Proverbes & Citations CXXXI

De bons cœurs valent mieux que de beaux visages (proverbe japonais)

Si tu me bernes une fois, honte sur toi, si tu me bernes 2 fois, honte sur moi (proverbe)

Défendez vos convictions, même si cela signifie que vous devez rester seul (Novak Djokovic)

La principale fonction de l’homme n’est pas de manger, mais de penser. Sans doute, qui ne mange pas meurt, mais qui ne pense pas rampe, et c’est pire (V. Hugo)

J’honore les êtres bons. Voilà la seule division qui compte (Dennis Prager)

On ne comprend jamais très bien l’être qu’on aime. Non pas qu’il soit plus opaque que les autres. Mais on se pose davantage de questions sur lui (Robert Merle)

Aucune société ne veut que l’on devienne sage ; c’est contre l’investissement de toutes les sociétés. Si les gens sont sages, ils ne peuvent être exploités (Osho)

Le plus sûr moyen de ne pas échouer, est d’être déterminé à réussir (R.B. Sheridan)

Tentez de devenir, non un homme à succès, mais un homme de valeur (A. Einstein)

Ne vous faites pas berner & ne tombez pas amoureux du potentiel de quelqu’un, vous le regretterez à chaque fois ()

La route vers le totalitarisme est pavée de gens souriants qui vous disent d’arrêter de réagir de façon excessive ()

Si vous n’êtes pas prêt à vous tromper, vous ne découvrirez jamais rien d’original (Sir Ken Robinson)

Ce n’est pas ce que vous avez qui compte ; c’est ce que vous faites avec ce que vous avez.

La plupart des misères résultent d’un mauvais usage de son temps (N. Hill)

Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, mais comme nous sommes (Talmud)

Quand on se regarde, on se désole, quand on se compare, on se console (dicton)

L’amour est cette maladie dans laquelle le bonheur de quelqu’un d’autre est essentiel au nôtre (Robert A. Heinlein)

Emploie ton temps à t’améliorer grâce aux écrits ; ainsi, tu trouveras aisément ce que d’autres ont travaillé dur pour découvrir (Socrate)

Le plus grand mal dans le monde ne sera pas commis par des hommes avec des fusils, mais par des

hommes en costume assis derrière des bureaux (C.S. Lewis)

(ceci n’est vrai que dans l’idéal, non dans le monde réel) Reconnaître le mal en soi est forcément un processus individuel : aucun de nous ne peut dicter à l’autre ce qui est bon ou mauvais ; au contraire, chacun de nous doit lutter pour prendre conscience de l’état de son âme (Elaine Pagels)

Les gens changent pour 2 raisons ; soit leur esprit s’ouvre, ou leur cœur a été brisé ()

Si vous voulez savoir comment est un homme, regardez bien comment il traite ses inférieurs, pas ses égaux (J.K. Rowling)

La lutte finit quand la gratitude commence (N.D. Walsch)

Si vous n’êtes pas en train de réaliser vos rêves, vous êtes en train de réaliser ceux de quelqu’un d’autre ()

On peut battre 40 savants avec 1 fait, mais on ne peut pas battre 1 idiot avec 40 faits (Rûmi)

L’orgueil est la source de tout péché (St Bernard)

Demande-toi ce qui est vraiment important, puis aies la sagesse & le courage de bâtir ta vie autour de la réponse ()

Ils ne veulent pas que nous nous unissions. Tout ce qu’ils veulent, c’est que nous continuions à nous disputer et à nous battre (Bob Marley)

Quand vous déciderez-vous enfin à prendre les gens exactement pour ce qu’ils sont ? Ce potentiel que vous « devinez » chez eux, n’existe pas ; il n’est qu’une projection de ce que VOUS feriez si vous étiez à leur place ! ()

L’élégance, ce n’est pas se démarquer mais être mémorable (Giorgio Armani)

Un être qui abandonne ne gagne jamais, et un gagnant n’abandonne jamais (N. Hill)

Des poches vides n’ont jamais freiné personne ; seuls une tête vide et un cœur vide peuvent faire ça (N.V. Peale)

Remettre en question & douter de ce qui se passe aujourd’hui ne vous rend pas « anti » quoi que ce soit, ni « conspirationniste » ; remettre en question EST, & doit être, le lieu de raison, et le fait que toute remise en question soit maintenant devenue taboue devrait nous faire très peur ! ()

Les gens ordinaires songent à passer leur temps. Les battants pensent à l’utiliser ()

Ne crains pas d’avancer lentement, crains de rester sur place (proverbe chinois)

Les gens dans votre vie devraient être une cause d’apaisement & non une source supplémentaire de stress ()

Toutes les grandes choses de l’humanité ont été accomplies au nom de principes absolus (Ernest Renan)

C’est ça le génie de la gauche, son secret pour se perpétuer : c’est d’être un virus qui se fait passer pour le remède ! ()

L’aliénation, c’est quand tu te vides de toi-même pour laisser le contrôle à quelqu’un d’autre ()

Plus vous êtes incultes, plus vous êtes faciles à manipuler ()

Il a besoin de créer un méchant pour se sentir encore plus gentil. C’est ça un gauchiste ! ()

