Archives de Tag: intelligence

Proverbes & Citations CIII

Par défaut

Tout le monde dit que l’amour fait mal, mais ce n’est pas vrai. La solitude fait mal. Le rejet fait mal. Perdre quelqu’un fait mal. L’envie fait mal. Tout le monde confond ces choses avec l’amour, mais en réalité, l’amour est la seule chose au monde qui couvre toute douleur & qui nous fait à nouveau nous sentir merveilleusement bien. L’amour est la seule chose qui ne fait pas mal (Liam Neeson)

Le wokisme est une véritable lâcheté intellectuelle et morale (Suzanne Sandoz)

Un cœur noble ne peut être en paix si la liberté est absente (Robert the Bruce)

L’homme ne peut plus vivre que pour lui seul. Nous devons prendre conscience que toute vie est précieuse et que nous sommes unis à toute vie. De cette connaissance découle notre relation spirituelle avec l’univers (A. Schweitzer).

Voici comment rester sain d’esprit – et c’est ce que sain d’esprit signifie : sain d’esprit signifie qu’on est suffisamment acceptable pour les autres, en sorte qu’ils nous disent quand on est stupide. Et le mariage, c’est la même chose. Le plus grand avantage du mariage, c’est ça ; que notre femme nous donne des tapes pour nous remettre sur la bonne voie (quand on déconne), et vice versa. Et tout ce qu’on doit faire, c’est être assez acceptable pour qu’elle ne parte pas & qu’elle continue à faire cela (Jordan Peterson)

Si vous aimez vraiment la nature, vous trouverez la beauté partout (Vincent Van Gogh)

La tradition n’est pas le culte des cendres, mais la préservation du feu (Gustav Mahler)

On ne peut pas atteindre les masses avec des arguments, des preuves et du savoir, mais seulement avec des sentiments et des croyances (Wilhelm Reich)

Le pharisien hurle des jugements contre les autres pour cacher les squelettes qui dansent dans ses propres armoires (John Mark Green)

Je ne connais pas d’autre marque de supériorité que la bonté (Beethoven)

Il a réussi, celui qui a bien vécu, ri souvent et aimé beaucoup (Bessie Anderson Stanley)

Rien de plus inutile que de vouloir prouver quelque chose aux imbécile (Milan Kundera)

Lorsque notre nourriture, nos vêtements, nos toits ne seront plus que le fruit exclusif de la production standardisée, ce sera le tour de notre pensée. Toute idée non conforme au gabarit devra être éliminée (John Steinbeck)

C’est effrayant que des gens qui sont si ignorants puissent avoir autant d’influence (G. Orwell)

La voix de la majorité n’est pas une preuve de justesse (Friedrich Schiller)

Nous devons traverser la vie si discrètement que le destin ne nous remarque pas (Somerset Maugham)

L’erreur pédagogique fatale consiste à jeter des réponses comme des pierres à la tête de ceux qui n’ont pas encore posé les questions (Paul Tillich)

Ce que nous faisons dans la vie résonne dans l’éternité (Maximus, « Gladiator »)

« Je pense, donc je suis » est un propos d’intellectuel qui sous-estime les maux de dent (Milan Kundera)

La chaussure qui va à une personne, en pince une autre, il n’y a pas de recette de vie qui convient à tous les cas (C.G. Jung)

On peut facilement juger le caractère d’un homme par la manière dont il traite ceux qui ne peuvent rien faire pour lui (Goethe)

L’homme peut endurer les plus dures épreuves s’il y voit un sens, toute la difficulté est de créer ce sens (C.G.Jung)

C’est ce que font les mots imprudents. Ils font que les gens vous aiment un peu moins (Arundhati Roy)

Les plus grands et plus importants problèmes de la vie sont tous fondamentalement insolubles. Ils ne peuvent pas être résolus, mais seulement dépassés (en croissant intérieurement) (C.G. Jung)

Soyez meilleur, vous serez plus heureux. Voilà la plus puissante leçon de morale car elle est fondée sur l’intérêt (Duc de Levis-Mirepois)

Il ne faut pas confondre la vérité avec l’opinion de la majorité (J. Cocteau)

Passons-nous la plupart de nos journées à essayer de nous souvenir ou d’oublier ? Passons-nous le plus clair de notre temps à courir vers notre vie ou à nous en éloigner ? (Markus Zusak)

Les meilleures personnes possèdent le sens de la beauté, le courage de prendre des risques, la discipline de dire la vérité et la capacité de se sacrifier. Ironiquement, leurs vertus les rendent vulnérables ; ils sont souvent blessés, parfois détruits (Ernest Hemingway)

Nul ne nie Dieu s’il n’a intérêt à ce qu’Il n’existe pas ! ()

La capacité d’observer sans évaluer est la forme la plus élevée de l’intelligence (Jiddu Krishnamurti)

Une organisation économique & politique qui n’intègre pas les individus ne forme pas une société (Christophe Guilluy)

Reste proche des choses qui te rendent heureux d’être en vie (Hafiz)

Les lois sont comme des toiles d’araignée : Si une pauvre créature faible s’y heurte, elle est attrapée ; mais une grosse créature peut la traverser et s’en sortir sans dommage (Solon).

Cessez de parler aux (gens) mentalement sourds (Sam Vaknin)

La foi consciente est la liberté. La foi émotionnelle est l’esclavage. La foi mécanique est une folie (G. I. Gurdjieff)

Si ça te coûte ta paix, c’est trop cher (Paulo Coelho)

Un mensonge dit une fois reste un mensonge, mais un mensonge dit mille fois devient la vérité (Joseph Goebbels)

Le prix de toute chose est la quantité de vie que vous échangez pour elle (H.D. Thoreau)

Toute la vie de l’homme parmi ses semblables n’est rien d’autre qu’un combat pour s’emparer de l’oreille d’autrui (Milan Kundera)

La souffrance, c’est s’accrocher à ce qui change (Bouddha)

Aucun argument rationnel n’aura d’effet rationnel sur un homme qui ne veut pas adopter une attitude rationnelle (Karl Popper)

La lutte de l’homme contre le pouvoir, c’est la lutte de la mémoire contre l’oubli (Milan Kundera)

Nous sommes comme des livres. La plupart des gens ne voient que notre couverture, la minorité ne lit que l’introduction, beaucoup de gens croient les critiques. Peu connaîtront notre contenu (E. Zola)

Il y a un art dont les gens devraient être maîtres – l’art de la réflexion (Samuel Taylor Coleridge)

On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux (Saint-Exupéry)

La soif de pouvoir ne s’enracine pas dans la force mais dans la faiblesse (Erich Fromm)

Ceux qui sont sans mérite conservent le pouvoir en encourageant l’hystérie (Frank Herbert)

L’ignorance n’est pas tant une honte que le refus d’apprendre (Benjamin Franklin)

Ne cherchez pas à suivre les traces des sages. Cherchez ce qu’ils ont cherché (Matsuo Basho)

Les monstres existent, mais ils sont trop peu nombreux pour être vraiment dangereux ; ceux qui sont plus dangereux, ce sont les hommes ordinaires, les fonctionnaires prêts à croire et à obéir sans discuter (Primo Levi)

Rien n’est plus facile que de se tromper soi-même ; car ce que nous souhaitons, nous le croyons volontiers ; mais ces attentes sont souvent incompatibles avec l’état réel des choses (Démosthène).

La véritable connaissance consiste à connaître l’étendue de notre ignorance (Confucius)

Quand vous vous levez le matin, pensez quel précieux privilège c’est, d’être en vie – de respirer, de penser, de jouir de la vie, d’aimer (Marc-Aurèle)

Si tu es neutre en situation d’injustice, c’est que tu as choisi le côté de l’oppresseur (Desmond Tutu)

L’homme ne peut jamais savoir ce qu’il faut vouloir car il n’a qu’une vie et il ne peut la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures (Milan Kundera)

Un enfant qui gagne contre sa mère perd contre lui-même (B. de Laat)

Q.I. & criminalité

Par défaut

Les humains sont, malgré ce qu’ils croient, des êtres irrationnels, agissant souvent de manière déraisonnable, sans tenir compte des conséquences de leurs actes (ou de leur inaction), et même contre leur intérêt, poussés qu’ils sont par des stimuli internes ou externes dont ils n’ont même pas conscience !

Dans notre espèce, les individus ne peuvent survivre qu’en groupe (être banni de son groupe était une condamnation à mort) et donc, cherchent à plaire & à se conformer, craignent de déplaire & sont influençables.

