Archives Mensuelles: octobre 2018

Pervers narcissique ; les émotions au pouvoir

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Il est curieux que beaucoup de gens croient que les PN n’ont aucune émotion – mais ils en ont, & même, ce sont elles qui dirigent toutes leurs actions ! – ou plutôt, leurs réactions.

Car si ces individus n’ont pas de sentiments pour autrui, par contre, toute leur vie tourne autour de leur petit nombril.

La vie, comme l’a bien dit Louis Pauwels, n’est que de l’éprouvé vital, & ça vaut aussi – et même SURTOUT – pour les PN. En fait, les émotions colorent (de façon tordue, irrationnelle, délirante) tout ce qu’ils perçoivent – & voilà ce qui forme la base de leurs actes.

Chez les êtres normaux aussi, des émotions surgissent de temps à autre.  Comme ils en ont pris conscience, ils peuvent les analyser, estimer leur pertinence – puis décider comment ils y réagiront (s’ils l’exprimeront, ou non, & comment ils l’exprimeront).

Rien de tel chez les PN, pour qui les émotions (qui sont toujours inconscientes & issues de leurs propres craintes & haine de soi inconscientes) sont des faits avérés, des vérités d’Evangile… « Je le ressens, donc, c’est que c’est vrai ! » – voilà leur motto !

Le narcissisme malin est l’inaptitude à séparer le moi de l’environnement, et comme ces lavettes ne sont pas capables de porter le poids de leurs propres émotions (voilà pourquoi ils ne peuvent les reconnaître, & encore moins les gérer), ils leur attribuent une cause extérieure à eux-mêmes (projection) ; ils en déduisent ceci : « Si je me sens mal, c’est que quelqu’un me fait me sentir ainsi ! » – Belle logique cinglée, comme vous voyez !

Comme ils projettent, les PN voient le monde comme négatif, hostile & menaçant – soit une parfaite description d’eux-mêmes, en fait.

Quand un individu normal ressent des émotions négatives (peur, colère, …), c’est en réaction à des événements qui se sont réellement produits, tandis que les PN surréagissent à leurs émotions internes, qu’ils projettent sur leur cible.

Et ils se convainquent que leurs émotions sont en fait ressenties par leur victime envers eux – j’ai vu ceci à de nombreuses reprises chez ma sœur, ma mère & mon mari.

Sachant que le narcissisme malin est un mécanisme de défense contre la honte & la haine de soi, voici ce qui se passe dans la tête d’un PN : son inconscient lui envoie des sensations négatives. Comme il ne peut les assumer, il les projette (inconsciemment ; c’est un réflexe) sur quelqu’un d’autre ; « JE ne me hais pas ; c’est TOI qui me hais ! »

Les PN ne voient pas les autres tels qu’ils sont ; pour eux, ce ne sont que des miroirs reflétant leurs propres émotions.

La haine qu’ils sentent envers eux-mêmes, ils la voient reflétée par l’autre lorsqu’ils le regardent, ce qui les met en rage & leur paraît mériter une punition – agresser leur victime étant ce qu’ils voulaient faire depuis le début, en fait !

Chaque être humain ressent des frustrations & des peines, c’est au mode de soulagement choisi qu’on voit la nature d’un être – & les PN choisissent systématiquement, pour se soulager de leurs sentiments pénibles, un mode de soulagement destructeur !

Devant ces attaques sans raison, la proie se défend, mais cela ne fait qu’enrager encore plus le PN ; il ressent une haine en lui, et ses sentiments (croit-il) ne peuvent mentir … Donc, c’est vous qui lui mentez – plus la proie nie, plus le PN s’enrage.

Imaginons, par ex, qu’il a réparé quelque chose dans la maison ; vous le remerciez et voilà que soudain, il vous dit que vous lui avez reproché d’avoir mal réparé la chose, et vous accuse de l’avoir traité de pauvre idiot.

Ces accusations délirantes choquent & blessent la victime – car c’est triste de voir que quelqu’un a qui l’on a encore et encore prouvé qu’on l’aime, puisse croire qu’on est quelqu’un de mauvais – mais ça nous fâche aussi, car ces reproches sont injustifiés.

Ce qu’il y a, c’est que les PN sont insatisfaits de leur réparation & projettent leurs sentiments inconscients sur nous ; ce qu’ils ressentent devient – toujours selon leur logique délirante – ce qu’on a dit.

Tous ces comportements sont inconscients & non-personnels (ils n’ont, au fond, rien à voir avec nous) ; ce ne sont que des réactions automatiques – c’est pourquoi, dans un autre article (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/28/le-pn-comme-un-ouragan/), je compare les pervers narcissiques à des ouragans. Ils ne font, en effet, que réagir à leurs « conditions météo internes » !

Ils ne peuvent assumer ce genre d’émotions & quand quelque chose se produit qui, à leurs yeux, confirme la justesse de ces sentiments, ils explosent.

Même ceux qui semblent calmes sont la proie de critiques & insultes intérieures constantes, et doivent sans cesse les réprimer. Voilà pourquoi on peut dire que tous les PN ne font toujours que réagir à leurs émotions.

Par ex, un PN qui trompe son (ou sa) partenaire réagit à un besoin d’attention ou à son insécurité, un PN qui hurle ou frappe réagit à une sensation d’impuissance ou de colère, …

Si leur proie ne réagit pas à leurs provocations et leur dit leur fait calmement – « Ce sont tes sentiments. Apparemment, tu es mécontent de la façon dont tu as réparé l’évier, & tu essaies de me punir parce que tu te sens mal. Tes émotions sont de ta responsabilité. Je n’ai rien dit de ce dont tu m’accuses. Tes sentiments ne sont pas mes sentiments » – cela les enrage encore plus, car leur but est non seulement que la victime porte ces lourdes émotions pour eux, mais aussi qu’elle les attaque en retour – pour pouvoir bien se défouler & faire sortir tout ce chargement de haine qu’ils portent en eux.

Oui, comme tout acte pervers, ce genre de scènes a plusieurs mobiles cachés. Si la victime se met aussi en colère contre leurs accusations injustifiées, cela a plusieurs fonctions :

– cela remplit leur besoin d’être puni,

– cela valide leur haine de soi,

– cela valide leurs dires ; ils avaient raison : l’autre les hait effectivement & éprouve des sentiments hostiles envers eux,

– cela valide leur besoin d’attaquer l’autre, pour se soulager de leur tourment intérieur & faire baisser la pression.

Poussés par leur inconscient, ces individus cherchent sans arrêt la bagarre – voilà pourquoi il ne peut y avoir de calme ou d’harmonie dans une maison où vit l’un de ces cinglés dangereux !

Et en même temps – ça se complique encore ! – ils voudraient que la victime réponde : « Jamais je ne dirais ça car je t’aime ! L’évier est super maintenant que tu l’as réparé ».

Attention : même si elle le dit, ça n’arrêtera pas les attaques (si vous êtes victime, vous devez le savoir, non ?)

C’est complètement tordu, mais cette bataille avec l’homme invisible est ce qu’ils sont & font… Et dans ce jeu d’échecs, où vous n’êtes qu’une pièce, non un joueur, ils jouent contre eux-mêmes à un jeu insensé où personne ne gagne.

Bref, cesser de jouer & de vivre avec un individu dirigé par « des petites voix dans sa tête » est pour vous le seul moyen de retrouver une vie décente !

Remettez les choses au lendemain… & même, au surlendemain !

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Bref, PROCRASTINEZ ! Rejetez ce proverbe disant qu’il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même ; non, remettre à plus tard n’est pas mauvais – bien au contraire, cela a une utilité primordiale !

1) Vous faites des choses que vous aimez

Il est clair que, quand vous procrastinez, vous ne vous ennuyez pas, car vous faites probablement des choses que vous aimez. On n’a pas besoin de penser, tout en recevant une stimulation constante. Pourquoi alors, devrait-on faire des choses qu’on n’aime pas juste pour éviter de « tergiverser » ?

La procrastination est un signe fort que le corps et l’esprit nous disent de reconsidérer les choses qu’on s’est fixé comme priorités.

Votre procrastination vous dit quelque chose. Peut-être que l’idée sur laquelle vous êtes en train de travailler est mauvaise.

Errer, perdre du temps, procrastiner, est la façon qu’a votre esprit de vous dire : «ceci est mauvais, cela est bon ! », & de vous pousser à travailler, à la place, sur quelque chose qui vous passionne.

Alors, écoutez-le ! Demandez-vous pour quelle raison vous remettez à plus tard … car au fond, tout, même au travail, est personnel – tout est question de relations, et donc, cela doit vous convenir.

Par ex, si vous n’aimez pas quelqu’un au travail ou parmi vos clients ou fournisseurs, il est clair que vous irez en traînant les pieds & saisirez la moindre occasion de remettre à plus tard.

Il est normal de vouloir faire des choses qu’on aime & être entouré de gens qui inspirent de bonnes émotions. Et il est donc normal d’être tenté de remettre à plus tard si votre corps et votre esprit vous disent que vous n’aimez pas quelque chose.

Il n’est pas facile d’écouter nos guides intérieurs, et la plupart du temps, on ne le fait pas … Mais on a tort !

Il est important d’apprendre à écouter ce qu’ils ont à nous dire et de suivre leurs avis, car ce qu’ils disent vous fera gagner du temps, rester en santé et vous rendra plus heureux.

