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Enfants rebelles

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J’ai visionné la vidéo d’une gamine de 6 ans en train de râler car sa mère de lui interdisait d’aller au pub – et tout le monde de rire et de trouver ça mignon.

Déjà, son ton de voix intense est choquant ; une vraie drama queen ! Mais surtout, un enfant qui discute avec ses parents, c’est comme une fleur qui se mettrait à parler ; une chose monstrueuse !

Un parent n’a pas à expliquer ou justifier ses décisions, et si l’enfant le demande, qu’il réponde : c’est comme ça parce que je le dis – point !

S’il veut vraiment expliquer, il peut le faire, mais UNE SEULE fois & ainsi :

Attention ; qu’il soit bien clair que, me basant à la fois sur mon expérience personnelle et sur les conclusions d’experts,  je trouve ces explications non seulement vaines, mais contre-productives !

« En fait, le monde semble merveilleux, mais est une jungle pleine de dangers & de prédateurs à l’affût – & les enfants n’en ont AUCUNE idée. Heureusement pour eux, Dieu, leur a donné des parents, qui, ayant plus d’expérience, connaissent beaucoup de ces pièges, et comme ils aiment leurs enfants, font ce qu’il faut pour leur éviter de se faire tuer avant d’avoir atteint l’âge adulte !

Dans ton inconscience, tu crois tout savoir, alors que tu ne connais RIEN de la vie – Alors, discuter mes ordres, c’est bête !

J’avais un chien qui aimait courir après les ballons, même si le ballon allait sur la rue, sans réaliser qu’il allait se faire écraser. Mais comme je ne voulais pas que ça lui arrive, je tirais sur la laisse pour le garder en sûreté sur le trottoir.

S’il avait pu parler, il m’aurait dit comme toi ; Laisse-moi y aller ! C’est si marrant ! Pourquoi tu m’empêches ?

Il est comme toi, le chien ; il a juste envie de s’amuser. Il ne voit pas le danger. Mais moi, je suis grande & je sais mieux. C’est seulement quand il serait en train de souffrir d’être blessé qu’il verrait que ce n’est pas marrant. Voilà de quoi je le protégeais en tirant sur la laisse & de quoi je te protège en t’interdisant d’aller où ce n’est pas bon pour toi.

Tu crois être au même niveau que moi, mais tu n’y es pas ; tu n’as pas toutes ces années de dangers évités que moi j’ai. Et quand tu discutes mes ordres, c’est comme de dire « je veux une vie de crotte » ou même « je veux mourir » – et mourir souvent dans la souffrance, par des gens qui riront de te voir pleurer. Et là, tu regretterais de ne pas m’avoir écouté(e).

Comme je ne peux pas te transmettre mon expérience, pour t’éviter du mal, je dois t’interdire d’aller dans des lieux dangereux (car pleins de mauvais exemples) ; tu finirais par trouver normal d’y aller. Or, ceux qui fréquentent les pubs ont une vie moche, tandis que ceux qui n’y vont pas ont souvent une vie bien meilleure.

Et les enfants qui discutent les ordres finissent par avoir une vie d’esclave (sans argent ni respect), à devoir subir des choses pénibles & obéir à des gens qui ne leur veulent pas du bien, tandis que les enfants malins voient où est leur avantage, et obéissent à leurs parents. Ils ont ensuite une bonne vie, pouvant faire ce qu’ils veulent.

Voilà, maintenant, tu sais. Si tu veux rediscuter avec moi plus tard, ce sera non ; je n’ai pas à justifier mes décisions.

Et songe à ceci : il y a un tableau de points, où j’inscrirai tes bons actes de la semaine ; et si tu as (par ex) 50 bons points sur la semaine, tu auras droit à une chose que tu aimes bien (une friandise, ou aller nager, ou une séance cinéma, …)

Pour moins de 50 points, rien du tout.

Obéir sans discuter fait partie de ces actes désirables et donc, donne droit à un point. Discutailler = pas de point ! C’est d’ailleurs comme ça que marche la vie, & plus vite tu apprends à bien jouer tes cartes, mieux cela vaut pour toi !

Donc, à toi de décider si tu as envie de bonnes choses ou de rien – ce qui t’habituera à ce que tu auras plus tard.

Sur ce, va te coucher ! »

Comment se faire obéir de ses enfants :

Les études ont prouvé que les enfants obéissants sont des enfants heureux, & que les parents d’enfants obéissants sont des parents heureux.

Pour faire obéir leurs enfants, les parents appliquent divers systèmes & méthodes … qui ne fonctionnent pas !

En effet, l’obéissance n’est pas une question de méthode, mais d’attitude des parents.

Donc, si des parents veulent être heureux & avoir des enfants heureux, quelle attitude doivent-ils avoir ?

1.exprimer très clairement leurs attentes, en utilisant des phrases affirmatives claires & courtes – car plus on utilise de mots, moins on apparaît sûr de soi.

2.le faire par des phrases d’autorité – par ex., « je veux que tu… », ou « il est temps que tu … », et non  » faisons …., ok ? »

3. ne pas dire les mobiles derrière l’ordre qu’on donne : les explications nous font aussi sembler peu sûrs de nous et attirent, en plus, des refus ou discussions. Si l’enfant demande pourquoi, juste répondre (fermement, mais sans crier) : « parce que je te le dis ! »

N’ayez crainte ; cela ne causera pas de trouble psychologique à l’enfant, bien au contraire !

Bref, l’attitude efficace pour faire obéir ses enfants est de parler & d’agir comme si on était sûr du bien-fondé de ce qu’on dit et de notre droit à l’exiger de l’enfant.

Bien entendu, quand on donne ainsi des instructions à un enfant, il je faut JAMAIS se baisser pour se mettre à son niveau ! Cette attitude en est une de soumission, non d’autorité – donc, restez debout, bien droit, pour qu’il doive lever la tête vers vous.

Voilà la chose qui vous profitera à tous deux, et foin des avis contraires donnés un peu partout.

On doit à ses enfants affection, protection & direction. Leur donner des ordres est donc un DEVOIR pour un parent (car c’est cela qui est bon pour eux, pour leur assurer un avenir riant), & en priver un enfant est une grave négligence.

Il n’y a qu’à voir les résultats chez les enfants ou ex-enfants d’aujourd’hui ; tout comme l’obésité a explosé depuis l’arrivée des conseils diététiques, l’irrespect & le déchaînement des enfants n’ont fait que croître depuis l’arrivée des conseils d’éducation – parce que, dans les 2 cas, ces conseils étaient stupides & non fondés sur des faits !

Supporter les mauvais traits des enfants & céder à toutes leurs demandes est mauvais pour eux – et pour les parents – lesquels devraient veiller à donner à leurs enfants ces 3 éléments nécessaires et, pour le reste, appliquer la « privation bénigne » préconisée par John Rosemond ; leur donner 100% de ce dont ils ont besoin, mais pas plus de 25% de ce qu’ils veulent.