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Proverbes & Citations XXXV

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La vérité, c’est simplement ce qui est. C’est ce qui est arrivé dans le passé & qui est en train de se passer dans le présent. Ce Qui Est (Mark Passio)

Ce que nous appelons des obstacles sont en fait le moyen par lequel le monde & toute notre expérience nous enseignent où nous sommes coincés (Pema Chödrön)

Comme les Ecritures dépendent de l’interprétation, comme elles sont si ambigues, la manière dont on choisit de les interpréter révèle qui on est au fond de soi. Donc, en ce sens, ce n’est pas du tout un bouclier ; c’est un projecteur qui montre un cœur mauvais comme (le feraient) des rayons X (Pat Condell)

Quiconque cesse d’apprendre est vieux, que ce soit à 20 ans ou à 80. Quiconque continue d’apprendre reste jeune (Henri Ford)

Gardez toujours à l’esprit que votre propre décision de réussir est plus importante que n’importe quoi d’autre (A. Lincoln)

La grandeur d’un homme n’est pas dans combien d’argent il acquiert, mais dans son intégrité & son aptitude à affecter positivement ses proches (B. Marley)

Le politiquement correct est la nouvelle forme d’intolérance de l’Amérique, & il est particulièrement pernicieux parce qu’il vient déguisé en tolérance (G. Carlin)

Plus on accorde d’importance aux choses, moins on accorde d’importance à nous-mêmes (Bruce Lee)

Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux (Benjamin Franklin)

Ne renoncez jamais à un rêve juste à cause du temps qu’il faudra pour l’accomplir. Le temps passera de toute façon (Earl Nightingale)

S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui dure tout une vie (Oscar Wilde)

Si vous ne pouvez pas rire de vous-même, vous prenez la vie trop au sérieux (Hugh Hefner)

Le jour où on est libre est le jour où on intègre toutes les choses du monde, à la fois positives & négatives, comme une partie de soi-même. C’est le jour où on ne se voit plus comme quelque chose dans le monde. On se voit soi-même & le monde comme une seule & même chose (Teal Swan)

Je ne peux empêcher un corbeau de se poser sur ma tête, mais je peux l’empêcher de faire son nid dans mes cheveux !

(proverbe)

Dieu dit à l’homme : Je veux, tu veux. N’adviendra que ce que Je veux, mais si tu veux ce que Je veux, tu auras tout ce que tu veux ! (aphorisme soufi)

Du moment qu’on sait que les hommes sont comme des enfants, on sait tout (Coco Chanel)

Une femme doit avoir du caractère, mais pas l’ombre d’un mauvais caractère (Baronne de Rothschild)

Le temps passé avec un chat n’est jamais perdu (Colette)           

Dans la lutte entre l’amour & la raison, la raison ne gagne jamais ()

Quand j’étais jeune, je pensais que l’argent était la chose la plus importante dans la vie. Maintenant que je suis vieux, je sais que ça l’est (O. Wilde)

Les hommes intelligents sont cruels. Les hommes stupides sont monstrueusement cruels (Jack London)

On se lasse de tout, sauf d’apprendre (Virgile)

Si un mariage monogame est vu comme une prison, vous l’envisagez mal. Si vous êtes quelqu’un qui ne pense qu’à ce qu’on peut tirer du mariage, vous ne devriez pas vous marier. Le mariage est une unité et un devoir. Ce n’est pas pour les faibles de cœur ou d’esprit ()

Faites ce que vous devez, avec ce que vous avez, là où vous vous trouvez (F. Roosevelt)                  

Ne cherche pas, ne fouille pas, ne demande pas, ne toque pas, n’exige pas – relaxe-toi. Si tu te relaxes, ça vient, si tu te relaxes, c’est là. Si tu te relaxes, tu commences à vibrer avec cela (Osho)

