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L’affaire Louise Ogborn

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Ou la triste histoire d’une employée de McDo …

La scène se passe le 9 avril 2004 dans un McDo du Kentucky. Là travaille une gentille jeune fille de 18 ans ; Louise Ogborn. Elle fait ça en plus de ses études pour aider financièrement sa famille, qui est dans le besoin.

Ce jour-là, elle devait partir à midi mais un employé étant malade, sa chef lui demande de rester – et comme elle est serviable, elle accepte.

En fin d’après-midi, la responsable, Donna Summers, reçoit un coup de fil d’un homme qui se dit policier, l’informant qu’une cliente a porté plainte car on lui a volé son sac, et qu’il est en contact avec un haut dirigeant de Mc Do.

Il lui dit que, grâce aux caméras, on sait qui l’a volé ; une serveuse de race blanche aux cheveux bruns. La description est suffisamment vague pour qu’il y ait une chance que cela corresponde à une employée – & là, ça tombe sur Louise.

Le soi-disant agent Scott affirme être trop occupé pour venir arrêter la voleuse & la fouiller, & demande donc à Mme Summers de s’en charger.

Celle-ci va chercher Louise, l’amène dans son bureau, ferme la porte & lui demande de se déshabiller. Donc, dans un 1er temps, Louise se retrouve en sous-vêtements, & finalement, toute nue. Elle trouve heureusement un tablier pour couvrir sa nudité.

Un autre employé du magasin est présent comme témoin durant la fouille. Mais il part bientôt et comme Madame Summers doit aussi retourner dans le restaurant, le faux agent lui demande de confier l’affaire à un homme de confiance qui surveillera Louise & l’empêchera de s’enfuir.

Mme Summers confie la tâche à un employé, Jason.  Le faux flic demande à celui-ci d’ôter le tablier et de lui décrire le corps de Louise, mais Jason refuse & part.

Donna fait alors venir son fiancé, Walter Nix, pour surveiller Louise. Ce dernier n’a pas les scrupules de Jason & suivra les directives données au téléphone par le faux agent Scott.

Nix arrache donc le tablier & décrit le corps de la jeune fille au « policier », puis il lui ordonne de danser & de sauter pour prouver qu’elle ne cache rien sur elle (ou plutôt, en elle). Il approfondit ensuite l’examen en insérant les doigts dans le vagin de Louise, pour retrouver le sac volé ( !).

Trop heureux « d’obéir à la Loi » en suivant à la lettre les ordres du soi-disant policier, Nix exige de la pauvre fille qu’elle l’embrasse et comme elle refuse, il lui donne une fessée, jusqu’à ce qu’elle cède. Puis, toujours selon les ordres du policier, il la force à lui faire une fellation en guise de punition.

L’ordure au bout du fil devait bien s’amuser – comme ce brave Walter Nix, du reste, et comme la chef Summers, qui a pu donner libre cours à ses instincts sadiques … Elle ne faisait rien de mal, puisque « la coupable » était une voleuse & une trafiquante qui méritait ce qui lui arrivait. Et elle, Donna, était juste une bonne citoyenne !

Ceci rappelle les nazis au procès de Nuremberg, qui « n’ont fait que suivre les ordres », ou les cobayes dans l’expérience de Milgram, qui n’ont pas hésité à infliger des chocs électriques (jusqu’à des doses létales) à des inconnus, juste parce qu’un gars en blouse blanche le leur avait demandé !

Car elle est venue plusieurs fois dans la pièce & « n’a rien vu de suspect » ( !) & Louise la suppliait de la laisser sortir, mais la garce, vrai capo de camp de concentration, a ignoré la jeune fille – qui sanglotait & était clairement en état de choc suite aux abus subis. Bonjour les sentiments humains !

Nix aurait bien continué à « aider la Loi » d’une aussi agréable façon, mais il devait se rendre au travail. L’arnaqueur au téléphone lui dit de trouver un autre homme pour le remplacer & continuer la soi-disant enquête.

Donna Summers demande alors à l’employé de maintenance, Thomas, de surveiller la jeune fille, mais celui-ci refuse d’obéir à ses ordres déments. Dans un sens, c’est bien, mais d’un autre côté, il retourne juste à son boulot dans le restaurant & ne fait rien non plus pour stopper le calvaire de Louise en alertant les autorités.

