Archives Mensuelles: novembre 2019

Le PN comme taré

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J’ai déjà expliqué combien parler avec un PN est un parcours du combattant (voir « PN & discussions délirantes » ;

https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/16/pn-discussions-delirantes/

et qu’il provoque des discussions « éternelles » pour nous fatiguer & augmenter son pouvoir sur nous

(voir « PN & discussions provoquées » ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2019/01/02/pn-discussions-provoquees/).

Mais à part ça, il est surtout impossible de communiquer avec un PN … parce que, sous ses airs normaux, il est en fait totalement barjo !

Dans « L’E.N.P. (Espace Narcissique Pathologique) » (voir ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/20/le-n-p-espace-narcissique-pathologique/), j’écrivais : « Souvenez-vous que la perversion narcissique est une psychose, et par conséquent, les propos d’un PN sont délirants, non pertinents, contraires à la réalité des choses – alors, pourquoi discuter avec un dément ? On ne peut pas lui faire entendre raison parce qu’il n’est pas raisonnable … »

Je préciserai ici leur mode de pensée (si on peut appeler ça penser) ;

Vous avez sûrement remarqué que, même en expliquant 10 fois les choses (1000 fois, plutôt) à un PN, il ne tient pas compte de ce que l’on dit – il ne nous écoute pas & semble n’avoir rien entendu.

Même face à face, il répond quelque chose n’ayant rien à voir avec ce qu’on vient de lui dire, ou il ne saisit qu’une partie de ce qu’on lui dit, ce qui lui permet de tirer des conclusions tout à fait opposées à nos paroles …

Et plus il est perturbé, plus il comprend de travers ! Par moments, il le fait exprès pour nous enrager et se nourrir de nos émotions, mais à d’autres moments, il agit ainsi parce qu’il est si submergé par ses voix intérieures haineuses, qu’il ne peut rien percevoir de ce qui vient de l’extérieur.

Dans ces cas-là, il n’écoute que ses voix, et ne peut pas entendre ce qu’on est en train de lui expliquer (car on s’explique énormément avec un PN !).

Pour ce genre d’individu, ses émotions sont des faits ; au lieu de les voir comme des réactions temporaires souvent illogiques, il croit à fond à leur réalité => il adapte les faits à ses émotions, au lieu de l’inverse !

Quelqu’un de normal est dans un état de calme, à moins qu’un événement ne lui arrive et le bouleverse.

Mais un PN est DÉJÀ bouleversé à la base et cherche alors quelqu’un à qui attribuer ces sentiments pénibles.

Ces malades sont si coupés de leurs émotions, par les nombreuses années de déni & d’évitement de leurs sentiments, qu’ils concluent que ces émotions doivent venir de quelque chose en dehors d’eux – Bref, ils croient que s’ils se sentent si mal, c’est que quelqu’un leur a fait du mal.

Par ex, ayant un mari PN, j’avais appris que, quoi que je dise, ce serait mal interprété et je m’en prendrais plein la tête – donc, je ne disais plus rien. Mais même ainsi, il réussissait quand même à m’engueuler ou me frapper …
Il me jetait d’un ton haineux ; « Tu PENSES des saloperies sur moi. Je le sais ! » ou « je sais que tu me hais ; je le sens ! ».

En fait, ce qu’ils ressentent, c’est leur propre haine intérieure, leur haine de soi, mais ils nient farouchement que ces émotions viennent d’eux et n’ont aucun lien avec la situation présente.

Un rien les met en rogne & les pousse à nous reprocher les émotions négatives qui étaient déjà présentes en eux ; pour un rien, ils pètent un câble & accusent leur proie de les critiquer, les humilier, vouloir les dominer – non à cause de ce qui est réellement arrivé ou ce qui a réellement été dit, mais à cause de la honte qu’ils trimballent !

Et on a beau tenter de se défendre, ils refuseront d’écouter autre chose que ce que leur soufflent leurs émotions.

Ni les preuves, ni la logique ne comptent – parce que dans leur extrême faiblesse & immaturité, ils ne peuvent affronter la vérité, la réalité – ce sont leurs émotions qui déterminent leur réalité – au lieu du contraire (chez les êtres normaux). Et ils sont incapables de reconnaître que c’est un problème, un problème qu’ILS ont !

L’ordre normal des choses est ; « tu m’as dit quelque chose de méchant, donc je me sens mal & je suis fâché ».

Mais avec les PN, cela devient ; « je me sens mal & je suis fâché, donc, tu m’as dit quelque chose de méchant » ; ils interprètent les actes & paroles selon leurs émotions internes – tout est recadré pour s’adapter à leur délire.

Tout ce que font & disent les autres est ainsi réinterprété dans un sens plus sinistre & dirigé (toujours méchamment) vers eux.

Voilà pourquoi le PN nous accuse d’avoir des mobiles mauvais ou de l’attaquer alors que ce n’est pas le cas.

Alors, quand on se justifie, vous pensez s’il va nous écouter !

Les pervers narcissiques sont incapables de communiquer de façon authentique, car tout passe par leur filtre émotionnel et en plus, ces émotions sont considérées comme des faits réels – ils se disent que ça doit être vrai, puisqu’ils le ressentent.

Leur « raisonnement » ? Le voici : « La preuve que tu as tenté de me blesser (ou me tromper, ou me voler, …) est que je me sens blessé (ou trompé, ou volé, …). » Admirez quelle belle logique est la leur !

Alors, quand on tente de sortir ce taré de ses émotions inadaptées, il croit qu’on tente de le manipuler …

En effet, vu leur maladie mentale, les PN se sentent toujours attaqués (même souvent par des actes ou paroles gentilles), ou sur le point d’être trompés, manipulés ou attaqués, en sorte qu’ils sont sans cesse sur leurs gardes.

Ils ne font confiance à personne et comme ils nous attribuent des mobiles méchants, ils ne vont pas écouter ou croire nos justifications – ce qui reviendrait, dans leur esprit malade, à se laisser manipuler & donc, à perdre le contrôle & à tomber au pouvoir de quelqu’un (nous, qui les aimons) qui a de mauvaises intentions envers eux… Triste !

