Archives Mensuelles: janvier 2021

Modifiez votre vie

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La SEULE différence entre ceux qui sont satisfaits de leur vie, et ceux qui en sont malheureux, c’est que les premiers connaissent leur mission de vie, & non les seconds !

Seulement, cela ne suffit pas ; on oublie trop souvent un élément essentiel pour faire des changements dans notre vie ; l’aptitude à voir & à comprendre pourquoi on agit comme on fait et de se voir sans distorsion => la lucidité sur soi-même est la clé N° 1 pour changer, parce qu’on ne peut pas changer ce que l’on refuse de reconnaître.

L’humain a une tendance naturelle à se cacher à lui-même les mobiles peu reluisants qui sont à la base de certains de ses actes ou opinions sur autrui (par ex, la jalousie).

C’est ainsi qu’on se prive souvent de relations qui auraient pu nous aider grandement ou même nous sauver la vie !

En outre, cette petite malhonnêteté, cet aveuglement volontaire, ce refus d’examiner nos vrais mobiles, a des effets encore bien plus destructeurs !

En effet, d’une part, toute chose qu’on nourrit se développe & à l’inverse, toute chose qu’on néglige, s’atrophie & meurt (ici, la lucidité & l’intégrité), en sorte que si on ne fait pas chaque jour (& dès que l’occasion se présente) notre examen de conscience, on devient de plus en plus « faux », on se joue de plus en plus la comédie, on s’illusionne de plus en plus sur soi-même …

Ceci fait que l’ego (notre ennemi interne) se sent bien, mais a des conséquences gravissimes sur notre vie !

Rappelons-nous du conte cherokee des 2 loups, où 2 loups, l’un tout de bonté, l’autre, tout de négativité & mauvaiseté se battent, & où le gagnant sera « celui que l’on nourrit » – car ces 2 loups se trouvent en chacun de nous !

Pour vivre à plein, satisfait & en santé, il faut aligner notre vie sur qui on est et ce qu’on est destiné à faire & à être.

Il faut donc découvrir, puis accomplir ce que l’on aime – et ce, dans tous les domaines de la vie ; santé & forme physique, forme mentale, famille, relations amicales & amoureuses, carrière, spiritualité & contribution au monde, finances, lieu de vie, loisirs, …

Commencez par presser 6 fois l’extrémité de l’index droit ; ça ôte les blocages mentaux et ouvre notre inconscient.

Ensuite, il faut se poser 5 questions :

1) Si je savais que je réussirais, peu importe la branche choisie, qu’est-ce que je ferais ou serais dans la vie ?

2) quelle est l’histoire que je veux voir se dérouler devant moi ?

3) quelles sont les 3 activités que je voudrais faire chaque jour ?

4) quelles sont 3 émotions que je voudrais ressentir chaque jour ?

5) Si j’avais 100 millions en banque, qu’est-ce que je ferais ou serais dans la vie ?

Je ne dirais pas, comme notre ami J-P que « la question, elle est vite répondue » ( 😉 ), car cela vous prendra un certain temps, mais une fois que vous avez les réponses, il reste à vous fixer des buts.

Voici comment vous y prendre :

a) découvrez votre vrai désir : focalisez-vous sur ce que vous voulez (vraiment) faire, et sûrement pas sur ce que vous pensez que vous devriez faire !

b) qu’aimez-vous faire ? Ecrivez (sur une feuille ou une page d’ordi) 5 choses que vous aimez faire. Ensuite, réfléchissez à ceci ; ces choses peuvent-elles vous aider à remplir vos buts ?

c) commencez petit ; des buts petits sont faciles à atteindre – et en plus, cela renforcera votre motivation & votre confiance en vous.

d) définissez votre but ; décrivez-le de façon précise, rendez-le réalisable, et fixez-lui une date limite – par ex : « apprendre à cuisiner une nouvelle recette chaque semaine », et pas « mieux cuisiner ».

e) divisez-le : notez en haut d’une feuille votre situation actuelle, et en bas, votre point de destination et enfin, entre les 2, toutes les étapes pour aller de l’un à l’autre. Comme dit le dicton : Comment mange-t-on un éléphant ? Une bouchée à la fois ! »

-Surtout, n’oubliez pas de fixer des dates-limites pour chacun.

Et sachez rester flexible, car en avançant vers votre but, il peut changer (peu ou beaucoup).

Rêvasseries maladives

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On savait déjà qu’on perd sa vie à la gagner, mais on peut surtout la perdre à ne pas la gagner & à rêver au bonheur ou au succès !

La plupart des gens passent un certain temps chaque jour à rêvasser et ça peut être une bonne chose – ça fait baisser la pression de nos vies de dingues – mais parfois, ça dérape & ça devient pathologique.

C’est bien plus courant que ce qu’on croit ; seuls 3% des gens réalisent leurs rêves et les 97% restants, pas – peut-être parce qu’ils sont médiocres, mais le plus souvent, parce qu’on leur a coupé les ailes ; on a été programmés à rater notre vie !

Tout le monde rêvasse, et cela peut même être utile (en générant de bonnes idées), mais lorsque rêvasser nous garde dans une situation pénible ou nous empêche de faire ce qu’on devrait, c’est maladif.

Ce trouble (« maladaptive daydreaming » ou « daydreaming disorder »), reconnu aux USA comme une maladie – & quelle maladie ! puisque c’est elle qui bloque l’accès au bonheur pour la plupart des gens ! – n’est pas reconnu chez nous …

Pourtant, il faudrait qu’il soit officiellement reconnu, pour qu’il puisse être diagnostiqué & traité – car c’est la pire forme d’auto-sabotage, mais c’est aussi un trouble bien réel.

Selon l’American Psychiatric Association, tout comportement ou état mental peut être considéré comme pathologique s’il crée une détresse et/ou interfère avec un domaine important du fonctionnement. C’est ce qui distingue la rêverie mal adaptée de la rêverie normale.

On pense que quelqu’un qui rêvasse, ne fait rien, car il est perdu dans ses pensées – mais en fait, on peut rêvasser en étant très actif ! C’est le cas lorsqu’on fait plein de choses censées nous faire progresser, mais sans lien au réel ou à nos vrais besoins ; telle la souris dans sa roue, qui court à toute vitesse sans avancer d’1 cm, malgré tous nos efforts, on fait du sur-place !

La rêverie maladive survient surtout chez les individus ayant vécu des traumatismes & souffrant de dissociation.

Quand ce qui nous arrive est si violent que ça dépasse nos capacités de l’intégrer, notre esprit « se coupe » ; on se dissocie de ce qui nous arrive pour pouvoir survivre, et si cette situation dure, la dissociation devient automatique – voilà pourquoi on reste si longtemps dans des situations atroces ! (j’en avais parlé dans « réfugiée dans ma tête » ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/02/refugiee-dans-ma-tete/).

Dans un de ses livres (“Jonas, ou l’Artiste au travail ”), Albert Camus décrit un peintre qui dilapide peu à peu son talent en rêvant au succès ; au lieu de d’organiser son travail, il se fantasme en artiste à succès.

Beaucoup d’entre nous s’auto-sabotent de cette manière.

Dans la vie, il arrive que des autres nous mettent des bâtons dans les roues, mais quand c’est nous-même qui nous sabotons, on « se tire une balle dans le pied » – comme par exemple, arriver mal habillé ou en retard à un entretien d’embauche, ou voir des obstacles là où il n’y en a pas & remettre sans cesse à plus tard ce que l’on devrait faire pour avancer.

C’est ce que fait Jonas ; les conditions ne sont jamais assez bonnes pour qu’il s’y mette sérieusement – alors, il occupe ses journées à rêvasser et à se laisser distraire par n’importe quoi.

Beaucoup d’entre nous connaissent cette alternance entre l’apathie, l’anxiété et la rêverie.

Nous avons des souhaits, mais ils nous semblent inatteignables. Certains ont avancé l’hypothèse que l’attrait principal de la fiction (livres, films, …) réside dans le fait qu’elle nous permet de vivre, par procuration, de la vie de gens déterminés et motivés.

Tout manque de motivation n’est pas de l’auto-sabotage (si on est déprimé, par ex), mais l’auto-sabotage se manifeste généralement par un manque de motivation appropriée pour une activité productive ou un changement.

Pour certains, rêvasser provient de mauvaises habitudes d’action, ou d’un désir inconscient de se punir (cas de ceux qui restent avec un(e) partenaire qui les rend malheureux), ou par respect pour des parents (ou frères & sœurs) moins doués, & qu’on s’interdit de dépasser, …

Mais le plus souvent, l’auto-sabotage est lié à ce que nous pensons mériter ; on s’y livre lorsqu’on ne s’estime pas digne de succès & de bonheur, ou poursuivi par la malchance. On voit que ceux qui estiment avoir droit au bonheur sont motivés et font ce qu’il faut pour réussir.

La rêverie mal adaptée est un mécanisme de défense, dû à certains déclencheurs (par ex, un sentiment d’indignité) ; notre cerveau va alors nous protéger en générant une vision différente – grâce à la musique, les films, les livres ou d’autres personnes, qui nous offrent de l’évasion. Et voilà comment notre vie nous passe sous le nez !