Ce que ces gens t’ont fait est terrible, & il n’y a pas de mots pour décrire combien ils sont méchants & mauvais. Ils t’ont volé 9 mois de ta vie, que tu ne pourras jamais récupérer. Mais la meilleure punition que tu puisses leur infliger, c’est d’être heureuse, c’est d’avancer dans ta vie, de faire toutes les choses que tu veux faire. Parce qu’en te prenant en pitié, en te raccrochant au passé, en le revivant, ça ne fait que leur permettre de te voler (encore) plus de ta vie, & ils ne méritent pas cela. Ils ne méritent pas une seule seconde de plus. Tu dois être heureuse, & tu dois avancer avec ta vie (mère d’Elisabeth Smart à celle-ci, après sa délivrance)

L’amitié, ce n’est pas d’être avec ses amis quand ils ont raison, c’est d’être avec eux même quand ils ont tort (André Malraux)

Presque tous nos malheurs dans la vie proviennent des fausses notions qu’on a sur les choses qui nous arrivent (Stendhal)

Il ne faut pas confondre la vérité avec l’opinion de la majorité ()

Si vous n’êtes pas éduqué à la métaphore, il n’est pas sécure de vous lâcher dans le monde (Robert Frost)

Une grenouille dans un puits ne connaît pas la grande mer (proverbe japonais)

C’est par lâcheté et non par manque d’illumination, que nous ne lisons pas dans notre propre cœur (Stendhal)

Faites attention à ce que vous tolérez. Vous apprenez aux autres comment vous traiter ()

Tu devrais vivre dans le monde, mais intact. Tu devrais rester dans le monde, mais le monde ne devrait pas rester en toi (Osho)

Il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation, qui n’est pas de produire et de consommer sans fin, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes (Pierre Rabhi)

Les esprits limités ne peuvent reconnaître les limitations que chez les autres (Jack London)

Si vous voulez réussir dans la vie, regardez simplement ce que tout le monde fait & faites l’exact opposé (Earl Nightingale)

Le bon père, c’est celui qui rend heureuse la mère. Il n’y a pas d’exception ! ()

Choisir, c’est renoncer (dicton)

Proverbes & Citations XXII

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Aimes-tu la vie ? Alors ne gaspille pas ton temps, car il est l’essence de la vie (Benjamin Franklin)

L’excellence morale apparaît comme la conséquence d’une habitude. Nous devenons justes en faisant des actes justes, modérés en faisant des actes modérés, courageux en faisant des actes courageux (Aristote)

Ce qui fait la valeur d’une vie et lui donne son sens, c’est l’amour dont elle a été remplie ()

Le bon mariage c’est l’amitié tendre, l’affection et la fidélité, le secours mutuel dans toutes les épreuves de la vie, mais il doit se garder des intempérances redoutables de la passion (H.-F. Amiel)

Employez votre temps à vous améliorer par les écrits d’autres hommes, en sorte que vous acquériez facilement ce pour quoi d’autres ont durement trimé (Socrate)

Parler à un con, c’est un peu comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de souffrance pour peu de résultat (P. Desproges)

Le mensonge & la crédulité s’accouplent & engendrent l’opinion (P. Valéry)

On n’est pas libre tant qu’on désire, qu’on veut, qu’on craint, peut-être tant qu’on vit (Marguerite Yourcenar)

Le mariage est comme une ville assiégée ; ceux qui sont dehors veulent y entrer et ceux qui sont dedans veulent en sortir (proverbe chinois)

Celui qui sait aimer peut seul savoir combien on l’aime (Alfred de Musset)

Se révolter ou s’adapter, il n’y a guère d’autre choix dans la vie (Gustave Le Bon)

La Liberté, ce n’est pas de pouvoir ce que l’on veut, mais de vouloir ce que l’on peut (J.-P. Sartre)

Tu serviras Dieu comme s’il n’existait qu’un seul être sur terre : toi (Rabbi Pinhas de Koretz)

Ne craignez pas de perdre des gens. Craignez de vous perdre vous-même en essayant de plaire à tout le monde ()

Aimer et se marier, c’est bien différent. Aimer ne suffit pas (Alice Ferney)

