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Des perles & des porcs :

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Dernièrement, j’ai offert à quelqu’un mon aide & mon amitié, mais cette personne a préféré m’ignorer & se tourner vers des gens qui flattent ses mauvais penchants …

Ca fait mal, mais je me dis que finalement, c’est elle qui en subira les conséquences.

J’ai compris qu’elle n’a pas du tout réalisé la valeur de ce que j’avais à offrir, et ça m’a rappelé la phrase de Jésus : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. » (Matthieu 7:6).

Ce conseil est bon – même, pour le Pr Jordan Peterson (qui est chrétien), ceci est le meilleur conseil qui existe !

J’avais traité ce sujet dans « Peut-on juger ? Suivons les messagers divins ! » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/11/26/peut-on-juger-suivons-les-messagers-divins/) & j’aimerais y apporter quelques précisions ;

Le monde n’est pas qu’un jardin fleuri ; il comporte des épines & des serpents tapis dans les herbes … Bref, si on veut survivre en gardant sa santé mentale & sa joie de vivre, on doit rejeter nos vœux pieux, ôter nos lunettes roses, oser regarder la réalité en face & cesser de gaspiller notre énergie là où il n’y a pas de retour sur investissement !

Je me suis demandé ce que sont ces choses saintes, et il est clair que ce qui est le plus sacré (& qui est la grande loi de la vie), c’est l’amour – et donc, les soins qui en découlent.

Bien sûr, on doit être aimable et chercher à aider son prochain, mais si on tombe sur un caillou (au plan spirituel), c’est peine perdue ; jamais notre amour ne pourra l’aider, car jamais ça ne pénètrera dans son être – & même (contrairement à un caillou), la perception de la bonté le mettra en colère.

« Garde ton cœur car de lui jaillit la vie » est une autre injonction biblique – donc, il faut aider, mais seulement où cela peut être efficace, et pour le reste, se protéger des mauvais, car s’ils réussissent à nous « fouler au pied & nous déchirer » totalement, on ne pourra plus être d’aucune utilité, ni à soi-même, ni aux autres !

On a tous connu ceci ; on se dévoue pour quelqu’un, on essaie de notre mieux de le soutenir, d’alléger sa peine & de lui créer des opportunités & tout ce qu’on reçoit en échange, c’est de la résistance, de l’ingratitude ou même de l’hostilité …

Voilà à quoi Jésus faisait allusion en disant cela ; il savait qu’à se dévouer pour des ingrats, non seulement ils ne profiteront pas de nos bons conseils & de notre aide (car ils n’ont aucune idée de combien c’est précieux), mais les dédaigneront et nous attaqueront, en sorte qu’on finira indigné & épuisé.
La leçon ici est de voir les choses – c-à-d ce genre de personnes ou de situation – comme elles sont, de reconnaître quand on est en train de jeter des perles devant des pourceaux – un terme qui, dans ce contexte, ne désigne pas l’animal, mais est une métaphore désignant le niveau de conscience de la personne qu’on a tenté d’aider.
Les « perles », elles, désignent les choses ayant le plus de valeur (à la fois pour nous et dans la vie) ; notre temps, nos efforts & notre amour. 

Nous sommes avertis que le porc les méprisera & les piétinera. Il ne le fait pas nécessairement pour nous nuire, mais parce que, vu son état mental & spirituel, il n’est pas à même d’accepter nos dons – les « porcs », en effet, sont pris d’une rage folle devant tout ce qui est beau, noble ou sacré.

Il nous est peut-être parfois arrivé d’être dans une situation où quelqu’un tente de nous aider, mais comme on n’est pas prêt à l’entendre, ou l’accueillir, on résiste à tout changement. On n’entendra ce message que lorsqu’on sera prêt à l’entendre – si tant est que ce moment arrive un jour …

Il faut savoir qu’en donnant nos plus précieux cadeaux à des êtres non-réceptifs, incapables de les apprécier, ou entêtés à les refuser, on devient la cible de leur frustration. 

On a dépensé le meilleur de soi & notre énergie, ce qui nous affaiblit et nous rend vulnérable … Et on se retrouve finalement blessé, déchiré.
La différence entre partager une perle avec quelqu’un qui l’apprécie et jeter vos perles devant les pourceaux, est que le fait d’aider quelqu’un qui l’apprécie, vous rend tous les 2 plus forts.  Tout le monde mérite un coup de main, mais si l’autre frappe cette main, vous devez la retirer. 

Tant pis ; cet individu n’est qu’un imbécile, qui ne sait pas ce qu’il rate !

Mettez votre énergie là où elle est le plus utile ; c-à-d auprès de personnes qui sont conscientes du cadeau précieux que vous leur offrez, & désireuses d’aller mieux, au lieu de continuer à se plaindre ad libitum !

Qui est civilisé ?