Le Pr Eli Somer (Haïfa, Israël), qui a étudié le sujet, dit que cette habitude crée une dépendance réelle.

On peut être efficace durant tout un temps (ou dans certains domaines), puis laisser l’imagination s’emparer de plus en plus de nos pensées, grignoter de plus en plus du temps de nos journées – et travailler de moins en moins.

Ce qu’il y a, c’est que la perspective de tout le boulot qu’il faudra faire pour y arriver nous décourage d’avance – alors, on assouvit d’une autre façon – en pensée – nos besoins d’amour ou de reconnaissance !

C’est aussi le cas lorsqu’on sait qu’on poursuit une mauvaise voie & que notre but est en fait impossible à atteindre, mais que l’on refuse de voir la réalité (les faits) & d’en tirer les conclusions, car renoncer à cette voie-là nous ferait trop mal.

Si l’auto-sabotage est une question d’habitudes que nous prenons progressivement, on peut inverser la tendance en faisant des pas tout aussi petits dans le sens opposé. Si, par exemple, vous voulez être auteur, tenter de déterminer si vous êtes né pour en être un ou pas, est inutile ; il suffit de se mettre chaque jour au travail, ne fût-ce qu’une demi-heure. Il ne faut pas attendre l’inspiration ou la situation parfaite ; il faut juste y travailler, et régulièrement.

La chance a bien un rôle à jouer dans la réussite, mais bien plus faible que ce que nous pensons – et du reste, elle ne nous sourit que quand on bosse, justement !

Pour les gens non-atteints par un traumatisme, ils se laissent aller à rêvasser parce qu’ils n’ont pas compris que le succès est très progressif ; quand on débute dans n’importe quelle voie, on ne voit pas de résultats au début – & fantasmer le succès est évidemment plus satisfaisant … mais l’ennui, c’est que les accomplissements imaginaires ne donnent rien en fin de compte ; ils ne constituent qu’un gaspillage de notre précieux temps – alors que si on travaille à nos projets, on avance vers leur réalisation concrète.

Il faut se souvenir du dicton : « Comment mange-t-on un éléphant ? Une bouchée à la fois ! » ou du proverbe chinois : « Ne crains pas d’avancer lentement, crains de rester sur place » !

Nos réalisations sont modestes, mais avec le temps, elles s’accumulent et commencent à porter des fruits.

Et à l’inverse, le temps perdu s’accumule aussi – or, le temps est la ressource la plus précieuse, car une fois perdu, on ne peut jamais le rattraper !

Bref, comme toute autre dépendance, cet état psychiatrique (impliquant une intense rêverie, une dépendance à choisir le fantasme plutôt que la vie réelle) nous vole notre vie !

Donc, si vous vous surprenez à rêvasser, en négligeant de faire ce qu’il faut pour avancer dans votre vie et vous donner ce dont vous avez besoin, forcez-vous à secouer cette mortelle paralysie, qui s’aggrave au fil du temps si on la laisse s’installer, et vous dérobe toute chance d’accéder au bonheur !

Chaque jour, veillez à faire bon usage de cette journée. Cela peut sembler peu, mais c’est seulement parce que nous refusons d’accepter la nature progressive du succès et de l’échec.

Pour les traumatisés (chez qui la rêverie maladive est une autre forme de dissociation post-traumatique), on ne peut se contenter de traiter les symptômes ; pour guérir, il faut traiter d’abord les troubles sous-jacents (comme l’anxiété ou la dépression).

En tous les cas, cependant, si l’on se surprend à rêvasser, il est bon de se demander : « Qu’est-ce que j’essaie d’éviter ? »

Avis aux sottes

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J’en attrape un peu marre des femmes qui refusent d’écouter une vérité si elle ne les arrange pas et qui continuent à s’accrocher à des mensonges qui les arrangent – s’accrochant du même coup à des gars qui ne font que les exploiter.

Vous ne vous respectez pas, or la bêtise ou la lâcheté, & le fait d’être une telle loque qu’on n’a pas la force pour accepter la vérité, ne sont pas respectables. Ce qui est excusable chez une jeune femme encore naïve car sans expérience, ne l’est plus d’une femme qui a dépassé 40 ans – car le bonheur ne vient pas tout seul ; il n’est donné qu’aux capables & aux courageux – & donc, quelqu’un qui vise le bonheur, y travaille en tirant la leçon de ses erreurs.

Or, beaucoup continuent à agir encore & toujours de la même façon, en espérant un résultat différent – ce qui, pour Einstein, est la définition même de la folie !

Il a dit aussi que l’on ne peut résoudre un problème au niveau de conscience où il fut créé – & voilà pourquoi, si on veut réellement résoudre nos problèmes, & que notre vie change, il faut accepter d’évoluer – & ça, vous ne le faites jamais !

Celles qui ne se respectent ni ne s’aiment, sont incapables de respecter ou d’aimer quelqu’un d’autre. Non ; même « lui », vous ne l’aimez pas ! Ce sont vos « fantômes » qui jouent – et c’est votre devoir étroit d’en prendre conscience et d’y remédier, au lieu de croire à ses chimères et de vous jeter sur des « ersatz » (alcool, shopping, médicaments, ragots, …) pour tenir le coup.

Louis Pauwels disait : « Le cœur s’encombre du souhaitable. L’intelligence ne vit que du vérifiable » et « Quand de vilains faits contredisent votre ravissante croyance, il ne faut pas les appeler vilains, il faut changer de croyance ».

On dit aussi que « la force d’un esprit se mesure à la quantité de vérité qu’il peut supporter » – or, je ne peux rien pour les mauviettes incapables de regarder la vérité en face !

J’entends bien que vous avez soif d’amour et que les vérités ci-dessus vous déchireraient, mais « mieux vaut se jeter par la fenêtre que de se laisser dégringoler des escaliers une marche à la fois » … & croyez bien que c’est CA que vous faites ! N’avez-vous donc aucune dignité ? Vous devriez avoir honte !

La Femme doit servir à civiliser l’homme – mais il semble n’y avoir plus que des femmes (avec un petit « f ») ou même moins que cela ; des chiffes tournant à tout vent & dénuées de principes moraux !

En outre, je n’accepte de conseiller (ou comme relation) que des êtres qui non seulement sont prêts à accepter la réalité (sont assez forts pour le faire) – vu qu’il n’y a QUE de qu’on peut commencer à changer les choses et à devenir plus heureux(se) , mais qui sont depuis longtemps dans un  processus continu de découverte de soi & de développement personnel – car « quand on cesse de vouloir être meilleur, on cesse d’être bon (L. Da Vinci) – et les méchants détestent la vérité ! (Je ne peux donc rien faire pour ce genre de personnes).

Quant à ceux ou celles qui ne visent pas le bonheur ici-bas (& au-delà, d’ailleurs, car c’est la même chose), j’estime qu’ils sont « dérangés », et je refuse de fréquenter des êtres dérangés – car le problème avec les gens à problèmes, c’est que leurs problèmes deviennent vite nos problèmes !  Or, étant normale, j’EVITE les problèmes !

En ne faisant pas votre devoir envers vous-même, non seulement vous risquez la maladie et la mort – je rappelle qu’une mauvaise relation tue plus vite que l’alcool, le tabac, l’obésité & la sédentarité REUNIS ! – mais vous détruisez l’avenir des enfants innocents qui dépendent de vous, et vous ne réalisez pas votre mission de vie, qui est de servir – c-à-d d’utiliser vos talents uniques pour faire une différence dans la vie d’autrui, sur cette Terre.

Je suis d’ailleurs persuadée (à tort ou à raison) que Dieu vous en demandera des comptes, un jour !

« Le sot ne voit pas la Voie, quand bien même il serait en train de marcher dessus » (Confucius)… Vous n’avez pas voulu écouter la voix de la vérité & de la sagesse (= des faits) ; vous devrez payer le prix de votre aveuglement VOLONTAIRE.

QUAND ON CHOISIT UN COMPORTEMENT, ON CHOISIT AUSSI TOUTES LES CONSEQUENCES QUI DECOULENT DE CE COMPORTEMENT ! Par conséquent, si vous voulez d’autres résultats, changez de comportement (& d’abord, les croyances qui les soutiennent).

Souvenez-vous bien de cette phrase d’Ayn Rand : « On peut ignorer la réalité, mais on ne peut ignorer les conséquences d’ignorer la réalité ! »

Mon but est d’aider, de soulager, et de par mes longues études du comportement, mon bon sens et ma longue expérience, mes conseils sont précieux – les rejeter comme s’ils étaient sans valeur, démontre un manque de sens commun – Or, « discuter avec un idiot, montre seulement qu’il y en a 2 ».

En outre, vous blâmez l’autre pour vos soucis, alors que le problème est en vous – car, si vous êtes innocente de l’attaque (votre agresseur est coupable à 100%), vous ne l’êtes plus dès lors qu’on vous donne les infos pour en sortir & que vous les refusez !

Comme on dit aux USA ; « hurt me once, shame on you hurt me twice, shame on me » (blesse-moi une fois, honte sur toi, blesse-moi 2 fois, honte sur moi).