La vie est une cerise, la mort est un noyau, l’amour est un cerisier (Jacques Prévert)

Voici la morale parfaite : vivre chaque jour comme si c’était le dernier ; Ne pas s’agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant (Marc-Aurèle)

Ne gâchez pas votre temps à être patient, miséricordieux ou compréhensif envers les abuseurs. Ils vous manqueront quand même de respect. Ils inventeront des raisons d’être fâchés & d’enrager contre vous pour prendre le contrôle, même si vous êtes très gentil. En fait, leur aptitude à râler contre vous lorsque vous êtes gentil vous indique tout ce que vous avez besoin de savoir sur leur caractère.

Un mariage heureux est une longue conversation qui semble toujours trop brève (André Maurois)

La haine trouble la vie ; l’amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie ; l’amour la rend lumineuse (M.L. King)

Ne vous en faites pas si vous faites des vagues juste en étant vous-même. La Lune le fait tout le temps ()

En relation, il n’y a aucun moment neutre : les participants soit la nourrissent, soit la contaminent (Dr Phil Mc Graw)

Dieu nous ferme les yeux quand il nous veut châtier (Blaise de Montluc)

L’amour d’un être humain pour un autre, c’est peut-être l’épreuve la plus difficile pour chacun de nous, c’est le plus haut témoignage de nous-mêmes ; l’œuvre suprême dont toutes les autres ne sont que les préparations (Rainer Maria Rilke)

Qui veut faire l’ange fait la bête (Blaise Pascal)

La vie n’est qu’une longue perte de tout ce qu’on aime (V. Hugo)

Seul l’amour peut garder quelqu’un vivant (O. Wilde)

Chaque jour amène un choix : pratiquer le stress ou pratiquer la paix (Joan Borysenko)

Si vous avez confiance en Dieu & faites de Lui votre compagnon, tous vos chemins deviendront faciles & sûrs (Ibn Arabi)

On vieillit quand on abandonne sa vie entre les mains des autres, quand on n’a plus envie d’apprendre, quand on croit qu’on ne tombe amoureux qu’à vingt ans. On vieillit quand on est trop rationnel, parce que la rationalité ferme les portes de l’imagination, coupe les ailes et ternit les rêves. On vieillit quand on perd l’envie de s’émerveiller (Gina Carditta)

Quelle joie nous pouvons ressentir devant la beauté de la nature, le lever du soleil, le ciel étoilé ! Et pourtant, ils ne sont pas matériellement à nous. Le plus important n’est donc pas la possession, mais la faculté de se réjouir (Omraam Mikhaël Aïvanhov)

Ne soyez jamais pressé ; faites tout calmement & dans un esprit serein. Ne perdez pas votre paix intérieure pour quoi que ce soit, même si tout votre monde semble bouleversé (St François de Sales)

On peut devenir aveugle en voyant chaque jour comme similaire aux autres. Chaque jour est différent, chaque jour amène son propre miracle. Il suffit juste de prêter attention à ce miracle (P. Coelho)

C’est une extrême folie de ne vouloir point ce que Dieu veut, et de vouloir ce qu’il ne veut pas (Antoine Gombaud, chevalier de Méré)

Je ne pouvais plus me permettre d’être jaloux ou hostile, parce que dès que je l’étais, un bandeau tombait sur mes yeux, & j’étais pieds & poings liés et rejeté. Soudain, un trou noir s’ouvrait, & je m’y trouvais aux abois. Mais quand j’étais heureux & serein, que je m’approchais des gens avec confiance et avais une bonne opinion d’eux, j’étais récompensé par de la lumière (Jacques Lusseyran)

Je pris une grande inspiration & écoutai l’ancien écho de mon cœur. Je suis. Je suis. Je suis (Sylvia Plath)

La joie est le médecin de votre âme (Serge Marjollet)

Il ne faut pas rechercher le bonheur. De toute façon, il ne dépend pas du tout de ce qu’on possède ou de ce qui nous manque, mais seulement du « thermostat » de l’humeur, dans notre cerveau. Il faut juste remarquer les beautés de la vie, & peut-être qu’il nous tombera dessus, à l’improviste … (B. de Laat)

