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Les obligeants « flying monkeys »

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Voici un autre angle sur les relations à avoir avec des flying monkeys (complices des PN), après

http://www.bonheuretamour.com/2016/09/25/le-pn-ses-flying-monkeys/ et

http://www.bonheuretamour.com/2016/10/19/plus-sur-les-flying-monkeys/ .

Lorsqu’elles réussissent à échapper à leur PN, les ex-victimes cherchent à retrouver le calme & la sécurité physique et mentale.

Mais hélas, les PN, enragés de voir leur proie leur échapper, feront tout pour que ça n’arrive pas !

Or, comme ce sont des êtres charismatiques, ils sont appréciés & soutenus par toute une « cour » (famille & amis) de gens vaniteux, égoïstes, & dénués d’empathie.

Le PN détecte cette toxicité et, ne pouvant se nourrir de tels êtres (quasiment aussi nuls & vides que lui), peut quand même les utiliser pour harceler sa proie.

Bref, si vous leur échappez & coupez le contact avec eux, les PN trouveront toujours des « bonnes âmes » pour vous porter leurs messages, qui sont que vous blessez le « pauvre » PN, vous dire que vous vous faites des idées ( qu’ils ne sont pas méchants) & vous demander de faire la paix avec eux.

Et n’oubliez pas que, durant ce temps-là, tout en pleurnichant, les PN vous « chargent » à fond & vous salissent partout où ils passent, racontant des détails scabreux (tous inventés !) sur vous…

Ils se rendent sympathiques & se font passer pour la victime, recrutant ainsi des marionnettes utiles pour leur plan – qui est de vous détruire, même si (surtout si !) vous n’avez plus de contact avec lui.

Alors, comment se protéger de ces émissaires du mal que sont les flying monkeys ? Couper le contact avec eux aussi.

Attention : même sur les réseaux sociaux ! Car ils pourraient y trouver des informations qu’ils relayeraient ensuite au PN (or, pour un PN plus que pour n’importe qui d’autre, savoir = pouvoir !).

Pour ceux qui ne peuvent couper le contact avec des flying monkeys, soyez très prudents ! Il vaut mieux réduire les contacts au minimum, et ne rien révéler de vous.

Les victimes des narcissiques doivent savoir qu’elles ne sont pas responsables des sévices qu’elles subissent.

Non, vous ne l’avez pas « cherché » en parlant et en disant que vous méritez un peu d’attention & de respect, il ne s’est pas fâché parce que « le dîner était en retard », ou elle n’a pas explosé parce que vous êtes « trop ​​cela » ou « trop ​​cela ; il vous a attaqué juste parce que vous êtes là, point !

Les PN jugent qu’ils ont le droit de vous punir juste pour être comme vous êtes… Parce que vous êtes TROP bien, en fait, & il le sait parfaitement !

Je vous rappelle l’idée de base de ces monstres : « Je te HAIS d’être 1000 fois mieux que moi ! Je voudrais te rabaisser à mon niveau, te faire vivre dans mon enfer, et que le monde entier te rejette & te fasse du mal ! »

Bref, ce n’est pas la proie qui est coupable ; elle se fait mordre parce que l’autre est un prédateur, c’est tout.

Pourtant, les sympathisants des PN croient qu’elle l’est… parce que ça les arrange de le croire (on voit que les flying monkeys sont également jaloux des êtres qui leur sont supérieurs, & également cruels, donc mauvais).

Pour eux, il faut clairement blâmer l’agneau de s’être fait mordre par le loup… Belle logique que celle-là !

L’ennui, c’est que la victime – souvent un être plein de scrupules – sait qu’il (elle) n’est pas un(e) saint(e), qu’il a dit ou fait des trucs négatifs – alors, il se sent coupable.

Mais imaginons le cas d’un caissier qui se fait abattre lors d’un hold-up. Il aura beau avoir été brusque, ou avoir détourné des fonds, ou boire trop, ça ne justifie pas qu’on l’assassine !

Cessez de croire ceux qui projettent leur méchanceté sur vous, ou d’avoir réagi à leurs provocations ; craquer sous la pression est normal, c’est humain !

Souvenez-vous que la définition du salaud est celle-ci : c’est quelqu’un qui vous reproche les conséquences de choses qu’il vous a faites.

Sachez donc que le PN, qui est un salaud au cube, ne manquera jamais d’excuses tordues pour justifier ses attaques contre vous, alors rejettez cette culpabilité ; elle ne fait que vous garder prisonnier de cette relation qui vous détruit.

Et ne croyez pas les idiots qui vous sortent ce stupide « argument » disant qu’« il faut être 2 pour se disputer » ou que « les torts sont toujours partagés 50/50 dans une rupture ».

Vous devez savoir qu’avec des PN, il ne s’agit PAS de disputes, mais d’agressions unilatérales – or, une victime d’agression n’est pas coupable de l’agression qu’elle subit, point !

Bien sûr, il y a des choses que vous devriez arrêter de faire – comme cesser de croire ces nuisibles, de vous culpabiliser & de vous faire manipuler, justement !

