Archives Mensuelles: juin 2019

Citations de sagesse

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Ce sont (en vrac) celles qui m’inspirent .. & dont j’espère que vous tirerez un enseignement productif

C’est la vérité, et non les rêves, qui est votre seule sécurité (Osho)

L’expérience, ce n’est pas ce qui arrive à quelqu’un, c’est ce que quelqu’un fait avec ce qui lui arrive (A. Huxley)

Le bon sens est si rare, que c’est un super-pouvoir !

Dans la vie, il n’y a ni récompense, ni punition ; seulement des conséquences

N’amalgame pas ma personnalité et mon attitude, car ma personnalité, c’est moi, alors que mon attitude dépend de toi !

Etre vous-même dans un monde qui tente constamment de vous changer en quelqu’un d’autre, est la plus grande réussite (R.W. Emerson)

Qui connaît son cœur se défie de ses yeux (proverbe chinois)

Garde ton cœur avant toute chose, parce que de lui jaillit la vie (Proverbes, IV, 23)

Etre réaliste est la route prise le plus souvent pour arriver à la médiocrité (Will Smith)

Toute la matière n’apparaît et n’existe que par la vertu d’une force … Nous devons présumer, derrière cette force, l’existence d’un Esprit conscient et intelligent. Cet Esprit est la matrice de toute matière (Max Planck)

Ne perdez pas votre temps avec des explications : les gens entendent ce qu’ils veulent bien entendre (P. Coelho)

La vie commence à la fin de votre zone de confort (N. D. Walsch)

L’honnêteté est un cadeau cher, donc, ne vous attendez pas à en recevoir des gens de peu de valeur (W. Buffet)

Prends garde, ne chemine pas avec l’impie, car une telle fréquentation change le rayonnement du cœur en feu de l’enfer (Baha’u’llah)

Il faut saisir la chance par les cheveux, mais elle est chauve par derrière (proverbe)

Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds … (Matthieu 10:14,15)

Le seul bien est la connaissance et le seul mal est l’ignorance (Socrate)

Il faut pousser nos peurs dans un coin, sinon, ce sont elles qui nous poussent dans un coin (anonyme)

Le prix du succès est beaucoup moins élevé que celui de l’échec (Zig Ziglar)

Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. (Matthieu 7:6)

Il n’y a rien de plus important dans la vie que de s’éveiller et de savoir ce qu’est le but de notre vie ! (E.Tolle)

La gratitude ouvre la porte à la plénitude de la vie. Elle donne un sens à notre passé, donne la paix au présent et crée une vision pour demain (M. Beattie)

Soyez l’observateur silencieux de vos pensées et comportements. Vous êtes sous le penseur. Vous êtes le silence sous le bruit mental. Vous êtes l’amour et la joie sous la douleur (E. Tolle)

Le bonheur n’est pas un concept prêt-à-l’emploi. Il vient de nos propres actions (Dalaï Lama)

Les méchants envient et haïssent ; c’est leur manière d’admirer (V. Hugo)

Vous m’offrez la cité… je préfère les bois, car je trouve, voyant les hommes que vous êtes, plus de coeur aux rochers, moins de bêtise aux bêtes (V. Hugo)

La vie, c’est ce qui vous arrive pendant que vous faites d’autres plans.

Les obstacles sont ces choses effrayantes que vous voyez lorsque vous quittez votre but des yeux !

Il y a 2 genres d’humains ; ceux qui visent l’inaccessible étoile de la perfection et travaillent chaque jour à s’améliorer, et ceux qui, ne pouvant ou ne voulant pas faire ceci, sont forcés de trouver une autre source de respect de soi : ceux-là doivent alors trouver d’autres gens ou groupes, ou races, qu’ils étiquettent inférieurs (bêtes, sales, méchants, peu raffinés, etc) à critiquer, pour se sentir bien… (C’est le principe de la bicyclette : rabaisser d’un côté pour remonter de l’autre)

Il n’est pas dur de prendre des décisions lorsque l’on connaît ses valeurs (R. Disney)

Qui s’incline sera redressé, Qui se tient creux sera rempli, Qui subit l’usure se renouvellera (Tao Tö King)

Vous êtes votre propre marraine la bonne fée – alors, ne vous interdisez pas de rêver & écrivez vous-même la happy end de votre histoire (film « Lying to be perfect »)

Le prix d’une chose est la somme de vie que vous échangez pour l’avoir (H. Thoreau) (=> toujours se demander ce qu’on reçoit en échange du prix qu’on paie, & si ça vaut le coup !)

People don’t care how much you know, until they know how much you care (Th. Roosevelt)

Au centre de votre être, vous avez la réponse : vous savez qui vous êtes et vous savez ce que vous voulez (Lao Tseu)

Là où les besoins du monde et vos talents se croisent, là est votre vocation (Aristote)

Peu importe combien vous vous pensez cultivé, talentueux, riche ou cool, la façon dont vous traitez les gens, révèle finalement tout. L’intégrité est tout.

Tout ce que vous désirez se trouve de l’autre côté de la peur (G. Addair)

Atteindre l’équilibre repose en définitive sur avoir du courage. Le courage de faire des choix difficiles, d’exclure d’autres possibilités afin de choisir celle qui vous convient le mieux, de laisser aller la crainte de la désapprobation ou de la déception des autres (Lickerman)

Le courage est ce que la vie exige de nous en échange de la paix (A. Earheart)

N’expliquez jamais, ne vous plaignez jamais.  Vos amis n’en ont pas besoin, et vos ennemis ne vous croiront pas de toute façon (Disraeli)

Je ne discute qu’avec mes égaux. Tous les autres, je leur enseigne (Dr J.H. Clarke)

Je me refuse à discuter avec ceux que je sens, moins que moi, attachés à la vérité.

La haine des faibles n’est pas si dangereuse que leur amitié (Vauvenargues)

Le faible ne peut pardonner. Pardonner appartient aux forts (Gandhi) (c’est ainsi car là, il faut aller de l’avant – le faible préfère rester sur place et se donner ça comme excuse pour ne pas avancer)

Peu importe que quelqu’un soit fort occupé ; s’il vous aime, il trouvera le moyen de vous faire une place dans sa vie

La chose la plus difficile à expliquer est le clairement évident que tout le monde a décidé de ne pas voir (Ayn Rand)

Les sujets les plus difficiles peuvent être expliqués à l’homme qui a l’esprit le plus lent s’il ne s’en est pas déjà formé une idée ; mais la chose la plus simple ne peut être explicitée à l’homme le plus intelligent s’il est fermement persuadé qu’il sait déjà, sans l’ombre d’un doute, ce qu’on lui présente (L. Tolstoï)

La sagesse n’est pas dans la raison, mais dans l’amour (A. Gide)

Ecoute ton coeur. Il connaît toute chose, parce qu’il vient de l’Âme du Monde, et qu’un jour il y retournera (P. Coelho)

Comme pour la guerre, il n’y a qu’une seule façon de bien faire l’amour : la sale ! (B. de Laat)

Nous devons être avant de pouvoir faire, et nous ne pouvons faire qu’à la mesure de ce que nous sommes, et ce que nous sommes dépend de ce que nous pensons (Ch. Haanel)

Si vous n’êtes pas en train de faire ce que vous aimez, vous êtes en train de perdre votre temps (B. Joël)

Si un ciel trop gris t’attriste, lève les yeux et tu verras qu’au-dessus des nuages, il y a toujours le soleil (A. Ayache)

Votre Temps est limité, ne le gâchez pas en menant une Existence qui n’est pas la Vôtre. (Steve Jobs)

Les donneurs doivent poser des limites, car les preneurs le font rarement (I. Kurtz)

Soyez silencieux, seule la Main de Dieu peut ôter les fardeaux de votre coeur (Rumi)

L’imbécile, c’est celui qui raisonne là où il doit sentir (L. Pauwels)

Crains l’imprécation de l’opprimé, car entre elle et Dieu ne s’interpose aucun voile (Kur’an)

Quand vous ne savez pas qui vous êtes vraiment, peu importe votre âge, vous n’êtes qu’un enfant (N. Maharaj)

Dieu est le nom de la conscience des hommes. Lorsque la foi s’éloigne, la morale s’égare (R. Guilleaumes)

Le secret d’une vie heureuse est de donner à Dieu la 1ère part de notre journée, la 1ère priorité dans chaque décision et la 1ère place dans notre cœur.

