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L’erreur est humaine …

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Ayant fait une chose assez sotte, j’ai réfléchi au sujet, & voici ce qui m’est venu :

Il nous arrive à tous de faire des erreurs … Et alors, on s’en veut, on se traite d’idiot(e), on ne comprend pas comment on a pu agir aussi bêtement ou prendre une décision aussi stupide.

Mais qui ne se trompe jamais ? Même les gens les plus intelligents le font (SURTOUT les gens les plus intelligents, à mon avis) !

Seuls Dieu, les morts & les parasites qui ne font jamais rien, ne font jamais d’erreur.

Par conséquent, si on ne fait pas partie d’une de ces 3 catégories, on en fera, c’est sûr !

Et ensuite, rien ne sert de se traiter de tous les noms ; il faut se pardonner, tirer la leçon de l’expérience (pour ne plus la refaire) & aller de l’avant.

D’ailleurs, comment décide-t-on de quoi que ce soit ? On le fait après avoir tiré des conclusions selon ce que l’on sait, mais on ne peut pas tout savoir ; il nous est impossible de prévoir les conséquences de nos actes à moyen ou long terme, parce que l’on n’a pas le contrôle sur notre environnement (le temps, les lois, & surtout, les intentions, actions & réactions des autres, …) ; bref, tous ces éléments qui peuvent faire qu’une bonne idée se change en une grosse bêtise.

Aussi, on peut aussi se trouver dans une situation nouvelle, dont on n’a pas l’expérience, dont on s’est fait une idée mentale, et qui, une fois mise en pratique, se révèle bien différente de ce qu’on avait imaginé en théorie !

Maya Angelou elle-même nous donne ce sage conseil : Pardonnez-vous de ne pas savoir ce que vous ne saviez pas avant de l’avoir appris !

Un dicton affirme que même un âne ne bute pas 2 fois sur la même pierre – donc, s’il nous arrive de refaire une même erreur, doit-on déduire qu’on est plus bête qu’un âne ? *

Je pense que non. Si, n’ayant pas tiré la leçon d’une expérience pénible, on refait la même erreur, c’est que l’on n’a pas compris que la situation était pareille à ladite expérience passée, parce qu’elle était « déguisée » en autre chose, ou qu’on n’avait pas les capacités pour comprendre qu’elle était la même.

Donc, là encore, on n’est pas coupable d’avoir décidé en ce sens … Ou en tout cas, jamais à 100%.

Il y a aussi les fautes dues aux erreurs de perception ou à nos habitudes – pour contrer ces 2 sources d’erreur, il faut garder l’esprit en éveil, se tenir au courant, ne pas laisser notre cerveau s’encroûter, envisager toutes les options & remettre toutes les certitudes en question.

Enfin, il arrive qu’on prenne une décision peu raisonnable par amour, ou par peur, ou qu’on agisse, par colère, de façon impulsive & irréfléchie … Mais nous ne sommes que des humains, pas des robots ou des surhommes !

Et du reste, les neuroscientifiques le savent : le non-conscient prime sur le conscient ; il y a quelques années, des scientifiques allemands ont prouvé que TOUTES nos décisions, même celles qui semblent totalement rationnelles, ont une base émotionnelle !

Bien que nos émotions ne soient pas toujours alignées sur la réalité, elles sont nos meilleures alliées ! Par conséquent, loin de chercher à les éliminer, ou à les rejeter comme étant contraires à la raison, il faut les inclure dans nos décisions.

Seulement, il faut en prendre conscience ; savoir qu’elles sont là, les percevoir, décider de leur pertinence (= si elles sont, ou pas, en phase avec le réel) et alors, écouter ce qu’elles ont à nous dire & en tenir compte pour trancher – car c’est ainsi qu’on risque le moins de se tromper !

* La croyance voulant que les ânes soient bêtes, est fausse ; les ânes sont en fait des animaux intelligents.

Enfants de PN :

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J’ai déjà dit que pour avoir de bon vin, il faut cultiver de bons raisins – & ceci s’applique aussi à nos enfants !

Ayant épousé un PN & fait des enfants avec lui, voici le bilan ; Sabrina, ma 2ème fille, est morte à 6 semaines de la mort subite (sans doute d’un fort coup de pied dans le ventre dudit PN à 6 mois de grossesse), Viera, ma 1ère fille, est épileptique et, dû à l’altération de ses lobes frontaux & temporaux, débile mentale & agressive – elle DOIT trouver quelqu’un à haïr & là, depuis 13 ans, c’est moi !

Il me restait un fils, Tom … voici comment il a évolué ;

Dans un projet scolaire où il fallait décrire ses projets d’avenir, il écrit qu’il quittera la famille, puis coupera totalement les ponts avec ses parents – ajoutant « je n’en ai rien à faire d’eux » … !

A 40 ans, mon mari (pervers narcissique) m’a fait ce fils, qui, malgré tout mon amour, est une doublure de son père.

Le proverbe « tel père, tel fils » est hélas vrai, et il est clair à présent pour moi que, si on choisit une mauvaise graine, le fruit ne peut en être bon ! J’ai écrit qu’il ne fallait jamais coller à un enfant l’étiquette de PN (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/26/des-enfants-pn/) car cela nous ôte des forces, mais il n’est plus un enfant et là, quoi que je fasse, je souffre…

Il vivait avec moi jusqu’en janvier ’21 – or, quand on vit avec quelqu’un, tout ce qu’il fait ou ne fait pas, tout ce qu’il dit ou ne dit pas, a un impact direct sur notre bonheur. Voilà pourquoi ceux avec qui on vit doivent montrer une bienveillance active – même l’indifférence rend la vie infernale & n’est donc pas acceptable.

Que dire alors de vivre avec un être non pas seulement indifférent, mais carrément hostile ?! Toute sa vie, il s’est d’ailleurs montré ingrat, hostile & résistant aux ordres.

La famille, c’est se soutenir les uns les autres, & faire du lien en partageant des émotions – mais lui fait l’inverse & coupe tous mes élans ; si je vis quelque chose de bien, & que je vais le lui dire d’un air joyeux, il montre un visage indifférent, comme si je n’avais rien dit.

Et idem si quelque chose me peine ou m’indigne – Et il ne prononce pas 2 phrases (littéralement) de toute la journée !

Bref, il m’affame émotionnellement, ce qui est une violence psychique extrême, causant un stress intense (qui est cause que j’ai fait un AVC en 2015, dont il me reste des séquelles).

C’est en pensant à lui que j’ai écrit cet article : https://bonheuretamour.wordpress.com/2020/06/02/relations-famine-emotionnelle/.

En outre, il ne fait rien ; il vit dans son lit & je le sers – Il ne daigne même pas parler pour m’ordonner certaines choses ; il me montre du doigt ses crasses qu’il veut que je débarrasse … & ce, alors que je suis âgée et en mauvaise santé. Il ne m’aide pour rien, même s’il voit bien que faire certaines tâches est très dur pour moi.

Il y a 3 ans, j’ai dû constater qu’il était pire que son père ; à la remise des bulletins, je portais (difficilement, car je suis en mauvaise santé) toutes ses affaires – lui marchant devant avec son père. Et un moment, ce dernier s’est retourné, a vu combien j’avais dur à porter tous ces livres et a dit à Tom « aide un peu ta mère » ( !).

Il m’est arrivé de tomber & de me faire mal à 5 mètres de lui ; il entend le bruit de la chute et mon cri, mais m’ignore… Son père m’ayant fort abîmé la santé (en 40 ans de violences diverses), j’ai parfois de fortes douleurs – et pour ne pas le déranger, je ne crie pas ; j’halète. Mais même ainsi, il se met alors à m’insulter, disant que ça le dérange, que je ne fais que me plaindre … C’est dur.

Son silence haineux fait mal (car il me nie comme si je n’existais pas) mais en plus, il y a toujours cette ambiance lourde, hostile, angoissante, délétère … On sait que la bombe va exploser, mais on ne sait jamais quand – quand il passera à l’attaque ou piquera une crise !

En outre, il fait traîner ses affaires & ne mange que ce qui l’arrange. Je voudrais manger sainement, mais chaque fois que je fais un repas sain, il refuse de le manger (je dois finalement le manger moi-même ou le jeter- alors que je n’ai que peu d’argent) & comme son oncle lui file beaucoup d’argent en cachette, il consent alors à sortir de son lit (ou il passe 23,5 heures par jour à jouer à des jeux vidéo) & sort s’acheter des hamburgers, des pizzas ou des chips !

Comme il se bourre de saloperies & de plusieurs sodas & barres chocolatées par jour, il a grossi, et m’accuse de sa prise de poids – due, selon lui, à ce que je prépare trop de légumes (!).