RIEN ne peut faire bouger un pervers narcissique de cette mentalité, pas même les preuves tangibles les plus fortes ;

Si on lui montre une photo de lui en train de commettre un acte qu’il a nié avoir fait, ou un message de sa main, ou une vidéo de comment les choses se sont passées, il nous accuse d’avoir tout imité, ou truqué, ou retouché, pour lui donner le mauvais rôle.

Voilà les loques humaines avec qui on tente de communiquer, sans voir que leurs émotions envahissantes, leur terreur d’être vulnérable, de descendre de la position dominante & de se retrouver sous la coupe de quelqu’un d’autre, & leur besoin pathologique d’avoir toujours raison & d’être parfait, rendent toute communication avec eux impossible.

Certains PN nous sortent toutes ces sottises sans voir leur stupidité, mais certains autres la distinguent – seulement, ils ne veulent pas se dédire, car ils n’ont aucun argument valable de toute façon.

En outre, même s’ils étaient capables de nous écouter et de nous entendre, ils s’en ficheraient.

La dinguerie n’a rien d’attirant, & le manque de respect non plus. Donc, si vous vivez avec l’un de ces tristes sires, vous savez ce qui vous reste à faire …

La Parole divine & ses messagers

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Moïse, Abraham, Zoroastre, Bouddha, Jésus, Muhammad, Baha’u’llah, … Ces hommes ont, on ne sait pourquoi, reçu une inspiration qui va dans le sens de la vie – dans le sens de PLUS de vie, donc, du Bien.

Ils ont « reçu » les lois qui promeuvent la continuation à long terme de la vie sur cette planète.

Moi, bien sûr, étant baha’ie, je crois qu’ils ont reçu ceci de Dieu, mais je comprends qu’on peut aussi penser qu’ils ont, d’une ou d’autre façon, tout pigé aux lois de la Nature.

Seulement, ce « contenu » est indicible (au-delà des mots, inexprimable) – or, il doit être traduit en mots humains, et en plus, par des hommes qui, chacun, vivaient à une époque, dans une culture particulière – des hommes qui ont, de plus, chacun une histoire personnelle, une sensibilité, une intelligence, une langue, des besoins propres …

C’est, à mon avis, ce qui explique les parties étranges ou cruelles de pas mal de livres saints.

Voilà pourquoi il faut comprendre – mieux ; sentir ! – l’« esprit » de ces écrits (qui est vraiment saint), & non s’attacher à « la lettre » (qui ne l’est pas) !

Of women as gardens

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Women, you must see yourselves as a beautiful garden, a rich land, full of promise, waiting for the gardener who will take care of it, plow it (yes, it is also a sexual allusion) and cultivate it, to make it a lush garden full of flowers and fruits – a good land, which remains fertile.

There’s a reason why, everywhere and always, women are the greatest wealth of a country, why men have always tried to keep them & taken measures to prevent them from leaving (confinement, strict rules, bandaged feet, excision, …).

The man is ideally like a skilled gardener – that’s the kind of good « gardener » you have to look for.

Alas, too many men are only brutes, who – knowing nothing of this fragile « ecosystem » – don’t know how to treat this beautiful land – or simply don’t care, and trample everything, breaking the flowers and poisoning the rivers.

Others are Huns, vandals, who pretend to be good gardeners, but think only of ravaging and burning the earth, of picking and stealing all that the fruits, without feeding the earth, without giving anything back – which ruins and exhausts the earth – so she ends up by being unable to give anything and dies.

These are thieves, crooks – men to avoid as the plague!

So, when in a relationship with a man, watch how your gardener treats your garden – you are precious ; protect your garden !

 

Psychopathes

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On comprend de plus en plus que le nombre & la gravité des crimes des psychopathes (et les pervers narcissiques en font partie) en font les ennemis N°1 de la société.

Les neurosciences montrent que leur trouble ne résulte pas d’une éducation ratée, mais d’un dysfonctionnement inné dans leur cerveau ; quelque chose leur manque pour créer des liens avec les autres ; ils ne ressentent pas l’amour & l’empathie & n’ont ni scrupules, ni remords.

Comme ils ne font que ce qui est dans leur intérêt, ils n’ont aucun sens de l’équipe et peuvent grandement nuire aux firmes où ils travaillent. Mais ils ne font pas que coûter cher à la société ; ce trait explique aussi pourquoi planter un poignard dans le corps d’un autre être ne leur pose aucun problème ; ils se fichent totalement de l’autre.

Formant 2 à 5 % de la population, la plupart d’entre eux ne sont pas des criminels (du moins officiellement), ni en prison – pourtant, les dommages qu’ils causent au plan privé ou professionnel, sont immenses & très coûteux.

Au privé, ils volent d’une relation à une autre, conçoivent des enfants dont ils ne s’occupent pas, attaquent leur conjoint(e) (en effet !!!),

Il n’existe actuellement hélas pas de traitement valable, mais les choses sont en train d’évoluer…

David Cook, un psy forensique de Glasgow étudie des psychopathes en prison & remarque qu’ils ne se bornent pas à un seul type de crime, mais couvrent l’éventail complet des comportements criminels ; attaque physique, manipulation, vol, arnaque, viol, …

Les seuls psychopathes dont la science dispose pour ses recherches sur la question (& les essais de traitement) sont les plus bêtes ; ceux qui se sont fait prendre & qui sont en prison.

Il est difficile de définir ce trouble, puisque les malades ne viennent pas consulter (ils sont heureux ainsi) & qu’on ne voit que les symptômes, mais grâce à l’équipe du Pr Robert Hare & à sa Psychopathy Checklist (développée sur 15 ans), il est devenu plus facile d’identifier un psychopathe.

Au plan scientifique, la psychopathie est une combinaison de caractéristiques, de comportements & de traits de personnalité qui sont liés. La Checklist énumère des traits de caractère associés à la psychopathie, en sorte qu’un psy utilisant cette grille de lecture peut déterminer dans quelle mesure un individu en est un ou pas.

Il y a 40 points, & on peut dire qu’un être en est un s’il a au moins 26 points sur la liste – mais c’est surtout le fait qu’un certain nombre de faits se présentent ensemble dans cet individu.