Les battants sont toujours en quête d’occasions d’aider les autres. Les ratés sont toujours en train de demander : « quel est mon profit là-dedans ? »

Je n’attends jamais l’inspiration. On n’accomplit rien si on fait cela. Votre esprit doit savoir qu’il doit se mettre au travail (P. Buck)

Rien de blesse une âme bonne et un cœur gentil, plus que de vivre au milieu de gens qui ne le comprennent pas (Ali Ibn Abi Talib)

La vitalité dépend directement de la vivacité de la vision ! (Dr J. Demartini)

Ce que disent les intelligents bien informés semble toujours ridicule aux crétins mal informés & dépourvus de sens commun (B. de Laat)

Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage (Périclès)

L’inverse de l’amour n’est pas la haine, c’est l’indifférence. L’inverse de l’art n’est pas la laideur, c’est l’indifférence. L’inverse de la foi n’est pas l’hérésie, c’est l’indifférence. L’inverse de la vie n’est pas la mort, c’est l’indifférence.  A cause de l’indifférence, on meurt avant de mourir vraiment (E. Wiesel)

Un oiseau assis sur un arbre n’a jamais peur que la branche casse, parce que sa confiance n’est pas dans la branche, mais dans ses propres ailes. Croyez toujours en vous-même !

La patience est un arbre dont la racine est amère, mais dont les fruits sont doux (proverbe iranien)

Il y a 4 genres de gens : ceux qui savent & qui savent qu’ils savent, ceux qui savent & qui ne savent pas qu’ils savent, ceux qui ne savent pas & savent qu’ils ne savent pas, ceux qui ne savent pas & qui ne savent pas qu’ils ne savent pas => Fuyez ces derniers !

Notre plus grand défi, dans cette vie, est d’abord de découvrir qui on est, puis de vivre d’une manière qui l’honore.

Lavez la poussière de votre âme et de votre coeur avec l’eau de la sagesse (Rumi)

La plupart des gens ne voient pas leurs croyances. Au lieu de ça, leurs croyances leur disent quoi voir.  Voilà la simple différence entre une vision claire ou floue (M. Kahn)

Etre considéré comme fou par ceux qui sont encore victimes du conditionnement culturel, est un compliment (J. Horston)

Apprendre vraiment, c’est toujours désapprendre, pour rompre avec ce qui nous bloque, nous enferme et nous aliène (O. Reboul)

Il n’est pas d’autre mort que le manque d’amour.

On doit regarder plus profondément, bien au-dessous de la colère, la douleur, la haine, la jalousie, la pitié de soi, bien plus profond, où résident les rêves, fils. Trouve ton rêve. C’est la poursuite des rêves qui nous guérit (Billy Mills)

Via le moment présent, vous avez accès au pouvoir même de la vie (E. Tolle)

L’un des secrets de la paix intérieure est la pratique de la compassion (Dalai Lama)

Une relation ne vaut que selon comment elle vous fait vous sentir (Dr Phil Mc Graw)

Ce n’est pas une preuve de bonne santé mentale que d’être bien adapté dans une société profondément malade (Krishnamurti)

Plus on dit merci, plus on a de raisons de dire merci.

Soyez meilleur, vous serez plus heureux. Ceci est la meilleure leçon de morale, car elle est basée sur l’intérêt ! (Duc de Lévis-Mirepoix)

Rejetez tout ce qui n’est pas utile, amusant ou beau.

Vérité, amour et pouvoir.  Voici nos guides, via tous les défis de la vie humaine (S. Pavlina) 

La véritable intelligence repose sur l’amour : ce que souvent les matérialistes prennent pour de l’intelligence, n’est que la peur habillée de grandes idées. Cette sorte d’intelligence est malfaisante et sans joie.

Il n’y a rien qui soit arrivé dans le passé, qui puisse vous empêcher d’être (dans le) présent maintenant (E. Tolle)

Si vous ne trouvez pas un moyen de gagner de l’argent en dormant, vous allez devoir travailler jusqu’au jour de votre mort (Warren Buffet)

Si tu veux comprendre le mot bonheur, il faut l’entendre comme une récompense et non comme un but (Paulo Coelho)

Vous pouvez ignorer la réalité, mais vous ne pouvez pas ignorer les conséquences d’ignorer la réalité (Ayn Rand)

Si les vilains faits contredisent leur ravissante croyance, il ne faut pas les appeler vilains, il faut changer de croyance (Louis Pauwels)

Il n’y a pas d’amour ; il n’y a que des preuves d’amour !

Ne pas prévoir, c’est déjà gémir (L. de Vinci)

Discuter avec un idiot, prouve seulement qu’il y en a 2.

J’abhorre les hommes faux, je déteste les méchants, je fuis les fripons, je chasse les flatteurs et on peut juger par là que je suis souvent seule (Olympe de Gouges)

Le visible simple cache de l’invisible compliqué (Louis Pauwels)

La vérité te rendra libre, mais d’abord, elle te foutra en rogne.

Dieu est un état de conscience au sein duquel les idéaux spirituels comme la vérité, la justice, la bonté, l’amour et la beauté sont évidents.

Éloignez-vous des personnes négatives. Elles ont un problème pour chaque solution (A. Einstein)

La clé du succès est de se faire une habitude, durant toute notre vie, de faire les choses que l’on craint (Brian Tracy)

La vraie nature de l’homme, son vrai bien, et la vraie vertu, et la vraie religion, sont choses dont la connaissance est inséparable (Pascal)

Un sot a beau demeurer des années au contact de la science, il ne connaîtra pas plus le goût de la science que la cuillère plongée dans la sauce ne connaît le goût de la sauce (Bouddha)

Ne pas déplorer, ne pas rire, ne pas détester, mais comprendre (Spinoza)

L’ego est un je d’enfant (D. Lessard)

Donnez-vous la permission de vous éloigner immédiatement de toute chose qui vous cause de mauvaises vibrations. Il n’est pas besoin de raisonner ou de trouver une explication. Fiez-vous juste à ce que vous sentez (S.  Chuquette)

La chose la plus difficile est la décision d’agir, le reste n’est que de la ténacité (A. Earhart)

Rendez vos interactions avec les gens transformationnelles, & non juste transactionnelles (Patti Smith)

Une personne qui n’a pas la passion de la justice est sèche, totalement dénuée de tendre bonté, totalement dénuée de vertu illuminatrice (H. von Bingen)

Ignorez les critiques … Seule la médiocrité est à l’abri du ridicule. Osez être différent ! (Dita Von Teese)

L’efficacité est la mesure de la vérité (sagesse hawaïenne)

Le coeur s’encombre du souhaitable. L’intelligence ne vit que du vérifiable (Louis Pauwels)

Faites ce que vous pouvez. Où vous êtes. Avec ce que vous avez (Th. Roosevelt)

Seul peut être juste celui qui sait se mettre à la place des autres (Gurdjieff)

Le secret du bien-être : en général, quand on se sent comme une bouse, c’est qu’on se comporte comme une bouse (et d’abord envers soi-même) !  Alors, ceux qui prétendent vous faire sentir bien sans changer ça, sont des escrocs ! Il faut cesser de faire la bouse et commencer par agir comme un chic type (ou fille) et alors on se sentira bien … Tout le secret est là ! (B. de Laat)

S’opposer à la connaissance est ignorant, et celui qui déteste la connaissance et la science n’est pas un homme, mais plutôt un animal sans intelligence. Car la connaissance est la lumière, la vie, la félicité, la perfection, la beauté et les moyens d’approcher le seuil de l’Unité. C’est l’honneur et la gloire du monde de l’humanité, et le plus grand don de Dieu. La connaissance est identique à de la guidance et l’ignorance est l’erreur réelle (Abdu’l-Baha)

En vérité, si un homme abandonnait un royaume et le monde entier et qu’il se garde lui-même, il n’aurait rien abandonné (Mtre Eckart)

Ceux qui n’apprennent pas de l’Histoire sont condamnés à la répéter.

