Archives de Tag: pervers

Couple ; fuyez les partenaires toxiques !

Par défaut

Lorsqu’on ne se sent pas bien dans une relation, ça peut, bien sûr, être dû au fait qu’on souffre d’un trouble mental, qu’on n’arrive pas à faire confiance, mais le plus souvent, c’est un signe que la relation est toxique – car une bonne relation de couple est censée nous faire nous sentir bien la plupart du temps, ajouter un « plus » dans notre vie – & non nous faire mal & nous angoisser.

Si on en est là, il faut se demander ceci : qu’est-ce que ça me coûte, quel est le prix que je paie pour être dans cette relation ?

Si le prix est que vous ne pouvez être vous-même, faire ce que vous voulez faire, être vous-même, parce que vous devez vous conformer aux exigences de l’autre, pour pouvoir coexister pacifiquement, alors, le prix est … VOUS (vous devez payer ou sacrifier vous-même).

Bien sûr, tout a un prix dans la vie*, et il faut faire certaines compromissions & tolérer certains désagréments dans une relation – mais ceci est clairement un prix trop élevé !

Se poser cette question permet de voir si la relation vaut le prix qu’on la paie. Et si ce n’est pas le cas (si, en quelque sorte, on paie le prix d’une Rolls Royce pour avoir les prestations d’une 2 chevaux), eh bien, on se fait arnaquer !

Vous devez avoir un muscle pour le « oui » & un pour le « non », & ce dernier doit être bien net, solide ! Vous devez pouvoir dire non aux choses qui ne vous apportent pas de la joie, & ce, sans vous sentir obligé d’expliquer pourquoi vous refusez !

Et si vous avez une limite & qu’un autre la franchit, ne reculez pas ; ne lui permettez pas de violer vos limites personnelles.

Si quelqu’un qui fait partie de votre vie se permet de vous manquer de respect, ne tentez pas de le changer, & n’en attendez pas plus que ce qu’il peut donner.

Du moment que la personne vous insulte, vous critique ou vous décourage, cessez de l’écouter, puis, de la fréquenter. Concentrez-vous plutôt sur vos désirs & votre guidance intérieure.

Voici les signes indiquant qu’une relation est toxique :

isolement : limiter le temps passé avec des amis ou votre famille – ou vous l’interdire, tenter de vous convaincre d’être plus dépendant(e) de lui (elle), …

sabotage : vous faire rater des opportunités, par des disputes, ou de la culpabilité, ou en vous privant de sommeil, en sorte que vous ratez des rencontres intéressantes ou un bon travail, …

colère : crises de rage pour des broutilles, coups ou menaces de coups, jeter ou casser des objets, donner des coups de poings dans les murs, …

intensité : gestes grandiloquents & exagérés ou en faire trop, trop vite dans la relation, besoin obsessif d’être approuvé par vos amis & votre famille, …

gas lighting : changer les choses qui se sont dites ou faites, vous faire sentir que tout ce que vous faites est mal, & que vous devez vous excuser pour tout, même pour ce que vous êtes ou pour des choses dont vous n’êtes pas responsable, …

contrôle : vous imposer ce que vous pouvez dire, faire ou porter comme vêtements ou maquillage, vous interdire de sortir ou de garder certaines choses (téléphone, compte bancaire, …) privées, …

jalousie : attitude irrationnelle envers vos amis du sexe opposé, exiger tout votre temps & attention, vous accuser de le (la) tromper, …

critique : insultes, vous traiter de moche, stupide, nul, que vous ne seriez rien sans lui (elle), …

blâme : vous attribuer la responsabilité et la culpabilité de leurs réactions violentes – coups, crises de rage, bris d’objets, infidélité, …

ragots : s’il critique les autres , sachez que quand il (elle) est avec ces autres, il (elle) colporte des ragots sur vous !

Si ces signes sont présents dans votre relation de couple, vous savez que vous êtes en train de vous faire démolir, et que ça ne va pas s’améliorer, bien au contraire !

Surtout, fiez-vous à vos sensations ! Le plus souvent hélas, comme on a beaucoup donné dans la relation et qu’on ne veut pas avoir fait tout cela en vain (et aussi, parce qu’on est attaché(e) à l’autre), on rejette les faits et nos sensations – on doute, ou on lui laisse le bénéfice du doute, ou on lui donne une seconde chance, … mais plus on attend, plus on s’affaiblit ! Vous ne méritez pas ça. Vous méritez mieux ! … Non ?

Quand on est dans ce genre de relations, on espère toujours que l’autre changera, mais ouvrons les yeux : toutes les études montrent que ces individus ne changent pas – même s’ils changent, c’est pour faire plus de la même chose : c-à-d pour devenir encore plus rusés, mauvais & violents !

Même les thérapies les empirent, car ils y apprennent à feindre – le thérapeute leur dit comment ils sont censés se comporter, & ils retiennent cela, qui leur sera bien utile pour tromper leur victime !

Alors, si vous êtes mal à l’aise ou angoissé, c’est que votre corps tente d’attirer votre attention sur un danger où vous êtes et de vous sauver la vie … Ecoutez-le ; il ne veut que votre bien, lui !

Donc, si vous voyez ces signes, cessez de vous « exposer » à son influence néfaste, prenez vos distances vis-à-vis de cette personne – et si possible, coupez les ponts avec elle !

N’acceptez d’avoir & de maintenir qu’une relation qui vous sert (vous, & ceux qui dépendent de vous)

*Oui, TOUT a une étiquette de prix qui y est attaché ; si on est en couple, il y a un prix à payer, si on est seul, il y a un prix, si on a des enfants, il y a un prix à payer, si on n’a pas d’enfants, idem, etc.

Victime de PN ; commencer à s’aimer

Par défaut

Pourquoi est-ce important d’être son meilleur ami et un bon manager de sa vie ? Parce qu’alors, on ne se laisse pas traiter d’une autre façon qu’avec respect.

C’est lorsqu’on n’est pas son propre meilleur ami, qu’on se laisser exploiter & maltraiter.

Et il faut aussi l’être pour pouvoir guérir des abus subis.

On désire tous aimer & être aimé – mais si on ne peut pas vivre seul(e), on n’est pas prêt à former un couple.

Un couple doit être constitué de 2 individus entiers, autonomes, qui veulent ajouter un « plus » à leur vie et créer quelque chose, pas de 2 demi-individus, obligés de s’appuyer sur un autre pour exister !

Car si on croit que seul un partenaire peut nous rendre heureux, ou nous épanouir, ou nous faire sentir digne d’être aimé, ça ouvre la porte à tous les abus !

Les individus non-complets exigent beaucoup trop de leurs partenaires ou les étouffent, et se dépriment s’ils se retrouvent seuls. Si leur partenaire ne donne pas assez de marques d’amour & d’attentions pour qu’ils se sentent bien ou dignes d’être aimés, ils sont fâchés.

Cette relation-là est malsaine – à cause d’anciennes blessures non-traitées, des individus dans des corps d’adultes en sont restés au stade d’un enfant dépendant & toujours en besoin.

Car lorsqu’on n’est pas « éveillé » & que l’on n’a pas guéri ses blessures, on régresse émotionnellement vers les blessures de notre enfance, à la recherche d’un « parent » pour nous débarrasser de notre douleur émotionnelle.

Les personnes que nous recherchons inconsciemment sont les représentants de nos lacunes émotionnelles de jeunesse … où nous avions le sentiment de ne pas être aimés, approuvés et en sécurité.

On croit avoir trouvé celui qui nous aime & nous accepte vraiment – hélas, cette personne s’avère être le messager de ces lacunes – justement celui (celle) qui nous fera ressentir le plus de douleur de ne pas se sentir aimé, approuvé et en sécurité. Ce n’est vraiment pas grâce à lui que l’on pourra guérir … en tout cas, pas directement !

Cela ne peut se faire qu’en commençant à vous aimer & à être votre meilleur(e) ami(e) que vous pourrez vous élever au-dessus de vos blessures & ensuite seulement, entrer dans une relation en tant qu’adulte à part entière, apte à s’associer avec un partenaire qui est aussi un adulte à part entière.

On croit qu’on aime l’autre, mais c’est juste un genre d’attachement malsain, lié à nos traumas infantiles – en fait, on ne peut réellement aimer un autre que si on s’aime soi-même ! Avant ça, une victime fera de mauvais choix en amour, ou aura trop dur à faire confiance et donnera trop, dans l’espoir de recevoir en retour.

En plus, elle sera constamment à l’affût de « mauvais » comportements – hyper vigilante à cet égard – & ce, parce que son système de croyance intérieur est « Je ne suis pas digne d’être aimée ».

D’où des relations malheureuses ou qui ne durent pas, suivies de périodes de célibat où elle est frénétiquement en quête d’une autre relation extérieure, plutôt que de créer la relation la plus essentielle de sa vie, & qui débloquera tout le reste : celle avec elle-même !

Seule, la victime de PN se sent sans valeur, sans réelle identité en tant que personne. Mais si elle continue à blâmer ses ex-partenaires pour son malheur, le cycle continuera. Par contre, si elle va plus profond & cherche le commun dénominateur de ces désastres, elle comprendra qu’elle est la 1ère à ne pas s’aimer, & que dans ses conditions, sa quête désespérée d’amour & d’attention externes comme ersatz, ne peut aboutir qu’à l’échec.

En général, les gens qui souhaitent le plus avoir une relation sont justement ceux qui s’engagent le moins dans un partenariat avec eux-mêmes & qui veulent que quelqu’un d’autre fasse le travail d’amour qu’eux seuls peuvent faire.

Une relation est un ajout à l’amour que vous avez déjà pour vous-même ; elle ne peut pas et ne pourra jamais vous apporter l’amour, le bonheur et la plénitude.

Si nous ne nous connaissons pas, ne nous aimons pas et ne nous acceptons pas, nous serons toujours en quête de ces ersatz qui nous traiteront de la même façon que nous nous traitons nous-mêmes.

Regardez ; vous verrez que c’est ce que le PN vous renvoie ; il vous voit comme vous vous voyez – c-à-d jamais assez bien – et la façon dont vous vous traitez & dont vous vous parlez est identique à celle dont le PN vous parle & vous traite … Non ?

Le manque de temps passé à vous connaître, à vous relier et établir une relation de confiance et d’amour à vous-même ne correspond-il pas à l’abandon émotionnel et aux exigences du PN ?