Ils ont l’art de manipuler les émotions des autres et donc aussi des thérapeutes, qu’ils « séduisent » en les persuadant qu’ils ont le sincère désir de changer, de guérir et de cesser d’être une menace pour la société.

Les psychopathes sont comme des robots capables d’apprendre & de s’auto-corriger pour atteindre un résultat désiré – donc, plus un psychopathe parle à un psy, plus il détecte ce qu’on attend de lui et plus il améliore ses talents d’acteur !

Son discours ? Toujours le même : il a finalement « vu la lumière », compris qu’il avait mal agi, il en éprouve beaucoup de remords, et est fermement décidé à ne plus refaire cela à l’avenir – tout ceci étant un tissu de mensonges, destiné à obtenir sa libération, bien entendu… Et ça marche ! (tout comme ça marche quand ils sortent ce discours à un(e) partenaire amoureux, pour que celui-ci reste avec eux).

Bref, lorsqu’ils suivent une thérapie censée leur enseigner l’empathie, ils y apprennent comment feindre ce sentiment pour encore mieux tromper leur monde !

Dans l’idéal (mais ne rêvons pas), les psys devraient avoir les compétences pour voir ceci & ne pas se laisser berner par cette comédie, mais comme la psychiatrie & psychologie actuelles sont des sciences totalement « bidon », ceux qui les exercent sont généralement des crétins imbus d’eux-mêmes & dénués de bon sens, se complaisant dans l’idée qu’ils ont, grâce à leur compétence, guéri le psychopathe – et ça, c’est quand ils ne sont pas eux-mêmes des psychopathes, enchantés de libérer un des leurs.

Les psychothérapeutes les plus intelligents et de bon sens quittent cette voie d’arnaque ; David Mackler, par ex, a abandonné ce job parce qu’il était épuisant & comportait de lourdes responsabilités, mais surtout à cause de la fausseté du système de santé mentale, de la nature non-scientifique du diagnostic et des médicaments psychiatriques, & des pressions pour utiliser la force sur les clients.

En prison, quand un de ces malades joue à un psy la comédie du « j’ai changé », ses paroles sont très convaincantes, mais si on l’observe bien au lieu d’avaler ses salades, on peut voir qu’il y a un gouffre entre ce qu’il dit & ce qu’il vit – qu’en fait, il ne ressent rien.

Certains avancent qu’il est vain d’étudier ce genre de personnes, vu qu’elles ne représentent qu’une petite minorité de gens. Mais les dommages qu’ils causent sont énormes ; ce petit 1% de gens causent au moins la moitié des crimes !

Les flics & acteurs sociaux devraient mieux étudier ces individus.

Leurs méfaits sont si horribles que les gens veulent y trouver une explication et les taxent de folie, mais bien qu’ils posent souvent des actes irrationnels, ils ne sont pas fous, puisqu’ils sont capables de distinguer le bien du mal.

On connaît mieux ceux qui ont commis des crimes violents et ont donc attiré l’attention des autorités.

Mais les autres ; les psychopathes « sub-criminels » (les plus subtils) ? Ils vivent dans tous les milieux sans être détectés ; ils peuvent être de bons bourgeois, des politiciens, des prêtres, des sportifs, des célébrités, …

Dans le monde des affaires & de la finance, ce trait constitue un atout positif, en sorte que ces individus se hissent souvent aux 1ères places de la société … tout en semant le chaos & la souffrance partout où ils passent.

Voilà pourquoi il importe de pouvoir les détecter le plus tôt possible ; pour limiter les dégâts qu’ils peuvent causer. Mais leur talent pour tromper & manipuler rend ceci difficile.

Les gens sont toujours choqués en constatant combien les psychopathes semblent normaux et avenants.

Confrontés aux preuves d’un de leurs crimes, ils peuvent convaincre quasiment tout le monde qu’ils sont innocents & inoffensifs.

Ils sont très doués pour « lire » les autres et surtout, pour parler d’un ton franc & ouvert qui inspire confiance – tout en surveillant constamment les réactions & les expressions faciales de leur(s) interlocuteur(s). Ils peuvent alors s’adapter (tel des caméléons) à ceci & parler en sorte d’obtenir la réaction qu’ils désirent.

Les gens – surtout ceux qui croient à la bonté de l’homme – pensent que les psychopathes sont des victimes ; qu’ils ont été négligés ou violentés étant enfants, qu’ils n’ont jamais appris l’empathie, et qu’ils ont dur à s’attacher aux autres justement à cause de ces violences subies.

Dans leur naïveté imbécile, ils croient qu’on peut guérir ces êtres en se montrant doux & compréhensif avec eux.
Mais la vérité est que les sentiments humains sont une chose qui manque aux psychopathes, et que tout ce qu’on pourra dire ou faire n’y changera rien, puisque, au plan neurobiologique, les mécanismes qui donnent les affects ou émotions, aux pensées, attitudes & cognitions d’un individu, dysfonctionnent chez eux.

L’opinion de l’enfance malheureuse ne tient pas, puisque certains de ces individus malades & violents sont issus de familles soudées & aimantes, et de bon statut socio-économique.

Et à l’inverse, Biens que certains prétendent qu’un enfant normal ayant connu des événements traumatisants durant sa petite enfance deviendra un psychopathe, ce n’est que rarement le cas.

Beaucoup ont beau être nés dans des familles de tarés, immatures, violents & sans ressources, ils deviennent majoritairement des adultes normaux.

Bref, il est impossible de créer un psychopathe de quelqu’un qui ne l’est pas au départ, car c’est inné ; c’est une combinaison de gènes ne fonctionnant pas correctement, qui crée cette prédisposition.

L’ennui, c’est qu’il est interdit de poser ce diagnostic sur un enfant, car le faire impliquerait que c’est inévitable & incurable – or, la croyance actuelle dans la société est qu’un enfant peut changer.

Pourtant, le Dr Martin Smedley (de Londres) est persuadé qu’il faudrait tenter de déceler les signes d’une psychopathie ou trouble de la personnalité chez les enfants, pour pouvoir intervenir le plus tôt possible. En effet, une fois atteint l’âge adulte, plus aucune thérapie ne marche.