La liberté existe toujours. Il suffit d’en payer le prix (Montherlant)

L’amour est l’aile que Dieu nous a donnée pour nous élever jusqu’à Lui.

Si tu as une lumière dans le cœur, tu retrouveras le chemin vers chez toi (Rumi)

Il n’y a qu’un seul bien – la connaissance, et qu’un seul mal – l’ignorance (Socrate)

Celui qui laisse s’éteindre en son coeur le désir de sauver tous les hommes, a péché (Bouddha)

Ne crains pas d’avancer lentement ; crains de rester sur place (proverbe chinois)

Soyez silencieux, seule la main de Dieu peut enlever les fardeaux de votre coeur (Rumi)

Si tu en as marre de recommencer, cesse d’abandonner.

La sagesse est fille de l’expérience (L. de Vinci)

Le clou qui dépasse appelle le marteau (proverbe japonais)

Si un problème a une solution, alors il est inutile de s’en inquiéter ; s’il n’en a pas, s’inquiéter n’y changera rien.

L’œil ne voit que ce que l’esprit est prêt à comprendre (H. Bergson)

L’oeuvre de la vertu est le calme (Louis Pauwels)

La connaissance, c’est l’expérience que fait l’homme de l’unité qui unit tous les hommes (Mtre Eckhart)

Les grands esprits discutent des idées ; les esprits moyens discutent des événements ; les petits esprits discutent des gens (Eleanor Roosevelt)

Ceux qui sont inconscients qu’ils marchent dans le noir ne verront jamais la lumière (Bruce Lee)

Je rêve d’une information courageuse. D’une information qui mettrait le nez des gens sur le réel. Elle serait impopulaire, bien entendu. Quelle vertu ! C’est le signe qu’on dit vrai. Le public tient aux idées reçues, surtout aux hypocrites (Louis Pauwels)

Nous vivons dans un cauchemar de faussetés, & il y en a peu qui sont assez éveillés & conscients pour voir les choses comme elles sont. Notre 1er devoir est de trouver & dégager les illusions & recouvrer un sens de la réalité (Nicolas Berdiaev)

Les chiens n’aiment pas le bâton, les hommes n’aiment pas la vérité (proverbe tibétain)

La vérité est si obscurcie en ce temps, et le mensonge si établi, qu’à moins que d’aimer la vérité, on ne saurait la connaître (Pascal)

L’énergie bien appliquée et dirigée peut accomplir n’importe quoi (Nellie Bly)

Une minute de colère en cause 100 de honte.

Si vous restez neutre en situations d’injustice, vous avez choisi le côté de l’oppresseur (Desmond Tutu)

La danse est l’une des formes les plus parfaites de communication avec l’intelligence infinie (P. Coelho)

Il y a 2 façons de se tromper. L’une est de croire ce qui n’est pas vrai ; l’autre est de refuser d’accepter ce qui est vrai (S. Kierkegaard)

Toute réussite nous attire un ennemi. C’est la médiocrité qui entraîne la popularité (O. Wilde)

La plupart des gens dans le monde n’utilisent pas vraiment leur cerveau pour penser. Et les gens qui ne pensent pas sont ceux qui n’écoutent pas les autres (Haruki Murakami)

Je suis le trou sur la flûte, que traverse le souffle de Dieu (Hafiz)

Les idiots rejettent ce qu’ils voient, pas ce qu’ils pensent. Les sages rejettent ce qu’ils pensent, pas ce qu’ils voient (Huang-Po)

Celui qui dit la vérité doit avoir le pied à l’étrier (proverbe turc)

Le bonheur, c’est un rêve d’enfant réalisé à l’âge adulte.

Je ne saurais souffrir que vous me disiez que plus on pense, plus on est malheureux. Cela est vrai pour ceux qui pensent mal (Voltaire)

Sème la joie dans le jardin de ton voisin et elle fleurira dans le tien.

L’esprit crée l’abîme, le coeur le traverse (Nisargadatta)

Les personnes mauvaises détestent la lumière parce qu’elle les révèle à eux-mêmes. Ils détestent la bonté parce qu’elle révèle leur méchanceté ; ils détestent l’amour parce qu’il révèle leur paresse. Ils veulent détruire la lumière, la bonté, l’amour afin d’éviter la douleur d’une telle conscience de soi (Scott Peck)

Je crois que chaque événement dans la vie survient en une occasion de choisir l’amour plutôt que la peur (Oprah Winfrey)

La franchise ne consiste pas à dire tout ce que l’on pense, mais à penser tout ce que l’on dit.

La Nature aime le courage. Vous vous engagez, & la nature réagira à cet engagement en ôtant les obstacles impossibles (T. Mc Kenna)

Le naturel est la base de l’efficacité (Maharishi Mahesh Yogi)

Je me suis rendu compte que le passé et le futur sont de véritables illusions, qu’ils existent dans le présent, qui est ce qui existe, et tout ce qui existe (Alan Watts)

Le désir naturel de l’hommes bon est la connaissance (L. de Vinci)

Celui qui possède un pourquoi qui le fait vivre peut supporter tous les comment (F. Nietzsche)

Notre point de vue est toujours limité par combien nous savons. Développez vos connaissances et vous transformerez votre esprit (Bruce Lipton)

Le fou est celui qui voit le monde tel qu’il est & non tel qu’il devrait être (J. Brel)

Aimer quelque chose est sans doute le seul point de départ pour nous approprier notre vie (A. Koller)

Ne ressemblez pas à ceux qui oublient Dieu ; Dieu fait qu’ils s’oublient eux-mêmes [Baha’u’llah)

Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais jamais ils n’oublieront comment vous les avez faits se sentir (Iyanla Vanzant)

Les gens qui ont l’âme petite tentent toujours de rapetisser les autres (Carlos Ruiz Zafon)

N’utilisez que ce qui marche, et prenez-le n’importe où vous pouvez le trouver (Bruce Lee)

Toute culture véritable témoigne de ce qui, dans l’homme, échappe au temps. Par là, toute culture est religieuse (Louis Pauwels)

La liberté n’est pas un droit, c’est un devoir (Nicolas Berdaiev)

Les êtres humains sont nés avec des capacités différentes ; s’ils sont libres, ils ne sont pas égaux, et s’ils sont égaux, ils ne sont pas libres (Alexandre Solyenitsine)

L’information suppose un certain degré de formation chez celui qui la reçoit. L’information des non-formés porte un triste nom : la manipulation (Louis Pauwels)

La vie se rétracte ou se dilate à proportion de notre courage (A. Nin)

Abandonnez ceux qui s’abandonnent eux-mêmes (Shakespeare)

Le plaisir peut s’appuyer sur l’illusion, mais le bonheur repose sur la vérité (Chamfort)

Il est impossible d’avoir une conversation sans une base factuelle commune (Ben Shapiro)

Un homme ne peut atteindre la connaissance qu’avec l’aide de ceux qui la possèdent. Ceci doit être compris dès le début. On doit apprendre de celui qui sait (Gurdjieff)

Le plus grand ennemi n’est pas l’ignorance ; c’est l’illusion de savoir (Stephen Hawking)

L’intellect est bon, mais jusqu’à ce qu’il soit devenu le serviteur du cœur, il est de peu d’utilité (Abdu’l-Baha)

Je définis l’amour ainsi : la volonté d’étendre son moi dans le but de nourrir notre propre croissance spirituelle ou celle d’un autre (Scott Peck)

Le plus près que chacun de nous peut s’approcher de Dieu est d’aimer la vérité (R.Buckminster Fuller)

Nous voyons les choses non comme elles sont, mais comme nous sommes (Anaïs Nin)

La tendresse ne fait défaut que dans le coeur d’un damné !