Finalement, la chef Summers se pose des questions et appelle sa directrice, laquelle lui dit qu’elle n’a pas reçu de plainte pour vol & qu’elle n’est pas en contact avec la police. Bien entendu, à ce moment, le faux policier raccroche.

Le calvaire de Louise a duré 3 heures et demi. Conduite à l’hôpital, elle a dû, par la suite, suivre une thérapie pour des troubles de stress post-traumatique.

La police (la vraie !) a alors commencé une enquête, qui a mené à l’arrestation d’un gars nommé David Stewart.

Donna Summers a été licenciée par McDonald car elle avait contrevenu au règlement de la firme, qui stipule qu’il est interdit de fouiller des employés ou de faire entrer des personnes externes dans le bureau, & la Justice l’a condamnée à faire 1 an de prison, mais avec sursis ( !).

Cette dame a ensuite attaqué McDo en justice & a empoché 400.000 $ ( !), car la firme avait déjà souvent fait l’objet de ce genre de canulars mais n’avait pas jugé bon d’en avertir qui que ce soit.

Louise Ogborn les a aussi attaqués en justice ; elle devait toucher 6,1 millions $, mais McDo a fait appel et comme c’est une firme puissante, la somme a été ramenée à 1,1 million $.

Walter Nix a été condamné à 5 ans de prison pour abus sexuels (dont il n’a fait que 2 ans pour cause de bonne conduite !).

Quant à l’ordure qui a manigancé toute l’affaire, il est resté libre car on n’a trouvé de preuve déterminante de sa culpabilité ( !).

On se demande comment ça se fait, puisqu’il fut démontré que ce David Stewart était obsédé par l’état de policier ; il avait tenté de nombreuses fois (en vain) de s’engager dans la police & avait suivi des stages en ce domaine, en sorte qu’il connaissait parfaitement la terminologie employée dans ce métier.

En outre, l’appel au McDo venait d’une cabine dans un supermarché de Floride, tout près de chez lui, et des cartes utilisées pour ces canulars (car il en avait fait beaucoup) furent retrouvées à son domicile !

En outre, il était un télévendeur habitué aux appels téléphoniques. Enfin, dès qu’on l’a arrêté, les canulars ont cessé aussi.

Bien sûr, dans cette affaire, tout le monde a manqué de sens commun, mais ici, ce défaut a conduit à des comportements sadiques. La caution de l’autorité a donné à des gens apparemment normaux l’autorisation de maltraiter un être sans défense, & de le faire en toute bonne conscience !

On croit ce qui nous arrange, selon notre caractère ; l’état de notre âme conditionne ce à quoi on va croire, & donc, comment on va agir …

Il est logique qu’une jeune fille innocente & en position subalterne ait agi comme elle l’a fait, mais pas des adultes !

En fait, ça les arrangeait de croire à cette histoire loufoque d’enquête, de fouille au corps & de punitions sexuelles ! Libres de laisser libre cours à leurs tendances profondes, voilà comment tous ces gens ont agi !

On juge du caractère d’un individu en lui donnant du pouvoir – car c’est là (ou alors quand on est sous pression) que la vraie nature de quelqu’un ressort -> tous les protagonistes se sont montrés dans toute leur crasse mentale & morale !

L’expérience de Stanford de 1971 a aussi montré avec quelle facilité les gens se coulent dans un rôle qu’on leur assigne.

Non seulement aucun n’a eu le bon sens de mettre en question les ordres saugrenus & toxiques de l’ordure au bout du fil, mais aucun de s’est laissé attendrir … Aucune empathie de leur part envers une jeune fille !

Cette asocialité semble devenir générale – cf le meurtre dans un magasin Lululemon, où les employés du magasin Apple d’à côté ont entendu les crises de rage de la tueuse, les cris de douleur & les supplications de la victime, et qui pourtant, n’ont rien fait pour aller aider cette dernière ou appeler les secours …

Walter Wix a reconnu avoir fait quelque chose de mal, mais la chef Summers fait peur ; cette personne lambda, paraissant normale & bien intégrée, n’accepte AUCUNE RESPONSABILITE pour les atrocités qu’elle a commises ; quand on la confronte à ses actes, elle répète qu’elle croyait vraiment que le gars était un policier – ce qui, dans sa vision des choses, la dédouane de tout ce qu’elle a pu commettre !

