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La malédiction due aux PN

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Chaque victime de PN est comme frappée d’une malédiction ; le souffle de cet être maléfique continue à la détruire de l’intérieur bien après qu’elle l’ait quitté.

J’ai traité déjà de la difficulté qu’éprouvent les victimes de PN à quitter leur bourreau – voir, par ex :

https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/05/23/pn-pourquoi-on-reste-si-longtemps/.

Même si on a pris conscience de la situation & qu’on a eu la force de partir, il manque un élément pour pouvoir débuter une nouvelle vie ; c’est pouvoir fermer la porte sur cette période noire de notre vie, pouvoir mettre un point final & tourner la page – & c’est là que le bât blesse…

En général, la rupture d’une relation connaît un point final. On peut en souffrir, mais on comprend pourquoi & où précisément la relation s’est terminée.

Mais avec un PN, quand c’est fini, ce n’est pas fini – en fait, ça ne finit jamais, car ce point où l’on a compris, accepté & intégré la réalité de ce qui nous est arrivé & qu’on l’a traité pour pouvoir repartir avec notre vie, manque.

Quand c’est la victime qui rompt, elle continue à tenter d’obtenir du PN des explications (car des pans entiers de sa vie lui demeurent flous), qu’il admette ses fautes & la douleur qu’il a causée, et la dédommage… mais toujours en vain.

Et ces tentatives de la victime maintiennent le lien avec le PN, tout en ne faisant qu’ajouter à ses sentiments de douleur & de frustration.

Le PN continue bien entendu à nier ou à jeter la faute sur la victime, en sorte qu’il n’y a jamais aucune résolution à cette situation !

Les victimes doivent savoir qu’après avoir été volées de tout & rester dépouillées sur le carreau, cette clôture aussi leur sera refusée ; elles devront passer cela aussi par « pertes & profits » … Et ça, c’est le plus dur de tout !

Une fois de plus, c’est en elles-mêmes que les victimes devront trouver cette ressource ; ayant compris & accepté la situation, elles doivent se dire qu’il n’est pas besoin que le PN s’explique, s’excuse ou admette ses mauvaisetés (ce qu’il ne fera de toute façon jamais) – qu’elles savent tout ce qu’elles doivent savoir.

Les PN comprennent comment garder rancune, mais non comment gérer sainement leurs émotions ; inconscients des mobiles qui les font agir, ils sont incapables d’expliquer leur comportement.

Du moment que vous avez compris & accepté la situation, votre cerveau change et une nouvelle vie commence pour vous – la malédiction commence à se lever ; de la même façon qu’on a dû abandonner nos rêves irréalistes d’amour & de bonheur serein avec le PN, nous devons abandonner, grâce à cette compréhension & acceptation, l’espoir – tout aussi irréaliste – que le démon admettra ses crimes.

C’est dur, mais ici aussi, mieux vaut voir la réalité en face que de continuer à se leurrer & à s’accrocher à des espoirs illusoires ! Souvenons-nous que ce sont justement ces espoirs-là qui nous ont maintenu(e)s dans la relation et que c’est le fait de les laisser aller qui nous a ouvert la porte vers la liberté !

Je sais que ceci est révoltant & que passer l’éponge est impossible, mais toute victime de PN doit se forcer à pratiquer cette acceptation des choses comme elles sont.

Si vous le faites, vous voyez que, bien que cet individu vous DOIVE ces explications, excuses & dédommagement, vous avez affaire à un être au cerveau très dérangé, totalement incapable de vous donner ces choses – bref, que vous demandez à un cactus de vous fournir des oranges ! Et c’est là que vous commencez à couper le lien & à guérir.

Vous ne pouvez pas faire qu’il comprenne, ou se conduise décemment envers vous, ou s’excuse (car pour lui, c’est vous qui avez un problème) ; la seule personne sur qui vous avez du pouvoir, c’est vous-même.

C’est vous seul(e) qui pouvez décider ce que vous supporterez d’autrui & combien cet individu affectera votre vie, & comment vous agirez si quelqu’un viole vos limites personnelles (et bien sûr, continuer la relation & tenter de changer l’autre n’est PAS la bonne réponse !).

Si vous êtes confronté(e) à un être qui vous prend pour une proie à exploiter & maltraiter, vous savez que vous devez vous protéger en l’évitant.

Plus vous vous informez sur les PN, plus vous comprenez & intégrez ce qu’ils sont, & donc, plus vous pouvez prendre des décisions éclairées, qui vous servent, plus vous savez que couper les ponts est la seule solution – & voilà tout le point final dont vous avez besoin !