Mais avoir un caractère faible est indissociable du mal ; les gens faibles sont lâches, car craintifs, et pour entrer ou rester dans les bonnes grâces des autres, rejettent les principes et les valeurs morales.

La principale préoccupation de ces individus est de tenter d’échapper à leurs obligations & responsabilités en tant qu’humains, & ils ne sont que trop heureux d’abandonner leur libre arbitre aux institutions.

On le voit, la faiblesse implique la corruption, le compromis, la tromperie et la dépendance, ainsi que la capacité de se déguiser ou de se métamorphoser pour s’intégrer.

Le film Zelig, de Woody Allen traite de cette tendance de façon amusante (en l’ayant exagérée), mais en vrai, ça n’a rien de drôle ; les faibles sont flous, amorphes et on ne peut pas leur faire confiance car ils n’ont pas de noyau ou d’identité. Ils se laissent facilement influencer et finissent par commettre les choses les plus effroyables contre eux-mêmes & les autres, même ceux qu’ils aiment.

Or, pour la 1ère fois dans notre Histoire, le niveau d’intelligence est en train de baisser (à cause de la baisse du niveau de l’enseignement, de la perte de la lecture & des spectacles débiles qu’on sert aux gens à la télé) – et notre technologie ne nous a pas rendus plus intelligents !

Dans son livre « La fabrique du crétin », Jean-Paul Brighelli dit que les élèves actuels ne reçoivent plus, à l’école, que 15% de la matière qu’on leur fournissait il y a 30 ans.

Avec un bon niveau de langage et de culture, on pouvait penser par soi-même, mais avec l’image, tout nous est prémâché (on nous dit, de chaque sujet, ce qu’on doit en penser & ressentir) et en plus, les divers poisons qu’on absorbe quotidiennement, tant dans notre environnement que dans nos aliments, nuisent aussi au raisonnement & au bon jugement.

Les traits de caractère ne sont pas désirables ou indésirables en soi. Ils sont avantageux (adaptatifs) ou néfastes, en fonction de l’environnement. Or, dans notre monde actuel, le stupide, le trivial et le frivole sont partout ; ils sont célébrés – tandis que la force de caractère & l’intelligence sont moqués & persécutés.

La bêtise est donc une adaptation qui confère des avantages évolutifs à ses détenteurs – ainsi qu’à leurs conjoints et à leur progéniture. Les imbéciles tiennent le haut du pavé, mais constituent, à terme, une menace pour la survie de notre civilisation, et même de notre espèce.

Et si la stupidité vient s’y ajouter … on aboutit au narcissisme ; faiblesse & stupidité sont des éléments du narcissisme et très souvent, ils y mènent !

Voilà qui n’augure rien de bon pour l’avenir (d’ailleurs, on le voit déjà ; le niveau de sécurité baisse), vu que plus on est bête, plus on se trouve de raisons d’agresser ou tuer autrui … & plus on évalue haut ses chances d’échapper à la punition (voir mon article « Meurtres » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2022/06/03/meurtres/) & pour les anglophones, l’excellent documentaire de Stefan Molyneux ; « The truth about crime », où il parle du « gène guerrier » A (MAO-A) 2R !

Pas étonnant que les personnes instruites, érudites et intelligentes choisissent de se retirer de cette société malade …

Je vous joins un texte de G. Anders sur le pourquoi de tout ceci :

Proverbes & Citations LXIX

Par défaut

Mosquée Nasir al Mulk (Iran)

Ne vous laissez pas tromper par la prière d’un homme, ni par son jeûne. Regardez plutôt la véracité de son discours, sa fiabilité lorsqu’on lui confie quelque chose, et comment il agit lorsqu’on lui donne de la richesse et/ou du pouvoir (Umar bin al Khattab)

Qui ne cherche pas à te voir, ne souffre pas de ton absence. Qui ne souffre pas de ton absence, ne t’aime pas. Le destin choisit qui entre dans ta vie, mais toi seul décides qui y reste. La vérité blesse une seule fois… Le mensonge, à chaque fois que tu y penses. Alors, apprécie ceux qui t’apprécient, et ne fais pas une priorité de ceux pour qui tu n’es qu’une option ()

Ce que nous appelons la personnalité est souvent un amalgame de traits de caractère authentiques et de styles d’adaptation adoptés qui ne reflètent pas du tout notre véritable moi, mais la perte de celui-ci (Gabor Mate).

Femmes, vous n’êtes pas un centre de rééducation pour hommes mal élevés. Ce n’est pas à vous de les réparer, de les changer, de les éduquer ou de les élever. Vous voulez un partenaire & non un projet (Julia Roberts)

Les émotions non-exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes & libérées plus tard, de façon plus laide (S. Freud)

Si 2 êtres vibrent à une fréquence différente, peu importe ce que l’un dit, l’autre ne peut jamais le comprendre ()

Ceux qui nous tourmentent pour notre bien nous tourmenteront sans fin, car ils le font avec l’approbation de leur conscience (C.S. Lewis)

La science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle (A. Einstein)

N’abattez jamais une barrière avant de savoir pourquoi on l’avait érigée (Robert Frost)

Lisez tout ce qu’ils essaient d’éloigner de vos yeux et de votre cerveau, car c’est exactement ce que vous devez savoir (Stephen King)

Plus vous dites que je ne peux pas dire quelque chose, plus il est urgent que je le dise (Dave Chappelle)

L’échec ne me submergera jamais si ma détermination à réussir est assez forte (Og Mandino)

Vous devez avoir des moyens de gagner de l’argent que les autres ne connaissent pas (John D. Rockefeller)

Celui qui n’a jamais fait d’erreur n’a jamais tenté quelque chose de nouveau (A. Einstein)

Qui appele-t-on « mauvais » ? Ceux qui veulent toujours faire honte aux autres (Nietzsche)

Le cœur d’une femme devrait être tellement caché en Dieu qu’un homme devrait Le chercher pour la trouver (Maya Angelou)

Ce n’est pas parce que le renard se met des plumes qu’il devient une poule (proverbe)

Pour le bourgeois, rien n’est plus précieux que le moi (un moi dont le degré de développement est en réalité rudimentaire) (Hermann Hesse)

La modestie & la conscience ne reçoivent leur récompense que dans les romans. Dans la vie, elles sont exploitées, puis écartées (Erich Maria Remarque)

A partir d’une perspective objective, universelle, réussir, c’est d’accomplir ce que l’on désire (Teal Swan)

Le cœur voit plus loin que la tête (proverbe allemand)

Rien, dit-il, ne permet plus facilement à deux êtres de devenir amis que de faire de la musique (Hermann Hesse)

La 1ère personne à qui vous pensez le matin & la dernière personne à qui vous pensez la nuit est soit la cause de votre bonheur, ou la cause de votre douleur (Erich Maria Remarque)

Ce n’est pas tous ceux que l’on perd qui sont une perte (Phil McGraw)

La politique : une lutte d’intérêts déguisée en un concours de principes. La conduite des affaires publiques pour un avantage privé (Ambrose Bierce)

Si vous voulez que vos enfants soient intelligents, lisez-leur des contes de fées. Si vous voulez qu’ils soient plus intelligents, lisez-leur plus de contes de fées (A. Einstein)

L’homme instruit voir avec à la fois le coeur & l’esprit ; l’ignorant voit seulement avec les yeux (Imam Ali ibn Abi Talib)

Il n’y a pas plusieurs versions de la vérité (Phil McGraw)

Personne n’est réellement ce qu’il a l’air d’être. Pourtant, on veut tous être des gens bien, perçus, estimés, aimés pour ce que l’on est. Un sacré paradoxe qui nous oblige à faire semblant, à camoufler notre nature profonde, nos faiblesses de même que certaines de nos forces, inavouables. Ou de nos horreurs les plus intimes. La plupart des gens croient être honnêtes & vrais, avec eux-mêmes comme avec les autres. Sans doute préfèrent-ils rester aveugles. C’est plus facile. Ça fait moins mal. Mais au final, on a tous quelque chose à cacher. Tous ()

La pire erreur que l’on puisse faire, dans la vie, c’est d’être raisonnable. De temporiser, de douter, d’attendre. Au lieu de se contenter de vivre (Amélie Antoine)

Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès (proverbe)

La voie vers le bonheur repose sur 2 principes simples : trouvez ce qui vous intéresse et ce que vous pouvez faire bien, et quand vous l’avez trouvé, mettez-y toute votre âme, avec toute l’énergie, l’ambition et les capacités naturelles que vous avez (John D. Rockefeller)

C’est quoi, un con ? C’est quelqu’un qui a l’esprit tellement faible qu’il ne peut risquer de l’exposer au moindre souffle venant du dehors (B. de Laat)