La vie en société EXIGE une certaine solidarité & empathie, mais hélas, beaucoup de gens vivent en profitant de tous les avantages de la vie en société, sans avoir les qualités qui les en rendent dignes ; tels des sangsues, ils ne font que profiter du bon, sans payer le prix correspondant … Une fois de plus, on voit que tout mal est un vol !

Et que penser du comportement des employés témoins ? Ils étaient assez moraux que pour refuser de maltraiter la victime, mais pas assez pour alerter la police – ceux-là voulaient rester neutres … Mais la neutralité ne suffit pas quand quelqu’un est se fait violenter ; laisser s’accomplir le mal sans réagir, c’est en être complice !

Comme dit le proverbe : Si tu ne fais pas partie de la solution, alors, tu fais partie du problème !

Si ces témoins ne furent pas poursuivis pour non-assistance à personne en danger, c’est parce que cette notion n’existe pas en droit américain ; là, il n’y a pas d’obligation de porter secours, sauf en cas d’obligation antérieure (médecin traitant, relation parent-enfant) ou si la personne est responsable de l’état de la victime.

Ces employés neutres n’ont donc fait que suivre strictement la loi, & rien de plus ; eux aussi manquent d’empathie !

Certains accusent la victime, disant qu’elle aurait dû refuser d’obéir – mais quand on est une ado douce & gentille, on est éduquée au respect de l’autorité – à ne pas mettre en question les ordres reçus d’un adulte ou d’un supérieur, et on ne peut imaginer que d’autres soient mauvais ou sadiques et nous demandent des choses pour se faire du bien à nos dépens !

Aussi, sa chef, Donna Summers, avait confisqué ses vêtements & ses clés, en sorte qu’elle ne voulait pas s’infliger d’humiliation ou de danger supplémentaire en sortant nue dans la rue.

Ce cas nous rappelle qu’il faut toujours garder son bon sens (mais bien peu de gens en ont) & ne pas obéir aveuglément aux ordres d’une autorité, quelle qu’elle soit …

Proverbes & Citations XXXXI

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Si quelqu’un vous traite mal, souvenez-vous que quelque chose ne va pas chez LUI, pas chez vous. Les gens normaux ne passent pas leur temps à détruire les autres ()

Il n’arrive pas toujours à l’homme ce qu’il mérite, mais il lui arrive toujours ce qui lui ressemble (Louis Pauwels)

La vie ne vous doit rien, car elle vous a déjà tout donné ! ()

Le jour idéal pour réaliser une chose, c’est le jour où on a décidé de la faire (proverbe japonais)

On mesure l’intelligence d’un individu à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter (Emmanuel Kant)

Plus l’amour sera doux, moins il te nourrira (proverbe juif)

Si vous voulez réussir, vous devez vous lancer, il n’y a pas d’autre solution. Quand vous vous lancez, votre parachute ne s’ouvrira pas tout de suite. Mais si vous ne vous lancez pas, il ne s’ouvrira jamais. Si vous êtes « safe », vous ne monterez jamais vers les sommets (Steve Harvey)

Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour (Confucius)

Il faut se garder de 3 fautes : parler sans y être invité, ce qui est de l’impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l’autre, ce qui est de l’aveuglement (Confucius)

Le sage est calme & serein. L’homme de peu est toujours accablé de soucis (Confucius)

Quoi qu’il en soit, ne prends pas les choses tellement au sérieux. Il y a si peu de choses qui importent réellement dans la durée ! (Erich Remarque)

S’il suffisait de s’installer en position du lotus pour atteindre l’illumination, toutes les grenouilles seraient des bouddhas (Louis Pauwels)

La patience est la force des faibles, l’impatience est la faiblesse des forts (Emmanuel Kant)

C’est la poursuite de nos rêves qui nous guérit ()

