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PN : la colère des victimes

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femme crie sur homme Beaucoup de femmes victimes de PN (moi aussi, avant) se reprochent de perdre le contrôle et de hurler ou même parfois frapper leur bourreau, ou de casser des choses qui lui appartiennent.

Elles se sentent coupables, autant, sinon plus, que lui – qui au moins, semble rester plus calme. Mais la vérité est que ce qu’il nous fait est INQUALIFIABLE !

La colère est une émotion – une énergie qui, comme toute émotion, nous est donnée pour notre survie. Elle a pour but de nous défendre lorsque quelqu’un nous vole ce qui est légitimement à nous ou empiète sur notre territoire.

Or, QUI, plus qu’un PN, nous vole & empiète sur notre territoire ?? Il nous vole NOTRE VIE elle-même et envahit nos frontières les plus sacrées & intimes !

Pas étonnant que ces violations mortellement dangereuses déclenchent en nous d’intenses sentiments de défense, donc de colère ! Notre corps nous crie que l’on subit une attaque grave à notre intégrité, une attaque mettant notre survie en danger i

Mais on refuse d’écouter cette voix de la sagesse et même, on en a honte… On devraitse dire qu’on n’est pas sortie avec quelqu’un pour avoir sans cesse des scènes, des choses qui nous blessent ou nous agacent, ou nous humilient, ou nous rendent furieuse et nous font vivre une vie chaotique et pénible – souvenons-nous qu’il nous a fait miroiter, au contraire, une vie d’amour, d’harmonie & de douceur.

Le PN aime nous mettre en rage, c’est son but et ça sert plusieurs objectifs pour lui ; d’abord, ça nous fait honte, de perdre ainsi le contrôle de nous-même, en sorte qu’on est encore moins apte à se défendre par la suite. Ensuite, comme il se débrouille pour que d’autres voient & entendent ces scènes, il nous fait passer pour dingue et surtout pour la mauvaise vis-à-vis du monde extérieur et des acteurs sociaux.

Et ce résultat est facile à atteindre, puisqu’il nous y a soigneusement entraînée ! il nous connaît, il sait ce qui nous touche et donc, sait exactement ce qu’il faut faire pour nous faire « exploser », nous faire perdre tout contrôle de nous-même….

Rappelons-nous qu’il projette sa folie sur nous – et donc, qu’il se débrouille pour nous faire « jouer » (comme une marionnette) sa folie, nous faire exprimer à sa place toute la rage qui l’habite !

Chacun(e) de nous ne devrait être en relation qu’avec des êtres qui ajoutent quelque chose à notre vie, qui l’embellissent, qui nous soutiennent et nous font nous sentir bien, et devrait éviter ceux qui font l’inverse.

J’ai décidé, pour ma part, de suivre ce précepte ; « rejette tout ce qui n’est pas utile, amusant ou beau » !

Quand on a réussi à rompre avec un PN, cette colère demeure, et il n’est pas facile de la surmonter.

Certes, il n’est jamais bon d’AGIR selon notre rage, mais par contre, il est très bon de reconnaître qu’elle est là, et que ça traduit que celui contre qui elle est dirigée, NOUS FAIT DU MAL et est dangereux pour nous !

La 1ère étape est de reconnaître qu’elle existe, et qu’elle est justifiée. La 2de étape est de comprendre qu’on ne peut pas rester en colère, car cela abîme notre santé.

Hélas, essayer d’en guérir revient à s’infliger un fardeau de plus, alors qu’on est déjà tellement « à plat », au sortir de la relation avec un PN, et qu’on sent que tout est « trop », qu’on ne peut plus supporter un seul fardeau de plus …

Oui, le (s) PN nous a (ont) programmée (surtout si on a grandi dans une famille PN) durant toutes ces années ou dizaines d’années (moi ; 57 ans) de violences, à croire qu’on était coupables. Ils nous ont chargée de leurs fautes, fait croire qu’on ne valait rien & qu’on était le problème, changeant le blanc en noir & vice versa, décrivant ce qui s’est passé à leur façon tordue.

A l’époque, avant qu’on ne s’informe et qu’on ne réalise ce qui nous était arrivé. on les a crus car on n’avait aucune idée de ce qu’était la perversion narcissique, ni même que ça pouvait exister !

Les thérapeutes qui exigent que l’on se souvienne des abus subis, et qu’on les « recadre » dans leur juste lumière, nous demandent quelque chose d’impossible.

Un individu peut parfois être en rogne contre un autre de manière irrationnelle, sans bonne raison. Mais ce n’est pas votre cas ; vous avez une raison très valable d’être fâchée !

Vous l’êtes car on vous a fait subir des violences et en plus, on vous en a fait « porter le chapeau » !

Ca me rappelle le panneau au-dessus des salles de torture au Cambodge ; « il est interdit de crier durant les séances de torture »… Oui ; les victimes torturées qui criaient sous la torture étaient punies de leurs cris !

Vous avez le droit à la peine et la colère, et personne ne devrait vous dire de « surmonter tout ça » – même pas nous-même – car cette colère est justifiée, et sert à nous rappeler ce qui nous fut infligé.

Toutes ces années d’abus ont nécessairement laissé de profondes traces en vous et, même si vous n’y pensez pas, certains stimulis vous feront toujours réagir… et cela nous fera râler…

On ne peut se forcer à pardonner, car les émotions surgissent qu’on le veuille ou non et si l’on ressent de la colère, il ne sert à rien de prétendre qu’elle n’est pas là !

En plus, comme les PN harcèlent leur victime, et continuent à la torturer après la rupture, ces sentiments sont sans cesse ravivés. Alors, comment voulez-vous qu’on passe l’éponge, comme nous l’ordonnent les ignorants ?

Le seul moyen (& encore) serait – toutes les victimes le disent – que la société reconnaisse qu’on est une victime, et nous indemnise, et que le(s) perpétrateur(s) soi(en)t puni(s).

Il faut, même (& surtout) si personne ne nous reconnaît comme victime ou ne nous reconnaît le droit d’être en rage, qu’on se reconnaisse comme victime et qu’on s’autorise cette colère amplement justifiée !

Il faut s’informer, « creuser » en nous, même si ça fait mal, car sinon, on garde en soi des croyances que le(s) PN a (ont) implantées en nous, et on se reproche encore des choses dont on est innocente.

Bizarrement, c’est en reconnaissant la colère en nous & en lui reconnaissant le droit d’être là, sans se mettre la pression pour pardonner, qu’elle diminuera – Par conséquent, donnez-vous la permission de la ressentir (car elle est juste) et le temps nécessaire (au moins plusieurs années) pour en guérir.

Bien loin du « il n’y a qu’à » des ignorants, il faut savoir que ça mettra des années à se résorber …

On ne peut jamais être assez doux avec une victime de PN alors, même si la société ne veut pas l’être (ce qui fait d’elle une partie du problème), soyons très douce avec nous-même… Pas question de vouloir se forcer ; autorisez-vous à ressentir ce que vous ressentez, à accepter ce que votre corps vous dit et à l’écouter !

