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Proverbes & Citations CXXV

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L’intelligence sans ambition est comme un oiseau sans ailes (S. Dali)

Un temps viendra où les gens deviendront fous, et quand ils verront quelqu’un qui ne l’est pas, ils s’en moqueront en disant : tu es fou, tu n’es pas comme nous (St Antoine le Grand)

La raison pour laquelle les humains sont devenus plus malins, c’est en partie parce que les gens intelligents sont plus susceptibles de rester en vie ! ()

Si ton calice est tout plein du Moi, il n’y a pas la place pour l’eau de la vie (Abdu’l-Baha)

Rend 2 personnes fières ; ton moi de 8 ans, et ton moi de 80 ans (David Perell)

Le pharisaïsme est toujours un signe de méchanceté secrète. Les gens qui crient le plus fort sont généralement ceux qui ont le plus à cacher (Tucker Carlson)

Quand la bêtise gouverne, l’intelligence est un délit (Montherlant)

Le beau, pour le crapaud, c’est sa crapaude (Voltaire)

Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont attachées à notre destinée et ont une signification qu’il nous appartient de déchiffrer (F. Mauriac)

La vie commence à la fin de votre zone de confort (N. D. Walsch)

Une des formes les plus sincères de respect consiste à écouter ce que l’autre a à dire(Bryant McGill)

Dès que vous décidez que vous voulez mieux pour vous-même, l’univers entier se met à changer en votre faveur  ()

La raison est impuissante dans l’expression de l’amour (Rûmi)

Quand les hommes cessent de croire en Dieu, ils ne croient pas en rien ; ils croient n’importe quoi (G.K. Chesterton)

Si la liberté d’expression se limite aux idées qui nous conviennent, ce n’est pas la liberté d’expression (Noam Chomsky)

La lutte la plus dure dans la vie est la lutte pour ne pas devenir amer (Louis Paul Boon)

Je trouve plus courageux celui qui surmonte ses désirs que celui qui conquiert ses ennemis ; car la victoire la plus difficile est celle que l’on remporte sur soi-même (Aristote)

La vie ne nous doit rien, car elle nous a déjà tout donné (Ralph Marston)

Avoir un cœur tendre dans un monde cruel, est du courage, pas de la faiblesse ()

Une famille est une tyrannie dirigée par son membre le plus faible (G.B. Shaw)

Le doute est l’apanage des gens intelligents, les cons n’ont que des certitudes (Alain Leblay)

Pouvez-vous vous rappeler qui vous étiez avant que le monde ne vous dise qui vous devriez être ? (Ch. Bukowski)

Nous vivons à une époque où les gens intelligents sont réduits au silence pour que les gens stupides ne soient pas choqués ()

Le langage politique… est conçu pour faire passer les mensonges pour des vérités et les meurtres pour des actes respectables, et pour donner une apparence de solidité à du vent (George Orwell)

Celui qui n’est plus ton ami ne l’a jamais été (Aristote)

Il ne vaut pas la peine de vivre si l’on n’a pas un bon ami (Démocrite)

Si vous souhaitez faire une différence dans le monde, vous devez être différent du monde (Elaine S. Dalton)

Toute relation connaît des différends et accepter de discuter d’un problème signifie « j’accorde assez d’importance à la relation que pour vouloir résoudre ce problème au lieu de le laisser pourrir la relation – & pour ce, de mettre mon ego de côté, pour t’écouter vraiment & non me mettre sur la défensive » (B. de Laat)

Les ragots meurent lorsqu’ils atteignent les oreilles d’une personne avisée. Les rumeurs sont lancées par des haineux, transportées par des crétins et crues par des idiots ()

Fait prouvé : plus on est faux, plus on a d’amis, & plus on est vrai, moins on en a ()

Un ami, c’est celui qui devine toujours quand on a besoin de lui (Jules Renard)

Le difficile n’est pas d’être avec ses amis quand ils ont raison, mais quand ils ont tort (André Malraux)

Entre le stimulus & la réaction, il y a un espace. Dans cet espace est notre pouvoir de choisir notre réaction. Dans notre réaction gît notre croissance & notre liberté ()

Le bonheur d’un ami nous enchante. Il nous ajoute. Il n’ôte rien. Si l’amitié s’en offense, elle n’est pas (Jean Cocteau)

Change, mais commence lentement, car la direction est plus importante que la vitesse (P. Coelho)

Les amis sont des compagnons de voyage, qui nous aident à avancer sur le chemin d’une vie plus heureuse (Pythagore)

Il faut créer la vie que l’on veut. Sinon, on finit par ressembler à la vie que l’on a ()

Règle de 100 : si vous passez 100 heures en 1 an dans une discipline (ce qui ne fait que 18 minutes par jour), vous serez meilleur que 95 % des gens dans cette discipline. La persévérance fait tout (Jade Bonacolta)

Les êtres ayant la sagesse et la connaissance nécessaires pour juger autrui, ne le font pas ()

Rien ne disparaît avant de nous avoir enseigné ce qu’on a besoin de savoir (Pema Chödrön)

L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on peut utiliser pour changer le monde (Nelson Mandela)

La stupidité est un ennemi du bien plus dangereux que la méchanceté. On peut protester contre le mal ; on peut le dénoncer et, si nécessaire, l’empêcher par la force. Le mal porte toujours en lui le germe de sa propre subversion en ce sens qu’il laisse chez les êtres humains au moins un sentiment de malaise. Face à la bêtise, nous sommes sans défense.

Ni les protestations, ni l’usage de la force ne servent à rien ; les raisons tombent dans l’oreille d’un sourd ; les faits qui contredisent les préjugés n’ont tout simplement pas besoin d’être crus – dans ces moments-là, l’homme stupide devient même critique – et lorsque les faits sont irréfutables, ils sont tout simplement écartés comme étant sans importance, accessoires. En cela, la personne stupide, contrairement à la personne malveillante, est totalement satisfaite d’elle-même et, étant facilement irritée, devient dangereuse en passant à l’attaque. C’est pourquoi il convient d’être plus prudent avec une personne stupide qu’avec une personne malveillante. Jamais plus nous n’essaierons de persuader l’homme stupide par des raisons, car c’est insensé et dangereux (Dietrich Bonhoeffer)

Les jeunes n’en savent pas assez que pour être prudents, et c’est pour ça qu’ils réussissent (P. Buck)

Acceptez dès maintenant que vous êtes magnifique. Le fait d’être votre vrai moi, authentique, est ce qu’il y a de plus génial en vous (Gabby Bernstein)

Il faut créer la vie que l’on veut, sinon, on finit par ressembler à la vie que l’on a ()

Fais confiance à Allah, mais attache quand même ton chameau (proverbe arabe)

Votre vie change au moment où vous prenez une nouvelle décision (Anthony Robbins)

Le mal ne cesse pas d’être mal parce que la majorité le partage (Tolstoï)

Deviens celui que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître & le sculpteur de toi-même (Nietzsche)

Votre tâche consiste simplement à trouver une ou plusieurs choses dans lesquelles vous pouvez exceller, puis à en faire votre principale activité dans la vie, qui consiste à exceller de cette manière (Richard Taylor)

L’enseignement classique vous fera gagner votre vie, l’auto-enseignement vous fera gagner des fortunes (J. Rohn)

Pour gagner plus, il faut apprendre plus (B. Tracy)

Votre vie ne s’améliore que lorsque vous vous améliorez (B. Tracy)

Quand vous ne recevez pas ce que vous voulez, vous recevez l’expérience ()

La plus grande erreur qu’on puisse faire est de penser qu’on travaille pour quelqu’un d’autre que soi (B. Tracy)

Tentez de devenir, non un homme à succès, mais un homme de valeur (A. Einstein)

Ce n’est pas ce que vous avez qui compte ; c’est ce que vous faites avec ce que vous avez (—)

La plupart des misères résultent d’un mauvais usage de son temps (N. Hill)

Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, mais comme nous sommes (Talmud)

Parle bas, parle lentement, & n’en dis pas trop (John Wayne)

L’enfer est vide. Tous les démons sont ici (Shakespeare)

Emploie ton temps à t’améliorer grâce aux écrits (…) ; ainsi, tu trouveras aisément ce que d’autres ont travaillé dur pour découvrir (Socrate)

La vraie sagesse ne vient pas de ce que l’on nous dit qu’il faut penser. Elle naît d’une soif constante de connaître la vérité ()

Fais ! Ou ne fais pas ! Il n’y a pas de « essayer » ! (Maître Yoda)

Des poches vides n’ont jamais freiné personne ; seuls une tête vide et un cœur vide peuvent faire ça (N.V. Peale)

Tenter d’être heureux en accumulant des possessions, c’est comme tenter de satisfaire votre faim en empilant des sandwiches partout sur votre corps (G. Carlin)

Le but d’apprendre devrait être de promouvoir le bien-être des gens…. Le véritable savoir est celui qui contribue au bien-être du monde, et non à l’orgueil et la suffisance, ou à la tyrannie, la violence et le pillage (Bahá’u’lláh)

Être vous-même dans un monde qui tente constamment de vous changer en quelqu’un d’autre, est la plus grande réussite (R.W. Emerson)

Le meilleur moyen de gâcher votre vie … est de prendre des notes. Le moyen le plus facile d’éviter de vivre est de se contenter de regarder. Chercher les détails. Reporter. Ne pas participer (C. Palahniuk)

Une difficulté n’en est plus une à partir du moment où vous en souriez où vous l’affrontez (Baden-Powell)

Le comble de l’intelligence, c’est la bonté (M. Proust) – oui, l’amour et la compassion sont les plus hautes formes d’intelligence !

Rien ne peut mieux mériter notre patronage que la promotion de la science et de la littérature. Dans tous les pays, la connaissance est la base la plus sûre du bonheur public (G. Washington)

Tout obstacle renforce la détermination. Celui qui s’est fixé un but n’en change pas … (L. de Vinci)

Le 1er pas pour vivre la vie que vous désirez est d’abandonner la vie dont vous ne voulez pas. Faire ce 1er pas en avant est toujours le plus dur mais alors, chaque autre pas en avant devient de plus en plus facile. Et chaque pas vers l’avant vous en rapproche de plus en plus jusqu’à ce qu’enfin, ce qui était invisible commence à être visible. Et ce qui semblait impossible commence à sembler possible (K. Salmansohn)

Tu peux tout accomplir dans la  Vie si tu as le courage de le rêver, l’intelligence d’en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mené à bien (Sidney A. Friedman)

Par le moment présent, on a accès au pouvoir même de la vie (Eckart Tölle)

Ne t’adapte pas à ce qui ne te rend pas heureux (Stéphan Watbled)

Comment échapper au métro-boulot-dodo

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De nos jours, il y a des tonnes d’articles & de vidéos sur comment s’échapper du métro-boulot-dodo pour devenir autonome. Mais dans la pratique, comment quelqu’un comme nous (un citoyen moyen) peut-il aller de la 1ère à la 2ème situation ?

