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Qualités de l’Entrepreneur

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De nos jours, vu que les jobs disponibles fondent comme neige au soleil et que ceux qui restent ont des conditions de plus en plus dures, l’entreprenariat est devenu désirable … un genre de bouée de sauvetage pour beaucoup d’Européens effrayés par cette conjoncture.

Chaque année, des millions de gens aspirant à une vie meilleure et voulant s’assurer un avenir, se lancent en indépendants.

Mais, malgré les promesses mirifiques des gourous du marketing, réussir comme entrepreneur n’est pas fait pour tout le monde (sinon, ce serait trop facile).

Pour Dan Lok (un multimillionnaire parti de rien – voir photo*), on est coincés dans notre minable vie actuelle car on est prisonniers de notre image de soi.

Pour s’en sortir, poser la main sur notre cœur & se poser ces 3 questions ;

1) Qui dois-je être pour pouvoir à nouveau rêver ?

2) Qui dois-je être pour pouvoir vivre la vie que je veux ?

3) Qui dois-je être pour pouvoir produire les résultats que je veux ?

Cela vaut vraiment la peine de s’octroyer une pause pour chercher à trouver la réponse à ces questions, car avoir ces réponses, c’est avoir la clé pour faire réussir nos grandes idées … la porte ouverte à une vie meilleure !

Mais devenir un battant ne se fait pas en un jour. Dan Lok, par ex, a échoué dans 13 de ses entreprises avant de rencontrer le succès.

Il faut certaines qualités pour se lancer dans les affaires, et il conseille d’en abandonner l’idée dans les cas suivants :

1) si on n’a pas d’argent : en effet, il faut du temps pour qu’une affaire « décolle » & donne du profit – donc, si on n’a pas les moyens d’attendre (en payant ses factures) 6 mois ou même 1 an ou 2, il faut laisser tomber l’idée ! Là, il faut prendre 1 job, et économiser pour le « grand jour ».

2) si on ne pige pas l’industrie à fond : dans ce cas, on échouera à coup sûr ! Il faut être le plus réaliste possible & se demander ce qui nous qualifie pour faire ce job maintenant => pourquoi moi, & pourquoi maintenant ? Si la réponse à ceci est « je veux juste me faire du fric ! », on échouera.

Si on ne comprend pas l’industrie, il faut bien l’étudier d’abord – par ex, si on veut ouvrir un restaurant, il faut d’abord aller travailler dans un restaurant, pour voir quelles sont toutes les tâches & compétences nécessaires pour que ça puisse marcher, et l’impression que ça fait de travailler dans cette branche.

3) si on manque d’endurance : quand on crée une affaire, une grande force mentale est indispensable ! Tous les battants le disent : la qualité principale d’un entrepreneur est l’endurance ; l’aptitude à endurer la douleur durant une longue période !

Tout ce qui est précieux se paie cher ; alors, qu’est-ce qu’on est prêt à sacrifier ? Quel prix est-on prêt à payer pour réussir ? Il faut savoir que le prix sera élevé, et pouvoir & vouloir payer ce prix de souffrance de longue durée !

Déjà, il faut des années pour « craquer le code », pour voir ce qui marche ou pas pour nous… Et si ça marche, ça démarrera lentement … Croître ne se fera pas non plus en un jour !

4) si vous voulez plus de temps de libre :

Oubliez l’idée de travailler avec un horaire, 5 jours par semaine, de 9 à 17h ; être un entrepreneur, c’est bosser 24 h sur 24 & 7 jours par semaine – peut-être pas à travailler en soi, mais en tout cas, on y pense 24 heures sur 24 – même durant nos rares moments de loisir !

Et si on n’aime pas ça, si on ne désire pas ceci de toutes les fibres de notre corps, on ne fera pas les sacrifices, ni tout le boulot que réussir exige !

Vous voulez plus de temps libre ? Ok, c’est possible, mais sachez que ça prendra des années, peut-être même 10 ans, avant d’en arriver là !

Au début surtout, quand la courbe d’apprentissage est très élevée (car quand on fait les choses, on apprend énormément), ceci prend tout notre temps de pensée &/ou d’action.

Cela nous prendra plusieurs années, rien que pour comprendre ce qui fonctionne dans le domaine qu’on a choisi.