Mais vous ne saviez pas & c’est normal ; partout, la vérité est muselée & le mensonge, répandu largement…

Heureusement, vous avez cherché, & vous êtes tombé sur cet article 😉 !

Maintenant que vous savez, vous ne tomberez plus dans leurs pièges – car quand on sait mieux, on agit mieux.

Hélas, la majorité des gens n’ont pas vos raisons de se renseigner – alors, ils croient les mensonges que leur martèle partout la société, & les théories mauvaises (par ex, la communication non-violente, la co-dépendance ou la victimologie – voir liens ci-dessous*) qui prétendent que la victime n’en est en fait pas une, & que ce qui lui arrive est bien de sa faute – remarquez que, comme par hasard, l’agresseur, lui, est gommé du tableau !

Le PN a fait de vous une victime ; c’est un FAIT, qu’on l’aime ou pas !  Et « victime » n’est pas un gros mot ! Et l’avoir été n’est pas un péché ! Il n’y a rien de quoi avoir honte là dedans – au contraire, les plus innocents sont les plus désintéressés et les plus facilement victimisés … jusqu’à ce qu’ils aient appris – à la manière forte – à cesser de supposer que les autres sont aussi gentils qu’eux.

Oui, on peut cesser d’être victime en s’informant, en examinant les faits & tirant les conclusions logiques, pour ne plus se faire berner à l’avenir.

Et les idiots qui accusent la victime devraient pouvoir le voir… c-à-d, s’ils cessaient de penser en termes de slogans ou comme des robots !

Fuyez ces gens ignorants et secrètement agressifs ! Souvenez-vous toujours que « si on ne fait pas partie de la solution, on fait partie du problème ».

*

Victimologie : http://www.bonheuretamour.com/2016/03/17/pourquoi-on-delaisse-les-victimes/

Co-dépendance http://www.bonheuretamour.com/2012/05/12/la-soi-disant-co-dependance/

Communication non violente : http://www.bonheuretamour.com/2015/01/11/pn-communication-non-violente/

Chat sauvage : http://www.bonheuretamour.com/2013/01/01/lhistoire-du-chat-sauvage/

Narcissisme malin ; dû à une enfance malheureuse ?

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Je vois, presque chaque jour, des énormités sur les PN ; de soi-disant « spécialistes » (& les jobards qui les suivent) osent affirmer qu’ils ont eu eu une enfance malheureuse & sont en fait des victimes, & que c’est parce qu’ils ont trop souffert qu’ils ont basculé « du côté sombre de la Force »…

Ca me fait bondir ! Si cétait vrai, je serais la plus grande PN du monde puisque je fus battue & maltraitée depuis mon tout 1er souffle jusqu’à maintenant & qu’en ces 58 ans, j’ai subi tous les genres de tortures et des souffrances inouïes.

Et ma sœur ne le serait pas, puisqu’elle fut toujours chouchoutée par les 2 cinglés qui nous servaient de parents. Ni mon ex-mari, qui était véritablement le dieu de sa mère, et n’a manqué de rien durant son enfance (bien qu’il m’ait « accorchée » en se faisant passer pour le « pauvre incompris souffrant » de sa famille).

Donc, foin de ces âneries : la science dit que c’est dû à un déficit de neurones-miroir et quand des PN parlent de leur cas, comme le Dr Sam Vaknin ou Athena Walker, ils nous disent eux-mêmes (& Sam Vaknin est un médecin, spécialisé dans la Perversion Narcissique) que c’est inné.

Voici ce que dit d’elle-même cette jeune femme PN dans son article sur Quora (Psychopathy is present from the first breath one takes, to the last) que je vous traduis tel quel :

D’accord, je vais seulement aborder brièvement l’idée que nous rejetons les «victimes». Ce n’est pas seulement parce que vous faites partie de notre vie et que notre relation prend fin, que cela fait de vous une victime. Cela fait de vous une personne qu’on ne veut pas fréquenter.  Les autres réponses ont couvert « joliment » les hypothèses sur les psychopathes et les monstres, je suis d’accord avec eux, je suis fatiguée d’aborder le sujet, alors je vais laisser leurs réponses parler de cela.

Sur pourquoi nous coupons le contact. Je n’appelle pas cela « rejet » parce que ce n’est pas ce que l’on fait. Notre relation est finie. On n’en veut plus. Je n’ai plus rien à vous dire, alors pourquoi resterais-je en contact avec vous ? Quand je garde le contact avec quelqu’un, c’est parce qu’il y a quelque chose à en tirer (un bénéfice pour moi). Si la relation est qu’ils font des choses pour moi et que leur utilité a atteint sa fin, alors c’est ce que c’est, la fin.

Avant que quiconque ne s’écrie « Voilà ! Cela signifie que vous violentez (vraiment) les autres « !

