Avertissement : Chacun ne peut parler que de ce qu’il connaît – & moi, c’est ce que je connais…
Cet article n’est qu’une réflexion que je me suis faite sur une anecdote de ma vie & il part un peu dans tous les sens. Surtout, il va à l’encontre des dogmes officiels, alors, precious snowflakes qui s’outragent pour une mouche qui pète & autres imbéciles qui refusent de s’informer & de tenir compte des faits qui ne les arrangent pas, passez votre chemin !
En 1982, Éric & moi passions nos vacances à Monemvassia (un village du Péloponnèse) et chaque jour, nous voyions une jeune fille splendide sur la plage.
On regardait souvent de son côté, et comme on l’avait entendue appeler « Mary » (avec le « r » roulé) & qu’elle semblait très douce, on l’avait surnommée « Meli » (miel).
Un jour, nous sommes allés lui parler. Elle avait 16 ans et, sa famille l’ayant promise à un homme bien plus âgé, elle devait bientôt se marier – ce qui la rendait triste.
En entendant cela, je fus indignée. Mais à présent, presque 40 ans plus tard, mon point de vue a changé, car j’ai pu voir durant toutes ces années ce qu’a apporté (à moi comme aux autres Occidentales) la « Libération de la Femme » & sa « liberté de mœurs » ;
Nous nous sommes fait « baiser » (dans tous les sens du terme) par des salauds qui nous y poussaient juste pour faire du profit, et subséquemment, par des freluquets & des salauds (souvent les 2 à la fois) sans moralité – n’ayant plus aucune barrière pour les retenir – ce qui nous a laissées avec le cœur & l’âme usés !
Nous pouvons choisir nos époux – seulement, choisir en totale ignorance des lois de la vie & de la psychologie des hommes, ça ne peut pas être un choix éclairé.
Moi par ex, poussée par mes attachements psychologiques au rejet & à la violence, ne pouvais faire mieux que d’épouser un homme qui me ferait revivre ces mêmes sensations familières – ledit Éric justement ! (voir « Pourquoi le monde va mal »).
Meli a dû renoncer à ses rêves de jeune fille, ce qui est très dur. Mais on vit (& on doit vivre) dans la réalité, et pour cela, on devra de toute façon renoncer à nos rêves – donc, mieux vaut les tuer d’un coup que de se les voir arracher un à un par la vie.
Ici comme là-bas, les lois étant « pro-hommes », il faut de toute façon se soumettre, et en fin de compte, moi, comme bien d’autres femmes, nous sommes retrouvées dans un état de soumission bien pis que le sien !
Meli a sans doute vécu une vie honorable d’épouse & mère respectée, protégée par toute une communauté & doit à présent être une riche veuve entourée d’enfants, plus libre que beaucoup d’entre nous !
C’est là ce qui résulte d’une vie « à l’ancienne » – c-à-d avec des valeurs, dans un village où tout le monde se connaît & est lié – ce qui évite au mari d’être infidèle & aussi brutal qu’ils peuvent l’être chez nous – alors que mon « cher & tendre » a pu m’infliger 39 années de violences en toute impunité !
Dans les petites communautés, par contre, un homme dérangé est raisonné par les autres & mis au ban de la société s’il persiste, et de plus, l’épouse a le soutien de sa famille.
Combien de femmes peuvent en dire autant, ici ? Car chez nous, l’anonymité règne & tout le monde se fiche des malheurs des autres.
Ici, mon mari a pu commettre toutes les violences (mentale, physique, sexuelle & économique), me battre comme plâtre (même enceinte), sans que personne ne bouge. Même, c’est moi qui me suis fait moquer et ensuite, punir, par les instances censées me protéger, tant il est vrai que la plupart des gens ne se soucient que de leur propre famille.
Il est normal que Mary déplore la perte de ses rêves d’amour & de Prince Charmant, mais comme ce Prince-là n’existe pas (ou est l’exception qui confirme la règle), elle fait bien d’obéir à des parents qui savent mieux les réalités de la vie & ne veulent que son bien ! Elle l’aurait sûrement regretté, si elle s’était rebellée contre leur décision pour revendiquer sa « liberté ».
D’abord, elle aurait dû rompre avec sa famille & ses connaissances, mais surtout, avec sa beauté, sa douceur & son ignorance de la vie (aussi grande que la nôtre), elle aurait été la proie d’hommes profiteurs ou violents.
En Occident, on épouse nos hommes assez jeunes – c-à-d immatures, irresponsables, encore accro aux jeux, aux copains & aux sorties, et leur caractère n’est pas encore fixé (il ne le fait que vers 30 ans chez l’homme) – sans compter que la société tout entière les pousse à rester ainsi & les encourage dans les vices.
Ainsi tirés vers le bas, la plupart d’entre eux ont cédé à la facilité & se sont livrés à tous leurs bas instincts. Ils sont restés irresponsables, papillonnant d’une femme à l’autre & leur brisant le cœur ou sont devenus de franches crapules.