Et comme tout PN qui se respecte, il menace de se suicider (comme faisait son père avant lui !). Un jour que je lui demandais de participer un peu à la vie de famille (car je fais tout, & il ne me dit pas 3 paroles par jour), il a pris une expression de rage, grommelant qu’il devait partir de chez moi, qu’il ne souffrirait plus longtemps, qu’il allait se suicider, etc. – tout ça, en se griffant le visage au sang (il a eu des croûtes sur la figure pendant plus d’une semaine) – charmante ambiance familiale, comme vous voyez …

Tout un temps, il m’insultait dès que je lui adressais la parole car « je lui parlais avec un ton méprisant » ( !), mais même quand je ne dis rien, je me fais engueuler ; si mon regard tombe par hasard sur lui tandis que je rêvasse à autre chose, il prend ça comme une agression ou un reproche, et réagit en m’agressant (là aussi, comme son père le faisait jadis).

J’ai vécu ça avec ma sœur, puis avec mon mari & à présent, avec lui !

Et il ne manque pas non plus de me reprocher des torts que j’aurais eus envers lui il y a 15 ans !

Il critique mes goûts & accomplissements ; ce que j’apprécie est moche, mes projets sont bêtes, etc. Dernièrement, je lui ai parlé d’un projet & il s’en est moqué, disant que c’était un projet idiot. Je l’avais contré avec des arguments logiques & des chiffres … Il s’est mis à pleurer de rage, crachant d’un air haineux : « T’es contente ? Tu m’as humilié ! »

Il y a quelques années, je le vois jouer avec mon coupe-papier en cloisonné, avec des perles – un objet donné par un ami, et auquel je tenais. Donc, comme il est maladroit, je lui dis que je tiens à l’objet & qu’il ne peut pas y toucher.

Quelques jours après, je vois qu’il a repris le coupe-papier, et je le lui confisque, en lui répétant ce que j’avais dit la 1ère fois. Une semaine après, en faisant son lit, je trouve sous l’oreiller le coupe-papier, brisé – ce qui m’a fort peinée. J’appelle mon fils et je l’enguirlande en lui disant : tu vois ? Je ne voulais pas te laisser jouer avec cet objet unique, car je savais que tu le casserais. Sa réponse ? Mais c’est ta faute aussi ! Si tu ne m’avais pas interdit de jouer avec, je n’aurais pas dû le cacher sous mon oreiller, et comme je l’aurais vu, je ne l’aurais pas cassé !

Donc, il désobéit & me fait un tort et non seulement il n’est pas désolé et ne s’excuse pas, mais en plus, il me jette la faute sur le dos ! Ces 3 traits (1. transgression systématique, 2. manque d’empathie, 3. refus d’assumer ses fautes & d’être responsable de ses actes) est typique des êtres toxiques !

Voici comment je survis ;

1) Qu’il le fasse exprès ou pas exprès, ça ne change rien au fait que ça ne convient pas à la vie de famille, mais j’ai vu qu’il pleurait de rage quand je lui demande de participer à mes émotions – donc j’en ai déduit que c’est une affection physique (les PN ont un manque de neurones-miroir dans le cerveau) & donc, qu’il est plus digne de pitié que de colère. Et je remercie Dieu de ne pas être comme ça !

J’ai juste pris l’habitude de ne plus lui « donner de bâton pour me faire battre » – j’essaie (sans toujours y réussir) d’éviter de discuter de quoi que ce soit avec lui …

Si on veut avoir des oranges, on s’adresse à un oranger – moi, j’ai pigé que j’ai ici un chardon, & que je n’en aurai que des épines… L’espoir a dur à mourir, mais je ne m’attends plus à rien de positif de sa part – ainsi, je ne suis plus déçue.

Je tente de me fournir l’amitié, le respect & l’amour dont j’ai besoin ; je prie, j’écoute de la musique, …

Et je prends le peu qu’il m’offre avec reconnaissance (& sans rien espérer de plus) ; par ex, hier, il m’a acheté de l’Almdudler (une boisson dont je raffole), et souvent, comme il a plein d’esprit, il fait des jeux de mots à mourir de rire.

2) Sachant que « c’est la poursuite de nos rêves qui nous guérit », je me suis créé un projet pour vivre ailleurs & en paix, loin.

Il n’y a rien d’autre à faire, car je l’aime ; c’est ce que font les mères…

Malgré le dicton disant « tel père, tel fils », je voulais désespérément qu’il ne devienne pas comme son père & je me suis longtemps accrochée à cette croyance qu’il avait un bon fonds, mais devant ces traits ; ingratitude, rebelle à toute autorité, refus d’assumer ses fautes & projection sur les autres, profiteur, dissimulation extrême de sa vie, sans remords, menteur, faux self, paranoïa, mépris pour tous, violence (sous forme d’agressions passives & de torture par le silence) – j’ai hélas dû me rendre à l’évidence (aussi horrible soit-elle) ; il EST un psychopathe, lui aussi !

Devoir constater la profondeur de son mal me fut très pénible, & m’a rappelé qu’il est impossible d’avoir une vie de famille paisible & aimante avec les êtres dérangés …

Il est étudiant, mais en janvier, son oncle ayant promis de lui payer le loyer, il a pris un appartement et est parti de chez moi. L’oncle ayant changé d’avis, c’est moi qui dois payer son loyer, en plus du mien – & ce, en étant chômeuse … Il a de l’argent (car, cherchant dernièrement un GSM, il n’a regardé que ceux coûtant au moins 850 à 900€), mais n’a aucun scrupule à me faire donner le peu que j’ai et me faire mener une vie très misérable.

Enfin, c’est TOUJOURS moi qui initie un contact avec lui – si je ne le contacte pas, il ne le fait jamais de lui-même ; bref, je suis dans la position de suppliante dans cette relation – ce qui est horrible.

Parfois, je pense que briser carrément la relation serait moins douloureux que cet état d’écorché vif permanent … Je l’aime, je désire rester en contact avec lui ; couper les ponts me ferait souffrir – mais je souffre déjà intensément de la façon dont il me traite – alors, publier ceci est peut-être un moyen détourné de mettre fin à une situation crucifiante …

(13.09.’23)

Une psychiatre, étudiant le cas d’un criminel, Nick Nigro, voit qu’étant adulte, il vit encore aux crochets de ses parents, & dit que ce trait parasitique est un sûr marqueur de psychopathie …

Et ce que j’avais prédit est arrivé ; il devient de plus en plus déprimé & perd de plus en plus le contact avec la réalité.

Ok, il a subi une enfance dure, avec une mère fort anémique, malade & maltraitée, un père & une belle-mère qui l’ont maltraité & une sœur agressive car épileptique (lobes frontaux & temporaux abîmés) mais il a aussi, du côté de son père, une lourde hérédité ! Tous ces facteurs font qu’il fut un enfant très pénible à vivre ; irrespectueux, cassant tout, menteur, passif-agressif, résistant aux ordres, et surtout CONSTAMMENT déprimé !

Or, on a démontré que ce n’est pas tant les enfants qui réagissent à leurs parents, que les parents qui réagissent à leur enfant – d’où oui, quelques « craquages » de ma part, avec des scènes de cris, & parfois (rarement) des gifles – mais aussi, un boulot énorme (& des milliers d’€ dépensés, alors que je suis pauvre) pour le protéger contre sa belle-mère, les autres, …

Malgré une forte anémie & des migraines quasi journalières – et devoir gérer ma fille malade mentale, je devais sans cesse l’amuser & l’encourager. Je lui disais souvent : n’accueille pas ce genre de pensées, sinon ça deviendra pire …

Là, les conséquences de sa rébellion apparaissent de plus en plus clairement – seulement, il rejette toute responsabilité & projette la faute sur moi, m’accusant de lui avoir dit des choses déprimantes sur le monde – alors que justement, je n’ai cessé – pour tenter de lutter contre sa déprime – de lui montrer de belles choses, et tout le merveilleux de la vie, tout en le protégeant des horreurs du monde ; par ex, je me souviens de ma colère contre l’institutrice qui avait évoqué en classe le cas Geneviève Lhermitte – la mère ayant égorgé ses 5 enfants. Sachant comme mon fils avait peur de tout, j’avais tout fait pour éviter qu’il n’entende parler de cette histoire – mais tous mes efforts pour lutter contre sa maladie mentale héréditaire furent vains !

Il est comme ma sœur, toujours en représentation – son rôle (le même que son père) : le mec cool. Il joue les machos & les fiers à bras cyniques, alors qu’il fut toujours un enfant craintif !