Quelqu’un a dit que Dieu est un état de conscience où la beauté & la vérité sont évidentes par elles-mêmes –> Si elles ne vous sautent pas aux yeux quand vous les rencontrez, c’est que vous êtes bien loin de Lui !

Près de Dieu sont la Vérité, la vertu, le don, le calme, la conscience unitaire – et à l’inverse, loin de Lui se trouvent le mensonge, le vice, le vol, le chaos, la division … Bref, pas de quoi la ramener !

J’ai dit ailleurs qu’un lion, s’il s’aperçoit que la poursuite d’une proie lui coûtera plus de calories qu’il n’en récoltera à la manger, s’arrête de la poursuivre, et en cherche une autre, qui lui rapportera plus de calories pour moins d’efforts. Et donc, que si l’on n’est pas 100% satisfait au moins 50% du temps avec un partenaire, on fait une mauvaise affaire.

Mieux vaut s’avouer une vérité qui pique (c’est ce que font d’ailleurs TOUTES les vérités !) que continuer à se détruire en s’illusionnant, car il est impossible de changer une situation que l’on refuse de reconnaître !

Il faut d’abord trouver quelle est exactement notre situation, puis l’accepter, et ce n’est que de là – une fois le bon diagnostic posé – qu’on peut trouver le remède adéquat pour changer les choses !

Hélas, celui qui dit la vérité est honni (il « doit avoir un pied à l’étrier », dit un proverbe turc) & Jésus nous enjoint de « ne pas jeter nos perles devant les pourceaux » et de quitter les lieux où l’on n’écoutera pas nos sages avis !

Depuis l’enfance, j’ai eu une vie d’épreuves, qui m’a poussée à lire énormément & à comprendre les fautes ou misères d’autrui & à vouloir aider, j’ai une bonne intelligence & surtout, un grand bon sens – ce qui me rend apte à guider les âmes en peine.

Mais je ne puis vous aider si vous ne le voulez pas vraiment – si votre faiblesse vous pousse à vous raccrocher à des croyances & des comportements stupides, & que votre côté sombre vous pousse à continuer à mener une vie de drame et à vous détruire … tout ça parce que vous voulez continuer à croire à la fable que vous avez un esprit fonctionnel, que vous êtes dotée d’intelligence !

Dites-vous bien ceci : le bonheur est réservé à ceux (& celles) dotés d’intelligence & surtout de courage. Il n’est pas pour les esprits faibles & les lâches !

the Fiancee (gypsy tale)

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Some travelers had set up camp near a beautiful river. Their wagons circled around a large empty space where the fireplace was located. Aytana did not know the name of the village and did not care about it.

Her life was there with the other gypsies in the camp. The best part of her days was when she went to the river with the other girls her age; they took advantage of their freedom to joke, splash around, sing and say a thousand crazy things about the boys.

One morning, another friendly tribe arrived. It was a great feast to celebrate the reunion of the two clans.

During this feast, Aytana saw Ylan for the first time. He was tall, strong, his hair floating freely on his broad shoulders, framing a frank face with laughing eyes. He gave the girl just one look, but she thought her heart would stop beating.

She saw him again the next day, riding with other young men. Aytana looked at him with greedy eyes, but he didn’t look at her. By the creek, the girls of the other tribe told her that he was the son of the chief, that his temperament was sanguine & that he often fought.

Aytana sighed, she had no chance to please Ylan, with her worn-out dress and her hair in a mess!

But then one morning, a young boy came running up to the river to get Aytana because her father was asking for her.

In the tent were Aytana’s parents and the elders of the clan. His father told him that Ylan had asked for her hand.

Did she agree? The elders and her parents had already said yes, because Aytana’s gentleness would combine well with Ylan’s fire. Aytana felt a deep joy.

The engagement took place the next day. Aytana had bathed in the river and the women of her tribe had decorated her hair with flowers; she was wearing a red dress and leather boots and her mother had given her a beautiful necklace. During the great feast that followed, Ylan beckoned her to join him discreetly as soon as she could. Then, taking advantage of a general laugh, Aytana slipped towards Ylan who was waiting for her in the shadows.

Smiling, he took her hands.

– At dawn my clan will leave, and we will only come back next year. The wise men have planned our wedding in a year’s time, but I can’t wait that long – I will return soon & I will take you away as is our custom. Then we will get married sooner; do you agree?

With a trembling voice, she told him that she agreed.

– I’ll be back soon one night & to warn you, I’ll give you the owl’s cry.

They kissed for a long time. In the morning, Ylan’s clan left.

Long weeks passed and he was still not there. Aytana waited; every night she tried to distinguish Ylan’s signal among the noises of the forest. One day, horsemen arrived at the camp with a sad look on their faces. Ylan was dead. He had fought against a band of young men from the town & had been killed. He wouldn’t come, he would never come anymore! Aytana went mad with sadness and despair. With time, life took its course, but Aytana was inconsolable. She was no longer laughing and singing at the river with the other girls.

Imagine her surprise when one night, she heard an owl’s call. Her throat tightened, she waited and a second hoot, then a third one sounded in the silence. The call was repeated and so, Aytana got up, put on her engagement dress, necklace & boots, and stepped out of her tent. There he was!

In the light of the moon & stars, Ylan had come back to get her. He grabbed her by the waist, set her down in front of him on his horse, which he threw at a gallop, while whispering words of love in her ear.

-I kept my promise, my beloved, I have come to get you. I am taking you to my home, you will be by my side forever.

Aytana was very happy; her dream had finally come true!

The horse galloped for a long time and finally he stopped. Aytana looked around her, Ylan jumped down & helped her to get off.

– That’s it, we have arrived. Come, follow me.

Aytana was startled, jumped back, but Ylan held her firmly by the hand. They were in a cemetery in front of a deep grave. Ylan was still there… Come, » he said again.

Filled with terror, Aytana tried to resist, but she could not escape. Ylan let go of her hand and went down into the grave. All she could see was his arm. Aytana could not move, her feet seemed to be sealed to the ground.

– Come, » Ylan repeated, and his arm tried to grab her.

– Wait a moment, » she murmured & she handed him her bracelet.

The arm disappeared, but soon reappeared. – Come…

Then she gave her necklace, then her boots, then tore her dress into small pieces, slowly giving them one by one to the ghost.

Soon, she held out the last piece of her dress, the hand went forward … and immediately fell back: the sun was rising.

In the distance, the rooster crowing filled the fresh morning air. Aytana felt her feet come off the ground.

She was saved! Entirely naked, she began to run out of the cemetery into the great plain that was awakening, towards her tribe, towards her family, towards life – lover of life & no longer of death!

May you, too, mourn & close the gates that must be closed.

The past is dead, and clinging to it is to die with it.

Victime de PN ; commencer à s’aimer

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Pourquoi est-ce important d’être son meilleur ami et un bon manager de sa vie ? Parce qu’alors, on ne se laisse pas traiter d’une autre façon qu’avec respect.

C’est lorsqu’on n’est pas son propre meilleur ami, qu’on se laisser exploiter & maltraiter.

Et il faut aussi l’être pour pouvoir guérir des abus subis.

On désire tous aimer & être aimé – mais si on ne peut pas vivre seul(e), on n’est pas prêt à former un couple.

Un couple doit être constitué de 2 individus entiers, autonomes, qui veulent ajouter un « plus » à leur vie et créer quelque chose, pas de 2 demi-individus, obligés de s’appuyer sur un autre pour exister !

Car si on croit que seul un partenaire peut nous rendre heureux, ou nous épanouir, ou nous faire sentir digne d’être aimé, ça ouvre la porte à tous les abus !

Les individus non-complets exigent beaucoup trop de leurs partenaires ou les étouffent, et se dépriment s’ils se retrouvent seuls. Si leur partenaire ne donne pas assez de marques d’amour & d’attentions pour qu’ils se sentent bien ou dignes d’être aimés, ils sont fâchés.

Cette relation-là est malsaine – à cause d’anciennes blessures non-traitées, des individus dans des corps d’adultes en sont restés au stade d’un enfant dépendant & toujours en besoin.

Car lorsqu’on n’est pas « éveillé » & que l’on n’a pas guéri ses blessures, on régresse émotionnellement vers les blessures de notre enfance, à la recherche d’un « parent » pour nous débarrasser de notre douleur émotionnelle.

Les personnes que nous recherchons inconsciemment sont les représentants de nos lacunes émotionnelles de jeunesse … où nous avions le sentiment de ne pas être aimés, approuvés et en sécurité.

On croit avoir trouvé celui qui nous aime & nous accepte vraiment – hélas, cette personne s’avère être le messager de ces lacunes – justement celui (celle) qui nous fera ressentir le plus de douleur de ne pas se sentir aimé, approuvé et en sécurité. Ce n’est vraiment pas grâce à lui que l’on pourra guérir … en tout cas, pas directement !

Cela ne peut se faire qu’en commençant à vous aimer & à être votre meilleur(e) ami(e) que vous pourrez vous élever au-dessus de vos blessures & ensuite seulement, entrer dans une relation en tant qu’adulte à part entière, apte à s’associer avec un partenaire qui est aussi un adulte à part entière.