Ici comme ailleurs, l’homme a le pouvoir (même si je sais qu’il souffre, car cette société est malade) mais sachant que « les chiens les plus fidèles sont ceux qu’on ne tient pas en laisse », on laisse quelques miettes aux femmes pour leur faire croire qu’elles ont des droits …
Dans les sociétés traditionnelles, on est moins hypocrite ; là, il est clair que les hommes dominent, mais ce pouvoir (sauf dans certains pays) est tempéré par le regard de toute la communauté et par les valeurs enseignées depuis l’enfance.
En outre, à plus de 40 ans, tout le monde au village connaît ce que vaut un homme ; s’il est travailleur ou fainéant, bienveillant ou violent, … Et à cet âge, il est établi et peut offrir à sa famille (épouse & enfants) une vie décente.
En voyant comme j’étais « libre », Meli en a eu envie aussi & ça l’a rendue songeuse. Mais je crois qu’elle a gagné au change, car disons-le : la soi-disant « libération de la femme » n’a profité qu’à l’homme.
Avant, il fallait « acheter la vache » (épouser) pour avoir le lait (coucher) & les femmes étaient respectées. Maintenant, ils peuvent coucher pour rien et les femmes n’ont plus aucun droit, ni respect – malgré les caquetages d’imbéciles aveuglées (ou privilégiées) prétendant le contraire !
Les femmes aiment l’intensité du romantisme & les hommes – qui le savent – semblent très amoureux au début. Donc, elles se donnent en croyant que ça durera, mais ce n’est qu’une façade sans rien derrière, une comédie habilement jouée pour obtenir ce qu’ils veulent !
Jésus a dit que c’est au fruit qu’on connaît l’arbre – c-à-d qu’on sait ce qu’il est & ce qu’il vaut. Or, quels fruits nous a livrés le féminisme ? La double journée (travail au dehors + ménage) & plus de respect, de sécurité, ni d’engagement – bref, notre cote est au plus bas !
Et qu’en disent les gros financiers (mâles) qui ont lancé ce mouvement ? Que voyant que seul 1 membre du couple payait des impôts, ils ont créé le féminisme parce qu’ils voulaient que les 2 membres du couple en paient – c’est la SEULE raison !
Il semble que les femmes ne puissent avoir à la fois la « liberté » & le respect… Les femmes occidentales ont évolué, mais les hommes en sont restés (en esprit) à l’âge des cavernes !
Meli, elle, aura eu quelque chose de moins flamboyant, mais de plus solide. Du reste, sur d’aussi bonnes fondations, un amour très réel & intense a pu se développer des 2 côtés ; elle aura eu le meilleur des 2 mondes !
L’amour (sentiment trompeur & éphémère) n’est pas à la base de leur union & c’est tant mieux !
Jean-Jacques Rousseau ne dit pas autre chose dans sa « Nouvelle Héloïse », tant il est vrai (& l’a toujours été) qu’accepter bravement la réalité & embrasser son destin d’homme ou de femme, amène honneur & bonheur, tandis que se jeter dans la folie d’un sentiment instable ne conduit qu’aux désastres & désillusions douloureuses.
Le parti de la raison se rend utile au monde & fait naître une génération saine & solide.
Il ne faut pas dominer totalement les femmes, car, si (à cause de leur statut inférieur depuis 7000 ans), la plupart ont une mentalité de sheeple, ce ne sont pourtant pas des bêtes, et en outre, quand les hommes ont tout le pouvoir, ils en abusent…
Mais une vraie femme (espèce rare !) aime un vrai homme – c-à-d un qui la protège & tienne les rênes.
Pour montrer ce besoin chez les femmes, le Pr Jordan Peterson cite l’énorme succès de « 50 nuances de Grey » – apparaissant (comme par hasard !) dans ces temps d’ « égalité des sexes » …
Il y avait certes de mauvaises choses dans les coutumes d’antan, mais nous avons jeté le bébé avec l’eau du bain !
Ce n’est pas sans raison que les traditions sont nées & se sont maintenues si longtemps ; c’est qu’elles répondaient à des besoins humains & à ceux des petits, pour leur permettre de vivre, croître & continuer la lignée.
Si une femme s’investit dans une relation pour que ça finisse en rupture, elle a gaspillé sa vie (= perdu du temps, de l’énergie & de l’argent) – c’est donc un mauvais investissement.
Retenons que « l’eau et l’huile ne se mélangent pas, & on aura beau les brasser, elles se sépareront toujours à la fin » !
Il faut par conséquent (s’) investir avec soin, avec raison, dans un « bon cheval » & non dans une vieille carne qui consommera plus qu’elle ne produit.
Ou alors, il faut choisir de rester seule.
C’est dur à avaler, car les choses en sont venues à un tel point que la plupart des hommes sont malhonnêtes, n’acceptant que de prendre (avoir ce qu’ILS veulent, ce qui LES intéresse), sans le « payer » par un engagement !
Bref, « avoir le beurre & l’argent du beurre » – ce qui est du vol.
Pour regagner leur dignité, beaucoup d’occidentales devraient sacrifier ce autour de quoi toute leur vie tourne ; l’amour – ça revient à demander l’impossible !