Car continuer à espérer des excuses & explications qui ne viendront jamais, vous maintient dans une relation à l’abuseur & à une mentalité voulant qu’il a le contrôle sur votre réalité & votre valeur intérieure.

Vous n’avez pas besoin de la validation de ce taré ; vous pouvez vous valider vous-même ! Vous savez ce qui est arrivé & vous savez que c’était mal ; pas besoin que le PN vous le confirme ; vous pouvez arrêter là la relation & repartir avec votre vie.

Sinon (si vous espérez qu’il vous donnera les infos nécessaires pour clôturer la relation), on est encore dans la dynamique de la carotte devant le nez de l’âne, carotte que l’âne n’attrapera jamais, & qui permet à son meneur de le faire aller où il veut.

Bref, vous serez toujours à courir derrière le PN, et il ne fera que vous donner de faux espoirs, pour ensuite nier & rejeter la faute sur vous, en sorte que vous resterez – comme avant de rompre – dans le brouillard, l’irritation & la frustration & lui, à se nourrir de ces émotions – c-à-d exactement dans la même transe, ou danse satanique, où vous étiez durant toutes ces années avec lui !

Retenez toujours qu’avec un PN, plus ça change, plus c’est la même chose, car ces individus continueront toujours à jouer aux mêmes jeux malsains & cruels, & ils gagneront toujours parce qu’ils y sont experts !

Voilà pourquoi il faut couper radicalement les ponts. Sinon, vous continuez à danser avec le diable !

Mais vous le saviez, non ? Vous devez sûrement déjà avoir tenté d’obtenir ceci de lui, sans succès.

Chaque victime part plusieurs fois (puis revient) avant de partir pour de bon. Alors, vous savez que dans ces cas-là, il vous joue sa « grande scène du III », reconnaissant ses fautes, jurant qu’il a compris, qu’il sera gentil, qu’il changera, que plus jamais il ne vous violentera, … le tout, arrosé de larmes de crocodile & de déclarations d’amour !

Bref, vous savez qu’il est prêt à tout pour rester incrusté dans votre vie, vous connaissez ces scènes, et vous savez aussi où ça vous mène ; à rester dans une relation qui vous détruit & vous épuise – car bien sûr, il reprend très vite ses violences.

En toute situation, un PN scanne ce qu’il pourrait en tirer ; il voit tout comme des opportunités de « se nourrir sur la bête », et votre désir de « point final » n’est pour lui qu’une autre bonne occasion de rester dans votre vie & de continuer à vous faire du mal !

Même si par miracle, il reconnaissait sa responsabilité, & avouait vous avoir agressé(e), vous savez que dans 2 minutes, il dira le contraire & vous serez tout aussi frustré(e) qu’avant.

Retenez que 2 facteurs sont indispensables à votre libération ; la compréhension (= comprendre les faits) et l’acceptation (= reconnaître la validité & la véracité de cette compréhension-là).

Le sentiment de « clôture » vient quand on comprend la situation & qu’on l’accepte telle qu’elle est, qu’on comprend & accepte qu’on ne peut rien faire pour y changer quoi que ce soit.

Ne laissez pas votre programmation vous illusionner, & croire que vous devez absolument avoir l’aide du PN pour mettre ce point final ; on n’a pas besoin de quelqu’un d’autre, & surtout pas d’un pervers narcissique, pour cela.

Il faut cesser d’espérer quoi que ce soit de lui, car ça renforce la croyance que c’est le PN qui a la clé de votre avenir & de votre bonheur. Il a déjà pris assez de votre temps & de votre énergie ; reprenez votre pouvoir !

PS : si la raison pour laquelle vous vous raccrochez à ces espoirs irréalistes & aux scènes qui s’ensuivent, est une addiction aux peptides négatifs (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/11/traumatises-drogues/), il faut aussi prendre conscience & traiter ceci, bien entendu.

Défense contre les attaques perverses

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« Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage » – Voilà ce que les PN appliquent quotidiennement avec leur victime, projetant sans cesse leurs tares sur leur victime, l’accusant chaque jour de fautes imaginaires.

Alors, cessez de vous justifier ! Bien sûr, il est naturel de vouloir le faire pour se laver de ces reproches & arranger les choses, mais dans ce cas-ci, jamais ça n’arrangera quoi que ce soit ; avec un PN, les choses ne s’arrangent jamais pour la bonne raison que LUI ne s’arrange jamais (= il reste toujours le même taré) !