Si vous en avez marre de devoir gaspiller chaque journée à un boulot pelant, non gratifiant, & mal payé, ne vivre que 2 jours par semaine car les 5 autres appartiennent à votre patron, trimer chaque jour pour réaliser les rêves d’un autre qui se fout de vous & vous exploite & d’être pressé comme un citron par l’Etat dans l’espoir (de plus en plus hypothétique) de pouvoir un jour jouir de la vie à la retraite – eh bien, c’est le cas de la plupart des gens ; ¾ des personnes n’aiment pas leur boulot et voudraient changer, et n’ont pas réussi à économiser pour pouvoir envisager autre chose.

Tous ces gens-là (& vous peut-être) ne peuvent se permettre de manquer un seul salaire, ou ils se retrouveraient à la rue.

On se fait happer par cet engrenage dingue, par cette vie de rouage dans une machine, parce qu’on a mordu aux faux besoins créés par les malins qui en tirent leur profit – ceux qui nous manoeuvrent en nous agitant une carotte devant le nez pour nous faire avancer dans la direction où ils veulent (celle qui les arrange) … carotte qu’on n’attrape jamais !

Notre job est devenu une nécessité pour nous permettre de continuer à payer notre style de vie ou rembourser nos dettes.

On croit – à tort – qu’un job salarié est peut-être pénible, mais que c’est la voie « sûre » … En fait, non ! On s’inflige toute cette misère pour rien car s’il arrive quoi que ce soit (& on l’a bien vu avec la crise du Covid), on le perd en un instant & on se retrouve sans rien !

Et en plus, tout est fait pour nous endetter, en sorte que même si on gagne gros, tout nous coule entre les doigts et on n’arrive à rien mettre de côté.

Donc, si vous aspirez à vous évader vers une vie moins stressante & plus authentique, il vous faudra sortir des rails, commencer une vie en marge – et ce n’est pas facile car la vie normale nous enferme dans un cercle vicieux où on a besoin des choses (maison, vêtements, voiture) pour pouvoir les gagner !

– Le 1er pas – & sans doute le plus important – est de changer votre façon de penser ; pour débuter le voyage d’une vie « normale » (c-à-d dans la norme ; dépendante de la société), à une vie « anormale » (autosuffisante), commencez par remettre en question votre conditionnement, ce qu’on vous a martelé depuis tout petit, et commencez à enfreindre ces règles qui vous emprisonnent dans une vie misérable.

« Tout ce qui vous entoure et que vous appelez vie a été inventé par des gens qui n’étaient pas plus intelligents que vous et vous pouvez le changer » (Steve Jobs).

Souvenez-vous que vos proches (famille et amis), remarquant que vous changez, essaieront de vous en dissuader, de vous faire rentrer dans le rang & renoncer à vos rêves, et que vous-même serez tenté de le faire, car le changement (par ex, quitter son emploi) est effrayant.  Il vous faudra donc affronter vos peurs. Et aussi votre paresse.

Le 2d pas est de réduire vos dépenses, & de beaucoup ; cessez de vous précipiter sur tous ces objets inutiles & trop chers que vos « maîtres » exploiteurs affirment être indispensables & qui ne servent qu’à vous maintenir dans la merde & à leur botte ! L’argent étant un équivalent de valeur, il entre généralement dans votre vie parce que vous avez généré de la valeur (par votre travail) & en sort parce que vous avez consommé quelque chose (acheté).

On peut alors estimer la valeur de quelqu’un en déduisant ce qu’il gagne de ce qu’il dépense.

Produire n’a pas de valeur si on a un problème avec la consommation ; Mike Tyson, par ex, a beau avoir gagné plus de 300 millions de $, il est en dette pour 30 millions !

Donc, examinez votre rapport à l’argent, comment vous le dépensez ; notez – honnêtement ! – vos dépenses du mois (logement, transport, nourriture, vêtements, sorties, énergie, …) & songez à ce que vous pourriez améliorer, en sorte de pouvoir économiser chaque mois.

D’abord, devenez plus un producteur et moins un consommateur. Il n’y a pas si longtemps, les gens vivaient ainsi ; nos grands-parents et arrière-grands-parents produisaient plutôt que de consommer. Pas besoin de commencer à fabriquer vos vêtements à partir de rien, ou de les laver à la main dans la rivière. Mais peut-être pouvez-vous les acheter d’occasion, ou apprendre à les raccommoder, et à cuisiner des repas à partir d’ingrédients de base. 

Ensuite, avec l’argent que vous économisez, constituez-vous d’abord une épargne d’urgence équivalent à 6 mois de salaire, puis commencez à investir vos économies.

Coupez les dépenses non-nécessaires, qui vous font plaisir sur le moment, ils vous enchaînent à une vie de crotte & sur le long terme, à la misère. Visez plutôt le bonheur & la sécurité à long terme !

Et fichez-vous de l’approbation d’autrui, de « vous faire bien voir » par les autres, ou de « rester au niveau » de vos voisins – laissez-les dépenser leurs sous à des futilités … Vous agissez plus intelligemment ; au lieu de vouloir montrer aux gens que vous avez de l’argent, vous faites enfin ce qu’il faut pour vraiment avoir de l’argent !

Au lieu de poursuivre des buts illusoires, pris dans un engrenage qui vous exploite & vous broie, vous poursuivez vos rêves … Alors, foin des apparences !

Quand même, économiser en vivant frugalement n’est pas tout ; il faut aussi produire.

L’argent étant notre valeur perçue dans (& par) le marché, pour avoir de la valeur, il faut détecter un problème dans le marché, y trouver une solution & vendre celle-ci à la plus large audience possible.

Il faut donc se connaître pour voir comment on peut produire de la valeur pour le marché.

Faites-vous une place dans ce que vous savez faire qui vous rend heureux ; exploitez vos points forts (les domaines où l’on est fort sont souvent aussi ceux qu’on aime faire). Donc, développez et améliorez ce que vous savez faire, tout en acquérant de nouvelles compétences.

Dans tout ce parcours, seuls 2 livres vous seront utiles ; Le Pouvoir du Moment Présent (Eckart Tölle) & Non au script (M.J. De Marco)

Citations spirituelles

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Nous ne réalisons pas que, quelque part en chacun de nous, existe un moi suprême qui est éternellement en paix (E. Gilbert)

La maturité est la capacité de penser, de parler et d’agir vos sentiments dans les limites de la dignité. La mesure de votre maturité est la façon dont vous devenez spirituel au milieu de vos frustrations (Samuel Ullman)

Si la paix est notre seul objectif dans tout ce que nous faisons, nous saurons toujours quoi faire parce que nous ferons tout ce qui protégera et approfondira notre paix (Gerald Jampolsky)

Ma religion consiste en une humble admiration pour l’esprit supérieur illimité qui se révèle dans les moindres détails que nous pouvons percevoir avec notre esprit fragile et faible (Albert Einstein)

Le bonheur ne peut pas être une destination de voyage, détenu, gagné, porté ou consommé. Le bonheur est l’expérience spirituelle de vivre chaque minute avec amour, grâce et gratitude (Denis Waitley)

Sortez du cercle du temps et entrez dans le cercle de l’amour (Rumi)

La vie spirituelle ne nous éloigne pas du monde mais nous y conduit plus profondément (Henri J.M. Nouwen)

Vous devez grandir de l’intérieur vers l’extérieur. Personne ne peut vous enseigner, personne ne peut vous rendre spirituel. Il n’y a pas d’autre professeur que votre propre âme (Swami Vivekananda)

Il m’a fallu 40 ans sur terre pour arriver à cette conclusion sûre : il n’y a pas de Paradis autre qu’une claire vision, pas d’enfer autre que la confusion (Jan Struther)

Nous ne sommes pas des êtres humains ayant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels ayant une expérience humaine (Pierre Teilhard de Chardin)

S’abandonner est la chose la plus difficile au monde pendant que vous le faites et la plus facile quand elle est faite (Bhai Sahib)

Si vous voulez être heureux, pratiquez la compassion. Si vous voulez que les autres soient heureux, pratiquez la compassion (Dalaï Lama)

Ce n’est pas la fin du corps physique qui devrait nous inquiéter. Notre préoccupation doit plutôt être de vivre de notre vivant – de libérer notre moi intérieur de la mort spirituelle qui accompagne la vie derrière une façade conçue pour se conformer aux définitions externes de qui et de ce que nous sommes (Elisabeth Kubler-Ross)

La musique est le médiateur entre la vie spirituelle et la vie sensuelle (Ludwig van Beethoven)

La plus grande maladie en Occident aujourd’hui n’est ni la tuberculose ni la lèpre ; c’est d’être indésirable, mal aimé et négligé. Nous pouvons guérir les maladies physiques avec des médicaments, mais le seul remède contre la solitude et le désespoir est l’amour. Il y en a beaucoup dans le monde qui meurent pour un morceau de pain mais il y en a beaucoup d’autres qui meurent pour un peu d’amour. La pauvreté en Occident est un autre type de pauvreté – ce n’est pas seulement une pauvreté de solitude mais aussi de spiritualité. Il y a une faim d’amour, comme il y a une faim de Dieu (Mère Teresa)

La force physique ne peut jamais résister de façon permanente à l’impact de la force spirituelle (F. D. Roosevelt)

L’une des choses les plus spirituelles que vous puissiez faire est d’embrasser votre humanité. Connectez-vous avec ceux qui vous entourent aujourd’hui. Dites « je t’aime », « je suis désolé », « je t’apprécie », « je suis fier de toi »… quoi que vous ressentiez. Envoyez des textes aléatoires, écrivez une note mignonne, adoptez votre vérité et partagez-la… faites sourire aujourd’hui quelqu’un d’autre… et faites plein de câlins (Steve Maraboli)