L’apocalypse justifie l’émergence d’un tyran, et c’est ce que nous voyons se produire (Jordan Peterson)

Mentir est la stratégie de défense et d’attaque des faibles ()

Le secret le plus profond est que la vie n’est pas un processus de découverte, mais un processus de création. Vous n’êtes pas en train de vous découvrir, mais de vous créer à nouveau. Cherchez donc, non pas à découvrir qui vous êtes, mais à déterminer qui vous voulez être (Neale Donald Walsch)

Les médias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les innocents coupables & de faire des coupables des innocents, & c’est ça le pouvoir, parce qu’ils contrôlent l’esprit des masses (Malcolm X)

Qui appelle-t-on « mauvais » ? Ceux qui veulent toujours faire honte aux autres (Nietzsche)

La génétique détermine tout de ce que vous êtes, tandis que l’éducation et la formation déterminent si vous atteindrez ou non votre potentiel générique (Kelvin Higgs)

Vieillir n’est pas pour les mauviettes (Mme Polizzi)

L’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas (J. Lacan)

Une relation n’est jamais neutre ; à chaque moment, soit on y contribue, soit on la contamine (Phil McGraw)

Le vrai signe d’intelligence n’est pas le savoir, mais l’imagination (A. Einstein)

Il est généralement futile de tenter de parler « faits » à des gens qui tirent une impression de supériorité morale de leur ignorance (Thomas Sowell)

On exige encore autre chose de l’homme, dans le monde actuel, et cette exigence est propagée par les partis politiques, les patries ou les professeurs de morale universelle. On exige de l’homme qu’il renonce une fois pour toutes à lui-même et à l’idée qu’à travers lui, quelque chose de personnel et d’unique pourrait être signifié ; on lui fait sentir qu’il doit s’adapter à un type d’humanité normale ou idéale qui sera celle de l’avenir, qu’il doit se transformer en un rouage de la machine, en un moellon de l’édifice parmi des millions d’autres moellons exactement pareils. (…) La mise au pas des individus, même avec les meilleures intentions du monde, va l’encontre de la nature et ne conduit pas à la paix et à la sérénité, mais au fanatisme et à la guerre (Hermann Hesse)

Cache ta vie comme le chat cache sa crotte (proverbe)

Il est inutile d’essayer de savoir où mène le chemin. Pense seulement à ton 1er pas, et le reste viendra (Shams Tabrizi)

Je ne crois pas que les relations, c’est 50/50, je crois que c’est 100/100 (Phil McGraw)

Toute recherche commence par la chance du débutant. Et toute recherche se termine par une sévère mise à l’épreuve du vainqueur (Paulo Coelho)

Le pauvre n’est pas celui qui a peu, mais celui qui en veut toujours plus (Sénèque)

Divergences d’opinion

Par défaut

Pourquoi ne peut-on pas s’entendre sur la politique ? Tout le monde veut pourtant plus ou moins la même chose, non ? En réalité, s’il n’y avait que des faits, tout le monde serait d’accord ; sur des sujets purement physiques – comme par exemple les propriétés de l’eau – tout le monde a une attitude ouverte et accepte les faits – il n’y a donc aucun différend là-dessus.

Mais dès lors qu’un sujet a un élément social, tout change – par exemple, quelqu’un affirmant que le niveau des océans monte & que les villes littorales seront bientôt submergées.

Cette affirmation fait naître un sentiment négatif et déclenche nos défenses mentales inconscientes, ce qui nous pousse à nous demander qui est celui qui le dit et ce qu’il vise en le disant.

Ces sujets sociaux coupent en nous l’attitude mentale ouverte à l’exploration & nous font plutôt graviter autour de nos préférences, lesquelles dirigeront & fausseront notre façon de penser.

Dans son livre « The Righteous Mind », Jonathan Haidt écrit que nos jugements sociaux & politiques dépendent fortement de « flashs » rapides & intuitifs, qui modèlent nos préférences sur le sujet.

Oui, ces jugements intuitifs sur les idées, les politiques et les politiciens se font en un instant ; en un instant, on se dit que telle idée ou personne est bonne ou mauvaise.

C’est comme si on avait des « papilles gustatives » dans l’esprit, qui nous disent en une seconde si une chose nous plaît ou pas.

A partir de là, notre raisonnement stratégique se met à chercher des preuves soutenant ces préférences, pour bien nous convaincre qu’on a raison de penser comme on le fait ; c’est ce qu’on appelle le biais de confirmation – où on ne perçoit QUE ce qui conforte nos idées & pas ce qui les infirme, même si ces faits contraires sont largement dominants !

Tandis qu’on perçoit les sujets purement factuels de façon neutre (donc, ouverte), on perçoit les sujets sociaux de façon personnelle (donc, fermée, défensive).

Ensuite, vu le biais de confirmation, si on veut croire quelque chose, notre cerveau fera en sorte de nous fournir des milliers de « bonnes » raisons de croire cela.

Or, si on trouve UNE SEULE pseudo-preuve, on peut s’arrêter de penser ; on a la permission de croire !

Et le même processus vaut aussi pour ce que l’on ne veut PAS croire ; il nous suffit de trouver une seule pseudo-preuve pour qu’on se sente en droit de croire fausse une idée & de la rejeter complètement.

Ce sont ces biais (défauts de raisonnement) qui nous divisent, en fait !

Chacun de nous n’essaiera donc pas de comprendre à fond certains sujets, pour baser ensuite ses croyances sur cette connaissance. Au lieu de cela, on tend à examiner les divers sujets de façon subjective & sélective, ne retenant que ce qui confirme les opinions que l’on veut avoir.

Pour cela, une résistance partisane à ne voir que certains aspects des sujets abordés se crée. Personne n’a de problème à voir à la fois le lapin & le canard dans ce dessin :

& à passer autant de temps à considérer l’un que l’autre …

Mais par contre, beaucoup trouveront difficile de trouver à la fois des arguments « pour » et des arguments « contre » la libre possession d’armes à feu.

Aristote a dit : C’est la marque d’un esprit éduqué que de pouvoir nourrir une pensée sans l’accepter, & je suis d’accord avec lui, mais pour Mr Haidt, ce sont les plus éduqués qui ont le plus ce biais dans la pensée, car ils repèrent tout de suite les indices d’opinions partisanes dans ce qu’ils lisent ou entendent. Eux aussi ont alors le raisonnement motivé par ce qu’ils veulent croire.

Voilà pourquoi il ne faut pas répondre aux Midwits (https://bonheuretamour.wordpress.com/2022/06/06/midwits/) qui exigent qu’on mentionne nos sources) ; ça ne sert à rien ; 99,99% des gens continueront quand même à croire ce qu’ils croyaient depuis le début, même avec toutes les preuves du contraire !

Et l’auteur d’un article a lui-même fait une sélection parmi les sources possibles pour l’écrire (sans doute celles confirmant ses propres croyances) … Alors, à quoi sert la mention des sources ?

Les gens sont inconscients de la partialité de leurs façons de voir. Or, quand on croit bien comprendre un sujet, on s’imagine (à tort) que l’on comprend la totalité de la chose, alors qu’il nous manque généralement de nombreux points essentiels.

Ce phénomène est un autre biais de pensée, que le psychologue Daniel Kahneman nomme « Ce que l’on voit est tout ce qui existe ». A cause de ce biais, si on ne voit dans le dessin ci-dessus qu’un animal, on n’imagine pas qu’il y en ait 2.

Ceci est un autre biais de pensée, qui crée une « voie de moindre résistance », nous permettant de nous former une idée du monde, sans dépenser trop d’énergie – ce que Mr Kahneman résume ainsi : le fait de savoir peu de choses nous permet d’intégrer plus facilement tout ce que l’on sait dans un schéma cohérent.

C’est ce biais qui nous permet de penser plus vite (même si plus faussement !).

Daniel Kahneman a constaté que les participants à son étude à qui il n’avait présenté qu’un côté d’un problème (& qui donc, en savaient MOINS sur le sujet), étaient plus confiants dans leur jugement que ceux à qui il avait présenté les 2 côtés (opposés) du sujet en question. C’est là qu’on retrouve notre bon vieux Dunning-Krüger, l’assurance inébranlable des fronts de bœuf & les ânes qui aiment s’entendre braire ! 😉

Eh oui, moins les gens ont d’informations sur un sujet quelconque, plus ils ont facile à lui trouver un sens. Et en effet, il est facile de tirer des conclusions quand on n’a qu’un côté du problème, mais il est bien plus difficile d’en tirer un sens cohérent lorsqu’on doit mixer & réconcilier les 2 côtés de ce problème (= des données qui s’opposent) !