Et laissez parler les imbéciles qui n’y connaissent rien … cessez de les fréquenter, d’ailleurs !

Voilà comment on se respecte… Et voilà comment on se fait respecter d’autrui !

Exigez le respect !

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moueBien des gens restent dans des relations destructrices parce que, bien qu’ils aient perçu les signaux d’alerte de comportements nocifs, ils perdent leur temps et énergie à essayer de deviner les mobiles du dérangé !

Ceci s’explique aisément : il est proprement INIMAGINABLE pour quelqu’un de normal, que des êtres apparemment humains puissent être tellement dénués de toute humanité, et se ficher (même ; jouir) des souffrances qu’ils causent. Eh oui ; ces psychopathes n’ont en effet que l’apparence humaine, mais ils ne le sont pas du tout ! Ce sont, en fait, d’effrayants monstres et si leur âme pouvait se montrer sur leur visage, tout le monde s’enfuirait d’horreur !

Il est pourtant prouvé que le meilleur moyen de prédire le comportement futur de quelqu’un, c’est d’examiner son comportement passé. La meilleure indication montrant si quelqu’un refera une chose, est s’il l’a déjà faite auparavant. Le schéma de comportement d’un être nous révèle le niveau de son caractère et ce à quoi on peut s’attendre en le fréquentant.

Beaucoup tentent, depuis des années, de comprendre le comportement dysfonctionnel de leur partenaire ; se croyant lucides (parce qu’ils sont versés en psychologie classique), ils croient que leur abuseur a des problèmes remontant à l’enfance ou a des ennuis avec son boss ou ses collègues, et que c’est pour ça qu’il les blesse.

Ils croient que s’ils arrivaient à comprendre les raisons sous-jacentes de ce comportement destructeur, ils pourraient le traiter ou mieux le supporter ( !), que l’autre ne voulait en fait pas les blesser, et qu’ils ont dû faire ou dire quelque chose qui l’a énervé. En plus, lorsqu’ils parlent à la personne dérangée du mal qu’il fait, ce dernier affirme que ses intentions étaient pures.

Même s’il est parfois vrai qu’un comportement dysfonctionnel naisse de conflits émotionnels non-résolus, c’est toujours la responsabilité du “malade” d’en prendre conscience et de se faire soigner. Jamais cela ne revient aux autres d’essayer de le comprendre ou de lui faire prendre conscience de la peine qu’il cause.

Il faut cesser de se torturer à se demander si oui ou non leur compagnon est inconscient ou s’il l’a fait exprès de les blesser. Cesser d’essayer de deviner ceci ou pourquoi l’autre leur fait ça, et, à la place, tenir ce bourreau pour responsable de son attitude, donne à la victime énormément de pouvoir.

Les victimes doivent prendre conscience qu’elles répugnent à attribuer une mauvaise intention à l’autre ; c’est, en effet si bête et si horrible, qu’on n’arrive pas à croire qu’un être humain puisse délibérément infliger ces souffrances à un autre, juste parce que ça l’amuse ou ça l’arrange !

La psychologie traditionnelle aime à chercher les causes et intentions sous-jacentes des bourreaux, soi-disant que s’ils connaissaient ces causes qui les font agir mal, ils cesseraient. Elle postule aussi que ces gens font le mal à cause de besoins non-résolus, de peurs, ou d’insécurités.

Les actes parlent plus haut que les mots ; il faut juger les actions, pas les intentions ! Peu importe les dénégations véhémentes du mauvais (clamant toujours qu’ils ne l’a pas fait exprès) et ses « excuses » si vous faites mine de le plaquer, sa façon de faire et refaire les mêmes actes destructeurs parle plus fort que ses paroles mielleuses. Ces individus sont responsables, sachez-le, de changer de comportement.

Au lieu de jouer à deviner leurs intentions puis à combler un soi-disant besoin sous-jacent, il faut estimer la maturité et l’intégrité de leur caractère en jugeant leur façon d’agir.

Beaucoup d’entre nous, nous engageons dans des relations malsaines parce que, malgré les signaux d’alarme, on cherche les mobiles de l’autre (des mobiles logiques et acceptables), on lui suppose des manques et on les prend en pitié – pensant qu’avec assez d’amour et de compréhension, l’autre cessera de les blesser ! (oui : moi !). Au moment où finit enfin par piger que ce n’est pas vrai, il est trop tard ; on est affaiblie et prisonnier(ère) d’une situation mortifère.

Il faut, dès le départ, tenir les autres pour responsables de leur comportement et juger que leur schéma de comportement révèle le niveau de développement de leur caractère.

Lorsque quelqu’un commence à mal se conduire, il le fait TOUJOURS sans raison valable et, si l’on tente de le comprendre, on en vient à l’excuser et à l’encourager.

Il faut toujours se souvenir que les explications données par la psychologie traditionnelle sur les raisons d’agir de ces êtres, sont fausses. La plupart des gens, baignés dans les mensonges de notre culture, ont intégré l’idée que ces êtres ont des problèmes et qu’il faut les aider, et non les rejeter – c’est ainsi qu’ils en deviennent les proies !

Les attaques des psychopathes sont si automatiques qu’il est tentant de les croire inconscientes – de plus, elles ressemblent à des mécanismes de défense. Cette expression (dérivée de la psychanalyse) désigne des mécanismes intrapsychiques inconscients dont use l’individu pour se protéger contre une expérience insoutenable, causant une si forte douleur ou angoisse, que, sans cela, il n’y survivrait pas. L’individu en est donc innocent (puisque c’est l’inconscient qui les cause & les garde sous le niveau de conscience).

Les névrosés, eux, tentent d’échapper à leur anxiété par divers moyens, mais inadaptés, d’où leurs symptômes bizarres. Mais les psychopathes, eux, emploient exprès des tactiques mauvaises, pour manipuler, prendre le pouvoir & les utilisent car il les savent efficaces ! Ca leur permet d’obtenir ce qu’ils veulent, de donner une impression de normalité, ou d’échapper à leurs responsabilités.

Mal interpréter leur comportement est le 1er pas pour devenir leur proie…

Ils utilisent, par ex, la rationalisation (s’excuser ou se justifier), blâmer et faire accuser un innocent, jouer les victimes, feindre l’ignorance et l’innocence, minimiser, …Le meilleur outil pour se protéger est la décision de n’accepter aucune excuse en cas de comportement blessant, nuisible ou inapproprié ! Quand on cesse de vouloir comprendre et qu’on pose ses limites de ne plus accepter ce genre d’actes, tout change ; étiqueter ces actes mauvais correctement, nous renforce.

Donc, si quelqu’un a encore ce genre de comportement envers vous, sachez que sa raison de le faire est non-pertinente. Un mauvais comportement est juste mauvais, point ! Et l’autre doit en être tenu responsable.

D’ailleurs, un être respectable exige le respect – ce qui commence par se respecter soi-même, car les autres vous traiteront comme vous vous traitez, et comme vous vous laissez traiter.