C’est le cas typique de l’éducation à devenir un PN ; comme toujours, les enfants faibles d’un parent pervers narcissique (ici, son père), témoin des tortures qu’il inflige à la victime (moi), et terrorisés par ce que ce monstre pourrait leur faire à eux, en viennent à tenir pour l’agresseur contre la victime – qui pourtant, les a toujours défendus au péril de sa vie & en vendant ses biens (ma voiture) pour ce faire !

Dans un groupe de victimes de PN où j’étais avant, une participante a écrit que dès lors qu’un membre ou un contact se met à défendre un PN, elle déduit qu’il en est un aussi – & je dois bien constater que c’est vrai.

Voilà 11 mois qu’il est inscrit à l’agence pour l’emploi, laquelle va bientôt statuer (selon les efforts qu’il a fait pour trouver un job) s’il a droit au chômage. Mais il n’a quasiment rien fait ! Je lui ai envoyé des annonces, je lui ai tapé des cv, des lettres de motivation, … Rien à faire : il passe ses journées à jouer avec sa guitare, ou à des jeux vidéo et se couche à 8h du matin !

Quand j’étais avec son père (& surtout pendant le long harcèlement ayant suivi le divorce, demandé par moi), je souffrais de terribles migraines, qui furent soignées (à coups de médocs qui m’ont fait beaucoup grossir), mais ont ensuite disparu quand il n’a plus pu me nuire. Je vivais donc plus ou moins en paix & en santé depuis des années.

Mais depuis que Tom est revenu, & que donc, je subis à nouveau (comme avec son père),  des crises d’insultes & de dépression (menace de suicide, …), les mêmes symptômes sont réapparus en quelques jours ; je me suis mise à ré-avoir des migraines & des tremblements et à m’éveiller à 3 – 4 heures du matin (& ce, alors que je ne cesse de faire des démarches longues & fatigantes pour lui éviter de subir les conséquences de son apathie, ou le tirer des ennuis où ou cette fainéantise totale le met !).


Comment trouver sa joie … & sa voie !

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Mère Teresa a dit un jour que la joie profonde du cœur est une boussole qui nous indique le chemin de la vie ; c’est très juste, car c’est effectivement en suivant sa joie que l’on découvre notre but ou mission de vie – bref qu’on donne un sens à celle-ci – c-à-d notre force & notre utilité ici-bas.

Il faut donc en 1er lieu se demander ce qui nous donne de la joie (gens, lieux, activités).

Mais beaucoup de gens n’en ont aucune idée – ils ne savent pas vraiment ce qui leur procure de la joie.

Alors, il faut se demander ce qui nous soulage ou nous réconforte – c’est sans doute tout ce à quoi on a accès dans ce cas …

Si on passe la majorité de son temps dans des états émotionnels bas, comme la tristesse, la colère, le sentiment d’impuissance, la rancœur ou le cynisme, on ne peut atteindre des états émotionnels de fréquence plus élevée, comme la joie.

C’est comme si on était sur un échelon du bas d’une échelle, & qu’on ne pouvait atteindre le sommet parce qu’il manque plusieurs échelons.

Voilà pourquoi il faut, dans un 1er temps, ne rechercher que la sensation de soulagement – et si on continue à suivre cette sensation-là, elle finira par se transformer en un sentiment de joie ; le soulagement nous conduira à une activité qui nous donnera un fort sentiment d’allégresse ou de contentement.

Mais déjà pour trouver cette sensation de soulagement, il faut tenter de nouvelles expériences, des choses qu’on n’avait jamais faites auparavant.

Ce n’est évidemment pas facile – surtout si on a déjà un certain âge – de secouer ses habitudes & d’oser débuter dans une voie ou une activité qu’on n’avait jamais tentée …

En fait, il faut voir la Terre comme un gigantesque buffet à volonté, où on peut toujours choisir des choses, même à 90 ans passés.

Choisir de nouvelles « saveurs » (activités) inconnues doit devenir pour chacun de nous une habitude et même, un Art !

La plupart d’entre nous ont été programmés par nos parents & la société, à suivre certaines voies, & à en éviter d’autres.

Mais on n’y trouve pas la joie puisqu’on n’a pas suivi nos propres émotions (notre propre système de guidance intérieur) ; ce sont d’autres gens qui ont choisi pour nous la voie à suivre.

Voilà comment on se retrouve à l’âge adulte en train de faire ce qu’on aurait dû faire à 2 ans – c-à-d choisir librement dans ce vaste buffet que la vie met à notre disposition.

Au lieu de ça, on a dû prendre certaines voies, fréquenter certaines gens, adopter certaines valeurs, … qui souvent ne nous correspondent pas du tout ! Au lieu de pouvoir choisir parmi les millions de choses qu’offre le buffet, on n’a pu en prendre qu’une toute petite partie.

Alors, c’est à nous, maintenant, de jouer à l’enfant qui découvre la vie, & d’essayer un tas de choses. Einstein a dit que la folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent – bref, si on continue de faire comme on a toujours fait jusque là, il est fatal qu’on obtienne les résultats qu’on a toujours obtenus jusque là !

Il faut oser ! « Il faut pousser nos peurs dans un coin, sinon, ce sont elles qui nous poussent dans un coin ! »

Le pis qui puisse arriver est qu’on ne le refasse plus jamais, & le mieux qui puisse arriver est qu’on trouve enfin la choses qui nous rend soulagé d’abord, puis joyeux puis heureux à jamais !

C’est en trouvant, puis en suivant notre joie qu’on trouvera quelle est notre mission. En suivant cette méthode, il est impossible de ne pas y parvenir !

Proverbes & Citations XII

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Si vous rendez juste l’intérieur, l’extérieur se mettra en place. La réalité première est à l’intérieur, la réalité secondaire, à l’extérieur (Eckart Tölle)

Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nulle personne ne peut parfaire son expérience sans épreuve (Confucius)

La liberté, c’est de savoir danser avec ses chaînes (Nietzsche)

Ce qui est merveilleux avec le vrai rire, c’est qu’il détruit toute sorte de système de division des gens (John Cleese)

Mon idée sur la vie ; Agir doit servir à penser & penser, à agir & l’intermédiaire indispensable entre les 2, c’est le cœur.

L’égoïste n’est pas celui qui vit comme il lui plaît, c’est celui qui exige que les autres vivent comme il lui plaît ; l’altruiste est celui qui laisse les autres vivre leur vie sans intervenir (O. Wilde)

On apprend rarement quelque chose à moins d’y être forcé, & ce qu’on apprend ainsi (par la force) sont des leçons très pénibles. Voilà pourquoi les gens tendent à ne pas rechercher ce savoir – au fond, c’est normal, mais c’est aussi parce qu’ils ignorent l’importance qu’il y a à apprendre cela. Ils se bercent de l’illusion qu’il existe un moyen de se passer de ce savoir nécessaire … ignorant qu’ils se préparent des lendemains amers, car ce faisant, ils se rapetissent (Jordan B. Peterson) => Si on suit une mauvaise voie, il faut se donner un coup de pied au derrière. En ce cas, on peut choisir le moment et l’intensité, tandis que si on attend que la vie nous le donne (& elle le fera IMMANQUABLEMENT si on marche à l’envers de soi-même), cela viendra de façon inattendue (c-à-d au pire moment possible) &, comme on aura bien laissé pourrir les choses, elle frappera très fort. Mieux vaut donc s’observer, prendre conscience qu’on s’égare & avoir le courage de le faire soi-même ! (B. de Laat)

Les autres ne nous disent pas « Sois qui tu es ! », mais « Sois qui j’ai besoin ! » ()

Tant qu’on n’est pas pleinement conscient de soi-même, on n’est pas prêt pour le grand amour. Ce pour quoi on est prêt, c’est pour une de ces relations co-dépendantes où on a désespérément besoin d’un partenaire (Bruce Lipton)

La peur est une réaction. Le courage est une décision (W. Churchill)

Si vous voulez toucher un large public, adressez-vous aux idiots (Schopenhauer)

La politique est le moyen pour des hommes sans principes de diriger des hommes sans mémoire (Voltaire)

On devient toujours ce que les autres veulent nous voir être (Gore Vidal)

Lorsque vous vous trouvez dans un cercle vicieux, pour l’amour de Dieu, arrêtez de pédaler ! (Swami Beyondananda)

Vivre selon une image que vous avez de vous-même, ou que les autres ont de vous, est une vie inauthentique. Seule la vérité de qui vous êtes, si vous le comprenez, vous rendra libre (Eckart Tölle)