Une autre tendance humaine est d’être fier de nos opinions & de mépriser les opinions opposées ; on croit qu’on est intelligent & que ceux qui sont de notre avis le sont aussi – & que, par contre, ceux ayant une vision différente, sont idiots. Ceci s’appelle le réalisme naïf.

Les études ont également montré qu’on s’imagine voir le monde tel qu’il est vraiment, qu’on est objectif, et donc, justifié d’avoir les idées qu’on a.

Pour tout sujet, il y aura 2 groupes de gens*  qui le verront d’une façon totalement différente, chacun sélectionnant certains aspects du sujet et ignorant les autres aspects (ceux qui ne leur conviennent pas), pour arriver aux conclusions qu’ils désirent.

L’amusant, c’est que les 2 côtés estiment avoir raison & les autres, tort – et le moins amusant, c’est que les gens des 2 groupes refusent de penser en dehors de leur propre perspective & que, malgré ce refus de cohabiter, ils doivent partager la vie en société …

On peut donc conclure que si on est divisés, c’est juste parce qu’on refuse de ne pas l’être ! C’est parce qu’on a tous ces biais de raisonnement actifs en nous, et qu’on refuse de les écarter

Croire que « nous » (moi & ceux qui pensent pareil) avons totalement raison & en avons toutes les preuves, alors que « eux » (ceux qui pensent l’inverse) sont ignorants, qu’ils ont totalement tort & ont un raisonnement stupide & faussé, est terriblement naïf & assez triste, finalement.

Vu la complexité du monde & des relations humaines, comment quelqu’un peut-il croire avoir totalement raison, & que ses opposants ont totalement tort ? Il faut être fameusement borné, peu éduqué & non-conscient pour croire ceci !

Bref, personne ne peut prétendre connaître un sujet s’il n’a pas examiné, l’esprit ouvert, tous les aspects de ce sujet !

*Bien sûr, il y a souvent plus de 2 côtés (ou coteries) sur un sujet quelconque.

Divergence d’opinion ; comment réagir ?

Si vous n’aimez pas l’opinion de quelqu’un ou ce qu’il a à dire, 2 options saines s’offrent à vous :

1) Garder l’esprit ouvert, écouter et comprendre les différentes opinions sans être obligé d’être d’accord avec elles. Vous êtes également libre de présenter respectueusement votre contre-argument et d’en débattre sainement.

2) Ne pas suivre et ne plus s’exposer au contenu de cette personne.

– Options malsaines :

1) Dire à cette personne qu’elle ne devrait pas avoir ces opinions parce qu’elles sont fausses (selon votre point de vue) et mettre votre nez dans ses affaires personnelles (par exemple en lui disant ce qu’elle doit publier ou non).

2) L’attaquer & l’insulter parce qu’il (ou elle) a un point de vue différent.

Ne faites pas ça, ne montrez pas votre côté « front de boeuf, trop con pour piger que, les gens étant différents & ayant eu une vie différente, ils ont nécessairement des opinions différentes …

Proverbes & Citations XXXV

Par défaut

La vérité, c’est simplement ce qui est. C’est ce qui est arrivé dans le passé & qui est en train de se passer dans le présent. Ce Qui Est (Mark Passio)

Ce que nous appelons des obstacles sont en fait le moyen par lequel le monde & toute notre expérience nous enseignent où nous sommes coincés (Pema Chödrön)

Comme les Ecritures dépendent de l’interprétation, comme elles sont si ambigues, la manière dont on choisit de les interpréter révèle qui on est au fond de soi. Donc, en ce sens, ce n’est pas du tout un bouclier ; c’est un projecteur qui montre un cœur mauvais comme (le feraient) des rayons X (Pat Condell)

Quiconque cesse d’apprendre est vieux, que ce soit à 20 ans ou à 80. Quiconque continue d’apprendre reste jeune (Henri Ford)

Gardez toujours à l’esprit que votre propre décision de réussir est plus importante que n’importe quoi d’autre (A. Lincoln)

La grandeur d’un homme n’est pas dans combien d’argent il acquiert, mais dans son intégrité & son aptitude à affecter positivement ses proches (B. Marley)

Le politiquement correct est la nouvelle forme d’intolérance de l’Amérique, & il est particulièrement pernicieux parce qu’il vient déguisé en tolérance (G. Carlin)

Plus on accorde d’importance aux choses, moins on accorde d’importance à nous-mêmes (Bruce Lee)

Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux (Benjamin Franklin)

Ne renoncez jamais à un rêve juste à cause du temps qu’il faudra pour l’accomplir. Le temps passera de toute façon (Earl Nightingale)

S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui dure tout une vie (Oscar Wilde)

Si vous ne pouvez pas rire de vous-même, vous prenez la vie trop au sérieux (Hugh Hefner)

Le jour où on est libre est le jour où on intègre toutes les choses du monde, à la fois positives & négatives, comme une partie de soi-même. C’est le jour où on ne se voit plus comme quelque chose dans le monde. On se voit soi-même & le monde comme une seule & même chose (Teal Swan)

Je ne peux empêcher un corbeau de se poser sur ma tête, mais je peux l’empêcher de faire son nid dans mes cheveux !

(proverbe)

Dieu dit à l’homme : Je veux, tu veux. N’adviendra que ce que Je veux, mais si tu veux ce que Je veux, tu auras tout ce que tu veux ! (aphorisme soufi)

Du moment qu’on sait que les hommes sont comme des enfants, on sait tout (Coco Chanel)

Une femme doit avoir du caractère, mais pas l’ombre d’un mauvais caractère (Baronne de Rothschild)

Le temps passé avec un chat n’est jamais perdu (Colette)           

Dans la lutte entre l’amour & la raison, la raison ne gagne jamais ()

Quand j’étais jeune, je pensais que l’argent était la chose la plus importante dans la vie. Maintenant que je suis vieux, je sais que ça l’est (O. Wilde)

Les hommes intelligents sont cruels. Les hommes stupides sont monstrueusement cruels (Jack London)

On se lasse de tout, sauf d’apprendre (Virgile)

Si un mariage monogame est vu comme une prison, vous l’envisagez mal. Si vous êtes quelqu’un qui ne pense qu’à ce qu’on peut tirer du mariage, vous ne devriez pas vous marier. Le mariage est une unité et un devoir. Ce n’est pas pour les faibles de cœur ou d’esprit ()

Faites ce que vous devez, avec ce que vous avez, là où vous vous trouvez (F. Roosevelt)                  

Ne cherche pas, ne fouille pas, ne demande pas, ne toque pas, n’exige pas – relaxe-toi. Si tu te relaxes, ça vient, si tu te relaxes, c’est là. Si tu te relaxes, tu commences à vibrer avec cela (Osho)

Ce que ces gens t’ont fait est terrible, & il n’y a pas de mots pour décrire combien ils sont méchants & mauvais. Ils t’ont volé 9 mois de ta vie, que tu ne pourras jamais récupérer. Mais la meilleure punition que tu puisses leur infliger, c’est d’être heureuse, c’est d’avancer dans ta vie, de faire toutes les choses que tu veux faire. Parce qu’en te prenant en pitié, en te raccrochant au passé, en le revivant, ça ne fait que leur permettre de te voler (encore) plus de ta vie, & ils ne méritent pas cela. Ils ne méritent pas une seule seconde de plus. Tu dois être heureuse, & tu dois avancer avec ta vie (mère d’Elisabeth Smart à celle-ci, après sa délivrance)

L’amitié, ce n’est pas d’être avec ses amis quand ils ont raison, c’est d’être avec eux même quand ils ont tort (André Malraux)

Presque tous nos malheurs dans la vie proviennent des fausses notions qu’on a sur les choses qui nous arrivent (Stendhal)

Il ne faut pas confondre la vérité avec l’opinion de la majorité ()

Si vous n’êtes pas éduqué à la métaphore, il n’est pas sécure de vous lâcher dans le monde (Robert Frost)

Une grenouille dans un puits ne connaît pas la grande mer (proverbe japonais)

C’est par lâcheté et non par manque d’illumination, que nous ne lisons pas dans notre propre cœur (Stendhal)

Faites attention à ce que vous tolérez. Vous apprenez aux autres comment vous traiter ()

Tu devrais vivre dans le monde, mais intact. Tu devrais rester dans le monde, mais le monde ne devrait pas rester en toi (Osho)

Il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation, qui n’est pas de produire et de consommer sans fin, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes (Pierre Rabhi)

Les esprits limités ne peuvent reconnaître les limitations que chez les autres (Jack London)

Si vous voulez réussir dans la vie, regardez simplement ce que tout le monde fait & faites l’exact opposé (Earl Nightingale)

Le bon père, c’est celui qui rend heureuse la mère. Il n’y a pas d’exception ! ()

Choisir, c’est renoncer (dicton)

L’état « stupide » :  

Par défaut
stupidité

Un historien de l’économie, Carlo M. Cipolla, a étudié la stupidité il y a 50 ans, & en a tiré 5 lois ;

1ère loi : chacun sous-estime le nombre de gens stupides – et ce, parce qu’en voyant le job des gens, leur diplôme, leur statut social, leur attitude, …, on suppose qu’ils sont intelligents – mais à tort ! On peut du reste aisément confondre la stupidité avec d’autres choses.