Là où il y a une volonté, il y a un moyen.

L’intellect vous amène à la porte, mais elle ne vous fait pas entrer dans la maison (Shams Tabrizi)

Un cœur rempli d’amour est comme un phoenix qu’aucune cage ne peut emprisonner (Rûmi)

La force perceptuelle est la mesure de l’intelligence.

Les hommes croient ce qu’ils désirent (Jules César)

Toute forme de pouvoir est diabolique, tout ordre est mortel, et l’Etat, quel que soit le régime, est le mal absolu (Louis Pauwels)

Il est curieux de noter que les expressions « rayonner de lumière spirituelle » et « être efficace  » sont rendus, en égyptien, par le même terme (akh).

Les lampes sont différentes, mais la lumière est la même. Une matière, une énergie, une Lumière, un esprit de Lumière, irradiant sans cesse toutes choses (Rûmi)

La spiritualité …demande d’abord une culture du cœur, une immense force, une intrépidité sans faille. Les couards ne peuvent satisfaire à une morale (Gandhi)

Ne luttez jamais avec un cochon. Vous vous salirez tous les 2 et en plus, le cochon aime ça.

La plus grande erreur que les gens font dans la vie est de ne pas essayer de gagner leur vie en faisant ce qu’ils aiment le plus (Malcolm Forbes)

Quand quelqu’un vous montre qui il est, croyez-le la première fois (Oprah Winfrey)

Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité (Pascal)

Aimez-vous d’abord et tout le reste se mettra en place. Il faut vraiment s’aimer soi-même pour pouvoir faire que quoi que ce soit dans ce monde (Lucille Ball)

Qui veut devenir ce qu’il devrait être doit laisser ce qu’il est maintenant (Mtre Eckart)

La vie est soit une aventure audacieuse, soit rien du tout (Helen Keller)

Ce que nous disons devient la maison où nous vivons (Hafez)

Se révolter ou s’adapter, il n’y a guère d’autre choix dans la vie (G. Le Bon)

Qui regarde à l’extérieur, rêve ; qui regarde à l’intérieur, s’éveille (C.J. Jung)

Parce que l’on croit en soi, on n’essaie pas de convaincre les autres. Parce que l’on est content de soi-même, on n’a pas besoin de l’approbation des autres. Parce que l’on s’accepte, le monde entier l’accepte (Lao-Tseu)

Un homme renoncera à tous les plaisirs que vous voulez, mais il refusera de renoncer à sa souffrance (Gurdjieff)

Si vous n’avez pas de plan, vous devenez une partie du plan de quelqu’un d’autre (T. Mc Kenna)

Si vous ne pouvez pas le comprendre sans une explication, vous ne pouvez pas le comprendre avec une explication (Haruki Murakami)

Il faut saisir la chance par les cheveux … Mais elle est chauve par derrière !

La plus belle chose que nous pouvons éprouver est le mystère. Il est la source de tout art et science véritables (A. Einstein)

Penser sert à agir et agir, à penser.

Le cerveau est comme un muscle. Quand il est utilisé, nous nous sentons très bien. La compréhension est joyeuse (Carl Sagan)

Tout ce que l’on assume se dissout & nous rend plus fort, tout ce à quoi on résiste, persiste (E. Tölle)

Les gens ordinaires songent à passer leur temps. Les battants pensent à l’utiliser.

Quand plusieurs routes s’offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, … assieds-toi et attends. … écoute ton cœur. Puis, quand il te parlera, lève-toi et va où il te porte  (S. Tamaro)

La croyance est une attitude toxique et dangereuse envers la réalité. Après tout, si elle est là, elle ne nécessite pas votre croyance – et si elle n’est pas là, pourquoi devriez-vous y croire ? (T. Mc Kenna)

Tout comme l’humour vrai est de rire de soi-même, la vraie humanité est la connaissance de soi-même (Alan Watts)

Il n’y a pas d’autre mort que le manque d’amour.

Vivre avec intégrité signifie : ne pas accepter moins que ce que vous savez mériter dans une relation, demander ce que vous voulez et avez besoin de la part des autres, dire la vérité, même si ça peut créer des conflits ou des tensions, avoir les comportements correspondant à vos valeurs personnelles, faire des choix basés sur ce que vous croyez et non sur ce que d’autres croient (Barbara de Angelis)

Point de religion ni de science sans esthétique (Khalil Gibran)

La seule source de connaissance est l’expérience (A. Einstein)

Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine : elle est mortelle (Paulo Coelho)

La paresse est l’opposé de l’amour (Scott Peck)

Il est difficile de libérer les idiots des chaînes qu’ils vénèrent (Voltaire)

Il y a 4 questions importantes dans la vie ; Qu’est-ce qui est sacré ? De quoi est faite l’âme ? Qu’est-ce qui vaut la peine de vivre ? et Qu’est-ce qui vaut la peine de mourir ? La réponse est toujours la même : l’amour (film « Don Juan de Marco »)

Dans ce monde, on pardonne tout, sauf de dire la vérité (Carlos Ruiz Zafon)

La vie ne consiste pas à se trouver ; la vie consiste à se CREER.

Le moment entre ce que vous étiez autrefois, et qui vous êtes en train de devenir maintenant, est l’endroit où la danse de la vie qui se passe réellement (B. de Angelis)

La chose la plus difficile à expliquer est le clairement évident que tout le monde a décidé de ne pas voir (Ayn Rand)

Toujour couri pour gagner vie, Quand bien couru, vie l’est foutu (proverbe martiniquais)

Le monde n’est pas que soleil et arcs-en-ciel. C’est un lieu très méchant et dur et peu importe que tu sois coriace, il te mettra à genoux et le laissera là pour toujours si tu le laisses faire. Toi, ou moi, ou personne, ne te frappera aussi fort que la vie. Mais l’important, ce n’est pas que tu puisses frapper fort, c’est que tu puisses encaisser des coups durs et continuer à avancer. Voilà comment on gagne (S. Stallone)

La Beauté Bénie disait souvent : “il y a 4 qualités que j’aime voir manifestées dans les gens : premièrement, l’enthousiasme et le courage, deuxièmement, un visage auréolé de sourires et une contenance radieuse ; troisièmement, qu’ils voient tout de leurs propres yeux et non par les yeux des autres ; quatrièmement, l’aptitude à mener une tâche, une fois commencée, jusqu’à sa fin. »(Mémoires de Baha’u’llah, compilées par Mr Furutan)

La vanité est pour les imbéciles une puissante source de satisfaction. Elle leur permet de substituer aux qualités qu’ils n’acquerront jamais la conviction de les avoir toujours possédées (G. Le Bon)

La vie n’exige pas de nous qu’on soit ceci ou cela mais elle exige qu’on paie les conséquences de ces diverses attitudes.