2) Déléguez

Votre procrastination vous dit que vous n’aimez pas faire quelque chose – alors, déléguez. Howard Hughes le faisait tout le temps, & ça lui a plutôt bien réussi, non ?

Il a personnellement inventé des forets encore utilisés de nos jours dans l’industrie pétrolière, développé des techniques de film qui sont encore utilisées, battu des records en aviation et a créé les premières compagnies aériennes transcontinentales.

S’il est parvenu à ces prouesses, c’est qu’il n’a fait que ce qui lui plaisait & le passionnait, en laissant le boulot pénible aux autres !

Souvent, votre procrastination vous indique les choses que vous devriez déléguer (c’est-à-dire ce que vous êtes censé faire, mais ne faites pas pendant que vous procrastinez).

Beaucoup de gens croient ne pas pouvoir se permettre de déléguer, mais ils ne savent pas ce qu’ils perdent. Il existe pourtant sur le Net des centaines d’outils de productivité vous permettant de déléguer des parts importantes de votre vie. Recherchez-les & utilisez-les.

3) Arrêtez-vous

Il vous arrive sûrement de procrastiner, puis d’arriver en retard à une réunion – ou même de la rater. C’est que votre guide intérieur sait que ce ne serait qu’une perte de temps (le temps étant la seule denrée non-rattrapable dans la vie, il est très précieux), et que vous pourriez employer ce temps-là à quelque chose de plus plaisant & utile.

4) Remue-méninges

Si vous éprouvez une répugnance à faire quelque chose, que vous êtes poussé à procrastiner, demandez-vous quelles sont les choses utiles que vous pouvez faire maintenant au lieu de la chose ennuyeuse que vous vous sentez obligé de faire. Peut-être que votre idée est mauvaise … 99% de nos idées le sont, en fait.

C’est donc une bonne idée d’avoir toujours sur soi un petit  bloc-notes, sur lequel on note toutes les idées qui surgissent dans notre esprit (idées d’articles, d’affaires, d’investissement, de livres, …).

Si vous devez faire quelque chose & êtes tenté de procrastiner, changez de place & commencez à énumérer des choses pendant quelques minutes – ça semble stupide, mais ça a le mérite de vous vider la tête, pour pouvoir ensuite vraiment écouter ce que votre corps vous susurre.

Ne faites pas ce que vous ne voulez pas faire. La procrastination est excellente car elle vous dit ce que vous VOULEZ faire, & que ce projet “nécessaire”, mais qui vous répugne, est sans doute une mauvaise idée ou quelque chose que vous devriez déléguer.

Découvrez ce que vous voulez & aimez faire, et ce que vous devriez déléguer, réfléchissez à des idées et vous trouverez des indices enfouis dans votre inconscient sur ce que sera votre avenir…

PS : attention : s’il y a des choses pénibles qu’il faut vraiment que vous fassiez (vous occuper de votre bébé parce que vous ne pouvez pas vous offrir une baby-sitter, ou votre déclaration d’impôts, parce que vous ne pouvez pas vous payer un comptable, par ex), je recommande la méthode de Mel Robbins ;

Dès que l’idée de cette tâche à accomplir vous a germé dans la tête, décomptez 5 – 4 – 3 – 2 – 1 et alors, levez-vous brusquement & mettez-vous- y.

Cette méthode empêche votre cerveau conscient de vous trouver des excuses & de vous empêcher de faire ce qu’il faut faire.

Bêtes conseils sur comment gérer un PN

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Il m’est arrivé de lire les conseils d’autres blogueurs (même « pros ») sur ce sujet… et j’en ai souvent eu les yeux qui me sortaient de la tête, tellement c’était crétin & mensonger – généralement pas exprès, mais les choses que j’ai lues montraient dans la plupart des cas une ignorance totale de la problématique PN et de ce que c’est que de vivre avec eux, ainsi qu’une grande arrogance.

C’est ce genre « d’experts » & leurs conseils stupides qui m’ont gardée dans cette relation toxique et ont encore abaissé mon estime de moi (déjà bien abîmée par les constantes « piques » méchantes du PN), me jetant ses fautes sur le dos et me rendant encore plus incapable de m’évader !

Alors, pour vous éviter de les croire & de rester coincé(e) aussi longtemps que moi avec un taré dangereux, voici un florilège de ces idioties (en italique), et les pensées qu’elles m’ont inspirées (en gras) :

  1. « n’achetez » pas les crasses qu’un taré projette sur vous – laissez-lui son cadeau empoisonné ! Si quelqu’un vous insulte, restez calme(Non ! Les paroles & même les intentions, ont une énergie, et cette énergie nous affecte, c’est scientifiquement prouvé – & ce n’est pas en la niant que ça la fait disparaître !) :refusez mentalement de vous laisser affecter et d’accepter son « don » de rage ou de folie – qu’il se le garde ! (fastoche ! Eh non ; ceci est juste impossible !*).

(…) diverses méthodes de visualisation existent, qui peuvent nous y aider. (j’ai essayé des dizaines de méthodes – conclusion : CA NE MARCHE PAS !).

-Mais parfois, il faut élever la voix, pour se mettre au niveau de l’autre, puis le faire redescendre avec vous. (Ok ; faites ceci ! Vous allez voir ce que vous allez « prendre » si vous osez élever la voix avec un PN !).

  1. (…) songez à diverses actions à entreprendre (Ca va être facile, dans l’état où on est ! En plus, comme si l’on pouvait faire ou dire quoi que ce soit qui changerait quelque chose à son comportement !

La vérité scientifique est qu’un PN ne change JAMAIS et que, comme il a besoin de notre « sang », RIEN ne peut faire qu’on ne sera plus attaqué !)

Vous devez anticiper leurs réactions (sur base de votre connaissance de leurs intentions, et des raisons de leur attitude).(si on est normal, on ne peut tout simplement pas entrer dans le mode de pensée d’un être taré, & donc, on est toujours pris par surprise, car jamais on ne peut savoir ce qu’il mijote et son prochain mouvement !)

Voici quelques actions possibles :

– Effacer la personne de votre vie. Cette solution extrême est parfois la meilleure ; si votre proprio est mauvais, ou si votre chef ou vos collègues vous harcèlent, le mieux est de « bouger » de là. (Et on nourrit sa famille comment, en attendant d’avoir trouvé autre chose ? En plus, comme les violences nous affaiblissent & nous paralysent, on est justement dans la quasi-impossibilité de trouver autre chose !)

-Causez-lui de son attitude. (encore une imbécillité ! Il n’y a pas moyen d’avoir une discussion raisonnable avec ces malades ! C’est leur survie et leur normalité qui est en jeu – alors, ils s’y accrochent comme un noyé à une planche de salut ! Et ils n’ont aucun scrupule !)

-Elevez votre niveau d’exigence quant à ce que vous êtes prêt(e) à accepter ; fini les jeux malsains (comme si on y participait en connaissance de cause & de notre plein gré ! Avez-vous une connaissance quelconque de ce que sont les liens traumatiques ?)  : affrontez votre adversaire, expliquez pourquoi certains de ses agissements sont intolérables et dites ce que vous voulez (n’importe quoi ! Quiconque a déjà tenté de causer avec un PN sait qu’il va piquer une crise et partir, ou vous distraire sur un autre sujet, ou vous insulter en vous jetant la faute de ses agissements sur le dos !).

-« Dressez » votre adversaire. Des employés ont conditionné leur chef violent à les encourager et les soutenir. (..) Comme pour les enfants (ou les chiens), il faut cesser de récompenser le comportement négatif et louanger le comportement positif. Quand leur chef les insultait, les employés l’ignoraient ou lui montraient l’abus du doigt en demandant : « vous voulez me manipuler en usant de violence verbale ? »

Par contre, au moindre mot positif qu’il disait (« merci » ou « bon travail »), les employés le remerciaient pour sa gentillesse. En quelques semaines, ce chef changea de comportement. (je n’y crois pas une seconde) Vous pouvez faire de même avec votre abuseur, à condition que vous ayez une certaine influence sur lui. (Ben tiens !)

-Acquérez de l’influence, que vous utiliserez ensuite pour agir. (Encore le « Y’a qu’à » ! C’est impossible, car il n’y a aucun moyen d’avoir de l’influence sur un mort !) Testez si vous pouvez faire renvoyer quelqu’un sous prétexte qu’il fait baisser la productivité ; contactez ceux qui ont affaire à cette personne et informez-les de ce qui se passe – allez jusqu’à la presse (Ben tiens ! Comme si tout le monde connaissait des gens influents ou des journalistes !) ou l’Etat, si vous pouvez. (Oui ; faites ça ! et ils vous enlèveront vos enfants, comme dans mon cas & celui de tant d’autres parents !)

 Lâchez prise. Ignorez (Oh, comme c’est facile… en théorie ! Et comme c’est IMPOSSIBLE en réalité – car s’ils voient que vous ne réagissez pas à leurs attaques verbales, ils passeront à l’agression physique !) et allez de l’avant. Demandez-vous pourquoi vous fréquentez cette personne ; par ex si pour vous, l’argent prime sur la qualité de vie, ne venez pas vous plaindre … ou changez de valeurs (revoilà le « victim blaming » ! Il est imbécile & dégoûtant de jeter la faute sur l’innocent ! « Etre tendre avec le loup, c’est être cruel avec l’agneau »).