Comment mange-t-on un éléphant ? Une bouchée à la fois (proverbe)

Les gauchistes, la nuance, ils n’aiment pas. Ca doit être tout blanc ou tout noir, comme ça, c’est facile de savoir qui est gentil & qui est méchant ()

Avant l’Eveil, on coupe du bois & on porte de l’eau, après l’Eveil, on coupe du bois & on porte de l’eau (dicton bouddhiste)

Le grand drame de l’homme, c’est de tout comprendre trop tard ! On ne comprend les choses que par soi-même, tout enseignement est inutile, c’est ça la vérité ()

L’égalitarisme n’est qu’un outil de l’élite pour vous maintenir au plus bas ()

Malheur à l’homme qui prive une femme de ses illusions (dicton persan)

La dictature ne peut pousser que sur le terreau de l’ignorance (George Orwell)

Refuser de s’excuser est une faiblesse, pas une force. Je suis désolé si … n’est pas une excuse, c’est une critique. Je suis désolé pour … est une excuse, c’est prendre ses responsabilités. Les gens mûrs ont la force de prendre leurs responsabilités. Les pervers narcissiques toxiques & immatures ne l’ont pas (Steven Bartlett)

Les gens qui ont le coeur dur se moquent aisément de la mansuétude d’autrui (Françoise Boissière)

Une fois qu’on a été au Cambodge, on ne cessera jamais de vouloir battre Henry Kissinger à mort à mains nues (Anthony Bourdain)

L’opinion est en réalité la forme la plus basse de savoir humain. Elle ne requiert ni responsabilité, ni compréhension. La plus haute forme de savoir est l’empathie, car elle exige qu’on suspende notre ego et qu’on vive dans le monde d’un autre. Elle requiert un but profond, plus grand que le genre de compréhension pour soi (Bill Bullard)

La superficialité amène une vie grotesque, & si (comme souvent), elle se double de mensonge, à la mort (B. de Laat)

Si vous planifiez d’être quoi que ce soit de moins que ce que vous êtes capable d’être, vous serez probablement malheureux tous les jours de votre vie (Abraham Maslow)

L’ennui, la passivité, la stagnation : voici le début de la maladie mentale, qui se propage comme l’écume sur une mare stagnante (Colin Wilson)

On peut faire croire n’importe quoi aux femmes, car la plupart d’entre elles sont stupides et très conformistes … Et plus une idée est stupide, plus elles y croiront ! Il y a une raison pour laquelle, jadis, on ne leur confiait rien d’important ! (B. de Laat)

La plupart des gens sont très limités. Ils passent leur temps, jour après jour, à des quêtes futiles & passives, à juste regarder des choses – des jeux, la télé, etc. Ou ils emplissent les heures à parler, principalement de rien d’important – des allées & venues, de qui fait quoi, ou le temps, ou les choses oubliées presque aussitôt que mentionnées. Ils n’ont aucune aspiration pour eux-mêmes, à part traverser un autre jour à faire plus ou moins ce qu’ils faisaient hier. Ils traversent la scène de la vie en laissant tout comme c’était quand ils y sont entrés, n’accomplissant rien, n’aspirant à rien, n’ayant jamais une pensée profonde ou juste originale… Ceci est ce qui est commun, habituel, typique, normal en fait. Relativement peu de gens s’élèvent au-dessus d’une telle existence bovine (Richard Taylor)

La politique est la division divertissement du complexe militaro-industriel (Frank Zappa)

Ceci est l’un des problèmes les plus urgents pour l’homme civilisé. Il a créé une civilisation pour se donner la sécurité. Sécurité pour quoi ? Pour l’ennui ? Son problème majeur semble être que la plupart des humains ont besoin d’une certaine somme de défis, de stimulus externe, pour les empêcher de couler dans le regard vide & la conscience vide de l’idiot (Colin Wilson)

Ne crains pas d’avancer lentement, crains de rester sur place (proverbe chinois)

Tant que vous ne vous êtes pas engagé, persistent l’hésitation, la possibilité de se retirer, et toujours aussi, dès qu’il s’agit d’initiative ou de création, une certaine inefficacité. Il y a une vérité élémentaire dont l’ignorance a déjà miné nombre de grandes idées & de plans merveilleux : c’est que, dès l’instant où vous vous engagez, la providence intervient elle aussi. Toute une série d’événements jaillissent de la décision, comme pour l’appuyer par toutes sortes d’incidents imprévus, de rencontres & de secours matériels, dont vous n’auriez jamais rêvé qu’ils puissent survenir. Quoi que vous puissiez faire, quoi que vous rêviez de faire, entreprenez-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. Commencez maintenant (Goethe)

L’individu mentalement sain est celui qui fait appel de façon habituelle à des niveaux assez profonds de réserves vitales. Un individu dont l’esprit a la permission de devenir inactif – en sorte que seule la surface en soit remuée – commence à souffrir de « problèmes de circulation ». La névrose est le sentiment d’être coupé de nos propres pouvoirs (Colin Wilson)

L’amour est la vertu du cœur. La sincérité est la vertu de l’esprit. La décision est la vertu de la volonté. Le courage est la vertu de l’âme (Frank Lloyd Wright)