Et lui au moins quitte de temps en temps les lieux, alors que vous êtes avec vous-même 24h sur 24 … Vous êtes donc la personne la plus violente de votre vie !

Sachez-le : Les gens ne peuvent nous aimer, se relier et nous traiter qu’au niveau où NOUS nous aimons, nous connectons et nous traitons nous-mêmes ».

Sans être foncièrement mauvais, nous le sommes envers nous-mêmes, car on nous a dressés à nous oublier, nous négliger & nous maltraiter.

Alors, comment réparer cette éducation faussée & devenir notre meilleur(e) ami(e) ?

Être avec soi-même (nos émotions) sans condition… même avec la gale ou des verrues.

On vous a enseigné qu’il faut éviter les émotions négatives, & que si vous en avez, cela signifie que vous êtes malade, défectueux, indigne d’amour, ou autre stupidité répandue dans nos sociétés où on a l’obligation d’être heureux sous peine d’être étiqueté de taré – alors même que ce monde nous exploite sans pitié & fait tout pour nous causer du malheur … Malheur qui fait d’ailleurs le bonheur de l’industrie !

Industries en général d’abord, qui nous font croire qu’acheter tel ou tel objet nous rendra heureux(se).

Industrie pharmaceutique ensuite, vu que quand on va mal, on n’est jamais poussé à s’examiner & à modifier sa façon de voir, mais à avaler des médicaments !

Bref, on nous détourne du seul moyen d’atteindre à un bien-être durable ; celui provenant de l’intérieur, pour nous vanter, à la place, des ersatz externes éphémères !

Ces plaisirs fugaces sont censés effacer nos tristesses & nos angoisses … Mais « le bonheur est le plaisir du sage, le plaisir est le bonheur du fou » !

Notre être intérieur est un enfant blessé qui a besoin de notre amour – ce n’est pas un dragon !

Il y a des domaines de notre vie où l’on se comporte de façon saine & efficace, puis il y a les autres, où l’on se comporte comme un enfant dépendant & illogique – là, on est hors de soi, on crie, on pleure, on supplie, on se jette par terre, on agresse l’autre ; ça se produit lorsque le PN a rouvert une blessure infantile & qu’on tente de l’obliger à la guérir …

Mais vous le savez ; ça ne marche pas. Tout ce qu’on obtient comme résultat, c’est de « nourrir » le PN & d’avoir honte de soi après – ce qui nous affaiblit encore plus, & nous livre encore plus aux griffes de ce vampire !

Il n’y a qu’un moyen est de se donner l’amour qu’on mérite … mais il n’est pas pour les mauviettes ; il faut être assez fort mentalement que pour oser creuser en soi & se remémorer les traumas vécus jadis.

Hélas, on nous a appris à éviter à tout prix les émotions négatives, comme étant une tare.

Imaginez que nous fassions pareil avec notre maison ou notre voiture ; « Je refuse d’entendre ce bruit bizarre dans le moteur, car cela indiquerait qu’il a un défaut  » ou « Je ne veux pas entendre l’eau couler dans ma chambre, car ça voudrait dire que le toit a un défaut « .

Là, vous comprenez que nier ce qui est pénible revient à laisser pourrir la situation, et donc l’aggraver.

Actuellement règnent aussi un tas de théories farfelues, nous enjoignant d’être toujours « positif » & d’ignorer nos émotions négatives – c-à-d les signaux de mal-être ( !).

Nous avons trop longtemps ignoré nos blessures & tenté de les soigner par des distractions et des addictions – avec pour résultat que la douleur s’aggrave, et que si on continue à s’automédiquer ainsi, des symptômes physiques apparaissent pour attirer notre attention – sans compter qu’on ne fait qu’attirer dans notre vie des gens négatifs & exploiteurs !

Si nous restons inconscients, si nous ne voulons toujours pas piger & continuons à blâmons ceux qui nous « font ça », on devient dérangé, comme eux … sauf que, comme ce n’était pas notre nature à la base, on est plus déprimé encore qu’eux ne le sont !

Nous pensons être mal à cause d’un ou plusieurs PN, alors que c’est notre enfant intérieur qui nous hurle de commencer à l’aimer & le guérir, et ses cris ne s’arrêteront pas tant que nous ne l’aurons pas fait.

Ce choix qu’on fait pour se soigner, d’ignorer et engourdir notre souffrance, détruisent de plus en plus notre enfant intérieur.

Nos croyances & nos traumatismes datent de bien avant la rencontre avec le PN – lequel n’a été qu’un catalyseur et n’a fait que rouvrir nos blessures pour qu’on aille enfin y regarder & guérir.

La vraie cause de peur du vide, angoisse & dépression, c’est qu’on « marche à l’envers de nous-même » – c-à-d qu’on fait des choses qui ne conviennent pas à notre nature profonde

mais notre mal-être vient aussi de l’hérédité ; en effet, l’histoire humaine est brutale, et l’épigénétique a prouvé que les victimes de traumatismes donnent naissance à des victimes de traumatismes, même s’il n’y a plus de traumatisme dans l’environnement !

Ces dommages sont transmis de génération en génération jusqu’à ce qu’un membre de la famille les guérisse – épargnant ainsi ce funeste héritage à ses descendants.

Beaucoup en veulent à leurs parents pour le mal qu’ils leur ont fait, mais ce n’était pas leur faute ; ils n’avaient pas de formation ou de modèles sains en matière d’intelligence émotionnelle, et ils portaient leurs propres blessures émotionnelles non résolues.

Ils nous ont blessés parce qu’ils étaient inconscients et n’avaient pas les ressources nécessaires pour faire mieux, car quand on sait mieux, on agit mieux !

Nous sommes tous ensemble dans cette situation inconscience du monde … auteurs et victimes.

Il faudrait normalement aimer un enfant juste parce qu’il est là, mais les choses étant ce qu’elles sont, la plupart des enfants ne se sont pas sentis aimés ainsi. L’amour était conditionnel, et l’enfant se sentait indigne d’être aimé sans rien avoir à faire pour cela ; l’approbation et l’amour devaient se mériter.

Et si en plus, l’enfant se fait critiquer ou maltraiter (comme les enfants victimes de parents pervers), il ne peut se développer pour devenir un être indépendant et sain & donc, en période de détresse émotionnelle, il ne pouvait pas s’aider lui-même & s’apaiser ; il devait s’appuyer sur quelque chose ou quelqu’un d’extérieur pour se soulager émotionnellement.

Pour se sortir des modes de soulagement auto-destructeurs qu’elles ont adoptés, les victimes doivent apprendre à s’aimer pour guérir ces fêlures et développer un être intérieur solide & mature.

Imaginez que vous avez une cuisine magique, où vous pouvez produire tous les plats en quantités illimitées. Vous vous servez, mais comme vous êtes généreux, vous en donnez aussi sans condition aux autres, sans faire payer, ni rien vouloir en retour – en sorte que votre maison est toujours pleine de gens qui viennent pour manger.

Un jour, quelqu’un arrive à votre porte, avec une pizza et vous dit :  » Tu vois cette pizza ? Je te l’offre si tu me laisses contrôler ta vie, si tu fais ce que je veux que tu fasses. Tu ne mourras jamais de faim parce que je peux t’apporter de la pizza tous les jours. Tu dois juste être gentil avec moi « .

Vous vous mettriez à rire & répondriez :  » Ca va pas la tête ? J’ai tout ce que je veux ici ! « 

Par contre, si vous êtes dans une situation où vous êtes affamé et n’avez pas d’argent pour acheter de la nourriture, que vous n’avez rien mangé depuis des semaines et que le même gars arrive avec une pizza & vous fait la même proposition, vous aller accepter, car vous crevez de faim.

Vous avez pu manger aujourd’hui, mais demain vous n’en aurez peut-être plus, alors vous acceptez de faire tout ce que vous pouvez pour survivre, vous trimez pour le gars, pour qu’il continue à vous nourrir – car vous ne voyez pas d’autre moyen pour vous procurer de quoi manger.

Substituons maintenant le mot « amour » au mot  » pizza  » ; si vous n’avez pas appris à vous « nourrir » vous-même, en tirant d’énormes quantités d’amour de votre moi intérieur, vous accepterez le peu d’amour d’un autre individu, même au prix de l’esclavage ! Voilà que nous avons vécu dans le cas des violences perverses.

Comment se traduit concrètement le fait de s’aimer ? On aime la vie et on est radieux, on aime passer du temps avec soi-même, on peut s’amuser et de se divertir seul, ainsi que se guérir & s’apaiser, on est notre meilleur ami & plus grand supporter, on se parle avec amour, on reconnaît & valide nos sentiments si besoin, on prend le temps de s’écouter, on fait de soi et de son bien-être une priorité.

Si par contre on n’est pas son meilleur ami, on est triste & on n’aime pas passer du temps seul, on se critique, on tente de s’automédiquer pour éviter les sentiments douloureux, on rechercher des stimulations ou personnes extérieures pour se sentir mieux, on est un mauvais manager de sa vie, ou même son pire ennemi, et on n’arrive pas à « se tenir » en période de détresse émotionnelle.

Malheureusement, notre monde est modelé sur le fait que les gens s’évitent eux-mêmes et même, certaines religions diabolisent le fait de penser à soi & de s’aimer… Mais on ne peut faire réellement du bien dans le monde si l’on ne s’aime pas soi-même ; guérir de nos traumas est bon pour nous comme pour les autres !

Pour guérir, sachez que personne ne le fera à votre place ou ne vous aidera ; vous devrez affronter ces parties de vous que l’on vous a appris à éviter, aller chercher cet enfant vulnérable et blessé qui a besoin de votre amour et de votre guérison.

Les victimes faibles, qui s’accrochent à leur statut de victime et continuent à l’étaler & à fulminer contre ceux qui les ont blessées, qui attendent un repentir ou une punition de leur agresseur … qui n’arrivera sans doute jamais – resteront avec leurs blessures intérieures.

Devenir son meilleur ami est la SEULE voie qui nous permettra de sortir de l’enfer qu’on vit et qui créera un effet d’entraînement qui guérira notre monde !

Pour ce faire, il faut cesser de chercher des réponses à l’extérieur de nous-mêmes & de blâmer le PN ; il faut entrer en soi pour trouver et guérir les traumatismes originaux inconscients qui ont permis au PN d’entrer dans notre vie et nous ont gardé « accro » au mal qu’il nous fait.