La véritable ignorance n’est pas le manque de culture, mais le refus de l’acquérir (Karl Popper)

Trop penser détruit votre bonheur & votre humeur. Cela rend tout pire qu’il n’est. Prenez une grande inspiration, puis soufflez, et ayez la foi. Ce qui doit arriver arrivera ()

Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir (Richard Bach)

La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à ne pas être soumis à celle d’autrui (J.-J. Rousseau)

Observez les masses, et faites l’inverse (James Caan)

Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe (Christophe Clavé)

Le paradoxe, ou la clé, ou l’attrape-nigaud, c’est que l’affirmation de notre volonté est le fondement de notre esclavage, tandis que notre soumission est la condition de notre liberté (Arnaud Desjardins)

Le succès se mesure par la joie extérieure. Le progrès se mesure par la paix intérieure (Sri Chinmoy)

Parfois, le plus petit pas dans la bonne direction finit par être le plus grand pas de votre vie. Marchez sur la pointe des pieds s’il le faut, mais faites ce pas ()

L’amour est la grande affaire de notre vie. Ce que l’Éros ouvre à l’être c’est la dissolution de l’ego dans quelque chose qui le dépasse (Christiane Singer)

Notre corps est la barque qui nous portera jusqu’à l’autre rive de l’océan de la vie. Il faut en prendre soin (Swami Vivekananda)

Marié : n’être ni seul ni ensemble (Natalie Clifford Barney)

L’humanité ne peut voler avec une seule aile. Si elle essaie de voler avec l’aile de la religion seulement, elle atterrira dans le bourbier de la superstition et si elle essaie de voler avec l’aile de la science seulement, elle finira dans la fondrière désolée du matérialisme (Abdu’l-Bahá)

Lancez-vous. Que ça finisse bien ou mal, c’était une expérience … ()

Il y a 2 choses qui abrègent la vie : la folie et la méchanceté (Baltasar Gracian Y Morales)

Si je mets dix hommes sur une île déserte, la loi d’attraction va les rassembler en 2 groupes, et la loi d’opposition leur inspirer des idées absolument contraires sur la façon d’organiser l’île. Si un groupe pense « nord », l’autre groupe, par réflexe immédiat, pensera « sud ». Et ils commenceront à ramasser des cailloux pour se convaincre réciproquement en se les envoyant sur la figure. Si un des deux groupes se montre plus fort et absorbe l’autre, une force d’opposition va naître en lui, grandir et le couper de nouveau en deux ou en plusieurs morceaux. C’est la loi ! Ce n’est pas cela qui fait le malheur des hommes. Ils pourraient entre l’attraction et l’opposition, trouver un équilibre et vivre en paix, comme le soleil et les planètes. Ce qui les rend malheureux, c’est le bonheur. L’idée qu’ils s’en font, et de besoin de l’attraper. Ils s’imaginent qu’ils sont malheureux aujourd’hui, mais qu’ils pourront être heureux demain, s’ils adoptent certaine forme d’organisation. Chaque groupe a une idée d’organisation différente. Non seulement il se l’impose à lui-même, à grande souffrance, mais il cherche à l’imposer à l’autre groupe, qui n’en veut absolument pas, et qui essaie au contraire de lui faire avaler de force sa propre cuisine. Et chaque individu croit qu’il sera heureux demain, s’il est plus riche, plus considéré, plus aimé, s’il change de partenaire sexuel, de voiture, de cravate ou de soutien-gorge. Chacun, chacune attend de l’avenir des conditions meilleures, qui lui permettront, enfin, d’atteindre le bonheur. Cette conviction, cette attente, ou le combat que l’homme mène pour un bonheur futur, l’empêchent d’être heureux aujourd’hui. Le bonheur de demain n’existe pas. Le bonheur, c’est tout de suite ou jamais. Ce n’est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie, mais savoir la goûter à tout instant. C’est la joie de vivre, quelles que soient l’organisation et les circonstances. C’est la joie de boire l’univers par tous ses sens, de goûter, sentir, entendre, le soleil et la pluie, le vent et le sang, l’air dans les poumons, le sein dans la main, l’outil dans le poing, dans l’oeil le ciel et la marguerite. Si tu ne sais pas que tu es vivant, tout cela tourne autour de toi sans que tu y goûtes, la vie te traverse sans que tu retiennes rien des joies ininterrompues qu’elle t’offre (René Barjavel)