Les divers genres de violences

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femme pleure2  J’ai souvent entendu des femmes abusées et épuisées par leur partenaire, dire « au moins, il ne me frappe pas ».

Elles semblent croire que seule la violence physique existe, ou qu’elle est la pire de toutes… mais c’est faux !

Toute femme qui, comme moi, a subi tous les genres de violence, sait que les coups ne sont pas le plus terrible…

Il n’y a pas que les « bleus » qui témoignent de violences – car celles-ci peuvent s’exprimer de TANT d’autres façons que physiquement ! Cela peut être la manipulation, l’exploitation, les mauvais traitements, la négligence, la violence, la cruauté, le viol, …

En fait, il y a (au moins) 7 sortes de violences : physique, mentale, verbale, psychologique (ou émotionnelle), financière, sexuelle et spirituelle. Voyons, ci-dessous, comment chacune s’exprime :

-physique :

Intimidation – intimidation en se tenant debout devant vous & vous fixant ou vous serrant de trop près & refusant de reculer.

Isolation – Limiter la capacité d’échapper à des situations dangereuses.

Contrainte – vous confiner à l’intérieur en bloquant une porte ou un passage vers l’extérieur, vous agripper quand vous tentez de sortir, verrouiller des portes ou vous attacher.

Agression – Frapper, coups de pied, coups de poing, tordre le bras, pousser, boxer, pousser, mordre, gifler, frapper avec un objet, secouer, pincer, étouffer, tirer les cheveux, traîner par terre, brûler, couper, poignarder, étrangler, et nourrir de force (y compris l’overdose ou l’usage de drogues).

Mise en danger – menaces verbales de mort accompagnant la violence physique et l’utilisation d’armes.

– mentale :

Rage – Une colère furieuse & intense soudaine & sans raison, surprenant et choquant une personne & la forçant à obéir ou à se taire.

Gaslighting – mentir à propos du passé, nous faire douter de notre mémoire, de nos perception et de notre santé mentale. Ils prétendent et donnent des preuves de mauvais comportement passé pour causer le doute chez d’autres.

Le regard fixe – Un regard intense sans sentiment – fréquemment mélangé avec le traitement silencieux.

Traitement silencieux – Punir en nous ignorant. Nous couper de notre vie de façon permanente pour des choses sans importance.

Projection – Ils déversent leurs problèmes (& ceux qu’ils causent) sur les autres, comme si c’était l’autre qui avait fait ce que eux ont fait.

« Tourner » la vérité – Lorsqu’on les confronte à leurs actes, ils rejettent toute responsabilité & blâment autrui pour leur comportement – même, ils exigent des excuses.

Manipulation – Faire que l’autre craigne l’abandon, l’infidélité,ou le rejet.

Jouer la victime – Quand tout le reste échoue, ils jouent la carte « victime » afin de gagner la sympathie des autres.

– verbale :

Ton & volume vocaux extrêmes – Soit ils crient, hurlent, enragent, soit, ils tombent dans un total silence, en nous ignorant et en refusant de nous répondre.

Intimidation verbale – jurer & faire des menaces si l’autre refuse de faire ce qu’ils veulent.

Discours intense – leur mode de communication est discuteur, hostile, sarcastique, intimidante et exigeant. Ils interrompent souvent, parlent fort pour couvrir notre voix, retiennent des informations clés, et interrogent.

Attaques personnelles – insultes, réponses cinglantes, moqueuses ou diffamatoires, critiquer notre caractère, rabaisser nos sentiments, et dévaluer nos opinions.

Pas d’excuses – Ils rejettent toute responsabilité, deviennent hostiles, invalident & dévaluent les sentiments d’autrui, mentent, et oublient leurs promesses ou engagements.

Blâmer – Tout ce qui va mal est la faute de quelqu’un d’autre. Il nous accuse d’être trop sensible, veut dominer, s’oppose à nos arguments & critique nos réactions.

Brusquer – Il dit des choses comme : « Si seulement tu faisais …,je ne serais pas forcé de te frapper », « tu n’as pas d’humour ; c’était juste une blague », « Le problème avec toi, c’est que … » et « Ca ne s’est pas passé. « 

– émotionnelle :

Pinailler – Tout ce qui est important pour les autres est minimisé par rapport à leurs propres besoins. Ils déprécient nos réalisations, aspirations, ou personnalité devant les autres. Ils emploient la taquinerie méchante ou le sarcasme pour nous rabaisser et se moquer.

Faire honte – Ils partagent des informations privées sans notre consentement, nous traitent comme un enfant ou un(e) débile mental(e) ou exposent un événement honteux. Sans cesse, ils claironnent nos lacunes, souvent de manière passive-agressive.

Anxiété accrue – Il est facile de devenir anxieux quand chacun de nos actes, nos mobiles, et nos aptitudes sont mises en doute.En outre, on est débordé(e) car on doit sans cesse tout laisser tomber pour s’occuper d’eux.

Culpabilité excessive – Comme on ne peut s’occuper que d’eux (il n’y a qu’eux qui en soient dignes), il est égoïste de s’occuper de nous ou de prendre soin de nous… ou même de penser à nous et à nos besoins.

Insécurité – cela naît de ce qu’ils exigent de nous des choses irréalistes, impossibles ou impossibles à maintenir, et qu’ensuite, comme on échoue, on se fait rabaisser.

Confusion – Être traité comme une extension de l’agresseur, et non une personne distincte.

Aliénation – Discréditer nos amis et notre famille et faire des engagements sociaux un cauchemar (en revanche, ils se montrent incroyablement charmants à leurs propres engagements sociaux).

Colère / Peur – Ils génèrent une réaction de colère en agissant de façon si immature et égoïste mais accusent l’autre personne de se comporter de cette façon. Ils emploient l’intimidation, les menaces, le terrorisme ou la destruction de biens auxquels on tient.

Hostilité / Rejet – il nous harcèle, dans ou dehors de la maison. Ils refusent de reconnaître notre valeur en nous retirant l’amour ou l’intimité – ce qui fait planer une menace de rejet.

-financière :

Accès interdit à l’argent, la vérification des comptes, ou aux possessions, pour créer une dépendance envers l’abuseur pour la nourriture, l’habillement, le logement, et les nécessités de la vie. Il a des comptes secrets dans diverses banques & vide en secret les comptes d’épargne ou de retraite.

Vol : Intercepte, escroque ou exploite la famille et s’attend à ce qu’on trouve ça normal.

Atouts – Exige que tous les dons financiers, les actifs ou les héritages soient placés à son nom. Il ouvre des comptes bancaires juste à son nom sans nous le dire, ni nous y donner accès. Annule l’assurance-vie, santé, ou logement sans prévenir.

Salaires – il nous pousse à virer nos salaires sur son compte.