Bref, c’est juste une perte de notre précieux temps & énergie de vie, pour maintenir ces vampires en vie (car c’est de ceci dont ils se nourrissent) et comme ce sont des puits sans fond, rien ne peut apaiser une fois pour toutes cette faim-là.

Alors, la prochaine fois que le malade en question vous jettera à la tête des accusations de choses que vous n’avez pas dites, ou pas faites, ou pas pensées, ne réagissez plus ; c’est tout ce que ces sottises méritent !

Si le pervers nous accuse de quelque chose de particulièrement répugnant, on a l’impulsion de se défendre, car on est blessé(e) de voir qu’il pense qu’on est un être aussi méchant, & on veut lui montrer que ce n’est pas vrai, redresser cette injustice, laver notre réputation à ses yeux.

Comme on ne peut supposer que quelqu’un irait nous accuser de choses aussi graves sans une bonne raison, on suppose qu’il doit y avoir un malentendu, et que quand on aura prouvé au PN qu’on n’a pas fait ou dit ce dont il nous accuse, les choses s’arrangeront. Hélas, on fait ici l’erreur de supposer qu’on a affaire à un interlocuteur normal, mais cette prémisse est fausse, en sorte que notre réaction – qui est pourtant logique & sensée, et qui fonctionnerait avec n’importe qui de raisonnable – ne marche pas avec des PN !

Déjà, leur accusation est totalement délirante, car elle n’a aucun lien avec quoi que ce soit de concret qui se serait produit – donc, déjà à la base, un individu normal n’aurait jamais éprouvé ce soi-disant malentendu et, à partir de nos actes & nos paroles, n’en aurait rien tiré du tout de négatif.

Dans ces conditions, se défendre n’a pas de sens et le faire, ne fait que renforcer le PN dans son opinion ; il se dit que si on était honnête, on ne se défendrait pas ; qu’on admettrait nos mauvaises intentions & qu’on s’excuserait.

La vérité, c’est que le PN n’a pas « mal compris » ce qui s’est passé (ou ne s’est pas passé, du reste) ; qu’il sait très bien qu’on n’a pas fait ce dont il nous accuse – il ne nous accuse que pour se soulager d’émotions négatives envahissantes, ou parce qu’ils « sent » qu’on mérite une punition – et de toute façon, ces malades sont persuadés que, même si on n’a rien dit ou fait contre eux, on pense du mal d’eux et que donc, ce qu’on fait ou dit est mauvais de toute façon.

Si on insiste pour savoir pourquoi ils nous accusent, ils disent qu’ils savent qu’on n’a pas dit ou fait cela, mais qu’on veut le faire, & qu’on le ferait si on en avait la possibilité ( ?).

Eh oui ; ces cinglés sont tellement dans le délire qu’ils prétendent connaître mieux que nous nos sentiments !

En fait, cette mauvaiseté est ce qu’ils ressentent pour eux-mêmes (voir article « Les PN s’aiment-ils ? ») et inaptes à l’assumer, ils la projettent sur leur proie – c-à-d nous.

S’ils ne peuvent jeter ces émotions haineuses envahissantes sur quelqu’un d’autre, ils « décompensent » & se font du mal ou tentent de se suicider. Leur choix est entre détruire ou s’auto-détruire ; comme tout être mauvais, s’ils subissent une frustration, ils se jettent sur des modes de soulagement destructeur, au lieu de gérer ça comme un adulte !

Les PN, ne pouvant supporter les attaques haineuses de l’intérieur, se débrouillent pour les faire provenir de l’extérieur d’eux-mêmes – car cela, ils peuvent le supporter … & se défendre.

Dans leur tête, ce n’est donc plus eux qui sont le problème, mais vous ! Ce n’est plus lui qui pense qu’il est un nul, c’est vous qui le pensez !

Il s’agit d’une technique de défense très immature, destinée à protéger leur esprit d’attaques internes haineuses incessantes. Tout ça n’a rien à voir avec vous, & ces émotions existaient bien avant que vous le rencontriez.

Comme vous n’avez rien fait de mal, les pervers « comprennent de travers », pour pouvoir vous accuser ; ils prétendent que c’est vous qui les attaquez, alors qu’en fait, ce sont ces émotions anciennes, qui interprètent le réel de façon à jeter la faute sur leur bouc émissaire.

Il faut comprendre que SA VIE MEME dépend du fait de croire à votre culpabilité !  Sachant ceci, comprenez combien vos tentatives pour prouver votre innocence sont vouées à l’échec ; car tant que le PN restera faible & délirant (c-à-d, toute sa vie), les choses resteront pareilles… Mais VOUS changerez ; vous vous affaiblirez de plus en plus, & succomberez fatalement à la fin.