2ème loi : la probabilité que quelqu’un soit stupide est indépendante de toute autre caractéristique ; c-à-d que le sexe, la race, la nationalité, le diplôme obtenu, le salaire, leur classe sociale, leur métier, etc. ne sont nullement corrélés au niveau d’intelligence d’un individu.

Mr Cipolla dit qu’il y a, par ex, des gagnants de Prix Nobel qui sont stupides – et que donc, on ne peut prédire si quelqu’un est bête ou pas en se basant sur d’autres caractéristiques qu’ils possèdent, et que dans chacune des catégories envisagées, il y a le même taux de personnes stupides ; puisqu’il n’y a pas de lien, on ne peut pas se baser sur l’un de ces critères pour déterminer si quelqu’un est bête ou pas.

Quelqu’un peut avoir un doctorat & être une sommité reconnue par le monde entier, et être bête – & donc, destructeur.

A l’inverse, des gens qui n’ont pas fait d’études ou ne sont pas capables de s’exprimer correctement sont peut-être intelligents. Il faut se garder de juger qui que ce soit à priori ou sur les apparences !

Il poursuit en disant qu’il ignore quel est ce taux (de gens bêtes), mais qu’il est sûrement plus élevé qu’on ne l’imagine.

3ème loi : tout en agissant d’une façon qui ne lui amène aucun avantage, la personne bête amène par contre de grosses pertes aux autres.

Mr Cipolla définit les comportements stupides comme une chose sociale & qu’on les reconnaît en observant si, par nos actes, on fait ou non du tort à autrui sans en bénéficier ; on peut donc parfaitement être un as en math ou en science, et être bête … Tout individu qui entraîne une perte pour un ou plusieurs autre(s) individu(s), tout en n’en tirant aucun bénéfice (ou même en s’infligeant des pertes) doit être réputé stupide !

Il a créé ce schéma pour illustrer sa théorie – la ligne Y étant le gain pour autrui généré par l’acte d’un individu, & la ligne X, le gain pour l’individu généré par son acte. Au centre (point 0), on trouve les gens inefficaces ; ceux-là ne sont ni stupides, ni intelligents, ni naïfs, ni voleurs.

Le schéma fait alors émerger 4 types d’êtres :

le naïf, l’intelligent, le stupide & le bandit.

Remarques :

– En français, les gens du coin supérieur gauche (= ceux qui se font arnaquer) sont traduits par « crétins », mais Cipolla les désigne sous le vocable « sprovveduti » – c-à-d des gens naïfs.

Les naïfs ont avec les autres des interactions « perdant-gagnant », les intelligents, des interactions « gagnant-gagnant », les stupides, des interactions « perdant-perdant » & les voleurs, des interactions « gagnant-perdant » … ce qui n’est pas bien malin non plus.

Le Pr Jordan Peterson en a dit que comme la vie est faite d’interactions itératives (1000 fois répétées) avec les autres, il faut qu’elles soient équitables. Il explique qu’en volant les autres, on finit par se nuire à soi-même et donc, la nécessité d’adopter un comportement vertueux.

Carlo Cipolla affirme donc que les individus stupides agissent constamment de façon nuisible – c-à-d qu’ils causent des pertes aux autres (& incidemment, à eux-mêmes) tout au long de leur vie !

Il a raison de postuler cette constance dans la bêtise, car une longue expérience m’a montré que RIEN ne peut les tirer (aucune preuve, revers ou enseignement) de leur connerie !

4ème loi : les êtres non-stupides ne perçoivent pas l’énorme malfaisance causée par les individus bêtes, & faire l’erreur d’avoir quelque relation que ce soit avec ceux-là va toujours finir par leur coûter cher !

5ème loi : les gens stupides sont les gens les plus dangereux au monde et tout le monde sous-estime largement l’impact de nocivité que les gens stupides font peser sur la société !

En fait, un être stupide est plus dangereux qu’un voleur ou autre scélérat – d’abord parce qu’on se méfie du bandit, tandis qu’on ne se méfie pas d’un con. Ceci est bien illustré par l’histoire du pavé de l’ours, où un homme ayant pour ami un ours stupide, fait l’erreur de s’endormir, & se fait écraser le crâne par un pavé lancé par l’ours, qui voulait juste le protéger d’une piqûre d’abeille.

Voilà pourquoi mon père préférait les mauvais aux cons, car il y a des limites à la méchanceté, tandis qu’il n’y a pas de limites à la connerie – et ça explique pourquoi ce ne sont pas les bandits, mais bien les gens stupides qui ont causé des pertes importantes & irrécupérables pour l’humanité !

Comme l’a si bien dit Maurice Druon : « Les tragédies de l’Histoire révèlent les grands hommes ; mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies ! »

Etant historien, Mr Cipolla a pu constater les innombrables maux que ces gens ont causés & a constaté qu’une civilisation ne peut prospérer que si elle comporte une proportion suffisante de gens non-stupides.

Or, comme depuis un certain temps, on décourage le mérite, le bon sens, la vérité & la culture, le nombre de gens stupides – & de gens stupides aux commandes de la société ! – augmente … précipitant notre civilisation vers sa fin !

Deuxièmement, les bandits ont un but précis & sont sensibles aux récompenses ou punitions – on peut donc agir sur eux. Par contre, les cons avancent en toute inconscience, & têtus, ne démordent pas de leur idée, et rien ni personne ne peut les en faire dévier !

« Contre la stupidité, les dieux mêmes luttent en vain », disait déjà Schiller.

Je suis contente de connaître l’avis de ce savant, car j’ai toujours considéré comme stupides ceux qui ne voient pas où est leur intérêt – & j’ai déduit ceci car j’avais remarqué qu’avec ces individus, il n’y a pas moyen de raisonner logiquement & de les faire se plier à une solution bonne pour tout le monde (eux compris !) – c-à-d le seul type de solution qui soit solide & durable !

Mr Cipolla dit qu’on peut enseigner à des ignorants, mais non à des idiots ; ces gens sèment le chaos tout autour d’eux tout en refusant de s’informer convenablement. Il conclut que puisqu’on ne peut les changer, il faut les éviter.

Confucius l’avait déjà dit il y a 2500 ans : « Ceux qui savent qu’ils savent, écoute-les, ceux qui ne savent pas qu’ils savent, éveille-les, ceux qui savent qu’ils ne savent pas, enseigne-les & ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas, fuis-les ! »

Et Chanakya en a dit que « les livres sont aussi utiles à une personne stupide, qu’un miroir à un aveugle ! »

Les gens stupides ne peuvent hélas pas percevoir leur bêtise parce que comme on juge de sa propre intelligence avec sa propre intelligence, on en a toujours assez. Aussi, à cause de l’effet Dünning-Krueger ; c-à-d que plus on est bête, plus on se croit malin – & à l’inverse, plus on a d’intelligence, plus on doute d’en avoir.

« Le doute est l’apanage des gens intelligents, les cons n’ont que des certitudes » (Alain Leblay)

Mais attention : les bandits, s’ils ne sont pas aussi nocifs que les êtres stupides, peuvent faire énormément de dégâts & faire pourrir une société, car ils se font souvent les MENEURS des gens stupides !

Le pasteur allemand Dietrich Bonhoeffer a développé ce sujet, qu’il connaît bien ! En effet, il fut arrêté par la Gestapo durant la guerre, pour avoir protesté contre le nazisme (*).

En prison, il s’interrogea sur l’étonnant changement de l’Allemagne. Comment un pays de penseurs & de poètes avait-il pu en devenir un de lâches, d’escrocs & de criminels ?

Tout comme Carlo Cipolla, il finit par comprendre que la racine du problème était moins la méchanceté que la bêtise – et que donc, celle-ci était pire que celle-là.