On croit qu’on aime l’autre, mais c’est juste un genre d’attachement malsain, lié à nos traumas infantiles – en fait, on ne peut réellement aimer un autre que si on s’aime soi-même ! Avant ça, une victime fera de mauvais choix en amour, ou aura trop dur à faire confiance et donnera trop, dans l’espoir de recevoir en retour.

En plus, elle sera constamment à l’affût de « mauvais » comportements – hyper vigilante à cet égard – & ce, parce que son système de croyance intérieur est « Je ne suis pas digne d’être aimée ».

D’où des relations malheureuses ou qui ne durent pas, suivies de périodes de célibat où elle est frénétiquement en quête d’une autre relation extérieure, plutôt que de créer la relation la plus essentielle de sa vie, & qui débloquera tout le reste : celle avec elle-même !

Seule, la victime de PN se sent sans valeur, sans réelle identité en tant que personne. Mais si elle continue à blâmer ses ex-partenaires pour son malheur, le cycle continuera. Par contre, si elle va plus profond & cherche le commun dénominateur de ces désastres, elle comprendra qu’elle est la 1ère à ne pas s’aimer, & que dans ses conditions, sa quête désespérée d’amour & d’attention externes comme ersatz, ne peut aboutir qu’à l’échec.

En général, les gens qui souhaitent le plus avoir une relation sont justement ceux qui s’engagent le moins dans un partenariat avec eux-mêmes & qui veulent que quelqu’un d’autre fasse le travail d’amour qu’eux seuls peuvent faire.

Une relation est un ajout à l’amour que vous avez déjà pour vous-même ; elle ne peut pas et ne pourra jamais vous apporter l’amour, le bonheur et la plénitude.

Si nous ne nous connaissons pas, ne nous aimons pas et ne nous acceptons pas, nous serons toujours en quête de ces ersatz qui nous traiteront de la même façon que nous nous traitons nous-mêmes.

Regardez ; vous verrez que c’est ce que le PN vous renvoie ; il vous voit comme vous vous voyez – c-à-d jamais assez bien – et la façon dont vous vous traitez & dont vous vous parlez est identique à celle dont le PN vous parle & vous traite … Non ?

Le manque de temps passé à vous connaître, à vous relier et établir une relation de confiance et d’amour à vous-même ne correspond-il pas à l’abandon émotionnel et aux exigences du PN ?

Et lui au moins quitte de temps en temps les lieux, alors que vous êtes avec vous-même 24h sur 24 … Vous êtes donc la personne la plus violente de votre vie !

Sachez-le : Les gens ne peuvent nous aimer, se relier et nous traiter qu’au niveau où NOUS nous aimons, nous connectons et nous traitons nous-mêmes ».

Sans être foncièrement mauvais, nous le sommes envers nous-mêmes, car on nous a dressés à nous oublier, nous négliger & nous maltraiter.

Alors, comment réparer cette éducation faussée & devenir notre meilleur(e) ami(e) ?

Être avec soi-même (nos émotions) sans condition… même avec la gale ou des verrues.

On vous a enseigné qu’il faut éviter les émotions négatives, & que si vous en avez, cela signifie que vous êtes malade, défectueux, indigne d’amour, ou autre stupidité répandue dans nos sociétés où on a l’obligation d’être heureux sous peine d’être étiqueté de taré – alors même que ce monde nous exploite sans pitié & fait tout pour nous causer du malheur … Malheur qui fait d’ailleurs le bonheur de l’industrie !

Industries en général d’abord, qui nous font croire qu’acheter tel ou tel objet nous rendra heureux(se).

Industrie pharmaceutique ensuite, vu que quand on va mal, on n’est jamais poussé à s’examiner & à modifier sa façon de voir, mais à avaler des médicaments !

Bref, on nous détourne du seul moyen d’atteindre à un bien-être durable ; celui provenant de l’intérieur, pour nous vanter, à la place, des ersatz externes éphémères !

Ces plaisirs fugaces sont censés effacer nos tristesses & nos angoisses … Mais « le bonheur est le plaisir du sage, le plaisir est le bonheur du fou » !

Notre être intérieur est un enfant blessé qui a besoin de notre amour – ce n’est pas un dragon !

Il y a des domaines de notre vie où l’on se comporte de façon saine & efficace, puis il y a les autres, où l’on se comporte comme un enfant dépendant & illogique – là, on est hors de soi, on crie, on pleure, on supplie, on se jette par terre, on agresse l’autre ; ça se produit lorsque le PN a rouvert une blessure infantile & qu’on tente de l’obliger à la guérir …

Mais vous le savez ; ça ne marche pas. Tout ce qu’on obtient comme résultat, c’est de « nourrir » le PN & d’avoir honte de soi après – ce qui nous affaiblit encore plus, & nous livre encore plus aux griffes de ce vampire !

Il n’y a qu’un moyen est de se donner l’amour qu’on mérite … mais il n’est pas pour les mauviettes ; il faut être assez fort mentalement que pour oser creuser en soi & se remémorer les traumas vécus jadis.

Hélas, on nous a appris à éviter à tout prix les émotions négatives, comme étant une tare.

Imaginez que nous fassions pareil avec notre maison ou notre voiture ; « Je refuse d’entendre ce bruit bizarre dans le moteur, car cela indiquerait qu’il a un défaut  » ou « Je ne veux pas entendre l’eau couler dans ma chambre, car ça voudrait dire que le toit a un défaut « .

Là, vous comprenez que nier ce qui est pénible revient à laisser pourrir la situation, et donc l’aggraver.

Actuellement règnent aussi un tas de théories farfelues, nous enjoignant d’être toujours « positif » & d’ignorer nos émotions négatives – c-à-d les signaux de mal-être ( !).

Nous avons trop longtemps ignoré nos blessures & tenté de les soigner par des distractions et des addictions – avec pour résultat que la douleur s’aggrave, et que si on continue à s’automédiquer ainsi, des symptômes physiques apparaissent pour attirer notre attention – sans compter qu’on ne fait qu’attirer dans notre vie des gens négatifs & exploiteurs !

Si nous restons inconscients, si nous ne voulons toujours pas piger & continuons à blâmons ceux qui nous « font ça », on devient dérangé, comme eux … sauf que, comme ce n’était pas notre nature à la base, on est plus déprimé encore qu’eux ne le sont !

Nous pensons être mal à cause d’un ou plusieurs PN, alors que c’est notre enfant intérieur qui nous hurle de commencer à l’aimer & le guérir, et ses cris ne s’arrêteront pas tant que nous ne l’aurons pas fait.

Ce choix qu’on fait pour se soigner, d’ignorer et engourdir notre souffrance, détruisent de plus en plus notre enfant intérieur.

Nos croyances & nos traumatismes datent de bien avant la rencontre avec le PN – lequel n’a été qu’un catalyseur et n’a fait que rouvrir nos blessures pour qu’on aille enfin y regarder & guérir.

La vraie cause de peur du vide, angoisse & dépression, c’est qu’on « marche à l’envers de nous-même » – c-à-d qu’on fait des choses qui ne conviennent pas à notre nature profonde

mais notre mal-être vient aussi de l’hérédité ; en effet, l’histoire humaine est brutale, et l’épigénétique a prouvé que les victimes de traumatismes donnent naissance à des victimes de traumatismes, même s’il n’y a plus de traumatisme dans l’environnement !

Ces dommages sont transmis de génération en génération jusqu’à ce qu’un membre de la famille les guérisse – épargnant ainsi ce funeste héritage à ses descendants.

Beaucoup en veulent à leurs parents pour le mal qu’ils leur ont fait, mais ce n’était pas leur faute ; ils n’avaient pas de formation ou de modèles sains en matière d’intelligence émotionnelle, et ils portaient leurs propres blessures émotionnelles non résolues.

Ils nous ont blessés parce qu’ils étaient inconscients et n’avaient pas les ressources nécessaires pour faire mieux, car quand on sait mieux, on agit mieux !

Nous sommes tous ensemble dans cette situation inconscience du monde … auteurs et victimes.

Il faudrait normalement aimer un enfant juste parce qu’il est là, mais les choses étant ce qu’elles sont, la plupart des enfants ne se sont pas sentis aimés ainsi. L’amour était conditionnel, et l’enfant se sentait indigne d’être aimé sans rien avoir à faire pour cela ; l’approbation et l’amour devaient se mériter.

Et si en plus, l’enfant se fait critiquer ou maltraiter (comme les enfants victimes de parents pervers), il ne peut se développer pour devenir un être indépendant et sain & donc, en période de détresse émotionnelle, il ne pouvait pas s’aider lui-même & s’apaiser ; il devait s’appuyer sur quelque chose ou quelqu’un d’extérieur pour se soulager émotionnellement.

Pour se sortir des modes de soulagement auto-destructeurs qu’elles ont adoptés, les victimes doivent apprendre à s’aimer pour guérir ces fêlures et développer un être intérieur solide & mature.

Imaginez que vous avez une cuisine magique, où vous pouvez produire tous les plats en quantités illimitées. Vous vous servez, mais comme vous êtes généreux, vous en donnez aussi sans condition aux autres, sans faire payer, ni rien vouloir en retour – en sorte que votre maison est toujours pleine de gens qui viennent pour manger.