Les agressions psychopathiques ont bien une base biologique, mais hélas, notre société a exclu les processus biologiques du savoir sur la psychopathie & la violence criminelle – tout ça parce que certains ne croient pas au concept de psychopathie ; pour eux, ce n’est qu’un jugement moral se faisant passer pour de la science.

L’imagerie du cerveau a pourtant montré que ces individus ont, pour des tâches définies, des images scanner différentes de celles de non-psychopathes.

Sachant que la psychopathie résulte d’un dysfonctionnement dans le cerveau, il faudra alors déterminer les psychopathes peuvent être tenus pour responsables de leurs actes.

Grâce à des scanners du cerveau, le Pr Hare a démontré que les processus mentaux des psychopathes différaient de ceux d’autres personnes ; les psychopathes éprouvent des difficultés à traiter, comprendre & utiliser la matière émotionnelle.

Les chercheurs pensent qu’une amygdale (faisant partie du système limbique de traitement de l’émotion) déficiente pourrait en être cause – ce que le Dr James Blair (un neuroscientifique) confirme.

Il est donc clair qu’ils ont une pathologie du cerveau, même si on ignore si c’est génétique ou si cela provient d’un traumatisme.

Le Pr Hare ajoute qu’il y a aussi des anomalies dans le cortex frontal, le cortex temporal & sans doute les connexions entre les différentes zones du cerveau.

Le Pr Adrian Raine (Université de Californie du Sud) étudie le fonctionnement du cortex préfrontal (gérant le contrôle des impulsions) chez des individus normaux & des psychopathes, & a déterminé que ce frein naturel est déficient chez les psychopathes.

Les traitements actuels (sessions de thérapie) pour les psychopathes en prison, sont inefficaces – pis ; ils aggravent le trouble ; on a en effet constaté qu’il y a plus de récidives chez ceux ayant suivi une psychothérapie, que chez ceux n’en ayant pas suivi une !

Vu qu’on connaît la cause de ce trouble, on peut commencer à trouver enfin des remèdes efficaces, mais il faut le faire jeune (d’où l’intérêt d’une détection précoce) car quand le psychopathe a atteint l’âge adulte, plus rien ne marche !

Les programmes de soin sont inefficaces parce qu’ils ciblent le mauvais élément ; c-à-d qu’ils visent à instiller à ces monstres de l’empathie, ou du sens moral, … ce qui est une perte de temps avec un psychopathe !

Comme traitement efficace, on pourrait, par ex, leur faire prendre un produit qui boosterait le fonctionnement de l’amygdale ou remplacer l’organe dysfonctionnel par une puce électronique.

Bien sûr, on se demande si on a le droit de modifier leur cerveau & de faire d’eux des êtres différents…

A mon avis, seuls les idiots dotés d’une sensiblerie maladive se le demandent, car il n’y a pas à balancer quand on voit tout le mal & la souffrance que ces malades causent.

Au vu de cela, les mesures les plus radicales sont justifiées, car « être doux avec le loup, c’est être cruel avec l’agneau » !

Les psychopathes font tant de mal que la société doit protéger les innocents et tout faire pour éradiquer cette plaie ; il FAUT un traitement efficace du trouble, sinon, cette force destructrice continuera à empoisonner la société !

 

Amour, désir & (in)fidélité

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Oui ; des époux heureux en mariage, trompent !

Dans l’union moderne, où on peut librement choisir son (sa) partenaire, existe un lien étroit, et donc, on croit que ce lien entraîne la fidélité … Alors qu’en fait, c’est justement ce « compagnonnage » qui tue le désir et pousse les gens à tromper leur conjoint(e) ; pour lutter contre cette mort du désir, pour se sentir vivant à nouveau !

Dans nos sociétés, on attend beaucoup de choses (trop ?) du couple ; on attend de l’autre qu’il soit à la fois un genre de meilleur ami et un partenaire sexuel.  Mais comme 2 besoins contradictoires s’affrontent, il faut, pour que le désir survive, une fameuse intelligence érotique…

Chacun croit être bien informé sur les questions amoureuses & sexuelles, mais c’est faux, car la « donne » a changé … En réalité, on connaît très mal la nature du désir érotique et les dilemmes qu’il pose.

La sexualité a subi un changement révolutionnaire ces dernières années ; elle est passée d’une force de reproduction à une force de connexion – ce qui fait que malgré qu’il reste de l’amour et un certain niveau d’intimité entre les partenaires, le désir ne « suit » pas… Il s’essouffle, et même assez vite …

Pourquoi ? Parce que l’autre est « à nous », « à disposition » ; il est là tous les jours, dans un quotidien peu poétique ou excitant, terne & stressant …

Or, le désir implique un manque, une distance !  Comment, par conséquent, désirer ce que l’on a déjà ?

Non ; si on désire quelque chose, c’est, par définition, qu’on ne l’a pas … il faut qu’il y ait une distance !

En outre, l’interdit, la transgression, sont plus attirants que le « permis » (qui est quasiment un tue-l’amour) …

Les partenaires recherchent souvent une grande intimité et proximité, mais cela tue la tension sexuelle… Quand il n’y a plus rien à cacher, il n’y a plus rien à chercher !

En quoi le désir diffère-t-il de l’amour ? Et pourquoi le sexe produit-ils des bébés… qui détruisent l’érotisme dans un couple ?

Donc, comment ça marche, le sexe ?

Quand des partenaires se plaignent du manque de peps dans leur vie sexuelle, ils regrettent en fait la poésie du sexe, la légèreté espiègle des débuts, la sensation de vitalité, de s’évader & de s’élever au-dessus du train-train monotone…

Toutes les solutions faciles pour garder « l’étincelle » en vie, ou la raviver, ne marchent pas ; en effet, le romantisme ne meurt pas dans un couple à cause du manque de temps, de communication ou de testostérone, comme beaucoup le prétendent, mais à cause de la mécanique particulière du désir sexuel chez les humains.

Et tous ceux qui préconisent d’apprendre à mieux communiquer avec notre partenaire ou de ré-organiser notre planning, ou de se faire prescrire de la testostérone, ont tort.