*Attention : il est clair que ceci n’est pas un absolu ; les grands Maîtres (des êtres d’un très haut niveau de conscience comme Jésus, le Dalaï Lama, ou Eckart Tölle, par ex) pourraient garder toute leur sérénité face à des mauvais traitements. Seulement, je ne m’adresse pas aux Messagers divins, mais à l’homme ou la femme normal, qui, eux, ne peuvent repousser ces mauvaises ondes – mes conseils valent donc pour eux. 

Gardons les pieds sur Terre, nom d’un chat ! « Un jour, j’irai vivre en Théorie, parce qu’en théorie, tout va toujours bien ! » n’est pas mon motto, contrairement à presque tous ces donneurs d’avis ridicules !

On vise à aider des personnes ordinaires – Jésus ou Bouddha n’en ont pas besoin !

Alors, considérer comme la norme des avis qui ne valent que pour 1 individu sur 10 millions, est une ânerie, et fixer, comme certain(e)s font, des standards de comportement que seuls 0,0000001% de la population mondiale pourrait atteindre, est insultant &, une fois de plus, décourageant pour les victimes !

 

 

Comment reprendre confiance en soi

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Quand on est victime, notre bourreau a pris soin de détruire notre estime de nous, pour nous garder à sa botte – car ainsi, on finit par avoir une pauvre idée de soi, on ne se fait plus confiance, et donc, on n’ose plus rien faire.

Je vous présente ici une technique utile, tant pour remonter notre estime de nous – gravement mise à mal par les rabaissements constants du (ou des) PN dans notre vie – mais aussi à combattre l’impuissance acquise, qui est souvent un facteur important dans la dégradation de l’estime de soi.

L’estime de soi, c’est ce que l’on ressent envers soi-même, & l’impuissance acquise, c’est ce qui se passe quand, pendant longtemps ou depuis l’enfance, on a été incapable de répondre à nos propres besoins ou de changer notre situation, en sorte qu’à la fin, on « sait » qu’il est inutile d’essayer.

Bref, c’est quand des êtres mauvais nous ont appris à être sans défense, un conditionnement résultant d’abus, et difficile à briser, surtout si la victime ne réalise pas que c’est un problème, et surtout si c’est couplé à une faible estime de soi.

Pour réparer ces 2 choses, il faut reprendre le contrôle de notre vie et de nos sentiments.

Personne n’est responsable de vos sentiments ou de votre vie, sauf vous, et personne ne peut réparer ces choses sauf vous.

Une bonne façon de commencer à le faire est de vous fixer des objectifs. Prenez-les petits au début, c-à-d plus réalisables.

Si vous choisissez d’entrée de jeu un grand objectif, décomposez-le en petites étapes afin qu’il soit moins impressionnant, et pour avoir un « boost » à chaque étape franchie.

Comme dit le proverbe : Comment mange-t-on un éléphant ? Une bouchée à la fois.

Si, par exemple, vous vivez dans une famille avec un parent PN, votre but sera de devenir autonome pour pouvoir quitter la maison. Ceci est un grand objectif, pouvant sembler accablant. Alors décomposez-le ainsi :

Que devez-vous faire pour devenir autosuffisant ? Eh bien, vous avez besoin d’un travail, ce qui peut être l’objectif N°1, & peut-être aussi, d’un permis de conduire, etc.

Cette façon de faire brise une chose qui semble écrasante et impossible, en des choses réalisables. Avancer un pas à la fois est plus gérable que d’affronter tout à la fois.

Ou si votre objectif est d’économiser 10 000 € pour verser un acompte sur une nouvelle maison, ce montant semble énorme si vous commencez à 0 €. Alors fixer-vous le but d’économiser 400 € par mois, ou 100 € par semaine.

L’essentiel n’est pas la taille de votre objectif ; c’est d’avancer vers lui, & de ressentir un sentiment d’accomplissement quand vous voyez que vous progressez.

Comme disent les Chinois ; Ne crains pas d’avancer lentement, crains de rester sur place !

Vous pouvez faire un but de n’importe quoi ; par ex : « Aujourd’hui, je vais passer toute la journée sans manger de chips », ou « Aujourd’hui, je vais nettoyer ma voiture « , ou encore : « Aujourd’hui, je ne nourrirai pas de pensées négatives sur ma vie. »

Ce dernier objectif est important ; le monologue intérieur négatif joue en effet un grand rôle dans l’estime de soi (ou son manque).

Lorsque vous atteignez vos objectifs, cela vous rappelle que vous n’êtes pas sans défense, que vous pouvez prendre des décisions et amener des changements. Votre voiture était sale et maintenant, elle est propre, grâce à vous.

On peut penser que ceci n’est qu’un détail sans importance, mais tout compte. Quand vous accomplissez ce que vous avez décidé de faire, vous vous sentez naturellement mieux.

Cette façon de penser est particulièrement utile quand on tente de rompre des liens traumatiques et de se séparer de personnes toxiques.

Comme pour toute autre dépendance (car il se crée des liens traumatiques), penser à la situation peut être accablant et sembler trop difficile, alors concentrez-vous sur ce qui doit arriver pour passer la semaine, le jour ou l’heure en cours.

Traitez les choses au fur & à mesure qu’elles surgissent, sans vous obséder sur quelque chose qui n’est pas arrivé, ou qui ne se produira pas pendant longtemps.

La peur et l’inquiétude contribuent énormément au sentiment d’impuissance. Donc, tout en ayant conscience des conséquences de vos actes, sachez que se ronger les sangs à leur sujet n’aide pas à prendre une décision ou à s’en occuper correctement. S’inquiéter de quelque chose ne l’a jamais rendu plus facile ; au contraire ; alors, la peur nous paralyse totalement.

Vous pouvez (et même, vous devez) envisager les suites de ce que vous faites et vous y préparer le mieux possible, mais ne vous rajoutez pas des ennuis imaginaires.

N’ayez pas d’idées préconçues sur la façon dont les choses devraient se passer ; contentez-vous de les traiter une à une, au moment où elles se produisent.

Vous n’êtes pas aussi fragile que vous le pensez ou craignez de l’être ; vous pouvez le faire ! Vous l’avez fait jusqu’ici, non ?

Alors, écrivez quelques-uns de vos objectifs ; ils peuvent être quotidiens, hebdomadaires, mensuels, ou ça peut être un but unique ; tout ce que vous voulez.

Puis, gardez-les sur vous, ou accrochez-les sur le miroir de la salle de bains, pour pouvoir les voir souvent et vous rappeler que vous n’êtes pas sans défense et que vous êtes capable de faire ces choses.

Parce que si vous pouvez rester avec un PN et continuer pendant des années, à tenter d’arriver à communiquer avec cet individu, songez à tout ce que vous allez accomplir quand vous appliquerez cette énergie à vous-même … Rien ne pourra plus vous arrêter !

Je terminerai par cette belle citation de Billy Mills ; « Il faut regarder plus profondément, bien au-dessous de la colère, la douleur, la haine, la jalousie, la pitié de soi, bien plus profond, où résident les rêves, fils. Trouve ton rêve. C’est la poursuite des rêves qui nous guérit » (Billy Mills)

 

Changez de pensées, changez de vie !

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(Cet article fait suite à celui-ci : https://bonheuretamour.wordpress.com/2018/10/19/changer-de-vie-role-de-vos-pensees-emotions/)

Voici 2 exercices qui vous permettront de modifier votre vie en modifiant votre cerveau (en créant de nouvelles voies neuronales plus alignées sur ce que vous désirez).

Notre programmation est câblée dans notre système physique, ce qui nous bloque dans des schémas de pensée & de comportement. Nos voies neuronales sont des connexions, dans le cerveau, qui s’activent selon ces programmes & la stimulation qu’ils reçoivent.

Elles dictent nos relations avec tout ce que l’on vit – donc, que nos circuits neuronaux en soient de bonheur ou de malheur, tout ce qu’on vivra tendra à les renforcer, d’où un cercle vertueux (où tout va de mieux en mieux) dans le 1er cas, et un cercle vicieux (où tout va de mal en pis) dans le second.

Mais si ces connexions produisent des schémas qui nous desservent (qui bloquent notre progression vers les choses que l’on désire), on peut les modifier pour créer de nouveaux schémas liés à de nouvelles perceptions & à de nouveaux comportements.

Toute pensée ou émotions que l’on a, renforce la voie neuronale qu’on a développée, ce qui nous dicte nos croyances sur nous-mêmes & le monde.

Par la suite, selon notre interprétation des gens & situations, on attirera ceux qui correspondent à nos croyances.

Notre inconscient transcrit nos expériences de vie ; ce qu’on voit comme bon, comme ce qu’on voit comme mauvais, sans discrimination.

Les souvenirs les plus forts que l’on retient (ceux liés à une importante charge émotionnelle) sont ceux qui influencent le plus notre vie, et parfois, ces souvenirs l’impactent négativement.

Cette fonction mentale nous fait garder notre vécu traumatique en mémoire pour nous protéger, mais il y a un moment où ces souvenirs deviennent obsolètes et où s’en rappeler joue contre nous, en nous empêchant d’agir au mieux de nos intérêts.