Factures / crédit – Met toutes les factures ou les cartes de crédit à notre nom. Les actifs sont à leur nom, mais les dettes, de préférence au nom de quelqu’un d’autre. Il pousse vers le haut (au montant maximum) les cartes de crédit, sans nous le dire et, comme elles sont à notre nom et qu’il nous vole tout ce qu’il peut, on ne peut rembourser et notre crédit est ruiné auprès des banques.

Taxes – il falsifie des dossiers fiscaux pour, lui, devoir payer moins, et exige qu’on signe des documents sans poser aucune question.

Budget – comme souvent, il nous interdit de travailler (car travail = salaire et salaire = indépendance), on dépend de lui pour vivre, et il nous alloue une somme ridicule pour faire marcher le ménage. Et pendant qu’on se serre la ceinture pour arriver à la fin du mois, lui claque l’argent de façon royale (j’en sais quelque chose !), en sorte qu’on est en échec. Il punit les dépenses avec des violences verbales, physiques, sexuelles ou psychologiques.

Carrière – Il nous interdit de faire des études, de gagner de l’argent, ou d’accepter les promotions pouvant avancer notre carrière.

Travail – il interfère avec notre vie professionnelle en téléphonant ou textant sans cesse (même au patron), ou en surgissant à l’improviste. Il exige d’avoir accès aux e-mails de travail et de connaître des détails confidentiels.

– sexuelle :

Séduction perverse – Faire un acte sexuel non désiré ou gênant conçu pour nous déstabiliser, nous inquiéter et voir si on va lui obéir.

Rages de jalousie – il exige qu’on lui raconte tout de nos partenaires sexuels précédents, puis, il utilise ça contre nous, en nous traitant de salope. Il nous accuse très souvent de flirter, d’être attiré(e) par d’autres, d’exposer notre corps, et de le tromper (toutes choses que LUI fait !).

Tactiques de coercition – Utilisation du harcèlement, de la culpabilité, de la honte ou de la rage pour nous contraindre à avoir des relations sexuelles. Ils provoquent, « scient », insultent, deviennent pénibles et refusent de nous laisser dormir jusqu’à ce qu’on cède.

Menace d’infidélité – Il évoque la possibilité d’une autre personne dans le but de nous forcer à des actes sexuels dont on n’a pas envie.

Incitation à la peur – Il menace de nous frapper, de partir, de nous punir, nous tromper ou nous couper les vivres si on ne fait pas l’amour (la haine, plutôt) avec lui.

Demandes égoïstes – Un exemple classique de sexe égoïste est la demande de rapports sexuels non protégés. Comme les préservatifs diminuent les sensations et qu’il n’y a qu’eux qui comptent, ils refusent d’en utiliser & insistent pour que l’autre prenne la pleine responsabilité du contrôle des naissances ou de la protection contre les MST.

Privation de sexe – Certains retirent tout le sexe de la relation. Toute demande de sexe est accueillie par des cris, des moqueries ou des excuses ridicules pour l’abstinence.

Ultimatums – Pour eux, leur corps est à eux, mais aussi celui des autres. Les ultimatums comprennent des exigences de perdre du poids, de s’arranger d’une certaine façon, une grossesse ou un avortement forcé, et l’interdiction de l’allaitement.

Destruction des principes – les normes sexuelles antérieures sont effacées. Par exemple, exiger que l’autre participe à de la pornographie, la prostitution, fasse l’amour avec des partenaires multiples ou avec des animaux.

Le viol – Le viol est « une pénétration, même très légère, du vagin ou de l’anus avec une quelconque partie du corps ou un objet, ou la pénétration orale par l’organe sexuel d’une autre personne, sans le consentement de la victime. »

Actes dégradants – La dégradation est dans l’oeil du spectateur. Ils ne voient pas ces actes comme dégradant, mais d’autres oui. Voici quelques exemples: uriner sur une personne, avoir des relations sexuelles alors qu’on est aux toilettes, ou des rapports sexuels forcés dans les lieux publics.

Sexe sadique – Il y a 2 formes d’actes sexuels sadiques : doux (ou BDSM) et « durs » qui peuvent conduire à la mort. Des exemples bénins comprennent : les jeux maître-esclave, immobiliser l’autre à l’aide de drogue ou d’alcool, fouetter ou fesser l’autre pendant les rapports sexuels, l’enfermer dans une cage, lui bander les yeux, le menotter, pincer ses organes sexuels. Les exemples durs comprennent : les coups, l’étouffement, la torture psychologique, brûler, couper, poignarder, le vampirisme, et l’assassiner avant, pendant ou après les rapports sexuels.

– spirituelle :

Pensée dichotomique – Diviser les gens en 2 parts ; ceux qui sont d’accord avec eux et ceux qui ne le sont pas. Pleins de préjugés, ils se moquent ou rabaissent les croyances différentes.

Élitisme – Refuser de s’associer avec des personnes ou des groupes qu’ils considèrent comme impurs ou impies.

Soumission – ils exigent que d’autres adoptent complètement leur point de vue. Il n’y a pas de place pour des opinions divergentes ou la remise en question de leur autorité. Ils punissent, insultent et appliquent le traitement silencieux pour les « dissidents ».

Étiquetage – Les personnes qui ne sont pas conformes à leurs croyances sont considérées comme désobéissantes, rebelles, sans foi, des démons ou ennemis de la foi.

Façade parfaite – il exige la perfection et le bonheur à tout moment. Les activités religieuses telles qu’aller à l’église sont soumises à des exigences extrêmes, des attentes excessives, et de la rigidité.

Légalisme – Le strict respect de leurs règles et règlements est exigé, avec des déclarations absolues sur des questions insignifiantes telles que la couleur des cheveux ou le style de vêtements autorisés. Celui qui y désobéit est sévèrement puni ou encourt même l’excommunication.

Ségrégation – Il utiliser le secret ou tait l’information, qu’il ne donne qu’à quelques individus qu’il estime dignes de le savoir. Séparation d’avec des membres de la famille et des amis en dehors de la religion, incluant l’évitement, la mise à l’écart ou la persécution.

L’obéissance aveugle – est exigée. Ils ont remplacé la religion avec eux-mêmes et les gens sont censés les adorer.

Abus de pouvoir – ils utilisent leur autorité ou leur pour magouiller pour leur bénéfice personnel (souvent financier) et justifient leur comportement en disant qu’ils le méritent.

Fraude – Se livrer à une faute criminelle ou couvrir les transgressions des autres au nom de leur religion. Cela inclut la dissimulation de délits, crimes financiers, violences physiques et abus sexuels.

Les enfants chéris de PN ont disjoncté !

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F. double Le PN, on le sait, vous adule au début, puis vous insulte, il vous place sur un piédestal, pour ensuite vous mettre plus bas que terre ; vous êtes clairement passé(e), pour lui, de « totalement parfait(e) » à « totalement imparfait(e) ».

Le splitting est un mécanisme de défense consistant à tout mettre dans 2 catégories opposées ; on l’appelle la pensée « noir ou blanc », ou « tout ou rien » ; pas de nuances, pas de moyen terme : tout est soit entièrement bon, soit entièrement mauvais. C’est une forme de maladie mentale, et la cause de la plupart des souffrances dans le monde.