Tout comme ceux qui préconisent de ré-érotiser la relation avec des vidéos ou accessoires coquins !

Toutes ces soi-disant solutions ne marchent pas (ou pas longtemps).

Les statistiques sur la santé des couples ne se soucient que de la fréquence de leurs relations sexuelles ou du nombre d’orgasmes et omettent l’amour, l’intimité, la sensualité, l’excitation – alors que ce qui compte, ce n’est pas la quantité, mais la qualité.

L’érotisme est une qualité non-mesurable de vitalité, & le domaine de l’imagination ne peut se réduire à une arithmétique.

On a constaté que partout où il y a du romantisme attaché aux relations, il y a en même temps une crise du désir.

Pour la 1ère fois dans toute l’histoire de l’humanité, dans nos sociétés, les gens veulent une sexualité à long terme non pas parce qu’ils veulent procréer le plus d’enfants possibles (qui prendront soin d’eux quand ils seront vieux) ou parce qu’enfanter est le 1er devoir d’une femme, mais que le désir est devenu un facteur central, une expression de notre identité, de notre individualité, de notre liberté de choix, de nos préférences.

Bref, c’est la 1ère fois que les humains veulent une sexualité marquée de plaisir et de connexion à l’autre, une sexualité qui prenne sa source dans le désir.

Mais qu’est-ce qui maintient ce désir en vie ? Pour garder du désir dans une relation engagée, il faut réconcilier 2 besoins contradictoires ;

– D’une part, le besoin de sécurité, réconfort, le familier, le connu, l’habituel, le rassurant, la fiabilité, la permanence, la maison, la solide fondation.

– Et d’autre part, le besoin tout aussi fort de voyage, de rêve, de mystère, d’inconnu, de danger, d’inattendu, de surprise, de risque, d’aventure, de transgression…

Réconcilier ces 2 besoins contradictoires dans une seule relation est très difficile !

L’expression « un mariage passionné » est déjà contradictoire ; en effet, si l’amour est naturel et a toujours existé, le mariage par contre, est une construction sociale, une institution humaine, à base économique, visant à créer une communauté de travail, un compagnonnage et aussi pour la succession (faire passer à la génération suivante – du même sang – le patrimoine de la famille).

Il s’agissait donc jadis d’un partenariat utile – où il était question de travail, d’argent, de statut social, & où l’amour et la passion n’avaient pas leur place.

Mais notre culture est venue charger l’union d’un poids supplémentaire ; d’une exigence de passion, et qu’il soit notre confident et notre meilleur ami… Et en plus, on vit plus longtemps.

On exige donc de ce seul partenaire, ce qui était fourni jadis (il n’y a pas si longtemps) par la famille élargie et même par tout un village !

On lui demande de nous donner un sentiment d’appartenance, de continuité, d’identité, mais aussi le mystère et la transcendance, la fascination, l’émerveillement. On veut qu’il nous donne la sécurité & le confort, mais aussi du « piquant ». Bref, qu’il nous donne la surprise et la nouveauté, mais aussi le prévisible, le familier et le rassurant..

Et on croit que les sextoys et la lingerie nous sauveront ! …

Amour & désir peuvent être liés, ou à l’inverse, s’exclure l’un l’autre ; c’est le mystère de l’érotisme…

Le verbe s’appliquant à l’amour est avoir, alors que celui s’appliquant au désir est vouloir.

En amour, nous voulons posséder, connaître l’autre, effacer toute distance, neutraliser les tensions, bref, une proximité maximale. En désir, par contre, nous voulons découvrir de nouveaux horizons… On veut avoir un pont à traverser pour aller voir là-bas ce qui se passe, car, tout comme le feu a besoin d’air, le désir a besoin d’espace…

Quand on demande aux gens : « quand vous sentez-vous le plus attiré par votre partenaire ? », on obtient toujours et partout les 3 mêmes genres de réponses,

1) Quand il(elle) est au loin, ou qu’on se revoit et reprend contact après une séparation.

2) Quand il(elle) est perdu dans une activité qui le(la) passionne,  qu’il (elle) est radieux et confiant, autonome, absorbé par une occupation où il excelle et qu’elle (il) m’ignore, quand il est sur scène, quand elle est dans son élément, quand il(elle) est dans une soirée, entouré(e) de gens qui le(la) trouvent séduisant(e), …

Dans les 2 cas, le partenaire est « éloigné »; il y a un espace, une distance, dans ce moment, nous reprenons contact avec notre aptitude à nous imaginer avec  notre partenaire – > on le voit, le désir prend sa source dans l’absence et le fait d’aspirer à être plus près. Dans ces moments-là, il émane du partenaire une énergie : la générosité, la gentillesse, la force, la joie, l’influence, la persuasion, …

Quand les couples tombent dans la routine et en viennent à considérer l’autre comme un meuble, le désir succombe, alors que si on le considère « autre », différent, il y a une distance, donc un espace où le désir peut naître ; il faut donc toujours rester curieux de son (sa) partenaire.

Ce n’est pas quand on le regarde de tout près, mais quand on le regarde à bonne distance, qu’on est le plus attiré par l’autre… C-à-d lorsque cet être si connu, si familier, est momentanément redevenu mystérieux, un peu étranger, fuyant, insaisissable. C’est dans cet espace entre moi & l’autre que ce trouve ce mouvement, cet élan érotique.

« Le mystère, ce n’est pas voyager dans de nouveaux lieux, c’est de voir les choses d’un œil neuf » disait déjà Proust…Alors, quand nous regardons notre partenaire pendant qu’il est « dans sa bulle », loin de nous en esprit, tout à fait inconscient de notre existence, on a soudain un changement de perception et l’on s’ouvre au mystère .. Si l’on reste curieux, on ne connaîtra jamais tout à fait l’autre, car notre partenaire est séparé de nous et il comporte toujours une part de mystère.

Et le plus étonnant dans cette description de l’autre, c’est qu’il n’y ait aucun besoin ou urgence : personne n’a besoin de l’autre. Il n’y a non plus pas de notion de prendre soin d’un autre – car ce soin fait partie de l’amour et est anti-aphrodisiaque !