Un jour, quelqu’un arrive à votre porte, avec une pizza et vous dit :  » Tu vois cette pizza ? Je te l’offre si tu me laisses contrôler ta vie, si tu fais ce que je veux que tu fasses. Tu ne mourras jamais de faim parce que je peux t’apporter de la pizza tous les jours. Tu dois juste être gentil avec moi « .

Vous vous mettriez à rire & répondriez :  » Ca va pas la tête ? J’ai tout ce que je veux ici ! « 

Par contre, si vous êtes dans une situation où vous êtes affamé et n’avez pas d’argent pour acheter de la nourriture, que vous n’avez rien mangé depuis des semaines et que le même gars arrive avec une pizza & vous fait la même proposition, vous aller accepter, car vous crevez de faim.

Vous avez pu manger aujourd’hui, mais demain vous n’en aurez peut-être plus, alors vous acceptez de faire tout ce que vous pouvez pour survivre, vous trimez pour le gars, pour qu’il continue à vous nourrir – car vous ne voyez pas d’autre moyen pour vous procurer de quoi manger.

Substituons maintenant le mot « amour » au mot  » pizza  » ; si vous n’avez pas appris à vous « nourrir » vous-même, en tirant d’énormes quantités d’amour de votre moi intérieur, vous accepterez le peu d’amour d’un autre individu, même au prix de l’esclavage ! Voilà que nous avons vécu dans le cas des violences perverses.

Comment se traduit concrètement le fait de s’aimer ? On aime la vie et on est radieux, on aime passer du temps avec soi-même, on peut s’amuser et de se divertir seul, ainsi que se guérir & s’apaiser, on est notre meilleur ami & plus grand supporter, on se parle avec amour, on reconnaît & valide nos sentiments si besoin, on prend le temps de s’écouter, on fait de soi et de son bien-être une priorité.

Si par contre on n’est pas son meilleur ami, on est triste & on n’aime pas passer du temps seul, on se critique, on tente de s’automédiquer pour éviter les sentiments douloureux, on rechercher des stimulations ou personnes extérieures pour se sentir mieux, on est un mauvais manager de sa vie, ou même son pire ennemi, et on n’arrive pas à « se tenir » en période de détresse émotionnelle.

Malheureusement, notre monde est modelé sur le fait que les gens s’évitent eux-mêmes et même, certaines religions diabolisent le fait de penser à soi & de s’aimer… Mais on ne peut faire réellement du bien dans le monde si l’on ne s’aime pas soi-même ; guérir de nos traumas est bon pour nous comme pour les autres !

Pour guérir, sachez que personne ne le fera à votre place ou ne vous aidera ; vous devrez affronter ces parties de vous que l’on vous a appris à éviter, aller chercher cet enfant vulnérable et blessé qui a besoin de votre amour et de votre guérison.

Les victimes faibles, qui s’accrochent à leur statut de victime et continuent à l’étaler & à fulminer contre ceux qui les ont blessées, qui attendent un repentir ou une punition de leur agresseur … qui n’arrivera sans doute jamais – resteront avec leurs blessures intérieures.

Devenir son meilleur ami est la SEULE voie qui nous permettra de sortir de l’enfer qu’on vit et qui créera un effet d’entraînement qui guérira notre monde !

Pour ce faire, il faut cesser de chercher des réponses à l’extérieur de nous-mêmes & de blâmer le PN ; il faut entrer en soi pour trouver et guérir les traumatismes originaux inconscients qui ont permis au PN d’entrer dans notre vie et nous ont gardé « accro » au mal qu’il nous fait.

Si on ose aller voir nos blessures intérieures avec amour, et avec les bons outils pour muter ces traumas émotionnels et les remplacer par un reliement à la Source, on guérit ; on devient de moins en moins le moi blessé, et notre vrai moi commence à émerger et vous commencez à vivre de façon consciente, saine & intègre, sans les craintes et les défenses du moi mal adapté.

Ce n’est pas une solution miracle ; c’est un processus de croissance continue, qui se poursuit toute notre vie – mais il faut dès maintenant commencer à vous aimer, vous guérir & être un bon manager de votre vie – alors, vous êtes êtes votre meilleur ami – peu importe le nombre de blessures qu’il vous reste à supprimer.

Vous n’abandonnerez plus votre pouvoir pour tenter de forcer un autre à guérir vos souffrances, vous ne vous laisserez plus en plan en cas de danger et vous ne vous accrocherez plus à des gens qui vous blessent. Au lieu de ça, vous deviendra plus heureuse, plus saine & commencera à générer de l’amour, de la croissance et de l’inspiration.

Et, libéré(e) du mode « survie », vous pourrez vous consacrer aux intérêts, aux amours et aux missions de vie que vous désirez vraiment.PS : je ferai sans doute bientôt un article sur Comment devenir notre meilleur(e) ami(e)

PN ; des souffrances nécessaires ?

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Contrairement aux centaines d’autres articles que j’ai publiés sur le narcissisme malin, celui-ci jette une lumière positive sur le phénomène et sur … les PN !

On y passera à un niveau de compréhension plus élevé, puisque mieux on saisit les racines cachées de nos comportements, mieux on peut s’en délivrer…

Quand on songe à notre relation avec un PN, on sait qu’il nous brutalise sans pitié et même qu’il y prend plaisir, mais on n’arrive pas à quitter la relation ; on s’y sent comme englué(e) – car même si on peut physiquement partir, on ne le peut pas émotionnellement. 

Pourquoi ? Et pourquoi continue-t-on à espérer – même devant toutes les preuves du contraire – à croire qu’il a changé & à revenir après l’avoir quitté ?
C’est comme si on croyait mériter une punition. Qu’y a-t-il sous ces souffrances subies, sous cette « punition » par le PN ? Creusons, car il y a quelque chose de plus profond à comprendre.
On a établi avec lui une relation intime & profonde – mais elle n’est telle que de notre côté, non du sien, car un PN fuit l’intimité. Ces êtres n’osent pas s’ouvrir & faire confiance aux autres, ils fonctionnent à un niveau de survie de base, ancré dans la peur, la compétition et le besoin.
C’est à cause de cette faiblesse, de ce refus d’être à nouveau blessés, qu’ils doivent contrôler les autres ; ces abus (violences, mensonges, étouffement, négligence) anciens & non-guéris créent les comportements malsains d’aujourd’hui ; le PN « rejoue » ses vieilles blessures, mais il est cette fois adulte & mieux équipé que jadis.

Il faut accepter ceci pour pouvoir comprendre comment cela a joué pour vous.
D’abord, le PN vise à « connaître son ennemi » ; il (elle) commence donc par vous poser plein de questions sur vous (& écoute bien les réponses), pour vous connaître à fond et savoir ce qu’il pourrait exploiter, quelles cordes il pourra pincer pour vous faire réagir.
Et effectivement, si l’on tape sur les « fêlures » ou cicatrices d’un être, il devient contrôlable. Le PN le sait et se sert de ce phénomène pour prendre le pouvoir sur les autres.

Nous essayons que le PN change son opinion sur nous, de lui prouver qu’il a tort, de lui montrer combien ses actes ou paroles nous ont blessé(e), et désirons qu’il redevienne comme avant (doux & gentil).
Tel un parent, on tente de l’amener à se comporter comme un adulte mature et respectueux, mais c’est impossible.

La vérité est qu’ayant nous-même des blessures non-cicatrisées que l’on veut inconsciemment guérir, on a donné au PN le rôle de parent, le chargeant de réparer les manques de nos parents.

Voilà comment cela fonctionne dans notre inconscient ; si l’un de vos parents vous traitait de débile, de moche ou de gros, vous laissez le PN rejouer ce que ce parent vous a fait, et vous vous accrochez à lui pour, avec vos capacités d’adulte, tenter d’amener ce parent à cesser de vous blesser, et d’enfin vous aimer.

Comprendre cela, change tout !
Comprenez qu’il y a ici un lien traumatique ; que si vous êtes tellement lié(e) au PN, c’est en fait pour essayer de réparer ce que vos parents vous ont fait durant l’enfance, et ce faisant, vous fournissez au PN son approvisionnement narcissique.
Cela vaut pour tous les points faibles (ou besoins) que le PN exploite … Prenez un peu de temps pour y réfléchir, et vous commencerez à réaliser que c’est vrai.

Le PN est encore plus « inconscient » que vous de ses et de vos mobiles d’action ; il ignore ce qui se passe au fond de lui et ce qu’il génère dans la vie et ne comprend pas qu’il agit (comme vous) d’après son enfance blessée – sauf que lui a choisi un mode de soulagement destructeur et vous, un mode auto-destructeur.

Par contre, il sait comment vous appâter et vous attacher pour obtenir l’approvisionnement narcissique, pour éviter d’affronter ses propres dysfonctionnements en projetant sur vous sa honte, son infériorité et son mépris de soi, et en vous faisant endosser le rôle du « mauvais(e) » & du « fou (folle) » – qui est son rôle à lui, mais qu’il est bien trop faible pour assumer.
C’est ici que la victime met les bouchées doubles pour « résoudre les problèmes de couple : elle « répond », lit des livres de psychologie, consulte un psy ou rejoint des groupes d’entraide, puis se rebelle, recherche & partage tout ce qui concerne le narcissisme malin pour crier au monde son état de victime et la méchanceté de son PN.