… beaucoup de gens estimeront leur vie comme réussie s’ils peuvent la traverser avec le minimum de douleur, des distractions plaisantes de temps en temps et jour après jour, l’approbation générale de ceux qui les entourent. Et ceci, malgré qu’ils aient souvent en eux l’aptitude de faire quelque chose que peut-être aucun autre être humain n’a jamais fait. Ne faire que ce que d’autres ont fait est souvent « safe » & confortable ; mais faire quelque chose de vraiment original, et le faire bien, que cela soit apprécié par les autres ou pas – voilà en quoi consiste réellement le fait d’être humain, et c’est cela seul qui justifie l’amour de soi qui est la fierté (Richard Taylor)

Firme familiale, family company

Convaincre celui qui s’entête

Il arrive souvent qu’on relate à quelqu’un une info parfaitement documentée, mais qu’on se heurte à un mur, où l’autre conteste ou réfute nos dires – et ce, alors que ce que l’on dit est prouvé, rationnel, & solidement étayé par des faits ou des études scientifiques – bref, notre interlocuteur est en pleine dissonance cognitive ; il s’accroche à ses idées stupides parce que la défense de son ego surdimensionné lui importe plus que les faits !

Alors, comment faire piger quelque chose à quelqu’un qui refuse d’écouter nos arguments logiques ?

Voici d’abord les 7 signes grâce auxquels vous pourrez comprendre que vous parlez à quelqu’un qui fait la sourde oreille, & gaspillez votre salive avec un tocard qui ne VEUT pas piger :

– il est stupéfié par une info nouvelle, mais ne modifie pas son opinion pour autant,

– il « résume » nos dires de façon totalement non-pertinente,

– procès d’intention : il nous attribue de mauvaises intentions,

( ! procès d’intention = violence – voilà pourquoi il faut éviter toute discussion avec les êtres « bouchés » &/ou mauvais)

– il déplace la « ligne d’arrivée » – c-à-d qu’il ajuste sans cesse les critères par lesquels il juge un de nos arguments,

– il commence à se fâcher ou à crier,

– s’il ne peut plus nous contrer avec des arguments factuels, il nous attaque nous, au lieu de traiter nos arguments,

– il quitte la discussion sans avoir cédé d’un pouce sur ses idées irrationnelles.

Si vous remarquez un ou plusieurs de ces 7 signes, cessez immédiatement de continuer à tenter de discuter logiquement avec l’autre – car cela ne fait que l’enfoncer encore plus dans l’irrationnalité !

Il faudra employer des voies irrationnelles pour éliminer la dissonance cognitive de votre interlocuteur…

En 1^er lieu, il faut tenter de ré-établir un lien avec l’autre, en sortant une blague qui n’attaque pas l’autre – de préférence un truc bienveillant.

C’est efficace parce qu’en état de dissonance cognitive, l’autre est totalement fermé à tout (& surtout aux informations qui contredisent ses croyances débiles) ; la blague gentille vient ouvrir un peu cette cuirasse …

Pour les gens cons, bouchés &/ou mauvais, toute nouvelle info & ceux qui l’expriment, sont vus comme une menace pour leur (fragile) intégrité et ils la bloquent pour se protéger.

Alors, faire rire l’autre par une blague bienveillante est un signal que vous n’êtes pas leur ennemi – c’est idiot, mais c’est comme ça …

Ensuite, s’il change d’avis & adopte le vôtre, ne vous en réjouissez pas bruyamment, ne lui faites pas remarquer que vous aviez raison, ou ne lui reprochez pas ses anciennes opinions bêtes ; cela ne ferait que le rejeter dans sa 1^ère idée !

N’exigez pas non plus qu’il se mette immédiatement à pratiquer les nouvelles valeurs ; accordez-lui un espace pour séparer l’honnêteté de l’intégrité.

La dissonance cognitive la plus dangereuse est quand même la nôtre, car elle est la plus dure à détecter. Mais si, lors d’un échange avec quelqu’un, on s’examine en s’appliquant à soi-même les 7 signes ci-dessus, on peut en prendre conscience.

Quand on se surprend à essayer de gagner au lieu de communiquer ou d’apprendre, ou à se fâcher parce qu’on n’a pas d’arguments valables à opposer à notre interlocuteur, il faut se connecter à notre corps ;

En effet, lorsqu’on est en état, non d’ouverture, mais de fermeture aux infos extérieures, on est en fait en mode de défense (comme si on était attaqué, ou confronté à un danger).

Si vous comprenez que vous en êtes là, placez la main sur votre cœur & prenez une longue respiration ; on sort alors du mode « panique » & on comprend qu’on n’est pas vraiment en danger ; qu’on est juste en train d’explorer une perspective sans doute plus alignée sur la réalité – & là, notre raison commence à revenir …

Comme « tout ce qui est compris est bien », cette ouverture aux faits véridiques nous donnera plus de pouvoir sur notre vie & nous servira en tous domaines – le job comme les relations amoureuses, familiales & amicales.

Si par contre on laisse notre ego gagner, on vivra dans l’erreur et, comme nos opinions n’ont pas de lien avec le réel, on le paiera très cher à un moment ou à un autre !