5) si on ignore comment conclure la vente : peu importe la branche choisie, si on veut gagner de l’argent, il faut vendre, et pour ça, il faut savoir conclure une transaction – & ce, à tous les niveaux ; que ce soit pour vendre ou pour engager un bon élément, obtenir un prêt, trouver des partenaires,

Pour être un entrepreneur, il faut non seulement sortir de sa zone de confort, s’engager à fond et trimer pendant des années, il faut aussi posséder à la fois la mentalité du vendeur & les compétences pour conclure.

Si vous ne possédez pas ces facteurs-là, vous n’êtes tout simplement pas qualifié pour vous lancer dans les affaires.

*Il n’a peut-être pas la palme du goût, mais 1) il fait exprès de porter un costume rouge brillant pour laisser une trace dans l’esprit des gens, 2) quand il donne des conseils de succès, le gars sait de quoi il parle (contrairement à pas mal de gourous).

Des « auteuses »

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Image associéeChris S.

(article effacé & re-posté)

Allez ! Encore un petit coup de gueule de derrière les fagots !

De temps à autre, je reçois dans mon mail de la pub d’une « auteuse »…

Je crois que la langue influence effectivement énormément la pensée, car leur prose (ou leurs vers) ne vaut généralement pas tripette .. Honte sur les francophones, quand on voit le niveau de pensée & de style, le réalisme et le degré d’intérêt des livres écrits par les anglo-saxonnes – je pense par ex, à Laura Zigman (« Vacheries ») ou Helen Fielding (« Journal de Bridget Jones »), sans oublier J. K. Rowlings (« Harry Potter ») !

Et ça ne date pas d’hier : souvenons-nous de la virile écriture de Jane Austen (« Raison & Sentiments ») ou de Charlotte Brontë (« Jane Eyre ») – tandis que, dans le même temps, les auteuses francophones tournaient autour de leur nombril (auto-biographies dans 90% des cas) & ne produisaient que de piteuses nunucheries (Je fais, bien entendu, exception pour George Sand).

Des auteurs hommes (si on peut appeler ça des hommes !), on a des poèmes ennuyeux, peu inspirés, … A ceux-là, je ne dirai rien, sauf de se souvenir de cette merveilleuse mise en garde de Boileau, dans le Chant 1 de  « L’Art Poétique », qu’ils n’ont, sans aucun doute, pas assez méditée :

C’est en vain qu’au Parnasse un téméraire auteur
Pense de l’art des vers atteindre la hauteur:
S’il ne sent point du ciel l’influence secrète,
Si son astre en naissant ne l’a formé poëte,

Dans son génie étroit il est toujours captif:
Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif.
O vous donc qui, brûlant d’une ardeur périlleuse,
Courez du bel esprit la carrière épineuse,
N’allez pas sur des vers sans fruit vous consumer,

Ni prendre pour génie un amour de rimer:
Craignez d’un vain plaisir les trompeuses amorces,
Et consultez longtemps votre esprit et vos forces. 
(etc.)

Mais ce n’est pas à eux que j’en ai aujourd’hui ; c’est – vaste sujet ! – aux écrivaines … car franchement, leur engeance est l’une des calamités de la société… (c’est mon opinion et je l’assume).

Vu que, jusqu’à aujourd’hui, je n’ai encore JAMAIS rien lu de bon – que dis-je ; même ne fût-ce que d’un niveau acceptable –  d’une de ces singesses, dès que l’une m’envoie sa pub, je me prends la tête en tâchant de deviner pourquoi diantre on leur a appris à écrire et pourquoi je les ai acceptées comme contact, et je suis tentée d’envoyer une réponse du genre ;  » Fichez-moi la paix avec votre guimauve ! Ah ça, mais vous ne savez donc pas que je ne lis JAMAIS d’auteurs féminins ?!  J’aime les récits couillus, les histoires qui tiennent debout et, à l’inverse, la contemplation de nombril, la guimauve dégoulinante, les dialogues abscons & les situations tirées par les cheveux m’emmerdent profondément – donc, je vous prie de garder votre production pour vous !

Le style (si tant est que c’en soit un) oie blanche, ingénue à rêveries, licorne, Mme Irma de pacotille, roman-photo, romanesque échevelé, beaux ténébreux, mystère à la noix de coco, envolées lyriques se prenant les pieds dans le tapis, n’est pas ma tasse de thé !