Non, je ne le fais pas. Je négocie avec eux et quand je pars, à moins que ce soit le fait de ne plus avoir de contact avec moi qui les rend malheureux, je me suis occupée d’eux & leur ai donné quelque chose qu’ils voulaient en échange de ce qu’ils ont fait pour moi. Je préfère cette méthode parce que je n’ai pas une trace de personnes (quittées) dans mon sillage, mais plutôt des individus satisfaits qui étaient globalement heureux de me connaître.

L’autre raison pour laquelle j’arrête le contact est si ce que je recevais de vous était (juste) de la compagnie. En d’autres termes, vous étiez un membre de mon cercle intérieur, et vous avez fait quelque chose qui vous a retiré de cette position. Je fais confiance aux gens dans mon cercle intérieur. Violez cela, et nous avons fini de parler. Dans ce cas, je ne vois vraiment pas quelle raison a la personne de se plaindre du résultat. Je suis très claire sur mes attentes des 2 côtés. Il s’agit d’un accord passé entre nous 2, et je ne suis pas assez rigide que pour supposer qu’il n’y aura pas de moments où la personne échoue de son côté, comme je pourrais le faire du mien.

Ces événements sont discutés, il n’y a pas de zone grise, et je m’assure qu’ils savent qu’en continuant sur cette voie,  ma confiance en eux diminue, et le résultat sera une fin de notre contact. Si cela finit par arriver, c’était un choix de la part de cette personne. À peine une victime, mais plutôt quelqu’un qui n’a pas respecté la relation que nous avions, et elle est maintenant clôturée.

Pour chaque personne qui crie victime, je suis là pour leur rappeler. Peu importe ce que vous affirmez avoir eu lieu. La version de l’autre personne sera probablement très différente. Lorsque vous vous considérez comme la victime, l’autre personne ne le fait probablement pas. Quand un psychopathe ne veut pas vous fréquenter, ça se résume à un simple fait. Nous ne nous lions pas. Lorsque nous investissons dans une relation avec vous, c’est fait pragmatiquement. Si l’investissement l’emporte sur le bénéfice pendant suffisamment longtemps, il n’y a aucune raison de continuer dans une entreprise inutile. Vous vous liez, nous pas. Une fois que la relation est clôturée, nous en avons fini de faire des concessions pour vous. Fin de l’histoire.

Quand on est jeune, on fait ce qu’on peut avec les informations que l’on a à notre disposition. Quand tous les enfants sont jeunes, ils font partie d’une courbe d’apprentissage abrupte. On ne peut pas plus comparer un jeune psychopathe à qui il deviendra à l’âge adulte, qu’on ne peut le faire avec les neurotypiques.

Sommes-nous très bons dans la manipulation quand nous sommes enfants ? Mieux que très bons. D’abord et avant tout, il nous faut du temps pour comprendre que vous ne pensez pas comme nous et que c’est pourquoi vous nous criez toujours dessus. Nous ne voyons rien de mal avec ce que nous faisons, mais c’est clairement un problème pour nos parents.

Nous posons des questions. Les réactions que nous obtenons à nos questions sont la confusion, parfois le choc, ou le dégoût, ou la colère. Il est clair que nous faisons quelque chose de mal, et que tout ce que les gens s’obstinent à nous répéter n’a aucune influence sur notre façon de penser. Ainsi, nous apprenons ce qu’il ne faut pas demander, ce qu’il ne faut pas faire, ce qu’il ne faut pas dire. Nous observons nos frères et sœurs si nous en avons. Et les autres enfants aussi. Nous voyons leur interaction avec les adultes, et comment ils n’ont pas les mêmes problèmes que nous.

Lumière ! D’une certaine façon, ils pensent différemment que nous. Comment ils pensent est comme d’essayer de briser un coffre-fort. Rien de ce que font les neurotypiques n’a de sens pour nous. C’est comme essayer de comprendre un film étranger sans sous-titres et sans contexte scénique. Nous commençons à juste imiter. En grandissant, cette compétence augmente et nous faisons mieux, mais au début, nous y sommes mauvais. Un autre problème auquel nous sommes confrontés est de devoir apprendre la valeur que les neurotypiques placent sur certains comportements qui nous semblent sans valeur.

-Partager. Pourquoi ? Ceci est à moi. Va donc t’en chercher un à toi et oui, je vais te frapper avec pour te tenir à distance.

-La peur. Et quoi ? Les lumières sont éteintes et vous pleurez ? Pourquoi ? Pleurer est pour quand on veut quelque chose et que les autres ne veulent pas nous le donner.  Pourquoi vous ne descendez pas dans le sous-sol la nuit ? Quel est le problème ?

-Dire la vérité. Expliquez-moi cela. Je veux X, et je vous l’ai dit. Ma raison, parce que je le veux, ne vous a pas impressionné. Alors, je vous ai donné une autre raison, et j’ai obtenu ce que je voulais. Pourquoi est-ce mauvais ? J’ai obtenu ce que je voulais. J’ai accompli mon but. Vous ne cessez de changer les règles pour moi. Vous ne voulez pas que je mente parce que c’est malhonnête, mais vous ne pouvez pas me dire en termes raisonnables pourquoi cela importe. Et non, c’est « mal », ne compte pas.