L’histoire de « Meli »

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Avertissement : Chacun ne peut parler que de ce qu’il connaît – & moi, c’est ce que je connais…

Cet article n’est qu’une réflexion que je me suis faite sur une anecdote de ma vie & il part un peu dans tous les sens. Surtout, il va à l’encontre des dogmes officiels, alors, precious snowflakes qui s’outragent pour une mouche qui pète & autres imbéciles qui refusent de s’informer & de tenir compte des faits qui ne les arrangent pas, passez votre chemin !

En 1982, Éric & moi passions nos vacances à Monemvassia (un village du Péloponnèse) et chaque jour, nous voyions une jeune fille splendide sur la plage.

On regardait souvent de son côté, et comme on l’avait entendue appeler « Mary » (avec le « r » roulé) & qu’elle semblait très douce, on l’avait surnommée « Meli » (miel).

Un jour, nous sommes allés lui parler. Elle avait 16 ans et, sa famille l’ayant promise à un homme bien plus âgé, elle devait bientôt se marier – ce qui la rendait triste.

En entendant cela, je fus indignée. Mais à présent, presque 40 ans plus tard, mon point de vue a changé, car j’ai pu voir durant toutes ces années ce qu’a apporté (à moi comme aux autres Occidentales) la « Libération de la Femme » & sa « liberté de mœurs » ;

Nous nous sommes fait « baiser » (dans tous les sens du terme) par des salauds qui nous y poussaient juste pour faire du profit, et subséquemment, par des freluquets & des salauds (souvent les 2 à la fois) sans moralité – n’ayant plus aucune barrière pour les retenir – ce qui nous a laissées avec le cœur & l’âme usés !

Nous pouvons choisir nos époux – seulement, choisir en totale ignorance des lois de la vie & de la psychologie des hommes, ça ne peut pas être un choix éclairé.

Moi par ex, poussée par mes attachements psychologiques au rejet & à la violence, ne pouvais faire mieux que d’épouser un homme qui me ferait revivre ces mêmes sensations familières – ledit Éric justement ! (voir « Pourquoi le monde va mal »).

Meli a dû renoncer à ses rêves de jeune fille, ce qui est très dur. Mais on vit (& on doit vivre) dans la réalité, et pour cela, on devra de toute façon renoncer à nos rêves – donc, mieux vaut les tuer d’un coup que de se les voir arracher un à un par la vie.

Ici comme là-bas, les lois étant « pro-hommes », il faut de toute façon se soumettre, et en fin de compte, moi, comme bien d’autres femmes, nous sommes retrouvées dans un état de soumission bien pis que le sien !

Meli a sans doute vécu une vie honorable d’épouse & mère respectée, protégée par toute une communauté & doit à présent être une riche veuve entourée d’enfants, plus libre que beaucoup d’entre nous !

C’est là ce qui résulte d’une vie « à l’ancienne » – c-à-d avec des valeurs, dans un village où tout le monde se connaît & est lié – ce qui évite au mari d’être infidèle & aussi brutal qu’ils peuvent l’être chez nous – alors que mon « cher & tendre » a pu m’infliger 39 années de violences en toute impunité !

Dans les petites communautés, par contre, un homme dérangé est raisonné par les autres & mis au ban de la société s’il persiste, et de plus, l’épouse a le soutien de sa famille.

Combien de femmes peuvent en dire autant, ici ? Car chez nous, l’anonymité règne & tout le monde se fiche des malheurs des autres.