Parfois, de petites choses vécues étant jeune ont d’énormes conséquences, parce qu’un enfant se fait une idée tout à fait différente des choses qu’un adulte.

Tout le monde abrite, dans son esprit, des choses négatives et ses réactions personnelles à ces souvenirs. Ceci est l’un des obstacles majeurs des êtres humains dans leur quête de développement personnel et de créer la vie qu’ils veulent.

Des souvenirs stockés qui nous relient à des expériences d’émotions négatives (peur, chagrin, colère) nous poussent à revivre ces émotions comme si elles étaient valables en ce moment.

Il existe heureusement un moyen de guérir & d’effacer ces souvenirs, pour ôter les blocages qui freinent notre épanouissement.

Si vous remarquez que vous semblez coincé(e) dans de telles pensées, émotions ou expériences de vie ne correspondant pas aux choses que vous avez choisi pour vous-même, c’est qu’une grosse charge émotionnelle est stockée profondément en vous, & il vous faudra la débloquer en douceur pour pouvoir avancer dans votre vie.

La technique qui suit est parfaite pour cela ; elle produira un changement en vous d’abord, puis autour de vous, en peu de temps, pourvu que vous la pratiquiez quotidiennement ;

Au début, elle vous prendra un bon quart d’heure, mais avec de la pratique, cela ne prendra plus que quelques minutes.

Heureusement, on peut corriger une programmation négative. Par ex, si l’on change quelque chose à notre routine quotidienne, ou qu’on fait quelque chose de façon différente, on crée de nouveaux circuits neuronaux.

1er exercice :

– Installez-vous confortablement au calme, dans le silence, loin de toute source de perturbation ou d’interruption,

– Fermez les yeux & prenez quelques inspirations profondes pour apaiser votre mental,

Si des pensées surgissent, remarquez-les sans vous y accrocher ; laissez-les flotter & partir, comme des nuages dans le ciel,

– Une fois bien calme, songez à un point dans votre esprit, un point situé derrière votre tête, et concentrez votre conscience à cet endroit – ceci vous relie à la zone où sont stockés les souvenirs,

– Comme l’inconscient s’exprime en concepts, notions & impulsions, les messages qu’on en reçoit ne sont donc pas des mots ou des images, mais des sensations,

– Que vous transmet cette zone ? « Ecoutez » attentivement…, pour sentir comment elle tente de communiquer avec vous, percevez le sens et les états émotionnels qui en émanent… Qu’est-ce que votre inconscient vous dit ?

– Ceci fait, songez à un sujet qui vous soucie ou à un domaine où vous éprouvez des difficultés. Votre intention suffit pour vous guider vers ce point problématique, pas besoin de le résoudre ; il ne faut que l’amener à la surface en restant relaxé,

– Remarquez les émotions surgissant en même temps que cette pensée (par ex, stress, anxiété, peur ou frustration),

– Introduisez alors, grâce à votre intention, des émotions de paix, de calme, d’assurance dans ce souci, & maintenez ces émotions positives jusqu’à ce que vous sentiez qu’elles ont totalement remplacé les émotions négatives

– Par la suite, à chaque fois que vous amenez la paix là où régnait la négativité, vous apaisez ses effets & modifiez en profondeur vos schémas de réaction – ainsi, ils ne se ré-exprimeront plus comme ils le faisaient avant.

– Cet exercice modifie nos voies neuronales ; il en crée de nouvelles, plus bénéfiques, tout en affaiblissant les anciennes, qui nous nuisent,

– Ce faisant, les choses & pensées qui, avant, nous causaient des peurs & de la crainte, ne généreront plus ces sentiments.

Cet exercice vous permet donc d’éliminer les blocages qui vous empêchaient d’atteindre vos buts ; il fait que vous ressentirez, penserez & agirez désormais d’une manière différente – ce qui modifiera le cours de votre vie.

Bien sûr, pour que le changement se voie & devienne permanent, il faut pratiquer chaque jour.

Voici un 2ème exercice destiné à modifier votre esprit :

– Comme pour le 1er exercice, installez-vous confortablement au calme, dans le silence, loin de toute source de perturbation ou d’interruption,

– Fermez les yeux & prenez quelques inspirations profondes pour apaiser votre mental,

– Placez une main à plat sur votre front (sur les lobes frontaux, régissant les fonctions cognitives) & l’autre à l’arrière de la tête (sur les lobes occipitaux, responsables de la vision),

– Visualisez une chose dont vous aimeriez qu’elle apparaisse dans votre vie, avec le plus de détails possibles ; faites intervenir tous vos sens (vue, ouïe, toucher, odorat, …).  Imaginez-vous, par ex, toucher l’objet, entendre le son qu’il fait, et ce qu’il vous évoque,

– Prononcez – une dizaine de fois, fermement & tout haut – le nom de l’objet, en ajoutant 5 caractéristiques de cet objet,

– Là, vous ressentirez sans doute l’émotion (ou les émotions) que vous procurera sa possession ; donnez un nom à celle(s)-ci (1 à 4 émotions),

– Exprimez aussi une dizaine de fois, tout haut & fermement, le nom de cette (ou de ces) émotion(s), et ressentez-la (les), tout en souriant,

– Dites tout haut : « ceci est ma nouvelle réalité & ma nouvelle vérité ! » – ce faisant, notre cerveau s’active pour concrétiser cette réalité,

– Ouvrez les yeux, et, tout en continuant à visualiser cette réalité nouvelle & les émotions qu’elle vous procure, faites bouger vos yeux de gauche à droite une bonne dizaine de fois (sans bouger la tête) ; ceci stimule les 2 hémisphères du cerveau & y implante cette nouvelle information.

Si vous faites cet exercice chaque jour durant minimum un mois, vous aurez plus de pensées concernant cet accomplissement, ce qui générera de nouvelles croyances, et de nouveaux comportements … donc une nouvelle vie !

 

Comment un psy voit les PN & leurs victimes

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Il n’y que bien peu de thérapeutes qui comprennent ce qu’est la perversion narcissique, ou même qui acceptent l’existence de ce trouble. Par conséquent, si, étant victime d’un PN, vous décidez d’aller consulter, vous risquez fort de vous faire enfoncer encore plus ; c-à-d de vous faire blâmer pour les abus que vous subissez journellement !

J’ai traité ce sujet ici : https://bonheuretamour.wordpress.com/2017/04/16/blamer-la-victime-la-re-traumatise/.

Oui ; la grande majorité des thérapeutes sont incompétents à propos de ce trouble, et le pis est qu’ils pensent voir clair – donc, ne remettent pas leurs fausses croyances en question !

Or, il n’y a rien de plus dangereux que des gens qui, ignorant tout, croient posséder la connaissance, surtout si ces individus ont un certain pouvoir ; on a alors « l’innocence au sourire sanglant », dont parlait Kundera !

Confucius conseillait ceci ; « Celui qui sait qu’il sait, écoute-le. Celui qui sait qu’il ne sait pas, éduque-le. Celui qui ne sait pas qu’il sait, éveille-le. Celui qui ne sait pas qu’il ne sait pas, fuis-le », et il avait raison ; ces individus-là sont les pires et ne feront que vous revictimiser, généralement non-intentionnellement, mais pour certains, exprès – car les PN aiment particulièrement cette profession, où, comme les gens s’ouvrent à eux & leur dévoilent leurs points faibles, ils peuvent leur plonger un couteau droit dans le cœur (juste là où ça fait le plus mal) en toute impunité, & même se faire payer pour ça !

Si de nombreux thérapeutes ne comprennent pas le narcissisme malin, c’est parce que ça ne fait pas partie (ou si peu) de leurs études.

Et quand bien même ça en ferait partie, n’oublions pas que la psychiatrie & la psychologie se fondent sur une vision incorrecte de la nature humaine, une assertion qui était partiellement vraie jadis, mais est devenue totalement fausse aujourd’hui ; qui est que la cause majeure des souffrances d’une personne, c’est qu’elle a un trouble mental ; une névrose … ! Incroyable, non ?

Le fait qu’il puisse exister des êtres qui blessent & détruisent intentionnellement les autres sans remords & même en y prenant plaisir, ne rentre pas dans leurs paradigmes & bouscule leur confort mental ; il est donc simplement nié !

En outre, ils croient que tout le monde peut changer, peut être sauvé.

Pourtant, cette croyance insensée (que les gens sont intrinsèquement bons) a été démontrée fausse par de nombreuses recherches du Dr Robert Hare, un spécialiste en la matière.

Il a montré que, par ex, les psychopathes ont une anomalie dopaminergique, que les PN présentent un manque de neurones-miroirs, & que ces individus sont dénués de conscience.

Certains thérapeutes ont beau avoir de bonnes intentions, ils sont eux-mêmes trop inconscients & sont encore (comme tout être non-conscient) sous la coupe de leur inconscient.

Alors, s’ils ont grandi dans une famille aimante, pour eux, « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » ; ils sont intensément ignorants de ce qu’est la violence, ne veulent pas croire que le Mal existe.

De toute façon, les notions de Bien & de Mal ayant une connotation religieuse, ils ont été rejetés des études psychiatriques & psychologiques – donc, pour ces gens-là, le Mal n’existe tout simplement pas, et les victimes qui racontent les tortures qu’elles subissent affabulent, ou du moins, sont à 50% responsables dans les « disputes » – car les psys se refusent à voir ces attaques comme des agressions & les requalifient en « disputes de couple », où chacun des partenaires a sa responsabilité dans la dysharmonie (!).

