau, ou riche, ou doué, …) ou non ( = il (elle) juge que le partenaire a fait seul le choix d’être infidèle) ; dans le 2ème cas, le partenaire trompé acceptera plus facilement (ou plutôt, moins difficilement) l’aveu et risquera moins de rompre.

Bien sûr, le partenaire trompeur voudrait « dépasser tout ça » et aller de l’avant – mais le partenaire trompé, lui, veut tout savoir, pour tenter de trouver un sens à ce chaos – sinon, il NE POURRA PAS aller de l’avant !

Le trompé doit donc savoir, pour les raisons suivantes :

D’abord, pour savoir ce qui a mené notre conjoint(e) à nous tromper, puis, rétablir un équilibre – car si quelqu’un sait quelque chose d’essentiel, mais le garde pour lui, il a un pouvoir sur nous, ce qui fait que la relation n’est plus juste, ou égalitaire.

En outre, pour pouvoir continuer à rester avec celui (celle) qui nous a trahi et infligé une telle douleur, on doit être sûr(e) qu’il ne le refera pas à l’avenir. N’oublions pas que, même dans le meilleur des cas, la souffrance mettra au moins 2 ans à s’effacer…

Comme dit dans l’article susmentionné, ne pas savoir est pis que tout, car notre imagination enfle encore les choses.

Le fait que le trompeur accepte de répondre à nos questions, prouve qu’il tient à nous et au couple et est nécessaire pour rebâtir un sentiment de confiance envers lui – et cela aide aussi le trompé à souffrir moins et à guérir.

Le trompeur ne peut raisonnablement pas espérer que tout s’arrange tout seul et que son (sa) partenaire souffre en silence.

Au contraire, il doit s’attendre à ce que l’autre lui pose et repose, encore et encore, des questions sur sa liaison. Qu’il sache que ce n’est pas pour l’embêter ou lui faire honte, mais parce que le trompé cherche à tout savoir pour bien comprendre ce qui est arrivé, la leçon à en tirer et comment agir à l’avenir – il s’agit d’en discuter jusqu’à pouvoir mettre la chose en perspective, pour qu’elle n’ait plus le pouvoir de nous blesser, de nous empêcher d’aller de l’avant – bref pour, justement, ne plus jamais devoir en parler !

Ecoutez Jean-Claude Van Damme !

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J-Cl.Van Damme

Jean-Claude Van Damme a jadis beaucoup insisté sur la nécessité d’être « aware » (conscient, lucide), ce en quoi il avait totalement raison, car si on ne l’est pas, les catastrophes pleuvent !

Comme le disait le génial Louis Pauwels ; « tout ce qui est compris est bien »… Corollaire (que je me permets d’ajouter) ; tout ce qui n’est pas compris, n’est pas bien !

Je pourrais parler des nombreux drogués, tueurs, batteurs de femmes, violeurs, serial killers, qui au fond, ne font tout ça que parce qu’ils n’ont pas pu ou pas voulu prendre conscience de leur « programmation », ont laissé leur inconscient malade aux commandes, et se livrent à présent à des crimes contre eux-mêmes ou les autres.

Dans un registre plus léger, le manque de conscience peut aussi avoir (surtout chez les femmes) des conséquences carrément grotesques – Or, si le ridicule ne tue pas, il vaut quand même mieux l’éviter…

J’estime (ayant connu les 2) qu’on se remet de la faim, par exemple, mais jamais d’une humiliation…

Le cas le plus courant d’agissements grotesques dus à un manque de lucidité (au moins 90% des cas) est la femme d’âge moyen qui fut épouse et mère trop jeune, que son mari a trompée et plaquée et qui, après la rupture, se transforme en ado alcoolo & très délurée (tiens, tiens… ) ; Mini-jupes, décolletés plongeants, talons aiguilles, dentelle transparente, cuir ou imprimés léopard à gogo, maquillée comme une  voiture volée, …

Et le comportement suit ; cette mère de famille oublie toute dignité & sort presque tous les jours, boit comme un trou, se livre à des danses lascives et couche avec tous ceux qui veulent bien…

=> ces femmes, qui, jeunes filles, étaient des pète-sec, critiques, exigeantes, vieilles à 15 ans, devant le crash de leurs beaux rêves conformistes, font un tournant à 180% et se mettent à ruer dans les brancards avec 20 ou 30 ans de retard … ça donne des ados de 40 – 50ans (Beûark ! Pas beau à voir !) qui rattrapent leurs années d’adolescence – que ces idiotes ont skippé pour entrer dans le moule de « petite fille sage » & de « femme modèle »-c-à-d vite se fiancer et devenir mère.