Si on ose aller voir nos blessures intérieures avec amour, et avec les bons outils pour muter ces traumas émotionnels et les remplacer par un reliement à la Source, on guérit ; on devient de moins en moins le moi blessé, et notre vrai moi commence à émerger et vous commencez à vivre de façon consciente, saine & intègre, sans les craintes et les défenses du moi mal adapté.

Ce n’est pas une solution miracle ; c’est un processus de croissance continue, qui se poursuit toute notre vie – mais il faut dès maintenant commencer à vous aimer, vous guérir & être un bon manager de votre vie – alors, vous êtes êtes votre meilleur ami – peu importe le nombre de blessures qu’il vous reste à supprimer.

Vous n’abandonnerez plus votre pouvoir pour tenter de forcer un autre à guérir vos souffrances, vous ne vous laisserez plus en plan en cas de danger et vous ne vous accrocherez plus à des gens qui vous blessent. Au lieu de ça, vous deviendra plus heureuse, plus saine & commencera à générer de l’amour, de la croissance et de l’inspiration.

Et, libéré(e) du mode « survie », vous pourrez vous consacrer aux intérêts, aux amours et aux missions de vie que vous désirez vraiment.PS : je ferai sans doute bientôt un article sur Comment devenir notre meilleur(e) ami(e)

Des êtres mauvais

Par défaut

On est mauvais quand on n’a pas d’empathie, pas de conscience, et pas de honte de ses fautes.

L’ennui, c’est que cela ne se voit pas. Il est faux de penser qu’un démon ou un psychopathe est violent ou irrationnel ; au contraire, ces individus semblent plus normaux et plus sympas que les autres !

Donc, peu importe l’étiquette (être toxique, pervers narcissique, sociopathe, psychopathe), il faut les identifier, pour notre propre survie ; ce sont des individus qu’il faut éviter d’accueillir dans sa vie, et éjecter s’ils y sont déjà !

Alors, à quels signes peut-on les reconnaître ?

J’en avais déjà cité plusieurs dans un article d’il y a 5 mois (https://bonheuretamour.wordpress.com/2020/08/18/gens-toxiques-les-signaux-dalarme/), mais je veux être plus précise.

Voici ces signes & comportements qui doivent vous alerter :

– Ils ne sont jamais vraiment joyeux ou heureux, mais sombres et souvent hostiles. Ils critiquent tout et tout le monde, ils n’admirent rien, ni personne (forcément, c’est l’indice d’une belle âme & ce serait reconnaître qu’il existe des gens supérieurs à eux).

– Ils appliquent le principe de la bicyclette ; rabaisser d’un côté pour (se) remonter de l’autre. Voilà pourquoi ils doivent toujours rabaisser.

– Ils ne croient pas à la bonté, l’amour, ou l’altruisme ; pour eux, tout le monde joue des coudes, ment, trompe & poignarde les autres dans le dos pour se placer au top et obtenir des avantages.

Bien sûr, EUX font ceci et s’en justifient en trouvant qu’agir ainsi est normal – puisque tout le monde le fait, pourquoi devraient-ils être assez sots pour se désavantager dans cette lutte en étant beau joueur ? Au contraire, il faut être le plus salaud possible, pour gagner ; ils estiment avoir le droit de mentir & tromper pour se donner des avantages …

Belle mentalité, comme vous voyez ! Voilà quelles idées dingues ils ont sur le monde, et auxquelles ils se raccrochent si on essaie de leur montrer que ce n’est pas comme ça.

Tous les plus beaux et nobles mobiles sont salis, méprisés et foulés au pied, car ils classent l’amour dans la catégorie des contes pour enfants, comme le Père Noël ou les Cloches de Pâques !

– Ils n’ont aucun scrupule, ni remords pour leurs méchancetés et pensent pouvoir tout se permettre, car ils y ont droit !

– Leur mode de vie est celle d’un parasite ; telles des sangsues, ils tentent de profiter d’autrui de toutes les façons. Prendre sans rien donner, voilà leur devise !

– Les lois et règlements ? Ils sont juste bons pour ceux qui sont trop bêtes pour pouvoir les contourner sans se faire prendre !  Et à chaque fois qu’ils ont joué un bon tour à une autorité (parents, chef de bureau, police, …), ils se félicitent de leur astuce et rient sous cape de la bêtise de cette autorité.

– Ils estiment qu’ils peuvent prendre tout ce qui leur fait envie et que si leur victime est assez sotte que pour se faire avoir, eh bien, ce n’est pas leur faute ! Rien n’est jamais de leur faute, du reste ; ils rejettent toute responsabilité pour leurs actes, projettent la faute sur les autres & jouent les victimes.

– Ce sont des menteurs pathologiques, qui mentent non seulement pour éviter les conséquences de leurs fautes, mais aussi juste pour le plaisir. Et nier même les choses évidentes ne les effraie pas !

Mais leurs mensonges sont surtout là pour les tromper eux-mêmes – car ils ressentent confusément leur nature mauvaise et tentent de fuir cette vérité.

– Ils cachent leur vie le plus possible et nous font des crosses derrière le dos ! Bref, personne ne sait qui ils sont (même pas eux). Comme l’a dit Scott Peck : là où il y a du mal, il y a du mensonge, et vice versa !

– Ils nous exploitent et nous entraînent dans des activités ou des conversations qui exploitent notre temps, notre énergie et/ou notre argent.

– Ils sont cruels envers les animaux & méprisants envers ceux qui les servent (boulangère, caissière, nettoyeuse, …).

– Un être dérangé n’arrive pas à mettre des émotions sincères derrière ses paroles ; c’est pourquoi il y met de fausses émotions, et toujours dans un but intéressé.

– Ils distordent les faits et sèment la zizanie, et tentent de contrôler tout et tout le monde.

– Ils nous critiquent méchamment ou font de l’humour cruel envers nous, se moquent de nos peurs (pourtant légitimes), de nos limites, de nos difficultés et nous en font honte – ils nous font nous sentir nul(le) ou idiot(e).

– Tout tourne autour d’eux ; ils ne s’intéressent qu’à eux, à ce qu’ils veulent, ce qu’ils désirent, leurs problèmes et font tout pour se faire la belle vie, et … « après moi le déluge » ; le reste du monde peut crever ! Ils sacrifieraient sans problème 1000 personnes pour s’octroyer un de leurs caprices.

– Un être mauvais se présente toujours comme l’ami(e) ou le compagnon(gne) parfait(e) – pour eux, l’image publique est plus importante que tout !

– Tels des caméléons, ils changent de personnalité selon les gens avec qui ils se trouvent et ils adaptent leur histoire à ces gens-là, pour qu’elle colle à l’image qu’ils tentent de communiquer aux autres – bien sûr, ils se donnent le beau rôle en décrivant les situations.

– Si on a des proches aimants, ceux-ci nous ont mis en garde contre lui.

– Pour les êtres ayant des troubles mentaux, il n’y a pas de « logique des émotions » ; tous sont de fervents adeptes de la logique & la raison ( !), des champions des idées abstraites (surtout qu’ils n’ont rien d’autre à quoi se raccrocher).

– Leur comportement est chaotique ; d’un côté, comme ils n’ont pas de sentiments qui brouille leur jugement, ils sont prodigieusement rationnels – ils peuvent ainsi planifier leurs mauvais coups dans les moindres détails.

Mais d’un autre côté, comme leur être profond est comme une bête sauvage rendue enragée par la peur, ils n’arrivent pas à se maîtriser tout le temps & piquent des crises de rage soudaines.

– Vindicatifs, ils cherchent la bagarre et nourrissent pendant des dizaines années de la rancœur pour des peccadilles.

– Ils mettent leur vie & celle de leurs proches en danger en suivant leurs instincts & impulsions – une fois en colère, rien ne les arrête.

– La détresse d’autrui les indiffère totalement et donc, les souffrances & même les spectacles sanglants ne les dégoûtent pas. Et ce sont de faux amis ; Ils ne sont jamais là pour nous en cas de problème. Non seulement ils sont dénués d’empathie, mais ils tirent même plaisir de nos soucis ou souffrances et aiment nous faire mal et nous voir souffrir.

Un trait typique est que, quand on leur raconte un de nos malheurs (qu’on expose notre vulnérabilité), ils ne vont pas se connecter à nous en regardant nos yeux, mais regarderont ailleurs – par ex, notre bouche.

– Autre signe : au lieu de s’enthousiasmer avec vous, ils vous plombent l’ambiance et si vous avez un projet, ils se débrouillent pour le saboter subtilement.

– Ils font ressortir le pire en nous (car ils nous rendent dingue) & on a souvent, en les approchant (ou même juste en pensant à eux), l’estomac serré.

Au fil de la relation (ou même parfois, dès la 1ère rencontre), ils suscitent en nous une sensation de répulsion.

– Autant ils sont pingres avec les autres, et profitent d’eux, autant ils ne regardent pas à la dépense quand ils veulent quelque chose juste pour eux ; là, ils sont soudain très généreux & dépensiers !

– Ils ne s’excusent jamais, ou juste du bout des lèvres – & encore, seulement si c’est réellement indispensable pour continuer une relation avantageuse pour eux !

– Avec eux, c’est « 2 poids, 2 mesures » ; ils peuvent nous manquer de respect & violer leurs promesses, mais si nous osons faire pareil, ils sont furieux.

– Ils feront leur volonté par tous les moyens, donc, ils résistent aux ordres des gens ayant autorité, et, en employant diverses tactiques, manipulent leur entourage à faire ce qu’ils veulent.

– Enfin, sachez que si un parent est psychopathe, il y a de grandes chances que sa progéniture le soit aussi ; il a été prouvé que ces enfants-là héritent de tendances à la psychopathie dans leurs gènes ; ils sont nés avec, et leurs parents (psychopathes ou non) peuvent d’ailleurs le déceler très tôt dans leur vie.

Dans mon article sur le sujet (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/26/des-enfants-pn/), je conseillais, si vous avez le malheur d’avoir fait des enfants avec un pervers narcissique, et qu’un enfant présente des traits de cette « maladie », de ne pas l’étiqueter ainsi, pour garder un peu d’espoir (donc, de forces !), mais une fois adulte, voici mes conseils : voyez-le assez peu, ne tentez pas de partager votre vie avec eux, & ne vous laissez pas exploiter ; gardez précieusement votre temps, votre énergie & votre argent !