Ceci est illustré dans cet article https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/01/01/lhistoire-du-chat-sauvage/.

Et à l’inverse, s’ils ont grandi dans une atmosphère de violence, ils ne veulent pas réactiver leur douleur & leur rage en acceptant de valider ce que dit une victime.

Ce que font alors tous ces thérapeutes ignorants & inconscients (ou conscients & sadiques), c’est blâmer la victime ; ils la poussent à ne pas parler de ce que leur fait leur bourreau, mais plutôt, de se concentrer sur leurs propres croyances & comportements – lesquels sont prétendument erronés (entendez ; stupides !) – Bref, bonjour le mépris !

La victime souffre parce qu’un individu inconscient lui vole quelque chose de précieux en piétinant son individualité, et elle se retrouve devant un autre individu inconscient, qui lui vole quelque chose de précieux en piétinant son individualité ! C’est dire si l’on peut guérir dans de telles conditions !

Par conséquent, avant de vous décider pour un thérapeute, posez-leur des questions, pour vous assurer que le trouble narcissique leur est bien connu & qu’ils en comprennent la dynamique.

Une autre chose essentielle est de voir si vous pouvez établir un lien fort & amical avec eux, car vous devez choisir quelqu’un dont l’approche vous aidera à croître.

Parfois, même si quelqu’un vous est recommandé comme étant un bon thérapeute, si vous n’êtes pas à l’aise avec lui ou son approche, laissez tomber ; l’important est de trouver quelqu’un qui vous convient à vous !

Mais on a en fait peu de chances de trouver le psy (1 sur 100.000, à mon avis) qui, par miracle, a du bon sens, de la bonté, & une connaissance vécue du phénomène de perversion narcissique, & donc, je conseille d’éviter ces gens-là, qui vous reblesseront avec leur mépris, vous chargeront de tous les crimes du PN et ajouteront à votre confusion en vous farcissant le crâne de leurs théories à la noix (comme la codépendance, et autres billevesées dignes des Diafoirus qu’ils sont (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/09/24/la-codependance-des-victimes-de-pn/).

En effet, j’ai songé à ceci : si j’étais étudiante en psychologie et que j’entendais les stupidités qu’on y enseigne lors des études, dès le 1er jour, je me lèverais, quitterais la salle, et changerais de branche d’études. J’en ai donc déduit que ceux qui avaient complété ce cycle d’études devaient nécessairement être des crétins dénués de tout sens commun – bref, que quand on en consulte un, le plus dérangé des 2 n’est pas celui qu’on pense !

Alors, pour guérir, consultez plutôt d’autres victimes (je m’y connais pas trop mal, dans le genre 😉).

Sur ce sujet de la responsabilité & des mythes autour des agressions (perverses ou non), vous pouvez lire : https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/05/17/comment-la-societe-protege-les-pn/,

https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/07/victimes-acteurs-sociaux/,

https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/10/13/victime-avez-vous-choisi-la-violence/,

https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/16/pn-la-societe-accable-les-victimes/,

https://bonheuretamour.wordpress.com/2017/04/30/societe-perverse-2/,

https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/10/les-liens-traumatiques/,

https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/05/13/violence-perverse-effets-societe,

https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/17/pourquoi-on-delaisse-les-victimes/ (« victimologie »)

L’outil-succès N°1 ; le Vision Board

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De quel rêve, ou vision, voulez-vous faire une réalité ?
La science a montré qu’on se rappelle 65% mieux une chose, quand elle est liée à une image => voilà l’importance cruciale d’un tableau de vision ; il aide à préciser l’image de notre but & à nous motiver à l’atteindre.
Pour les généralités, Wikihow m’a semblé le plus clair – j’ai donc traduit leurs conseils.
Mais j’y joins, à la fin, l’astuce qui change tout…
I. Départ
1) Réfléchissez à vos objectifs.
On a tous une vague idée de ce que l’on veut de la vie, de quels sont nos objectifs et de ce qui nous rend heureux. Mais si on demande aux gens de préciser ce qu’est pour eux une bonne vie, ils ont du mal à trouver des détails.
Donc, pour nous assurer que l’on reste sur la bonne voie, c’est une bonne idée de prévoir régulièrement du temps pour identifier clairement nos objectifs et nos aspirations avec le plus de détails possible, puis de créer un plan avec des étapes concrètes pour atteindre nos objectifs.
Faire un tableau de vision est LE moyen pour réaliser cette tâche primordiale.
2) Songez aux grandes questions.
Avant de commencer à créer votre tableau de vision, prenez le temps de réfléchir aux questions générales suivantes :
Qu’est-ce qu’une bonne vie à vos yeux ?
Qu’est-ce qui fait qu’une vie a de la valeur ou vaut la peine d’être vécue ?
Quand vous serez sur votre lit de mort, qu’auriez-vous espéré avoir accompli ?
3) Décomposez ces grandes questions.
Répondre à ces grandes questions est difficile, donc, décomposez-les en petites questions :
Quelles activités voulez-vous apprendre à faire ?
Quels loisirs et activités pratiquez-vous déjà, mais souhaitez-vous continuer ou vous améliorer ?
Quels sont vos objectifs de carrière ? Quelles étapes devrez-vous accomplir en cours de route pour pouvoir éventuellement obtenir l’emploi de vos rêves ? (Par exemple, avez-vous besoin d’un diplôme particulier ou d’avoir fait un stage ?)
Quels sont vos objectifs relationnels ? Ne pensez pas seulement à si vous voulez vous marier, avoir une relation de longue durée ou avoir des enfants : pensez plutôt au type de personne avec laquelle vous voulez être, comment vous aimeriez passer du temps avec votre partenaire, etc.
Comment voulez-vous que les autres se souviennent de vous ? Par exemple, voulez-vous écrire le prochain roman à succès ? Voulez-vous diriger une organisation caritative ayant un impact positif sur la vie des autres ?
4) Choisissez votre thème.
En vous basant sur les points découverts lors des étapes précédentes, décidez quel doit être le point focal de votre tableau de vision. Ne vous sentez pas obligé de vous limiter à créer un seul tableau de vision reflétant tous vos rêves. Vous pouvez créer autant de tableaux de vision que vous le souhaitez, chacun avec un objectif différent.
Vous pouvez décider de créer un tableau de vision qui se concentre sur un objectif spécifique ; par ex, si vous voulez pouvoir vous payer des vacances aux Seychelles l’an prochain, vous pouvez créer un tableau sur ce thème.
Vous pouvez aussi en faire avec un thème plus général – par ex, travailler à devenir plus aimable & conciliant.
Vous y inclurez des images de modèles inspirants.
II. Créer votre Vision Board
1) Définissez son format.
Une fois un thème choisi, décidez du format & du matériau. Il peut être électronique, mais sera de préférence physique ; en papier, en carton, en liège, … – tous matériaux pouvant être punaisés au mur, pour pouvoir le voir chaque jour & en tirer notre motivation.
2) Collectez des images inspirantes.
Trouvez des images positives correspondant au thème choisi, sur le Net, dans des journaux & magazines, ou, en voyage, des cartes postales, …
Par exemple, si votre objectif est d’entrer à l’université de vos rêves, incluez une image du campus ; choisissez des photos prises pendant votre saison préférée ou montrant les étudiants faisant des activités que vous y apprécierez.
3) Collectez des mots inspirants.
Un Vision Board doit être très visuel & contenir de nombreuses images qui vous plaisent & attirent votre attention, plus des paroles & affirmations inspirantes.
Vous pouvez créer vos propres affirmations, ou chercher des exemples en ligne ou dans des livres.
Exprimez vos aspirations sous forme positive. Par exemple, si vous voulez devenir 1er violon de un orchestre, mais que vous avez dur à vous exercer tous les jours, n’y mettez pas : «Je ne vais pas arrêter de pratiquer quotidiennement après un mois, comme je le fais toujours ». Cette formulation négative souligne vos lacunes précédentes et donne un ton globalement négatif.
Au lieu de cela, écrivez : «Je remplirai ma maison de musique joyeuse tous les jours » ; c’est plus positif & inspirant.
4) Assemblez votre tableau de vision.
Faites preuve de créativité dans votre arrangement. Expérimentez différents modèles – vous pouvez trouver des exemples en ligne, mais ne copiez pas le style de quelqu’un d’autre.
Choisissez un fond coloré pour votre tableau de vision ; sélectionnez cette couleur avec soin selon la nature & le contenu de votre thème. Par exemple, si vous voulez rester motivé pour pouvoir atteindre un objectif physique (comme soulever des poids), choisissez une couleur forte, comme le rouge.
Si, au contraire, vous voulez plus de sérénité dans votre vie, choisissez des couleurs apaisantes, comme un bleu tendre.
Pensez à inclure une photo de vous au centre de votre tableau de vision ; vous l’entourerez e vos images et de vos mots inspirants.
Une fois que vous avez défini un modèle et un arrangement qui vous convient, agrafez ou collez les éléments sur le support.
III. Utiliser votre Vision Board
1) Placez votre tableau de vision où vous le verrez tous les jours.
En créant un Vision Board, votre objectif est de créer un rappel visuel de ce que vous espérez accomplir et de pouvoir le visualiser régulièrement afin de maintenir votre concentration et votre motivation. Donc, affichez-le bien en vue !
Vous devez prendre l’habitude de le regarder.
2) Consultez votre tableau régulièrement.
Engagez-vous à faire chaque jour une pause de plusieurs minutes pour vraiment regarder votre tableau de vision, étudier son contenu et vous concentrer sur les images.
Ne vous contentez pas de lire les affirmations et les affirmations inspirantes en silence : répétez-les à voix haute et avec conviction. C’est une chose de se dire en silence : « Je vais devenir un designer à succès », mais c’en est une autre de vous l’entendre affirmer avec confiance. Si vous ne croyez pas en vous-même, qui le fera ?
3) Ne vous bercez pas d’illusions sur les pouvoirs d’un Vision Board.
Il n’est que la 1ère étape ; vous motiver & vous inspirer. Ensuite, c’est à vous d’agir ; de faire ce qu’il faut pour atteindre vos buts !
4) Utilisez le tableau de vos rêves pour visualiser le processus, pas seulement le résultat.
Un Vision Board fournit un point de focalisation tangible pour vous aider à visualiser vos objectifs, mais diverses études scientifiques ont montré que la visualisation est contre-productive ; on a constaté que ceux qui se visualisent comme ayant réussi, réussissent moins bien que ceux qui ne le font pas.
Par exemple, des étudiants ayant visualisé leur réussite aux examens, & combien ce serait agréable, ont eu des prestations moindres que ceux ayant visualisé leur processus d’étude, ou même que ceux qui n’ont pas fait de visualisation.
La leçon à tirer de ces études est que, bien qu’il soit bon de spécifier nos buts et d’imaginer ce que sera notre vie si on les atteint, il vaut mieux se focaliser sur les étapes spécifiques à suivre pour parvenir à ce point.
Par exemple, vous pouvez visualiser combien vous vous sentirez bien une fois franchie la ligne d’arrivée de votre 1ier marathon, mais il vaut mieux visualiser le processus d’entraînement.
Votre Vision Board doit donc contenir des images & dictons inspirants liés à la formation et pas seulement au moment de la réussite.
IV. Astuce : dessiner le Vision Board soi-même
Comme dit au début, on se souvient mieux des choses liées à des images. Mais sachez aussi que cela nous marque encore plus quand on la crée soi-même !
L’ennui, c’est que le cerveau (la partie gauche, logique) voit tout changement comme un danger potentiel, & comme son boulot consiste à nous garder en vie, dès qu’il aperçoit du nouveau, de l’inconnu, il fait tout pour nous empêcher d’y aller.
Il faut donc le contourner par des ruses – ainsi, la partie droite de notre cerveau peut agir, ce qui nous rend créatif & ouvert aux possibilités.
L’avantage ici est que quand on dessine un Tableau de Vision, on rêve, on imagine, ce qui déclenche l’émission de sérotonine & d’oxytocine dans notre cerveau, nous causant des émotions positives ; on se sent heureux, capable, créatif !
Marche à suivre :
Sur une grande feuille, dessiner à gauche, sous forme d’une esquisse très simple, notre réalité actuelle & à droite, notre réalité désirée, d’abord, au crayon ou marqueur noir, puis, en remplissant la partie droite de couleurs, de mouvements, …
Mais comment aller de la réalité actuelle à la réalité rêvée ? Souvenons-nous que notre cerveau nous connaît par cœur ; il a archivé tout ce qu’on a vu, vécu, ressenti – que ce soit vrai ou imaginaire. Par conséquent, il suffit de le lui demander.
Bien que le monde soit en 3 dimensions, la lumière tombe sur la rétine en 2 dimensions – donc, pour reconstituer un monde en 3 dimensions, notre cerveau « relie les points », en quelque sorte ; il DEVINE.
Donc, sachant qu’il faut 3 étapes audacieuses pour aller de notre situation actuelle à notre situation rêvée, il faut demander à notre esprit quelles sont ces étapes ; il suffit de regarder notre dessin, puis de fermer les yeux – ceci permet au cerveau de traiter ce qu’il voit, de le ré-arranger, en y ajoutant des éléments qu’il tire de ses archives (de toute notre vie) … Assez rapidement, il nous sort la meilleure solution possible.
Il s’agit de se relaxer & de lui demander : Quelle est la chose la plus audacieuse que je puisse faire pour aller d’ici (à gauche) à là (à droite) ?
Ensuite, il faut : 1) le voir, 2) y croire, 3) agir d’après cela.
Mais attention : notre cerveau logique tentera de nous faire abandonner – car le neo-cortex ne sert qu’à une chose : trouver des raisons soi-disant logiques à ce qu’on ressent, perçoit & décide – Donc, il faudra sans cesse faire le taire et ne pas écouter ce qu’il nous souffle, même si cela semble être du bon sens !
Il faut ressentir une souffrance devant l’image de notre situation actuelle, & de l’enthousiasme devant celle de notre situation désirée.
Il faut ensuite dessiner sommairement (pas besoin d’être Dali !) chacune de ces 3 étapes et là aussi, les colorier & y placer toutes sortes de signes positifs.
Il ne reste alors qu’à entretenir ces émotions motivantes en accrochant ces images chez nous & en les regardant chaque matin.