Le fait qu’on ait besoin de l’autre, est un remède contre l’amour – les femmes savent bien ceci. Et quant au soin à autrui, il évoque la parentalité – or, la nature a fait en sorte (pour des raisons évidentes) que l’état de parent « coupe » l’envie sexuelle…

3) Quand mon (ma) partenaire me surprend ou me fait rire, ou est « sur son 31″… bref, quand il y a quelque chose de neuf. Cette nouveauté ne consiste pas à apprendre de nouvelles techniques sexuelles ou de nouvelles positions ; la nouveauté, c’est quelle partie de soi on laisse apparaître.

En fait, le sexe n’est pas quelque chose que l’on fait ; c’est un espace où l’on entre, à l’intérieur de soi-même et avec un (ou des) autre(s).

Donc, OU allez-vous, dans le sexe ? Avec quelle partie de vous, est-ce que vous vous reliez ? Que voulez-vous exprimer ? Est-ce un lieu de transcendance et d’union spirituelle ? Est-ce un espace où vous pouvez vous relier à l’autre ? Un espace d’agression en toute sécurité ? Un espace où l’on peut être « vilain(e) » ? Où l’on peut laisser libre cours à notre créativité ou à nos désirs infantiles ?

Bref, le sexe est un langage.  Chez les animaux, il ne s’agit que d’une pulsion ; c’est la biologie qui parle.. Il n’y a que nous, les humains, qui possédions une vie érotique – l’érotisme étant la sexualité transformée par l’imagination humaine.

Nous sommes les seuls qui peuvent faire l’amour durant des heures, en jouir pleinement … et tout ça, sans toucher personne.

On ne doit donc même pas le faire pour le vivre : on a l’anticipation ou l’imagination ; l’aptitude de tout vivre et ressentir sans que rien n’arrive en vrai – et en même temps tout arrive.

L’érotisme est un genre de poésie, une intelligence du sexe, que l’on peut – et doit ! – cultiver, avec la curiosité, l’audace, la nouveauté, le mystère, … mais surtout avec l’imagination,

On peut diviser les couples en 2 groupes ; ceux qui ne sont pas morts, et ceux qui sont vivants ! Quand on interroge les couples sans sexe, ils disent vouloir plus de sexe, mais ce qu’ils veulent en général, c’est du sexe meilleur !

Et un meilleur sexe, c’est pouvoir se reconnecter avec la radiance, l’intensité de vie, la vitalité, l’énergie, que le sexe nous procurait ou qu’on espérait qu’il nous procurerait.

=> la question à se poser est :  » quand est-ce que je me suis fermé(e) ? » ou  » quand ai-je éteint mon désir ? » – au lieu de questions comme : « quand as-TU tué mon désir ? » ou  » qu’est-ce qui éteint mon désir ? »

J’éteins mon désir quand je me sens mort(e) à l’intérieur de moi, quand mon corps ne me plaît pas, quand je manque d’estime de moi, quand je me sens vieux, quand je n’ai pas de temps pour moi, quand je n’ai pas eu le temps de me faire à l’idée, quand j’ai mal performé au boulot, quand je ne crois pas avoir le droit de vouloir, demander ou prendre du plaisir …

Il faut se remettre au centre de l’équation, et ne plus dire « ceci ou cela m’excite » ou  » tu m’excites quand… », mais « je m’allume lorsque… ou « je m’éveille quand » …

Si on est mort dedans, notre partenaire peut faire les choses les plus romantiques du monde, cela ne servira à rien.

Dans ce paradoxe entre l’amour et le désir, l’étonnant est que les ingrédients qui nourrissent l’amour (se soucier de l’autre, l’amitié, la réciprocité, la protection, la responsabilité) sont les ingrédients qui étouffent ou entravent le désir !

Car le désir s’accompagne de sentiments peu nobles (& s’opposant à l’amour) ; jalousie, possessivité, pouvoir, dominance, agression, vulgarité… Souvent, ce qui nous excite est précisément ce contre quoi on s’indigne dans la vie courante ! L’érotisme n’a rien de « politiquement correct » !

— Et dans notre esprit s’agitent un tas d’éléments troubles qu’on n’ose souvent pas révéler à notre bien-aimé(e) – car l’amour est don, oubli de soi, alors que le désir s’accompagne nécessairement d’une certaine dose d’égoïsme, dans le bon sens du terme, c-à-d l’aptitude à rester en contact avec soi-même en présence de quelqu’un d’autre.

Bien sûr qu’au début, la passion est là, mais la passion n’est qu’un état de folie temporaire, qui se change rapidement en quelque chose de plus calme et durable, nommé amour adulte. Cet amour naît du fait de connaître notre partenaire.

Ceux qui ne recherchent que l’excitation de la passion, ne sont pas mûrs pour une relation longue durée adulte.

Quand on aime, il faut accepter l’idée qu’on peut perdre notre bien-aimé(e) – par accident, maladie ou départ.

Et ceci veut dire qu’on est remplaçable, qu’on n’est pas unique, qu’un(e) autre peut prendre notre place…

Cette pensée angoissante est ce qui nourrit le désir, car on est alors poussé à montrer le meilleur de nous-même – alors que si on sait que l’autre nous est acquis, non seulement on ne fait plus d’effort pour lui plaire, mais en plus on ne le (la) désire plus.

Il faut arriver à réconcilier les 2 ensembles de besoins opposés, que nous avons tous en nous ; le besoin d’être relié ou celui d’être séparé, le besoin de sécurité ou d’aventure, le besoin d’être ensemble ou celui d’autonomie, … et ça, cela demande pas mal de culture & d’intelligence, ainsi qu’un caractère jouette & imaginatif.

Et il faut en plus, pour assurer la fidélité, maturité & moralité.

Conclusion : développez en vous ces qualités & ne prenez, pour partenaire, que des individus qui les possèdent – sinon, votre union monogame est vouée à l’échec.

A ce sujet, voir aussi ; « Amour & désir sexuel : amis ou ennemis ? » https://bonheuretamour.wordpress.com/2014/08/29/amour-desir-sexuel-amis-ou-ennemis/

 

 

Traumatisé(e) ; comment guérir ?

