Exigez le respect !

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moueBien des gens restent dans des relations destructrices parce que, bien qu’ils aient perçu les signaux d’alerte de comportements nocifs, ils perdent leur temps et énergie à essayer de deviner les mobiles du dérangé !

Ceci s’explique aisément : il est proprement INIMAGINABLE pour quelqu’un de normal, que des êtres apparemment humains puissent être tellement dénués de toute humanité, et se ficher (même ; jouir) des souffrances qu’ils causent. Eh oui ; ces psychopathes n’ont en effet que l’apparence humaine, mais ils ne le sont pas du tout ! Ce sont, en fait, d’effrayants monstres et si leur âme pouvait se montrer sur leur visage, tout le monde s’enfuirait d’horreur !

Il est pourtant prouvé que le meilleur moyen de prédire le comportement futur de quelqu’un, c’est d’examiner son comportement passé. La meilleure indication montrant si quelqu’un refera une chose, est s’il l’a déjà faite auparavant. Le schéma de comportement d’un être nous révèle le niveau de son caractère et ce à quoi on peut s’attendre en le fréquentant.

Beaucoup tentent, depuis des années, de comprendre le comportement dysfonctionnel de leur partenaire ; se croyant lucides (parce qu’ils sont versés en psychologie classique), ils croient que leur abuseur a des problèmes remontant à l’enfance ou a des ennuis avec son boss ou ses collègues, et que c’est pour ça qu’il les blesse.

Ils croient que s’ils arrivaient à comprendre les raisons sous-jacentes de ce comportement destructeur, ils pourraient le traiter ou mieux le supporter ( !), que l’autre ne voulait en fait pas les blesser, et qu’ils ont dû faire ou dire quelque chose qui l’a énervé. En plus, lorsqu’ils parlent à la personne dérangée du mal qu’il fait, ce dernier affirme que ses intentions étaient pures.

Même s’il est parfois vrai qu’un comportement dysfonctionnel naisse de conflits émotionnels non-résolus, c’est toujours la responsabilité du “malade” d’en prendre conscience et de se faire soigner. Jamais cela ne revient aux autres d’essayer de le comprendre ou de lui faire prendre conscience de la peine qu’il cause.

Il faut cesser de se torturer à se demander si oui ou non leur compagnon est inconscient ou s’il l’a fait exprès de les blesser. Cesser d’essayer de deviner ceci ou pourquoi l’autre leur fait ça, et, à la place, tenir ce bourreau pour responsable de son attitude, donne à la victime énormément de pouvoir.

Les victimes doivent prendre conscience qu’elles répugnent à attribuer une mauvaise intention à l’autre ; c’est, en effet si bête et si horrible, qu’on n’arrive pas à croire qu’un être humain puisse délibérément infliger ces souffrances à un autre, juste parce que ça l’amuse ou ça l’arrange !

La psychologie traditionnelle aime à chercher les causes et intentions sous-jacentes des bourreaux, soi-disant que s’ils connaissaient ces causes qui les font agir mal, ils cesseraient. Elle postule aussi que ces gens font le mal à cause de besoins non-résolus, de peurs, ou d’insécurités.

Les actes parlent plus haut que les mots ; il faut juger les actions, pas les intentions ! Peu importe les dénégations véhémentes du mauvais (clamant toujours qu’ils ne l’a pas fait exprès) et ses « excuses » si vous faites mine de le plaquer, sa façon de faire et refaire les mêmes actes destructeurs parle plus fort que ses paroles mielleuses. Ces individus sont responsables, sachez-le, de changer de comportement.

Au lieu de jouer à deviner leurs intentions puis à combler un soi-disant besoin sous-jacent, il faut estimer la maturité et l’intégrité de leur caractère en jugeant leur façon d’agir.

Beaucoup d’entre nous, nous engageons dans des relations malsaines parce que, malgré les signaux d’alarme, on cherche les mobiles de l’autre (des mobiles logiques et acceptables), on lui suppose des manques et on les prend en pitié – pensant qu’avec assez d’amour et de compréhension, l’autre cessera de les blesser ! (oui : moi !). Au moment où finit enfin par piger que ce n’est pas vrai, il est trop tard ; on est affaiblie et prisonnier(ère) d’une situation mortifère.

Il faut, dès le départ, tenir les autres pour responsables de leur comportement et juger que leur schéma de comportement révèle le niveau de développement de leur caractère.

Lorsque quelqu’un commence à mal se conduire, il le fait TOUJOURS sans raison valable et, si l’on tente de le comprendre, on en vient à l’excuser et à l’encourager.

Il faut toujours se souvenir que les explications données par la psychologie traditionnelle sur les raisons d’agir de ces êtres, sont fausses. La plupart des gens, baignés dans les mensonges de notre culture, ont intégré l’idée que ces êtres ont des problèmes et qu’il faut les aider, et non les rejeter – c’est ainsi qu’ils en deviennent les proies !

Les attaques des psychopathes sont si automatiques qu’il est tentant de les croire inconscientes – de plus, elles ressemblent à des mécanismes de défense. Cette expression (dérivée de la psychanalyse) désigne des mécanismes intrapsychiques inconscients dont use l’individu pour se protéger contre une expérience insoutenable, causant une si forte douleur ou angoisse, que, sans cela, il n’y survivrait pas. L’individu en est donc innocent (puisque c’est l’inconscient qui les cause & les garde sous le niveau de conscience).

Les névrosés, eux, tentent d’échapper à leur anxiété par divers moyens, mais inadaptés, d’où leurs symptômes bizarres. Mais les psychopathes, eux, emploient exprès des tactiques mauvaises, pour manipuler, prendre le pouvoir & les utilisent car il les savent efficaces ! Ca leur permet d’obtenir ce qu’ils veulent, de donner une impression de normalité, ou d’échapper à leurs responsabilités.

Mal interpréter leur comportement est le 1er pas pour devenir leur proie…

Ils utilisent, par ex, la rationalisation (s’excuser ou se justifier), blâmer et faire accuser un innocent, jouer les victimes, feindre l’ignorance et l’innocence, minimiser, …Le meilleur outil pour se protéger est la décision de n’accepter aucune excuse en cas de comportement blessant, nuisible ou inapproprié ! Quand on cesse de vouloir comprendre et qu’on pose ses limites de ne plus accepter ce genre d’actes, tout change ; étiqueter ces actes mauvais correctement, nous renforce.

Donc, si quelqu’un a encore ce genre de comportement envers vous, sachez que sa raison de le faire est non-pertinente. Un mauvais comportement est juste mauvais, point ! Et l’autre doit en être tenu responsable.

D’ailleurs, un être respectable exige le respect – ce qui commence par se respecter soi-même, car les autres vous traiteront comme vous vous traitez, et comme vous vous laissez traiter.

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