Vous et votre but dans la vie sont la même chose. Votre but est d’être vous (George Alexiou)

Paisible est celui qui ne se soucie pas d’avoir plus ou moins. Non lié par son nom et sa renommée, il est libre de la peine du monde et surtout de lui-même (Rumi)

La foi n’a pas besoin de déplacer la rivière parce que la foi est capable de croire qu’il y a une rivière. La rivière coule. Nous sommes dedans (Richard Rohr)

Dès que vous regardez le monde à travers une idéologie, c’est fini. Aucune réalité ne « rentre » dans une idéologie. La vie est au-delà de ça … C’est pourquoi les gens sont toujours à la recherche d’un sens à la vie… Le sens ne se trouve que lorsqu’on dépasse le sens. La vie n’a de sens que lorsqu’on la perçoit comme un mystère et qu’elle n’offre aucun sens pour l’esprit conceptuel (Anthony de Mello)

Si vous êtes obsédé par la question de savoir si vous prenez la bonne décision, vous supposez essentiellement que l’univers vous récompensera pour une chose et vous punira pour une autre. L’univers n’a pas d’agenda fixe. Une fois que vous avez pris une décision, cela fonctionne autour de cette décision. Il n’y a pas de bien ou de mal, seulement une série de possibilités qui changent avec chaque pensée, sentiment et action que vous vivez. Si cela vous semble trop mystique, revenez au corps. Chaque signe vital important – température corporelle, fréquence cardiaque, consommation d’oxygène, niveau hormonal, activité cérébrale, etc. – modifie le moment où vous décidez de faire quoi que ce soit… les décisions sont des signaux indiquant à votre corps, votre esprit et votre environnement de se déplacer dans une certaine direction (Deepak Chopra)

Réalisez profondément que le moment présent est tout ce que vous avez. Faites du MAINTENANT l’objectif principal de votre vie (Eckhart Tolle)

Ce qui épuise votre esprit épuise votre corps. Ce qui alimente votre esprit alimente votre corps (Carolyn Myss)

Je préfère ressentir de la compassion que d’en connaître le sens (St Thomas d’Aquin)

Le but de la vie est de faire correspondre votre rythme cardiaque au rythme de l’univers, de faire correspondre votre nature avec la nature (Joseph Campbell)

Vous n’êtes qu’une seule chose. Vous êtes un être divin. Un créateur tout-puissant. Vous êtes une divinité en jeans et en t-shirt, et en vous réside la sagesse infinie des âges et la force créatrice sacrée de Tout ce qui est, sera et a toujours été (Anthon St. Maarten)

Réexaminez tout ce qu’on vous a dit. Ignorez ce qui insulte votre âme (Walt Whitman)

Prenez soin de votre beauté spirituelle intérieure. Cela se reflétera sur votre visage (Dolores del Rio)

La spiritualité fait 2 choses pour vous. Un, vous êtes obligé de devenir plus altruiste, deux, vous faites confiance à la providence (Imran Khan)

Commencez à vous voir comme une âme ayant un corps plutôt qu’un corps ayant une âme (Wayne Dyer)

Vous ne pouvez avoir une transformation physique avant d’avoir une transformation spirituelle (Cory Booker)

J’ai alors réalisé que même si j’étais un minuscule grain dans un cosmos infini, une tache sur la chronologie de l’éternité, je n’étais pas sans but (R.J. Anderson)

Vous n’êtes jamais seul ou sans défense. La force qui guide les étoiles vous guide aussi (Shrii Shrii Anandamurti)

La vie spirituelle n’est pas une vie avant, après ou au-delà de notre existence quotidienne. Non, la vie spirituelle ne peut être réelle que lorsqu’elle est vécue au milieu des douleurs et des joies de l’ici et maintenant (Henri Nouwen)

Tout comme une bougie ne peut pas brûler sans feu, l’homme ne peut pas vivre sans vie spirituelle (Bouddha)

L’âme est placée dans le corps comme un diamant brut et elle doit être polie, sinon son éclat n’apparaîtra jamais (Daniel Defoe)

Un grand cœur est la vertu la plus essentielle du cheminement spirituel (Matthew Fox)

Quand un homme est disposé et avide, les dieux se joignent à lui (Eschyle)

En vous, il y a un silence et un sanctuaire dans lequel vous pouvez vous retirer à tout moment et être vous-même (Hermann Hesse)

Apprenez à entrer en contact avec le silence en vous et sachez que tout dans cette vie a un but. Il n’y a pas d’erreurs, pas de coïncidences. Tous les événements sont des bénédictions qui nous sont données (Elizabeth Kübler-Ross)

Regardant profondément la vie telle qu’elle est en ce moment même, le méditant demeure dans la stabilité et la liberté (Bouddha)

Nous ne sommes pas des êtres humains essayant d’être spirituels. Nous sommes des êtres spirituels essayant d’être humains (Jacquelyn Small)

Le privilège d’une vie est de devenir qui vous êtes vraiment (Carl Jung)

Il n’y a que 2 façons de vivre votre vie. L’une est comme si rien n’était un miracle. L’autre est comme si tout en était un (Albert Einstein)

Vous n’êtes jamais seul. Vous êtes éternellement connecté à tout le monde (Amit Ray)

Sur le chemin spirituel, toute la crotte et la misère sont transformés, peut-être pas le même jour, mais sont toujours transformés en carburant spirituel ou en compréhension profonde (Anne Lamott)

Le caractère ne peut pas être développé dans la tranquillité. Ce n’est que par l’expérience de l’épreuve et de la souffrance que l’âme peut être renforcée, l’ambition inspirée, et le succès obtenu (Helen Keller)

Si vous perdez de l’argent, vous perdez beaucoup, si vous perdez des amis, vous perdez plus, si vous perdez la foi, vous perdez tout (Eleanor Roosevelt)

Votre douleur est le bris de la coquille qui renferme votre compréhension (Kahlil Gibran)

C’est la vie intérieure qui doit déclencher le changement de conscience qui nous permettra d’avancer (Frère Wayne Teasdale)

Il y a une lumière dans notre âme qui brûle plus fort que le soleil. Et nous l’ignorons (Basith)

Les gens qui ont eu peu de réflexion sur eux-mêmes vivent la vie dans un immense angle mort de réalité (Bryant McGill)

Celui qui ne reflète pas sa vie en Dieu avec gratitude ne se connaît pas (Albert Schweitzer)

La grande chose à retenir est que, même si nos sentiments vont et viennent, l’amour de Dieu pour nous ne bouge pas (C.S. Lewis)

Vous n’avez pas besoin de travailler pour devenir spirituel. Vous êtes spirituel ; il suffit de vous souvenir de ce fait. L’esprit est en vous. Dieu est en vous (Julia Cameron)

La spiritualité ne consiste pas à être fixé ; c’est que Dieu soit présent dans le gâchis de notre incertitude (Michael Yaconelli)

Ce n’est que si nous comprenons que nous nous soucierons. Ce n’est que si nous nous soucions, que nous aiderons. Ce n’est que si nous aidons que tous seront sauvés (Jane Goodall)

Le Chemin n’est pas dans le ciel ; la Voie est dans le cœur (Bouddha)

Le véritable progrès spirituel de l’aspirant se mesure par la mesure dans laquelle il atteint la tranquillité intérieure (Swami Sivananda)

Je comprends encore une fois que la grandeur de Dieu se révèle toujours dans les choses simples (Paulo Coelho)

Ce que vous êtes est le don de Dieu pour vous, ce que vous devenez est votre don à Dieu (Hans Urs von Balthasar)

Un seul événement peut réveiller en nous un étranger totalement inconnu de nous. Vivre, c’est naître lentement (Antoine de Saint-Exupéry)

Laissez survenir ce qui vient. Laissez aller ce qui se passe. Découvrez ce qui reste (Ramana Maharshi)

Trouver nos valeurs & mobiles d’action

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C’est ce qui compte vraiment pour nous, nos valeurs, qui nous motive, qui guide nos pensées & nos actes – c-à-d rien de moins que notre destin !

Seulement, la plupart des gens n’ont pas conscience de cette chose si importante ; ce qui les motive & les fait agir.

Découvrir ce qui compte vraiment pour vous est donc essentiel pour mener une vie heureuse & épanouie.

Sinon, on ne fait que se laisser trimballer comme un poids mort par la vie, ce qui revient à n’avoir aucune maîtrise sur elle – & le plus souvent, à mener ce que j’ai nommé « Une vie d’oiseau-mouche » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/01/24/une-vie-doiseau-mouche/), dénuée de sens & de joie profonde.

Voici les questions qui vous dévoileront votre essentiel :

– Qu’est-ce que j’aime absolument ?

Faites la liste de tout ce que vous aimez dans le monde et les gens dans votre vie. Même un individu désabusé aime certaines choses, même lui estime que certaines choses comptent.

Notez tout ce qui vous « nourrit », ce qui vous passionne, les choses qui vous font vous sentir vivant.

– Qu’est-ce que vous considérez comme vos plus grandes réalisations dans la vie ?

Là aussi, listez les moments dont vous êtes fier et chacune des fois où vous sentez que vous avez réussi. Ces réalisations se réalisent lorsqu’on nos forces intérieures. Songez alors à ce qui vous a permis de réussir ; un certain comportement, une action ou un ensemble de stratégies ? Notez aussi les activités et les choses que vous aimez qui sont un jeu d’enfant pour vous (alors qu’il est difficile ou impossible à d’autres de le faire). Vos grandes forces sont dans ces réalisations.

– Quel serait votre but si vous saviez que personne ne vous jugerait ?

Posez-vous la question & notez tout ce que vous feriez, où vous iriez, ou même ce que vous diriez, si vous n’aviez aucune conséquence pénible (remarques méchantes, dénigrement) à redouter ; si vous ne deviez craindre aucun jugement de vos choix, désirs et rêves les plus profonds.

Ce faisant, on se connecte à notre mission de vie & cela chamboule beaucoup de choses en nous ; cela nous amène à découvrir nos principales valeurs dans la vie.

– S’il n’y avait pas de limites à ce que je pouvais avoir ou désirer pour ma vie, qu’est-ce que ce serait ?