Lorsque vous construisez le narratif de votre vie vous pouvez trouver ce que vous devez poursuivre & ce que vous devez fuir (Jordan Peterson)

Albert Brie: The fanatic is the hero who, in order for his prejudices to prevail, is willing to make the sacrifice of your life

Le mensonge nous a en fait amenés si loin d’une société normale, qu’on ne peut même plus s’orienter. Dans son dense brouillard gris, il n’y a pas un seul pilier en vue (A. Soljenitsyne)

Les plus petits esprits ont les plus gros préjugés (V. Hugo)

Ceux qui sont insatisfaits d’eux-mêmes sont toujours prêts à se venger, (et) le reste d’entre nous devient leur victime (Nietzsche)

Il y a beaucoup de façons d’entrer dans la vie d’une personne, mais il n’y en a qu’une pour y rester ; le respect ! ()

N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe (V. Hugo)

Il parle couramment la vérité, mais personne ne le comprend, car il use d’une langue morte (Jean Cau)

Malgré ce que soutiennent les riches, l’argent suffit à faire le bonheur des pauvres ; malgré ce que s’imaginent les pauvres, l’argent ne suffit pas à faire le bonheur des riches (Jean d’Ormesson)

Les gens intelligents savent faire comme Camus, c-à-d s’empêcher. Les monstres, non. C’est pour ça que l’idéologie est dangereuse. Les déciles les plus bas du Q.I. ne peuvent s’empêcher de pousser à fond ce qui est possible (Stéphane Edouard)

Je crois qu’il est décevant de faire dépendre tout l’intérêt de la vie de sentiments aussi orageux que l’amour (Marie Curie)

On ne décide pas de son avenir ; on le mérite ! (Carlos Zafon)

Le sage peut changer d’avis ; l’obstiné, jamais (Emmanuel Kant)

J’adore les plaisirs simples. Ils sont le dernier refuge des gens compliqués (O. Wilde)          

Les femmes désirent ce qu’elles aiment, les hommes aiment ce qu’ils désirent (Sacha Guitry)

Tant que vous ne pouvez pas décrire correctement un problème, vous ne pouvez pas le résoudre ()

La liberté commence où l’ignorance finit (V. Hugo)

La responsabilité est ce qui donne du sens à votre vie (quand vous serez) confronté à la souffrance (Jordan Peterson)

Je vous résume le freudisme : Pourquoi ? Parce queue … (Louis Pauwels)

Lorsque tu t’estimes « plus saint » que les autres, sache que tu es tombé dans une erreur grave (Shaykh Abdul Qadir Jilani)

Un faible niveau de savoir est dangereux quand il néglige tous les détails de l’image complète ()

La maturité, c’est avoir le courage d’utiliser sa propre intelligence ! (Emmanuel Kant)

Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux (Confucius)

Le vrai bonheur coûte peu, s’il est cher, il n’est pas d’une bonne espèce (Chateaubriand)

Si vous ne parvenez pas à énoncer proprement un problème, la probabilité pour que vous parveniez à le résoudre est proche de zéro (Pr Jordan Peterson)

Votre rêve doit être plus grand que votre peur (Steve Harvey)

La privation de tout pouvoir est la raison pour laquelle tant de femmes sont devenues des manipulatrices (Teal Swan)

Combattre le Mal est la chose la plus élevée qu’un humain puisse faire (Dennis Prager)   

La plupart des gens ne sont même pas conscients de leur besoin de se conformer. Ils vivent dans l’illusion qu’ils suivent leurs propres idées & inclinations, qu’ils sont des individualistes, qu’ils sont parvenus à leurs opinions comme le résultat de leur propre pensée – & que par pur hasard, leurs idées sont les mêmes que celles de la majorité (E. Fromm)

L’homme le plus dangereux pour tout gouvernement est l’homme qui est capable de penser par lui-même, sans considérer les superstitions & tabous qui prévalent. Presque inévitablement, il en vient à la conclusion que le gouvernement sous lequel il vit est malhonnête, cinglé, & intolérable (H. L. Mencken)

Si les gens insistent sur le fait que l’honneur est plus important que la vie, cela signifie que pour eux, la vie & le bien-être ne sont rien comparés à l’opinion des autres (Schopenhauer)