Retenez que les enfants présentant un trouble oppositionnel avec provocation, ont de fortes chances de devenir des PN à l’âge adulte.

PS : si vous voulez vous renseigner sur ce trouble, ne consultez pas les sites européens (bourrés d’âneries), mais les sites américains (plus sérieux).

Gens toxiques : les signaux d’alarme

Par défaut

Je veux parler aujourd’hui des personnes qui empoisonnent les autres et les situations, quelle que soit la relation (amoureuse, amitié, collègue, parent, enfant) qu’on ait avec eux, ceux dont le but principal dans la vie est de démotiver, désespérer, décevoir, les autres – de broyer l’esprit & l’âme de ceux avec qui ils entrent en contact.

J.K. Rowling les a splendidement décrits (les Détraqueurs) dans la saga Harry Potter ; créatures maléfiques absorbant toute joie de vivre chez ceux qui la possèdent …

A part le fait qu’on se sent mal avec eux, voici les signes auxquels vous pourrez les reconnaître :

– Quand il y a un problème, c’est toujours vous qui voulez en discuter pour le résoudre – eux le laissent bien grossir sans (paraître) le voir. Si quelque chose leur pose problème à eux, ils n’essaient pas d’en discuter, mais se vengent en vous critiquant ou en vous faisant des crosses derrière votre dos.

Et quand on leur parle pour tenter de résoudre un problème, ils refusent la discussion – ils se dédouanent de tout et se fichent en rogne si on insiste.

Ils disent alors qu’on cherche la bagarre – que c’est nous qui les attaquons – ce qui les rend innocents et leur donne une bonne raison pour vous attaquer – puisque c’est soi-disant pour se défendre !

Ces personnes tentent toujours de nous faire avaler que le problème n’est pas leur agression, mais notre réaction à leur agression !

Jamais ils ne s’excusent pour leur mauvais comportement – ils ont toujours une bonne excuse pour écarter toute responsabilité et pour expliquer pourquoi ce n’est pas de leur faute.

Et si vous insistez ou leur montrez que leurs excuses ne tiennent pas, ils se mettent en colère ou quittent la discussion, ou évoquent des fautes que vous auriez faites jadis.

Même s’ils s’excusent, ils ne le font pas spontanément ; vous avez dû le leur demander – et ils le font du bout des lèvres (seulement s’ils y sont obligés pour ne pas perdre un avantage). Et surtout, bien que s’étant excusés, ils recommencent à vous blesser à la 1ère occasion – prouvant qu’ils n’étaient pas réellement désolés par leur conduite, et que leurs excuses n’étaient pas sincères.

Dès que vous remarquez qu’au lieu d’assumer ses fautes, cette personne les rejette sur autrui (sur vous, le plus souvent) & que, loin de faire des efforts pour changer (& malgré ses excuses), elle reprend vite ses anciennes façons d’agir (c-à-d de façon mauvaise), vous savez à quel genre d’individu vous avez affaire !

– Ils gardent des parts de leur vie secrètes & refusent de révéler des informations pourtant indispensables,

– Ils piquent des crises de rage pour des détails futiles,

– Ils traitent leur famille sans respect,

– Tels des dictateurs, ils édictent des règles auxquelles vous êtes censé obéir,

– Ils sont souvent de mauvaise humeur ou en train de bouder,

– Ils sont froids, inamicaux, hostiles, et font régner un climat pénible, car ils ne se montrent jamais heureux ou satisfaits.

Typiquement, ils font la gueule quand vous êtes joyeux ou enthousiaste, refusent de vous consoler ou de vous soutenir quand ça va mal, critiquent tout et tout le monde, ne montrent aucun intérêt (mais au contraire, indifférence ou mépris) pour les choses qui sont importantes pour vous, ils ridiculisent vos croyances les plus sacrées & vous rabaissent (subtilement ou non), … Cette terrible violence émotionnelle prend la forme d’affecter de ne pas remarquer lorsque vous leur adressez la parole – pour induire que ce que vous dites est sans intérêt – & vous aussi par la même occasion !

Bien évidemment, ne comptez pas recevoir de compliments pour votre travail (votre élégance, votre bon goût en matière d’habillement ou de décoration, votre serviabilité, votre talent culinaire, vos œuvres d’art, …),

– Ils se montrent ingrats ; jamais vous n’avez droit à un merci, à de la reconnaissance pour ce que vous leur offrez ou faites pour eux ; tout leur est dû !

– Ils se font passer pour des êtres indépendants pour pouvoir agir de façon égoïste – alors qu’en fait, ils profitent tant qu’ils peuvent des autres,

– Ils appliquent le « 2 poids, 2 mesures » ; ils critiquent ceux qui font certaines choses, mais eux se le permettent sans aucun souci !,

– Ils trouvent normal que c’est toujours vous qui donnez – et ne donnent, quant à eux, jamais rien (ni cadeaux*, ni petites attentions, ni marques d’affection, …),

– Ils projettent leurs propres défauts sur vous et tentent de vous faire exprimer à leur place leur rage et leur folie,

– Ils aiment le combat, le chaos, la dispute, l’atmosphère de drame ; pas moyen, avec eux, de vivre dans un climat serein & chaleureux – donc, dès que vous vous exprimez, ils tournent ça en mal ou en ridicule et créent une dispute ou se moquent de vous. Et si, sachant ceci, vous ne dites plus rien devant eux, ils vous font parler, vous demandant votre avis sur un sujet quelconque. Là, quoi que vous répondiez, vous vous ferez agresser … Avec ces individus, la violence verbale & émotionnelle est quasiment continuelle !,

Ils ont besoin d’agresser les gens. Alors, quoi que vous disiez – même des choses gentilles, ils vous accusent de les attaquer, de parler d’un ton dominateur, agressif ou méprisant,

– Ils ne savent respecter ni eux-mêmes ni les autres (dont vous), ni la relation (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2012/11/18/la-relation-est-le-1er-enfant-dun-couple/),

– Il y a un ou plusieurs PN dans leur famille d’origine,

– Dernier trait typique des êtres dérangés ; jamais ils ne donnent un bon conseil (que ce soit exprès ou non) et jamais ils ne suivent un bon conseil qu’on leur donne (même s’ils nous l’ont demandé).

Bref, éloignez-vous des gens à problèmes, car leurs problèmes deviennent très vite VOS problèmes !

Les gens se demandent souvent ce qui est normal ou non dans une relation – c-à-d les choses qu’ils doivent considérer comme normales, et donc supporter (les petites frictions normales résultant du fait que chacun est différent – choses que l’on doit tolérer) ou celles qu’il faut considérer comme anormales, & ne pas supporter.

Alors, voilà la réponse : un acte ou une attitude anormale, est tout acte ou attitude qui perturbe la vie ensemble.

Par conséquent, si quelqu’un se fiche de vos sentiments, ignore vos limites et vous traite sans cesse de façon blessante, il faut cesser de le voir.

Il faut, si vous le pouvez, protéger votre santé physique & mentale en coupant les ponts, en excluant l’être toxique de votre vie. Décidez de rejeter tout ce qui n’est pas utile, amusant ou beau !

Quelle que soit la relation, vous n’avez pas à vous sentir le moins du monde coupable de fuir une personne toxique – pas plus qu’une gazelle qui fuit un crocodile, ou un mouton qui fuit un loup.

Prise séparément, chaque petite pique n’a l’air de rien, mais c’est un assassinat, une mise à mort lâche, lente & cruelle – commise à petits coups presque imperceptibles …

Retenez bien que si une abeille vous pique, ça fait juste un peu mal, mais si des centaines le font, vous mourez !

Si hélas, pour une quelconque raison, vous ne pouvez fuir la situation – ce qui est pourtant la meilleure & au fond, la SEULE chose à faire – voici quelques stratégies (peu efficaces, mais qui valent mieux que rien) pour vous protéger :

– Si quelqu’un ne vous contacte que pour se plaindre & critiquer autrui, coupez-le & demandez-lui ce qu’il compte faire pour résoudre ce problème,

– Détectez quand cette personne tente de vous entraîner à dévoiler vos sentiments, et n’entrez pas dans son jeu. Au contraire, n’abordez avec elle que des sujets triviaux – comme le temps qu’il fait ou le prix du beurre,

– Ne prenez pas leurs paroles au sérieux ; voyez d’où ça vient (d’un sentiment d’envie & d’infériorité, du désir de blesser ou de rabaisser, …) & fichez-vous-en,

– Ne vous mettez pas en colère contre le dérangement mental de l’autre, mais gardez fermement vos buts à l’esprit – & portez votre attention là-dessus (sur le fait de trouver un moyen pour ne plus devoir les fréquenter), au lieu de sur ce que cet être taré vous fait subir,

– Enfin, vous pouvez tenter la méthode d’Harry Potter, qui se défendait des Détraqueurs en faisant apparaître une entité protectrice – & pour ça, il suffit de songer au souvenir le plus heureux de votre vie.

*s’ils vous offrent quelque chose – pour Noël, ou votre anniversaire, … – c’est toujours quelque chose de grotesque (une barre chocolatée, par ex) ou quelque chose qui ne vous correspond nullement ou dont vous ne pourrez pas vous servir (des chaussures de jogging à une personne handicapée, par ex).

Ces « cadeaux » ne sont pas destinés à vous faire plaisir, mais à lui faire plaisir, à exprimer sa rage cachée, à vous frustrer & à vous faire piger votre insignifiance – puisqu’il montre ainsi que vous ne valez pas la peine qu’il s’enquière de vos goûts, ou accède à vos demandes.

Le PN & ses complices secrets

Par défaut

J’ai souvent abordé le sujet des complices évidents des PN ; les flying monkeys. Mais il en existe bien plus qui sont moins évidents & pourtant tout aussi nocifs !

Tout comme le harcèlement au travail ou à l’école ne peut exister QUE si l’autorité en place ne fait pas son boulot, le narcissisme malin ne peut exister de façon isolée ; il faut aux pervers narcissiques des complices (souvent involontaires) de leurs délires & de leur déni du réel & des « enablers » (des gens qui permettent ou encouragent leurs violences).

Si personne ne rentrait dans leur jeu & ne leur permettait de torturer des victimes, les PN ne pourraient pas s’en tirer avec ces actes cruels & révoltants !