-Pleurer. Les enfants le font tout le temps. Je l’ai utilisé pour manipuler, et ça a fonctionné super-bien. J’ai supposé que c’était la raison pour laquelle tous les enfants le font jusqu’à ce que ma sœur ait parlé de «peur». Puis, c’était de tristesse. Puis, c’était de bonheur. Voulez-vous, s’il-vous plaît, choisir une raison pour laquelle l’eau sort de vos yeux ? C’est un cauchemar !

-Il y a des tas d’autres (choses) aussi. Nous devons apprendre tout cela à mesure que nous grandissons et vieillissons. Et oui, nous devenons meilleurs au fil du temps, notre contrôle des impulsions est meilleur après nos années d’adolescence … habituellement. Nous apprenons que retarder la gratification peut nous apporter de riches récompenses. Nous apprenons donc à mettre cela en pratique.

Cependant, demander si un enfant psychopathe est « à faible fonctionnement » est comme de dire qu’un joueur de football enfant est nul par rapport à un quarterback de la NFL. Evidemment, il a 4 ans. On ne peut comparer l’un à l’autre. Ce qu’on peut faire, cependant, est de regarder l’équipe enfantine et de voir un enfant, et de dire que l’enfant a du talent par rapport aux autres. On pourrait faire ce jugement de 2 choses semblables. Un enfant psychopathe, comme tout enfant, essaie de comprendre comment le monde fonctionne. C’est juste doublement difficile parce que nous devons apprendre que notre monde et votre monde ne sont pas le même. Alors, je dois prendre mon monde et le conformer pour qu’il ressemble à votre monde. Je dois apprendre 2 mondes en même temps.

Si nous réussissons, je dirais que c’est l’inverse du faible fonctionnement.

Dans un autre article, Athena Walker évoque les gens qui blâment ses parents pour son état et dit que c’est faux ; que  la  psychopathie est innée (on naît avec cela). Elle précise qu’ils étaient de bons parents & que c’est grâce à eux si elle est devenue, non une criminelle, mais une PN à haut fonctionnement.

Elle dit qu’enfant, elle était téméraire, qu’elle mentait constamment s’occupait de ce qui l’intéressait & jouait seule avec ses jouets, qu’elle avait peu d’amis, car les autres l’ennuyaient & elle les voyait comme des obstacles.

Aussi, qu’elle ne fréquentait que ceux qui pouvaient lui être utiles, et que le peu d’amis qu’elle avait, elle les manipulait & leur volait leurs jouets.

Elle raconte qu’elle était « sympa » quand il le fallait mais adorait les faire souffrir & les voir pleurer… et bien sûr, qu’elle n’assumait jamais ses bêtises & en accusait toujours quelqu’un d’autre.

Voilà ; j’espère que cet aperçu du cerveau d’un PN vous a intéressé…et que vous cesserez de croire à la fable de la « pauvre victime » qui a disjoncté et est plus à plaindre qu’à blâmer !

Raisons des manipulations

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peur  Pour quelqu’un d’intègre, manipuler est à la fois immoral (car ça lèse les autres) et stupide (car ça se découvre un jour et ça se retourne contre l’auteur des manipulations).

Donc, pourquoi certains le font-ils ? Pourquoi ne peuvent-ils pas essayer de se procurer ce qu’ils désirent d’une façon honnête ?

La raison la plus évidente est la peur ; le manipulateur craint qu’en employant la franchise, il n’obtiendra pas ce qu’il veut, que les ressources sont limitées (qu’il n’y en a pas pour tout le monde), que la vie et les autres ne sont pas généreux ou favorables, qu’ils sont contre lui.

Vu que les gens voient le monde non comme il est, mais comme ils sont, le pervers voit le monde comme un lieu fait de dupes et de fripons, où tout le monde tente de gagner sur les autres et où ce sont les plus rusés qui réussissent et les autres (les naïfs) coulent, un monde cruel, où règne le « manger ou être mangé »…

Dans ce monde tel qu’il le voit, il craint que les autres gagnent & pas lui, et pour éviter que cela n’arrive, il faut être « fûté » & se débrouiller pour se donner l’avantage. La peur lui fait croire que si lui ne le fait pas, c’est un autre qui le fera, & qui prendra l’avantage sur lui.

Finalement, il se juge sans valeur, pas digne du bon de la vie… Il croit qu’il ne vaut pas assez pour qu’autrui prenne ses intérêts à coeur.

David R. Hawkins, dans sa classification des niveaux de conscience, dit que les bas niveaux de conscience opèrent toujours à partir d’une énergie de peur, tandis que les niveaux élevés opèrent à partir d’une énergie d’amour (généreuse).