Mais ça arrive aussi à la victime : lorsqu’on doit vivre dans la violence (tous les genres de violences) et surtout, dans la terreur de celles-ci chaque jour, durant des années, notre cerveau fait ce qu’il peut pour nous garder en vie, et donc, « clive » notre personnalité (sinon, on mourrait sous la schlague !) qui nous rend comme « absent(e) à nous-mêmes » durant les pires épisodes de torture et rituels sataniques auxquels notre bourreau nous soumet pour se nourrir…

Ici http://www.bonheuretamour.com/2015/06/02/refugiee-dans-ma-tete/ et ici : http://www.bonheuretamour.com/2015/05/17/marie-crispeels-la-blouse-fleurie/ , je parle de ce phénomène de dissociation ; d’un côté, ça nous sauve la vie, mais d’un autre, ça nous maintient dans la relation qui nous détruit !

Hélas, on y a bien souvent été programmés dans notre enfance si on a grandi comme bouc émissaire (pour infos sur cette dynamique, voir * sous ce texte) dans une famille PN…

Si c’est le cas, nous – l’enfant Bouc Emissaire – « dissocions » durant les séances de coups ou d’humiliations publiques , tandis que l’enfant chéri – le Golden Child – dissocie autrement ; il « charge  » à fond l’un des parents et idéalise l’autre (oubliant tout le mal qu’il a pu faire à lui & à la famille). c’est la « pensée Noir ou Blanc ».

Donc, le bouc émissaire sait, au moins, ce qu’il a subi ; même s’il a oublié (occulté) son enfance et si tout s’est brouillé dans son esprit, il se souvient de ce qu’il a ressenti, et que les 2 parents étaient coupables & complices (même s’ils s’engueulaient sans arrêt), tandis que le Golden Child, lui, se rappelle des agissements de l’un des parents mais, trop faible que pour supporter la vérité ( = qu’il a grandi dans une famille de démons cruels, drogués & sans scrupules), il oublie totalement ce qu’a fait l’autre parent & le rend tout blanc.

C’est ainsi, en ne s’avouant pas qu’ils furent violentés aussi (bien que privilégiés par rapport à l’enfant Bouc Emissaire), que ces enfants-là deviendront, à leur tour, des PN. Je trouve que ceci rappelle les récits moyennâgeux de diablotins envoyés sur Terre par Satan sous diverses formes pour recruter des adeptes au Malin, en leur mentant (fausses promesses) et en les faisant tomber dans le péché…

Les victimes, au moins, ont gardé le contact avec la réalité ; on SAIT ce qu’on nous a fait. Les PN veulent nous faire croire (comme c’est arrivé à EUX, jadis) qu’il n’y a pas eu de violences – pour qu’on dissocie comme eux, de façon maladive, nocive… tout à fait comme les diablotins recruteurs dont je parle plus haut !

Contrairement au nôtre, plus fort & sain (& c’est bien pour ça que les PN à la fois nous envient & nous haïssent, et à la fois nous choisissent comme proie), l’esprit plus faible du Golden Child a craqué ; il s’est tourné, pour survivre, vers « le côté sombre de la Force ». Il s’est alors construit un monde imaginaire où il n’y a pas d’abus, ou juste d’un côté.

Mais l’enfant Bouc Emissaire, lui, n’est pas mort à l’intérieur ; son âme vit, son esprit est resté du « côté lumineux de la Force » ; il sait que des abus ont eu lieu, et par les 2 parents.

C’est simple : si vous, ex-victime, parlez des violences à votre frère ou soeur Golden Child, il (elle) les niera avec force, car désormais (depuis l’instant de leur « scission »), les parents PN n’ont plus besoin de lui mentir ; il (elle) se le fait à lui(elle)-même !

On peut arguer que les victimes aussi se sont menti à elles-mêmes et que leur esprit s’est fermé durant les séances de torture, mais jamais il n’a « éclaté » ainsi, et c’est cela – cet esprit vivant, sain, solide – qui leur permet aujourd’hui, de reconnaître leur problème et d’y travailler, tandis que les ex-Golden Children, eux, ne reconnaissant pas ce qu’ils ont subi, restent éternellement sur place, dans les problèmes…

Hélas, c’est cela qui les rend dangereux ; refusant de traiter le vrai problème & de travailler sur eux-mêmes, ils doivent, pour se sentir mieux, attaquer les autres … et le cycle continue…

* http://www.bonheuretamour.com/2015/05/05/dynamique-de-la-famille-perverse/

http://www.bonheuretamour.com/2015/05/12/pn-creation-dun-monstre/

https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/29/famille-pn-un-schema-a-connaitre/

L’Art du baiser sensuel (pour les hommes)

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BoucheUn sondage réalisé par le site de rencontres sérieuses Parship a révélé que les femmes embrassaient plus que les hommes et y étaient donc plus expertes.

Consciente que ce sont les talents d’ »embrasseur » d’un homme qui poussent la plupart des femmes à désirer – ou pas – aller plus loin avec lui, je me suis dit qu’une mise à niveau pour les hommes s’imposait !

Trop d’hommes croient encore que les femmes fonctionnent comme eux et qu’ils peuvent passer directement aux « choses sérieuses », en sorte qu’ils effarouchent la dame & gâchent leurs chances.

Il faut savoir que « Les hommes sont comme des ampoules lumineuses (ils s’allument), alors que les femmes sont comme des fours (elles se réchauffent peu à peu) ».

Donc, Messieurs, la lenteur peut vous sembler superflue et ennuyeuse, mais essayez… et je parie que vous y prendrez goût !

Beaucoup de femmes jugent, à votre façon d’embrasser, si vous serez bon au lit ou pas… Bien embrasser est donc un outil très utile si vous voulez arriver à vos fins ; cela multiplie vos chances de « conclure » !

Pourquoi se précipiter sur une femme comme la faim sur le monde, alors qu’on peut faire durer le plaisir ? Plaisir qui sera mutuel, d’ailleurs ; à moins d’être désensibilisé, vous en profiterez aussi.

En outre, c’est bon pour la santé ! Un baiser passionné stimule le métabolisme (donc, fait maigrir), le cerveau et l’immunité, produit des endorphines (apaisant le stress, l’anxiété et la douleur), équilibre l’activité cardiaque, lutte contre les rides en faisant travailler 30 groupes de muscles, fait baisser le taux de cholestérol et la tension, … Top Santé avait même détaillé les bienfaits du baiser sur la santé (http://www.topsante.com/couple-et-sexualite/amour-et-couple/vie-de-couple/les-bienfaits-du-baiser-sur-le-bien-etre-et-la-sante-244891).  

Alors, si vous en êtes resté au « bécot » sans fantaisie, il est temps de raffiner votre technique.