De plus, on se mettra les gens intéressants à dos et on vivra dans un état permanent – très nocif – de stress, et de choc à chaque fois que la vie démentira nos illusions.

Et le pis est que, si on suit son ego au lieu de lui « claquer le bec », il se renforce – ce qui fait qu’on n’aura de moins en moins les ressources pour se débarrasser de ces mauvaises habitudes … mieux vaut donc choisir le petit inconfort (et le courage) de voir la vérité en face, plutôt que le confort & la lâcheté de l’illusion !

Bref, pour votre propre bien & ceux des autres, ne soyez pas un(e) con(ne) !

Citations de Russell Brand

De ma conversation avec Edward Snowden, j’ai commencé à penser que la vie privée en elle-même est menacée, qu’elle devient criminalisée, impossible à atteindre sans devenir un genre de gangster.

L’amour est la seule chose que nous puissions percevoir qui transcende le temps et l’espace.

…dans le cadre du paradigme existant, le changement n’est pas assez spectaculaire, pas assez radical. Vous pouvez donc comprendre les perturbations et l’insatisfaction du public, lorsque de vrais changements et de vraies alternatives ne sont pas proposées. Je dis que lorsqu’il y aura une véritable alternative, une véritable option, alors votez pour elle. Mais jusque là, ne vous donnez pas cette peine. Pourquoi faire semblant ? Pourquoi être complice de cette illusion ridicule ?

La mentalité et le comportement des toxicomanes et des alcooliques sont totalement irrationnels jusqu’à ce que vous compreniez qu’ils sont complètement impuissants face à leur dépendance et qu’à moins de bénéficier d’une aide structurée, ils n’ont aucun espoir.

Vous ne pouvez pas vous définir en référence à d’autres coordonnées externes. Vous devez vous définir intérieurement par votre relation avec une entité supérieure. Pensez à vous comme à une manifestation d’une chose supérieure, d’une fréquence supérieure. Voilà ce qu’est la réalisation visible de soi. Et vous le savez parce que vous ne pouvez pas voir les atomes, n’est-ce pas ? Et vous ne pouvez certainement pas voir les forces qui maintiennent les atomes ensemble. C’est là, dans le monde micro-quantique, que se trouvent les réponses à tout. Nous ne pouvons pas le comprendre avec notre esprit logique et rationnel, mais nous le ressentons intuitivement. Alignez-vous sur ceci et vous rayonnerez comme le soleil.

La société s’écroule, & les gens commencent à reconnaître que la raison pour laquelle ils se sentent des malades mentaux est qu’ils vivent dans un système qui n’est pas fait pour convenir à l’esprit humain.

Une douleur dans la jambe signifie « ne mets pas de pression sur cette jambe » ; une douleur dans l’esprit signifie « change ta façon de vivre ».

La motivation des entreprises à faire du profit les amène à négliger les valeurs sociales ou morales de base.

Il est difficile de croire en soi parce que l’idée du moi est une construction artificielle. En fait, vous faites partie de la glorieuse unité de l’univers. Tout ce qui est beau dans le monde est en vous.

La vie n’est pas un parc à thème, et si elle l’est, le thème est la mort.

Si nous ne voulons pas que nos jeunes déchirent nos communautés, alors ne laissons pas les gens au pouvoir déchirer les valeurs qui maintiennent nos communautés ensemble.

Nous sommes emprisonnés à l’intérieur, hypnotisés à l’extérieur, nous refusant l’accès à la paix intérieure et à l’harmonie extérieure. Pouvons-nous réaliser l’évasion parfaite alors que nous sommes devenus nos propres geôliers ?

Une petite minorité ne peut pas contrôler une majorité non coopérative, il faut donc la distraire, la diviser, la tyranniser ou l’anesthésier pour qu’elle obéisse.

Tous les désirs sont des substituts inappropriés au désir de ne faire qu’un avec Dieu.

La seule interprétation sensée de tout enseignement religieux consiste à honorer le divin en nous-mêmes et à aimer le divin chez les autres.

Lorsque les gens sont satisfaits, ils sont difficiles à manœuvrer. Nous sommes perpétuellement insatisfaits et on nous propose des placebos comme remèdes.

Si les gens éprouvent un quelconque désir, insatisfaction ou irritabilité, c’est peut-être parce qu’ils ne cherchent pas dans la bonne direction pour une solution. Ils ne regardent pas en eux-mêmes.

L’apathie ne vient pas de nous, les gens, l’apathie vient des politiciens ; ils sont apathiques à nos besoins. Ils ne s’intéressent qu’aux besoins des entreprises. La planète est en train d’être détruite, nous créons une classe marginale qui exploite les pauvres dans le monde entier, et les vrais problèmes légitimes du monde ne sont pas abordés par nos partis politiques.

Nous nous mettons tous en danger à un degré ou à un autre lorsque nous nous rebellons, mais nous mettons nos enfants et petits-enfants encore plus en danger lorsque nous ne le faisons pas.

Enfants rebelles, je vous en conjure, combattez la nappe de conformité avec laquelle ils cherchent à étouffer votre gloire.

L’outil le plus puissant pour maintenir le statu quo est notre croyance que le changement est impossible.