La moralité naturelle

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Selon le Pr J. Peterson, les jeux itératifs sont la base d’une moralité universelle.

Il y a clairement une éthique émergeant des systèmes biologiques ; les chercheurs ont constaté un début d’éthique de comportement chez les chimpanzés, mais l’exemple le plus clair est chez les rats.

On a constaté qu’ils rient – ce qui prouve qu’il existe un point commun du système d’émotions positives parmi les strates d’êtres vivants.

De jeunes rats séparés de leur mère meurent, sauf si on les chatouille plusieurs fois par jour. Et ça vaut aussi pour les bébés humains ; si on masse 3 fois par jour des bébés prématurés en couveuse, ils gagnent du poids au lieu d’en perdre & cela préserve leurs capacités cognitives.

Pour les bébés, l’attachement est un besoin primaire, au même titre que la nourriture.

Plus tard, les jeux de combat sont nécessaires à leur bon développement. Or, on joue avec ses pairs (frères & sœurs, camarades, …) non pas une fois, mais très souvent au cours du temps ; ce processus est itératif (il se répète de nombreuses fois).

Chez les rats, c’est toujours le plus petit qui invite l’autre à jouer, et bien sûr, le plus fort pourrait le battre à chaque fois, mais on remarque que s’il ne laisse pas gagner le plus faible au moins 30% des fois, ce dernier ne voudra plus jouer avec lui.

Voilà une éthique de réciprocité – la base des interactions sociales !

Cette éthique fondamentale émerge donc d’abord à un niveau biologique, & ensuite les humains l’ont mise en mots – et non l’inverse comme certains le prétendent !

Il y a un jeu intéressant, où on prend 2 personnes & l’on donne 100$ à l’une des 2, avec cette règle : il peut donner une partie de la somme à l’autre personne, mais si celle-ci refuse la somme, personne ne reçoit rien.

Il pourrait lui donner 1$ – pour garder le plus possible, et ainsi, l’autre a quand même quelque chose, même si c’est peu.

Mais en général, les possesseurs des 100$ offrent 50%, car ils savent qu’un deal aussi inéquitable (avec 1$ donné & 99$ gardés) sera toujours refusé par le partenaire (même pauvre) n’ayant rien & qu’alors, ils n’auront rien non plus.

En effet, il est normal de refuser car on ne joue pas qu’un seul jeu d’échange dans la vie, mais toute une série, et durant toute notre vie – & la règle de ces jeux est de ne pas accepter moins que 50%.

Même, si le jeu est fait par beaucoup de gens, le donneur peut offrir 60% car alors, son but n’est pas d’avoir 40$, c’est de faire savoir à tous que s’ils jouent avec lui, ils auront 60%.

Et là, tout le monde voudra jouer avec lui & il pourra gagner de nombreuses fois 40$. Par conséquent, la réciprocité serait d’offrir 50$, mais on voit aisément que la générosité rapporte plus !

Au lieu de vouloir gagner CE jeu, il vaut donc mieux viser à gagner un ensemble de jeux.

Conclusion ; il y a des règles d’éthique qui régissent l’ensemble des jeux possibles, & ceci est très utile à savoir !

Cette règle – comme quoi il faut au moins viser la réciprocité dans les échanges avec autrui, mais qu’il vaut mieux se montrer généreux – n’est pas la seule à régir les interactions humaines, mais c’est la plus importante – celle qui fait que, dans un jeu itératif (& c’est ce qui constitue notre vie), on ne peut être que gagnant.

Attention : il ne s’agit pas de laisser les autres profiter de nous ou se laisser exploiter par des psychopathes (car il n’y a pas d’excuse à avoir une stratégie de négociation déficiente), mais juste de décider de toujours choisir le côté de la générosité – parce que, finalement, c’est ce qui « paie », c-à-d que c’est le choix le plus intelligent.

Les gens peuvent souvent s’accomplir à l’aide de la religion, mais la science peut-elle faire pareil (booster notre potentiel) ? Pas de la façon dont on interprète généralement la science.
Le Pr Peterson insiste bien ; ni la médecine, ni la psychologie clinique ne sont des sciences ; ce ne sont que des expérimentations ayant en vue le but (éthique) d’aider les gens à améliorer leur vie – et certainement pas – comme beaucoup le croient – de « nous rendre mentalement plus sains » !

On peut utiliser des techniques scientifiques pour détecter lesquelles de nos stratégies de vie fonctionnent, mais il n’est pas prouvé qu’on puisse employer des principes scientifiques pour savoir ce qui constitue un « mieux » !

De par sa nature même, la science – même si elle peut guérir des gens – exclut la moralité.

La science n’est qu’un mécanisme générique pour résoudre des problèmes ; elle fut développée pour être une méthodologie qui soit le plus possible dénuée de valeurs (le Bien & le Mal ne sont pas des concepts scientifiques) – donc, pour diriger notre éthique, il faut choisir quelque chose qui soit en dehors de la science.

Pour comprendre le manque d’éthique de la science, il suffit de songer à ces scientifiques russes travaillant pour l’armée (guerre biologique), qui travaillaient à créer un mélange d’ebola (pour son pouvoir meurtrier) & de variole (pour son pouvoir de contagion) – ce qui se justifie tout à fait du point de vue scientifique (ce serait effectivement très efficace, c-à-d très meurtrier), mais pas du tout du point de vue moral.

Et peut-on tirer une valeur du fait d’être né des étoiles ? Même pas !

On peut se dire que la vie est quelque chose de merveilleux, mais d’un autre côté, on peut douter de l’utilité de la vie si l’on considère que la chaleur se perd peu à peu dans l’univers & que la vie est vouée à disparaître – et on peut trouver dans la science des choses qui soutiendront tout autant la 1ère vision des choses, que l’autre !

Hume disait qu’on ne peut tirer de la valeur d’un ensemble de faits. Il a sans doute raison, mais c’est plus complexe que cela …

On a vu que l’éthique émerge d’un ensemble de jeux itératifs, & que c’est la science qui a découvert cela => donc, la science peut éclairer nos choix moraux, mais il n’est pas évident du tout qu’elle ait eu une fonction bénéfique pour les humains !

Elle a produit des choses positives (par ex, le téléphone), comme des négatives (par ex, la bombe atomique).

Il n’est donc pas prouvé que dévouer sa vie à la science soit un processus pro-vie !

Il me semble, à moi, que dévouer sa vie à la vie (l’augmenter, la préserver) est plus pro-vie, donc plus moral.

 

Etres dérangés ; fuir dès le début

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Voici une métaphore très éclairante, à se rappeler pour fuir les êtres violents & dérangés, & éviter qu’ils ne détruisent notre vie.

Un gars ayant travaillé dans une raffinerie, raconte que dès son entrée dans cette firme, on les a informés sur le gaz H²S (sulfure d’hydrogène) ; un gaz invisible & mortel qui, s’il est libéré, sent l’oeuf pourri.

Vu son odeur nauséabonde, on pourrait croire que les travailleurs fuiront dès qu’ils la sentiront et que donc, personne ne se fera intoxiquer.

Mais hélas, ce que ce gaz fait aussi, c’est d’anesthésier l’odorat en quelques secondes, en sorte qu’il faut s’enfuir dès qu’on le sent, sinon, c’est trop tard !

En effet, le H²S cause la dégénérescence du nerf olfactif (rendant la détection du gaz impossible) et provoque la mort après quelques mouvements respiratoires seulement.