Suivez le guide ! Voici comment pratiquer cet Art (car c’en est un) & y devenir maître :

Approchez tendrement votre visage de celui de votre partenaire, et respirez-la (un peu comme les Esquimaux), frôlez de vos lèvres (totalement relaxées) diverses parties de son visage (tempes, yeux, oreilles, cou). Vous pouvez même y poser de petits bisous tendres, puis approchez-vous des lèvres .. .

Rien que ceci, déjà, vous distingue de la majorité de vos rivaux et vous donne un grand avantage sur eux.

Donc, ce baiser, faites-le-lui désirer ; faites-la panteler d’envie que vous l’embrassiez !

une fois là, frôlez (ou « brossez »)  doucement vos lèvres – totalement relaxées (pas de froncement, pas de « bec de canard » !) – sur les siennes,

Puis, très lentement, entr’ouvrez les lèvres – j’ai bien dit « entr’ouvrir » et pas « ouvrir » ! (le déchaînement total, bouche ouverte, n’est permis qu’en plein acte sexuel) …  Ce n’est qu’à ce moment ; lorsque vos 2 bouches sont « arrimées » l’une à l’autre, que vous pouvez tendre un peu vos lèvres,

la langue peut alors entrer en action – mais attention : ne la lui enfoncez pas à fond comme un brutal ! N’oubliez pas qu’elle en tire des conclusions sur comment la rencontre amoureuse risque de se passer – et ceci ferait très mauvais effet !

La langue est, à ce moment, relaxée ; que ce soit très progressif ; toujours doux, tendre, sensuel.. Ne soyez pas le Cro Magnon qui lui fourre un gros  morceau dans la bouche et couvre de bave la moitié de son visage ! Cette façon balourde d’embrasser donnera à votre partenaire une pauvre idée de vos talents amoureux, et guère envie d’aller plus loin avec vous !

Que vos maîtres-mots soient ici ; tendresse, douceur et lenteur … Donc, que votre langue s’adapte et réagisse à sa langue à elle et à ses réactions corporelles ; molle si la sienne l’est, par exemple.

Et si cette lenteur vous agace, souvenez-vous de cette règle d’Or ; vous perdez du temps pour en gagner !

En effet, votre partenaire tirera de cette pratique à la fois sensuelle et maîtrisée, des conclusions flatteuses sur votre compétence au lit – sans compter que ça lui en donnera l’envie, surtout si vous pensez alors à l’accompagner de douces caresses ! (évitez les zones érogènes à ce stade).

La bouche étant très sensible et richement innervée (c’est une zone érogène de base), il y aura une progression. Les baisers sensuels, en effet, sont le prélude nécessaire à toute séance amoureuse, qu’ils précèdent et accompagnent…

bougez votre langue autour de la sienne comme si vous vouliez écrire (non avec la pointe de la langue !) les 5 premières lettres de l’alphabet …

à partir de là, il suffit d’adapter toujours votre pratique à ce qu’elle vous envoie – c’est un jeu de ping-pong, une conversation très intime sans paroles – ce qui est encore mieux ; ça évite les malentendus qui gâchent si souvent le langage !

cela devient plus chaud, plus intense ; alors, laissez-vous aller… Souvenez-vous seulement de ne pas serrer trop les lèvres – « dégustez » votre partenaire comme vous feriez d’une crème glacée bien crémeuse …

Remarque : faites attention à votre haleine !  Celle-ci est toujours un peu « bizarre », vu que c’est l’odeur de nos organes internes.

Et ne hâtez pas non plus l’acte d’amour ; là aussi, faites-le-lui désirer ! Comme pour le baiser, la lenteur à parvenir à l’acte sexuel en multiplie les plaisirs et la durée ; voir Retardez le moment de faire l’amour !

(Source : https://www.parship.fr/pics/downloads/fr_FR/CP-Bisous.pdf )

L’homme, son fils et l’âne

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ânier Un beau jour, un homme quitta la ville avec son fils pour aller au marché. Il avait aussi pris son âne, sur le dos duquel les 2 hommes s’installèrent.

A leur passage, des gens qui étaient assis à bavarder, se mirent à dire ; « Quelle cruauté ! Charger ainsi ce pauvre animal ! Ils vont le faire crever ! »

Le père se dit qu’ils avaient sans doute raison et fit descendre son fils, qui dut marcher à côté.

Mais les spectateurs n’étaient toujours pas satisfaits ; ils se mirent encore à dire : « Regardez cet homme, il n’a aucune pitié ! Il se repose sur son âne et il laisse son pauvre fils marcher à pied. « 

Entendant ceci, le père descendit de l’âne et y fit asseoir son garçon, tandis que lui allait à pied.

Alors, les gens oisifs qui les voyaient passer, se mirent à critiquer ; «  c’est du beau, disaient-ils, quelle époque ! Le respect se perd ! Cet enfant mal élevé se prélasse sur l’âne et laisse son vieux père marcher ! »

Le père fit alors descendre son fils de l’âne et ils continuèrent leur trajet à pied, en tirant l’âne derrière eux. Mais les passants y trouvèrent encore à redire ; ils se mirent à se moquer de l’homme en disant ; “Regardez ces 2 idiots ; ils ont un âne et ils n’en profitent même pas. Ils marchent alors qu’ils pourraient monter l’âne.”

L’homme comprit alors que quoi que l’on fasse, les gens trouveraient toujours à critiquer. Il décida qu’il ne faut pas s’en soucier – mais juste faire à son idée et continuer son chemin ; « les chiens aboient, la caravane passe ! »

Le garçon qui avait mauvais caractère

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clou rouillé C’est l’histoire d’un garçon qui avait mauvais caractère ; à la moindre remarque, il explosait, jurant et insultant les gens. Alors un jour, son père l’emmena près de la clôture de leur jardin, lui donna un marteau et un sac de clous, et lui dit qu’à chaque fois qu’il perdrait patience, il devrait planter un clou dans la clôture, et venir en dire le nombre à son père.

Le premier jour, le jeune garçon planta 36 clous. Le lendemain, tout autant.
Mais à mesure que les jours passaient, le garçon apprenait de mieux en mieux à contrôler son humeur, en sorte que le nombre de clous diminuait de plus en plus et qu’un jour arriva où il n’eut aucun clou à planter.

Après en avoir informé son père, ce dernier lui suggéra alors d’arracher un un clou chaque jour où il parviendrait à contrôler son humeur.

Les jours, les semaines et les mois passèrent, et un jour, le garçon put fièrement annoncer à son père qu’il ne restait plus aucun clou dans la clôture.

Le papa le prit par la main et l’amena à la clôture, et là, lui demanda de la regarder et de dire ce qu’il voyait. Le garçon répondit : « Beaucoup de petits trous. »

Alors, le père dit : « tu as réussi à te maîtriser et je suis fier de toi, mais regarde tous ces trous dans la clôture. Plus jamais elle ne sera intacte ; tu as eu beau ôter les clous, le trou reste. A chaque fois que tu perds patience et insulte quelqu’un, cela laisse des cicatrices comme celles-ci.