Ils ne s’y livrent donc que seuls avec leur victime ou en présence de certaines personnes (voir Les « fans » du PN ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2019/12/20/les-fans-du-pn/) – des gens dont les PN savent qu’ils les laisseront violenter la victime – ou même, les y encourageront !

Et il y a aussi la victime, qui le supporte car elle a été « programmée » à le faire, ou à croire qu’elle mérite ces mauvais traitements, mais aussi parce qu’elle est si épuisée par les abus subis qu’elle n’a plus la force de se révolter contre eux. Elle peut croire qu’elle ne peut pas faire changer les choses ou gagner contre son bourreau, quoi qu’elle fasse, et donc, ne fait plus rien (impuissance acquise).

Le PN a conditionné la famille à se soumettre grâce à des tactiques de rage ou d’hystérie – c’est si effrayant & épuisant que les victimes trouvent plus « simple » de céder & de donner au PN ce qu’il veut. Les PN sont en effet extrêmement entêtés pour obtenir ce qu’ils veulent, & peuvent faire durer leur rage (ou leur torture silencieuse) pendant des semaines (même des mois ou des années en cas de rupture), jusqu’à ce que leur victime ne puisse plus endurer la douleur & la terreur (car ils menacent de leur faire du mal), et cède.

Leur stratégie (de torture par le silence couplée à des attaques passives-agressives) cause à la victime des sensations très pénibles ; beaucoup de douleur, d’angoisse & de tension.

Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que la victime cède pour faire cesser ces sentiments insoutenables – mais c’est une erreur, car cela renforce ce comportement – & plus ce schéma s’est répété, plus il s’est renforcé.

Mais bon, de toute façon, si on reste avec lui, même si on arrive à faire cesser ce schéma-ci, il en installe un autre, car avec un PN, plus ça change, plus c’est la même chose !

Les pervers ont souvent adopté cette tactique dès l’enfance & l’a gardée parce qu’il a constaté qu’elle est efficace – donc il y est fort, car bien entraîné. Confrontée à ces assauts concentrés, très violents & persistants, la victime n’a à peu près aucune chance de pouvoir y résister

Il est très dur de s’affirmer & de maintenir des limites personnelles quand quelqu’un engage toute sa volonté pour obtenir ce qu’il veut. Pourtant, c’est ce qu’il faudrait faire si on veut s’en sortir – mais personne (à part un PN, justement) n’a ce genre de persistance – on « s’use » avant lui, puisque pour lui, c’est une question de vie & de mort ; il est donc bien plus motivé (en plus d’y être bien plus entraîné) ! Et vu que ça a marché avant, il sait que ça finira par marcher ! Donc, à mon avis, la seule solution viable est de partir.

Les PN ont besoin d’un public à qui faire avaler leurs salades, leur version de la réalité, car leur « comédie » n’est, en fin de compte, pas destinée aux autres, mais à eux-mêmes, mais pour pouvoir y croire, ils doivent engager d’autres « acteurs » dans leur « pièce de théâtre ».

Pour ce faire, ils doivent mettre en scène les situations, les « arranger » pour faire agir leurs marionnettes d’une certaine façon.

Si ces marionnettes ne suivent pas le script prévu par le PN, ça déchire la toile de leur délire & les précipite dans la honte & la haine de soi.

Il faut vite « recoudre le trou », c-à-d rectifier les choses & les faire à nouveau coller au script à l’aide de manipulations & de crises de rage.

En outre, le PN affirme aux victimes qu’en refusant d’obéir, c’est elles qui sont cruelles & le forcent à recourir à la violence. C’est de toute façon un cas de vie ou de mort pour eux – & là, ça peut en devenir un pour VOUS !

Les PN ne veulent donc pas qu’on les aide ; ce qu’ils veulent, c’est qu’on leur permette de continuer à jouer & à entretenir leur délire !

Vu que ces individus sont si défectueux, ils ont sans cesse un besoin ou un désir, & la victime est là pour le remplir ou le résoudre ou l’assouvir … MAINTENANT ! – d’où leur rage si celle-ci refuse de jouer le jeu !

La victime vit donc en prison avec un fou dangereux. Est-elle donc psychiatre ? Et doit-elle vivre ainsi ? Personne ne devrait vivre ainsi, dans une telle misère !

En famille, on devrait être à l’aise & détendu, & non pas battu(e), terrorisé(e) & sans cesse sur ses gardes !

Et ceux qui, assistant à ce terrorisme & à ces maltraitances, excusent le PN ou ne le dénoncent pas, l’encouragent à continuer & se font ses complices !

« La peur du gendarme est le début de la sagesse » & c’est particulièrement vrai pour ces lâches que sont les pervers narcissiques ! Oui, ils cesseraient s’ils étaient menacés de devoir payer pour leurs crimes, mais avec cette autorisation donnée par certains, les PN se donnent encore plus raison de violenter la victime.

En effet, devant tout souci, ils DOIVENT accuser autrui pour se blanchir car leur être moral est si faible (tel un agonisant) qu’il ne peut supporter le moindre blâme – donc, les PN doivent être parfaits en tout.

C’est leur bouc émissaire qui portera donc la faute de tout problème, ou erreur, ou stress qu’ils pourraient ressentir.

Les gens pensent souvent que seuls ceux qui approuvent franchement les actes du PN envers sa victime, sont ses complices & lui permettent de le faire, mais c’est faux !

Cette « permission » à un individu d’en violenter un autre comprend bien sûr le fait de l’approuver, mais c’est aussi le fait de créer un moyen pour que quelqu’un puisse faire quelque chose, bref, procurer à l’agresseur un environnement où il peut agresser. Ca n’a rien à voir avec le fait d’approuver ses actes ou de croire qu’ils sont justifiés.

Les « permetteurs » (enablers en anglais) sont donc aussi ceux qui acceptent les explications mensongères d’un PN ou l’excusent, ou empêchent qu’il en subisse les conséquences, ou qui tolèrent les abus.

C’est en ce sens qu’ils agissent comme des complices du PN, oubliant qu’être doux avec le loup, c’est être cruel avec l’agneau !

Même si ces témoins en sont choqués intérieurement, le fait qu’ils blâment les violences sans réagir, sans rien dire ni faire pour les faire cesser, ne peut leur être compté comme une vertu – car ça ne fait que renforcer la violence du PN & faire perdurer l’enfer que vit sa proie !

En Suède, des sociologues ont mené une expérience où un homme frappait & insultait une femme dans un ascenceur, en présence d’un autre usager. Résultat ; sur 53 personnes ayant pris cet ascenceur & ayant assisté aux violences, UNE SEULE (une femme) a réagi – les 52 autres ont « ignoré » l’incident & laissé l’agresseur battre sa victime sans réagir !

Ces résultats montrent pourquoi les PN prospèrent dans nos sociétés & peuvent y torturer & tuer en toute impunité !

 

Les PN se trahissent…

Par défaut

… en sorte que, si on écoute attentivement & avec la raison, sans se laisser aveugler par leur comédie de « gentil » & de victime, on peut les détecter.

Oui, les pervers narcissiques dissimulent leur vraie nature (& ils y sont d’autant plus forts qu’ils croient eux-mêmes à leurs propres mensonges), mais comme parler vient des tréfonds d’un être, il leur échappe par moments – & ce, dès le début de la relation – des paroles qui révèlent ce qu’ils sont vraiment.

Il devrait donc être facile de percevoir ces éclairs de vérité, mais comme ces paroles-là contredisent comment ils se montrent, il est tout aussi facile de les ignorer ou de leur trouver une raison « logique ».

Ce n’est hélas que bien des mois ou des années après que leur proie comprendra que ces moments montrant une nature immature & exigeante & en rage, ne contredit nullement leur caractère, que c’est ça, leur caractère, et que c’est au contraire la nature douce & charmante qu’ils montraient, qui le contredit.

Les PN sont des magiciens ayant le don de manipuler les perceptions d’autrui, et se présentent au monde sous une forme éminemment séduisante … comme l’inverse de qui ils sont vraiment, en fait !

Mais avec un peu de finesse, on détecte des signes contredisant cette image idéale.

Par ex, dès la 1ère rencontre, ils disent du mal de leur ex. Ou ils s’énervent ou se justifient tout d’un coup, alors qu’on ne les accuse de rien. Ou ils projettent leurs propres tares, sentiments ou mauvaises actions sur leur interlocuteur.

Comme par ailleurs, tout indique qu’on a affaire à quelqu’un de merveilleux, on tend à ignorer ces signaux d’alarme, à ne pas tirer les conclusions d’un tel déballage négatif, mais c’est un tort.

La projection, par ex, est un trait typique de ces individus ; quand ils ont fait quelque chose de mal, comme ils ne peuvent renoncer à leur image de perfection, ils le projettent sur quelqu’un d’autre. Tel un enfant, ils s’écrient : « je n’ai pas fait ça ; c’est toi qui l’as fait ! », ou « je ne ressens pas ça ; c’est toi qui ressens ça ! »

Le déni est l’armure des PN ; cela leur permet de nier ces choses & d’éviter les émotions qui les accompagnent.

Mais ils ont beau avoir une comédie très au point pour « présenter bien » & apparaître comme la princesse ou le chevalier blanc, leur costume a toujours quelques trous dévoilant ce qui se cache dessous !  Alors, sachez reconnaître ces signes pour ce qu’ils sont & fiez-vous à vos sensations !

Ce qui semble n’être qu’un détail aujourd’hui, sera un énorme problème plus tard.

S’il y a des « fausses notes », si quelque chose ne « colle » pas, ne l’ignorez pas & n’y trouvez pas d’excuses ou d’explications ; cela peut vous sauver la vie !

 

Le PN comme chat margay

Par défaut

On peut comparer les PN à ces chats sauvages (ou à d’autres prédateurs par ruse), car ceux-ci attrapent leurs proies (les singes tamarins) non seulement grâce à leur « tenue de camouflage » qui les rend invisibles, mais aussi en imitant leur cri. Les singes, croyant avoir affaire à un congénère & non à un dangereux prédateur, se laissent alors approcher… & se font dévorer !

La ruse est naturelle à ce genre de prédateurs, & les PN fonctionnent aussi ainsi. Tout comme ces animaux, ils n’ont pas conscience de comment ils fonctionnent ; simplement, ils agissent comme leur instinct les y pousse et appliquent ce qui fonctionne & a toujours fonctionné, pour assouvir leurs besoins.