Ici, mon mari a pu commettre toutes les violences (mentale, physique, sexuelle & économique), me battre comme plâtre (même enceinte), sans que personne ne bouge. Même, c’est moi qui me suis fait moquer et ensuite, punir, par les instances censées me protéger, tant il est vrai que la plupart des gens ne se soucient que de leur propre famille.

Il est normal que Mary déplore la perte de ses rêves d’amour & de Prince Charmant, mais comme ce Prince-là n’existe pas (ou est l’exception qui confirme la règle), elle fait bien d’obéir à des parents qui savent mieux les réalités de la vie & ne veulent que son bien ! Elle l’aurait sûrement regretté, si elle s’était rebellée contre leur décision pour revendiquer sa « liberté ».

D’abord, elle aurait dû rompre avec sa famille & ses connaissances, mais surtout, avec sa beauté, sa douceur & son ignorance de la vie (aussi grande que la nôtre), elle aurait été la proie d’hommes profiteurs ou violents.

En Occident, on épouse nos hommes assez jeunes – c-à-d immatures, irresponsables, encore accro aux jeux, aux copains & aux sorties, et leur caractère n’est pas encore fixé (il ne le fait que vers 30 ans chez l’homme) – sans compter que la société tout entière les pousse à rester ainsi & les encourage dans les vices.

Ainsi tirés vers le bas, la plupart d’entre eux ont cédé à la facilité & se sont livrés à tous leurs bas instincts. Ils sont restés irresponsables, papillonnant d’une femme à l’autre & leur brisant le cœur ou sont devenus de franches crapules.

Ici comme ailleurs, l’homme a le pouvoir (même si je sais qu’il souffre, car cette société est malade) mais sachant que « les chiens les plus fidèles sont ceux qu’on ne tient pas en laisse », on laisse quelques miettes aux femmes pour leur faire croire qu’elles ont des droits …

Dans les sociétés traditionnelles, on est moins hypocrite ; là, il est clair que les hommes dominent, mais ce pouvoir (sauf dans certains pays) est tempéré par le regard de toute la communauté et par les valeurs enseignées depuis l’enfance.

En outre, à plus de 40 ans, tout le monde au village connaît ce que vaut un homme ; s’il est travailleur ou fainéant, bienveillant ou violent, … Et à cet âge, il est établi et peut offrir à sa famille (épouse & enfants) une vie décente.

En voyant comme j’étais « libre », Meli en a eu envie aussi & ça l’a rendue songeuse. Mais je crois qu’elle a gagné au change, car disons-le : la soi-disant « libération de la femme » n’a profité qu’à l’homme.

Avant, il fallait « acheter la vache » (épouser) pour avoir le lait (coucher) & les femmes étaient respectées. Maintenant, ils peuvent coucher pour rien et les femmes n’ont plus aucun droit, ni respect – malgré les caquetages d’imbéciles aveuglées (ou privilégiées) prétendant le contraire !

Les femmes aiment l’intensité du romantisme & les hommes – qui le savent – semblent très amoureux au début. Donc, elles se donnent en croyant que ça durera, mais ce n’est qu’une façade sans rien derrière, une comédie habilement jouée pour obtenir ce qu’ils veulent !

Jésus a dit que c’est au fruit qu’on connaît l’arbre – c-à-d qu’on sait ce qu’il est & ce qu’il vaut. Or, quels fruits nous a livrés le féminisme ? La double journée (travail au dehors + ménage) & plus de respect, de sécurité, ni d’engagement – bref, notre cote est au plus bas !

Et qu’en disent les gros financiers (mâles) qui ont lancé ce mouvement ? Que voyant que seul 1 membre du couple payait des impôts, ils ont créé le féminisme parce qu’ils voulaient que les 2 membres du couple en paient – c’est la SEULE raison !

Il semble que les femmes ne puissent avoir à la fois la « liberté » & le respect… Les femmes occidentales ont évolué, mais les hommes en sont restés (en esprit) à l’âge des cavernes !