Tu peux enfoncer un couteau dans un homme et le retirer, et après, peu importe le nombre de fois où tu t’excuseras, la cicatrice demeurera à jamais. Songes toujours à ceci, fils ! »

 

Base d’une relation solide & heureuse

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la Belle & la Bête J’aimerais traiter de la nature spirituelle de l’amour, dont trop peu de gens sont conscients. Oui ; rares sont ceux qui savent que le coeur de toute relation est spirituel.

Ceci est splendidement illustré dans le vieux conte (c’est d’ailleurs mon conte préféré) de « La Belle & la Bête » de Mme Leprince de Beaumont (le VRAI conte, pas le dessin animé niais & vulgaire qui en fut tiré).

A la fin du conte, la fée conclut : « venez recevoir la récompense de votre bon choix : vous avez préféré la vertu à la beauté et à l’esprit, vous méritez de trouver toutes ces qualités réunies en une même personne » , signifiant par là que pour choisir un partenaire amoureux, il faut ne tenir compte QUE de l’âme, et que baser son choix sur l’intelligence ou la beauté corporelle, n’amène que des malheurs (comme on le voit avec le mariage des 2 soeurs de la Belle).

Le conte de Riquet à la Houppe, pour qui n’existent que le corps & l’esprit, nous égare sur une mauvaise voie.

Pour en revenir au réel, les gens disent souvent : « J’aime comment il (elle) me fait me sentir » ou « cette personne me fait me sentir de telle ou telle façon », mais ils ne se demandent pas d’où ça vient.

En essence, chacun de nous est, sous une forme matérielle (de chair), une boule d’énergie – et ce corps contient une énergie qui nous est propre, unique ; notre âme.

Alors, quand on rencontre quelqu’un, notre énergie interagit avec la sienne et ça nous fait ressentir une attraction ou de la répulsion. Cela dépend si les 2 énergies sont en phase l’une avec l’autre, ou pas.

Lorsque l’énergie entre eux s’accorde, ces 2 personnes veulent se fréquenter. Le problème, c’est que beaucoup d’entre nous avons des attachements psychologiques ; notre énergie compte divers niveaux profondément enfouis

J’en ai parlé ici (entre autres) ; http://www.bonheuretamour.com/2013/11/24/cessez-de-vous-faire-du-mal/ ;

– ces liens constituent notre tendance inconsciente de rechercher des êtres ou des situations nuisibles, qui nous rendent malheureux(se) ou plutôt, nous replongent dans l’émotion et les sensations ayant baigné notre enfance – et s’étant imprimées dans chacune de nos cellules (je suis persuadée que cela ne concerne pas que notre cerveau).

Par suite, nous posons inconsciemment toujours des actes qui auront pour effet de nous rendre malade ou malheureux – on est donc psychologiquement attaché(e) à du négatif.

Et en plus, cela se renforce : de bonne vibrations (tout, .. dans cet Univers, est de nature vibratoire) nous attirent plus de positif, et de mauvaises vibrations nous attirent toujours plus de négatif (…) quand on a ce genre de fixation négative, on est à la merci de quelque chose de plus puissant que nous, d’une force maléfique ne nous laissant aucun contrôle sur nos actes ou sentiments. Ce sont ces liens qui nous poussent à nous saboter ; à faire rater tout ce qui pourrait assouvir nos besoins et nous rendre heureux et en bonne santé.

(…) les choses sont plus complexes et « tordues » que ce que je viens de dire : en se mettant dans des situations « impossibles » et vu que l’on possède des mécanismes auto-réparateurs, on revit les – familières – situations d’antan et leurs sensations négatives (peur, impuissance, révolte, tristesse), ce qui nous place ainsi (inconsciemment) dans LA « position » adéquate pour guérir la situation douloureuse et les émotions négatives qui y sont liées… Bien sûr, hélas, comme on a choisi une partie adverse (personne ou situation) immuable, cela ne PEUT pas guérir ainsi… Mais on s’y enfonce, et on recommence, encore et encore… d’une part, pour enfin apurer cette situation et ces émotions malsaines, et d’autre part, pour revivre cette situation et émotions malsaines…  (le familier étant rassurant).

(…) Quelque chose que notre inconscient – qui, comme tout en nous, veut notre bien – nous poussera toujours à revivre et ré-éprouver ces sensations familières (par des manœuvres ouvertes ou subtiles).  Toujours, l’ex-enfant malmené, est poussé à revenir à cet état négatif, car il ne connaît rien d’autre…

Vous êtes alors toujours tiraillé(e) entre votre désir conscient d’être heureux(se) et celui, inconscient, d’être malheureux(se)… Et c’est bien entendu ce dernier qui gagne ! Voilà pourquoi vous avez une vie misérable !

ou ici : http://www.bonheuretamour.com/2013/11/23/cles-pour-y-voir-plus-clair-dans-votre-vie/ ;

Si ce côté sombre vous fait sans cesse du mal, c’est en fait parce qu’il souffre de désinformation et donc, de besoins pervertis, nuisibles.

notre côté sombre est fait de fixations psychologiques négatives (voir :http://bonheuretamour.com/pourquoi-le-monde-va-t-il-mal-et-nous-aussi/ ). (…)

Ce sont elles qui vous forcent à revenir sans cesse à l’état – familier pour vous – de peur et de douleur, et qui  vous empêchent de vous sentir fort, sûr(e) de vous, équilibré(e) et sain d’esprit… En effet, ces fixations s’expriment via la peur, le rejet, l’échec, la trahison, l’humiliation, et la dévalorisation… Bref, ce côté sombre a BESOIN de s’exprimer via la négativité ; c-à-d des pensées, sentiments, actes et personnes négatives.

Et comme (à cause de vos gènes et de votre histoire familiale) c’est ce côté qui a le pouvoir, vous vous accrochez frénétiquement à la négativité – et vous l’exprimez en en produisant sans cesse dans votre esprit, et en attirant (puis gardant) des êtres négatifs dans votre vie.

Pour faire disparaître ce côté sombre, il faut en 1er lieu comprendre qu’il est là, tapi en nous, puis, creuser pour découvrir de quelle nature il est, et enfin, le « ré-entraîner » autrement.(…) C’est votre côté obscur (vos fixations) qui a le contrôle – et qui n’entend pas le lâcher .

Comme on est inconscient de ce démon saboteur en soi, on suit son instinct et… on se retrouve avec la mauvaise personne !

Quand on réfléchit à nos relations foireuses d’avant, il y a souvent un schéma. Lorsque vous les considérez sous l’aspect spirituel, et à quel point il était absent, vous comprenez que ça ne pouvait qu’échouer ; certain(e)s partenaires potentiel(le)s vous avaient charmée par leur esprit ou leur corps, mais toujours, quelque chose manquait ou allait de travers, et les émotions n’étaient pas positives… ce qui, bien sûr, a mené au désamour & à la rupture.

On est parfois étonné d’entendre l’histoire de couples bien assortis physiquement & mentalement, et qui ont craqué… En fait, c’est parce que leurs niveaux de conscience ou d’âme étaient différents & incompatibles.