Mais malgré tous ses efforts, elle n’arrive ni à faire changer le PN, ni à lui faire payer ses crimes – au contraire, la société l’accable, elle ! (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/16/pn-la-societe-accable-les-victimes/) – donc, jamais elle n’en reçoit la reconnaissance officielle… & elle va de plus en plus mal…

Pourquoi ? Parce que guérir de cette façon est impossible ; cette façon de faire est erronée & nocive, et ne fait que nous enfoncer encore plus !

Ce mode d’action victimaire nous rend plus impuissant(e) et induit un traumatisme permanent.

On ne peut changer que ce que l’on accepte de reconnaître –> corollaire ; il est impossible de changer ce qu’on refuse de reconnaître !

Durant toutes les années où j’ai aidé les victimes à guérir suite à des abus narcissiques, je n’en ai jamais vu une seule aller mieux en agissant ainsi ; au contraire, je les ai vus devenir accro à des informations sur les agresseurs, et se joindre à d’autres victimes obsédées par la recherche et partageant tout ce qu’ils peuvent sur les pervers narcissiques – sans compter que se pencher sur le mal nous contamine et que donc, beaucoup de victimes se mettent à acquérir des traits narcissiques !
A cause de nos attachements psychologiques (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/10/11/pourquoi-le-monde-va-t-il-mal-nous-aussi/), on a misé sur le mauvais cheval. 

Bien sûr, au plan conscient, on a choisi quelqu’un qui semblait le(la) partenaire idéal(e) (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/10/13/victime-avez-vous-choisi-la-violence/ ) … mais l’âme veut évoluer, retrouver l’équilibre & revenir vers l’Amour.

Donc en fait, loin d’être un genre de masochisme, ce choix désastreux d’un partenaire, provient des forces de vie qui sont en nous, d’une puissante impulsion (très saine !) de réparer & donc, se guérir d’une enfance merdique.

La plupart des gens ont des attachements psychologiques (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/10/11/pourquoi-le-monde-va-t-il-mal-nous-aussi/ ), mais ils n’ont pas été la proie d’un PN et n’ont eu que des soucis « normaux ». Ils n’ont donc pas souffert assez que pour accepter de modifier leurs croyances. Jamais ils ne prennent conscience de ce que la vie pourrait leur offrir !

Or, le PN nous torture si fort, il nous blesse tant, qu’on ne peut surmonter ni ignorer ces blessures et qu’on se met à chercher profondément – bref, il nous force à nous démener pour essayer de guérir – ce qui est, au fond, la seule méthode qui mène à la guérison ! Comme on ne peut vaincre un pervers avec des raisonnements logiques, il ne reste qu’un moyen de s’en sortir : élever notre conscience !

Nos blessures enfouies nous rongent, nous enfoncent dans la déprime & le stress post-traumatique – le SEUL moyen d’en sortir est de comprendre ce message profond et de l’accepter – alors, son « messager » (= le PN) n’a plus besoin d’être dans votre réalité … Vous en serez délivrée !

Tant qu’on reste dans la victimisation et le blâme & qu’on se bâtit des défenses pour ne pas être rejeté ou puni, on ne guérit pas. Pour guérir, il faut cesser de faire ainsi, pour prendre tout sur soi.

Qu’il soit clair ici que je ne blâme pas la victime ; mes articles prouvent que je suis indignée par les théories actuelles, qui rejettent la faute sur les victimes. Mais la seule chose qui peut modifier notre vie, c’est de décider de devenir responsable de ce qui nous arrive, de prendre en mains notre sort, notre guérison, notre avenir.

De toute une vie d’abus, j’ai déduit qu’ici-bas, Dieu (ou la nature) punit bien plus ceux qui s’infligent à eux-mêmes la violence, que ceux qui l’infligent à autrui !

Lorsqu’on commence à s’aimer & se respecter, nos blessures d’enfance cessent de nous manipuler ; on ne donne plus notre pouvoir à un autre, de peur d’être jugé(e) & abandonné(e) ; on est intègre & on se montre (même à soi) comme on est.

Une fois conscient, on devient notre propre partenaire aimant et on ne se laisse plus violenter. On n’héberge plus la peur, la douleur & le jugement (ce qui ne fait que nous en attirer plus dans notre vie).

On ne peut devenir ce qu’on est QUE si l’on s’accepte totalement, avec nos blessures. Lorsqu’on commence à le faire, on comprend que c’était ça, l’amour que l’on cherchait toute notre vie et que l’idée qu’on devait le chercher en-dehors de nous était fausse.

Donc, peu importe quand & par qui on a été blessé(e), il faut comprendre les motifs profonds en soi et les guérir afin de se libérer. Jadis, oui, vous étiez impuissant, mais maintenant, vous ne l’êtes plus.

Et si vous ne comprenez pas ce message, la vie vous resservira la même leçon, de plus en plus violemment, jusqu’à ce que vous souffriez assez que pour accepter de le comprendre, ou … que vous en mouriez !

Voilà pourquoi il faut regarder au fond de soi pour guérir.

La violence conjugale est en mode « replay » jusqu’à ce qu’une victime comprenne sa vraie nature & la fasse cesser.

Mais tant que nous restons dans la situation douloureuse, notre quotidien de terreur & de souffrance fait qu’on a trop mal & on est trop faible que pour pouvoir accepter ceci & pouvoir croître vers un mieux.

Quand on prend du recul par rapport à notre situation, & que l’on élève notre conscience pour avoir une « vue d’ensemble », on commence à voir des choses qu’on n’avait jamais distinguées avant.
Je souffrais, par ex, d’une peur de l’abandon, qui m’avait amenée à céder en tout à mes proches… jusqu’à ce que je réalise que je m’étais abandonnée moi-même, en subissant & me taisant, de peur d’être rejetée.

Tant que j’ai blâmé les autres pour ça, ça a continué. Ce n’est que quand, après d’infinies souffrances, j’en ai pris la responsabilité que ça a changé … et bizarrement, ce changement est dû à mon PN !

Pour guérir, il faut cesser d’essayer de comprendre les émotions avec la logique. Ceci est essentiel, parce que ce sont ELLES et non notre esprit logique (n’ayant pas accès aux vérités profondes), qui doit découvrir ce qui nous émeut.

Seule une guérison émotionnelle peut effacer le trauma remontant à notre enfance ; alors, les voies neuronales du trauma (les anciennes connexions à la douleur), dans notre cerveau, pourront s’étioler et disparaître.

Et cette évolution du corps, fait évoluer notre esprit. C’est le seul moyen pour sortir de la maltraitance.

Le point de départ est de commencer à écouter notre corps ; il suffit de l’interroger sur ce qui, actuellement, nous fait mal, & de bien écouter sa réponse.

Comme je le raconte (v. https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/02/refugiee-dans-ma-tete/), le danger mortel des violences subies a causé un état de dissociation, où l’on se réfugie dans sa tête, nous coupant de notre corps pour ne pas sentir les abus & survivre. Mais c’est justement ça qui fait qu’on reste dans des relations destructrices !

Il faut se reconnecter à notre corps, et non perdre temps, argent & énergie dans des analyses complexes & vaines.

Ce n’est que là qu’on pourra se libérer du trauma, des attaques extérieures, et aller mieux.

Voyons à présent comment un PN joue avec nos blessures non cicatrisées ; quand il surgit dans votre vie, il (elle) a travaillé sur ce qui vous émeut, sur vos besoins, qu’il prétendra pouvoir combler. Si par ex, vous avez peur de l’abandon, il apparaîtra comme fiable & fidèle.

Bien sûr, si vous faites mine de ne pas obéir, de vous rebeller ou de partir, il devra vous punir – & c’est là qu’il jouera de votre faille – par ex, vous plaquer soudainement, sans avertissement.

Là, comme ça vous rappellera votre ancien abandon, vous réagirez par de la panique, et vous le poursuivrez, devenant encore plus accro à lui.

Comme sa tactique marche, le PN continuera à s’attaquer à nos blessures & ira de plus en plus loin dans la violence.
Plus on reste inconscient de ceci, plus on s’accroche, moins on peut partir et guérir.

Tenter de forcer celui qui a créé notre blessure à la guérir, ne peut pas fonctionner !

C’est comme le poivrot qui cherchait ses clés la nuit sous un réverbère, non parce que c’est là qu’il les avait perdues mais parce que là, il y avait de la lumière … De la même façon, une victime veut réparer son histoire grâce à un sauveur, et s’adresse à celui qui est là, à portée de main – alors que c’est l’être qui est le moins à même de l’aider !

Pour tenir le coup et tenter d’anesthésier la douleur, ces victimes se jettent sur des ersatz d’amour, tels que l’alcool, les drogues (ou médicaments), le sexe, le shopping, la junk food, etc., mais cela ne fait que les enfoncer davantage dans la déprime.

Il faut piger que la vie travaille pour nous et non contre vous ; que ce qui nous arrive est un message vital pour renouer le contact avec notre inconscient, nous guérir, et modifier notre futur.