Décrivez-vous ce que serait votre vie idéale, et soyez précis ; définissez comment vous vivriez une journée si vous saviez que vous alliez réussir, qui vous seriez (quel genre de personne), combien d’argent vous gagneriez, comment & où vous vivriez. Seriez-vous un meneur d’hommes, un auteur, un professeur de gym ou le prochain James Dean ? Se poser cette question est une véritable révélation pour beaucoup, car elle nous fait verbaliser et lister ce qui nous manque.

En s’alignant avec ces attentes intérieures, nous pouvons commencer à agir pour aller vers la vie que nous voulons vraiment. Nos désirs s’enracinent dans la sagesse tranquille que nous avons le pouvoir de les concrétiser – & souvent, on l’a (à moins d’être irréaliste).

– Si j’avais tout l’argent du monde, que ferais-je ?

On se dit toujours qu’on n’a pas assez d’argent, que si on en avait plus, on pourrait réaliser nos rêves – mais en général, ce n’est pas une question d’argent. Faites une liste des choses que vous voudriez si vous aviez tout l’argent du monde. N’y posez aucune limitation !

Au départ, on listera des biens matériels (maison, voiture, yacht), des voyages & des cadeaux pour ceux qu’on aime. Mais si après tout ça, il restait de l’argent, qu’en feriez-vous ?

Ouvrez-vous à ce que vous aimez vraiment et que vous voulez faire de votre vie.

Cet exercice est très révélateur ; certains, par ex, ont découvert que ce dont ils rêvaient vaguement depuis longtemps, n’était en fait pas du tout ce qu’ils voulaient vraiment au fond d’eux-mêmes. Une fois les obstacles & limitations ôtés, ils ont compris que ce à quoi ils aspiraient, n’était pas aligné sur leur mission de vie.

C’est quand on supprime toute limite, que l’on commence à distinguer les opportunités de croissance et de changement radical.

– Qui est-ce que j’admire le plus ?

Qui est celui ou celle qui exprime les qualités que vous admirez le plus chez une personne ? Réfléchissez à ce qui vous inspire et aux gens qui vivent vraiment en accord avec ce qu’ils sont.

On tend à admirer ceux qui nous ressemblent, mais qui ont réussi à se dégager des limitations et ont refusé d’être prisonniers de la peur pour vivre de façon authentique.

Répondre à ces questions ne va pas changer votre vie du jour au lendemain, mais ça induit un changement de perception, qui est la source d’écarts par rapport à comment on pensait & agissait avant – ce qui mène finalement à de grands changements !

Plus on décide d’agir selon nos passions, nos forces, nos valeurs, nos désirs et nos motivations, plus notre vie s’épanouit. Choisir de se connaître mieux pour vivre en accord avec qui on est, est le voyage le plus enrichissant que l’on puisse faire. Le pouvoir de changer est en nous, tout comme notre mission de vie – d’où l’utilité de se poser ces quelques questions, & d’en trouver les réponses !

 

Voir aussi ; Trouvez votre mission de vie : https://bonheuretamour.wordpress.com/2012/08/07/trouvez-votre-mission-de-vie/

Pour une vie meilleure & plus heureuse

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Dans une de ses conférences, le Pr Peterson nous résume tout son enseignement sur comment mener sa vie pour qu’elle soit un succès. En voici la retranscription :

On n’est pas poussés à prendre le temps de s’examiner, de réfléchir sur ce sujet, et il est pourtant très important de le faire !

D’abord, imaginez que vous preniez soin de votre vie comme vous prendriez soin de quelqu’un qui vous importe & que vous aimez.

Si vous voulez le meilleur pour vous – quoi que ce meilleur puisse être – il faut prendre soin de vous-même telle une personne responsable – pas question ici de vœux pieux ou de pensée magique.

Prenez un cahier & notez ; dans 3 à 5 ans, comment vous garderez-vous physiquement & mentalement en santé ? Quels sont vos objectifs de carrière & que ferez-vous hors du cadre du boulot ? A quoi voulez-vous que ressemble votre réseau d’amis ? Comment voulez-vous que votre relation amoureuse marche, ou à quoi devrait-elle ressembler ? Comment allez-vous gérer les tentations de l’alcool & des drogues ?

Donc, si vous pouviez avoir ce qui serait bon pour vous, à quoi est-ce que ça ressemblerait ? Ecrivez, durant une vingtaine de minutes, à quoi votre vie ressemblerait si elle allait comme vous voudriez qu’elle aille. Dans cet écrit, montrez-vous bon pour vous, mais aussi pour votre famille, & pour la société.

Il faut avoir une vision de ceci.

A présent, imaginez que vous laissez vos faiblesses & vos défauts l’emporter, & vous tirer vers le bas. A quoi, alors, ressemblera votre vie dans 5 ans ? La vision est assez moche – ce qui est bien, car là, on a quelque chose à fuir.

Si l’on est anxieux, il est bon d’avoir quelque chose à fuir, car ça nous fait faire attention à ce qu’on fait & se corriger.

Ceci augmente notre motivation ; on avance vers ce qui est positif & on fuit ce qui est négatif.

Il faut à présent créer un plan clair & détaillé.

Si vous hésitez sur quelles habitudes ou quels traits de personnalité il vous faut changer, songez-y en termes de lien avec ce que vous voulez.

Demandons-nous ceci : que fais-je de façon erronée ? Où & comment est-ce que je m’inflige des souffrances non-nécessaires ?

Et surtout : si ma vie était bonne, à quoi est-ce que ça ressemblerait ? Quel est le but que je vise ?

Ceci est l’une des questions les plus cruciales qu’on puisse se poser ! D’abord, parce que notre but étrécit le monde, ce qui réduit notre anxiété ; savoir où on est & vers où on va, apaise notre stress & nous aide à nous concentrer.

Et ensuite, parce que les systèmes d’émotions positives nous rendent enthousiaste et engagé dans l’action.

Les gens croient qu’on reçoit la récompense lorsqu’on a accompli quelque chose, mais en fait, on l’obtient dès qu’il y a des preuves qu’on est en train de progresser vers un but qui en vaut la peine.

Quand on voit qu’on avance vers ce but, on ressent une énergie qui nous motive encore plus à l’atteindre. C’est comme une drogue !

Lors de certaines études, on a tenté de rendre des rats accro à la cocaïne. Ceux qui étaient seuls dans leur cage sont vite devenus des drogués, & se sont administrés des doses jusqu’à ce qu’ils en meurent.

Mais ceux qui étaient avec des congénères & pouvaient se livrer aux activités normales de rats, en tiraient assez de récompenses & n’étaient pas intéressés par la drogue.

Il en va de même avec les humains ; si les drogues diverses les attirent, c’est parce qu’ils ne font pas assez d’activités ayant du sens – et on n’a pas ce sens à moins d’avoir un but !

Notre système nerveux est ainsi conçu qu’il nous procure de bonnes sensations quand on avance vers notre but.

Il est donc clair qu’on DOIT avoir un but & que ce but doit être élevé (car sinon, ça n’en vaut pas la peine), mais il doit aussi être brisé en petites étapes qu’on a une probabilité assez haute d’atteindre.

Par ex, on ne donne pas à un enfant une tâche impossible ; on lui confie une tâche légèrement plus dure que ce qu’ils savent faire d’ordinaire. Il se sent alors poussé à s’y atteler ; il est un peu anxieux, mais il finit par réussir & a ainsi étendu son domaine de compétence.

C’est dans cette zone, où l’on se pousse légèrement plus loin qu’où on est, que l’on apprend.

Donc, pour mieux nous concentrer & maîtriser notre stress, il faut bien réfléchir à nos buts, les énoncer clairement & les organiser…

Les organiser mal ! En effet, pas besoin d’être perfectionniste ! On fera de toute façon des erreurs, mais moins que de rester dans notre situation actuelle.

Si on commence à agir dans la direction de ce plan imparfait, dans 6 mois, notre situation aura déjà changé – & donc, notre vision se sera déjà un peu modifiée (sans doute qu’on y verra déjà un peu plus clair).

Donc, ce n’est pas la peine de s’obséder sur notre but, mais ça vaut la peine de comprendre ce qu’on vise exactement.

Nous sommes des créatures qui visent un but.

La façon dont l’avenir se déroulera n’est pas certaine, ni que ce qu’on savait avant suffira pour progresser vers l’avenir.

Il y a des tas d’opportunités, mais c’est très complexe, en sorte que se maintenir à flot dans ce monde est difficile.

Peut-on dire que les gens fortunés sont heureux ? Non ; ceux qui ont des buts élevés & essaient de faire une différence doivent toujours sacrifier le présent pour l’avenir, et sont toujours en train de bosser. Ils ont beau avoir un statut élevé, ils savent que ça peut s’écrouler à tout moment, qu’il faut rester très actif, réaliste & vigilant.

Agir ainsi procure la santé & la sécurité, mais pas nécessairement le bonheur, ni la sérénité.

Dans le monde actuel, la plupart des gens ont bien trop de choses à faire. La société étant philosophiquement instable, les gens ont des doutes & se demandent si leur vie a du sens.

Pourquoi se soucier de quoi que ce soit ? A quoi ça sert ? Qui s’en soucie ? Quelle différence est-ce que ça fera dans un million d’années ?

La vie est dure & si on la voit de façon nihiliste, on est vite submergé par le doute & l’angoisse existentielle – pourtant, la vie peut avoir un sens profond ; il suffit d’avoir un but, divisé en étapes simples & faisables.

Si, par ex, vous voulez écrire un roman. Il faut d’abord déterminer quel temps vous pouvez « voler » de vos activités, & réserver à l’écriture, de façon régulière (de préférence, chaque jour).

Attention : soyez réaliste ! Si vous décidez d’y consacrer 8 heures par jour, tout en ayant un job et une famille de 3 enfants, ça capotera, parce que vous ne pourrez jamais trouver autant d’heures en ayant tant d’obligations à remplir.

Et en plus, vous n’aurez pas assez de discipline pour vous forcer à écrire durant 8 heures.

Prenez une période plus réaliste ; par ex, ½ heure par jour ; durant ce temps, obligez-vous à rester assis à votre bureau, chaque jour, devant une feuille blanche.

Ca, c’est faisable. Et même si vous n’écrivez qu’une à 2 phrases chaque jour, vous aurez déjà bien avancé au bout d’un an.

Aussi, sachant que les autres tenteront d’accaparer votre temps, il faut décider de lutter comme un tigre pour vous réserver cette demi-heure de travail à votre livre.