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(Margaret Mead)

C’est quoi, être civilisé ? A quel signe voit-on si quelqu’un l’est ou pas ? Quel genre de société peut-on nommer ainsi ?

La fameuse anthropologue Margaret Mead a, je crois, bien répondu à cette question.

Un jour, un étudiant lui demanda ce qu’elle considérait comme le 1er signe de civilisation dans une culture.

Il croyait qu’elle lui mentionnerait les pots en argile, les hameçons ou les meules de pierre, mais elle ne cita rien de tout cela.

Mme Mead dit que le 1er signe de civilisation dans une culture antique était un fémur ayant été brisé, puis réparé – et elle expliqua ainsi sa réponse ;

Chez les animaux, si vous vous brisez la jambe, vous mourez – car alors, vous ne pouvez ni chasser pour vous nourrir, ni aller à la rivière pour boire, ni fuir un danger – & donc, vous devenez vite la proie d’un prédateur affamé.

Bref, aucun animal qui se brise le fémur ne survit assez longtemps que pour que son os commence à guérir.

Par conséquent, trouver dans les restes d’un groupement un fémur qui a guéri est la preuve que quelqu’un a pris la peine de rester avec le blessé, de lui amener à manger & à boire, et de le protéger, et ce, durant tout le temps nécessaire à ce que l’os se répare.

Aider un individu en détresse, servir autrui, voilà le signe du début de la civilisation, conclut Margaret Mead.

A méditer, ne croyez-vous pas ? …

Peut-on aider un PN ?

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On l’a vu, le PN nous a choisi(e) comme cible à cause de notre riche nature, pour se procurer une source de nourriture abondante (voir « Le PN comme vampire » ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/05/15/le-pn-comme-vampire/).

Mais cette nature riche – c-à-d sensible, aimante, dévouée & généreuse – nous fait percevoir l’état dérangé du personnage, et comme on est désintéressé(e) et qu’on tend à donner sans compter, en s’oubliant totalement, on veut l’aider, le sauver de ses démons – alors qu’évidemment, on ferait bien mieux de s’aider nous-même et que c’est justement ce désir d’aider qui nous maintient dans la relation qui nous détruit à petit feu.

Jordan Peterson (oui ; encore lui !) peut nous éclairer sur l’attitude à avoir dans ces circonstances.

On peut vouloir aider les personnes « difficiles » – qui sont en fait des individus paumés, mais on ne mène pas boire un âne qui n’a pas soif => si ces gens ne veulent pas NE PAS être paumés, vous ne pouvez pas les aider.

La seule façon de les aider est d’enseigner par l’exemple ; votre seul moyen est de manifester la réalité d’une façon d’exister alternative – c’est tout ce que vous pouvez faire.

« Ne jetez pas vos perles devant des cochons » ; si vous essayez d’aider quelqu’un et que ça ne fonctionne pas, cessez d’aider ; cela vous fait gaspiller votre vie (temps + énergie) et ça peut même faire empirer la situation.

Si on offre notre aide, qu’on tend la main mais que l’autre ne la prend pas, il faut partir & avancer avec notre vie, & peut-être aller offrir notre aide à quelqu’un qui nous écoute.

Ce conseil de cesser de parler à ceux qui n’écoutent pas ce que vous avez à dire, est l’un des meilleurs de la vie. Et si vous cessez de leur parler, et commencez à les observer, ils vous diront ce qu’ils mijotent ! *

Parlez plutôt à ceux qui vous écoutent & fuyez les relations pathologiques, car il n’y a aucune autre solution – même si ça signifie de couper les ponts avec des membres de notre famille.

Si vous êtes piégé dans des relations malsaines & que vous ne voyez pas comment en sortir, si quelqu’un qui se noie a ses mains autour de votre cou & vous tire vers le bas, vous n’êtes pas obligé de vous noyer avec lui !

Ces relations, c’est comme approcher quelqu’un qui se noie & qui est en panique. La solution pour survivre – tout sauveteur le sait bien – est de se désengager à tout prix.

L’idée est ; « Je viens te sauver, mais ça ne veut pas dire que tu peux me noyer pendant que je le fais. S‘il y a le choix entre « TU te noies » ou « on se noie tous les 2 », ce sera TU te noies ! » Et ceci est de la sagesse, pas de la cruauté.

En effet, vous êtes responsable de votre vie, elle est précieuse (car le monde a désespérément besoin de personnes bonnes & empathiques) – alors, vous vous devez de la protéger !

*Les gens n’ont pas l’habitude d’être VRAIMENT écoutés et donc, si vous écoutez vos proches, ils ne pourront s’empêcher de vous révéler ce qu’ils veulent, ce qui cloche chez eux, & comment y remédier – des choses qu’ils ne voulaient pas révéler, des choses qu’ils ignoraient eux-mêmes – mais attention : ceci ne vaut que pour les individus normaux, pas les PN.