La vérité, c’est qu’on a plus en commun avec les gens qu’on bombarde qu’avec les gens pour qui on les bombarde.

Faites-vous guider par votre talent, pas par votre dégoût de vous-même ; ces autres choses, il faut les gérer.

La force n’a pas besoin d’être belliqueuse et bruyante.

Remettez en question toutes les informations que vous recevez.

Les gens qui disent que le système fonctionne, travaillent pour le système.

Le droit à la liberté d’expression est important mais n’est pas aussi important que « nous sommes tous ensemble des êtres humains, trouvons ensemble des solutions « .

Si vous ne choisissez pas vos propres héros, des héros seront choisis pour vous, et ils ne représenteront pas des valeurs qui vous donnent du pouvoir, ils représenteront des pouvoirs qui vous asserviront.

Personne ne se sent vraiment sûr de soi au fond, car c’est une idée artificielle. En réalité, les gens ne s’inquiètent pas tant que ça de ce que vous faites ou de ce que vous dites, vous pouvez donc évoluer dans le monde de manière relativement anonyme : vous ne devez pas vous sentir persécuté et examiné. Libérez-vous de cette idée que les gens vous observent.

Je ne vote évidemment pas car je pense que la démocratie est un spectacle inutile où nous choisissons entre deux partis politiques indiscernables, dont aucun ne représente le peuple mais les intérêts des puissantes élites commerciales qui dirigent le monde.

La planète se fait détruire, on est en train de créer une classe marginale, on exploite les gens dans le monde entier et les vrais problèmes légitimes des gens ne sont pas abordés par notre classe politique.

Je faisais partie d’une classe sociale et économique qui est mal desservie par le système politique actuel. Et la toxicomanie est l’un des problèmes que cela crée quand on a des populations énormes, mal desservies, appauvries, les gens ont des problèmes de drogue. Et, aussi, ils n’ont pas envie de s’engager dans le système politique actuel parce qu’ils voient qu’il ne fonctionne pas pour eux. Ils voient qu’il ne fait aucune différence. Ils voient qu’ils ne sont pas servis…

Ne pensez pas à ceci en termes de Bush est mauvais ou Obama est mauvais. Pensez que c’est le système entier qui est mauvais et que c’est tout le gouvernement qui doit être supprimé.

L’apathie ne vient pas de nous, le peuple. L’apathie vient des politiciens. Ils sont apathiques à nos besoins, ils ne s’intéressent qu’aux besoins des entreprises.

Plus je me suis détaché des choses qui, selon moi, me rendraient heureux, comme l’argent, la célébrité et l’opinion des autres, plus la vérité se révèle. Si vous pouvez vous libérer de l’orgueil, de l’apitoiement sur soi, de l’égocentrisme, de l’égoïsme, de la jalousie, de l’envie, de l’intolérance, de l’impatience, de l’avidité, de la gourmandise, de la luxure, de la paresse, de l’arrogance et de la malhonnêteté, alors il existe un état de sérénité et de connexion à l’intérieur.

La démocratie est une Excalibur étincelante – ne l’utilisons pas uniquement pour réparer le grille-pain.

Aussi longtemps qu’on donnera aux vérités matérielles la priorité sur les vérités spirituelles, on vivra dans la tyrannie, parce qu’on vivra une illusion.

On nous a dit que la liberté est le pouvoir de poursuivre des désirs mesquins, triviaux, alors que la vraie liberté est de se libérer de ces désirs mesquins & triviaux.

La façon dont on traite les êtres vulnérables est la façon dont on se définit en tant qu’espèce.

Dans la vie, on ne peut pas toujours tout faire comme on le souhaite. Parfois, les choses sont différentes et il faut faire avec & tenter de rester en contact avec ce qui est beau chez soi et chez l’autre dans n’importe quelle situation.

Le bonheur ne peut pas être soutenu à jamais, il va & vient …

Le cannabis n’est pas une drogue d’initiation. L’alcool n’est pas une drogue d’introduction. La nicotine n’est pas une drogue d’introduction. La caféine n’est pas une drogue d’introduction. Le traumatisme est la porte d’entrée. Les abus infantiles sont une porte d’entrée. L’abus sexuel est une porte d’entrée. La négligence est une porte d’entrée. La toxicomanie, les comportements violents, l’hypersexualité et l’automutilation sont souvent des symptômes (et non la cause) de problèmes bien plus importants. Et ils découlent presque toujours d’une enfance marquée par des traumatismes, des parents absents et une famille abusive. Mais la plupart des gens sont trop occupés à se moquer des sans-abri et des toxicomanes pour réaliser que leurs propres enfants pourraient se retrouver à leur place dans 15 ans. Communiquez. Faites preuve d’empathie. Réhabilitez.

Victimes : comment reprendre votre pouvoir

Pour cesser de se faire exploiter & épuiser par les parasites, il faut s’appuyer sur 2 savoirs :

1. des informations correctes sur les vraies raisons d’agir des dérangés caractériels,
2. que les explications données par la psychologie traditionnelle sur les raisons d’agir de ces êtres, sont fausses.