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Les blessures émotionnelles sont en fait des blessures touchant notre âme, & donc, vu qu’on est des êtres spirituels, notre joie de vivre & TOUS les domaines de notre vie !

Vu ma vie, je me suis intéressée aux blessures de l’âme (le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice) ; le travail sur ces blessures est essentiel pour pouvoir être heureux, car celles que nous avons stockées nous maintiennent dans un niveau d’existence médiocre et insatisfaisant.

Ces blessures sont comme des aliens prenant possession de nous et affectant notre comportement envers nous-mêmes & les autres ; notre attitude envers la vie, notre opinion sur l’amour & les relations, nos idées sur nos buts & comment les atteindre, ou sur l’argent, le travail, les responsabilités …

Bref, soigner ces blessures débloque des trésors de bien-être, & transforme notre vie !

Ces blessures sont émotionnelles et donc, pour atteindre le noyau de la blessure, c-à-d le traumatisme ayant généré la blessure, il fau une guérison émotionnelle ; il faut libérer les émotions refoulées dans ce noyau.

Donc, pas besoin d’aller chercher une compréhension profonde de ce qui s’est passé ; il suffit de trouver les sensations liées aux émotions & s’y abandonner.

On craint souvent de revivre la douleur engendrée par ces expériences traumatisantes, alors qu’on la revit déjà chaque jour en ne la guérissant pas ! Cela revient à continuer à souffrir de crainte de souffrir à nouveau !

Car ce sont nos blessures qui nous font revivre et récréer constamment des expériences de rejet, de solitude & d’abandon – et c’est à cause d’elles qu’on sabotent des relations, qu’on se jette dans des situations où l’on sera humilié ou victime, qu’on subit des ruptures, qu’on manque d’argent, qu’on échoue à réaliser nos buts* – alors qu’il suffirait de revivre une seule fois en conscience l’expérience qui a causé la blessure pour en finir avec elle et passer à une vie meilleure !

*Attention : ces comportements « sots » ne sont pas de la faute des victimes ; il ne s’agit pas d’un’un trouble psychologique ou du caractère. Des études sur l’effet des traumas ont montré qu’ils MODIFIENT la structure du cerveau. Seules des expériences « réparatrices » (à base d’amour & non de haine) pourront re-modifier leur cerveau dans le bon sens !

Les traumatismes subis ont créé dans notre cerveau des voies neuronales spécifiques (qui sont des connexions à la douleur) ; donc, seule une méthode de guérison émotionnelle peut effacer le trauma remontant à des années, en faisant s’étioler & disparaître ces voies neuronales – et cette évolution du corps, fait évoluer notre esprit.

Mieux vaut affronter ces souffrances que l’on porte, en étant guidé et soutenu étape par étape plutôt que de les nier (ce qui nous enferme dans le cercle vicieux de la répétition de ces souffrances).

Les gens rejetés ont souvent une attitude de « rejetons-les avant qu’ils ne le fassent » & les gens maltraités tendent à se replonger dans des situations d’auto-maltraitance (puisqu’ils ne « valent rien ») & de sabotage de leur vie.

Dites-vous que l’efficacité est la mesure de la vérité => lâchez vos croyances & fondez-vous sur ce qui est en train de se passer, ce que vous vivez, pour en tirer les conclusions & adopter des croyances plus justes, débarrassées de vos désirs ou valeurs.

La dépendance chimique au Malheur a été confirmée ! « Les dernières recherches en neurosciences – notamment les travaux du Dr Candace Pert, psychopharmacologue américaine, ont prouvé l’addiction de nos cellules aux substances chimiques liées aux émotions destructrices, (…)

Si une personne a souvent vécu la tristesse, la colère ou la peur, ces émotions déclenchent un branle-bas chimique dans le corps et inondent les cellules de diverses hormones de stress (surtout cortisol et adrénaline).

La cellule agrandit ses récepteurs pour recevoir ces molécules en doses massives & de façon répétée. Par la suite, elle se reproduira avec ces défauts.

Du coup, certains récepteurs pour les sentiments positifs ne pourront plus être utilisés de manière optimale.

Ce processus s’apparente à une drogue, il crée une dépendance aux émotions négatives et influe sur le comportement, où il se manifeste par des plaintes constantes, des colères absurdes et d’éternelles suppositions négatives. Cela dit, la dépendance chimique existe aussi pour les émotions positives. Par un travail sur les émotions, on peut changer et vivre dans une humeur stable, teintée de joie et d’enthousiasme.

Je peux vous guérir (en tout cas, éliminer 90% du trauma) en une seule séance – je crois être la seule en Europe à pratiquer cette méthode de guérison émotionnelle.

Si vous êtes vraiment motivé(e), vous trouverez moyen de me contacter…

 

La cupidité aveugle

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Il était une fois, il y a bien longtemps, dans Bagdad la magnifique, un marchand de tapis qui avait fait de très bonnes affaires ; il avait vendu tous ses tapis et à un bon prix.

C’est donc muni d’un gros sac d’or qu’il se préparait à rentrer chez lui, sur son âne.

Ce qu’il ignorait, c’est qu’un voleur le suivait à la trace, bien décidé à lui dérober son profit.

Or, le marchand dut resserrer la sangle de la selle de son âne pour pouvoir le monter sans danger, et fit l’erreur de poser à terre son sac & de se retourner pour arranger la selle.

L’occasion était trop belle, & notre voleur en profita ; il se jeta sur le sac d’or & tenta de s’enfuir avec.

Hélas, concentré sur ce sac d’or, objet de tous ses désirs, il avait complètement oublié qu’il était environné de gens, en sorte qu’il se fit tout de suite attraper.

Les gens qui étaient au marché avaient en effet vu toute la scène ; ils s’étaient jetés sur le voleur dès qu’il avait fait mine de s’enfuir avec le sac d’or volé et l’avaient livré à la police.