Inhaler ce gaz, même en quantité assez faible, peut entraîner une perte de connaissance – et bien évidemment, quand on est évanoui, on n’est plus à même de quitter le lieu pour échapper à son action mortelle …

Si on n’a pas reçu cette information, on sentira l’odeur, puis plus rien & l’on en déduira que c’est ok ; que le gaz n’est plus là ou qu’on s’est imaginé le sentir – et voilà comment on meurt ! D’où l’entraînement des travailleurs.

Il en va de même avec les êtres dérangés ; peu après la rencontre, on sent qu’il y a anguille sous roche, mais on se raisonne ; on se dit qu’on se fait des idées … Bref, très vite, nos sens sont anesthésiés et on ne perçoit plus les abus (même si on en ressent les effets).

Et là aussi, voilà comment on se fait détruire !

Conclusion : il faut réagir avec les gens qu’on rencontre comme avec le H²S ; s’enfuir à la moindre « odeur » suspecte !

 

 

Retrouver notre voie

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Avoir un but plus grand que soi, devenir (comme dit Jordan Peterson) « la meilleure version de soi-même » est très important pour tout être vivant ; on a pu constater, par ex, que les animaux ne sont heureux que lorsqu’ils peuvent donner leur pleine capacité.

Et s’épanouir, se réaliser, est encore plus essentiel aux êtres humains, même s’ils n’en ont pas conscience.

Dans « Comment trouver l’épanouissement » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2017/01/16/comment-trouver-lepanouissement/), j’écrivais ;

Il y a tant de besoins à remplir que beaucoup jugent ce dernier besoin comme un caprice dont on peut se dispenser – mais pourtant, c’est sur celui-là que repose notre bonheur ! Quand on sait ce dont on est capable mais que, pour une raison ou une autre, on ne peut l’exprimer, on s’étiole & on est malheureux.

C’est l’« ingrédient » subtil, mais indispensable, dont on a besoin pour prospérer – alors, si l’on se résigne à moins qu’à notre meilleur, on pourrit de l’intérieur ; notre âme, notre élan, puis notre esprit, se racrapotent & s’abîment de plus en plus.

C’est pour cela que certains individus qui ont « tout » (au plan matériel, s’entend), sont malheureux sans comprendre pourquoi. Un état d’insatisfaction, de mal-être, de lassitude de tout s’empare d’eux et ils se jettent dans les plaisirs faciles (& dangereux) ou font une dépression.

Il est bon d’avoir nos besoins de base (nourriture, abri, …) remplis, mais seule la poursuite de ce but élevé nous énergise & nous épanouit, emplit notre vie d’excitation, de passion, nous donnant le sentiment qu’elle vaut la peine d’être vécue.

Viser la réussite matérielle n’est qu’ « un marché de dupes » qui ne profite qu’aux êtres très primaires – les autres « n’ont pas atteint le bonheur qu’ils se promettaient de ce confort matériel. »

Si votre vie vous semble terne & dénuée de sens, c’est parce que vous ne poursuivez pas votre mission, que vous ne vous mettez pas à l’épreuve. On peut dire que plus vous avez fait de ces choix « de sécurité », plus votre vie est nulle !

Si vous êtes morne, que votre vie est terne & peu excitante, que vous n’êtes pas motivé à faire votre job, c’est parce que vous avez choisi la vie pépère – soi-disant « raisonnable » & sans risques ! (et en plus, même ceci n’est pas vrai).

Oui, mais se réaliser implique de s’extraire du train-train quotidien pour y songer, & de sortir de l’ornière tracée pour nous par la société.

Le gourou du développement personnel Steve Pavlina, en dit ceci :

Lorsque vous vous sentez paresseux & démotivé, la raison en est simplement que vous vous sentez déconnecté. Vous êtes sorti de l’alignement avec la vérité, l’amour & le pouvoir. Quand vous reconnaissez que vous êtes dans cet état, arrêtez-vous et reconnectez-vous avec votre vrai moi. Rappelez-vous qui vous êtes. Reconnectez-vous avec ce qui vous enthousiasme. Revisitez ces périodes de votre vie où vous étiez en feu – pas à cause d’événements externes, mais parce que vous étiez aligné avec votre vérité, votre amour & votre pouvoir.

Tournez votre regard vers l’intérieur & demandez-vous ; Où est le chemin avec un cœur, & que puis-je faire pour honorer ce chemin actuellement ? Quelle que soit la réponse qui surgit en vous, faites appel au courage pour agir immédiatement. Grognez férocement si vous pensez que ça peut aider, mais mettez-vous en mouvement quoi qu’il advienne

Et ceci :

Est-ce que vous essayez de vivre une vie « safe » ? Le mot est à la fois un adjectif & un nom. Comme adjectif, il signifie “ être libre de danger.” Comme nom, c’est “ un espace de rangement fermé avec une clé ”(coffre-fort). Si vous vivez l’adjectif, vous vivez le nom. Ne vous piégez pas dans une cage de fausse sécurité, en tentant d’éviter le rejet. A long terme, bâtir votre courage est un choix plus malin que fuir des dangers imaginaires. Donc, vous avez 2 options de base : nier l’imprédictibilité de la vie & créer votre propre faux sens de sécurité, ou accepter les aléas de la vie & apprendre à vivre avec eux.

A quels signes peut-on voir qu’on a perdu sa voie ?

Parfois, tout va bien dans notre vie, dans tous les domaines de la vie (la santé, le boulot, l’amour, l’amitié, la famille, les finances, …) et pourtant, on se sent malheureux(se).

Assez vite, ce sentiment fait qu’on n’a plus d’allant et qu’on commence à saboter tous ces domaines de vie qui allaient bien, en sorte que notre mal-être déteint sur notre vie et qu’elle commence à se détériorer.

Si c’est votre cas, vous avez dû vous demander pourquoi vous ne pouviez être heureux alors que vous aviez tout (surtout quand on compare avec des gens qui manquent de tout) et vous avez même dû vous sentir coupable de ne pas être plus joyeux…

En fait, la raison la plus courante de ceci, c’est que vous suiviez une voie qui n’est pas alignée sur votre âme.

Sachez que vous n’êtes pas censé(e) souffrir ainsi, les choses ne sont pas censées être aussi difficiles. Vous pouvez avoir une vision plus claire, gagner plus d’argent en travaillant moins, vous pouvez vous sentir épanoui et obtenir plus de sens dans votre carrière et vos relations. En fait, c’est votre état naturel lorsque vous êtes en alignement avec la vérité de qui vous êtes. Quand on est aligné sur notre mission de vie, sur notre âme, notre être profond, on se sent intensément vivant & joyeux.

On nous a menti ; on n’est pas ici pour travailler dur tout le temps, à devoir durement mériter le bonheur et l’abondance. Notre état naturel est d’être dans le plaisir ; on est construits pour ça, avec nos 5 sens conçus pour goûter, toucher, sentir, entendre, pour percevoir & ressentir toute la richesse de la vie.

Être dans le plaisir, c’est être en alignement avec votre véritable objectif. Et lorsque nous sommes alignés, la vie est bien plus facile.

Notre travail, nos affaires, nos relations sont plus épanouissants. On se sent relié à quelque chose de plus que nous, on sent que l’on apporte un « plus » à la planète, on attire les bonnes personnes & opportunités, l’argent vient assez aisément, on a l’énergie, l’endurance & la confiance en soi pour persévérer & se dépasser, on voit clair et l’on sait exactement où on va.

Les choses ne sont pas censées être difficiles ; on n’est pas censés devoir « se pousser » tout le temps, ni se sentir submergé de boulot, ou être isolé et avoir l’impression qu’on ne peut se fier à personne, on n’est pas obligés de devoir porter un masque en public – quitte à s’effondrer en privé parce qu’on s’est bâti une vie qui ne correspondait pas à notre réalité.