Le rapport mathématique entre les ailes et le poids du bourdon nous démontre que voler lui est impossible mais le bourdon l’ignore, c’est pourquoi il vole (Igor Sikorsky)

Si tu aimes une fleur, ne la cueille pas. Si tu la cueilles, elle meurt et elle arrête d’être ce qui tu aimes. Alors, si tu aimes une fleur, laisse-la vivre. Tout simplement. L’amour n’est pas une possession. L’amour, c’est apprécier ce qui est (Osho)

Ô Seigneur, si je Te vénère par peur de l’enfer, alors brûle-moi en enfer ; si je Te vénère parce que je désire le paradis, alors exclus-moi du paradis ; mais si je Te vénère pour Toi seul, alors ne me refuse pas ta beauté éternelle (Rabia de Basra)

Quand on perd un sens, les autres sens s’accroissent. C’est pourquoi les gens sans humour ont un sens accru de leur propre importance ()

Les gens qui ne peuvent contrôler leurs propres émotions ressentent toujours le besoin de contrôler le comportement des autres (John Cleese)

Quoi que contienne le moment présent, acceptez-le comme si vous l’aviez choisi (Eckart Tölle)

Dans un monde où l’on peut être n’importe quoi, soyez bon (Rûmi)

La seule façon de vivre que nous ayons, est de croître. La seule façon de croître que nous ayons, est de changer. La seule façon de changer que nous ayons, est d’apprendre. La seule façon d’apprendre que nous ayons, est d’être exposé (au monde). Et la seule façon d’(y) être exposé, est de nous ouvrir au monde (C. JoyBell)

Evitez les gens négatifs. Ils ont un problème pour chaque solution (A. Einstein)

Quelle libération de réaliser que la « voix dans ma tête » n’est pas qui je suis. Qui suis-je alors ? Celui qui voit cela (Eckart Tölle)

Avant de chercher à guérir quelqu’un, demandez-lui s’il est prêt à renoncer aux choses qui l’ont rendu malade (Hippocrate)

En inspirant, je calme mon corps. En expirant, je souris. Résidant dans le moment présent, je sais que ceci est un merveilleux moment (Thich Nhat Hahn)

Les gens obéissants se voient toujours comme vertueux plutôt que comme lâches (Robert Anton Wilson)

Au moment où le jugement cesse par l’acceptation de ce qui est, vous êtes libéré du mental. Vous avez créé un espace pour l’amour, pour la joie, pour la paix (Eckart Tölle)

Pour discerner en connaissance de cause le faux du vrai, il faut quitter la pensée que l’on détient la vérité (St Augustin)

La simplicité est la droiture de l’âme (J.-F. Parot)

La réussite n’est pas la clé du bonheur. Le bonheur est la clé de la réussite. Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez (A. Schweitzer)

Tu seras déçu si tu penses que les gens feront pour toi ce que tu feras pour eux. Parce que tout le monde n’a pas le même cœur que toi (Jean Reno)

La véracité est le fondement de toute les vertus humaines ()

Il est difficile d’être heureux parce qu’on refuse de lâcher les choses qui nous rendent triste (Bruce Lipton)

Le passé vous donne une identité, & le futur contient la promesse d’un salut, d’un accomplissement sous quelque forme que ce soit. Les deux sont des illusions (Eckart Tölle)

Bonheur& réussite :

Ce dont nous avons le plus besoin, ce n’est pas la nourriture, l’argent, la réussite, le statut, la sécurité, l’amour ou le sexe. On voit d’ailleurs souvent des gens qui ont obtenu tout cela et sont pourtant insatisfaits – et même encore plus insatisfaits qu’étant jeunes, lorsqu’ils n’avaient rien de cela.

La faim la plus profonde dans la vie est un secret qu’on ne trouve que quand on veut vraiment découvrir notre partie cachée – cette quête étant comme une plongée pour s’emparer d’une perle très précieuse …

Cette perle (ou essence, souffle de Dieu, eau de vie, nectar sacré), c’est la transformation ; changer la peur, l’agressivité, le doute, l’insécurité, la haine et la vacuité, en leur contraire.

Peut-on vraiment faire ceci, sachant que la faim secrète qui ronge l’âme n’a rien à voir avec des biens matériels comme l’argent, la position sociale et la sécurité ?

C’est l’être intérieur qui meurt du désir que sa vie ait un sens, qui veut obstinément la fin de la souffrance, qui désire des réponses aux énigmes que sont l’amour, la mort, Dieu, l’âme, le bien et le mal. Une vie superficielle ne répondra jamais à ces questions, ni ne satisfera le besoin qui nous pousse à les poser.

Trouver les dimensions cachées en soi est le seul moyen d’apaiser sa faim la plus profonde. (Deepak Chopra)

Mais rien n’agira à moins que vous n’agissiez ! (Maya Angelou) => le monde est indifférent à vous, ne vous doit rien et ne fera RIEN pour vous – et c’est pareil avec les gens !

Donc, si vous voulez obtenir l’objet de votre désir, vous devrez aller le chercher ou le créer vous-même ; il n’y a AUCUN autre moyen !

Tant que l’on manque de cette discipline intérieure qui procure la paix de l’esprit, peu importent la richesse, elle ne vous offrira jamais la joie – alors que même si le confort matériel (que beaucoup jugent indispensable au bonheur) vous fait défaut, mais que vous possédez en vous-même cette paix, cette stabilité, rien ne vous empêchera de vivre une existence pleinement heureuse (Dalaï-Lama)

La quête pour découvrir et vivre notre vérité est le périple du héros, un pèlerinage sacré pour chacun de nous. C’est la route qui monte, et qu’il faut suivre en respectant des critères rigoureux.

On peut tenter de camoufler notre peur de l’inconnu avec une attitude de bravade, des avis tranchés & simplistes, une addiction au travail, ou de l’apathie, mais la meilleure voie, c’est celle du cœur.

Mais comment la trouver ? Avec un plan ; pour connaître le chemin, demandez-vous ce qui est réellement important, puis ayez la sagesse & le courage de bâtir votre vie autour de la réponse – car le sens de la vie ne consiste pas à se trouver, mais à se créer !

Se distancer de l’info toxique …

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… & des émotions négatives (peur, déprime, rage) qu’elle provoque en nous, et reprendre sa liberté de penser (si chère à Florent Pagny 😉 ) !

Non seulement la télévision a un effet hypnotique, mais en plus, les infos exagèrent délibérément tout dans le seul but de nous terrifier pour nous de nous rendre incapables de penser clairement.

Le ton est d’ailleurs donné dès leur générique, qui est fait pour nous conditionner à frémir ; par ex, le générique de TF est copié du thème des Dents de la Mer (https://www.youtube.com/watch?v=ZOIzZvju3R4) !

Et dans ces journaux (jamais neutres), on est amenés par des effets de langage subtils (pas si subtils, en fait), à perdre tout libre arbitre & à foncer sans réfléchir dans tous les pièges commerciaux ou politiques (ou politico-commerciaux) qui nous sont tendus par ces habiles manipulateurs.

Notre attention étant devenue la nouvelle monnaie, c’est à qui fera les plus grands « effets de manche », à qui saura le plus profondément remuer nos émotions, qui obtiendra cette attention, & gagnera le jackpot !

Voilà tout l’objectif d’une grande partie de l’économie actuelle. Voilà sur quoi reposent leurs stratégies !

Si on fait la bêtise de les suivre et de les croire, nous voilà arrachés à notre calme & à ce dont on a réellement besoin, pour se précipiter sur ce qui bénéficiera à de gros pourris, & nous mènera à notre perte !

Si vous voulez cesser ce cycle infernal, cessez de regarder ces programmes, entraînez-vous à résister, devenez un trieur de faits futé, un être indépendant, apte à penser par lui-même, bien décidé à ne pas se faire entraîner par le catastrophisme ambiant ou le désir de paraître.

Voici comment y parvenir :

– Chaque matin au lever, réservez un moment pour choisir les pensées que vous voulez croire ou sur quoi vous désirez focaliser votre attention. Centrez-vous sur cela.

– Chaque fois que vous entendez ou voyez un langage qui vous accroche, ou que vous vous surprenez à plonger dans un tourbillon d’émotions négatives, devenez un observateur.

– Comprenez qu’il vous arrivera parfois de vous laisser entraîner dans le faux « drame » qui vous est présenté. C’est normal. Une fois que vous vous surprenez à être repris par la crainte, la colère ou la déprime suite à ces nouvelles délibérément aggravées – ce ne sont généralement que des tempêtes dans un verre d’eau, ou carrément des nouvelles fausses, recentrez-vous dans votre but, votre calme, votre volonté de résister, de cesser d’être un bon mouton de Panurge pour ces pourris.