Soyez plus lucide ! Moi par ex, sachant pertinemment que je ne pourrais écrire de romans, je me cantonne à ce que je sais faire. Ainsi, je ne me rends pas ridicule & je n’emmerde pas le monde à leur faire lire des niaiseries à pleurer ! Durant ce temps gagné sur votre pub, profitez-en pour lire quelques BONNES écrivaines ; ça vous ouvrira les yeux sur la valeur réelle (ou plutôt, le manque de valeur) de vos élucubrations !  »

Je voudrais leur envoyer ceci, mais toujours, je me dis qu’il ne faut juger que sur pièce et ne pas condamner sans connaître… Donc, je lis …

Et voilà le résultat : DECEVANT, comme prévu ! Hélas, les surprises sont bien rares, avec ces idiotes !

Donc, et comme d’habitude, nous avons droit à :

  une langue lourdingue ; mon gamin parvint d’une allure franche et convaincue, jusqu’au fauve. Sans retenue, les badauds poussaient des cris de frayeur,

des phrases kilométriques & des expressions tarabiscotées ; « Je suppose que vous êtes les parents de ce jeune prodige, déduisit-il, d’une attention admirative, je tenais à vous en féliciter. Il a un sens extraordinaire de l’observation et un professionnalisme remarquable de la psychologie animale, pour un aussi jeune enfant, mais alors vous, j’admire votre déférence indéniable à son égard. (Que veut dire ceci ? Mystère ! Je crois qu’elle ignore le sens du mot déférence – En plus, voyez comme c’est naturel ; tout le monde parle comme ça, bien sûr !!!) A-t-il côtoyé les animaux depuis sa tendre enfance, pour avoir un don d’apprivoisement aussi efficace et inégalable ? Oui ! Oui ! Confirmai-je, sous les yeux figés et étonnés de mon homme de cœur,… ,

des incidents invraisemblables & dialogues irréalistes : « Mais Madame, il ne faut pas le laisser faire, il agit par aveuglement et imprudence, m’adressa une petite vieille qui s’était aperçue de notre lien de parenté. » (Comment ??? Sans doute était-ce une voyante extra-lucide !), ou : « Je vous en prie, ne criez pas, vous allez attirer l’attention sur nous, implora-t-il, avec discrétion.
Mais, mais je… je… mais je vous connais, bégayai-je, les yeux ou-verts d’étonnement, vous êtes l’homme de mes… de mes rêves, celui qui m’a donné une potion à boire, pour me redonner du tonus, dites-moi que je ne rêve pas à nouveau.
Non, vous ne rêvez pas, néanmoins, ne… cri… ez… pas, s’il vous plaît, insista-t-il, en entrecoupant, méticuleusement, chaque syllabe du verbe, venez demain soir, dans le Jardin de l’État, à vingt et une heure, toute seule, il est impératif que vous soyez seule, sans aucune hésitation et aucune appréhension ! Le portillon donnant dans la rue de Bertin sera ouvert. Surtout, ne tardez pas dans ce bar et faite
(sic) en sorte de sortir, après votre fils, en lui obstruant discrètement les paupières, avec les paumes de vos mains.
Et pour quelle raison ? Bravai-je, les pupilles dilatées d’interrogations.
Je n’ai vraiment pas le temps de vous expliquer, il faut que je parte tout de suite, rétorqua-t-il, d’un ton impassible. »
(il fallait, bien sûr, mettre « impassible »ici ! Ca me rappelle Grand, dans « La Peste », de Camus, qui polissait sans cesse la 1ère phrase de son roman – un roman de merde, alors que le drame frappait la ville…  Grand aurait pu et dû s’occuper d’une oeuvre plus vitale & intéressante … Eh bien, notre auteuse aussi !).
Et il s’enfuit par les cuisines, terrifié comme quelqu’un qui était poursuivi. Pendant un moment, je restais à réfléchir au comptoir, devant mon café que le barman me servit entre-temps, l’attention égarée, dans le néant de mes pensées.
(Ah, pourquoi cette brave fille, consciente du « néant de ses pensées », ne s’est-elle pas abstenue d’écrire ?)