C’est elle, & non le mal, qui est le pire ennemi du bien. En effet, on peut combattre le mal ou le punir, alors qu’on ne peut faire ça avec la bêtise ; ni son exposition, ni l’usage de la force ne l’empêchent d’agir.

Les preuves les plus irréfutables ne feront pas changer d’avis l’être stupide – comme dit plus haut, il s’accroche à ses croyances irrationnelles. Il se targue d’être intelligent, logique & rationnel – et si on insiste, il se met en colère.

C’est pour ça qu’il faut être très prudent lors d’un échange avec un idiot – plus qu’avec un être mauvais !

En fait, dit Bonhoeffer, la stupidité n’est pas de nature intellectuelle, mais de nature morale ; on ne naît pas stupide, on le devient – ou plutôt, on se laisse le devenir …  C’est donc une tare morale !

C’est pourquoi certains individus d’intelligence moyenne ne sont nullement stupides, alors que d’autres, plus brillants, le sont !

Le courage – a dit Churchill – est la 1ère des qualités humaines, car c’est lui qui garantit toutes les autres !

Remarquons d’autre part que les solitaires sont moins souvent stupides que les êtres sociables & très entourés. Ce serait donc un problème sociologique, plus que psychologique.

Beaucoup de meneurs (politiques ou religieux) ont clairement besoin de la bêtise de leurs ouailles pour asseoir leur pouvoir & donc, font en sorte d’infecter le plus de monde possible avec cette maladie de la stupidité.

Le processus qui se joue est que, sous l’impact écrasant d’un pouvoir qui s’intensifie, les gens délaissent (plus ou moins consciemment) leur faculté de penser par eux-mêmes.

Donc, si on a un échange avec eux, il faut se souvenir qu’on n’a pas affaire à un être humain autonome – & d’ailleurs, on sent qu’on ne discute pas avec une vraie personne, mais avec une machine, ou un être « possédé », qui ne fait que régurgiter des slogans – bref, avait un perroquet, ou un robot, un outil sans pensée. Bref, comme dit le proverbe, « il ne faut pas prendre les cons pour des gens » !

Dans cet état de zombie, l’individu est très dangereux, car il est alors capable du pire, sans même comprendre qu’il fait le mal.

S’il acceptait de se libérer, il cesserait d’être stupide, mais cette libération interne n’est possible que si elle est précédée d’une libération externe – c-à-d si le pouvoir relâchait sa prise sur la population – ce qui n’est hélas pas pour demain !

Jusque-là, il conclut (comme Carlo Cipolla) que les êtres non-stupides doivent cesser de tenter de convaincre les individus stupides de leur bêtise et juste les fuir !

* Il fut d’ailleurs exécuté en ’45, peu avant la libération

Le mérite n’existe pas !

Par défaut

J’ai dernièrement découvert le journaliste & auteur Malcolm Gladwell & certains de ses propos sur le mérite m’ont fait réfléchir.

J’avais déjà dit combien m’agaçait cette phrase qu’on entend dire par beaucoup de gourous ; votre vie est le résultat de VOS choix – alors, si elle ne vous convient pas, vous ne pouvez blâmer que vous ! Ou : Si votre vie ne vous convient pas, il vous suffit de faire d’autres choix.

Il est vrai que les choix qu’on fait, ou qu’on a faits, impactent directement notre degré de bonheur ou de réussite, mais c’est le degré de justice dans un endroit donné, qui fait le bonheur des gens.

Alors, peut-être que les malheureux ne le sont que parce que la vie s’est montrée injuste envers eux …

Vu que nous sommes un « mélange » de nos gènes & de notre éducation, on n’a pas eu le choix de faire d’autres choix que ceux qu’on a faits, justement !

Les « battants » disent : « j’ai tout fait moi-même, personne ne m’a aidé », et de là, bien sûr, ils déduisent que c’est à la portée de tout le monde & que ceux qui n’y sont pas parvenus sont des nuls & des fainéants.

Mais ce n’est pas comme ça que la vie marche !

Bien sûr, il y a le plus ou moins de capacités & d’ambition de l’individu, mais il y a d’énormes inégalités à la base &, si on gratte un peu sous la surface des choses, ces inégalités deviennent clairement visibles !

Ceux qui « n’y arrivent pas » se traînent un boulet depuis leur naissance & ont même encore souvent ce boulet actuellement ; ce peut être souffrir d’une maladie invisible, mais le plus souvent, ce sont des gènes néfastes joints à un environnement néfaste dans l’enfance.

Malcolm Gladwell dit très justement que qui nous sommes ne peut être séparé de d’où nous venons. Il est facile de faire des choix qui nous servent lorsqu’on est né dans une famille normale, qui vous fournit de l’amour et vous dote de l’ingrédient magique pour réussir : la confiance en soi. Muni de ce précieux bagage, c’est à la portée de n’importe qui d’oser entreprendre & de réussir (surtout que dans ces familles-là, il y a les relations qui vont avec !)

Si vos parents ont pu vous élever ainsi & vous doter de cette précieuse assurance, c’est, dans la plupart des cas, qu’eux-mêmes avaient déjà de bons gènes à la base, & un environnement précoce favorable.

Pour ces chanceux-là, c’est un cercle vertueux, où tout va toujours de mieux en mieux – alors que pour les défavorisés de la vie, c’est un cercle vicieux, où tout va toujours de mal en pis au fil des générations …

Et un 3ème élément vient s’y ajouter : les relations. Une part importante des jobs se trouvent via nos relations. Or, des relations, les favorisés en ont, les défavorisés n’en ont pas – Voilà qui fait déjà une grosse différence dès le départ !

Malcolm Gladwell dit encore : Nous prétendons que le succès est exclusivement une question de mérite individuel. Mais rien dans aucune des histoires que nous avons examinées jusqu’à présent ne suggère que les choses soient aussi simples. Il s’agit plutôt d’histoires de gens qui ont eu une occasion spéciale de travailler très dur et qui l’ont saisie, et qui, par hasard, ont grandi à une époque où cet effort extraordinaire était récompensé par le reste de la société. Leur succès n’est pas seulement le fruit de leur travail. C’était un produit du monde dans lequel ils ont grandi.

Déjà, il faut avoir les capacités pour se créer des opportunités, mais en plus, si une occasion s’offre à nous (& il s’en présente pour chacun, dans la vie), il faut posséder la capacité pour oser la saisir – & ceci aussi est déterminé génétiquement et par notre éducation !

Les « self made men » se vantent de leurs qualités, celles qui ont fait qu’ils ont réussi, mais ils sont inconscients de l’immense PRIVILEGE que la vie leur a fait en les faisant naître dans une famille où il n’y a pas ces freins.

Or, tout être vivant veut s’élever, s’expanser & s’épanouir, mais seuls ceux qui n’ont pas les freins et les traumas subis par les défavorisés du destin peuvent le faire. Les autres n’ont droit qu’à une vie rabougrie, diminuée – & ne peuvent quasiment rien y faire.

Alors, les « self made men », un peu d’humilité, s’il vous plaît ! Au lieu de vous vanter de votre brillante réussite et de dénigrer ceux qui n’ont pas eu votre chance, reconnaissez plutôt les incroyables cadeaux que la vie vous a faits.

Il est clair que tout le monde a des problèmes, mais certains problèmes sont impossibles à surmonter & d’autres non.

Quand je vois les des gurus promouvant la pensée New Age, je suis à la fois triste & indignée de leur inhumanité ! (pour des détails sur ceci, voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/12/p-c-new-age/).

Esther Hicks, pas ex, qui prétend exprimer les « sages conseils » d’une entité nommée Abraham (un mort), lui fait dire les horreurs suivantes :

– « Si quelqu’un se sent rejeté, c’est lui-même qui est le principal créateur de la discrimination qu’il subit. C’est le fait qu’il porte son attention sur ce sujet, qui fait que les autres le rejettent. »

– « Il n’y a pas de victimes. Il n’y a que des co-créateurs. Vous êtes tous comme des aimants, attirant vers vous le sujet de vos pensées. Donc, si une personne pense ou parle beaucoup de viol, il est très vraisemblable qu’elle sera la « victime » d’une telle expérience. Parce qu’à cause de la « Loi (d’Attraction) », on attire ce à quoi on pense. »

Cette dame affirme aussi que nos pensées, émotions & fréquences vibratoires peuvent nous tuer ou nous sauver la vie & qu’aucune maladie n’est incurable – que si on en meurt, c’est donc de notre faute …

C’est scandaleux !

Pour en revenir à la réussite dans la vie, il est vrai que certains sont « arrivés » malgré une famille pauvre & violente. Mais c’est dû aux caprices de la génétique ; ils avaient reçu, à la base, les qualités leur permettant de surmonter ces tares familiales – ce qui n’est pas le cas des autres !