PN ; le ver dans le fruit

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Beaucoup de gens doivent hélas vivre dans une famille comprenant un ou plusieurs PN (père, mère, frère, sœur, époux, ou enfant) – ce qui revient à devoir vivre avec quelqu’un ayant une psychose, ou avec un alcoolique ou un junkie.

Normalement, une famille, ce sont des gens qui se soutiennent les uns les autres, mais comme les PN sont très immatures, ils font en sorte que leurs besoins seront les seuls qui seront pris en considération – se mettant en rage si un autre membre de la famille demande une attention quelconque (c’est pour cela que les pères PN râlent sur leurs nouveaux-nés & sur leur compagne quand elle s’occupe de son bébé).

Un PN voit ses désirs, souhaits, besoins ou problèmes comme primordiaux, & ceux des autres, comme de nulle importance, en sorte qu’ils considèrent comme une méchanceté le fait qu’on leur refuse quelque chose ou qu’on fasse valoir que nous aussi, on a des besoins.

Dans une famille saine, cette tâche de soutien passe d’un membre à l’autre, selon les besoins ; c-à-d que ceux qui ont un besoin ou souci particulier, sont aidés par ceux qui n’en ont pas, et chacun fait sa part.

Mais dans les familles où il y a un PN, tout tourne autour du même & ce « même » ne fait jamais rien ; il se laisse porter comme un gros parasite & les autres ont 2 fois plus de travail.

Un système (firme ou famille) est comme un bateau, où chacun rame pour atteindre une destination – alors, si un des membres refuse de ramer, il rajoute du boulot aux autres – ce qui est du vol (comme tout Mal est un vol, puisque tout mal consiste à prendre indûment quelque chose à autrui).

Un PN s’attend à ce qu’on ne s’occupe que de remplir ses besoins, peu importe l’état ou la situation des autres. C’est tout à fait comme avec un bébé, qui exige d’être nourri, changé & câliné par sa mère, même si celle-ci est très malade. Mais ce qui est normal de la part d’un bébé, ne l’est pas quand ça vient d’un adulte ! Chacun devrait faire sa part dans une famille, mais un PN ne peut ni ne veut faire cela.

Par ex, même si sa famille est très pauvre, un PN exigera toujours qu’elle le soutienne & le nourrisse, & ne se contentera que du meilleur choix, des vêtements ou aliments de luxe … Il se fiche totalement des soucis des autres parce qu’il se voit comme très important, & n’inclut personne d’autre dans le tableau !

Les pervers narcissiques ne songent qu’à ce qu’ils veulent à cet instant, & peu importe si ça aggrave la situation des autres ! Comme des bébés, rien n’est leur problème ou leur responsabilité ; ils s’attendent à ce que les autres fassent ce qu’il faut pour s’en charger.

Toute tâche, même minime, est trop pour eux ; leurs désirs & besoins, leurs responsabilités, et même leurs émotions sont trop lourds à porter pour ces êtres débiles, alors, ils en chargent leurs proches.

Et si on leur reproche leur attitude, ils ont toujours des arguments pour retourner la culpabilité – en sorte qu’ils soient blancs comme neige & que ce soit toujours la faute de quelqu’un d’autre. Porter des fautes est clairement également bien trop lourd pour leur faiblesse.

Il est typique de ces individus de, quand on leur reproche (à juste titre) un comportement, comme ils n’ont aucun argument valable à y opposer, ils rétorquent en attaquant notre personne.

Ils trouvent normal de tout recevoir des autres & anormal, que l’on ose leur demander de l’aide en échange.

Comment de misérables moucherons tels que nous (les victimes) osons exiger quoi que ce soit d’un dieu tel qu’il est ? Comment osons-nous même avoir un avis & nous exprimer ?

Voilà sa mentalité, voilà pourquoi toute demande lui semble une violence & « mérite » d’être punie !

Et rien de ce qu’on peut leur donner, même notre sang, n’est jamais assez pour eux – jamais ils ne se sentent satisfaits de ce qu’on leur donne (& comment le pourraient-ils, vu leur trouble mental ?), en sorte qu’ils ne sont jamais reconnaissants et trouvent toujours qu’on leur doit bien plus.