– Pratiquez chaque jour ; ainsi, vous vous améliorerez sans arrêt.

Bientôt, vous repèrerez instantanément leurs mensonges & leurs manœuvres pour vous entraîner, vous confusionner et vous ligoter – & vous reprendrez immédiatement votre calme …

Des émotions pétrifiantes

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Jadis, je fréquentais un certain Eric (qui deviendrait mon mari) et qui était très bricoleur.

Quand sa famille achetait un nouvel appareil (magnétoscope, par ex), il le branchait & le débranchait, appuyait sur les boutons, pour voir à quoi ils servaient. Ainsi, il apprenait comment tout fonctionnait. Son aisance à les utiliser impressionnait tous les autres (moi, ses parents), car ces machines nous semblaient mystérieuses & compliquées.

On se demandait comment il faisait, comment il pouvait se servir de cet appareil sans même lire la notice – alors que pour lui, c’était tout simple ; il y a des boutons, on appuie dessus & on voit ce qui se passe. Et finalement, on apprend à appuyer sur les bons. En fait, il suffit de passer outre nos sentiments paralysants.

Dans notre vie, il arrive qu’on se demande quoi faire alors que la réponse est dans la question et qu’il suffirait, là aussi, d’éliminer nos sentiments pour résoudre le problème.

Par ex, une jeune femme s’est retrouvée à étudier la médecine, car ses parents y tenaient & avaient économisé durant des années pour lui payer la fac. Mais elle détestait ces études & aurait voulu faire autre chose. Seulement, la peur de blesser ses parents la faisait rester dans cette voie qu’elle détestait. Elle ne voyait pas comment se dépêtrer de ce piège.

Comment peut-on abandonner l’école de médecine ? La réponse à ceci est évidente, mais pas pour elle…

Ou le gars qui a le béguin pour une fille & qui ne peut imaginer franchir les frontières invisibles qui les séparent. Comment ce garçon peut demander à cette fille de sortir avec lui, semble simple, mais pas pour lui…

Ou la mère seule dont les enfants ont quitté l’école et qui traînent à la maison, mangent sa nourriture, dépensent son argent, ne respectent pas son espace ou son désir d’intimité. Elle voudrait que ça change, mais elle a peur de repousser ses enfants. Là encore, il suffirait de leur demander de partir, mais vu ses sentiments, ça lui est impossible.

Ces questions-là paraissent difficiles à ceux qui les vivent & faciles à ceux qui ne les vivent pas – parce que le problème, ce sont les émotions. Il est facile de remplir les documents pour abandonner l’école de médecine, mais il est dur de briser le cœur de nos parents.

Il est simple de demander à une fille de sortir, mais risquer une gêne et un rejet, ne l’est pas.

Il est facile de demander à quelqu’un de quitter notre maison, mais affronter le sentiment d’abandonner ses enfants ne l’est pas.

Pendant des années, j’ai été assez timide & l’idée de parler à un étranger – surtout si cet étranger était particulièrement attrayant / intéressant / populaire / intelligent – me semblait impossible. Quand je devais le faire, je me rongeais les sangs – j’étais pétrifiée, me demandant comment on peut adresser la parole à quelqu’un & comment font les autres.

J’avais toutes sortes de croyances bizarres à ce sujet, comme quoi on ne pouvait aller parler à quelqu’un à moins d’avoir une bonne raison, …

Mes émotions définissaient ma réalité & je croyais que ça ne plairait pas aux gens si j’allais leur parler. Bref, j’étais incapable de sortir de moi-même et de voir le monde pour ce qu’il était : un endroit simple où 2 personnes peuvent se rapprocher à tout moment et parler.

Nous, humains, sommes très fiers de notre esprit et pourtant, c’est un outil très peu fiable, bourré de biais perceptifs et d’inexactitudes. C’est pourquoi il faut se garder de trop juger les autres & rester un peu sceptique sur nos croyances.

Nos émotions sont tout aussi peu fiables que notre cerveau ; elles peuvent aussi nous induire en erreur. Ce n’est pas toujours parce qu’on n’aime pas quelque chose, que cette chose est mauvaise ou parce qu’on a peur de quelque chose, qu’elle est nocive.

Trop souvent, nous devenons nos émotions & les laissons guider nos pensées & nos actions. Nous en venons inconsciemment à considérer nos émotions comme notre identité et notre destin.

Mais ceci est dangereux ; ça provoque en nous un narcissisme insidieux. La personne qui est obsédée par ses propres sentiments et satisfaction est une personne qui est incapable de regarder à l’extérieur d’elle-même, quelqu’un qui est incapable de prendre en compte les sentiments des autres comme les leurs.

Bref, si on permet à nos émotions de définir comment on voit le monde, on devient très égoïste.

Notre société nous y pousse pourtant ; nous serinant que si on se sent mal, c’est mauvais & que si on se sent, c’est bien. « Suivez votre intuition » – nous murmurent-ils -« Écoutez votre instinct », « Suivez votre coeur », « Vivez pour aujourd’hui », …

Ces clichés polluent notre espace mental et nous limitent aux projets simples et petits ; ils nous réduisent à ce que nous ressentons, ignorant tout ce que nous sommes.

On peut ressentir de la colère contre sa mère, mais cette colère ne définit pas notre relation avec elle. On peut se sentir coupable d’affirmer nos limites, mais cette culpabilité ne définit pas qui on est ou qui l’on choisit de devenir.

Vous n’êtes pas vos émotions ; vous êtes quelque chose de plus grand que vos émotions.

Nous devons apprendre à nous libérer de nos émotions, à pouvoir rester indépendant de ce que nous ressentons.

La simple décision d’identifier nos émotions comme distinctes de la réalité, permet de les rejeter, en sorte qu’elles cessent de dicter notre vie.

Par ex, on se dira ; « J’ai l’impression que personne ne veut me parler, mais ce sentiment peut être faux. Découvrons-le. »

Bien sûr, les émotions sont importantes et doivent, dans certains cas, guider notre comportement (fuir devant un danger, par ex). Mais quand elles nous desservent, qu’elles nous font stagner dans une situation pénible, elles sont nocives et ne mènent qu’à une explosion d’autant plus violente qu’elle aura été retardée longtemps !

Donc, lorsque vous choisissez quoi faire de votre vie, les émotions ne peuvent pas être vos seules raisons. Ressentez-les mais ne vous laissez pas définir par elles. Reconnaissez le sentiment, puis agissez en fonction de quelque chose de plus que le sentiment.

Les parents d’Eric, craignant de casser quelque chose, n’ont pas osé tripoter leur magnétoscope – alors que s’ils l’avaient fait, ils auraient vu qu’ils étaient parfaitement capables de l’utiliser. Et idem dans les autres cas de figure.

Tous, on se sent très mal quand on doit faire quelque chose qui risque de nous blesser ou de blesser des gens qu’on aime

Mais ce n’est pas parce qu’on a peur, que cette peur se concrétisera. De toute façon, on risque moins à trancher carrément dans le vif, qu’à laisser perdurer une situation malsaine.

Ce faisant, on causera de la douleur, il y aura sans doute des pleurs & des cris, mais tout passe … Et en attendant, on sera devenu quelqu’un de meilleur…

 

Pervers narcissique ; les émotions au pouvoir

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Il est curieux que beaucoup de gens croient que les PN n’ont aucune émotion – mais ils en ont, & même, ce sont elles qui dirigent toutes leurs actions ! – ou plutôt, leurs réactions.

Car si ces individus n’ont pas de sentiments pour autrui, par contre, toute leur vie tourne autour de leur petit nombril.

La vie, comme l’a bien dit Louis Pauwels, n’est que de l’éprouvé vital, & ça vaut aussi – et même SURTOUT – pour les PN. En fait, les émotions colorent (de façon tordue, irrationnelle, délirante) tout ce qu’ils perçoivent – & voilà ce qui forme la base de leurs actes.

Chez les êtres normaux aussi, des émotions surgissent de temps à autre.  Comme ils en ont pris conscience, ils peuvent les analyser, estimer leur pertinence – puis décider comment ils y réagiront (s’ils l’exprimeront, ou non, & comment ils l’exprimeront).

Rien de tel chez les PN, pour qui les émotions (qui sont toujours inconscientes & issues de leurs propres craintes & haine de soi inconscientes) sont des faits avérés, des vérités d’Evangile… « Je le ressens, donc, c’est que c’est vrai ! » – voilà leur motto !