Aucune machine ne peut fonctionner sans énergie – donc, tous les « battants » ont reçu (de naissance ou de leur famille) la force & l’intelligence nécessaires pour s’élever. RIEN ne vient d’eux ; le mérite personnel n’existe pas !

Il en faut, de la santé, des forces, de l’énergie, de l’intelligence, de l’audace & de l’endurance (et du temps libre), pour pouvoir exécuter toutes les tâches nécessaires à la réussite & surmonter les obstacles !

Certains ont reçu ces précieuses qualités et d’autres non (ou on les leur a ôtées) – voilà ce qui fait la différence entre les soi-disant battants & les autres !

Alors, pas la peine de s’en vanter & de mépriser ceux qui n’ont pas eu leur chance. La seule chose qu’ils peuvent faire, c’est remercier la vie pour les cadeaux qu’elle leur a faits, en aidant leurs frères humains moins bien dotés qu’eux !

Il devrait maintenant être clair pour tous qu’il est facile d’arriver loin ou haut quand on est poussé dans le dos par un vent favorable, & impossible d’avancer quand on doit se traîner un boulet de 100 kilos …  

Sachant que « tout ce qui est compris est bien », j’espère, avec cet article, avoir fait comprendre à tous, « battants » & « losers », une chose utile ; il n’y a pas de « mérite » ; chacun fait du mieux qu’il peut, avec ce qu’il a …

Proverbes & Citations XXIV

Par défaut

Traitez chaque défi comme une leçon, chaque erreur comme une bénédiction et continuez à avancer (P. Coelho)

Votre corps nu ne devrait appartenir qu’à ceux qui tombent amoureux de votre âme nue (Ch. Chaplin)

Qu’est-ce que ce qui ? Il n’y a qu’un seul ETRE qui est, chaque être humain, chaque animal, chaque plante, tout comme chaque soleil, planète et autre corps céleste ne sont que des instruments pour manifester ce seul ETRE qui est (Elisabeth Haich)

Si tu donnes du courage à un idiot, il sautera dans ton lit (proverbe grec)

Celui qui n’est pas en train de naître est en train de mourir (Bob Dylan)

Si vous évitez le conflit pour maintenir la paix, vous débutez une guerre en vous-même ()

Les gens avec qui vous passez votre temps réaliseront ou briseront vos rêves. Ce n’est pas tout le monde qui mérite de vous fréquenter. Vous devez défendre votre lumière avec votre vie (Will Smith)

Prends garde ! Ne chemine pas avec l’impie et ne recherche pas sa compagnie, car une telle fréquentation change le rayonnement du cœur en feu de l’enfer (Baha’u-llah)

Le cœur pur est celui qui est entièrement coupé de lui-même. Etre altruiste, c’est être pur (Abdu’l-Bahá)

On ne peut discuter de l’océan avec une grenouille de puits – elle est limitée par l’espace dans lequel elle vit. On ne peut discuter de la glace avec un insecte d’été – il est lié à une seule saison (Tchouang Tseu)

Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves & préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là … le début de la tyrannie (Platon)

Soyez conscient des silencieux, ce sont ceux qui pensent vraiment. Plus on devient intelligent, moins on parle (Keanu Reeves)

N’ignorez jamais celui qui s’excuse de ses erreurs, parce que pour lui, vous êtes l’important & pas son ego ()

Le Présent Eternel est la vie éternelle (Alan Watts)

Un mensonge ne devient pas la vérité, un tort ne devient pas juste & le mal ne devient pas le bien juste parce qu’il est accepté par une majorité (Booker T. Washington)

Qui peut et n’empêche, pèche (Antoine Loisel)

La préservation de la santé vaut mieux qu’une cuirasse (proverbe iranien)

En écrivant l’histoire de ta vie, ne laisse personne d’autre tenir le stylo ()

Il y a danger à s’attacher à la douleur, à refuser de la quitter. L’endurisme est tout aussi malsain que l’escapisme. C’est une stratégie d’adaptation pour traiter la perception qu’on est impuissant à obtenir l’assouvissement de nos besoins. Les gens qui ne clivent pas (qui ne font pas polémique), ils sont dans les cimetières ou ils écrivent à l’eau de rose (Philippe de Villiers)

Dieu est un état de conscience au sein duquel les idéaux spirituels comme la vérité, la justice, la bonté, l’amour et la beauté sont évidents. Dieu est la réalité (R. James)

Mais c’est une stratégie d’adaptation qui fait qu’on vivra notre vie à s’adapter à une vie pénible au lieu de créer une vie qu’on aime (Teal Swan)

Jusqu’à ce que le lion apprenne à écrire, chaque histoire glorifiera le chasseur (proverbe africain)

Le repos absolu n’existe pas dans la nature. Toutes les choses progressent ou perdent du terrain. Tout avance ou recule, rien n’est sans mouvement (Abdu’l-Bahá)

Il n’y a pas de verité dans ce monde. C’est le mensonge qui dirige le monde. Apprends à mentir. C’est tout. C’est comme ça que ça marche … Le courage, c’est de fermer sa gueule … Faut être plus malin qu’eux, faut pas les prendre face à face (Dieudonné)

Si tu ne souffles pas dans ta trompette, un autre s’en servira comme crachoir (proverbe grec)

Connectez-vous avec ceux qui vous rappellent qui vous êtes ()

Allah est généreux et aime la générosité, comme il aime l’attitude noble et répugne les vils comportements (hadith de Muhammad)

Rien ne peut rendre votre vie, ou la vie d’autres personnes, plus belle que la gentillesse perpétuelle (L. Tolstoï)

Les gens avec une mission, des buts et une vision n’ont pas de temps pour le « drame ». Ils investissent leur énergie dans la créativité & se focalisent sur le fait de vivre une vie positive ()

Dieu est une expérience de sensation, pas une expérience de croyance (O. Winfrey)                            

Un changement quelconque exige du courage (Mary Anne Radmacher)

« Ta vérité », ça n’existe pas. Il y a la vérité, et ton opinion (Ben Shapiro)

Si vous faites toujours ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez toujours ce que vous avez toujours obtenu (A. Einstein)

Si votre bonheur dépend de ce que fait une autre personne, je crois que vous avez vraiment un problème (Richard Bach)

Plus l’intelligence croît, plus la parole décroît (Imam Ali)

… les événements les plus divers n’ont aucune incidence sur nous … chaque état de conscience provient de nous-mêmes et toujours de l’intérieur. Devant un tel événement, une personne rit, l’autre pleure et la troisième reste indifférente, car chacun projette vers l’extérieur son attitude intérieure, et c’est cette attitude intérieure qui nous anime, pas l’événement extérieur (Elisabeth Haich)

Garde-moi de la sagesse qui ne pleure pas, de la philosophie qui ne rit pas, et de la grandeur qui ne s’incline pas devant les enfants (Khalil Gibran)

Conte : le marchand, sa fille & l’usurier

Par défaut

Il était une fois un marchand qui avait dû emprunter une grosse somme d’argent à un usurier rapace, & qui ne pouvait la lui rembourser…

Le marchand avait une fille très belle, qui plaisait beaucoup à l’usurier – donc, ce dernier leur fit la proposition suivante ; il effacerait la dette du marchand si celui-ci lui accordait la main de sa fille… mais en laissant le hasard décider :

L’usurier expliqua qu’il mettrait 2 cailloux, un noir et un blanc, dans un sac, et que la jeune fille devrait en choisir un à l’aveuglette.

Dans les 2 cas, la dette de son père serait effacée, mais si elle prenait le caillou blanc, elle garderait sa liberté, tandis que si elle sortait le noir, elle devrait épouser l’usurier.

Si par contre elle refusait de jouer ce jeu, le marchand serait jeté en prison.

Tous 3 étaient à ce moment debout dans le jardin du marchand, sur ​​un chemin en graviers – et tandis qu’ils parlaient, le prêteur se pencha pour ramasser 2 cailloux, qu’il jeta dans une petite bourse.

Alors qu’il les ramassait, le regard aiguisé de la jeune fille remarqua que le malhonnête homme s’était débrouillé pour mettre toutes les chances de son côté en mettant 2 cailloux noirs dans le sac.

Avec un sourire de triomphe, il demanda alors à la jeune fille de choisir un caillou…

Que devait-elle faire ? … Elle n’avait que 3 possibilités :

1) Dénoncer la supercherie en révélant qu’il y avait 2 cailloux noirs dans le sac – mais alors, l’usurier aurait pu rectifier les choses, & elle aurait alors risqué de devoir l’épouser – perspective horrible,

ou 2) Prendre un caillou noir & se sacrifier pour sauver son père,

ou 3) Refuser de prendre un caillou – ce qui aurait envoyé son père dans une geôle & mis sa vie en danger.