C’est donc normal qu’ils explosent quand on leur demande quelque chose, car dans leur tête, ils ont donné beaucoup, & les autres les privent – par méchanceté – de tout.

On dit que l’ingratitude est le pire des vices, car il génère tous les autres, & c’est vrai !

En fait, ces êtres sont vides ; un mort-vivant n’a rien à donner. C’est pour ça que je dis souvent à ceux qui me consultent : Si vous voulez des oranges, adressez-vous à un oranger, car d’un cactus, vous n’aurez que des épines !

Il est particulièrement dur d’être l’enfant de parents PN, car ces individus sont inaptes à avoir les sentiments pour leur progéniture, & à se donner du mal pour répondre à leurs besoins, en sorte que les enfants sont à la fois négligés & utilisés ; dans ces familles-là, ce sont les enfants qui doivent veiller à leurs propres besoins & émotions, & à ceux de leurs parents.

Le seul enfant qui s’en tire plus ou moins est le plus faible (le Golden Child) parce que le parent PN perçoit que celui-là est comme lui, & ne veut pas trop le charger (et quand cet enfant-là devient ado, aussi parce que le parent PN craint les crises de rage de ce Golden Child).

Mais dans d’autres configurations, vivre avec un pervers narcissique est également dur ; par ex, un époux PN négligera les besoins de son(sa) partenaire & de ses enfants, et un enfant PN épuisera sa mère, même si elle est vieille, pauvre & malade. Même si le PN nous permet d’assouvir un besoin, ce n’est que temporaire ; il peut faire cesser cette permission à n’importe quel moment.

La famille devrait être un lieu de détente, un endroit chaleureux où l’on peut recharger ses batteries, mais avec ces « boulets » que sont les PN, si on ne se sacrifie pas tout le temps pour veiller à ce que tous leurs besoins soient remplis, on a la guerre continuellement chez soi – & aucune évasion en vue !

Alors que le chaos & la guerre permanente nous usent & nous détruisent, ça n’a certes pas le même effet sur un PN ; cette atmosphère toxique est son domaine, & il y prospère ; semer la terreur & la guerre pour obtenir ce qu’il veut, ne le gêne pas du tout ! (C’est pareil avec la privation de sommeil).

La douleur, la détresse & le stress que ça cause aux autres ne le dérangent guère car, de son point de vue, ce sont eux qui causent le problème, en protestant contre ses exigences ou en ne lui donnant pas immédiatement & de bon cœur ce qu’il désire !

Bref, pendant que vous souffrez & que vous vous épuisez, lui est comme un coq en pâte, comme un rat dans un fromage, comme un gros ver dans un fruit ! (tout en se plaignant sans cesse de tout, bien sûr).

Sachez que les PN sont des puits sans fond, dont les besoins sont impossibles à combler, et que même si vous leur donnez ce qu’ils veulent tout de suite & sans discuter, ils trouveront quand même des prétextes pour continuer à vous attaquer.

On ne peut donc que conclure qu’il est impossible d’avoir l’harmonie au foyer avec des êtres aussi dérangés, & que, pour survivre, notre seule option est de partir !

Pour pouvoir le faire, il faut comprendre quelques vérités ;

– D’abord, que l’on ne peut tout simplement pas forcer les gens à se comporter gentiment ; il faut qu’ils le veuillent. C’est vrai que les façons d’agir des PN sont injustes & dégoûtantes, mais c’est tout ce qu’ils peuvent et/ou veulent faire, et tous vos efforts pour les faire changer, n’y changeront rien, parce qu’ils aiment ça & se fichent de l’impact que ça aura sur les autres,

– Ensuite que, bien qu’un PN prétende que c’est vous qui le mettez en colère & le poussez à vous insulter ou vous frapper – on n’est jamais responsable des émotions d’autrui. Alors, quand il vous re-sort sa rengaine culpabilisante, ne mordez plus à l’appât ; c’est leur boulot, non le vôtre, de pourvoir à leurs besoins, de gérer leurs émotions & de résoudre leurs problèmes,

Et que par contre, c’est votre boulot de poursuivre votre bonheur ; donc, ne faites pas comme le PN & ne le rendez pas responsable de vos sentiments,

Votre seule option raisonnable est d’accepter de voir les faits, de comprendre ce qu’ils signifient, puis de partir de là pour décider quoi faire de votre vie.

Espérer, discuter ou réagir, sont des choses à cesser de faire, car cela ne fait que vous blesser de plus en plus, sans entamer le moins du monde la carapace de votre vampire !

L’énergie pour réussir

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(Photo : “Sea of Possibilities”, disponible sur www.venetiag.fr)

La vie est courte, et il est bête de la gaspiller… Une fois qu’on ressent profondément ceci, on a comme un sentiment d’urgence à en faire quelque chose, à la vivre pleinement.

Ceux qui ont senti la fragilité et fugacité de l’existence, voudraient passer au niveau supérieur, mais pour ça, il faut de l’énergie ; c’est l’élément qui nous pousse en avant et nous fait « performer » à un haut niveau (& on en a aussi besoin auprès des autres ; pour se vendre).

On ne réussit pas tout seul ; on a besoin des autres. Or, pour que les gens fassent quoi que ce soit pour nous, il faut qu’ils nous trouvent sympa… Et jamais ils ne nous trouveront sympa si l’on n’a pas un haut niveau d’énergie, jamais on ne réussira à « pousser » nos idées auprès d’eux & à les persuader de quoi que ce soit, ou les faire dire oui, si on n’a pas un haut niveau d’énergie – & d’énergie positive.

Alors, si la vie vous a laminé & que vous manquez de ce fameux ingrédient, que faire ?

Beaucoup de gens font l’erreur de croire qu’ils se sentiront mieux une fois qu’ils auront obtenu tout ce qu’ils voulaient, mais c’est faux.

Par exemple, on a constaté que les grands gagnants du Lotto étaient mieux durant 30 jours, puis reprenaient leur humeur habituelle. Donc, si vous êtes morose maintenant, vous ne serez pas plus joyeux en étant riche.

Ce qu’il faut, c’est apprendre à amener la joie en soi, s’en tenir responsable. Et là, la vie devient gaie… et tellement plus fructueuse à tous points de vue !

Quand on rencontre des moments angoissants, il faut déterminer quelle émotion on recherche et ensuite, la ressentir, au lieu d’attendre qu’elle atterrisse magiquement sur notre tête.

Voilà la mentalité qui donne l’énergie ! Les performeurs de haut niveau savent comment générer l’énergie (physique, mentale & émotionnelle) nécessaire pour servir efficacement dans diverses situations.

Il s’agit de trouver les mécanismes & processus (les choses à dire, à faire & introduire dans notre vie) nécessaires.

Les pensées négatives amènent des émotions négatives (peurs, envie, colère, regrets), lesquelles nous empêchent de performer au mieux. Dans ces moments-là, au lieu d’être totalement présent à ce que ce moment précis exige que l’on fasse, notre énergie est capturée par autre chose.

Pour « revenir à soi », il faut d’abord identifier la source de l’émotion indésirable & l’éliminer, en se fixant une intention de ce que l’on veut faire dans cette situation.

Ensuite, il faut relâcher la tension – et pour cela, on utilisera surtout la respiration.

Pour se déstresser & s’énergiser, une méthode simple & efficace existe (la preuve ; Elvis Presley l’utilisait !) ;

Se tenir debout, bras le long du corps, tête droite sans raideur, pieds écartés d’environ 30 cm. Prendre une forte & rapide inspiration par le nez, en imaginant que c’est une vague océanique qui monte le long, et tout de suite, l’expirer violemment & rapidement par la bouche. Tout de suite, reprendre un inspir & imaginer que la vague monte jusqu’à vos cuisses, puis re-souffler tout aussi fort & vite.

Au 3ème inspir, faites monter la vague jusqu’à la taille, au 4ème, jusqu’aux épaules et au 5ème, jusqu’au-dessus de votre tête.

Ensuite, on redescend ; au 6ème inspir, la vague n’ira plus que jusqu’à vos épaules, puis au 7ème, jusqu’à la taille, au 8ème, jusqu’à vos cuisses, au 9ème, enfin, jusqu’aux genoux.

Si à ce moment, vous n’avez pas de vertiges, recommencez une 2ème fois tout le cycle. Et si ça va toujours bien, une 3ème fois.

Cet exercice oxygène tout le corps, et l’oxygène abaisse le niveau de cortisol – donc le stress. Après cela, on est calme, on a l’esprit clair et on se sent énergisé.

Pour acquérir une mentalité qui nous énergise, il faut chercher à acquérir une vision claire des choses, puis générer de l’énergie, et enfin, élever le niveau de nécessité de la performance.

Il y a un moment où servir autrui ou atteindre nos buts devient un « must », où exceller devient pour nous une nécessité, où cela devient un besoin lié à notre nature la plus profonde ; on a besoin de faire une chose à un haut niveau d’excellence parce qu’on sent que c’est qui l’on est, et que ça nous obsède.

Et le point où cette obsession rencontre le besoin d’autrui, est le point de nécessité de performer, qui change notre vie.

Les battants sont obsédés par leur sujet, en sorte qu’ils sont toujours à s’informer dessus & à se perfectionner.