Donc, si vous avez un but quelconque, divisez-le en ce qui est nécessaire de faire dans une journée, puis « recopiez » cela pour chaque jour.

Notre vie étant une répétition de jours, il est en effet essentiel de savoir quoi faire de vos jours, puis de les répéter.

Planifiez d’abord les choses que vous devez faire (vos responsabilités), en sorte que votre vie ne s’aggrave pas, puis planifiez celles que vous voudriez faire.

Il est important de considérer ce plan non comme un tyran, mais comme un ami ; ne le voyez pas comme un père sévère, qui vous punit chaque fois que vous faites une faute, mais bien comme l’ami qui vous dit ; on va vivre un super-jour demain ! Et mettons-y ce qui fera que la vie vaudra d’être vécue !

Se bâtir une chouette vie

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Les gens qui sont partis de rien & ont pu réaliser leurs rêves, n’y sont pas parvenus sans rien faire, ni par chance ; ils ont soigneusement conçu & élaboré leur vie !

Presque chaque être humain s’éveille un jour à cette pensée ; mais comment ai-je fait pour aboutir dans cette situation ? Punaise ! Mon rêve était pourtant tout différent ! C’est pas ce que je voulais ! Comment ai-je pu en arriver là ?

La vérité, c’est qu’

Oui ; il faut créer sa vie de rêve, la bâtir brique par brique !

La plupart des gens se contentent de se laisser mener par les événements – certaines choses leur font envie, mais c’est flou & laissé au « bon vouloir » de la vie & des autres, car ils n’ont pas de vision d’ensemble claire, ni n’ont fait aucun plan pour leur vie. Ils n’accordent ni temps, ni énergie à réfléchir sérieusement à ce qu’ils veulent comme genre de vie & à ce qu’ils veulent améliorer.

Or, comme on le sait, « les choses finissent toujours par s’arranger, mais mal » !

Bref, il n’est pas étonnant, dans ces conditions, qu’ils se fassent exploiter & n’obtiennent rien de ce qu’ils voulaient !

Les 3 grandes étapes pour élaborer sa vie (&enfin obtenir ce qu’on veut) sont la conception (grâce au Tableau de Vision), les habitudes quotidiennes & le suivi (pour s’assurer qu’on reste sur la bonne voie & corriger si nécessaire.

I. conception :

Il s’agit d’abord de générer une vision de notre futur ; cela consiste à répondre à la question ; « Où veux-je être dans 5 ans d’ici ? »

=> Prendre une feuille & y noter cette question ; « Qu’est-ce qui pourrait arriver de plus génial dans ma vie cette année ? » & y répondre.

Attention : pas question d’être « réaliste » & de mettre des limites à votre imagination !

Si imaginer ceci vous pose problème, posez-vous ces 3 questions ;

– quelle est l’histoire que je veux voir se dérouler devant moi ?

– quelles 3 expériences veux-je vivre chaque jour ?

– quelles 3 émotions veux-je ressentir chaque jour ?

Notez les réponses à ces questions, imprimez-les en assez grand & placez-les dans un endroit où vous les verrez plusieurs fois par jour.

En vous basant sur vos réponses, faites votre plan d’action en « rétro-ingénieurisant » le processus pour y parvenir.

Voici comment faire ;

Fixez-vous un objectif à 5 ans dans chaque catégorie de vie (amour, job, argent, famille, …). Demandez-vous ceci pour chacun ; dans mes rêves les plus fous, où serais-je dans 5 ans ? Notez les réponses.

Attention ; ne laissez aucun raisonnement « réaliste » mettre un frein à ces rêves.

Puis demandez-vous : où aurais-je besoin d’être dans 2 ans pour atteindre ces objectifs de 5 ans ?

Puis : où devrais-je être dans 1 an pour atteindre mes objectifs de 5 ans ?

Puis : où devrai-je être dans 6 mois pour atteindre mon objectif d’1 an ?

Puis : où devrais-je être dans 1 mois ? Et : où devrais-je être dans une semaine ?

Puis : que dois-je faire aujourd’hui ?

Et enfin : quelles habitudes dois-je avoir pour mes journées pour pouvoir faire tout cela ?

Puis demandez-vous ; Quelle est LA chose que je peux faire qui rendra tout le reste soit plus facile, soit inutile ? Choisissez l’objectif qui aura le plus grand impact, celui qui rendra toutes les autres choses que je désire plus faciles ou inutiles. Une fois que j’ai l’impression d’avoir pris une habitude ou atteint un objectif, je passe au suivant.

Par exemple, faire min. 1 km à pied chaque jour est mon objectif pour ma santé pendant toute l’année. Je n’essaie pas de faire un million de choses à la fois.

Car comme dit dans « Le Secret du Battant » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2018/09/05/le-secret-du-battant/) une journée n’a que 24 heures, & si on veut devenir bon dans un domaine, il faut se concentrer uniquement là-dessus – c-à-d alléger nos obligations pour éviter de se disperser.

Une fois que vous connaissez vos objectifs pour chaque année, décomposez-les en projets, puis divisez-les en étapes encore plus petites – « gérables ». Et ce sont ces étapes qui rempliront vos journées. Mais ne perdez jamais de vue l’image globale (le but final) ; ainsi, vous êtes sûr de rester sur la bonne voie, dans la bonne direction.

(ce processus est décrit ici ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2020/01/31/retro-ingenieurer-nos-reves/).

Il reste à noter ces étapes dans notre calendrier, aux dates qu’on s’est fixé.

Astuces :

Concentrez-vous sur vos points forts & ce que vous aimez – ce que vous n’aimez pas et ne faites pas bien, déléguez-le. Suivons plutôt la Loi de Pareto (20/80) ; 80% de nos résultats provient de 20% de notre activité => il faut se concentrer sur ces 20%-là ; cela vaut donc la peine de prendre un moment pour découvrir les activités qui nous rapportent le plus de résultats.

– Portez un carnet sur vous en tout temps, où vous notez immédiatement les choses intéressantes que vous voyez & les idées qui surgissent en vous. Richard Branson, le fondateur de Virgin, dit que son carnet est la chose la plus précieuse.

En effet, notre esprit n’est pas fait pour retenir des informations, mais pour jongler avec différentes idées.

Le carnet permet donc de libérer notre esprit ; dès qu’une idée surgit, on la note vite – ainsi, elle sera prise en compte. Sinon, soit on doit fermer notre esprit pour la retenir – et alors, il y a de grandes chances qu’une idée intéressante soit oubliée, et qu’en plus, on perde de bonnes opportunités.

– Si vous pouvez faire une tâche en moins de 5 minutes, faites-la immédiatement, dès que l’idée vous vient.

– Regroupez votre travail selon des thèmes récurrents ; les battants donnent à leur journée de travail thèmes précis, pour pouvoir se concentrer à chaque fois sur un genre de travail & s’y donner à fond, sans devoir plusieurs fois dans la journée rediriger leurs énergies vers d’autres tâches. Par ex, un jour sera consacré à la paperasse, un à la prospection, …

–  à la fin de chaque semaine, il faut consacrer une feuille de notre agenda à l’efficacité ; on y écrit si le boulot qu’on a abattu dans la semaine est cohérent & suffisant par rapport à notre travail planifié du mois.

Aussi, une fois par mois, consacrer une page de l’agenda à noter si on avance bien vers nos objectifs, si nos stratégies fonctionnent ou non – par ex ; « je n’ai pas perdu de poids », « je suis toujours célibataire », « mes chiffres Youtube n’augmentent pas », … Si ça n’a pas marché, noter les raisons ; ex ; « je suis sorti plusieurs fois & j’ai bu beaucoup d’alcool », « je n’ai rien posté depuis 10 jours »,

II. habitudes :

Par ex, si vous voulez perdre 10 kgs ; les habitudes à adopter seront (par ex) de restreindre les gâteaux & la mayonnaise ou de la « couper » avec du yaourt, de faire plus de gym, …

Si vous voulez écrire un livre, vous devrez prendre l’habitude de vous asseoir chaque matin devant votre feuille blanche & d’y rester jusqu’à ce que vous ayez pondu une (ou 2 ou 10) pages, …

Si vous voulez être en couple, vous devez soigner votre apparence, perdre vos habitudes agaçantes & prendre l’habitude d’aller au moins une à 2 fois par semaine dans un endroit où vous pourrez faire de nouvelles connaissances, …

Il faut bien réfléchir à vos habitudes, car parfois, elles se situent apparemment loin d’un de nos buts ; par ex, si vous devez être en forme le matin (pour étudier ou passer des examens), vous devrez décider de ne vais pas boire du café après 17 heures, de couper tout appareil électronique à 22 – 23 h, …

=> en fait, il faut se fixer 3 buts par an, & 3 habitudes par but – habitudes qu’on surveillera & notera chaque semaine, lors du check-up mentionné ci-dessus. Il faut coter chaque habitude, écrire ce qui a marché, ce qui n’a pas marché, et pourquoi, et comment faire pour améliorer ce score.

III. suivi :

Il faut veiller à agir, à avancer chaque jour vers notre but. Si c’est possible, vous pouvez avoir un mentor ou un ami, qui surveille vos progrès, ou faire partie d’un groupe où l’on s’encourage l’un l’autre.

Enfin, il est essentiel de suivre notre intuition ; il vaut mieux suivre sa pente naturelle qu’aller à contre-courant ; c-à-d : faites ce qui vous intéresse, & éviter les voies qui vous sont étrangères, où tout est difficile – c’est déjà bien assez difficile comme cela ; pas besoin de vous en rajouter !

Donc, si vous êtes sur la voie d’un de vos objectifs, mais que vous vous sentez mal, que ça vous déprime, que vous n’êtes pas fier de ce que vous faites, que vous sentez qu’il y a quelque chose de malsain, sortez-vous de là au plus vite – même si, apparemment, c’est la bonne direction vers la réalisation de vos rêves.

N’oubliez pas ;

Lors de votre check-up hebdomadaire, notez donc aussi vos sensations quant à ce que vous faites.

Voilà comment finalement mener une vie qui sera utile, pour vous comme pour les autres et qui vous rendra heureux !

Comment se sortir d’une vie de misère

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Il faut d’abord comprendre que – sans être aucunement coupable, puisque vous étiez programmé – vous avez-vous-même créé ce cercle vicieux dans lequel vous vous débattez !