Les margay n’ont pas une intention de nuire à leurs proies, de faire du mal ou torturer les singes dont ils se nourrissent ; ce n’est pas ainsi qu’ils pensent aux choses.

Les sentiments des proies, leur détresse & celle de leurs petits, ne sont juste pas prises en compte ; le margay ne voit chez ces proies que leur utilité (à quoi ils peuvent lui servir) & rien de plus.

Les singes ne sont pas vus par eux comme des individus, ni même comme des êtres vivants & sensibles, mais seulement en tant que sources de nourriture.

On peut penser que, n’étant pas des animaux, les êtres humains peuvent, eux, nourrir des intentions malveillantes envers leur prochain – mais pour cela, il faut d’abord voir l’autre comme un individu capable de souffrir.

Donc, ça ne vaut pas pour les PN, qui n’ont rien d’humain & sont une force aveugle fonctionnant comme ces prédateurs par ruse.

Ils ne sont pas plus conscients des souffrances des autres, que ne le sont les chats margay des souffrances des tamarins, ou les lions, de celles des zèbres !

Ce qui nous semble une monstrueuse insensibilité & une cruauté intentionnelle, n’est en fait qu’une énorme indifférence & égocentrisme ; le PN ne sait pas, n’a rien remarqué & s’en fiche, car ce n’est pas à propos de lui !

Etant normaux, on ne peut imaginer que quelqu’un agisse ainsi sans piger ce qu’il fait, & donc, on suppose une intention malveillante à celui qui nous torture ainsi – surtout qu’on lui a déjà dit plusieurs fois combien ses paroles ou ses comportements nous blessaient.

Mais, pas plus qu’un margay ne « comprend » les cris des singes qu’il capture, un PN ne comprend pas ce langage (qu’il voit comme une tentative pour le manipuler & prendre le pouvoir sur lui) – et même s’il comprend, ça ne lui fait rien ; ça ne le touche pas … Il s’en fout !

On projette naturellement nos qualités sur autrui ; ayant raison & sensibilité, on s’imagine qu’on a affaire à un humain et qu’une fois que l’autre aura entendu notre douleur, il réagira comme nous en pareil cas (c-à-d qu’il s’arrêtera).

Hélas, un PN est totalement dénué de sens humain – en sorte qu’on s’adresse en fait à un monstre assoiffé de notre sang, qui ne peut écouter nos raisons sous peine de mourir de faim !

Un PN est intellectuellement conscient qu’à cause de ses actes ou paroles, sa victime est blessée ou bouleversée, mais aucune connexion ne se forme en lui, qui ferait que cette information lui importe émotionnellement.

C’est comme pour les prédateurs ; les cris & contorsions de leur proie leur indiquent seulement qu’elle n’est pas encore morte & qu’il faut continuer à la mordre.

Il est essentiel de comprendre que pour un PN, on n’est vu(e) que comme une source d’assouvissement, & que le PN est un loup déguisé en mouton…

; un prédateur par ruse, tout à fait comparable à un tigre, crocodile, ou chat margay, car il utilise toutes leurs stratégies – c-à-d qu’il s’approche de ses proies en faisant ce qu’il faut pour faire croire à celles-ci qu’il n’est pas là ou est inoffensif.

Les PN se déguisent pour se faire passer pour quelqu’un d’autre que ce qu’ils sont vraiment, pour attirer leur proie dans une relation où ils pourront se nourrir d’elle à loisir.

Ce faisant, ils ne font que s’assurer leur subsistance, leur survie – comme tout animal, sans approvisionnement régulier, ils ne peuvent survivre.

Les PN sont toujours en danger de s’écrouler (& de se suicider) – c’est pourquoi ils doivent absolument s’assurer une source de « nourriture » abondante & à portée de main.

Les prédateurs n’emploient pas la ruse & le déguisement exprès ; c’est juste ainsi qu’ils fonctionnent ; ils ont appris que le seul moyen d’assouvir leurs besoins est de se camoufler ou se déguiser. C’est exactement pareil avec les pervers narcissiques !

Ce n’est pas intentionnel ! Pas plus qu’un crocodile n’a l’intention de se faire passer pour un tronc d’arbre dérivant sur la rivière.

Ceci n’excuse ou ne diminue pas les violences qu’un PN inflige, mais une victime qui comprend ce mécanisme & leurs mobiles, cessera enfin de s’exposer plus longtemps à leurs attaques !

Les PN connaissent la différence entre le Bien & le Mal – seulement, ils n’estiment pas qu’ils peuvent faire le Mal parce qu’ils doivent survivre.

Par ex, voler n’est pas bien, mais si vous creviez de faim & deviez voler un pain pour survivre, vous le feriez, non ? Dans une telle situation, cela ne vous importerait pas que ce soit mal.

Voilà la situation dans laquelle est un PN, & pourquoi tout ce qu’ils peuvent faire est (à leurs yeux) justifié ; voler, mentir, critiquer, intimider, battre, tromper, salir la réputation, …

La plupart des PN sont dans le déni total quant à la gravité de leurs agissements & même s’ils s’en rendent compte, ils les justifient par la (soi-disant) « urgence » & « gravité » de leur situation – à leurs yeux, ce qu’ils font est justifié, ils ont des raisons valables d’agir comme ils font !

Pour la victime, leur comportement semble agressif (& l’est), mais pour le PN, il ne fait que se défendre … la victime, c’est lui ( !) et il est bien décidé à lutter jusqu’au bout – c-à-d à se nourrir ou à tuer l’autre plutôt qu’être tué !

Il n’a pas conscience qu’il ne fait que réagir à ses propres émotions, à sa propre situation intérieure, et que les autres, ou des faits extérieurs, n’ont rien à y voir. Ses attaques répétées, apparaissant sans aucune raison, sont dues au fait qu’un PN ne veut ou ne peut pas accepter ceci.

C’est déjà grave d’avoir affaire à un individu mauvais & cruel, mais le danger pour les victimes n’est pas là ; il est dans le fait qu’elles croient qu’elles peuvent, à force d’amour, changer cela…

Non, mille fois non ! On ne change pas la nature d’un prédateur ; « un léopard garde toujours ses taches » !

La victime se dit que si seulement elle pouvait lui faire comprendre qu’elle n’a pas dit ou fait une chose pour le blesser, ou lui prouver que son mobile est en fait gentil, il cesserait de l’agresser… Quelle illusion !

(j’en ai parlé ici ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2014/12/22/illusions-des-victimes-de-pn/) – & quelle illusion dangereuse, puisque c’est elle qui fait rester la victime dans les griffes du prédateur, à se faire détruire de plus en plus, de la plus horrible des morts ; à petit feu !

Par contre, quand une victime pige que le PN agit ainsi envers elle parce qu’il la voit comme une source de nourriture, qui croit que sa survie en dépend,

Donc, s’il est vrai que certains PN agissent exprès pour tromper, manigancer, blesser & détruire leur victime, ce n’est jamais leur mobile principal.

Donc en fait, le mieux qu’on peut attendre de ces individus, c’est que leur cruauté n’est pas intentionnelle ; elle n’est employée que parce que notre vie n’a strictement aucune importance à leurs yeux.

Passablement horrifiant, hein ?…

 

Le PN comme taré

Par défaut

J’ai déjà expliqué combien parler avec un PN est un parcours du combattant (voir « PN & discussions délirantes » ;

https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/16/pn-discussions-delirantes/

et qu’il provoque des discussions « éternelles » pour nous fatiguer & augmenter son pouvoir sur nous

(voir « PN & discussions provoquées » ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2019/01/02/pn-discussions-provoquees/).

Mais à part ça, il est surtout impossible de communiquer avec un PN … parce que, sous ses airs normaux, il est en fait totalement barjo !

Dans « L’E.N.P. (Espace Narcissique Pathologique) » (voir ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/20/le-n-p-espace-narcissique-pathologique/), j’écrivais : « Souvenez-vous que la perversion narcissique est une psychose, et par conséquent, les propos d’un PN sont délirants, non pertinents, contraires à la réalité des choses – alors, pourquoi discuter avec un dément ? On ne peut pas lui faire entendre raison parce qu’il n’est pas raisonnable … »

Je préciserai ici leur mode de pensée (si on peut appeler ça penser) ;

Vous avez sûrement remarqué que, même en expliquant 10 fois les choses (1000 fois, plutôt) à un PN, il ne tient pas compte de ce que l’on dit – il ne nous écoute pas & semble n’avoir rien entendu.

Même face à face, il répond quelque chose n’ayant rien à voir avec ce qu’on vient de lui dire, ou il ne saisit qu’une partie de ce qu’on lui dit, ce qui lui permet de tirer des conclusions tout à fait opposées à nos paroles …

Et plus il est perturbé, plus il comprend de travers ! Par moments, il le fait exprès pour nous enrager et se nourrir de nos émotions, mais à d’autres moments, il agit ainsi parce qu’il est si submergé par ses voix intérieures haineuses, qu’il ne peut rien percevoir de ce qui vient de l’extérieur.

Dans ces cas-là, il n’écoute que ses voix, et ne peut pas entendre ce qu’on est en train de lui expliquer (car on s’explique énormément avec un PN !).

Pour ce genre d’individu, ses émotions sont des faits ; au lieu de les voir comme des réactions temporaires souvent illogiques, il croit à fond à leur réalité => il adapte les faits à ses émotions, au lieu de l’inverse !

Quelqu’un de normal est dans un état de calme, à moins qu’un événement ne lui arrive et le bouleverse.

Mais un PN est DÉJÀ bouleversé à la base et cherche alors quelqu’un à qui attribuer ces sentiments pénibles.

Ces malades sont si coupés de leurs émotions, par les nombreuses années de déni & d’évitement de leurs sentiments, qu’ils concluent que ces émotions doivent venir de quelque chose en dehors d’eux – Bref, ils croient que s’ils se sentent si mal, c’est que quelqu’un leur a fait du mal.

Par ex, ayant un mari PN, j’avais appris que, quoi que je dise, ce serait mal interprété et je m’en prendrais plein la tête – donc, je ne disais plus rien. Mais même ainsi, il réussissait quand même à m’engueuler ou me frapper …
Il me jetait d’un ton haineux ; « Tu PENSES des saloperies sur moi. Je le sais ! » ou « je sais que tu me hais ; je le sens ! ».