Les êtres inconscients ne peuvent voir le lien leur niveau interne & leur perception, et les événements de leur vie. A ceux-là, les échecs, déceptions & épreuves ne servent pas de leçon ; jamais ils n’évoluent car ils ne tirent pas la leçon de leurs expériences antérieures. Donc, la seule façon d’obtenir ce qu’on veut, est de tricher… Et si ça finit mal, au lieu de se dire que c’est un mauvais moyen, ils créent une autre manipulation …

Manipuler n’est pourtant pas efficace à long terme, puisque ce n’est pas une action juste, bonne ou véridique mais une tentative de défense injuste & nuisible pour compenser la peur, la douleur et l’indignité.

Le manipulateur n’a pas la notion d’unité de la vie ; c-à-d que la vie est une grande toile dont nous sommes un maillon et que donc, ce que l’on fait à un maillon, on le fait à la toile tout entière.

Par conséquent, s’accorder un gain via la manipulation, ne donne que des victoires creuses, toujours plus de peur & de vide intérieur, et finalement, toujours plus d’indignité (séparation radicale d’avec autrui et d’avec le courant de la vie) – car inconsciemment, le manipulateur « sait » qu’il agit mal, et ça renforce sa peur & son sentiment d’être indigne de recevoir le meilleur de la vie… C’est un vrai cercle vicieux !

Souvenons-nous : « Soyez meilleur, vous serez plus heureux. Ceci est la meilleure leçon de morale, car elle est fondée sur l’intérêt » (Duc de Levis-Mirepoix).

On le voit, ne manipulent que ceux qui se sentent indignes – souvent des êtres ayant un manque d’estime de soi.

Tous, nous manifestons dans notre vie ce que nous craignons, et plus nous essayons de manipuler les autres & les circonstances au lieu d’affronter nos peurs, plus les effets sont désastreux !

Même les pervers narcissiques – qui le font pour obtenir leur approvisionnement narcissique – sont dans ce cas ; eux aussi (tout au fond d’eux-mêmes) se jugent inférieurs & indignes d’être aimés pour ce qu’ils sont.

Vous le savez ; ça ne sert à rien de vouloir changer autrui ; on n’a de pouvoir que sur soi-même, et quant aux autres, il ne faut tolérer dans notre vie que ceux qui opèrent à partir d’un niveau d’amour ; les autres (ceux qui partent d’un niveau de peur) ne feront que nous exploiter d’une façon ou d’une autre…

Lorsque l’on cesse de vouloir changer les autres & travaillons à être intègre, on n’a pas besoin de manipuler qui que ce soit pour soigner nos blessures non cicatrisées.

Chaque fois qu’on tourne le dos à l’authenticité en soi, on tente en fait de manipuler quelque chose ou quelqu’un d’extérieur (manoeuvre vouée à l’échec), à créer un résultat différent qui nous permettra de nous sentir plus digne.

Il faut savoir que notre valeur est en nous, jamais au dehors, peu importe la situation où l’on est. Même si l’on n’a aucun contrôle des conditions extérieures, on peut – & on doit – contrôler notre être intérieur, parce que ce qu’on est, se manifeste comme la vie qui nous entoure.

Comme l’a si bien dit Barbara de Angelis : Vivre avec intégrité signifie : ne pas accepter moins que ce que vous savez mériter dans une relation, demander ce que vous voulez et avez besoin de la part des autres, dire la vérité, même si ça peut créer des conflits ou des tensions, avoir les comportements correspondant à vos valeurs personnelles, faire des choix basés sur ce que vous croyez et non sur ce que d’autres croient.

Or, vous rejetez votre dignité & votre intégrité à chaque fois que vous :

– Faites des choix de relations basés sur le manque, pour y gagner de l’énergie, la sécurité, l’approbation, l’amour, plutôt que sur un vrai désir d’une relation saine, joyeuse, compatible,

– Ignorez les abus et l’auto-désintégration plutôt que d’affronter le fait d’être seul(e),

– Tentez de plaire aux gens pour gagner l’amour, l’approbation ou la sécurité,

– Prenez la culpabilité sur vous pour apaiser quelqu’un d’autre afin de maintenir la relation ou d’éviter une nécessaire confrontation.

Modifier les habitudes de manipulation dans notre vie commence avec l’authenticité ; l’authenticité signifie que qui vous êtes à l’intérieur est en harmonie avec la personne que vous présentez à l’extérieur.

Être authentique signifie agir selon un sentiment de valeur intérieur (savoir que vous êtes aimable et acceptable tel que vous êtes) – non sur une validation en dehors de vous.

Mais si on craint de changer de méthode, de se lancer dans la vie « sans filet », comment changer ? Eh bien, en modifiant nos croyances.

Il faut croire que le monde est abondant, généreux, & qu’il y a une place pour nous dedans ! Et rejeter l’idée qu’on ne vaut quelque chose que si les autres nous aiment ou nous apprécient. Il faut se rappeler notre enfance, quand cette croyance fut implantée en nous, et l’en arracher (en voyant que ceux qui nous l’ont implantée mentaient).

Alors, les comportements inadaptés (résultant de cette croyance douloureuse) disparaissent.

Nous trimballons tous un « excès de bagages » datant de l’enfance, une programmation interne dont il est impossible de se débarrasser sans remettre en question & rejeter les croyances qui nous furent insufflées.