Quand vous comprenez ceci & COMMENT vous l’avez créé, votre vision de la vie change.

Si vous vous sentez déprimé, coupable, médiocre, inutile, c’est parce qu’une partie de vous croit que vous n’êtes pas à la hauteur, et que vous vous demandez comment améliorer les choses.

La dépression, l’auto-accusation, l’absence de but, etc. sont tous des symptômes du fait que vous ne vivez pas selon votre vraie nature & n’opérez pas à partir de votre être véritable – ce qui explique que vous ne vous croyez pas suffisant tel que vous êtes.

Comme la plupart des gens, vous pensez que quelque chose ne va pas chez vous, et vous vivez votre vie à partir d’une motivation de honte plutôt que d’amour.

C’est dû au fait que notre culture, nos enseignants, & même nos parents, nous enseignent que l’amour et l’acceptation sont conditionnels, qu’il faut les gagner, que cela dépend de notre façon de faire certaines choses, d’accomplir certaines choses, & de se présenter d’une certaine façon.

Alors, on s’est mis à courir derrière les succès à l’école, & ensuite, dans le job, en croyant que ça nous donnerait le bonheur.

Mais le bonheur ne dépend pas d’un résultat ou d’arriver à tel résultat ou position. Bref, avec ce bourrage de crâne, on est dans le paradigme du « faire – avoir – être » ; c-à-d que nous devons « faire quelque chose » pour « avoir quelque chose » afin de finalement « être quelque chose » (heureux, par ex).

Voilà comment nous recherchons l’amour, l’acceptation, le bonheur, la satisfaction et l’accomplissement dans des choses extérieures à nous-mêmes !

« Quand je serai majeur… », « Quand j’aurai mon diplôme … », « Quand j’aurai trouvé une jolie fille pour m’épouser … », « Quand j’aurai cette grosse voiture … »,

Bref, nous sommes comme l’homme qui cherchait ses clés dans la rue, jusqu’à ce qu’un voisin lui demande où il était quand il avait perdu les clés.

« Oh, j’étais chez moi, dans ma maison » répondit-il.

« Alors pourquoi cherchez-vous dans la rue ? » – « Parce qu’ici, il y a de la lumière » répondit l’homme.

Oui, nous aussi, nous cherchons les clés partout sauf où nous les avons laissées.

Pour se bâtir une vie digne de ce nom, la seule base nécessaire est de s’aimer.

Jusqu’à ce qu’on décide de chercher « dans notre maison » (= en soi), on continuera à chercher dans la rue (en-dehors de soi) … là où on n’a aucune chance de trouver ce qu’on cherche – car ce que l’on recherche est là, en nous ; il suffit d’ETRE, d’être soi, de se ressentir comme suffisant tel que l’on est !

Là, on passe au paradigme « être – faire – avoir » ; on commence par être ce que l’on est, puis on agira (faire) en accord avec cet être & on obtiendra (avoir) ce qu’on voulait.

On peut faire les choses comme un enfant qui joue et explore, pour le plaisir, en appréciant simplement de pouvoir exprimer notre vrai moi … sans être attaché au résultat, car notre dignité ou notre bonheur ne dépendent pas de cela.

Faire ce voyage dans l’amour de soi est un travail intérieur, que personne ne peut faire pour vous ; vous seul devez marcher dans la forêt où les ombres sont les plus sombres et découvrir le chemin (je préciserai cette notion essentielle dans un article ultérieur, qui parlera d’or & de dragon 😉 ).

Et si ça vous paraît au-dessus de vos forces, vous pouvez vous informer, ou prendre un guide qui vous fera avancer plus rapidement…

Songez à la citation de Mandy Hale de l’illustration, disant : La Croissance est douloureuse. Le Changement est douloureux. Mais rien n’est aussi douloureux que de rester prisonnier d’un lieu qui ne nous convient pas.

Ou, à celle de Zig Ziglar ; le prix du succès est élevé, mais il est beaucoup moins élevé que le prix de l’échec.

Pourquoi on est coincé & on n’arrive pas à obtenir ce qu’on désire

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Malgré vos efforts, vous n’arrivez à rien ?  Vous vous sentez coincé(e) dans une situation pénible ?  Vous êtes totalement découragé parce que vous ne voyez pas comment vous pourriez vous en sortir ?  Comment cela se fait-il ? Etes-vous poursuivi par la poisse ? Et y a-t-il quelque chose que vous puissiez faire pour vous sortir de votre situation misérable ?

Laissez-moi vous aider :

D’abord, aimeriez-vous gagner le gros lot de la Loterie Nationale ? Oui, hein ? Quasiment 100% des gens répondent oui à cette question… Et pourtant, seule une minorité de gens ont acheté un billet ce mois-ci !

Pourquoi ? Parce que la plupart des gens savent qu’on n’a qu’une chance sur 10 millions de gagner, et, ne s’attendant pas à gagner, se disent que ce n’est pas la peine d’acheter un billet.

Bref, on agit selon ce à quoi on s’attend, & non selon ce que l’on veut !

Or, les 2 sont très différents l’un de l’autre.

Une attente est une croyance de si oui ou non on obtiendra ce que l’on veut (si on peut faire en sorte de l’obtenir ou si, à l’inverse, on n’en est pas capable, ou les autres nous bloqueront).

Alors, la raison pour laquelle on n’arrive pas à obtenir ce qu’on désire, c’est parce que l’on a des attentes qui diffèrent de ce qu’on veut – comme par ex, poursuivre la carrière dont on rêve, ou trouver le bon partenaire, ou perdre nos kilos superflus, …

Voilà pourquoi même quand on fait de gros efforts pour changer, on reste sur place & rien ne bouge.

Une équation traduit bien ceci : attentes + action = création de nos expériences de vie.

La plupart des gens croient qu’ils agissent selon ce qu’ils désirent & ne perçoivent pas qu’ils le font selon ce à quoi ils s’attendent – ce qu’ils croient obtenir comme résultat, d’après leurs expériences précoces.

Par ex, une femme, Julie, avait quitté un partenaire abusif et depuis, elle cherchait un autre compagnon. Hélas, elle ne tombait que sur des losers… jusqu’à ce qu’un jour, elle ait un rencard avec un gars « bien ».

Mais sûre d’avance que ce serait un autre fiasco, elle se conduisit de façon stupide, riant comme une sotte, ne le regardant pas en face et finissant par fuir sous prétexte d’aller aux toilettes.

Elle a agi selon ses attentes (un rencard raté de plus) & non selon son souhait (rencontrer un gars gentil).

Beaucoup de gens agissent comme elle …On veut changer sa vie… mais on ne croit pas vraiment qu’on le peut !

Et on laisse tomber nos désirs en tous domaines (santé, amour, carrière, …) – on se résigne & l’on renonce à notre vie, en fait ! – parce qu’on ne croit pas qu’on en est capable alors, on n’essaie même pas.

Vous voulez sûrement quelque chose, actuellement, mais vous n’êtes pas sûr que vous pouvez l’atteindre, alors, vous vous abstenez.

Quand on n’agit pas selon nos souhaits, on se retire du jeu. Acheter un ticket de loterie ne garantit pas qu’on gagnera, mais ne pas en acheter garantit qu’on ne gagnera pas !

Pourquoi agissons-nous ainsi ? Parce que le cerveau humain tente sans cesse de prédire ce qui arrivera probablement.

Dès que l’on anticipe un événement quelconque, on commence à se sentir et à agir de façon à être prêt à réagir adéquatement à ce qu’on croit qui va arriver.

Mais ce faisant, on participe à la création du résultat final – c’est un genre de prophétie auto-réalisatrice (sauf qu’elle n’est pas exprimée tout haut, & qu’on n’en a généralement pas conscience).

Si nos attentes diffèrent de nos désirs, c’est parce qu’on utilise le passé pour projeter l’avenir ; si on a échoué dans le passé, ou qu’on a été rabaissé étant enfant & traité de bon à rien, on tend à projeter cela sur nos désirs & projets futurs.

Dans notre cerveau, c’est la même zone qui est activée quand on pense au passé ou à l’avenir, mais ce n’est pas parce qu’on utilise ce passé pour faire des prévisions, que c’est ce passé qui nous freine sur la voie du succès.

Ce qui le fait, c’est que tout au fond de nous, on ne croit pas que l’avenir pourrait être mieux que le passé, & sans cette croyance, il est impossible de créer l’avenir que l’on veut !

Même si on a de la chance & que les circonstances idéales apparaissent, on ratera l’occasion.

Ce qu’il faut savoir, c’est que si ces résultats attendus peuvent manipuler nos comportements, c’est parce qu’ils restent inconscients. Amenons-les à la lumière de la conscience, & on pourra annuler leur mauvaise influence !

Si l’on connaît nos attentes dans une situation donnée, on peut utiliser notre esprit conscient pour neutraliser la pensée automatique & planifier comment créer un résultat différent.

Nos attentes concernant notre capacité à atteindre les choses que l’on désire, ont un énorme impact sur notre bien-être émotionnel.

Une grande partie du cerveau est dédiée à anticiper les récompenses (=les choses qu’on veut & qui rendent la vie digne d’être vécue).

« Un seul rêve est plus puissant que 1000 réalités », a dit J.R. Tolkien.

Quand on s’attend à recevoir une récompense, on ressent des émotions positives (joie, bonheur), tandis que quand on s’attend à ne pas pouvoir obtenir une récompense, on est envahi d’émotions négatives (tristesse, déception, dépression).

Plus l’écart entre ce que l’on veut & nos attentes à ce sujet est grand, plus notre détresse intérieure est importante.

Alors, que faire s’il y a effectivement un écart entre ce qu’on désire & ce qu’on s’estime capable d’obtenir ?

Il y a 2 façons de rétablir les émotions positives : abandonner notre désir, en se disant qu’au fond, on ne veut pas vraiment cela, ou que ça n’en vaut pas la peine, … ou modifier nos attentes ; les faire correspondre avec nos souhaits, en sorte qu’on puisse agir en ce sens.

Mais comment faire ceci ? Comment faire passer nos attentes de négatives (on n’aura pas la récompense) à positives (on l’obtiendra) ?

Voici un bon moyen : imaginez un événement qui arrivera dans un avenir assez proche ; une présentation devant un public, une réunion familiale, ou un but que vous essayez d’atteindre, …

Représentez-vous bien cet événement, puis demandez-vous comment ce à quoi vous vous attendez, vous fait vous sentir.