– une mièvrerie sucrée à vomir : Je retins le voile de ma robe en tulle de satin rose bonbon, laquelle était doublée d’une étoffe de lin naturel et ondoyait (encore un verbe dont notre Béotienne ignore visiblement le sens !) sous le souffle de ce malicieux vent d’est, …,

NB : là où les érudits, ayant l’esprit ordonné & connaissant leur sujet, s’expriment clairement, en peu de mots, toujours bien choisis (cf Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément »), les cons ont cette stupide habitude de toujours vouloir employer plein de mots compliqués. Bien sûr, comme ils ont l’esprit peu garni & embrumé, ces mots sont toujours cités hors contexte ou mal à propos, et au lieu d’épater le monde de leur savoir (comme ils croient qu’ils font), ils ne réussissent qu’à se rendre ridicules et à faire rire ceux qui ont un brin de culture…

– une intrigue « féminine » (= faiblarde, totalement inintéressante) témoignant d’un criant manque d’imagination ; Ce jardin se présente sous un magnifique aspect verdoyant. Des arbres de plus d’un siècle dressent avec élégance leur cime vers le ciel, notamment d’extraordinaires palétuviers (?! v. ci-dessous ; photo de palétuvier : si vous dégottez la moindre CIME là-dessus, je vous paie des prunes !)), de gigantesques palmiers et de milliers d’autres espèces. Dans l’axe de l’entrée principale, un musée d’histoire naturelle ouvre ses portes, à tous les adeptes de la connaissance. Sa partie occidentale offre un parc aquatique qui amuse les enfants et les inconditionnels d’un air de fraîcheur. Et au cours du XXIe siècle, un petit parc zoologique vint agrémenter son attractivité, dans la partie orientale. Lors de notre passage chez les félins, un incident inattendu se produisit et dévoila au grand jour un aspect caché des facultés de Sami. Nous en fûmes ébahies, surtout Loïc qui le découvrait. Un impressionnant tigre blanc du Bengale (Ben tiens ! On s’y attendait !) s’était échappé de sa cage,

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des lieux communs à la tonne : …ma stupeur me paralysa et souleva mon besoin de hurler ma frayeur. Jʼeus lʼimpression de revivre une situation semblable à celle qui m’avait valu un diagnostic et un traitement dévalorisant d’un pédopsychiatre,….(ça, ça sent le vécu 😉 !)

des sentiments bas & vulgaires : Mon cœur battait à cent quatre-vingts pulsations à la seconde (ce qui, notez-le, fait 10.800 pulsations/minute !) et mon front suait à remplir un verre d’eau en peu de minutes,

de la psychologie de bazar : Cʼest quoi ces mégères-là, elles ont mangé de la vache folle ou quoi ? Sʼoffusqua inconsciemment Loïc, dʼun air choqué. Nʼimporte quelle mère qui reçoit toutes ses (sic) menaces en pleine face nʼoserait jamais se montrer. À qui le dis-tu, la critique a toujours été facile pour les langues de vipère et cette race est la dernière susceptible dʼêtre en voie de disparition, observai-je, dʼun air outré. “Il est plus facile de détruire un atome quʼun préjugé ˮ quʼa écrit Albert Einstein. Alors ces vipères ont de lʼavenir en réserve. Certaines pensent être nées des cuisses de Jupiter et dʼautres de celles de Charles Darwin. Alors, il faut passer, au-dessus de tout cela,

une inculture crasse : … la moindre ouverture qui LE permettrait de s’enfuir », et « ses rauquements (?! … voilà un mot nouveau !) RAISONNAIENT ( « résonnaient », andouille !) dans les recoins du jardin, ou ceci : en respectant les CHARTRES (? – elle voulait sans doute dire « chartes ») ou protocoles…,

– une chiée de fautes d’orthographe : n’importe quelle mère qui reçoit toutes SES menaces en pleine face…, ou encore : …encercla la douce fourrure satinée du COUP  (sic) de l’animal,

une grammaire approximative : “Il est plus facile de détruire un atome quʼun préjugé ˮ quʼa (sic) écrit Albert Einstein.

Etc. Bref, tout y est & tel le perroquet des pirates dans Astérix, je m’exclame : « la routine habituelle, quoi !  »

Je sais que tout âne aime s’entendre braire, mais nom d’un chat, quelle mouche  pique les idiotes d’écrire ?!  Avec leur inculture, leur esprit confus & nunuche, on ne fait que patauger dans ce que Montherlant nommait « la bouillie pour les chats » …. une expérience ennuyeuse & dégoûtante !

Attention : je ne vise pas toutes les femmes ; j’en connais qui sont intéressantes & intelligentes (hélas, celles-là n’écrivent pas ! Voyez l’illogisme du monde !) et des auteures géniales – mais ces « auteuses »-là n’en font jamais partie…

Si certaines se reconnaissent – soit dans un sens, soit dans l’autre, qu’elles m’écrivent… Oups, plutôt, qu’elles s’en abstiennent 😉 !