Le narcissisme malin est l’inaptitude à séparer le moi de l’environnement, et comme ces lavettes ne sont pas capables de porter le poids de leurs propres émotions (voilà pourquoi ils ne peuvent les reconnaître, & encore moins les gérer), ils leur attribuent une cause extérieure à eux-mêmes (projection) ; ils en déduisent ceci : « Si je me sens mal, c’est que quelqu’un me fait me sentir ainsi ! » – Belle logique cinglée, comme vous voyez !

Comme ils projettent, les PN voient le monde comme négatif, hostile & menaçant – soit une parfaite description d’eux-mêmes, en fait.

Quand un individu normal ressent des émotions négatives (peur, colère, …), c’est en réaction à des événements qui se sont réellement produits, tandis que les PN surréagissent à leurs émotions internes, qu’ils projettent sur leur cible.

Et ils se convainquent que leurs émotions sont en fait ressenties par leur victime envers eux – j’ai vu ceci à de nombreuses reprises chez ma sœur, ma mère & mon mari.

Sachant que le narcissisme malin est un mécanisme de défense contre la honte & la haine de soi, voici ce qui se passe dans la tête d’un PN : son inconscient lui envoie des sensations négatives. Comme il ne peut les assumer, il les projette (inconsciemment ; c’est un réflexe) sur quelqu’un d’autre ; « JE ne me hais pas ; c’est TOI qui me hais ! »

Les PN ne voient pas les autres tels qu’ils sont ; pour eux, ce ne sont que des miroirs reflétant leurs propres émotions.

La haine qu’ils sentent envers eux-mêmes, ils la voient reflétée par l’autre lorsqu’ils le regardent, ce qui les met en rage & leur paraît mériter une punition – agresser leur victime étant ce qu’ils voulaient faire depuis le début, en fait !

Chaque être humain ressent des frustrations & des peines, c’est au mode de soulagement choisi qu’on voit la nature d’un être – & les PN choisissent systématiquement, pour se soulager de leurs sentiments pénibles, un mode de soulagement destructeur !

Devant ces attaques sans raison, la proie se défend, mais cela ne fait qu’enrager encore plus le PN ; il ressent une haine en lui, et ses sentiments (croit-il) ne peuvent mentir … Donc, c’est vous qui lui mentez – plus la proie nie, plus le PN s’enrage.

Imaginons, par ex, qu’il a réparé quelque chose dans la maison ; vous le remerciez et voilà que soudain, il vous dit que vous lui avez reproché d’avoir mal réparé la chose, et vous accuse de l’avoir traité de pauvre idiot.

Ces accusations délirantes choquent & blessent la victime – car c’est triste de voir que quelqu’un a qui l’on a encore et encore prouvé qu’on l’aime, puisse croire qu’on est quelqu’un de mauvais – mais ça nous fâche aussi, car ces reproches sont injustifiés.

Ce qu’il y a, c’est que les PN sont insatisfaits de leur réparation & projettent leurs sentiments inconscients sur nous ; ce qu’ils ressentent devient – toujours selon leur logique délirante – ce qu’on a dit.

Tous ces comportements sont inconscients & non-personnels (ils n’ont, au fond, rien à voir avec nous) ; ce ne sont que des réactions automatiques – c’est pourquoi, dans un autre article (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/28/le-pn-comme-un-ouragan/), je compare les pervers narcissiques à des ouragans. Ils ne font, en effet, que réagir à leurs « conditions météo internes » !

Ils ne peuvent assumer ce genre d’émotions & quand quelque chose se produit qui, à leurs yeux, confirme la justesse de ces sentiments, ils explosent.

Même ceux qui semblent calmes sont la proie de critiques & insultes intérieures constantes, et doivent sans cesse les réprimer. Voilà pourquoi on peut dire que tous les PN ne font toujours que réagir à leurs émotions.

Par ex, un PN qui trompe son (ou sa) partenaire réagit à un besoin d’attention ou à son insécurité, un PN qui hurle ou frappe réagit à une sensation d’impuissance ou de colère, …

Si leur proie ne réagit pas à leurs provocations et leur dit leur fait calmement – « Ce sont tes sentiments. Apparemment, tu es mécontent de la façon dont tu as réparé l’évier, & tu essaies de me punir parce que tu te sens mal. Tes émotions sont de ta responsabilité. Je n’ai rien dit de ce dont tu m’accuses. Tes sentiments ne sont pas mes sentiments » – cela les enrage encore plus, car leur but est non seulement que la victime porte ces lourdes émotions pour eux, mais aussi qu’elle les attaque en retour – pour pouvoir bien se défouler & faire sortir tout ce chargement de haine qu’ils portent en eux.

Oui, comme tout acte pervers, ce genre de scènes a plusieurs mobiles cachés. Si la victime se met aussi en colère contre leurs accusations injustifiées, cela a plusieurs fonctions :

– cela remplit leur besoin d’être puni,

– cela valide leur haine de soi,

– cela valide leurs dires ; ils avaient raison : l’autre les hait effectivement & éprouve des sentiments hostiles envers eux,

– cela valide leur besoin d’attaquer l’autre, pour se soulager de leur tourment intérieur & faire baisser la pression.

Poussés par leur inconscient, ces individus cherchent sans arrêt la bagarre – voilà pourquoi il ne peut y avoir de calme ou d’harmonie dans une maison où vit l’un de ces cinglés dangereux !

Et en même temps – ça se complique encore ! – ils voudraient que la victime réponde : « Jamais je ne dirais ça car je t’aime ! L’évier est super maintenant que tu l’as réparé ».

Attention : même si elle le dit, ça n’arrêtera pas les attaques (si vous êtes victime, vous devez le savoir, non ?)

C’est complètement tordu, mais cette bataille avec l’homme invisible est ce qu’ils sont & font… Et dans ce jeu d’échecs, où vous n’êtes qu’une pièce, non un joueur, ils jouent contre eux-mêmes à un jeu insensé où personne ne gagne.

Bref, cesser de jouer & de vivre avec un individu dirigé par « des petites voix dans sa tête » est pour vous le seul moyen de retrouver une vie décente !

Changer de vie : rôle de vos pensées & émotions

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Mon message dans cet article : modifiez vos pensées, et vous modifierez vos émotions, votre chimie corporelle, votre santé et finalement votre vie !

Il y a 2500 ans, Bouddha avait dit : « ce que vous pensez, vous le devenez » et maintenant, on est en mesure de prouver la validité de ceci ; ce que l’on pense se traduit en chimie dans le corps, ce qui détermine ce que l’on deviendra => signal + protéine = comportement, explique le Dr Bruce Lipton.

Quand nos comportements ne nous servent pas, on peut donc dire que l’on exprime un mal-être. La cause d’un tel mal-être (ou maladie) peut être soit la protéine, soit le signal.

Les protéines déficientes résultant de mutations aléatoires ou d’altérations de notre génome induiront les cellules en erreur ; des cellules qui ne sont pas en harmonie avec le monde exprimeront une maladie.

Quelle portion des maladies est-elle causée par des protéines déficientes (puisque des protéines déficientes mènent à des fonctions déficientes) ? La science a déterminé que les « gènes déficients » causent moins de 1% des maladies.

Les 99% autres pourcents sont donc causés par le signal.

Comment le signal peut-il interférer avec la santé ? Cela peut se faire de plusieurs façons :

– un traumatisme (de la colonne vertébrale, par ex) ; si cela interfère avec la propagation des signaux (flux d’informations) venant du système nerveux central vers les cellules, celles-ci comprendront & donc réagiront – « à côté » par rapport au signal, ce qui mènera à un dysfonctionnement.

– les toxines ; si nous introduisons des éléments toxiques dans notre corps, par ex, en consommant des aliments industriels, des toxines peuvent interférer avec la voie des signaux, abîmant leur propagation normale, & faussant le signal.

Si le cerveau envoie un signal pour contrôler les cellules, & qu’il y a des toxines chimiques sur la voie, le signal qui atteindra les cellules sera altéré. Le comportement de ces cellules modifiées amènera la maladie.

– les pensées ; bien que n’ayant rien à voir avec le corps, elles sont la cause majeure des maladies !

Nos pensées sont ce qui se traduit sous forme de chimie dans le cerveau & le corps – encore un cas où il y aura une déficience dans le signal, & donc la naissance d’une maladie … totalement causée par les pensées.

On sait maintenant que notre conscience constitue le problème majeur pour les maladies, surtout en lien avec le stress.

En ce cas, il n’y a rien d’organiquement anormal dans le corps ; le sujet envoie des signaux inappropriés à un moment inapproprié, ce qui mène à un comportement inapproprié, qui lui-même mène à la maladie.

Qu’en est-il des émotions ?