Savoir ce qu’on fait & pourquoi on le fait ne suffit pas à se changer durablement ; pour cela, il faut travailler sur soi & libérer la douleur émotionnelle datant de cette époque.

Vous pouvez le faire, mais pas un PN ; il est trop faible pour ça ! En outre, comme sa voie mauvaise lui réussit, il n’a pas de raison de changer. Donc, n’espérez pas qu’il change ; c’est tout simplement impossible.

Si vous vous raccrochez encore à cette chimère, lisez

https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/06/pn-vous-voulez-lui-ouvrir-les-yeux-quelle-erreur/

Signes montrant qu’on sort avec un PN

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signe3  Comme la victime d’un PN est toujours – & c’est justement pour ça qu’il l’a choisie ! – un être bon, une nature riche & généreuse, elle est dans la confusion ; d’une part parce que le PN l’embrouille exprès (du moment qu’on est dans le flou, on ne peut voir ce qu’il nous fait réellement, ou savoir comment agir & décider de partir) et d’autre part parce qu’elle ne peut même pas imaginer que des êtres pareils existent – c-à-d des êtres qui créent exprès du « drame » et des disputes et qui prennent plaisir à voir souffrir quelqu’un d’autre ; leur « partenaire amoureux », en plus.

Je vais donc, pour ceux ou celles qui doutent, ceux qui, ressentant un malaise dans leur couple, font des recherches sur Internet, citer les signes principaux montrant que vous êtes en couple avec un PN et qu’il vous fait subir une violence perverse :

– Il y a un net changement entre maintenant & le début de la relation : au début, il (elle) vous appelait ou vous « textait » des centaines de fois par jour, vous étiez bombardé(e) d’amour, de messages adorables, disant combien il vous aimait, que vous étiez la femme (ou l’homme) de sa vie, que vous aviez littéralement toutes les qualités, etc… Puis les messages se sont raréfiés, et les compliments aussi… jusqu’à se changer en insultes & indifférence (cette dernière étant la plus douloureuse).

A présent, il semble toujours vouloir vous fuir, et vous critique sans arrêt ; vous êtes la pire femme (ou homme) au monde ; bête, fainéante, méchante, laide, mauvaise compagne, mauvaise mère, mauvaise cuisinière, sale, dominatrice, collante, égoïste, pas cool (combien de fois ai-je entendu ceci, qu’il était un gars cool & tolérant ( !) et moi une intolérante ne supportant rien), …

On voit ici la projection à l’oeuvre : comme le dit Scott Peck dans « les Gens du Mensonge », ces êtres démoniaques refusent (car leur psyché est trop faible) d’affronter la part d’ombre que chacun a en soi, et ont donc besoin de trouver un bouc émissaire sur qui ils pourront projeter leurs défauts – car bien sûr, ce sont EUX qui sont intolérants, dominateurs, fainéants, …

Il vous a soigneusement sélectionnée pour votre grand coeur & vos bonnes qualités (bien sûr ; quelqu’un comme lui le perçoit tout de suite tel qu’il est, et en plus, n’a rien à lui offrir !) & vous a bâti votre « rôle » sur mesure !

– Votre partenaire est le centre de la relation, vous êtes tout le temps en train soit de vous occuper de lui, de lui parler (se disputer, généralement), ou de penser à lui – en sorte que même quand il n’est pas près de vous, il occupe toute la place ; vous ne voyez pas les beautés de la nature, ou êtes distraite de votre travail, parce que vous ne pouvez pas cesser de penser à lui, à ce que vous avez fait de travers pour le fâcher, à comment vous pourriez lui faire comprendre que votre intention était bonne et que vous ne l’attaquez pas ( !!!  – on voit ici le renversement des rôles), ….

Tout tourne aussi autour de lui parce qu’il vous a coupée des personnes et des activités – sport, chant, danse, et même, TRAVAIL (qui vous permettrait de gagner de l’argent & de vous libérer) que vous voyiez ou faisiez avant.

En plus, s’occuper de répondre à ses besoins est un job plein temps : vous n’avez littéralement plus le temps pour vos amis, votre travail ou vos activités !

D’ailleurs, cette « exploitation esclavagiste » vous a tellement épuisée que vous ne pourriez plus le faire ! C’est encore pire que de devoir s’occuper d’un bébé, et d’un bébé exigeant & capricieux en plus !

Même les choses basiques qui auraient besoin d’être faites (ex : le ménage, les études, les traitements ou visites médicales) sont négligées – tant il vous a manipulé(e) à faire des choses pour lui.

-du reste, il augmente encore le brouillard en faisant du « gaslighting » ; c-à-d en sapant vos perceptions et votre confiance en votre santé mentale. Il fait ceci en bougeant des objets de place puis affirmant que vous l’avez fait, ou en niant avoir fait ou dit quelque chose… Vous vous mettez alors à vous croire folle (ça m’est arrivé !), ce qui vous fait encore plus vous raccrocher à lui et à accepter encore plus de violence.