La pensée logique enferme les victimes de l’usurier dans un choix malheureux – mais heureusement pour elle & pour son père, cette jeune fille était aussi maligne que belle, et elle utilisa la pensée latérale pour transformer cette défaite en victoire ;

Elle plongea sa main dans le sac, pêcha un caillou et tout de suite, sans le regarder, ni le montrer aux 2 hommes, elle feignit de trébucher – donc, elle lâcha le caillou, qui retomba parmi les autres, en sorte qu’il était impossible de le distinguer des autres cailloux.

« Oh, que je suis maladroite ! – s’exclama-t-elle d’un air innocent – Mais peu importe, si on regarde celui qui reste dans le sac, on pourra dire celui que j’avais pris. »

Vu que le caillou restant était forcément noir, il fallait supposer qu’elle avait ramassé le blanc. Et comme le prêteur n’osa pas avouer sa malhonnêteté, la jeune fille resta libre et son père, libéré de ses dettes.

Voilà comment un esprit agile peut changer ce qui semblait être une situation impossible en une position avantageuse.

Morale de l’histoire : on peut trouver une solution à la plupart des problèmes complexes. Mais parfois, on doit y réfléchir d’une manière différente ; hors des sentiers battus !

Citations de Lao Tseu

Par défaut

Surveillez vos pensées, elles deviennent vos paroles. Surveillez vos paroles, elles deviennent vos actes. Surveillez vos actes, ils deviennent vos habitudes. Surveillez vos attitudes, elles deviennent votre caractère. Surveillez votre caractère, il devient votre destin.

De nouveaux débuts sont déguisés en douloureuses fins.

L’échec est le fondement de la réussite.

Celui qui dirige les autres est peut-être puissant, mais celui qui s’est maîtrisé lui-même a encore plus de pouvoir.

Le savoir est un trésor, mais la pratique en est la clé.

Sois satisfait de ce que tu as, réjouis-toi de comment sont les choses. Lorsque tu comprends que rien ne manque, le monde entier t’appartient.

Manifestez la sobriété, adoptez la simplicité, réduisez l’égoïsme, ayez peu de désirs.

Quand j’abandonne ce que je suis, je deviens ce que je pourrais être.

Sois calme comme une grande montagne et écoule-toi comme une grande rivière. Utilise la lumière qui est en toi pour revenir à ta clarté de vision naturelle.

Savoir se contenter de ce que l’on a : c’est être riche.

Le sage ne rencontre pas de difficultés. Car il vit dans la conscience des difficultés. Et donc n’en souffre pas.

La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

A un esprit qui est calme, l’univers entier se rend.

Les gens, dans le maniement des affaires, échouent souvent quand ils sont sur le point de réussir. Si l’on reste aussi attentif à la fin qu’on l’était au commencement, il n’y aura pas d’échec.

Si tu veux prendre, tu dois d’abord donner, ceci est le début de l’intelligence.

Le bonheur naît du malheur, le malheur est caché au sein du bonheur.

Si tu comprends que toutes les choses changent, il n’y a rien à quoi tu essaieras de t’accrocher. Si tu ne crains pas de mourir, il n’y a rien que tu ne puisses accomplir.

Paie le mal avec la justice, et la bonté avec la bonté.

L’homme qui ne tente rien ne se trompe qu’une fois.

Celui qui sait se contenter sera toujours content.

Quand les gros sont maigres, il y a longtemps que les maigres sont morts.

Pour avoir de la connaissance, ajoutez des choses chaque jour. Pour avoir de la sagesse, enlevez des choses chaque jour.

Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres.

Un mot prononcé avec bienveillance engendre la confiance. Une pensée exprimée avec bienveillance engendre la profondeur. Un bienfait accordé avec bienveillance engendre l’amour. –

Sois avare de tes paroles, et les choses s’arrangeront d’elles-mêmes.

Prendre conscience, c’est transformer le voile qui recouvre la lumière en miroir.

Le but n’est pas le but, c’est la voie.

Celui qui en sait beaucoup sur les autres est peut-être instruit, mais celui qui se comprend lui-même est plus intelligent.

Le temps est une chose créée. Dire « je n’ai pas le temps » est comme dire « je ne veux pas ».

Imposer sa volonté aux autres, c’est force. Se l’imposer à soi-même, c’est force supérieure.

Le silence permet de trouver son destin.

Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles.

Les mots de vérité manquent souvent d’élégance. Les paroles élégantes sont rarement vérités.

Si tu es déprimé, tu vis dans le passé. Si tu es anxieux, tu vis dans le futur. Si tu es en paix, tu vis dans le présent.

La vie est une série de changements naturels & spontanés. Ne leur résistez pas ; cela ne fait que créer de la peine. Laissez la réalité être la réalité.

Chaque vague sait qu’elle est la mer. Ce qui la défait ne la dérange pas car ce qui la brise la recrée.

Le ciel arme de pitié ceux qu’il ne veut pas voir détruits.

Pour vivre pleinement sa vie, il n’est pas nécessaire d’agir. Pour vivre pleinement sa vie, il est indispensable d’être.

Souciez-vous de ce que pensent les autres et vous serez toujours leur prisonnier.

La meilleure façon de combattre le mal est un progrès résolu dans le bien.

On pétrit l’argile pour en faire un vase. Mais sans le vide interne, quel usage en ferait-on ?

La vie est une succession de changements naturels. Ne résistez pas car cela ne générera que des soucis. Laissez la réalité être la réalité. Laissez faire naturellement les choses.

Si vous ne changez pas de direction, vous pouvez finir là vers où vous vous dirigez.

Aimez le monde comme vous-même… Alors seulement vous pourrez vous occuper de tout le reste.

La nature fait les choses sans se presser, et pourtant tout est accompli.

Celui qui croit en lui-même n’a pas besoin de convaincre les autres. Celui qui est heureux avec lui-même n’a pas besoin de l’approbation des autres. Celui qui s’accepte lui-même, le monde entier l’acceptera.

Le ciel dure, la terre persiste qu’est-ce donc qui les fait persister et durer ? Ils ne vivent point pour eux-mêmes voilà ce qui les fait durer et persister.

Il est plus intelligent d’allumer une toute petite lampe que de se plaindre de l’obscurité.

Les formes et les choses se manifestent à celui qui n’est pas attaché à son être propre. Dans ses mouvements, il est comme l’eau ; dans son repos il est comme un miroir, et dans ses réponses, il est comme l’écho.

Tu es le maître des paroles que tu n’as pas prononcées ; tu es l’esclave de celles que tu laisses échapper.

L’homme content de son sort ne connaît pas la ruine.

Un voyage de 1000 lieues commence avec un simple pas.

Trop loin à l’est, c’est l’ouest.

Les paroles véridiques ne séduisent jamais. Les belles paroles ne sont pas vérité. Les bonnes paroles n’argumentent pas. Tout le monde tient le beau pour le beau, c’est en cela que réside la laideur. Tout le monde tient le bien pour le bien, c’est en cela que réside le mal.

Les arguments ne sont que discours. Celui qui sait n’a pas un grand savoir. Un grand savoir ne connaît rien.

L’expérience est une lumière qui n’éclaire qu’elle-même.

Au centre de ton être, tu as la réponse ; tu sais qui tu es et tu sais ce que tu veux.

Le grand homme est celui qui n’a jamais perdu la vision de ses petitesses.

Choisis un bon terrain pour ta demeure. Choisis-le profond pour ton coeur. Choisis envers autrui la bienveillance. Choisis en paroles la vérité. Choisis en politique le bon ordre. Choisis en affaire l’efficacité. Choisis pour agir l’opportunité.

Celui qui excelle ne discute pas, il maîtrise sa science et se tait.

La perception de l’infiniment petit est le secret de la clairvoyance, la protection de l’infiniment fragile et tendre est le secret de la force.

Qui ne désire pas ne se frustre pas. Et qui ne se frustre pas ne s’avilit pas. Ainsi, le véritable sage attend tranquillement, pendant que tout se passe et que les désirs ne dirigent rien. Ainsi, la paix et l’harmonie se développent et le monde suit son cours naturel.

L’expérience est une lanterne qui n’éclaire que le chemin parcouru.

Ne pas connaître l’éveil conduit à la confusion.

L’homme maître de soi n’aura point d’autre maître.

Le sage vit dans la conscience des difficultés et n’en souffre pas.