En fait, ce qu’ils ressentent, c’est leur propre haine intérieure, leur haine de soi, mais ils nient farouchement que ces émotions viennent d’eux et n’ont aucun lien avec la situation présente.

Un rien les met en rogne & les pousse à nous reprocher les émotions négatives qui étaient déjà présentes en eux ; pour un rien, ils pètent un câble & accusent leur proie de les critiquer, les humilier, vouloir les dominer – non à cause de ce qui est réellement arrivé ou ce qui a réellement été dit, mais à cause de la honte qu’ils trimballent !

Et on a beau tenter de se défendre, ils refuseront d’écouter autre chose que ce que leur soufflent leurs émotions.

Ni les preuves, ni la logique ne comptent – parce que dans leur extrême faiblesse & immaturité, ils ne peuvent affronter la vérité, la réalité – ce sont leurs émotions qui déterminent leur réalité – au lieu du contraire (chez les êtres normaux). Et ils sont incapables de reconnaître que c’est un problème, un problème qu’ILS ont !

L’ordre normal des choses est ; « tu m’as dit quelque chose de méchant, donc je me sens mal & je suis fâché ».

Mais avec les PN, cela devient ; « je me sens mal & je suis fâché, donc, tu m’as dit quelque chose de méchant » ; ils interprètent les actes & paroles selon leurs émotions internes – tout est recadré pour s’adapter à leur délire.

Tout ce que font & disent les autres est ainsi réinterprété dans un sens plus sinistre & dirigé (toujours méchamment) vers eux.

Voilà pourquoi le PN nous accuse d’avoir des mobiles mauvais ou de l’attaquer alors que ce n’est pas le cas.

Alors, quand on se justifie, vous pensez s’il va nous écouter !

Les pervers narcissiques sont incapables de communiquer de façon authentique, car tout passe par leur filtre émotionnel et en plus, ces émotions sont considérées comme des faits réels – ils se disent que ça doit être vrai, puisqu’ils le ressentent.

Leur « raisonnement » ? Le voici : « La preuve que tu as tenté de me blesser (ou me tromper, ou me voler, …) est que je me sens blessé (ou trompé, ou volé, …). » Admirez quelle belle logique est la leur !

Alors, quand on tente de sortir ce taré de ses émotions inadaptées, il croit qu’on tente de le manipuler …

En effet, vu leur maladie mentale, les PN se sentent toujours attaqués (même souvent par des actes ou paroles gentilles), ou sur le point d’être trompés, manipulés ou attaqués, en sorte qu’ils sont sans cesse sur leurs gardes.

Ils ne font confiance à personne et comme ils nous attribuent des mobiles méchants, ils ne vont pas écouter ou croire nos justifications – ce qui reviendrait, dans leur esprit malade, à se laisser manipuler & donc, à perdre le contrôle & à tomber au pouvoir de quelqu’un (nous, qui les aimons) qui a de mauvaises intentions envers eux… Triste !

RIEN ne peut faire bouger un pervers narcissique de cette mentalité, pas même les preuves tangibles les plus fortes ;

Si on lui montre une photo de lui en train de commettre un acte qu’il a nié avoir fait, ou un message de sa main, ou une vidéo de comment les choses se sont passées, il nous accuse d’avoir tout imité, ou truqué, ou retouché, pour lui donner le mauvais rôle.

Voilà les loques humaines avec qui on tente de communiquer, sans voir que leurs émotions envahissantes, leur terreur d’être vulnérable, de descendre de la position dominante & de se retrouver sous la coupe de quelqu’un d’autre, & leur besoin pathologique d’avoir toujours raison & d’être parfait, rendent toute communication avec eux impossible.

Certains PN nous sortent toutes ces sottises sans voir leur stupidité, mais certains autres la distinguent – seulement, ils ne veulent pas se dédire, car ils n’ont aucun argument valable de toute façon.

En outre, même s’ils étaient capables de nous écouter et de nous entendre, ils s’en ficheraient.

La dinguerie n’a rien d’attirant, & le manque de respect non plus. Donc, si vous vivez avec l’un de ces tristes sires, vous savez ce qui vous reste à faire …

Psychopathes

Par défaut

 

On comprend de plus en plus que le nombre & la gravité des crimes des psychopathes (et les pervers narcissiques en font partie) en font les ennemis N°1 de la société.

Les neurosciences montrent que leur trouble ne résulte pas d’une éducation ratée, mais d’un dysfonctionnement inné dans leur cerveau ; quelque chose leur manque pour créer des liens avec les autres ; ils ne ressentent pas l’amour & l’empathie & n’ont ni scrupules, ni remords.

Comme ils ne font que ce qui est dans leur intérêt, ils n’ont aucun sens de l’équipe et peuvent grandement nuire aux firmes où ils travaillent. Mais ils ne font pas que coûter cher à la société ; ce trait explique aussi pourquoi planter un poignard dans le corps d’un autre être ne leur pose aucun problème ; ils se fichent totalement de l’autre.

Formant 2 à 5 % de la population, la plupart d’entre eux ne sont pas des criminels (du moins officiellement), ni en prison – pourtant, les dommages qu’ils causent au plan privé ou professionnel, sont immenses & très coûteux.

Au privé, ils volent d’une relation à une autre, conçoivent des enfants dont ils ne s’occupent pas, attaquent leur conjoint(e) (en effet !!!),

Il n’existe actuellement hélas pas de traitement valable, mais les choses sont en train d’évoluer…

David Cook, un psy forensique de Glasgow étudie des psychopathes en prison & remarque qu’ils ne se bornent pas à un seul type de crime, mais couvrent l’éventail complet des comportements criminels ; attaque physique, manipulation, vol, arnaque, viol, …

Les seuls psychopathes dont la science dispose pour ses recherches sur la question (& les essais de traitement) sont les plus bêtes ; ceux qui se sont fait prendre & qui sont en prison.

Il est difficile de définir ce trouble, puisque les malades ne viennent pas consulter (ils sont heureux ainsi) & qu’on ne voit que les symptômes, mais grâce à l’équipe du Pr Robert Hare & à sa Psychopathy Checklist (développée sur 15 ans), il est devenu plus facile d’identifier un psychopathe.

Au plan scientifique, la psychopathie est une combinaison de caractéristiques, de comportements & de traits de personnalité qui sont liés. La Checklist énumère des traits de caractère associés à la psychopathie, en sorte qu’un psy utilisant cette grille de lecture peut déterminer dans quelle mesure un individu en est un ou pas.

Il y a 40 points, & on peut dire qu’un être en est un s’il a au moins 26 points sur la liste – mais c’est surtout le fait qu’un certain nombre de faits se présentent ensemble dans cet individu.

Ils ont l’art de manipuler les émotions des autres et donc aussi des thérapeutes, qu’ils « séduisent » en les persuadant qu’ils ont le sincère désir de changer, de guérir et de cesser d’être une menace pour la société.

Les psychopathes sont comme des robots capables d’apprendre & de s’auto-corriger pour atteindre un résultat désiré – donc, plus un psychopathe parle à un psy, plus il détecte ce qu’on attend de lui et plus il améliore ses talents d’acteur !

Son discours ? Toujours le même : il a finalement « vu la lumière », compris qu’il avait mal agi, il en éprouve beaucoup de remords, et est fermement décidé à ne plus refaire cela à l’avenir – tout ceci étant un tissu de mensonges, destiné à obtenir sa libération, bien entendu… Et ça marche ! (tout comme ça marche quand ils sortent ce discours à un(e) partenaire amoureux, pour que celui-ci reste avec eux).

Bref, lorsqu’ils suivent une thérapie censée leur enseigner l’empathie, ils y apprennent comment feindre ce sentiment pour encore mieux tromper leur monde !

Dans l’idéal (mais ne rêvons pas), les psys devraient avoir les compétences pour voir ceci & ne pas se laisser berner par cette comédie, mais comme la psychiatrie & psychologie actuelles sont des sciences totalement « bidon », ceux qui les exercent sont généralement des crétins imbus d’eux-mêmes & dénués de bon sens, se complaisant dans l’idée qu’ils ont, grâce à leur compétence, guéri le psychopathe – et ça, c’est quand ils ne sont pas eux-mêmes des psychopathes, enchantés de libérer un des leurs.

Les psychothérapeutes les plus intelligents et de bon sens quittent cette voie d’arnaque ; David Mackler, par ex, a abandonné ce job parce qu’il était épuisant & comportait de lourdes responsabilités, mais surtout à cause de la fausseté du système de santé mentale, de la nature non-scientifique du diagnostic et des médicaments psychiatriques, & des pressions pour utiliser la force sur les clients.

En prison, quand un de ces malades joue à un psy la comédie du « j’ai changé », ses paroles sont très convaincantes, mais si on l’observe bien au lieu d’avaler ses salades, on peut voir qu’il y a un gouffre entre ce qu’il dit & ce qu’il vit – qu’en fait, il ne ressent rien.

Certains avancent qu’il est vain d’étudier ce genre de personnes, vu qu’elles ne représentent qu’une petite minorité de gens. Mais les dommages qu’ils causent sont énormes ; ce petit 1% de gens causent au moins la moitié des crimes !

Les flics & acteurs sociaux devraient mieux étudier ces individus.

Leurs méfaits sont si horribles que les gens veulent y trouver une explication et les taxent de folie, mais bien qu’ils posent souvent des actes irrationnels, ils ne sont pas fous, puisqu’ils sont capables de distinguer le bien du mal.

On connaît mieux ceux qui ont commis des crimes violents et ont donc attiré l’attention des autorités.

Mais les autres ; les psychopathes « sub-criminels » (les plus subtils) ? Ils vivent dans tous les milieux sans être détectés ; ils peuvent être de bons bourgeois, des politiciens, des prêtres, des sportifs, des célébrités, …

Dans le monde des affaires & de la finance, ce trait constitue un atout positif, en sorte que ces individus se hissent souvent aux 1ères places de la société … tout en semant le chaos & la souffrance partout où ils passent.

Voilà pourquoi il importe de pouvoir les détecter le plus tôt possible ; pour limiter les dégâts qu’ils peuvent causer. Mais leur talent pour tromper & manipuler rend ceci difficile.

Les gens sont toujours choqués en constatant combien les psychopathes semblent normaux et avenants.