Meli, elle, aura eu quelque chose de moins flamboyant, mais de plus solide. Du reste, sur d’aussi bonnes fondations, un amour très réel & intense a pu se développer des 2 côtés ; elle aura eu le meilleur des 2 mondes !

L’amour (sentiment trompeur & éphémère) n’est pas à la base de leur union & c’est tant mieux !

Jean-Jacques Rousseau ne dit pas autre chose dans sa « Nouvelle Héloïse », tant il est vrai (& l’a toujours été) qu’accepter bravement la réalité & embrasser son destin d’homme ou de femme, amène honneur & bonheur, tandis que se jeter dans la folie d’un sentiment instable ne conduit qu’aux désastres & désillusions douloureuses.

Le parti de la raison se rend utile au monde & fait naître une génération saine & solide.

Il ne faut pas dominer totalement les femmes, car, si (à cause de leur statut inférieur depuis 7000 ans), la plupart ont une mentalité de sheeple, ce ne sont pourtant pas des bêtes, et en outre, quand les hommes ont tout le pouvoir, ils en abusent…

Mais une vraie femme (espèce rare !) aime un vrai homme – c-à-d un qui la protège & tienne les rênes.

Pour montrer ce besoin chez les femmes, le Pr Jordan Peterson cite l’énorme succès de « 50 nuances de Grey » – apparaissant (comme par hasard !) dans ces temps d’ « égalité des sexes » …

Il y avait certes de mauvaises choses dans les coutumes d’antan, mais nous avons jeté le bébé avec l’eau du bain !

Ce n’est pas sans raison que les traditions sont nées & se sont maintenues si longtemps ; c’est qu’elles répondaient à des besoins humains & à ceux des petits, pour leur permettre de vivre, croître & continuer la lignée.

Si une femme s’investit dans une relation pour que ça finisse en rupture, elle a gaspillé sa vie (= perdu du temps, de l’énergie & de l’argent) – c’est donc un mauvais investissement.

Retenons que « l’eau et l’huile ne se mélangent pas, & on aura beau les brasser, elles se sépareront toujours à la fin » !

Il faut par conséquent (s’) investir avec soin, avec raison, dans un « bon cheval » & non dans une vieille carne qui consommera plus qu’elle ne produit.

Ou alors, il faut choisir de rester seule.

C’est dur à avaler, car les choses en sont venues à un tel point que la plupart des hommes sont malhonnêtes, n’acceptant que de prendre (avoir ce qu’ILS veulent, ce qui LES intéresse), sans le « payer » par un engagement !

Bref, « avoir le beurre & l’argent du beurre » – ce qui est du vol.

Pour regagner leur dignité, beaucoup d’occidentales devraient sacrifier ce autour de quoi toute leur vie tourne ; l’amour – ça revient à demander l’impossible !

Tout ceci en fera bondir beaucoup, mais « l’expérience seule donne l’intelligence des choses » (St Bernard) & je sais de quoi je parle, ayant assisté des centaines de femmes au fil des années – & forte de ce vécu, je peux affirmer que oui, l’amour est bien « la grande affaire de la vie des femmes » !

Je ne nie évidemment pas que beaucoup ont de l’ambition, mais l’amour compte aussi même pour ces femmes-là.

Cela a toujours été ainsi, & ça le restera ; « l’amour est la grande affaire de la vie d’une femme, alors que pour l’homme, ce n’est qu’un à côté » (L. Pauwels)

Nier ceci est nier la réalité pour correspondre au bourrage de crâne actuel !

De toute façon, seule ou pas, il FAUT pouvoir « être debout », indépendant(e), être un individu entier – même pour faire un couple, il ne faut pas être 2 moitiés d’humains s’appuyant l’une sur l’autre comme sur une béquille.

Et croyez-moi ; on se sent bien moins seule en l’étant effectivement, qu’en étant mariée à un salaud qui ne prend que le bon de l’union (= une servante gratuite) & rejette les responsabilités qui l’accompagnent !