Comme dit ailleurs, les PN croient que leurs émotions sont des faits, que du moment qu’ils ressentent quelque chose de négatif (& que ressentent-ils d’autre ?), c’est forcément la faute de quelqu’un d’extérieur – leurs émotions leur dictent constamment quoi percevoir & comment interpréter le réel.

Point n’est besoin d’une preuve factuelle ; l’émotion leur suffit pour se faire une opinion solide comme le roc !

Le proverbe dit vrai : « le fou, ce n’est pas celui qui a perdu la raison ; c’est celui qui a tout perdu, sauf la raison ».

Voici donc cette opinion ; « tu me hais parce que je le sens », ou « tu es jaloux de moi parce que je sens que tu l’es » … Voilà leurs preuves, celles qui leur suffisent pour vous accuser & vous punir – et cette pensée est plus valable pour eux que toutes les preuves du contraire que vous pourriez produire !

Tout ce que vous faites & dites est vu au-travers de ce filtre, & dans leur inconscience, ils ne voient pas ce filtre & ils y croient dur comme fer.

Voilà pourquoi ils interprètent un sourire comme étant ironique, ou tournent un compliment en critique, …

En fait, c’est eux qui jalousent les autres, mais, ne pouvant accepter qu’ils soient moins que parfaits, ils projettent cette envie sur l’autre.

Tout sentiment négatif qu’ils éprouvent est projeté sur autrui (dont c’est la seule utilité dans leur vie), pour alléger le poids du stress qu’ils trimbalent.

N’ayant pas les forces & ressources nécessaires pour pouvoir affronter ce paysage intérieur horrible, ils n’ont, pour survivre, que la projection & le jeu d’acteur où ils incarnent un autre personnage que ce qu’ils sont vraiment.

N’ayant pas la maturité nécessaire pour affronter ce surmoi toxique, ils s’en défendent par la fuite.

La haine qu’ils se portent étant insupportable, ils prétendent que c’est leur proie qui les hait parce qu’elle est mauvaise de nature, violente & injuste (puisqu’ils sont totalement innocents).

Leur jalousie envers nos qualités leur semble (ce qui est inconcevable pour un PN) une faiblesse, et donc, ils le changent en quelque chose qu’ils peuvent gérer ; ça devient l’inverse ; nous, qui les jalousons… Oh, combien de fois ma sœur Michèle (le Golden Child de la famille) ne m’a-t-elle pas accusée de ce vilain sentiment, totalement étranger à ma nature !

Et combien de fois mon époux n’a-t-il pas accusé des collègues (réussissant mieux que lui) de ce défaut !

Et ils font pareil lorsqu’ils font une faute ; la haine de soi qui monte alors en eux est si énorme qu’ils ne peuvent y échapper que d’une seule manière : en attaquant leur victime.

On le voit ; les PN sont des êtres très immatures (des bébés de taille adulte), de vrais mécanismes de défense dysfonctionnels sur pattes, ce qui les pousse à voir toute critique – réelle ou imaginée – comme une attaque vitale.

Comprenez-vous, à présent, l’inanité de vos tentatives de vous blanchir de ses accusations ?

S’il devait voir les faits, il verrait que le mauvais, c’est lui, & son esprit « exploserait » – alors, voilà ce que son ego (dont le rôle est de veiller à notre survie) a trouvé pour le sauver… Il ne PEUT pas vous croire, sous peine de mourir !

Et puisqu’il n’est pas le mauvais, alors, c’est vous qui l’êtes – même si, pour croire à cette fable, il faut tordre les faits dans tous les sens !

Mais pourquoi faut-il un mauvais, dans cette histoire ? Parce que c’est comme ça que ces individus fonctionnent.

Comprenez que tout ce que vous pouvez dire ne changera rien à ses croyances à votre égard, et cessez de vous justifier & de discuter avec lui – on ne discute pas avec quelqu’un à qui il manque une case !

Quand il pique une crise, faites pareil qu’avec un bambin ; ignorez-le. Ce sera dur au début, mais ensuite, ça vous deviendra de plus en plus facile.

Attention : cette méthode, la seule qui nous protège, n’a pas du tout fonctionné dans mon cas ; autant ma mère que mon mari ont poussé plus loin (jusqu’aux coups) les provocations quand j’ignorais leurs dingueries … Alors, je conseille plutôt de préparer en silence son évasion & de les quitter le plus vite possible.