Bien peu de psys sont à même de comprendre & de traiter correctement cette problématique. Nos sociétés ont en effet répandu l’idée que ces êtres ont des problèmes et qu’il faut non les rejeter, mais les aider … Et voilà comment on devient (ou on reste) leur proie – de soi-même d’abord, mais du fait de la société ensuite, lorsqu’on en a pris conscience & qu’on tente de s’évader.

En fait, le meilleur outil pour se protéger est la décision de n’accepter aucune excuse en cas de comportement blessant, nuisible ou inapproprié !

Quand on cesse de vouloir « comprendre » (comprendre ce qui est non-compréhensible logiquement, non-justifiable & non-tolérable) et qu’on pose ses limites de ne plus accepter ce genre d’actes, tout change ; étiqueter ces actes mauvais correctement, nous renforce.

Donc, si quelqu’un a encore ce genre de comportement envers vous, sachez bien que sa raison de le faire est non-pertinente. Un mauvais comportement est juste mauvais, point ! Et l’autre doit en être tenu responsable.

Ceci est le seul moyen de stopper l’escalade de violence de notre culture.

Presque tous les principes de la psychologie classique se basent sur des théories tentant d’expliquer un phénomène devenu presque inexistant à notre époque (l’hystérie), alors que le dérangement du caractère est la réalité psychologique urgente de notre temps & ne peut pas être comprise ou traitée via les paradigmes traditionnels.

Du temps de Freud, les femmes souffraient d’une répression excessive de leur nature & ça explosait parfois en symptômes hystériques. Freud a créé le terme « névrose », pour décrire la lutte interne entre les besoins instinctifs d’un être (le ça) et et sa conscience (le surmoi), l’anxiété ou la tension nerveuse accompagnant cette guerre intérieure, ainsi que les symptômes psychologiques développés en tentant d’atténuer la douleur émotionnelle liée à ces conflits.

Il croyait avoir découvert des principes généraux pouvant s’appliquer au fonctionnement psychologique de tout le monde.

Mais le monde a changé. Pourtant, ses émules actuels acceptent toujours ses théories, malgré que les avancées des neurosciences les aient prouvées fausses.

En outre, les maux du temps de Freud ne sont pas du tout ceux d’aujourd’hui ;  les hauts niveaux de névrose ont disparu dans nos sociétés et au lieu d’avoir affaire à des êtres submergés de honte & de culpabilité, notre culture  produit un nombre croissant d’êtres qui en sont dénués ; les dérangés caractériels.

Ces troubles du caractère seraient faciles à traiter si la plupart des thérapeutes abandonnaient les théories classiques de la nature et du comportement humain..  Ils essaient de comprendre et de traiter les troubles caractériels avec des concepts destinés à expliquer et traiter les névroses. Voilà pourquoi les PN prospèrent & les victimes continuent à souffrir, n’ayant personne vers qui se tourner pour obtenir aide & soutien.

Traiter efficacement les troubles caractériels est aussi difficile pour d’autres raisons ; par ex, il n’est pas politiquement correct de nommer certains problèmes émotionnels et comportementaux, des troubles du caractère.

Ce trouble est pourtant LE trouble grave de notre temps, & requiert une vision autre !

Pour prendre mon exemple ; mon PN a pu me battre & me violenter de toutes les façons possibles durant près de 40 ans, me briser la santé, me piquer tout mon argent, nous faire vivre (moi & mes enfants) dans des taudis sans payer 1 centime de pension (alors qu’il est millionnaire & que c’est noté dans nos conventions de divorce !), tuer une de mes filles, faire battre & torturer mon fils par sa nouvelle femme et le faire garder par un pédophile, …

Et quand je me plains, on me rit au nez, ou on me traite de mère quérulante, qui ment et cherche à « monter » l’enfant contre son père… Oui, c’est moi qu’on accuse de faire de fausses déclarations ! C’est un comble !

Et quand, devant ces abus très graves & répétés, je tremblais, c’est moi que ces gens taxaient de pathologie mentale !

Heureusement, je me suis souvenue d’une phrase que j’ai entendue jadis, & qui disait : « pas coupable, responsable » !

J’ai compris que je n’aurais jamais aucune aide à attendre des autres et que je devais m’en sortir seule, & ai donc décidé de prendre ma vie en mains – et pour ça, de croire & d’appliquer les conseils de gens comme le Dr Phil ou Will Smith (qui est non seulement un bon acteur, mais un philosophe de haut niveau).

Ces sages disent qu’il faut se sentir 100% responsable de ce qui nous arrive & devenir le gestionnaire (& un bon gestionnaire !) de notre vie.

Le tout est de piger qu’il y a une différence entre être fautif, & être responsable.

En présence d’un souci, les gens disent c’est de la faute d’Untel ou Untel, mais quand les choses dérapent, l’essentiel n’est pas de savoir qui est en faute ; l’essentiel est de se demander qui a la responsabilité d’agir pour l’arranger !

Par ex, ce n’est pas la faute de quelqu’un si son père était un alcoolique violent, mais c’est sa responsabilité de découvrir comment il gèrera ces traumas & tâcher d’en tirer une vie décente.

