Le monde dans lequel nous devons vivre actuellement, est stressant … Nous sommes environnés de menaces, de problèmes et de catastrophes plus souvent qu’à notre tour ! Il arrive qu’on se fasse rejeter ou que l’on ait des conflits avec nos proches ou des étrangers, ou qu’on se trouve confronté(e) à des problèmes financiers, ou que ‘on perde son travail, etc …
Tout ceci nous touche et nous plonge souvent dans la détresse … et ce mal-être émotionnel nous cause de fortes angoisses, nous ronge et se traduit finalement par des maladies physiques.
J’ai déjà évoqué bien souvent le sujet des émotions ; on peut en dire qu’en fait, nous opérons (pensées, paroles, actions) à partir de 2 émotions ; soit l’amour, soit la peur.
Lorsque l’on résiste à la peur, on la « fige » & la « fixe » dans notre corps, ce qui cause un mal-être ; on souffre alors de stress ou d’anxiété… porte ouverte à une cascade d’autres maladies (parfois mortelles) ou accidents.
On peut souffrir d’insomnie, de problèmes digestifs, de respiration saccadée, de sensation de boule dans la gorge, d’arythmie cardiaque, … tous symptômes extrêmement pénibles.
Jadis, l’homme avait peur pour une bonne raison ; quand une bête féroce le menaçait – et soit il périssait, soit il réussissait à s’enfuir et à se mettre en sécurité ; dans les 2 cas, la peur était libérée sous forme d’action et ne durait qu’un temps très bref. Mais de nos jours, la peur est diffuse, et on n’a plus l’occasion de la libérer ; elle s’accumule donc en nous – ce qui la rend nocive.
Notre corps se trouve alors continuellement en position « attention danger » ou « speed », ce qui use nos glandes surrénales et épuise notre esprit.
Comme la peur est une émotion (= une « énergie en mouvement »), on peut se visualiser la manipuler, la contrôler et finalement la faire partir.
Nous tendons naturellement à résister aux sensations pénibles, car nous croyons que le fait d’y penser, va empirer les choses, mais c’est faux.
C’est justement en cessant d’y résister, en acceptant toutes nos émotions, même les plus inconfortables, qu’on pourra libérer cette énergie toxique.
Si l’on porte notre attention dans la zone où on sent cette peur, puis qu’on la comprend et l’accepte – ou même mieux, si on lui demande de nous « brûler » encore plus fort, elle perd de son pouvoir et commence à se dissiper.
Si l’on se rend ensuite dans notre coeur (le lieu d’amour de notre corps), notre état s’améliore, car la peur & l’amour ne peuvent exister en nous en même temps.
Pour passer de la peur à l’amour, il faut d’abord se focaliser sur la région de notre coeur et évoquer le visage de personnes qu’on aime (voir leurs sourires, leur tendresse, la sensation quand on les serre dans nos bras) ou d’heureux souvenirs d’enfance (quand on jouait à un jeu, ou qu’on s’amusait avec notre jouet préféré ou avec un bon copain). Ensuite, sentir de la reconnaissance envers Dieu ou l’univers, pour tout ce qu’on a.
Ce faisant, on sent qu’une énergie apparaît dans notre poitrine (juste au-dessus du coeur). Là, on peut commencer à visualiser qu’on fait tourbillonner cette énergie d’amour et de bonheur pour l’envoyer dans tout notre corps.
Remarquez comme, dès que cette énergie atteint la zone de peur, cette dernière disparaît, pour être remplacée par l’amour…
Plus vous pratiquerez cet exercice, meilleur(e) vous deviendrez et donc, plus vite vous pourrez faire partir vos peurs ; le but est de passer directement à l’amour, dès qu’une pensée anxieuse surgit en nous. Si l’on intervient immédiatement, l’on s’épargne les effets pénibles de la peur et de l’angoisse.
Vous pouvez aussi faire mon exercice « laver son coeur à grande eau » (voir http://bonheuretamour.com/comment-laver-son-coeur-ou-son-ame-a-grande-eau/ ).
Si l’on apprend à vivre dans cette énergie d’amour, on peut se pardonner (et aux autres) de ne pas être parfait(e) – et aux circonstances de notre vie, de ne pas l’être non plus – c’est là qu’on peut apprendre à être bien au milieu de l’imperfection, à fonctionner et à avancer malgré le fait que tout ne soit pas idéal…