Eckart Tölle nous dit qu’il est impossible de vraiment les ressentir, car à moins d’en être le témoin, de les observer, d’y amener la conscience, on EST nos émotions – on ne fait que les exprimer & donc, on ne les ressent pas.

Et surtout, nos émotions & processus de pensée sont liés ; les émotions énergisent les processus de pensée reflétant ces mêmes émotions, & les processus de pensée (« l’histoire ») augmentent l’intensité des émotions.

Voilà pourquoi chez nous, les humains, des émotions subsistent dans le corps très longtemps après qu’un événement soit terminé – alors qu’ils ne feraient que passer chez un animal ; parce qu’on les associe à une histoire qu’on se raconte à soi-même & aux autres – & pour pouvoir ainsi garder l’émotion vivante. C’est un cercle vicieux.

On est si immergé en nos émotions qu’on EST ces émotions (identification), & donc, on ne les ressent pas réellement.

Par contre, si on vit en état de conscience, il y a un lieu d’où l’on peut vraiment ressentir nos émotions. Ce faisant, l’histoire est mise de côté, parce que la conscience remplace la pensée.

On passe alors d’être identifié avec nos processus de pensée (l’histoire dans notre tête), à être la présence consciente, en sorte qu’on ne nourrit plus les émotions avec des histoires & qu’on peut les ressentir en tant que champ d’énergie dans notre corps – tout en restant conscient de soi comme étant ce qui regarde, voit, ressent le champ d’attention.

Plus on apporte de conscience aux perceptions sensorielles (vue, ouïe, …) plus il nous est facile d’en amener à nos émotions, car c’est juste passer d’une conscience de ce qui se passe à l’extérieur, à une de ce qui se passe à l’intérieur de nous.

Bien sûr, quand on approfondit les choses, rien n’est extérieur, puisque tout l’Univers se passe en nous – mais Eckart emploie ce langage pour nous faire appréhender le sens de ce qu’il dit.

A ce moment (quand notre conscience se porte sur ce qui nous est externe ET interne), on est à la fois présent dehors & dedans.

Il est donc essentiel à notre vie intérieure, de pouvoir être présent dehors – car il ne s’agit que d’une seule conscience.

Demandons-nous si l’on peut à la fois s’observer en train de manger une pomme, et le ressentir. En fait, il n’y a que si l’on est pleinement présent « au dehors » que l’on peut vraiment ressentir (goûter) la pomme.

Manger (ingérer des substances) est un processus semi-conscient ; on peut le rendre inconscient (juste se remplir sans sentir ce qu’on mange, tout en songeant à des choses ou en parlant de littérature) ou tout à fait conscient – ce qui est alors une magnifique expérience.

Il en va de même avec d’autres activités « animales » (comme écouter une musique, faire l’amour, …) ; si on y amène la conscience, cela leur donne une qualité différente, meilleure.

Mais il y a toujours quelque chose de plus que juste observer l’activité ; il y a la « présence observante » ; le « je suis » ; se rappeler qui est celui qui vit & ressent ces choses, ressentir ce qui (en nous) sait, ce qui est conscient qu’il y a une ingestion en ce moment.

Il y a donc en même temps conscience de quelque chose et conscience de soi (du sens du moi profond), qu’il s’agisse d’observer une activité ou une émotion intérieure.

Il y a toujours ce manifesté (l’avant-plan = ce qui arrive) & le non-manifesté (l’arrière-plan – le champ, le plus profond « je suis » dans lequel ce qui arrive, arrive).

Les êtres profondément éveillés ressentent le monde ainsi : ils ressentent si intensément l’arrière-plan (le champ de l’être), qu’un « shift » se produit, où l’avant-plan devient l’arrière-plan, & que ce qui était perçu comme l’arrière-plan, soit appréhendé dans son immensité & devienne l’avant-plan.

En d’autres termes, notre sens d’Etre, le champ spacieux de la présence, est si vaste et englobant tout, que quoi que ce soit qui arrive (tout événement) est comme une vaguelette à la surface de l’océan & passe à l’arrière-plan, et l’on ressent si fort le fait d’être que ça occupe le devant.

C’est en ce sens que les gourous peuvent dire que le monde est irréel (car au sens normal du terme, il reste bien entendu réel).

Si on parvient à cet état d’éveil, on voit que tous les événements sont fugitifs ; ils apparaissent, puis disparaissent, tandis que l’Etre ne bouge pas.

Même si l’on est seulement sur la voie de cet éveil, déjà sentir la présence en arrière-plan est merveilleux.

Mais bien sûr, ce faisant, vous êtes devenu plus aligné sur la Vie, et ceci causera de profonds changements, non seulement de votre façon de voir la vie & de la vivre, mais de votre situation.

Blâmer la victime la re-traumatise !

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J’ai grandi dans une famille de pervers narcissiques et par la suite & n’ai rencontré, quand je tentais de parler des tortures subies, qu’incompréhension, fuite effrayée ou blâme… sauf quand j’ai rencontré mon « cher & tendre » (en fait, un PN au carré, qui m’en a fait baver durant presque 40 ans).

Quant aux « professionnels » (psys ou docteurs) chez qui j’ai cherché de l’aide, ce n’étaient que des Diafoirus, ignorants, indifférents à mon sort, inaptes à faire quoi que ce soit, à part me prendre mon argent.

Pour ces êtres arrogants & méprisants, c’était moi qui avait un problème mental… Loin de m’aider, ils ont tenté de m’en convaincre, ont violé mon âme, m’ont arnaquée, blessée, et ont toujours tenu pour mon bourreau, contre moi !

Et la Loi, censée protéger les victimes, à fait pis, en changeant finalement ma vie en état policier & en assassinant l’âme de mon garçon (le seul enfant qui me restait) !

En effet, la société veut des preuves (mais il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !) & la loi ne voit pas le problème ; démolir l’âme de quelqu’un, son estime de soi, son goût de la vie, et le rendre faible & dépressif, n’apparaît pas comme un crime.

En outre, la plupart des gens ne peuvent croire (aveuglement volontaire pour garder leur confort mental & rehausser leur estime de soi) que quelqu’un puisse vouloir du mal à sa propre famille…

On dirait – malgré toutes les preuves du contraire – qu’il a été scientifiquement prouvé que les parents & les partenaires aiment toujours leurs proches – or, il n’y a qu’à ouvrir un journal pour voir que cette croyance est idiote !

Les victimes sont blâmées pour leur naïveté, quand elles expliquent à des « spécialistes » qui ignorent comment la psychologie fonctionne ! Quand on est gentil(le) à la base et qu’on a subi un gaslighting » durant des années, il est normal qu’on croie ce que nous dit le PN – & alors, les gens (amis ou professionnels) vous méprisent d’y avoir cru et déduisent (curieux raisonnement !) que c’est de notre faute, car on est trop naïf(ve) !

La société aime ceux qui gagnent… & refuse de croire qu’il y a des choses qui échappent à notre contrôle – ils ne veulent pas piger que quelqu’un qui est constamment rabaissé & violenté, sans possibilité de s’évader, devient impuissant et finit par négliger sa santé & sa sécurité (& bien d’autres choses).

Jusqu’à ce que la société réalise ce qui se passe & que la science « suive », le problème demeurera…

Les PN & leurs complices ont donc les mains libres, et jeter la responsabilité sur autrui est un truc psychologique commun qu’utilisent ces êtres toxiques, émotionnellement immatures, pour maltraiter des victimes.

Dans une relation assez intime, le blâme est en effet indispensable pour appliquer & dissimuler le pouvoir et le contrôle sur l’autre.

Ce processus cruel consiste à placer la responsabilité des actes méchants du PN, de leurs conséquences & de ses sentiments, sur sa cible … & en plus, ces êtres malfaisants exigent que la victime soit d’accord avec leur vision tordue des choses !

Blâmer une victime implique non seulement qu’elle n’a aucun droit en tant que victime, mais en plus, qu’elle a mérité ou est coupable des violences qu’elle a subies, responsable du manque de conscience de son agresseur & de son choix immoral de la maltraiter.

Les PN & leurs complices, les flying monkeys diront toujours à une victime d’abus – qui a subi des menaces, des insultes, des tromperies, d’horribles mensonges, des attaques à sa réputation, … – qu’« Il y a toujours 2 sons de cloche » ; voilà comment ils déplacent la faute sur l’individu qui ne devrait jamais la porter !

Le PN adore en recruter d’autres (voir http://www.bonheuretamour.com/2016/09/25/le-pn-ses-flying-monkeys/ ) pour l’aider à blesser & traumatiser sa cible &, pour cela, il faut se faire passer pour le bon gars (ou même pour une victime) et faire passer sa vraie victime pour le mauvais. Si celle-ci va se plaindre, comme le PN aura bien pris soin de saper sa crédibilité, elle ne rencontrera que doute & mépris.