Le gouvernement est bon pour une chose ; il sait comment vous briser les jambes, vous tendre une béquille, et dire : « vous voyez, s’il n’y avait pas le gouvernement, vous ne seriez pas capable de marcher ! » (Harry Browne)

Si ça ne m’était pas arrivé, j’aurais pu penser, naïvement, qu’à un certain niveau, ça pourrait être la faute de la victime. J’aurais pu naïvement penser ; Qu’est-ce qu’elle portait ? Qu’est-ce qu’elle faisait ? Pourquoi n’a-t-elle pas crié ? Oui, une chose terrible est arrivée, mais pourquoi n’a-t-elle pas plus réagi ? Mais maintenant que je suis passée par là, je ne serais jamais le genre de personne à poser ces stupides questions ! (Elisabeth Smart)

Proverbes & Citations XXXIV

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Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité (Pascal)

Le contraire de l’amour, ce n’est pas la haine, c’est l’indifférence, le contraire de la justice, ce n’est pas l’injustice, c’est encore l’indifférence. C’est l’indifférence qui tue, c’est l’indifférence qu’il faut combattre (Elie Wiesel)

Ces douleurs que tu ressens sont des messagers. Ecoute-les (Rûmi)

Pour quelqu’un qui a la sensibilité nécessaire pour admirer, la beauté, c’est le point essentiel (James Balog)

La gentillesse est une preuve de grande intelligence, que seuls les cons traduisent comme une faiblesse d’esprit (John Joos)

Ce n’est pas le manque d’amour, mais le manque d’amitié qui fait les unions malheureuses ()

Je vois quand les hommes aiment les femmes. Ils ne leur donnent qu’un peu de leur vie. Mais les femmes, quand elles aiment, donnent tout (O. Wilde)

Toutes les sciences sont vaines & pleines d’erreurs qui ne sont pas nées de l’expérience, la mère de toutes les connaissances (L. de Vinci)

J’ai fixé mes propres règles de vie. La 1ère est : ne crois jamais QUOI QUE CE SOIT de ce que dit le gouvernement (G. Carlin)

La positivité toxique est une positivité forcée, fausse. Elle semble inoffensive en surface, mais lorsque vous partagez quelque chose de pénible avec quelqu’un et qu’il insiste pour que vous tourniez cela en positif, ce qu’il dit, en réalité, c’est : mon confort est plus important que ta réalité (Dr Susan David)

Quand je regarde la mer, je me promène dans le temps du monde : sa musique me suffit : c’est l’éternité dans l’oreille (O. de Kersauson)

La responsabilité est toujours le 1er pas vers la liberté. Rejeter la responsabilité sur quelqu’un d’autre, c’est rejeter l’opportunité de la liberté. On ne peut diviser les 2 ; ils sont inséparablement « un » (Osho)

Le mérite comme 1er critère (d’embauche) n’est pas synonyme de racisme. Penser que ça l’est, voilà qui est raciste ! (Bill Maher)

Un homme qui ne pense pas par lui-même ne pense pas du tout (O. Wilde)

Tous les problèmes sont des problèmes de personnes. Et la plupart des problèmes de personnes sont des gens qui refusent d’agir comme des personnes (roi Salomon)

La vie est une pute, et il faut avoir les moyens de se l’offrir (J. Dutronc)

Chacun a reçu un certain potentiel, qu’il est de son devoir de développer & d’exprimer ; c’est notre obligation dans la vie. Les animaux n’ont ni mission, ni obligations, mais nous, oui – et ce n’est qu’en remplissant cette obligation qu’on devient complet. RIEN D’AUTRE ne peut nous satisfaire & nous rendre heureux ni l’amour, ni l’argent, ni les honneurs ! Même si on a tout ça, si on ne remplit pas sa mission, on sera malheureux. Le bonheur, pour nous humains, ne peut venir que de suivre cette voie, qui nous rend pleinement humains ()

Quand on naît, on reçoit un ticket pour le spectacle de monstres (G. Carlin)

Si vous trouvez le bon métier, vous ne devrez pas travailler un seul jour de votre vie (Will Rogers)