La douleur, physique ou morale, signale toujours qu’il faut arrêter de faire ce qu’on fait – mais l’ennui, c’est qu’on a tellement mal, justement, que ça nous empêche de penser rationnellement & donc, de trouver une solution …

Voilà comment on se jette sur la 1ère chose dont on pense qu’elle nous soulagera … et bien sûr, c’est une mauvaise solution, qui ne fait qu’accentuer la souffrance !

Et c’est là que la citation qui illustre l’article (« Souffrir est nécessaire jusqu’à ce qu’on comprenne que ce n’est pas nécessaire ») prend sont sens.

A la question : « La souffrance est-elle nécessaire ? », Eckart Tölle a en fait répondu ceci : Oui & non. Si vous n’aviez pas souffert comme vous l’avez fait, il n’y aurait pas de profondeur en vous en tant qu’être humain, pas d’humilité, pas de compassion. Vous ne seriez pas en train de lire ceci en ce moment. La souffrance déchire la coquille de l’ego, et puis arrive un moment où elle a rempli son but. (Donc) la souffrance est nécessaire jusqu’à ce qu’on réalise qu’elle n’est pas nécessaire. »

Si vous parvenez à vous élever au niveau requis, vous devenez entier, votre conscience change, ce qui génère une autre réalité.

Vous voyez le « jeu malsain » du PN pour ce qu’il est, vous ne vous sentez plus liée ou amoureuse de votre agresseur en essayant de le faire entrer dans le rôle d’un parent qui, cette fois, reconnaîtra votre valeur & vous aimera.
En fait, le PN commence à vous inspirer du dégoût, puis de l’indifférence … Et finalement, pourrez même ressentir un jour de la compassion pour lui … mais de loin ! 

Vous êtes fier(e) de savoir que vous allez de l’avant alors que l’autre a choisi de rester prisonnier du passé parce qu’il est trop faible pour affronter sa part d’ombre & ses blessures d’enfance.

Les forums pour les victimes d’abus se focalisent sur le PN, et la psychologie courante vous pousse à parler de vous à l’infini & à tout décortiquer (alors même que la science a prouvé que les « thérapies par la parole » étaient plus nocives qu’aucune thérapie du tout !).

Ces approches sont non seulement inefficaces, mais nocives (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/11/traumatises-drogues/) ; se concentrer sur le PN ou le trauma ne contient pas d’élément spirituel – or, SEUL notre moi intérieur vise notre bonheur & notre croissance ; il est donc le plus efficace pour nous sauver.

Jadis, les gens étaient reliés à la Terre & vivaient dans leur corps, mais les humains actuels, déconnectés d’eux-mêmes & de leur lien à la Nature, vivent dans des programmes de peur et de survie & sont poussés (pour des raisons commerciales) à consommer le plus possible. Et c’est surtout vrai des victimes qui, pour survivre, ont dû se dissocier de leurs sensations corporelles.

Tant que l’on ne devient pas son meilleur ami, on n’accorde pas de prix à la paix émotionnelle. En fait, on doit même alors créer du drame pour se donner une raison de continuer à vivre.

Sans combats et batailles à l’extérieur de nous, on se retrouverait (perspective effrayante) face à soi-même !

Ce n’est qu’en décidant de prendre cette voie effrayante qu’on réalise que ce que l’on trouvait normal, était en fait anormal et autodestructeur.

La santé émotionnelle est un partenariat avec soi-même, où l’on donne la priorité à la paix et la sérénité, & où l’on comprend qu’avant, on poursuivait certaines personnes ou biens matériels pour se sentir en sécurité, mais que ce n’était qu’une fausse solution, et que la vraie solution est en nous !

« L’oiseau ne place pas sa confiance dans la solidité de la branche, mais dans ses ailes » !

Des êtres mauvais

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On est mauvais quand on n’a pas d’empathie, pas de conscience, et pas de honte de ses fautes.

L’ennui, c’est que cela ne se voit pas. Il est faux de penser qu’un démon ou un psychopathe est violent ou irrationnel ; au contraire, ces individus semblent plus normaux et plus sympas que les autres !

Donc, peu importe l’étiquette (être toxique, pervers narcissique, sociopathe, psychopathe), il faut les identifier, pour notre propre survie ; ce sont des individus qu’il faut éviter d’accueillir dans sa vie, et éjecter s’ils y sont déjà !

Alors, à quels signes peut-on les reconnaître ?

J’en avais déjà cité plusieurs dans un article d’il y a 5 mois (https://bonheuretamour.wordpress.com/2020/08/18/gens-toxiques-les-signaux-dalarme/), mais je veux être plus précise.

Voici ces signes & comportements qui doivent vous alerter :

– Ils ne sont jamais vraiment joyeux ou heureux, mais sombres et souvent hostiles. Ils critiquent tout et tout le monde, ils n’admirent rien, ni personne (forcément, c’est l’indice d’une belle âme & ce serait reconnaître qu’il existe des gens supérieurs à eux).

– Ils appliquent le principe de la bicyclette ; rabaisser d’un côté pour (se) remonter de l’autre. Voilà pourquoi ils doivent toujours rabaisser.

– Ils ne croient pas à la bonté, l’amour, ou l’altruisme ; pour eux, tout le monde joue des coudes, ment, trompe & poignarde les autres dans le dos pour se placer au top et obtenir des avantages.

Bien sûr, EUX font ceci et s’en justifient en trouvant qu’agir ainsi est normal – puisque tout le monde le fait, pourquoi devraient-ils être assez sots pour se désavantager dans cette lutte en étant beau joueur ? Au contraire, il faut être le plus salaud possible, pour gagner ; ils estiment avoir le droit de mentir & tromper pour se donner des avantages …

Belle mentalité, comme vous voyez ! Voilà quelles idées dingues ils ont sur le monde, et auxquelles ils se raccrochent si on essaie de leur montrer que ce n’est pas comme ça.

Tous les plus beaux et nobles mobiles sont salis, méprisés et foulés au pied, car ils classent l’amour dans la catégorie des contes pour enfants, comme le Père Noël ou les Cloches de Pâques !

– Ils n’ont aucun scrupule, ni remords pour leurs méchancetés et pensent pouvoir tout se permettre, car ils y ont droit !

– Leur mode de vie est celle d’un parasite ; telles des sangsues, ils tentent de profiter d’autrui de toutes les façons. Prendre sans rien donner, voilà leur devise !

– Les lois et règlements ? Ils sont juste bons pour ceux qui sont trop bêtes pour pouvoir les contourner sans se faire prendre !  Et à chaque fois qu’ils ont joué un bon tour à une autorité (parents, chef de bureau, police, …), ils se félicitent de leur astuce et rient sous cape de la bêtise de cette autorité.

– Ils estiment qu’ils peuvent prendre tout ce qui leur fait envie et que si leur victime est assez sotte que pour se faire avoir, eh bien, ce n’est pas leur faute ! Rien n’est jamais de leur faute, du reste ; ils rejettent toute responsabilité pour leurs actes, projettent la faute sur les autres & jouent les victimes.

– Ce sont des menteurs pathologiques, qui mentent non seulement pour éviter les conséquences de leurs fautes, mais aussi juste pour le plaisir. Et nier même les choses évidentes ne les effraie pas !

Mais leurs mensonges sont surtout là pour les tromper eux-mêmes – car ils ressentent confusément leur nature mauvaise et tentent de fuir cette vérité.

– Ils cachent leur vie le plus possible et nous font des crosses derrière le dos ! Bref, personne ne sait qui ils sont (même pas eux). Comme l’a dit Scott Peck : là où il y a du mal, il y a du mensonge, et vice versa !

– Ils nous exploitent et nous entraînent dans des activités ou des conversations qui exploitent notre temps, notre énergie et/ou notre argent.

– Ils sont cruels envers les animaux & méprisants envers ceux qui les servent (boulangère, caissière, nettoyeuse, …).

– Un être dérangé n’arrive pas à mettre des émotions sincères derrière ses paroles ; c’est pourquoi il y met de fausses émotions, et toujours dans un but intéressé.

– Ils distordent les faits et sèment la zizanie, et tentent de contrôler tout et tout le monde.

– Ils nous critiquent méchamment ou font de l’humour cruel envers nous, se moquent de nos peurs (pourtant légitimes), de nos limites, de nos difficultés et nous en font honte – ils nous font nous sentir nul(le) ou idiot(e).

– Tout tourne autour d’eux ; ils ne s’intéressent qu’à eux, à ce qu’ils veulent, ce qu’ils désirent, leurs problèmes et font tout pour se faire la belle vie, et … « après moi le déluge » ; le reste du monde peut crever ! Ils sacrifieraient sans problème 1000 personnes pour s’octroyer un de leurs caprices.

– Un être mauvais se présente toujours comme l’ami(e) ou le compagnon(gne) parfait(e) – pour eux, l’image publique est plus importante que tout !

– Tels des caméléons, ils changent de personnalité selon les gens avec qui ils se trouvent et ils adaptent leur histoire à ces gens-là, pour qu’elle colle à l’image qu’ils tentent de communiquer aux autres – bien sûr, ils se donnent le beau rôle en décrivant les situations.

– Si on a des proches aimants, ceux-ci nous ont mis en garde contre lui.