Pareillement, ce n’est pas de votre faute si votre partenaire vous a trompé(e) et a pourri votre relation, mais c’est votre responsabilité de trouver comment supporter cette douleur, la gérer & la surmonter, pour pouvoir vous bâtir une vie heureuse – car c’est notre devoir de tâcher d’être heureux ici-bas, pour être utile à soi-même & aux autres.

Et être heureux est la chose la plus difficile, exigeant sagesse & courage – voilà pourquoi les gens recourent à des ersatz (plus faciles à trouver, mais inefficaces et même nocifs, en fin de compte) ; alcool, drogue, sexe, jeux vidéos, travail, et surtout, plaintes, commérages & ego trips !

N’oubliez pas : « le courage est ce que la vie exige de nous en échange de la paix » – & il vous faudra d’abord le courage d’avaler cette amère vérité… qui est la seule voie de sagesse !

Il ne faut pas coupler faute & responsabilité – c’est triste, mais c’est comme ça.

Lorsque quelque chose est de la faute de quelqu’un, on veut qu’il souffre, qu’il soit puni, qu’il paie, on veut que ce soit sa responsabilité de réparer les choses, mais ce n’est pas comme ça que les choses fonctionnent dans ce monde – surtout s’il s’agit des choses du cœur …

Il faut comprendre que notre cœur, notre vie & notre bonheur sont de notre responsabilité uniquement.

Aussi longtemps qu’on désigne des coupables et qu’on reste coincé dans le débat de qui est en faute, on fait du sur-place, on reste piégé dans le mode « victime » – c-à-d dans la souffrance.
La seule voie pour reprendre du pouvoir sur notre vie (donc la force & un sentiment de bonheur), se trouve dans le fait d’assumer la responsabilité totale de notre vie.

Richard Thibodeau conseille ceci aux victimes : « vous reprendre le pouvoir que vous aviez donné aux autres de diriger votre vie. Si vous n’avez pas le pouvoir de gérer votre propre vie par vous-même, quelqu’un d’autre détient ce pouvoir sur vous et vous êtes alors condamné à attendre après cette personne pour que des changements se produisent.

Lorsque vous avez votre propre pouvoir, vous pouvez agir maintenant ! Nous cessons d’être victime lorsque nous devenons le créateur de notre propre vie. »
Alors, souvenez-vous toujours que votre cœur, votre vie & votre bonheur sont de votre responsabilité uniquement !

Prendre la responsabilité de notre vie, l’accepter, l’assumer, ne revient pas à admettre qu’on est coupable de quoi que ce soit. Ce n’est pas avouer que vous êtes en faute ;

Prendre la responsabilité de notre vie, c’est reconnaître le pouvoir que cela procure de cesser de blâmer quelqu’un d’autre.

Ca ne revient pas à laisser quelqu’un qui vous a fait du mal, s’en tirer – il faut cesser de voir les choses ainsi !

Prendre la responsabilité de votre vie est un acte d’auto-défense émotionnelle ; cela revient à reprendre votre pouvoir !

Pervers narcissique ; les émotions au pouvoir

Il est curieux que beaucoup de gens croient que les PN n’ont aucune émotion – mais ils en ont, & même, ce sont elles qui dirigent toutes leurs actions ! – ou plutôt, leurs réactions.

Car si ces individus n’ont pas de sentiments pour autrui, par contre, toute leur vie tourne autour de leur petit nombril.

La vie, comme l’a bien dit Louis Pauwels, n’est que de l’éprouvé vital, & ça vaut aussi – et même SURTOUT – pour les PN. En fait, les émotions colorent (de façon tordue, irrationnelle, délirante) tout ce qu’ils perçoivent – & voilà ce qui forme la base de leurs actes.

Chez les êtres normaux aussi, des émotions surgissent de temps à autre.  Comme ils en ont pris conscience, ils peuvent les analyser, estimer leur pertinence – puis décider comment ils y réagiront (s’ils l’exprimeront, ou non, & comment ils l’exprimeront).

Rien de tel chez les PN, pour qui les émotions (qui sont toujours inconscientes & issues de leurs propres craintes & haine de soi inconscientes) sont des faits avérés, des vérités d’Evangile… « Je le ressens, donc, c’est que c’est vrai ! » – voilà leur motto !

Le narcissisme malin est l’inaptitude à séparer le moi de l’environnement, et comme ces lavettes ne sont pas capables de porter le poids de leurs propres émotions (voilà pourquoi ils ne peuvent les reconnaître, & encore moins les gérer), ils leur attribuent une cause extérieure à eux-mêmes (projection) ; ils en déduisent ceci : « Si je me sens mal, c’est que quelqu’un me fait me sentir ainsi ! » – Belle logique cinglée, comme vous voyez !

Comme ils projettent, les PN voient le monde comme négatif, hostile & menaçant – soit une parfaite description d’eux-mêmes, en fait.

Quand un individu normal ressent des émotions négatives (peur, colère, …), c’est en réaction à des événements qui se sont réellement produits, tandis que les PN surréagissent à leurs émotions internes, qu’ils projettent sur leur cible.

Et ils se convainquent que leurs émotions sont en fait ressenties par leur victime envers eux – j’ai vu ceci à de nombreuses reprises chez ma sœur, ma mère & mon mari.