On est faits pour vivre & sentir la joie, le plaisir. Et quand on est dans l’alignement, on est dans le plaisir, dans notre état naturel de « flux », où tout coule de source. On a alors la vie qui nous est destinée, c-à-d une vie de plaisir, de fluidité et de sens. Bien sûr, il y a des problèmes & des obstacles, mais quand on est aligné avec notre âme, ceux-ci sont plus faciles à surmonter.

Vous voyez donc que l’alignement est une chose essentielle à une bonne vie ; alors, osez faire le pas, entrez-y !

La plupart du temps, nous ne réalisons même pas que nous nous sommes égarés sur une voie qui ne nous correspond pas. Peut-être vous posez-vous la question :  » Comment savoir si je ne suis pas aligné ?  »

C’est une question très importante à se poser, car si vous n’êtes pas dans l’alignement, vous n’obtenez pas ce que vous voulez dans la vie et dans votre travail. Si vous n’êtes pas dans l’alignement, vous êtes hors du flux, les choses sont plus difficiles, vous vous sentez coincé & dans la confusion.

La plupart d’entre nous ne savent même pas comment identifier les symptômes d’un désalignement. Donc, voici les signes qui montrent que vous êtes hors d’alignement :

– Chaque jour, vous vous réveillez avec l’impression que quelque chose ne va pas, mais vous ne savez pas ce que c’est.

Il y a toujours quelque chose qui vous taraude, même si vous ne voyez pas ce que c’est. Quelque chose en vous n’est pas « totalement bien ». Vous sentez vaguement qu’il doit y avoir plus dans la vie, que ce que vous vivez, mais vous ne savez pas encore ce que c’est. Parfois, vous vous réveillez même à 4 heures du matin et vous sentez votre cœur battre la chamade, sachant que quelque chose ne va pas.

Vous vous sentez déconnecté de vous-même.

Vous sentez qu’avant, vous étiez amusant(e) et plein(e) de vie, mais que maintenant vous vous sentez un peu raplapla. Avant, vous aviez une petite voix en vous qui vous guidait vers les désirs de votre cœur, mais cette voix s’est éteinte. Vous ne prenez pas beaucoup de temps pour être avec vous-même & même, vous l’évitez parfois. Vous vous demandez où est passé celui (celle) que j’étais ? Qu’est-il arrivé ?

– Votre réalité externe ne correspond pas à ce que vous désirez vraiment.

Souvent, notre « monde » extérieur reflète ce qui est désaligné à l’intérieur de nous. Par exemple, si vous vivez sans cesse des problèmes au boulot, c’est qu’en vous, quelque chose émet le mauvais signal – c-à-d un signal qui n’est pas aligné en réalité avec ce que vous voulez vraiment et qui vous êtes vraiment.

Attention : pas question pour moi de « blâmer la victime » ; beaucoup de soi-disant gourous spirituels disent qu’on est soi-même l’artisan unique de notre malheur, qu’on a choisi & créé tout ce qui nous arrive, parce qu’on est dysfonctionnel. En fait, parfois, de grosses catastrophes nous tombent dessus sans raison ; c’est la vie ! Parfois, des individus dérangés surgissent dans notre vie pour nous apprendre à poser des limites.

Mais si ce n’est pas cela et que vous voyez les mêmes schémas de ne pas obtenir ce que vous voulez encore et encore, cela pourrait être un signe que vous n’êtes pas en alignement avec votre âme. En conséquence, les vibrations que vous émettez ne reflètent pas ce que vous voulez réellement et envoient des messages contradictoires à l’Univers.

– Vous tombez souvent malade

On peut avoir poussées auto-immunes, des rhumes ou des maux de gorge constants, … C’est le corps qui essaie de nous dire que quelque chose n’est pas aligné, qu’on n’est pas en accord avec notre vérité.

– Vous vous sentez fatigué, léthargique et sans inspiration.

C’est peut-être une question de repos, ou d’une meilleure nutrition, ou alors, que vous niez vos vrais désirs pendant si longtemps qu’une partie de vous-même s’étiole – d’où la survenue de pensées nihilistes qui vous crient  » à quoi bon ? « , en vous demandant pourquoi rien ne semble plus vous inspirer.

– Vous avez l’impression d’être coincé, dans le brouillard, sans perspective sur ce qui vous attend.

Quand on est aligné avec son âme, on est relié à la sagesse illimitée de notre âme. Paulo Coelho l’a bien exprimé : « Suivez votre cœur, car il vient de l’Ame du Monde, et un jour, il y retournera ».

Oui ; ainsi, on est connectés au plan directeur de notre âme qui contient toutes les instructions, ainsi, on peut accéder facilement à ces informations & on a une vision claire.

Si vous avez du mal à voir clair (c-à-d ce qui est juste & vrai pour vous) ou à « savoir » ce qui vous attend, il se peut que quelque chose ne soit pas aligné.

– Vous n’attirez pas ce que vous voulez

Vous avez l’impression que vous vous crevez pour obtenir des résultats minuscules – qui en plus ne sont même pas ce que vous voulez réellement ! Avant, ça allait, mais là, tout semble vraiment difficile, et les résultats ne sont plus au rendez-vous.

– Peu importe ce que vous faites, ça ne marche pas.

Comme dit plus haut, on est faits pour le plaisir dans ce qu’on fait, non pour lutter & s’épuiser. Si vous devez en faire des tonnes pour faire marcher un projet ou une relation et que malgré ça, cela ne fonctionne pas, c’est que ce projet ou cette relation ne vous correspondent pas !

Lorsque vous êtes en alignement avec vous-même et avec ce que vous êtes ici pour créer, cela vient naturellement et facilement vers vous. Et même si vous travaillez dur, cela ne vous semble pas être un travail pénible ; c’est exaltant et excitant, même si cela vous fatigue.

Bref, l’alignement change tout ; il rend la vie agréable & significative ; il nous rapproche de la réalisation de notre vrai but ici-bas, et nous révèle clairement notre vraie voie.

Si vous avez répondu oui à l’un des points ci-dessus, il y a un fort risque que vous ne soyez pas aligné sur qui vous êtes & la voie qui vous convient. Alors, qu’allez-vous faire – dès aujourd’hui ! – pour y remédier ?

Tâchez d’y penser & de retrouver le moment où vous avez fait ce choix-là. Songez aussi à combien votre vie serait différente – & plus gratifiante ! – si vous aviez alors fait l’autre choix.

J’espère vous avoir fait comprendre à quel point il est vital de vous pousser vers votre maximum & qu’à partir de ce moment, vous choisirez plus souvent la voie menant à l’épanouissement & au bonheur.

Pour se sortir de la mouise & enfin pouvoir mener une vie qui nous ressemble & nous épanouit, il faut 3 éléments ;

– d’abord une intention (ce qu’on vise exactement),

– puis la prise de conscience (de notre position actuelle),

– & enfin, une vision claire (le but & la direction où aller pour l’atteindre).

 

PN & empathes

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Par « empathes », il faut entendre des individus hypersensitifs (dont font partie les HP).

J’ai déjà écrit sur « Pourquoi le HP attire les pervers » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2014/10/07/pourquoi-le-hp-attire-les-pervers/), mais n’ai jamais abordé la raison la plus profonde qui maintient l’empathe dans la relation (la non-relation, plutôt) avec le pervers narcissique : une croyance pathologique, enfouie & solidement ancrée dans les tréfonds de son inconscient – la RACINE du problème, donc.*

C’est de cette croyance qu’il devra prendre conscience (et rejeter) pour pouvoir se libérer de cette emprise mortelle.