Mais une victime a BESOIN, pour guérir, d’une reconnaissance, par la société, de ce qui se passe, et ce blâme que tout le monde lui jette, après tout ce qu’elle a subi, la traumatise encore davantage.

Et c’est encore pis si ça vient de quelqu’un à qui on avait cru pouvoir se confier – quelqu’un (ami, membre de la famille… ou acteurs sociaux) qui s’est fait passer pour un ami compatissant, pour quelqu’un qui est de notre côté !

Ces gens, comme le PN, mentent aux victimes, invalident leur être & leur souffrance, tuent leurs espoirs, sapent leur confiance en l’humanité & leur infligent de terribles blessures émotionnelles… tout ça pour se sentir mieux elles-mêmes ! (oui, c’est un ego trip pour les flying monkeys).

La responsabilité des abus doit être re-placée là où elle doit l’être : sur la tête des PN, qui ont choisi de se permettre de violenter des victimes.

Il est complètement fou de jeter la faute sur la victime ! Pour cet être déjà blessé, ce genre de phrases est comme des pierres tombant sur son coeur ; une véritable lapidation !

Il faut savoir, en effet, que le système, dans le cerveau, gérant la douleur physique & la douleur émotionnelle, est le même, en sorte que des insultes ou l’indifférence à la réalité de la victime, a sur elle le même effet qu’un coup de poing dans le ventre !

Des actions peuvent être attribués à une gamme presque infinie de choses allant de la plus proche à la plus lointaine ; par ex, pourquoi ne pas attribuer 15% de la cause des violences à la prédisposition biologique, 20% à la tante Marie pour avoir présenté les 2 membres du couple, 5% aux événements ayant entraîné la disparition des dinosaures, etc. ?

Tous ces événements sont aussi des causes, finalement…  (si les dinosaures vivaient encore, les mammifères n’auraient pas évolué autant, il n’y aurait pas d’humains et donc, pas d’actes de violence)

Mais il est clair que, tant pour les causes proches que pour les lointaines, tout ça n’a rien à voir avec la responsabilité de l’agresseur, qui demeure entière !

La société tend à jeter la faute sur la victime de violence perverse, d’abord parce que le PN apparaît doux, normal & blanc comme neige, mais aussi parce que la victime (vivant un stress intense & prolongé) semble, elle, agitée, agressive & déséquilibrée (j’en parle ici :  https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/04/30/pn-la-colere-des-victimes/ ).

Et bien sûr, surtout, à cause de la croyance générale à des théories farfelues et mensongères ( voir : http://www.bonheuretamour.com/2016/03/17/pourquoi-on-delaisse-les-victimes/ , http://www.bonheuretamour.com/2012/05/12/la-soi-disant-co-dependance/ ,

http://www.bonheuretamour.com/2016/05/17/comment-la-societe-protege-les-pn/ )

Si vous recherchez des infos sur les PN, vous tomberez sûrement sur le terme codépendance – j’ai dit comment juger cette criminelle stupidité ici (Voir http://www.bonheuretamour.com/2012/05/12/la-soi-disant-co-dependance/ ).

Que vous soyez actuellement englué(e) dans une relation abusive ou en train d’en sortir, ce terme vous est sans doute familier et vous vous constatez que vous l’êtes, puisque vous avez atterri dans cette relation malsaine.

Mais si vous êtes ou avez été victime d’un PN, abstenez-vous de vous qualifier de codépendant(e) – ou de permettre à quelqu’un d’autre de vous étiqueter ainsi !

Les psychopathes fabriquent le désespoir, le désir, la jalousie, la frustration, la dépendance, la toxicomanie et l’anxiété.

C’est ce que tous visent à faire et donc, si vous vous sentez ces choses après une relation avec un psychopathe, c’est normal ; c’était le résultat escompté.

C’est un peu comme diagnostiquer quelqu’un de dépression clinique après la mort d’un être cher. Oui, votre déprime est réelle & présente sans doute tous les symptômes de la dépression clinique, mais c’est aussi une part universelle du processus de deuil – & en tant que tel, c’est totalement sain – et non pas pathologique, comme voudraient nous le faire croire ceux qui se soucient plus de leur portefeuille que de notre bien-être.

Par conséquent, même si c’était vrai que vous êtes codépendant(e), inquiet, naïf, ou vulnérable, la violence & l’exploitation sont toujours à blâmer. Personne ne mérite d’être maltraité.  Les agresseurs ou les Social Justice Warriors (voir http://www.bonheuretamour.com/2017/04/10/les-peu-reluisants-indignes-chroniques-pleurnichards-decerebres-fascistes/ ) usent & abusent de ce terme de « codépendance », car il les décharge de tout blâme, pour faire peser la responsabilité sur les épaules de leur victime, & les fait se sentir bien dans leur peau.

Même si vous étiez codépendant (et la grande majorité des victimes de PN ne sont pas!), ça ne rend pas les violences acceptables, tout comme laisser votre voiture déverrouillée ne signifie pas que vous méritez d’avoir votre voiture volée.

Ceux qui blâment les victimes aiment proclamer que jamais elles ne guériront si elles  » n’acceptent pas leur part de responsabilité  » pour leur rôle dans la dynamique des abus (parce que la relation, ça se danse à 2″, etc), mais c’est faux ! Ce qui guérit, c’est que la société nous reconnaisse comme victime, & reconnaisse notre bourreau comme agresseur, & qu’il soit puni de ses crimes ! Il n’y a aucune raison d’accepter le blâme pour le comportement horrible de quelqu’un d’autre ; on n’est responsable que de notre propre comportement !

Voilà comment on bâtit le respect de soi et des limites. Voilà comment on apprend à cesser d’absorber les abus d’un autre ; la projection, les  excuses et le rabaissement systématique.

Cessons, par conséquent, de croire à ces idioties & disons le vrai : la violence est toujours un mal, et l’agresseur, toujours coupable ! Et il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour se libérer.

Comment éradiquer une mauvaise habitude ?

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Oui ; aujourd’hui, vous pourrez enfin devenir la personne que vous voulez… grâce à moi 😉

Dès lors que l’on prend la décision de changer – d’éliminer une de nos habitudes nuisibles ou d’en acquérir une utile-, on est confronté à la différence entre notre situation actuelle, & celle où l’on veut être et souvent, cela nous semble souvent un abîme énorme à franchir.

La quantité de travail exigée pour combler cet abîme paraît tellement insurmontable on tend à se décourager & laisser tomber. Il faut savoir que ce genre de pensées et de sentiments nous assailleront, et que l’abandon du projet est inévitable si l’on se focalise sur la totalité de la tâche à accomplir.

En fait, il faut se souvenir de l’adage : « Comment mange-t-on un éléphant ? Une bouchée à la fois ! » – c-à-d qu’il ne faut s’occuper que de la prochaine tâche (de préférence, ne demandant pas plus de 15 minutes) à exécuter.

Écouter nos peurs n’est jamais une bonne idée, car c’est ce qui nous maintient dans des situations pénibles.

Pour ôter son pouvoir à la peur, il suffit de refuser d’écouter ce qu’elle nous dit &, au lieu de suivre ses directives, faire exactement l’inverse !

Au lieu de cela, dès que la tentation survient de retomber dans la mauvaise habitude qu’on essaie d’éradiquer, appliquons la règle des 5 secondes (elle apaise le brouillard dans notre esprit, & « allume » le cortex préfrontal ; la zone du cerveau apte à voir les conséquences à long terme d’une action & à retenir les impulsions) ; il suffit de compter à l’envers ; 5 – 4 – 3 – 2 – 1.

Ensuite, il faut rédiger un bilan de la situation ; observer nos actes & noter tout ce qui déclenche la mauvaise habitude.

Puis, il faut suivre la méthode du « si-alors » – c-à-d noter, à côté de chacun de ces déclencheurs, l’action (bonne & non plus nocive) que vous ferez.

Par ex, si vous désirez cesser de trop manger et qu’un déclencheur est l’ennui, vous noterez ceci : « si je m’ennuie, alors, je téléphonerai à une amie, ou je me lèverai & j’irai faire le tour du bloc (au lieu de vous jeter sur un paquet de chips ou une tablette de chocolat).

La méthode marche parce que, d’une part, on s’est avoué la vérité sur toutes les causes de notre mauvaise habitude, et d’autre part, parce qu’on a remplacé un comportement par un autre (ce n’est pas un vide – auquel cas, on retomberait sous la coupe de nos émotions & ça ne marcherait pas).

Bonne chance !