Le policier lui dit :

« Mais enfin, tu es fou ! Comment pouvais-tu espérer t’en tirer en volant ce sac en plein milieu d’une foule ? »

« C’est que – répliqua notre voleur – je n’ai vu personne ; je ne voyais que l’or. »

Je pense à ceci à chaque fois que je regarde une émission sur les douanes aéroportuaires, & sur les gens en détresse qui tentent de passer de la drogue en douce.

Eux aussi n’ont vu que l’or, & ont écarté de leur esprit tout le dispositif policier de l’aéroport ; les chiens renifleurs, les caméras, avec des flics observant les comportements suspects, les appareils à rayons X, …

Et en conséquence, eux aussi se sont fait attraper.

Aveuglés par le piège de l’appât du gain, ils ont été aisément attrapés & passeront de longues années derrière des barreaux, comme le voleur de la fable !

Conclusion : ne vous laissez jamais éblouir & aveugler par un gain trop facile ; toujours, cela cache une suite bien amère !

Prier une fois par an (conte juif)

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Ceci est un conte sur la mauvaise foi… (c’est le cas de le dire !).

C’est l’histoire d’un juif américain qui demande à son gendre de prier régulièrement.

Celui-ci lui répond qu’il n’a pas le temps de le faire chaque jour, mais qu’il le fera une fois par semaine, au shabbat.

Mais le beau-père remarque que, même au shabbat, son gendre ne prie pas…

Alors, il lui en fait la remarque et son gendre répond : “ok, je ferai la prière une fois par mois ; le 1er de chaque mois”.

Mais même cela, il ne le respecte pas.

Le beau-père commence à élever la voix…

Le gendre se confond en excuses et lui jure que dorénavant, il tiendra sa promesse … mais seulement une fois par an, à Yom Kippour.

Mais quand arrive le Yom Kippour, il ne prie toujours pas…

Là, le beau-père est très en colère, et il se met à hurler sur son gendre.

Ce dernier lui répond : “ Comment ? Une seule fois dans l’année, quelqu’un oublie de prier, et tu prends la mouche !

Y a-t-il vraiment de quoi se mettre en colère pour si peu ?”

La moralité est, je crois, que les individus sans piété sont également menteurs & de mauvaise foi, …

ou alors que les gens peu spirituels sont des finauds qui réussissent toujours à tirer leur épingle du jeu ;

ils fuient leurs devoirs et en plus, se font passer pour innocents, tout en faisant paraître les innocents coupables…

 

Se fixer des buts motivants … & les atteindre

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Connaissez-vous vos vrais objectifs ? Y avez-vous déjà réfléchi ? Et les avez-vous trouvés ?
Si pas, c’est très dommage, car savoir quels sont nos vrais buts dans la vie est très important.

Malheureusement, beaucoup de gens ont perdu au fil des années leur enthousiasme de jeunesse, et certains n’ont même jamais eu cette excitation du début, quand on a une passion pour un domaine et qu’on se voit y réussissant.

Or, sans enthousiasme, il est très peu probable que vous atteigniez vos objectifs, car le train-train quotidien nous englue dans une vie de plus en plus morne – sans compter les nombreuses distractions offertes par la société – pour nous détourner de ces buts, justement !

Rappelez-vous d’une période (week-end, vacances) où vous ne deviez pas étudier ou travailler (si vous n’étudiez, ni ne travaillez, souvenez-vous d’hier) ;

– Avez-vous réalisé quelque chose ? Si oui, qu’avez-vous réalisé ? A quel point ce que vous avez fait vous a-t-il rapproché d’un de vos objectifs ? Donnez-vous une réponse honnête !

Il est bon – & même vital – de s’accorder des vacances, et si ce temps de pause vous a rafraîchi et énergisé, c’est bien. Mais dans le cas contraire, pourquoi ne pas les écourter & retourner au boulot plus tôt ? Qu’avez-vous réalisé lors de vos temps de repos ? Si vous n’avez pas progressé vers l’un de vos objectifs principaux et excitants, à quoi bon ?

Malheureusement, voilà la vie de la plupart d’entre nous ; nous passons toute la journée à travailler dur pour avoir assez d’argent pour payer la maison dans laquelle nous passons si peu de temps parce que nous travaillons beaucoup, pour payer la voiture que nous utilisons le plus souvent pour nous rendre sur notre lieu de travail plutôt que pour nous emmener dans un endroit où nous pouvons profiter de la vie. Alors, pour quoi travaillons-nous réellement ?

Menez-vous ce que j’appelle « une vie de colibri » (voir l’article https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/01/24/une-vie-doiseau-mouche/) – c-à-d une vie pénible & dénuée de sens, où, tel un bœuf de labour, vous ne faites que trimer pour en engraisser d’autres ?

Songez à ceci ;

Si vous n’êtes pas en train de réaliser vos rêves, vous êtes en train de réaliser les rêves de quelqu’un d’autre !

Alors, demandons-nous ce que l’on veut vraiment réaliser dans la vie & si nous sommes en train de nous en rapprocher.

Ces questions sont très inconfortables et on aura la tendance, pour dissiper ce sentiment de malaise, à les écarter comme étant stupides ou sans importance.

Mais, loin d’être stupides & sans importance, ces questions sont essentielles pour une vie réussie.

Prenez le temps maintenant de réviser vos objectifs. S’ils ne vous enthousiasment pas, ce sont les mauvais objectifs. Et si vous visez de mauvais objectifs, et comme il ne vous passionnent pas, vous ne les atteindrez jamais ou vous les réaliserez en vous demandant ensuite pourquoi vous vous êtes donné tout ce mal.

Si vos objectifs sont enthousiasmants, gardez-les & avancez pour les atteindre. Sinon, soyez sans pitié et changez-les ! Remplacez-les par des objectifs qui vous passionnent vraiment, puis assurez-vous de faire au moins un pas chaque jour pour vous rapprocher de ces objectifs passionnants.

Et surtout, PERSEVEREZ ! La persévérance (intelligente) est tout !

Pour ne pas vous décourager, voici quelques proverbes motivants :

– Il faut pousser nos peurs dans un coin – sinon, ce sont elles qui nous poussent dans un coin !

Ne crains pas d’avancer lentement ; crains de rester sur place !

– Comment mange-t-on un éléphant ? Une bouchée à la fois !