Tout ceci en fera bondir beaucoup, mais « l’expérience seule donne l’intelligence des choses » (St Bernard) & je sais de quoi je parle, ayant assisté des centaines de femmes au fil des années – & forte de ce vécu, je peux affirmer que oui, l’amour est bien « la grande affaire de la vie des femmes » !
Je ne nie évidemment pas que beaucoup ont de l’ambition, mais l’amour compte aussi même pour ces femmes-là.
Cela a toujours été ainsi, & ça le restera ; « l’amour est la grande affaire de la vie d’une femme, alors que pour l’homme, ce n’est qu’un à côté » (L. Pauwels)
Nier ceci est nier la réalité pour correspondre au bourrage de crâne actuel !
De toute façon, seule ou pas, il FAUT pouvoir « être debout », indépendant(e), être un individu entier – même pour faire un couple, il ne faut pas être 2 moitiés d’humains s’appuyant l’une sur l’autre comme sur une béquille.
Et croyez-moi ; on se sent bien moins seule en l’étant effectivement, qu’en étant mariée à un salaud qui ne prend que le bon de l’union (= une servante gratuite) & rejette les responsabilités qui l’accompagnent !
Je peux en parler, moi qui ai vécu dans une douloureuse solitude durant tout le temps de mon union avec un tel homme (sans compter les maltraitances & tortures) et qui, depuis mon divorce, n’ai plus jamais souffert de la solitude …
Tout n’étant que de l’éprouvé vital, si, en relation, on n’est pas à 100% heureux pendant minimum 50% du temps, on fait une mauvaise affaire.
Cela semble bien plat & matérialiste, mais c’est une réalité ; notre temps & notre énergie ici-bas sont limités – il faut donc veiller à ne pas les gaspiller.
Pour Pearl Buck, dans une union, « l’essentiel est que la femme soit jolie & que l’homme soit bon » – ça semble fort simpliste, mais en creusant, on constate qu’elle n’est pas loin du vrai.
Le plus grand but de toutes les espèces vivantes est la reproduction – alors, la Nature nous joue toutes sortes de tours pour nous y pousser. Mais à quoi ça sert si cela donne des enfants non-viables ou qui ne pourront ou ne voudront pas se reproduire à leur tour ? C’est encore du gaspillage de ressources !
D’ailleurs, finalement, le « bon cheval » (le partenaire choisi avec la raison) sera bien plus romantique & intense que la triste déconfiture amenée par le mauvais cheval ! Celui-là nous nuit, à nous & à nos enfants !
Si on est malheureuse en relation, on traîne sa vie & on ne peut s’épanouir, ni bien élever nos enfants, ni nous rendre (& les rendre) utiles au monde.
Libre à certaines de hurler à l’hérésie & de se raccrocher à ces sottises dont de petits malins nous bourrent le crâne ; ce n’est pas moi qui vais le payer … Moi, j’ai déjà payé très cher le fait d’y avoir cru – mais devant les faits, j’ai dû (& ce fut très pénible !) accepter la réalité.
Depuis, je mène ma vie seule mais heureuse (bien sûr, ceci demande une certaine force morale).
Si vous n’avez pas la force d’accepter cette réalité (fort laide, je vous l’accorde), c’est VOUS qui le paierez !
Les faits SEULS comptent ! Et « si de vilains faits contredisent votre ravissante croyance, il ne faut pas les appeler vilains, il faut changer de croyance » (L. Pauwels), car « on peut choisir d’ignorer la réalité, mais on ne peut pas choisir d’ignorer les conséquences d’ignorer la réalité » (Ayn Rand).
La vie, en effet, est sans merci ; elle punit toujours les mauvais choix & l’aveuglement envers ses lois.
Bref, en relations, se servir soi est un égoïsme bien compris ; c’est servir le monde.
Je crois qu’il faut que chaque humain soit fertile aux 3 plans (physique, mental & spirituel) & qu’on doit tous laisser le monde dans un état meilleur que celui où on l’a trouvé en y arrivant. Sinon, à quoi sert notre vie ?
Mais dans la vie, tout se paie, tout a une étiquette de prix ; si on veut se marier, ça se paie, ou rester célibataire ? Ca a aussi un prix. Si on veut des enfants, ça se paie, ou pas d’enfants ; idem, etc.
Tout dépend de ce que l’on veut, ce dont on a besoin, ce qui est à notre portée, ce qu’on est prêt(e) à sacrifier – ce que l’on est prêt à & capable (avec notre force, énergie, sensibilité & intelligence) de payer comme prix.
Il est donc impératif de détecter ce que l’on veut vraiment, ce qu’on est prêt à payer & capable de donner pour l’obtenir.
Comme toute chose précieuse, la vie se cache et elle se vend cher – le plus cher étant d’acquérir la sagesse.
Pour nous, humains, la réalité est l’ombre des mots – or, la société a encore brouillé les cartes & perverti le langage – il nous faut retrouver les mots justes pour la décrire, car la vérité, la parole juste, donne la vie & libère.
C’est ce que j’espère avoir fait avec ces quelques réflexions … ou sinon, vous avoir secoués un peu, pour vous tirer de votre pensée routinière et mener votre pensée là où, peut-être, elle ne s’était jamais aventurée avant…
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