Confrontés aux preuves d’un de leurs crimes, ils peuvent convaincre quasiment tout le monde qu’ils sont innocents & inoffensifs.

Ils sont très doués pour « lire » les autres et surtout, pour parler d’un ton franc & ouvert qui inspire confiance – tout en surveillant constamment les réactions & les expressions faciales de leur(s) interlocuteur(s). Ils peuvent alors s’adapter (tel des caméléons) à ceci & parler en sorte d’obtenir la réaction qu’ils désirent.

Les gens – surtout ceux qui croient à la bonté de l’homme – pensent que les psychopathes sont des victimes ; qu’ils ont été négligés ou violentés étant enfants, qu’ils n’ont jamais appris l’empathie, et qu’ils ont dur à s’attacher aux autres justement à cause de ces violences subies.

Dans leur naïveté imbécile, ils croient qu’on peut guérir ces êtres en se montrant doux & compréhensif avec eux.
Mais la vérité est que les sentiments humains sont une chose qui manque aux psychopathes, et que tout ce qu’on pourra dire ou faire n’y changera rien, puisque, au plan neurobiologique, les mécanismes qui donnent les affects ou émotions, aux pensées, attitudes & cognitions d’un individu, dysfonctionnent chez eux.

L’opinion de l’enfance malheureuse ne tient pas, puisque certains de ces individus malades & violents sont issus de familles soudées & aimantes, et de bon statut socio-économique.

Et à l’inverse, Biens que certains prétendent qu’un enfant normal ayant connu des événements traumatisants durant sa petite enfance deviendra un psychopathe, ce n’est que rarement le cas.

Beaucoup ont beau être nés dans des familles de tarés, immatures, violents & sans ressources, ils deviennent majoritairement des adultes normaux.

Bref, il est impossible de créer un psychopathe de quelqu’un qui ne l’est pas au départ, car c’est inné ; c’est une combinaison de gènes ne fonctionnant pas correctement, qui crée cette prédisposition.

L’ennui, c’est qu’il est interdit de poser ce diagnostic sur un enfant, car le faire impliquerait que c’est inévitable & incurable – or, la croyance actuelle dans la société est qu’un enfant peut changer.

Pourtant, le Dr Martin Smedley (de Londres) est persuadé qu’il faudrait tenter de déceler les signes d’une psychopathie ou trouble de la personnalité chez les enfants, pour pouvoir intervenir le plus tôt possible. En effet, une fois atteint l’âge adulte, plus aucune thérapie ne marche.

Les agressions psychopathiques ont bien une base biologique, mais hélas, notre société a exclu les processus biologiques du savoir sur la psychopathie & la violence criminelle – tout ça parce que certains ne croient pas au concept de psychopathie ; pour eux, ce n’est qu’un jugement moral se faisant passer pour de la science.

L’imagerie du cerveau a pourtant montré que ces individus ont, pour des tâches définies, des images scanner différentes de celles de non-psychopathes.

Sachant que la psychopathie résulte d’un dysfonctionnement dans le cerveau, il faudra alors déterminer les psychopathes peuvent être tenus pour responsables de leurs actes.

Grâce à des scanners du cerveau, le Pr Hare a démontré que les processus mentaux des psychopathes différaient de ceux d’autres personnes ; les psychopathes éprouvent des difficultés à traiter, comprendre & utiliser la matière émotionnelle.

Les chercheurs pensent qu’une amygdale (faisant partie du système limbique de traitement de l’émotion) déficiente pourrait en être cause – ce que le Dr James Blair (un neuroscientifique) confirme.

Il est donc clair qu’ils ont une pathologie du cerveau, même si on ignore si c’est génétique ou si cela provient d’un traumatisme.

Le Pr Hare ajoute qu’il y a aussi des anomalies dans le cortex frontal, le cortex temporal & sans doute les connexions entre les différentes zones du cerveau.

Le Pr Adrian Raine (Université de Californie du Sud) étudie le fonctionnement du cortex préfrontal (gérant le contrôle des impulsions) chez des individus normaux & des psychopathes, & a déterminé que ce frein naturel est déficient chez les psychopathes.

Les traitements actuels (sessions de thérapie) pour les psychopathes en prison, sont inefficaces – pis ; ils aggravent le trouble ; on a en effet constaté qu’il y a plus de récidives chez ceux ayant suivi une psychothérapie, que chez ceux n’en ayant pas suivi une !

Vu qu’on connaît la cause de ce trouble, on peut commencer à trouver enfin des remèdes efficaces, mais il faut le faire jeune (d’où l’intérêt d’une détection précoce) car quand le psychopathe a atteint l’âge adulte, plus rien ne marche !

Les programmes de soin sont inefficaces parce qu’ils ciblent le mauvais élément ; c-à-d qu’ils visent à instiller à ces monstres de l’empathie, ou du sens moral, … ce qui est une perte de temps avec un psychopathe !

Comme traitement efficace, on pourrait, par ex, leur faire prendre un produit qui boosterait le fonctionnement de l’amygdale ou remplacer l’organe dysfonctionnel par une puce électronique.

Bien sûr, on se demande si on a le droit de modifier leur cerveau & de faire d’eux des êtres différents…

A mon avis, seuls les idiots dotés d’une sensiblerie maladive se le demandent, car il n’y a pas à balancer quand on voit tout le mal & la souffrance que ces malades causent.

Au vu de cela, les mesures les plus radicales sont justifiées, car « être doux avec le loup, c’est être cruel avec l’agneau » !

Les psychopathes font tant de mal que la société doit protéger les innocents et tout faire pour éradiquer cette plaie ; il FAUT un traitement efficace du trouble, sinon, cette force destructrice continuera à empoisonner la société !

 

Traumatisé(e) ; comment guérir ?

Par défaut

Les blessures émotionnelles sont en fait des blessures touchant notre âme, & donc, vu qu’on est des êtres spirituels, notre joie de vivre & TOUS les domaines de notre vie !

Vu ma vie, je me suis intéressée aux blessures de l’âme (le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice) ; le travail sur ces blessures est essentiel pour pouvoir être heureux, car celles que nous avons stockées nous maintiennent dans un niveau d’existence médiocre et insatisfaisant.

Ces blessures sont comme des aliens prenant possession de nous et affectant notre comportement envers nous-mêmes & les autres ; notre attitude envers la vie, notre opinion sur l’amour & les relations, nos idées sur nos buts & comment les atteindre, ou sur l’argent, le travail, les responsabilités …

Bref, soigner ces blessures débloque des trésors de bien-être, & transforme notre vie !

Ces blessures sont émotionnelles et donc, pour atteindre le noyau de la blessure, c-à-d le traumatisme ayant généré la blessure, il fau une guérison émotionnelle ; il faut libérer les émotions refoulées dans ce noyau.

Donc, pas besoin d’aller chercher une compréhension profonde de ce qui s’est passé ; il suffit de trouver les sensations liées aux émotions & s’y abandonner.

On craint souvent de revivre la douleur engendrée par ces expériences traumatisantes, alors qu’on la revit déjà chaque jour en ne la guérissant pas ! Cela revient à continuer à souffrir de crainte de souffrir à nouveau !

Car ce sont nos blessures qui nous font revivre et récréer constamment des expériences de rejet, de solitude & d’abandon – et c’est à cause d’elles qu’on sabotent des relations, qu’on se jette dans des situations où l’on sera humilié ou victime, qu’on subit des ruptures, qu’on manque d’argent, qu’on échoue à réaliser nos buts* – alors qu’il suffirait de revivre une seule fois en conscience l’expérience qui a causé la blessure pour en finir avec elle et passer à une vie meilleure !

*Attention : ces comportements « sots » ne sont pas de la faute des victimes ; il ne s’agit pas d’un’un trouble psychologique ou du caractère. Des études sur l’effet des traumas ont montré qu’ils MODIFIENT la structure du cerveau. Seules des expériences « réparatrices » (à base d’amour & non de haine) pourront re-modifier leur cerveau dans le bon sens !

Les traumatismes subis ont créé dans notre cerveau des voies neuronales spécifiques (qui sont des connexions à la douleur) ; donc, seule une méthode de guérison émotionnelle peut effacer le trauma remontant à des années, en faisant s’étioler & disparaître ces voies neuronales – et cette évolution du corps, fait évoluer notre esprit.

Mieux vaut affronter ces souffrances que l’on porte, en étant guidé et soutenu étape par étape plutôt que de les nier (ce qui nous enferme dans le cercle vicieux de la répétition de ces souffrances).

Les gens rejetés ont souvent une attitude de « rejetons-les avant qu’ils ne le fassent » & les gens maltraités tendent à se replonger dans des situations d’auto-maltraitance (puisqu’ils ne « valent rien ») & de sabotage de leur vie.

Dites-vous que l’efficacité est la mesure de la vérité => lâchez vos croyances & fondez-vous sur ce qui est en train de se passer, ce que vous vivez, pour en tirer les conclusions & adopter des croyances plus justes, débarrassées de vos désirs ou valeurs.

La dépendance chimique au Malheur a été confirmée ! « Les dernières recherches en neurosciences – notamment les travaux du Dr Candace Pert, psychopharmacologue américaine, ont prouvé l’addiction de nos cellules aux substances chimiques liées aux émotions destructrices, (…)

Si une personne a souvent vécu la tristesse, la colère ou la peur, ces émotions déclenchent un branle-bas chimique dans le corps et inondent les cellules de diverses hormones de stress (surtout cortisol et adrénaline).

La cellule agrandit ses récepteurs pour recevoir ces molécules en doses massives & de façon répétée. Par la suite, elle se reproduira avec ces défauts.

Du coup, certains récepteurs pour les sentiments positifs ne pourront plus être utilisés de manière optimale.

Ce processus s’apparente à une drogue, il crée une dépendance aux émotions négatives et influe sur le comportement, où il se manifeste par des plaintes constantes, des colères absurdes et d’éternelles suppositions négatives. Cela dit, la dépendance chimique existe aussi pour les émotions positives. Par un travail sur les émotions, on peut changer et vivre dans une humeur stable, teintée de joie et d’enthousiasme.

Je peux vous guérir (en tout cas, éliminer 90% du trauma) en une seule séance – je crois être la seule en Europe à pratiquer cette méthode de guérison émotionnelle.

Si vous êtes vraiment motivé(e), vous trouverez moyen de me contacter…