Si vous vous attendez à ce que ça se passe bien, vous vous sentirez bien. En ce cas, vous n’avez plus rien à faire.

Dans le cas contraire (si vous vous attendez à ce que ça se passe mal), c’est quelque chose dont vous ne voulez pas, et vous ressentirez des émotions négatives à ce sujet (peur, angoisse, anxiété, …).

Cela montre bien que vous nourrissez des attentes négatives à propos de cet événement.

La 2ème étape consiste à vous demander ce que vous préféreriez qui arrive, à la place des choses négatives auxquelles vous vous attendez. Cette question vous aide à démêler ce que vous voulez vraiment obtenir dans cette situation.

Ce que vous voulez, c’est justement la chose à laquelle vous ne vous attendez pas.

Souvenez-vous ; vous voulez gagner à la Loterie, mais vous ne vous attendez pas à gagner.

Enfin, demandez-vous ce que vous devez faire pour faire arriver ce que vous voulez.

Si on s’attend à un mauvais résultat à l’un de nos désirs, c’est souvent parce qu’on y a jadis été entraîné, et qu’on se focalise sur tout ce qui peut aller de travers, sur pourquoi ça ne marchera pas, … On ne génère pas des idées ou des pensées sur comment on pourrait faire que ça marche.

Quand on a un plan bien clair pour nous faire obtenir ce que l’on veut, notre vision des choses, le bilan qu’on fait de la situation, commence à changer ; on commence à entrevoir les possibilités …

Là, une modification de conscience survient et par la suite, chaque acte réussi que l’on fait vers ce but, améliore nos attentes quant au résultat final.

Certains pensent sûrement : « Je ne m’attends pas à ce que ceci marche pour moi ».

Ceux qui pensent cela n’osent pas rêver de comment leur vie pourrait être différente, parce qu’ils ne croient pas cela possible…

La solution pour qu’ils osent rêver & changer leur vie en mieux est de modifier leurs attentes, pour qu’ils puissent voir la lumière au bout du tunnel – et enfin marcher vers la sortie !

Les études faites sur ce sujet ont prouvé que changer nos attentes peut améliorer énormément notre vie.

Quand on est motivé par ce que l’on désire, le changement devient possible !

Vous connaissez sûrement la citation d’H. Ford ; « Que vous pensiez que vous pouvez, ou (que vous) pensiez que vous ne pouvez pas, (dans les 2 cas) vous avez raison ».

Votre passé n’est pas ce que vous êtes, ni vers où vous vous dirigez ; ce sont vos attentes à propos de votre avenir qui vous limitent le plus !

Heureusement, vous pouvez choisir : vous pouvez choisir de commencer à agir selon ce que vous voulez, et ce faisant, vous vous permettez de sortir du passé et de créer enfin la vie que vous voulez vraiment vivre !

Préjugés sur l’amour en couple

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Est-il réellement possible d’avoir un mariage passionné – ou les 2 sont-ils incompatibles ? Une psychologue belge vivant aux USA, Esther Perel, s’est penchée sur le problème et a remarqué que la plupart des gens – et des psychologues – croient aveuglément à une hypothèse fausse ; que si la relation est mauvaise, le sexe est nul aussi, et que pour rendre le sexe plus excitant, il suffit d’améliorer la relation.

En réalité, une thérapie de couple peut améliorer la relation (& encore ! – vu que chez nous, les psys de couple partent de théories stupides), mais le sexe a de grandes chances de ne pas changer…

Donc, tordons le cou à 5 préjugés sur l’union :

– L’amour va de pair avec le désir ; le sexe a longtemps été un devoir pour les femmes, et servi seulement à la reproduction.  Puis est apparu le mariage d’amour et son idéologie romanesque… et c’est là qu’on a constaté que le désir avait disparu…

On a beau avoir une grande liberté sexuelle, on n’a guère envie d’en profiter, dans un couple stable …

Les couples cultivent la proximité avec l’espoir que plus d’intimité apportera une meilleure vie sexuelle.

Pour devenir plus intime avec notre partenaire, il faut se révéler l’un à l’autre tous les petits détails sur soi-même (désirs, peurs, rêves, espoirs, fantasmes, …) Plus on fait ceci, meilleur est le sexe.

– L’union idéale est égalitaire par nature ; au contraire, les meilleures relations sont complémentaires.

Elles honorent les différences des partenaires. Les meilleurs couples sont ceux qui sont assez créatifs pour maximiser (& non minimiser) la complémentarité entre eux. En outre, ce n’est jamais la différence entre les gens qui pose problème ; c’est la façon dont ils gèrent cette différence.

Dans les couples, le sujet des disputes n’a que peu ou rien à voir avec le contenu. Ils se disputent parce qu’ils se sentent non-entendus, méprisés, dévalorisés et non reconnus, parce qu’ils se sentent seuls – c’est cela qui fait vraiment souffrir dans les relations.

Les couples passent plus de temps à se critiquer qu’à s’apprécier l’un l’autre. Nous devons apprendre à exprimer la louange, à reconnaître ce qui est bon, ce qui fonctionne, et à le dire le plus souvent possible. C’est alors seulement que nous serons en mesure d’apprécier ce que nous avons – notre vie, nous, notre couple, notre partenaire.

Je rappelle qu’il faut, pour que le couple soit harmonieux, 5 fois plus de paroles positives, que négatives. Si on tombe sous ce ratio, le couple est disharmonieux. Les chercheurs ont en effet démontré qu’il fallait 5 paroles positives pour contrebalancer une seule parole négative.

– L’honnêteté, c’est de dire la vérité, et mentir est une tromperie ; oui, il faut dire la vérité, mais il faut avoir du tact ! « La franchise ne consiste pas à dire tout ce que l’on pense, mais à penser tout ce que l’on dit ».

N’oublions pas que les paroles peuvent faire un mal qui dure des années ; gardons donc les choses blessantes pour nous – en sachant que – bien sûr – ça ne vaut pas pour celles concernant le couple ; là, chacun a le devoir étroit d’informer l’autre des faits essentiels !

– La sexualité masculine est simple, mécanique et biologiquement motivée plutôt que relationnelle. Ce préjugé dit aussi qu’à l’inverse, les femmes sont des créatures de sens, qu’elles ont besoin d’une longue liste de conditions pour générer le désir sexuel et obtenir la satisfaction sexuelle.  Aussi, que les hommes ont juste besoin de sexe fréquent, constant, spontané.

En fait, la sexualité des hommes n’est pas moins influencée par leur état ​​interne que chez les femmes. Chez eux, la peur, la déprime ou la colère affectent le désir sexuel et la performance. La différence ? Les hommes sont plus susceptibles que les femmes à se tourner vers le sexe pour soulager leur état interne. Les hommes utilisent le sexe comme un régulateur de l’humeur. Cependant, on ne peut pas dire que la sexualité masculine n’est pas relationnelle. En fait, les hommes ressentent beaucoup de peur et de honte à cause de la pression de la performance et de la peur du rejet par les femmes, ou de leur inaptitude à les satisfaire.

La sexualité masculine est donc aussi relationnelle que pour les femmes ; elle n’est simplement pas biologique ou automatique.

– Des problèmes sexuels impliquent des problèmes relationnels. Dans notre société, nous croyons que si un couple a des problèmes sexuels, ils doivent venir à la suite de problèmes relationnels. Nous voyons la sexualité comme une métaphore de la relation.  Et nous en concluons qu’en réparant la relation, le sexe s’améliorera.  Ce n’est pourtant pas toujours le cas. – j’en ai parlé dans « Amour & désir sexuel : amis ou ennemis ?  » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2014/08/29/amour-desir-sexuel-amis-ou-ennemis/).

L’amour et le désir peuvent effectivement être liés, mais ils peuvent aussi s’exclure l’un l’autre … (mystère de l’érotisme !).

Deux personnes peuvent s’aimer profondément dans la cuisine, & se repousser dans la chambre. Bien des couples sont liés par un grand amour, mais vivent des problèmes sexuels ou n’ont pas d’activité sexuelle du tout.

Quand des partenaires se plaignent du manque de peps dans leur vie sexuelle, ils regrettent en fait la poésie du sexe, le lien, la légèreté espiègle, la sensation de vitalité, de s’évader & de s’élever au-dessus du train-train monotone…

Toutes les solutions faciles pour garder « l’étincelle » en vie, ou la raviver, ne marchent pas ; en effet, le romantisme ne meurt pas dans un couple à cause du manque de temps, de communication ou de testostérone, comme beaucoup le prétendent, mais à cause de la mécanique particulière du désir sexuel chez les humains.

Et tous ceux qui préconisent d’apprendre à mieux communiquer avec notre partenaire ou de réorganiser notre planning, ou de se faire prescrire de la testostérone, ont tort.  Tout comme ceux, du reste, qui préconisent de ré-érotiser la relation avec des vidéos ou accessoires coquins !

Toutes ces soi-disant solutions ne marchent pas (ou pas longtemps).

Les statistiques sur la santé des couples ne se soucient que de la fréquence de leurs relations sexuelles ou du nombre d’orgasmes et omettent l’amour, l’intimité, la sensualité, l’excitation – alors que ce qui compte, ce n’est pas la quantité, mais la qualité.

L’érotisme est une qualité non-mesurable de vitalité, l’imagination ne peut se réduire à une arithmétique, & ce domaine insaisissable n’est pas du domaine du modèle de résolution de problèmes.

-On constate en fait que dans le monde, partout où il y a du romantisme attaché aux relations, il y a en même temps une crise du désir, par ex dans le fait de l’assumer…

Notre société moderne a connu une révolution ; pour la 1ère fois dans l’histoire de l’humanité, les gens veulent une sexualité marquée de plaisir et de connexion à l’autre, une sexualité qui prenne sa source dans le désir. Ils veulent une sexualité à long terme non pas pour procréer le plus d’enfants possibles (qui prendront soin d’eux quand ils seront vieux) ou parce qu’enfanter est le 1er devoir d’une femme, mais car le désir est devenu un facteur central, une expression de notre identité, de notre individualité & de nos préférences.