Fixez vos pensées sur votre propre développement spirituel, & fermez les yeux aux déficiences d’autres âmes (Abdu’l-Baha)

Si tu fais ce qui est facile, ta vie sera difficile. Mais si tu fais ce qui est difficile, ta vie sera facile ()

La différence engendre la haine (Stendhal)

Que vous pensiez pouvoir le faire ou que vous pensiez ne pas pouvoir le faire, vous avez raison (Henri Ford)

Ce n’est pas la peine de revenir à hier, car alors, j’étais une personne différente (L. Carroll)

Seuls les grands esprits peuvent se permettre un style simple (Stendhal)

Votre âme est nourrie quand vous êtes gentil ; elle est détruite quand vous êtes cruel (roi Salomon)

Quiconque refuse obstinément d’accepter la critique sera soudainement brisé au-delà de toute réparation (roi Salomon)

Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d’entre nous regardent les étoiles (O. Wilde)

Si j’avais suivi toutes les règles, je ne serais arrivée nulle part (M. Monroe)

Nous acceptons l’amour que nous pensons mériter (Stephen Chbosky)

A l’esprit bien organisé, la mort n’est que la prochaine grande aventure (J.K. Rowling)

Lorsqu’une porte de bonheur se ferme, une autre s’ouvre ; mais souvent, on regarde si longtemps la porte fermée qu’on ne voit pas celle qui a été ouverte pour nous (H. Keller)

Quand on veut quelque chose, tout l’univers conspire pour nous aider à y parvenir (P. Coelho)

L’amour est le but, la vie est le voyage (Osho)

Ce que vous êtes censé faire quand vous n’aimez pas une chose, c’est de la changer. Si vous ne pouvez pas la changer, changez la façon dont vous la considérez. Ne vous plaignez pas (Maya Angelou)

Vous ne pouvez pas vivre votre vie pour les autres. Vous devez faire ce qui est bon pour vous, même si ça blesse des gens que vous aimez (Nicholas Sparks)

Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de persévérer qui compte (W. Churchill)

Je ne peux pas vous donner une formule infaillible pour réussir, mais je peux vous donner une formule pour rater ; tenter de plaire à tout le monde tout le temps (Herbert Bayard Swope)

Faites ce que vous sentez, dans votre cœur, être juste – car vous serez critiqué de toute façon (Eleanor Roosevelt)

Quel est l’homme sans intelligence qui prenne un livre, quelque beau qu’il soit ? Quelque brillant que soit un ornement d’or enrichi de diamants, où est le bœuf qui le regarde ? (proverbe tibétain)

Nous vivons dans un monde imaginaire, un monde d’illusion. La grande tâche de la vie est de trouver la réalité (Iris Murdoch)

Si vous ne lisez pas les journaux, vous n’êtes pas informé. Si vous lisez les journaux, vous êtes mal informé (Denzel Washington)

Celui qui ignore la pitié n’est pas un être humain ; Celui qui ignore la honte n’est pas un être humain ; Celui qui ignore le sens de la déférence & du respect n’est pas un être humain ; Celui qui ignore la notion du bien & du mal n’est pas un être humain (Mencius)

Gens toxiques : les signaux d’alarme

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Je veux parler aujourd’hui des personnes qui empoisonnent les autres et les situations, quelle que soit la relation (amoureuse, amitié, collègue, parent, enfant) qu’on ait avec eux, ceux dont le but principal dans la vie est de démotiver, désespérer, décevoir, les autres – de broyer l’esprit & l’âme de ceux avec qui ils entrent en contact.

J.K. Rowling les a splendidement décrits (les Détraqueurs) dans la saga Harry Potter ; créatures maléfiques absorbant toute joie de vivre chez ceux qui la possèdent …

A part le fait qu’on se sent mal avec eux, voici les signes auxquels vous pourrez les reconnaître :

– Quand il y a un problème, c’est toujours vous qui voulez en discuter pour le résoudre – eux le laissent bien grossir sans (paraître) le voir. Si quelque chose leur pose problème à eux, ils n’essaient pas d’en discuter, mais se vengent en vous critiquant ou en vous faisant des crosses derrière votre dos.