– Vous craignez, si vous ne faites pas ce qu’il dit et quand il le dit, et comme il le dit, qu’il pique une colère ou vous plaque.

– Il contrôle tout ; les finances, votre habillement & maquillage, vos sorties, vos appels, vos fréquentations, ce que vous pouvez dire ou pas en public. Vous n’avez pas voix au chapitre ; ils choisit TOUT ; le lieu de vie, la couleur des murs (j’en sais quelque chose), les destinations de vacances, l’hôtel, le menu, …

Quant à avoir une opinion différente de la sienne, renoncez-y, ou attendez-vous à une crise de rage et à une pluie d’insultes (vous êtes débile, stupide, …) ou même des coups ou casser des objets…

Mais le pis, c’est d’oser le critiquer – même une simple question de pourquoi il fait ainsi ou une proposition de l’aider en offrant un conseil, causera sa rage – en effet, souvenez-vous-en une bonne fois pour toute ; IL EST PARFAIT ! Dieu à côté, c’est rien ! En fait, IL est Dieu !

– Il ment, trompe, critique tout le monde derrière leur dos, manipule les gens,

– Il n’est pas pareil dehors que « dedans » ( = derrière les portes fermées) & adapte sa façon de parler & même ses opinions à ses différents interlocuteurs.  Le PN est un acteur, un vrai caméléon, qui peut changer sa façon d’être en une seconde, pour s’adapter à la personne & à la situation … pour obtenir que cette personne fasse ce qu’il veut qu’elle fasse pour lui !

Par conséquent, si vous le surprenez à dire à quelqu’un (je connais aussi ceci très bien !) qu’il aime une chose que vous savez qu’il déteste, vous pouvez être sûre d’avoir affaire à un PN !

– Il traite de façon méprisante ou rageuse les « inférieurs » (vendeuses, caissières, serveurs, …).

Il y a d’autres signes mais ceux-ci vous permettront déjà de voir où vous en êtes.

Il est dur de comprendre ceci ; que la réalité dans laquelle vous vivez – ou viviez – n’était pas la réalité, mais une construction, qu’il ne vous aime pas et ne vous a jamais aimé(e) (il n’est de toute façon pas capable d’aimer), qu’il n’y a pas de relation, mais juste une bulle d’illusion, un fantasme (de toute façon, il ne peut y avoir de relation avec un PN, vu qu’il est incapable de s’ouvrir, d’intimité), …

Bien sûr, ça dure parce que les « vérités agréables » (des mensonges, en fait !) qu’il nous sert ou auxquelles on se raccroche, sont faciles à croire et que par contre, on ne veut pas (c’est trop douloureux) réaliser que ce genre d’êtres existent, et qu’il a pu se jouer ainsi de nous & nous exploiter avec un faux amour, … mais « la réalité rattrape toujours ceux qui veulent la fuir », et plus vous attendez, en vous drapant dans un nuage de mensonges dorés, plus vous vous affaiblissez… jusqu’à mourir (suicide dû à la dépression ou cancer dû au stress) ou être tellement vide que vous n’avez plus rien à lui offrir – et qu’il vous quitte pour une proie plus « juteuse »…

A bon entendeur (euse), salut !

PS : ATTENTION : dans vos recherches, vous tomberez sur pas mal de théories ; par ex, qu’il faut « contre-manipuler », ou la « codépendance » (une façon de jeter la faute sur la victime !), ou la « communication non-violente » ou autre « triangle bourreau-sauveteur-victime » (Analyse Transactionnelle) ; ces théories sont non-seulement fausses (prouvées scientifiquement telles) mais DANGEREUSES et perverses en elles-mêmes ! Ne tombez pas victime de leur charabia faussement scientifique, de leur simplicité et de leur force argumentative mensongère !

Lisez ces 3 articles pour comprendre mieux ces sujets :

L’histoire du chat sauvage – http://www.bonheuretamour.com/2013/01/01/lhistoire-du-chat-sauvage/

La soi-disant « co-dépendance » – http://www.bonheuretamour.com/2012/05/12/la-soi-disant-co-dependance/

PN & Communication Non-Violente – http://www.bonheuretamour.com/2015/01/11/pn-communication-non-violente/

Je vous recommande également les sites suivants :

INFC (Fr): Réseau International des Critiques du Freudisme – http://www.psychiatrie-und-ethik.de/wpinfcfr/

Plutôt la vie que la psychanalyse. http://antipsyk.blogspot.be/

 

Amitié (devenue) toxique

Par défaut

méchant

Si votre ami(e) vous fait vous sentir mal à l’aise en sa présence, s’il vous insulte (ouvertement ou non), s’il est raciste ou sexiste, s’il ment, s’il vous utilise (pour vos ressources, vos relations, votre argent, votre voiture, …), vous devez vous séparer de lui (elle).

N’oubliez pas que la recherche scientifique a prouvé que ce qui a la plus grande influence sur notre vie (réussite ou vie ratée) est … les gens que l’on fréquente ! Aussi, qu’une mauvaise relation est plus nocive à notre santé (mortelle, en fait !) que l’alcool, le tabac, l’obésité & la sédentarité REUNIS !