Je peux en parler, moi qui ai vécu dans une douloureuse solitude durant tout le temps de mon union avec un tel homme (sans compter les maltraitances & tortures) et qui, depuis mon divorce, n’ai plus jamais souffert de la solitude …

Tout n’étant que de l’éprouvé vital, si, en relation, on n’est pas à 100% heureux pendant minimum 50% du temps, on fait une mauvaise affaire.

Cela semble bien plat & matérialiste, mais c’est une réalité ; notre temps & notre énergie ici-bas sont limités – il faut donc veiller à ne pas les gaspiller.

Pour Pearl Buck, dans une union, « l’essentiel est que la femme soit jolie & que l’homme soit bon » – ça semble fort simpliste, mais en creusant, on constate qu’elle n’est pas loin du vrai.

Le plus grand but de toutes les espèces vivantes est la reproduction – alors, la Nature nous joue toutes sortes de tours pour nous y pousser. Mais à quoi ça sert si cela donne des enfants non-viables ou qui ne pourront ou ne voudront pas se reproduire à leur tour ? C’est encore du gaspillage de ressources !

D’ailleurs, finalement, le « bon cheval » (le partenaire choisi avec la raison) sera bien plus romantique & intense que la triste déconfiture amenée par le mauvais cheval ! Celui-là nous nuit, à nous & à nos enfants !

Si on est malheureuse en relation, on traîne sa vie & on ne peut s’épanouir, ni bien élever nos enfants, ni nous rendre (& les rendre) utiles au monde.

Libre à certaines de hurler à l’hérésie & de se raccrocher à ces sottises dont de petits malins nous bourrent le crâne ; ce n’est pas moi qui vais le payer … Moi, j’ai déjà payé très cher le fait d’y avoir cru – mais devant les faits, j’ai dû (& ce fut très pénible !) accepter la réalité.

Depuis, je mène ma vie seule mais heureuse (bien sûr, ceci demande une certaine force morale).

Si vous n’avez pas la force d’accepter cette réalité (fort laide, je vous l’accorde), c’est VOUS qui le paierez !

Les faits SEULS comptent ! Et « si de vilains faits contredisent votre ravissante croyance, il ne faut pas les appeler vilains, il faut changer de croyance » (L. Pauwels), car « on peut choisir d’ignorer la réalité, mais on ne peut pas choisir d’ignorer les conséquences d’ignorer la réalité » (Ayn Rand).

La vie, en effet, est sans merci ; elle punit toujours les mauvais choix & l’aveuglement envers ses lois.

Bref, en relations, se servir soi est un égoïsme bien compris ; c’est servir le monde.

Je crois qu’il faut que chaque humain soit fertile aux 3 plans (physique, mental & spirituel) & qu’on doit tous laisser le monde dans un état meilleur que celui où on l’a trouvé en y arrivant. Sinon, à quoi sert notre vie ?

Mais dans la vie, tout se paie, tout a une étiquette de prix ; si on veut se marier, ça se paie, ou rester célibataire ? Ca a aussi un prix. Si on veut des enfants, ça se paie, ou pas d’enfants ; idem, etc.

Tout dépend de ce que l’on veut, ce dont on a besoin, ce qui est à notre portée, ce qu’on est prêt(e) à sacrifier – ce que l’on est prêt à & capable (avec notre force, énergie, sensibilité & intelligence) de payer comme prix.

Il est donc impératif de détecter ce que l’on veut vraiment, ce qu’on est prêt à payer & capable de donner pour l’obtenir.

Comme toute chose précieuse, la vie se cache et elle se vend cher – le plus cher étant d’acquérir la sagesse.

Pour nous, humains, la réalité est l’ombre des mots – or, la société a encore brouillé les cartes & perverti le langage – il nous faut retrouver les mots justes pour la décrire, car la vérité, la parole juste, donne la vie & libère.

C’est ce que j’espère avoir fait avec ces quelques réflexions … ou sinon, vous avoir secoués un peu, pour vous tirer de votre pensée routinière et mener votre pensée là où, peut-être, elle ne s’était jamais aventurée avant…