Et quand on leur parle pour tenter de résoudre un problème, ils refusent la discussion – ils se dédouanent de tout et se fichent en rogne si on insiste.

Ils disent alors qu’on cherche la bagarre – que c’est nous qui les attaquons – ce qui les rend innocents et leur donne une bonne raison pour vous attaquer – puisque c’est soi-disant pour se défendre !

Ces personnes tentent toujours de nous faire avaler que le problème n’est pas leur agression, mais notre réaction à leur agression !

Jamais ils ne s’excusent pour leur mauvais comportement – ils ont toujours une bonne excuse pour écarter toute responsabilité et pour expliquer pourquoi ce n’est pas de leur faute.

Et si vous insistez ou leur montrez que leurs excuses ne tiennent pas, ils se mettent en colère ou quittent la discussion, ou évoquent des fautes que vous auriez faites jadis.

Même s’ils s’excusent, ils ne le font pas spontanément ; vous avez dû le leur demander – et ils le font du bout des lèvres (seulement s’ils y sont obligés pour ne pas perdre un avantage). Et surtout, bien que s’étant excusés, ils recommencent à vous blesser à la 1ère occasion – prouvant qu’ils n’étaient pas réellement désolés par leur conduite, et que leurs excuses n’étaient pas sincères.

Dès que vous remarquez qu’au lieu d’assumer ses fautes, cette personne les rejette sur autrui (sur vous, le plus souvent) & que, loin de faire des efforts pour changer (& malgré ses excuses), elle reprend vite ses anciennes façons d’agir (c-à-d de façon mauvaise), vous savez à quel genre d’individu vous avez affaire !

– Ils gardent des parts de leur vie secrètes & refusent de révéler des informations pourtant indispensables,

– Ils piquent des crises de rage pour des détails futiles,

– Ils traitent leur famille sans respect,

– Tels des dictateurs, ils édictent des règles auxquelles vous êtes censé obéir,

– Ils sont souvent de mauvaise humeur ou en train de bouder,

– Ils sont froids, inamicaux, hostiles, et font régner un climat pénible, car ils ne se montrent jamais heureux ou satisfaits.

Typiquement, ils font la gueule quand vous êtes joyeux ou enthousiaste, refusent de vous consoler ou de vous soutenir quand ça va mal, critiquent tout et tout le monde, ne montrent aucun intérêt (mais au contraire, indifférence ou mépris) pour les choses qui sont importantes pour vous, ils ridiculisent vos croyances les plus sacrées & vous rabaissent (subtilement ou non), … Cette terrible violence émotionnelle prend la forme d’affecter de ne pas remarquer lorsque vous leur adressez la parole – pour induire que ce que vous dites est sans intérêt – & vous aussi par la même occasion !

Bien évidemment, ne comptez pas recevoir de compliments pour votre travail (votre élégance, votre bon goût en matière d’habillement ou de décoration, votre serviabilité, votre talent culinaire, vos œuvres d’art, …),

– Ils se montrent ingrats ; jamais vous n’avez droit à un merci, à de la reconnaissance pour ce que vous leur offrez ou faites pour eux ; tout leur est dû !

– Ils se font passer pour des êtres indépendants pour pouvoir agir de façon égoïste – alors qu’en fait, ils profitent tant qu’ils peuvent des autres,

– Ils appliquent le « 2 poids, 2 mesures » ; ils critiquent ceux qui font certaines choses, mais eux se le permettent sans aucun souci !,

– Ils trouvent normal que c’est toujours vous qui donnez – et ne donnent, quant à eux, jamais rien (ni cadeaux*, ni petites attentions, ni marques d’affection, …),

– Ils projettent leurs propres défauts sur vous et tentent de vous faire exprimer à leur place leur rage et leur folie,

– Ils aiment le combat, le chaos, la dispute, l’atmosphère de drame ; pas moyen, avec eux, de vivre dans un climat serein & chaleureux – donc, dès que vous vous exprimez, ils tournent ça en mal ou en ridicule et créent une dispute ou se moquent de vous. Et si, sachant ceci, vous ne dites plus rien devant eux, ils vous font parler, vous demandant votre avis sur un sujet quelconque. Là, quoi que vous répondiez, vous vous ferez agresser … Avec ces individus, la violence verbale & émotionnelle est quasiment continuelle !,