Mais pour garder du désir dans une relation engagée, il faut réconcilier 2 tendances, 2 besoins contradictoires ;

D’une part, le besoin de sécurité, réconfort, le familier, le connu, l’habituel, le rassurant, la fiabilité, la permanence, la maison, la solide fondation.  Et d’autre part, le besoin tout aussi fort (chez les hommes comme les femmes de voyage, de rêve, de mystère, d’inconnu, de danger, d’inattendu, de surprise, de risque, d’aventure, de transgression…

Réconcilier ces 2 besoins contradictoires dans une seule relation, est vraiment difficile !

L’expression « un mariage passionné » est déjà contradictoire ; en effet, si l’amour est naturel et a toujours existé, le mariage par contre, est une construction sociale, une institution humaine, à base économique, visant à créer une communauté de travail, un compagnonnage et aussi pour la succession (faire passer à la génération suivante – du même sang – le patrimoine de la famille).

Il s’agissait d’un partenariat utile, de travail, d’argent, de statut social, où l’amour & la passion n’avaient pas leur place.

Mais notre culture est venue charger l’union d’un poids supplémentaire ; d’une exigence de passion, et que notre partenaire soit aussi notre confident et notre meilleur ami… Et en plus, on vit plus longtemps.

On exige donc de ce seul partenaire, ce qui était fourni jadis (il n’y a pas si longtemps) par la famille élargie et même par tout un village !

On lui demande de nous donner un sentiment d’appartenance, de continuité, d’identité, mais aussi le mystère et la transcendance, la fascination, l’émerveillement, on veut qu’il nous donne la sécurité et un confort douillet, mais aussi du « piquant », qu’il nous donne la surprise et la nouveauté, mais aussi le prévisible, le familier et le rassurant …

Il faut donc que les 2 partenaires soient des êtres quasiment parfaits ; doux, fiables, sérieux, fertiles, jouettes, fidèles, ordonnés, spirituels, … ça fait beaucoup… On voit bien que ce ne sont pas des sextoys et de la lingerie qui pourront remédier aux problèmes du désir en couple !

Sortir de la prison d’une vie médiocre

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Vous aimeriez sortir d’une situation mais vous ne voyez pas comment… Vous ne faites pas, ou n’êtes pas qui (ou ce que) vous êtes censé être.

Cela cache généralement une peur (intérieure ou extérieure).

  1. Extérieure :

Est-ce que quelque chose vous tient bloqué par obligation, légalement ou financièrement ?

Pourquoi avez-vous peur de le changer ?

Que se passerait-t-il si vous partiez & commenciez une nouvelle vie ?

Existe-t-il un moyen de le faire et de minimiser les dégâts ?

Qui peut vous aider ?

De quoi avez-vous besoin comme levier ?

  1. Intérieure : Valeurs / morale / croyance / « il faut »

Qu’est-ce que vous imaginez ?

De quoi avez-vous peur ?

Quel fantôme est sur votre chemin ?

Y a-t-il des slogans familiaux ? (du genre « les Dubois ne renoncent jamais »)

Quelqu’un vous fait-il vous culpabiliser ? (ex : « tu dois toujours être là pour maman »).

Existe-t-il une injonction de honte ? (ex : « si tu ne réussis pas, tu ne vaux rien »).

Si quelque chose vous bloque & vous empêche de passer au prochain niveau de votre vie, il faut trouver ce que c’est.

Souvent, quand on tente d’avancer avec notre vie, et on croit qu’on le fait, alors qu’en fait, on reste dans le même problème – on est trompé par la nouveauté et l’intensité.

Aussi, beaucoup croient – bien à tort ! – qu’ils seraient heureux s’ils devenaient exceptionnels dans un domaine.

Mais s’ils le deviennent, ils se sentent comme un imposteur, doivent courir encore plus vite, ne peuvent jamais ralentir, doivent faire gagner toujours plus & subissent une myriade d’autres peurs.

Certaines thérapies conseillent de repousser nos limites des risques, mais cela prend du temps, est risqué, génère généralement des cicatrices inutiles et le plus souvent, ne rend même pas heureux.

Pour devenir plus heureux, il vaut mieux trouver quelqu’un de qualifié pour aider à identifier le blocage, puis explorer les façons d’exprimer notre véritable moi. Alors, on ressent ce qu’on est et ce que l’on fait devient juste une façon d’exprimer qui on est.

Oser trouver & affronter ce qui nous effraie, a un effet libérateur & énergisant, car alors, la joie vient d’être aligné sur notre moi émotionnel, rationnel et spirituel.

Si vous devenez ce que vous êtes vraiment, vous serez automatiquement exceptionnel, peu importe ce que vous faites.

Ce n’est pas gagner 1 million d’euros, ni la renommée, ni une nouvelle voiture qui nous apportera ce sentiment de signification.

Ceux qui possèdent de l’argent, ou la gloire le savent ; sans la croissance, c’est destructeur ! Quand on gagne aisément des choses (surtout des biens matériels), on n’est pas satisfait ni épanoui – en tout cas, pas longtemps.

Seules la progression & la croissance peuvent fournir du sens à notre vie & nous donner de la vitalité & l’envie de vivre !

Votre point de vue est pointé vers l’obscurité et vous devez le tourner vers la lumière. Vos circonstances ne changeront pas, elles sont hors de votre contrôle, mais le sens que vous donnez à votre vie est VOTRE & COMPLETEMENT sous votre contrôle.

Alors, si vous choisissez de vous priver de la vie des possibles, ce sera uniquement votre faute. Il n’y a pas d’excuse … mais vous pouvez vous vouloir vous limiter au petit espace de votre esprit comme des millions d’autres personnes dans ce monde, et vous plaindre.

Les autres vous donneront la pitié que vous voulez, et vous aurez la satisfaction de sentir que d’autres aussi sont bloqués.

Vous pensez ne pas pouvoir supporter de genre de vérités, mais sans modification totale de votre mentalité, vous resterez où vous en êtes – voilà pourquoi la « méthode douce » sera toujours inefficace !

Si vous restez dans votre cocon, vous vous privez de l’aptitude à vivre, & il n’y a que vous qui en souffrirez.

Par conséquent, ayez le courage de chercher où votre vie est médiocre & insatisfaisante, de découvrir où ça fait mal ; vos « points douloureux ».

Ces points-là sont des difficultés d’un niveau suffisant pour nous motiver à chercher une solution ou une alternative – tout comme la grenouille placée dans de l’eau qu’on chauffe et que cet inconfort croissant pousse à vouloir sortir de là.

Voici comment faire pour commencer à vivre mieux :

– Faites appel à votre mage intérieur

Tout le monde a des traumatismes. Vous pouvez les utiliser en votre faveur ; vos traumatismes ont le pouvoir de vous pousser à vouloir devenir plus fort & vous en sortir.

Alors, demandez-vous quel est votre point douloureux…  Et quand vous l’avez trouvé, demandez-vous ce que vous devez faire ou éviter de faire pour ne plus jamais vivre cela.

Dites-vous, comme George Sand ; « Je ne donnerai plus ma chair et mon sang en pâture à l’ingratitude et à la perversité » !

De nos jours, avec la mode du « tout positif » & autres théories New Age à la manque, beaucoup nous conseillent d’ignorer le négatif… L’ennui, c’est que le fait de le nier ne le fait pas disparaître !

Cette positivité à tout prix est comme le communisme ; une idée qui a l’air très bien en théorie, mais qui, mise en pratique, ne fonctionne pas du tout ; comme dit l’adage « Les choses finissent toujours par s’arranger, mais mal » !

Donc, ainsi laissé à lui-même, le mal empire de plus en plus & finit par contaminer tous les domaines de notre vie.

Essayez de trouver (et de noter) 3 choses que vous devez commencer à faire et 3 choses que vous devez arrêter de faire dès aujourd’hui pour réaliser vos rêves.

– Planifiez votre temps

Vous êtes défini par ce que vous faites tous les jours. Si vous voulez être danseur, vous devez au minimum danser quelques heures par jour. Remettre une séance ici et là n’est pas trop grave, mais si procrastiner devient une habitude, cela finira mal.

Même si un de vos buts demande beaucoup de temps & de travail, il faut s’obliger à y travailler chaque jour, ne fût-ce qu’un peu… Mieux vaut avancer lentement que de rester sur place.

Il faut aussi se fixer des étapes & des dates-butoir, & agir comme si votre calendrier était votre patron ; s’il vous dit de faire quelque chose, il faut le faire, ou vous êtes licencié.

– Etudiez-vous & trouvez votre force et votre faiblesse

Chacun possède son propre mélange unique de forces & de faiblesses. Les livres peuvent vous dire de travailler dur, mais si ça ne vous correspond pas, il faudra surmonter ce problème ou trouver une alternative.

Il faut trouver une méthode en accord avec vos forces & faiblesses. Ne vous blâmez pas de ne pas pouvoir tout de suite faire ce que dit un livre – apprenez plutôt pourquoi vous ne pouvez pas le faire et trouvez des moyens de le résoudre.

La chose la plus dure, c’est que vous devez devenir conscient même de vos faiblesses inconscientes. Comment allez-vous faire ceci ?

En tenant un journal quotidien, où vous notez ce qui vous rend heureux et ce que vous avez réussi à réaliser (même si c’est minuscule) ; cela vous apprendra ce que vous aimez et ce qui vous motive.

Écrivez aussi sur vos échecs ; quand, par exemple, vous avez été paresseux & avez remis à plus tard. Notez quelques raisons pour lesquelles vous vous sentiez ainsi. Creusez à fond chaque problème.

Pour moi, par ex, mon perfectionnisme est sans doute dû à une peur de l’échec.

– Les self-made-men & l’illusion du succès

Quand on songe à la réussite, on ne pense qu’à des gens comme Bill Gates, Mark Zuckerberg ou Michael Jordan – bref, on la confond avec la popularité. En réalité, la popularité peut faire partie du succès, mais n’en est nullement un ingrédient nécessaire.

Les chercheurs du M.I.T. ont inventé une machine qui convertit l’eau de mer en eau potable à faible coût. Nous n’en voyons pas l’intérêt, mais pour des gens des pays en développement, ces chercheurs sont vus comme des sauveurs.

Alors, la vraie définition du succès devrait être : « réussir, c’est réaliser notre plein potentiel en servant les autres. »

Bref, faites le boulot, acceptez les sacrifices nécessaires, & relevez-vous à chaque fois que vous tombez.

Vous pourrez alors devenir populaire, ou non – cela importe peu si vous faites ce que vous aimez.