– Pour les êtres ayant des troubles mentaux, il n’y a pas de « logique des émotions » ; tous sont de fervents adeptes de la logique & la raison ( !), des champions des idées abstraites (surtout qu’ils n’ont rien d’autre à quoi se raccrocher).

– Leur comportement est chaotique ; d’un côté, comme ils n’ont pas de sentiments qui brouille leur jugement, ils sont prodigieusement rationnels – ils peuvent ainsi planifier leurs mauvais coups dans les moindres détails.

Mais d’un autre côté, comme leur être profond est comme une bête sauvage rendue enragée par la peur, ils n’arrivent pas à se maîtriser tout le temps & piquent des crises de rage soudaines.

– Vindicatifs, ils cherchent la bagarre et nourrissent pendant des dizaines années de la rancœur pour des peccadilles.

– Ils mettent leur vie & celle de leurs proches en danger en suivant leurs instincts & impulsions – une fois en colère, rien ne les arrête.

– La détresse d’autrui les indiffère totalement et donc, les souffrances & même les spectacles sanglants ne les dégoûtent pas. Et ce sont de faux amis ; Ils ne sont jamais là pour nous en cas de problème. Non seulement ils sont dénués d’empathie, mais ils tirent même plaisir de nos soucis ou souffrances et aiment nous faire mal et nous voir souffrir.

Un trait typique est que, quand on leur raconte un de nos malheurs (qu’on expose notre vulnérabilité), ils ne vont pas se connecter à nous en regardant nos yeux, mais regarderont ailleurs – par ex, notre bouche.

– Autre signe : au lieu de s’enthousiasmer avec vous, ils vous plombent l’ambiance et si vous avez un projet, ils se débrouillent pour le saboter subtilement.

– Ils font ressortir le pire en nous (car ils nous rendent dingue) & on a souvent, en les approchant (ou même juste en pensant à eux), l’estomac serré.

Au fil de la relation (ou même parfois, dès la 1ère rencontre), ils suscitent en nous une sensation de répulsion.

– Autant ils sont pingres avec les autres, et profitent d’eux, autant ils ne regardent pas à la dépense quand ils veulent quelque chose juste pour eux ; là, ils sont soudain très généreux & dépensiers !

– Ils ne s’excusent jamais, ou juste du bout des lèvres – & encore, seulement si c’est réellement indispensable pour continuer une relation avantageuse pour eux !

– Avec eux, c’est « 2 poids, 2 mesures » ; ils peuvent nous manquer de respect & violer leurs promesses, mais si nous osons faire pareil, ils sont furieux.

– Ils feront leur volonté par tous les moyens, donc, ils résistent aux ordres des gens ayant autorité, et, en employant diverses tactiques, manipulent leur entourage à faire ce qu’ils veulent.

– Enfin, sachez que si un parent est psychopathe, il y a de grandes chances que sa progéniture le soit aussi ; il a été prouvé que ces enfants-là héritent de tendances à la psychopathie dans leurs gènes ; ils sont nés avec, et leurs parents (psychopathes ou non) peuvent d’ailleurs le déceler très tôt dans leur vie.

Dans mon article sur le sujet (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/26/des-enfants-pn/), je conseillais, si vous avez le malheur d’avoir fait des enfants avec un pervers narcissique, et qu’un enfant présente des traits de cette « maladie », de ne pas l’étiqueter ainsi, pour garder un peu d’espoir (donc, de forces !), mais une fois adulte, voici mes conseils : voyez-le assez peu, ne tentez pas de partager votre vie avec eux, & ne vous laissez pas exploiter ; gardez précieusement votre temps, votre énergie & votre argent !

Retenez que les enfants présentant un trouble oppositionnel avec provocation, ont de fortes chances de devenir des PN à l’âge adulte.

PS : si vous voulez vous renseigner sur ce trouble, ne consultez pas les sites européens (bourrés d’âneries), mais les sites américains (plus sérieux).

Citations de Sri Ramakrishna

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Peut-il rectifier un faux poids, celui dont les propres balances sont incertaines ? Pouvez-vous éclairer votre voisin alors que vous-même n’avez pas de lumière ?

De nombreuses bonnes paroles se trouvent dans les livres saints, mais la simple lecture ne rendra pas religieux.

Le but de la vie humaine est la compréhension de la Réalité Ultime, qui seule peut donner à l’homme l’épanouissement suprême et une paix perpétuelle.

L’arbre chargé de fruits penche toujours très bas. Si tu souhaites être grand, sois humble et doux.

Aussi longtemps je vis, aussi longtemps j’apprends.

La compassion, l’Amour de Dieu et la renonciation sont les gloires du vrai savoir.

Des croyances différentes ne sont que des chemins différents pour atteindre le même Dieu.

Les vents de la grâce sont toujours en train de souffler, mais c’est à nous de lever les voiles.

Dieu a fait différentes religions pour convenir à différents aspirants, époques et pays. Toutes les doctrines ne sont que des chemins, mais un chemin n’est en aucun cas Dieu lui-même. En effet, on peut atteindre Dieu si l’on suit un quelconque des chemins avec une dévotion totale.

Il est né en vain, celui qui ayant atteint la naissance humaine, si difficile à obtenir, ne tente pas de réaliser Dieu dans cette vie même.

Dieu est partout, mais Il est le plus manifeste dans l’homme. Donc, sers l’homme comme Dieu. Ceci est aussi bon qu’adorer Dieu.

Cette connaissance qui purifie l’esprit et le cœur est la seule vraie Connaissance, tout le reste n’est que la négation de la Connaissance.

A moins de toujours dire la vérité, on ne peut trouver Dieu, qui est l’âme de la vérité.

Par un travail désintéressé, l’amour de Dieu grandit dans le cœur.

Dieu seul est celui qui fait, et personne d’autre – ceci est la connaissance.

Les hommes ordinaires parlent beaucoup de religion mais n’en pratiquent pas un seul grain. Le sage parle peu, même si toute sa vie est une religion qui s’exprime dans l’action.

On ne peut avoir la vision de Dieu tant qu’on a ces 3 (choses) – la honte, la haine, et la peur.

On voit beaucoup d’étoiles dans le ciel la nuit, mais pas au lever du soleil. Pouvez-vous donc dire qu’il n’y a pas d’étoiles dans le ciel pendant le jour ? (Juste) parce que vous ne pouvez trouver Dieu dans les jours de votre ignorance, ne dites pas qu’il n’y a pas de Dieu.

Quand la fleur éclot, les abeilles viennent sans être invitées.

Il est facile de parler de religion, mais difficile de la pratiquer.

Voyagez aux 4 coins de la terre, mais vous ne trouverez rien nulle part. Tout ce qui existe n’est qu’ici.

La profondeur du cœur, un lieu retiré et la forêt sont les 3 lieux de méditation.

Dans la boutique du potier, il y a des récipients de formes diverses – des pots, des jarres, des plats, des assiettes, etc., mais tous sont faits d’une seule argile. Ainsi, Dieu est Un, mais est adoré dans différentes périodes et régions sous des noms et des aspects différents.

L’homme qui travaille pour les autres, sans aucun motif égoïste, se fait en réalité du bien à lui-même.

Travailler sans attachement, c’est travailler sans l’attente d’une récompense ou la crainte d’une punition dans ce monde ou dans le prochain. Le travail ainsi accompli est un moyen d’arriver à la fin, et Dieu est la fin.

Plus vous vous approchez de Dieu, moins vous raisonnez et argumentez. Lorsque vous l’atteignez, tous les sons – tout raisonnement et toute dispute – prennent fin. Puis vous entrez dans le sommeil du samadhi, dans la communion avec Dieu en silence.

Chaque fois que vous trouvez un loisir, invoquez votre Dieu avec empressement, priez-le sincèrement et dites-lui tous vos chagrins. En temps voulu, Il vous émancipera sûrement et vous permettra de nager joyeusement sur l’océan de la béatitude.

Dieu peut être réalisé à travers tous les chemins. Toutes les religions sont vraies.

Dans les écritures, vous trouverez le moyen de comprendre Dieu. Mais après avoir obtenu toutes les informations sur la voie (à suivre), vous devez commencer à travailler. Ce n’est qu’alors que vous pourrez atteindre votre but.

Si vous désirez être pur, ayez une foi ferme et continuez lentement vos pratiques de dévotion sans gaspiller votre énergie dans des discussions et des arguments scripturaires inutiles. Sinon, votre petit cerveau sera embrouillé.

Vous parlez de faire du bien au monde. Le monde est-il une si petite chose ? Et qui êtes-vous, pour faire du bien au monde ? Comprenez d’abord Dieu, voyez-Le au moyen d’une discipline spirituelle. S’Il vous donne du pouvoir, vous pouvez faire du bien aux autres, sinon non.

L’esclavage et la libération ne sont que dans l’esprit.

Seuls 2 sortes de gens peuvent atteindre la connaissance de soi : ceux qui ne sont pas du tout encombrés par les études, c’est-à-dire dont l’esprit n’est pas encombré par des pensées empruntées aux autres ; et ceux qui, après avoir étudié toutes les écritures et sciences, se sont rendu compte qu’ils ne savent rien.