Sachant que le narcissisme malin est un mécanisme de défense contre la honte & la haine de soi, voici ce qui se passe dans la tête d’un PN : son inconscient lui envoie des sensations négatives. Comme il ne peut les assumer, il les projette (inconsciemment ; c’est un réflexe) sur quelqu’un d’autre ; « JE ne me hais pas ; c’est TOI qui me hais ! »

Les PN ne voient pas les autres tels qu’ils sont ; pour eux, ce ne sont que des miroirs reflétant leurs propres émotions.

La haine qu’ils sentent envers eux-mêmes, ils la voient reflétée par l’autre lorsqu’ils le regardent, ce qui les met en rage & leur paraît mériter une punition – agresser leur victime étant ce qu’ils voulaient faire depuis le début, en fait !

Chaque être humain ressent des frustrations & des peines, c’est au mode de soulagement choisi qu’on voit la nature d’un être – & les PN choisissent systématiquement, pour se soulager de leurs sentiments pénibles, un mode de soulagement destructeur !

Devant ces attaques sans raison, la proie se défend, mais cela ne fait qu’enrager encore plus le PN ; il ressent une haine en lui, et ses sentiments (croit-il) ne peuvent mentir … Donc, c’est vous qui lui mentez – plus la proie nie, plus le PN s’enrage.

Imaginons, par ex, qu’il a réparé quelque chose dans la maison ; vous le remerciez et voilà que soudain, il vous dit que vous lui avez reproché d’avoir mal réparé la chose, et vous accuse de l’avoir traité de pauvre idiot.

Ces accusations délirantes choquent & blessent la victime – car c’est triste de voir que quelqu’un a qui l’on a encore et encore prouvé qu’on l’aime, puisse croire qu’on est quelqu’un de mauvais – mais ça nous fâche aussi, car ces reproches sont injustifiés.

Ce qu’il y a, c’est que les PN sont insatisfaits de leur réparation & projettent leurs sentiments inconscients sur nous ; ce qu’ils ressentent devient – toujours selon leur logique délirante – ce qu’on a dit.

Tous ces comportements sont inconscients & non-personnels (ils n’ont, au fond, rien à voir avec nous) ; ce ne sont que des réactions automatiques – c’est pourquoi, dans un autre article (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/28/le-pn-comme-un-ouragan/), je compare les pervers narcissiques à des ouragans. Ils ne font, en effet, que réagir à leurs « conditions météo internes » !

Ils ne peuvent assumer ce genre d’émotions & quand quelque chose se produit qui, à leurs yeux, confirme la justesse de ces sentiments, ils explosent.

Même ceux qui semblent calmes sont la proie de critiques & insultes intérieures constantes, et doivent sans cesse les réprimer. Voilà pourquoi on peut dire que tous les PN ne font toujours que réagir à leurs émotions.

Par ex, un PN qui trompe son (ou sa) partenaire réagit à un besoin d’attention ou à son insécurité, un PN qui hurle ou frappe réagit à une sensation d’impuissance ou de colère, …

Si leur proie ne réagit pas à leurs provocations et leur dit leur fait calmement – « Ce sont tes sentiments. Apparemment, tu es mécontent de la façon dont tu as réparé l’évier, & tu essaies de me punir parce que tu te sens mal. Tes émotions sont de ta responsabilité. Je n’ai rien dit de ce dont tu m’accuses. Tes sentiments ne sont pas mes sentiments » – cela les enrage encore plus, car leur but est non seulement que la victime porte ces lourdes émotions pour eux, mais aussi qu’elle les attaque en retour – pour pouvoir bien se défouler & faire sortir tout ce chargement de haine qu’ils portent en eux.

Oui, comme tout acte pervers, ce genre de scènes a plusieurs mobiles cachés. Si la victime se met aussi en colère contre leurs accusations injustifiées, cela a plusieurs fonctions :

– cela remplit leur besoin d’être puni,

– cela valide leur haine de soi,

– cela valide leurs dires ; ils avaient raison : l’autre les hait effectivement & éprouve des sentiments hostiles envers eux,

– cela valide leur besoin d’attaquer l’autre, pour se soulager de leur tourment intérieur & faire baisser la pression.

Poussés par leur inconscient, ces individus cherchent sans arrêt la bagarre – voilà pourquoi il ne peut y avoir de calme ou d’harmonie dans une maison où vit l’un de ces cinglés dangereux !

Et en même temps – ça se complique encore ! – ils voudraient que la victime réponde : « Jamais je ne dirais ça car je t’aime ! L’évier est super maintenant que tu l’as réparé ».

Attention : même si elle le dit, ça n’arrêtera pas les attaques (si vous êtes victime, vous devez le savoir, non ?)

C’est complètement tordu, mais cette bataille avec l’homme invisible est ce qu’ils sont & font… Et dans ce jeu d’échecs, où vous n’êtes qu’une pièce, non un joueur, ils jouent contre eux-mêmes à un jeu insensé où personne ne gagne.

Bref, cesser de jouer & de vivre avec un individu dirigé par « des petites voix dans sa tête » est pour vous le seul moyen de retrouver une vie décente !