Ceci montre qu’il y a un temps pour tout dans la vie ; un temps pour se conduire en enfant (qui est durant l’enfance), un temps pour se conduire en ado (durant l’adolescence) et un temps pour se comporter en adulte (= à l’âge adulte). Faire autrement, c’est comme si une plante germait en hiver… On ne peut pas skipper ces périodes-là, sinon, la vie se venge ! Bref, un peu de bon sens ferait du bien à ces femmes-là ; elles devraient se dire « j’ai fait l’idiote étant jeune, à me comporter comme une vieille, maintenant, je dois assumer ma connerie et sauver ce qui peut l’être »…

Voici maintenant un autre cas, bien plus rare : La mère « Peter Pan ».

Il s’agit d’une mère qui fait la folle tout le temps, poussant les autres à l’éviter, et ses enfants, à avoir honte.

Par ex, elle va faire ses courses en pyjama (& force ses 2 ados à en porter un aussi),

Elle se déguise en grenouille et va offrir, en croassant, des grenouilles à ses nouveaux voisins,

Elle s’arrête devant une fontaine et se jette dedans pour jouer avec l’eau,

Elle s’entoure d’un carton, fait vroum, vroum, et va ainsi au drive in du Mc Do, prétendant être une voiture,

Etc… (& autres excentricités).

Quelle peut bien être la raison de cette dinguerie ? – me direz-vous.

C’est simple ; là aussi, il suffit de voir comment & quand ça a débuté => en fait un de ses frères et une de ses soeurs sont morts brutalement à  25 ans.

Et soudain, cette brave dame s’est transformée en Peter Pan ; elle crie : « non, je ne grandirai pas ! Les adultes sont ennuyeux ! Je refuse de grandir ! Je veux rester un enfant & m’amuser ! »

Il est clair que ces 2 morts brutales lui ont causé un choc et une peur terribles, qu’elle ne les a toujours pas « digérées », qu’elle est terrorisée par la mort (ce qui est bête, vu que c’est inévitable) et qu’elle tente, en restant une gamine, d’y échapper !

C’est comme si inconsciemment, elle se disait : « si je reste une gamine, je n’atteindrai jamais l’âge de 25 ans, et ainsi, j’échapperai à la mort qui me terrifie »…

Elle m’a fait penser à ces enfants qui parlent tout haut & font du bruit après avoir visionné un film angoissant – pour chasser la peur & ne pas la ressentir.

Cette femme-là devrait s’avouer toute la tristesse (même s’il lui faut traverser une période de déprime) que lui a causé la perte de ses frère et soeur, les pleurer autant et aussi longtemps qu’il le faut, puis s’avouer sa peur devant les changements brutaux de la vie ainsi que devant la mort.

Là, elle pourrait aller de l’avant avec sa vie, et ne plus être poussée à « faire du bruit » pour se cacher ses peurs, mais plutôt, accepter que les drames et la mort font partie de la vie, et en savourer les joies sans tomber dans l’excès et l’excentricité …

Mais le manque de conscience (d’ »awareness ») peut avoir des conséquences bien plus horribles ; témoin, cette femme : un soir, elle se rend au casino, toute seule, et elle joue au Black Jack durant presque toute la nuit. Comme elle gagne, un homme la guette – pendant plusieurs heures, il tourne, tel un oiseau de proie, autour de la table où elle joue.

Aux petites heures, elle a gagné 5.000$ & décide de se retirer. Le casino lui propose un chèque ; elle refuse ( !) et prend son gain – 5.000$ – en espèces – je rappelle qu’il fait encore nuit…

Le prédateur la suit, mais, comme elle est escortée par un garde du casino jusqu’à sa voiture, il ne peut l’attaquer là.

Il prend donc sa propre voiture et la suit… DURANT 45 MINUTES ( !) jusque chez elle & l’attaque dès qu’elle sort de sa voiture.

Il l’assomme, la met dans sa voiture, puis lui pique ses 5.000$, la flingue & jette son corps dans un terrain vague.

Cette femme n’a ni vu, ni senti que quelqu’un l’observait, et a été tout aussi inconsciente que quelqu’un suivait sa voiture, bien que cette traque ait duré ¾ d’heure !!! Quelle inconscience extrême était la sienne ! On ne peut tout simplement pas survivre (en tout cas, pas longtemps), dans cet état ; le monde est une jungle, où les erreurs se paient cash… & toujours au prix du sang. C’est le « manger ou être mangé » qui prévaut, et il convient, si l’on veut survivre, de ne pas l’oublier un seul instant !

La conclusion s’impose : on a tout intérêt à s’observer continuellement, à bien voir ce que l’on fait, et à tenter de comprendre pourquoi on se sent poussé(e) à le faire

Les êtres inconscients, qui « vivent comme l’oiseau sur la branche » laissent continuellement leur inconscient guider leurs actes  & leurs discours – ce qui aboutit à bien des maux ; dans le pire des cas, des morts, ou sinon, à un rejet social !