Attention : j’avais déjà livré un contenu fort dans l’article « Traumatisés = drogués » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/11/traumatises-drogues/) mais ici, ce sera pire…

Alors, une fois de plus, si vous n’avez pas déjà fait un travail sur vous-même & acquis pas mal de lucidité, ça risque de faire mal… mais bon, comme disait un sage chinois ; « La vérité doit percer comme une flèche ». Donc, courage !

La vie est mouvement, & chacun doit évoluer – mais pour évoluer dans le bon sens (c-à-d croître, pas s’étioler), il faut devenir conscient des mensonges qu’on se raconte (qui souvent, nous furent serinés & programmés par des parents mauvais).  Ceci vaut du reste pour tout individu, s’il veut devenir un être de sagesse et non un être mené par son inconscient, nocif à lui-même & autrui.

L’empathe a une riche nature et en plus, il ne protège pas ce trésor ; en relation, il donne de façon pathologique.

Mais, bien qu’en surface, l’empathe ne donne pas dans le but de recevoir, il crée, à un niveau profond, des contrats cachés avec les gens, régis par certaines règles non-écrites – dont lui-même n’a pas conscience.

Le fait de donner ainsi (de manière pathologique) repose sur cette croyance fausse enfouie en lui ; « si je suis bon envers toi, si je t’aime & te donne ce que tu veux, tu m’aimeras en retour & me donneras ce que je veux sans que j’aie à le demander, sans que je doive te révéler mes besoins. »

C’est ce déni pathologique de ses besoins & son acceptation de se sacrifier, qui maintiennent l’empathe dans la relation avec un(e) PN.

Le problème des empathes, c’est qu’ils agissent en partant de l’hypothèse que leurs besoins sont illégitimes & que donc, on ne peut les exprimer ouvertement.

Ils agissent donc en partant du postulat suivant ; « je te donnerai ce que tu veux et j’espère que, d’une façon ou d’une autre, tu me donneras ce que je veux sans que j’aie à le demander, parce que je me suis monté bon & aimant envers toi. »

Tout comme celle des PN, la gentillesse des empathes n’est donc qu’en surface, & si l’on creuse, on trouve une rancœur croissante, à cause des besoins non-assouvis.

Bizarrement, l’empathe annule toute tentative d’assouvir ses besoins, car au fond de lui-même, il croit qu’exprimer ses besoins fera de lui un être défectueux, mauvais, égoïste.
Et l’un des moyens qu’il emploie est de rester avec le PN, toujours à espérer que ce dernier comprendra un jour tout ce que l’empathe lui a donné et voudra lui donner la même chose en retour – un espoir qui n’a évidemment aucune chance de se réaliser !

L’empathe est ainsi bloqué dans la relation avec le PN, lequel est bien incapable de donner & ne peut avoir qu’une relation parasitique avec les autres.

Exprimer franchement ses besoins ne pose aucun problème à un PN & dès qu’il le fait, cela déclenche le « donnage » pathologique de l’empathe – où il ne recevra rien en retour de la part du PN, ou alors trop peu ; juste assez, en fait, pour le maintenir « affamé », mais dans l’espoir …

Et ceci dure des années (30 ans, pour moi), jusqu’à ce que l’empathe ait été pressé, tel un citron, de toute son énergie vitale & se retrouve épuisé, exsangue.
A ce point, vu la destruction de son être profond, l’empathe commence à piquer des colères, toujours en restant dans sa croyance fausse, de : « maintenant que j’ai clairement exprimé mes besoins, mon (ma) partenaire va sûrement commencer à enfin me donner en retour. »

Là, l’empathe emprunte un chemin très destructeur où il va tenter de forcer le PN à lui céder & à lui donner ce qu’il désire – en vain, bien entendu !

Ces 2 besoins pathologiques – celui de réprimer ses besoins légitimes & de donner de façon pathologique – colorent toutes les relations de l’empathe (pas seulement celles avec le PN) ; celles avec les membres de leur famille, avec leurs amis & au travail.

Toujours, ils se donnent à fond, et le fait qu’en général, les autres ne sont pas prêts à faire pareil, les emplit de tristesse & de rancœur.

L’empathe n’est pas à blâmer de sa bonne nature, mais il doit comprendre que s’il veut sortir de ce piège & avoir une vie plus satisfaisante, il doit avoir le courage de s’avouer ces croyances inconscientes (qu’il a souvent depuis l’enfance) & vouloir les rejeter, car ce n’est pas ainsi que fonctionne le monde – tout le monde n’est pas comme lui (loin s’en faut !) & s’il ne change pas ses façons inadaptées d’être au monde, il se condamne à une vie misérable.

Pour cesser de nier ses besoins & de donner de façon pathologique, l’empathe doit d’abord cesser d’être gentil, car cette gentillesse est le manteau recouvrant le contrat invisible, une façon de dire : « si je me montre gentil envers toi, tu sentiras peut-être quels sont mes besoins et tu me les donneras. »

Les empathes ne savent pas ce dont ils ont besoin – le sentiment est un vague sentiment de besoin (comme dans l’enfance) ; ils ignorent comment poursuivre ce qu’ils veulent, car ils ne l’ont pas appris durant leur enfance.

Souvent, l’empathe (comme pas mal de PN) a été profondément blessé dans son enfance, et tente de panser ces blessures avec quelqu’un (voir attachements psychologiques ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/10/11/pourquoi-le-monde-va-t-il-mal-nous-aussi/) qui le fera se sentir exactement comme il se sentait avec ceux qui l’ont élevé (rejet, abandon, impuissance, terreur, …).

En fait, l’empathe fait de gros efforts pour tenter de corriger le fait qu’il ne se sentait pas aimé par le parent.

Mais aussi, il recueille les « épaves » (& les PN sont les pires de toutes) et essaie de les guérir parce qu’il veut SE guérir, mais que son enfance fut si terrible qu’il ne peut pas vraiment l’affronter directement.

Etant hypersensitif, il ressent la douleur existentielle du PN & ça lui fait comme un lien avec lui … Seulement, alors que les empathes savent qu’ils souffrent, les PN nient leur propre douleur ; ils ne sont pas conscients de ce qu’ils ont en eux et des mobiles qui les poussent à agir – & c’est pour ça qu’ils sont si dangereux.

L’empathe doit dorénavant agir avec audace & authenticité – c-à-d exprimer ses besoins & si l’autre ne les remplit pas, reconnaître ce fait & commencer à chercher ailleurs, sans plus se laisser emprisonner dans cette dynamique où on est le seul à donner, mus par le contrat pathologique invisible.

L’empathe doit comprendre qu’avec un pervers narcissique, il est dans une situation perdante – car un PN est un puit sans fond, et quoi qu’on lui donne, cela ne pourra jamais remplir le trou noir qu’ils sont. Ces êtres vides sont incapables de ressentir votre douleur, incapables de réciprocité ! La seule chose à faire est de les fuir.

Tenez compte aussi de ma théorie du trou dans le pull ; quand on a (ou S’EST) investi à fond dans quelque chose (temps, argent ou énergie), on ne peut s’avouer avoir perdu tout cela en vain – ce serait trop douloureux à admettre !  Tout comme un joueur de poker qui a « la tête dans le sac » ; il ne peut pas se dire « bon, maintenant, je me retire ; j’ai perdu assez » – au contraire, il se dit « je vais sûrement me refaire au coup prochain » !

Cet élément joue, à mon avis, un grand rôle dans le fait que l’on reste dans des relations épouvantables…  L’espoir est hélas une chose qui ne meurt quasiment jamais !

*Bien sûr, je ne veux nullement dire que c’est l’empathe (la victime) qui est à la base du problème ; le PN est toujours à 100% coupable !