Par conséquent, si quelqu’un est négatif ou méchant avec vous, cela nuit à votre santé physique et mentale, à vos succès et à votre bonheur en général, et donc, il faut s’en débarrasser.

Voici les 5 signaux montrant qu’il est temps de vous protéger en partant :

  1. Les disputess sont OK, ne pas écouter ne l’est pas : toute amitié entre 2 humains adultes tourne parfois à l’orage. Donc si vous avezgénéralement une bonne relation avec votre ami, et juste quelques éruptions occasionnelles, sachez que c’est tout à fait normal – et c’est bon que vous et votre ami puissiez parler ouvertement et honnêtement. Comme dans toute relation, il est bon de discuter, et de se réconcilier après une dispute, une fois que vous êtes calmés.

Mais si vous vous disputez régulièrement avec votre ami, et s’il ou elle refuse d’écouter ou de reconnaître votre point de vue, ou s’il revient plusieurs fois sur des sujets où vous avez toujours été en désaccord, juste pour vous provoquer, ou s’il casse du sucre sur votre  sur votre dos ou vous fait la leçon, c’est irrespectueux.

2.Le mensonge est pas OK : Si votre ami vous ment (sur qui il (elle) est, sur  son travail, sa famille, ou d’autres aspects de sa vie), quittez-le immédiatement. Il y a beaucoup de menteurs dans le monde, et si un ami ne peut pas être honnête avec vous, cela signifie qu’il a des problèmes de santé mentale plus grands que juste mentir. Les menteurs  ont besoin de gens dans leur vie qui vont écouter leurs histoires, et un ami dans ce cas est juste quelqu’un qui va écouter et croire leurs histoires.. Ceci ce n’est pas une véritable amitié.

Bien sûr, il faut avoir du tact (la franchise de consiste pas à dire tout ce que l’on pense, mais à penser tout ce que l’on dit) mais si vous vous trouvez dans une relation avec un menteur, c’est assez pour mettre fin à la relation.

3.Vous rabaisser n’est jamais OK : si votre ami vous maltraite verbalement – ar des insultes, des commentaires sarcastiques,ou des médisances à d’autres amis ou collègues de travail – mettez fin à votre relation maintenant.

4.Vous utiliser n’est pas acceptable : Si quelqu’un n’est votre ami pour les avantages que ça lui rapporte – l’accès à certains lieux ou personnes, de l’argent, des cadeaux (restaurant, …), ou des trajets en voiture, ce n’est pas votre ami ; il vous utilise.

  1. Ne pas agir comme un ami : Si vous faites constamment des choses pour votre «ami» – devoir toujours aller chez eux (& eux ne viennent pas chez vous), devoir téléphoner ou leur écrire pour les voir, leur envoyer des cadeaux pour leur anniversaire (alors qu’eux ne vous offrent rien), indique aussi que ce n’est pas une véritable amitié.

Parfois, il peut être difficile d’y voir clair, mais si vous vous sentez mal à l’aise dans une amitié, examinez soigneusement  si une ou plusieurs des choses décrites ci-dessus se passent avec lui – cela pourrait être difficile à distinguer si vous êtes amis depuis longtemps (depuis l’enfance par ex)

Une fois que vous vous êtes honnêtement avoué la situation et constaté que vos amis ne le sont pas vraiment – qu’ils n’agissent pas comme des gens qui vous aiment et se soucient de vous, il n’y a qu’une chose à faire : rompre avec eux.

Comment?

La seule façon qui fonctionne est d’être simple et concis ; dites simplement à la personne que vous voulez mettre un terme à votre relation, que vous jugez que vous n’êtes plus faits pour être amis.

Si n’accepte pas votre décision (une preuve de plus qu’il ne vous respecte pas !), coupez la discussion – puis refusez tout contact avec lui. Vous avez mieux à faire de votre temps et de votre énergie que de vous faire démolir.

Lui a besoin de vous pour ventiler ses émotions négatives, mais vous n’avez nullement besoin de lui (sauf si vous avez un attachement psychique : voir http://www.bonheuretamour.com/?p=4989  ).

Soyez fort ; tenez bon ! Il est tentant de vouloir « lui redonner une seconde chance », ou d’écouter ses « explications » …

Et s’il tente de vous culpabiliser, dites-vous que ça ne fait que confirmer que vous avez pris la bonne décision ! (car c’est encore une manœuvre perverse de manipulation).

Enfoncez-vous dans la tête que nous avons tous le droit de mettre fin à des relations qui nous sont nuisibles, pour aucune autre raison que ça nous est nuisible. Donc, vous n’avez pas besoin de vous justifier !

Vous saurez que vous avez pris la bonne décision de rompre avec un ami, car vous vous sentirez plus léger (ère) ; envahi(e) d’un sentiment de bonheur et de liberté, vous vous sentirez soulagé(e).

Car quand on prend la bonne décision, on le sait… Mieux vaut être seul que mal accompagné !