Ils ont besoin d’agresser les gens. Alors, quoi que vous disiez – même des choses gentilles, ils vous accusent de les attaquer, de parler d’un ton dominateur, agressif ou méprisant,

– Ils ne savent respecter ni eux-mêmes ni les autres (dont vous), ni la relation (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2012/11/18/la-relation-est-le-1er-enfant-dun-couple/),

– Il y a un ou plusieurs PN dans leur famille d’origine,

– Dernier trait typique des êtres dérangés ; jamais ils ne donnent un bon conseil (que ce soit exprès ou non) et jamais ils ne suivent un bon conseil qu’on leur donne (même s’ils nous l’ont demandé).

Bref, éloignez-vous des gens à problèmes, car leurs problèmes deviennent très vite VOS problèmes !

Les gens se demandent souvent ce qui est normal ou non dans une relation – c-à-d les choses qu’ils doivent considérer comme normales, et donc supporter (les petites frictions normales résultant du fait que chacun est différent – choses que l’on doit tolérer) ou celles qu’il faut considérer comme anormales, & ne pas supporter.

Alors, voilà la réponse : un acte ou une attitude anormale, est tout acte ou attitude qui perturbe la vie ensemble.

Par conséquent, si quelqu’un se fiche de vos sentiments, ignore vos limites et vous traite sans cesse de façon blessante, il faut cesser de le voir.

Il faut, si vous le pouvez, protéger votre santé physique & mentale en coupant les ponts, en excluant l’être toxique de votre vie. Décidez de rejeter tout ce qui n’est pas utile, amusant ou beau !

Quelle que soit la relation, vous n’avez pas à vous sentir le moins du monde coupable de fuir une personne toxique – pas plus qu’une gazelle qui fuit un crocodile, ou un mouton qui fuit un loup.

Prise séparément, chaque petite pique n’a l’air de rien, mais c’est un assassinat, une mise à mort lâche, lente & cruelle – commise à petits coups presque imperceptibles …

Retenez bien que si une abeille vous pique, ça fait juste un peu mal, mais si des centaines le font, vous mourez !

Si hélas, pour une quelconque raison, vous ne pouvez fuir la situation – ce qui est pourtant la meilleure & au fond, la SEULE chose à faire – voici quelques stratégies (peu efficaces, mais qui valent mieux que rien) pour vous protéger :

– Si quelqu’un ne vous contacte que pour se plaindre & critiquer autrui, coupez-le & demandez-lui ce qu’il compte faire pour résoudre ce problème,

– Détectez quand cette personne tente de vous entraîner à dévoiler vos sentiments, et n’entrez pas dans son jeu. Au contraire, n’abordez avec elle que des sujets triviaux – comme le temps qu’il fait ou le prix du beurre,

– Ne prenez pas leurs paroles au sérieux ; voyez d’où ça vient (d’un sentiment d’envie & d’infériorité, du désir de blesser ou de rabaisser, …) & fichez-vous-en,

– Ne vous mettez pas en colère contre le dérangement mental de l’autre, mais gardez fermement vos buts à l’esprit – & portez votre attention là-dessus (sur le fait de trouver un moyen pour ne plus devoir les fréquenter), au lieu de sur ce que cet être taré vous fait subir,

– Enfin, vous pouvez tenter la méthode d’Harry Potter, qui se défendait des Détraqueurs en faisant apparaître une entité protectrice – & pour ça, il suffit de songer au souvenir le plus heureux de votre vie.

*s’ils vous offrent quelque chose – pour Noël, ou votre anniversaire, … – c’est toujours quelque chose de grotesque (une barre chocolatée, par ex) ou quelque chose qui ne vous correspond nullement ou dont vous ne pourrez pas vous servir (des chaussures de jogging à une personne handicapée, par ex).

Ces « cadeaux » ne sont pas destinés à vous faire plaisir, mais à lui faire plaisir, à exprimer sa rage cachée, à vous frustrer & à vous faire piger votre insignifiance – puisqu’il montre ainsi que vous ne valez pas la peine qu’il s’enquière de vos goûts, ou accède à vos demandes.