On sait que, si le niveau de conscience de 2 personnes est trop différent, la communication sera pervertie ; chacun réagit, non à ce que dit ou fait l’autre, mais à la différence de niveau…

L’âme de chaque partenaire doit être pareille & compatible (se complétant harmonieusement pour que ça « colle » entre eux). Ca fait beaucoup… Pas étonnant que tant de couples aillent mal !

Il est donc essentiel d’identifier le niveau de conscience de soi & des êtres que l’on fréquente.

Ce n’est que quand on sait clairement qui l’on est, que l’on peut déterminer ce qu’on recherche en relation et le genre de partenaire qui pourra nous l’apporter – c-à-d quelqu’un répondant à notre énergie (étant entendu qu’on a également quelque chose d’équivalent à lui apporter).

Malheureusement, pris par l’atmosphère romanesque, la plupart d’entre nous ne prennent pas le temps de connaître le « fond » de leur partenaire.

On sort avec des gens sans réfléchir à comment il(elle) va nous affecter, et sans but réel, juste en se laissant aller à nos rêves & désirs – et puis, comme ça tourne mal, on tente « d’arranger les bidons »…mais ça ne peut pas marcher ; c’est à la base (au moment du choix) qu’il fallait être plus conscient.

Donc, avant de songer à nouer des liens avec autrui, entrez en lien avec vous-même, & débrouillez-vous pour être un individu autonome, sachant ce qui compte pour lui(elle) dans une relation et surtout, tenez compte du niveau de conscience, car l’énergie est puissante et a d’énormes effets sur les gens (pour en savoir plus à ce sujet, voir l’échelle des niveaux de conscience, de D. Hawkins).

 Niv.consc.

Ce n’est que quand vous avez travaillé dur pour détecter & soigner votre programmation datant de l’enfance, et pour guérir vos blessures, que vous pouvez songer à l’amour – mais à l’amour avec la bonne personne !
Il faut, quand on rencontre quelqu’un, faire très attention à l’énergie qu’il(elle) dégage. Si l’autre n’a pas fait ce travail sur soi et garde des « bagages en excès » ou des « trous noirs » datant de l’enfance, ou que son énergie en est une d’avidité & non de don, il vaut mieux cesser de le (la) voir.

Vous ne pouvez pas remplir les Trous Noirs d’une autre personne. Rester autour de ces sortes de gens vous videra de votre énergie. Ce qui est bon pour vous, c’est de vibrer et « résonner » avec quelqu’un qui soit au même niveau.

Maintenant que vous connaissez les malheurs & la perte de temps amené par un amour « romanesque » mais sans identité profonde, vous en tiendrez compte dans vos choix futurs – car de mauvais choix, s’ils coulent de source et semblent plus « naturels », vous coûteront cher en temps & en énergie ( = en Vie) gaspillés en vain !

Conte : Tchouang Tseu & le jeune adepte

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Tchouang Tseu

Un étudiant gravit un jour une haute montagne pour trouver 2 vénérables maîtres et écouter les sages leçons qu’il pourront lui donner.

Arrivé en haut, il les trouve assis là ; Tchouang Tseu et un autre maître de ses amis.

Les 2 hommes l’invitent à s’asseoir à leur côté.

« Je suis venu pour apprendre de votre sagesse, grand maître », dit l’étudiant, tout intimidé.

Tchouang Tseu commence : « d’accord, je vais vous dire quelque chose. Je ne sais pas de quelle catégorie cela relève, ni si c’est pertinent, mais ça le sera sûrement à un moment donné. Ce n’est rien de neuf, mais j’ai envie de le dire. « 

L’étudiant, très intéressé, se penche en avant pour ne pas perdre une miette des paroles du maître, & donne à Tchouang Tseu toute son attention.

Mais l’autre maître, qui connaît son ami, a perçu le pétillement dans les yeux de Tchouang Tseu et, sachant ce qui va suivre, secoue la tête … L’étudiant, tout tendu pour écouter, n’a rien vu.

« Il y a un début – poursuit Tchouang Tseu – Il n’y a pas de commencement à ce début. Il n’y a pas de début à ce non-début de commencement. Il y a quelque chose. Il n’y a rien. Il y a quelque chose avant le début de quelque chose et de rien, et quelque chose avant cela. Tout à coup, il y a quelque chose et rien ! (Mais entre quelque chose et rien, je ne sais vraiment toujours pas ce qui est quelque chose et ce qui est rien.) Là, j’ai dit quelque chose, mais je ne sais pas vraiment si j’ai dit quelque chose ou pas. « 

Le jeune étudiant, décontenancé, regarde Tchouang Tseu bouche bée. Il fait mine d’ouvrir la bouche pour poser une question, puis la referme. Après un certain temps, il se lève, bredouille un remerciement, salue, puis il s’en va lentement, redescendant la montagne par le sentier d’où il était venu…

A peine est-il parti que l’autre maître se tourne vers Tchouang Tseu et le gronde : « Pourquoi as-tu fait ça ? Il voulait seulement apprendre. « 

« Il est venu en s’attendant à entendre des vérités profondes pour orner son esprit – répond Tchouang Tseu – et pourtant, ce qu’il venait chercher est déjà en lui. L’encombrement de son esprit l’empêche de le voir. Tant qu’il croira que son esprit est l’outil qui le conduira à l’illumination, il ne l’atteindra jamais. Maintenant, il va retourner encore et encore mes paroles dans sa tête, jusqu’à ce que son esprit rationnel soit si las qu’il aspire au sommeil. Puis, comme son esprit ne sera plus en travers de son chemin, peut-être qu’il attrapera une lueur de la vérité qu’il cherche « .

« En outre – continue Tchouang Tseu avec un clin d’oeil – j’aime taquiner les gens. »

Conte : Tant qu’il reste un coq

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Coq Il était une fois un pauvre manœuvre ; il subsistait de petits boulots, n’ayant que cela pour se nourrir, lui & sa femme.

Un jour, il croisa un vieil homme, qui lui dit : Je suis un saint. Si tu me prends chez toi, tant que tu me logeras et me nourriras, tu ne connaîtras pas la faim.

Aussitôt dit, aussitôt fait ; il adopte le « saint homme », malgré la réprobation de son épouse, et partage sa maigre pitance avec lui.

Le guru avale tout ce qu’il peut, en sorte que les maigres provisions du foyer sont vite épuisées.

Un matin au lever, la femme dit à son mari : J’en ai marre de ce profiteur ! J’exige qu’il s’en aille, et tout de suite, car je ne le supporterai pas un jour de plus !

Le mari, bien ennuyé, va voir le saint homme et lui dit : Maître, le coq chante, le jour est levé, mais je ne puis vous offrir votre déjeuner, car il ne reste plus rien à manger ici.

Le saint homme sourit et dit : Il reste le coq …

Ce conte nous met en garde contre les soi-disant gurus qui s’engraissent à ne rien faire, aux dépens des jobards qui croient à leurs boniments.