Comme tout le monde, ils craignent l’inconnu, et ils savent qu’ils rencontreront l’incompréhension ou même l’agression, mais persévèrent malgré cela.

C’est même une sorte de test ; si les autres ne vous jugent pas dingue (totalement obsédé par votre projet), c’est que vous n’êtes pas au sommet de votre performance, et si vous ne vous faites pas critiquer, c’est que votre travail est médiocre & pas novateur (il ne change pas vraiment les choses).

Tim Ferriss l’a dit : si vous commencez à être vraiment bon dans ce que vous faites, 95% des commentaires que vous recevrez, seront négatifs.

Et il est dur de persévérer quand on est confronté aux critiques, injures & menaces (je connais bien le sujet, croyez-moi !), car l’espèce humaine ne peut survivre qu’en groupe, et donc, on a tous une crainte très puissante et bien implantée du rejet. Voilà une raison pour laquelle certains abandonnent…

Trouvez votre nécessité ; c’est elle qui vous motivera à bosser (& bosser efficacement) pour réussir & vous en donnera l’énergie !

Les gourous du succès conseillent généralement de suivre & d’exploiter nos points forts, mais ce n’est pas cela qui fonctionne.

Si l’on questionne les self-made men, qu’on les interroge sur le domaine où ils ont brillamment réussi, et qu’on leur demande s’ils ont toujours voulu faire cela & été bons là-dedans, ils répondront souvent que non !

Mais ils ont découvert qu’ils voulaient avoir un impact sur le monde, et compris que pour ça, ils devraient d’abord bosser pour attendre un niveau d’expertise.

Ils ont compris qu’ils devaient dépasser de beaucoup tous les points forts qu’ils pouvaient avoir, ainsi que détecter et « réparer » leurs points faibles !

Peu importent nos forces actuelles ; il faut juste avoir notre objectif bien en vue et se bâtir des forces pour l’atteindre.

 

PN : la meilleure définition

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Qui sont ces bêtes féroces sous forme humaine ?
D’abord, on peut dire d’eux qu’ils sont agressifs, insensibles & rusés ; des êtres ayant un mode de pensée qui est trompeur jusqu’à la moëlle.

Ils sont, non pas intelligents, mais « malins » (ce n’est pas pour rien que le Diable est surnommé « le Malin » !), car la vraie intelligence n’est pas faite que de l’intellect ; elle inclut la part féminine de la psyché (avec l’intuition, la compassion & l’aspect créatif de l’intelligence).

Or, cette dimension-là manque à ces êtres ; ils n’ont que la partie « pensée » & manquent totalement d’empathie & de conscience. En conséquence, il leur est impossible de ressentir les conséquences de leurs actes sur les autres.

Pour nous qui sommes sensibles & normaux, il est dur d’imaginer que quelqu’un n’ait pas cette aptitude – & ceci (cette incapacité des êtres pleinement humains à concevoir que de tels monstres dénués d’affects puissent exister), leur est très utile…

Ils sont d’ailleurs doués pour manipuler émotionnellement les gens ; ils savent comment prendre le contrôle des autres via leurs émotions.

Comme dit ailleurs, les PN sont des illusionnistes ; ces Maîtres des Perceptions peuvent jouer toute la gamme des manipulations. Ils possèdent le pouvoir de faire voir exactement ce qu’ils veulent aux autres – d’en faire leurs marionnettes & leur faire faire ce qu’ils désirent pour réaliser leurs plans machiavéliques !

Ils sont fermement décidés à faire tout ce qui leur plaît & s’emparer de tout ce qu’ils veulent, en se fichant totalement d’écraser, blesser ou tuer d’autres pour y arriver.

Le Bien & le Mal ne sont, pour eux, que des idées creuses, dénuées de sens. Pour un PN, le Bien est ce qui sert ses buts, & le Mal, ce qui tente de l’empêcher d’y parvenir – voilà la mentalité de prédateur dans toute son horreur !

On voit, à ceci, que ces individus n’ont rien d’humain ! Il faut en prendre conscience, savoir que de tels monstres vivent au milieu de nous, indétectés (car ils semblent être des humains comme tout le monde) & profitant de cette « invisibilité » pour se nourrir de notre chair, de notre sang, de nos larmes, …

Hélas, admettre l’existence de tels êtres cause un gros choc & ébranlerait le confort mental de la plupart des gens – en sorte que beaucoup nient leur existence – & ceci aussi les sert énormément !

Pis ; comme les PN sont d’excellents acteurs, pouvant contrefaire les émotions humaines à la perfection, ils sont des as de la séduction charmeuse, & sont donc généralement tenus pour des individus sympathiques & gentils – souvent même, admirables !

Ils savent que, pour satisfaire leurs envies & besoins, ils devront user de violence & d’intimidation (terrorisme) auprès de leurs victimes cibles, violer leurs droits humains, mais ça ne leur pose aucun souci, puisqu’une anomalie dans leur cerveau limbique est cause qu’ils n’ont aucune capacité de ressentir de la culpabilité ou des remords !

Toujours, ils excusent leurs actes en les rationalisant ; ils se trouvent toujours de « bonnes raisons » d’agir comme ils le font. Toujours, ils jettent la faute sur leur victime. Toujours, ils nient la vérité & la réalité de ce qu’ils ont fait.

En général, les humains veulent la justice, le droit, la vérité – mais pour un PN, les sentiments, besoins & désirs des autres sont vus comme inexistants, en tout cas, comme futiles, non-importants, alors que les siens sont vus comme vitaux & primant sur tout.

Oui ; la caractéristique principale du PN est ceci ; il s’en fout ! Malgré son charme superficiel, c’est l’asocial ultime, qui s’en fout (car il n’a aucun sentiment, aucune aptitude à ressentir) de l’humanité des autres, de leur sensibilité, de leurs besoins, de leur vie même !

Il est clair que pour pouvoir réussir, leurs buts doivent rester secrets – et donc, pour progresser vers ceux-ci, ils mentent sans cesse – même sans nécessité, car ce sont des menteurs compulsifs.

Pourquoi abandonneraient-ils le mensonge, puisque, quoi qu’il arrive, cela leur bénéficie ? En effet, soit on croit leur mensonge, et cela renforce leur sentiment d’être puissant & plus malin que tout le monde, soit la victime (elle seule le peut) le détecte et ça la blesse, en sorte qu’ils en tirent leur « nourriture » (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/05/15/le-pn-comme-vampire/).

Comme dit plus haut, le trait le plus typique des PN est leur incroyable compétence à feindre les émotions humaines ; Certains PN le deviennent suite à un énorme traumatisme précoce, tandis que chez d’autres, c’est inné ; c’est une maladie génétique (code génétique dysfonctionnel).

Par conséquent, depuis tout jeunes, se sentant différents des êtres normaux, ils ont beaucoup observé ceux-ci & se sont entraînés à développer de plus en plus ces imitations d’une sensibilité dont ils sont dépourvus.

Ayant observé les réactions des humains dans certaines situations – par ex, la tristesse, quand on perd un être cher – ils imitent le comportement extérieur (les mimiques, expressions du visage, inflexions de la voix, …) sans, bien sûr, ressentir intérieurement quoi que ce soit.  Au fil du temps, leur jeu d’acteur devient admirable de naturel… et ils savent exactement quand l’utiliser pour une efficacité maximale.

Bizarrement – car ça semble contredire ce qui précède – tous ces agissements sont déclenchés de façon impulsive ; bien qu’ils soient très calculés (comme un joueur d’échec qui prévoit plusieurs coups à l’avance), les actes d’un PN résultent d’une poussée intérieure inconsciente visant à leur épargner une dégradation totale.

Agissant dans l’impulsion, les pervers narcissiques agissent (tels des animaux primitifs) en suivant leurs instincts & sont inaptes à envisager le futur, à distinguer les conséquences de leurs actes – non seulement que l’autre sera blessé, mais qu’il sera sans doute aussi furieux & cessera de les aimer – et qu’à la suite de cela, leur vie sera moins agréable (voilà pourquoi ils sont étonnés & ennuyés quand on leur reproche leurs actes, & pourquoi ils prennent cela pour une attaque personnelle) – et même parfois si enragé qu’il les tuera.

Mais ils ne sont pas capables de concevoir ceci, en sorte que cette juste colère ou ce comportement moins aimant de la victime, lui seront aussi reprochés – c’est un cercle vicieux !

Ceci semble la description d’un démon, d’un vampire, et est inimaginable pour tout humain fonctionnant normalement – voilà pourquoi ceux à qui les victimes se confient, les jugent menteuses & folles et croient qu’elles « exagèrent » en contant ce qu’elles subissent.

Comme leur refus enragé d’accepter la moindre parcelle de responsabilité pour leurs actes horribles & irresponsables, convainc la société, cela renforce leur arrogance ; ils sont convaincus de ceci : « je gagnerai toujours ; jamais tu ne me battras, jamais je ne devrai payer pour ce que je t’ai fait ! Je suis au sommet de la chaîne alimentaire, je mérite cette position & j’y resterai à jamais, car jamais personne ne pourra rien contre moi »

A vous de voir si ça correspond à une réalité (en tout cas, pour moi, c’est le cas – 40 ans de violences impunies de la part de mon ex-mari – ainsi que de ma mère & ma sœur – envers moi …)