Cherchant toujours à détourner l’attention de lui-même, le PN vous titille & vous provoque, pour vous bouleverser & vous faire perdre de vue le sujet de la conversation.

Détourner les conversations qui les embêtent, est une de leurs spécialités – car ainsi, il passe d’accusé à accusateur & échappe à la responsabilité de ses fautes.

Et il est dur de ne pas mordre à l’hameçon ! Par ex, si vous lui demandez où est passé l’argent de votre compte (il l’a pris pour se payer des prostituées, ou pour faire des virées avec ses potes, …), il vous accusera d’avoir, par ex, causé une crise cardiaque à son grand-père ( !).

Dans ce genre de cas, il ne faut pas se laisser entraîner dans la discussion & tenter de lui prouver qu’on n’a rien à voir dans cette crise cardiaque, mais revenir au sujet (l’argent qu’il vous a volé) & à chacune de ses accusations, répéter calmement, comme un disque rayé : Où est passé mon argent ?

Vous défendre de ses accusations de fantaisie, équivaut à leur donner du poids & à les justifier – or, elles ne le méritent vraiment pas ! Dans cette occurrence, toute réaction de votre part, est une validation de ces sottises !

De plus, comme vos dénégations ne le persuaderont pas de votre innocence, vous voilà assuré(e) qu’il remettra ce sujet-là sur le tapis, & vous en ré-accusera encore & encore !

Chacune de vos défenses & explications vous entortille un peu plus dans son filet de mensonges – en vous défendant, vous fournissez au PN des armes pour ses attaques futures – car ce faisant, vous lui montrez que ça vous touche, & qu’il peut pousser sur ce bouton-là pour obtenir son « picotin » ( = nos émotions négatives, dont il se nourrit) à volonté – pour plus de détails, voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/05/15/le-pn-comme-vampire/.

Alors, si ce PN choisit de vous voir comme quelqu’un d’horrible & malintentionné, c’est son problème ! Et, comme vous le savez par expérience, tout ce que vous pouvez dire n’y change rien.

S’il choisit d’avoir cette opinion de vous & de trouver ok de vous traiter comme un(e) ennemi(e) malgré que tous les faits indiquent l’inverse (vous l’aimez), toutes vos défenses ne servent à rien.

Vu que leurs sentiments dénigrants surgissent en eux plusieurs fois par jour, un PN a souvent besoin de se soulager en vous agressant, & le fera quoi que vous fassiez ou ne fassiez pas, quoi que vous disiez ou ne disiez pas.

Alors, puisque le PN n’« entend » pas vos justifications, à quoi bon tenter de vous justifier ? A quoi sert de lui répondre ? A rien ; vous, le bouc émissaire, n’êtes que le réceptacle d’émotions qu’il ne peut accepter, & il se fiche de savoir qui vous êtes vraiment ou comment ses attaques vous affectent. Le silence est préférable, puisque vos dénégations aggravent votre situation. Bref, la seule réaction correcte à leurs élucubrations, est : aucune réaction !

Par ex, si vous demandez à votre partenaire pervers s’il veut aller chercher les enfants à l’école, il répondra : « il vaut mieux que tu y ailles ; de toute façon, tu as honte de moi ».

Si vous réagissez en rétorquant que ce n’est pas vrai, que vous ne pensez pas cela, le PN vous contrera en présentant de soi-disant preuves, auxquelles vous répondrez, etc. Et vous voilà partis pour une dispute infinie sur une accusation insensée – discussion qui le nourrira & le renforcera, et qui vous épuisera !

Epargnez-vous ces heures pénibles ; quand il vous dira sa phrase, répondez calmement ; « dis-moi si tu iras, parce que moi, j’ai un rendez-vous chez la modiste à 5 heures ». Ainsi, vous donnez à cette accusation dingue l’attention qu’elle mérite, c-à-d AUCUNE !

Et s’il réitère son accusation, restez calme, courtoise & factuelle (l’heure, le rendez-vous, …), en ignorant la chose débile dont il vous accuse, & sans chercher à vous défendre.

Là, le PN a raté son coup ; il n’a pu créer une situation où il « doit se défendre » et est laissé à ses propres sentiments négatifs !

Vous pourriez vous féliciter de votre force, mais lui, pendant ce temps, n’aime pas du tout ça, et les violences vont s’intensifier. Donc, attendez-vous-y & planifiez votre fuite !

PS : bien entendu, je ne parlerai pas des techniques de « contre-manipulation » prônées par certains ; elles sont inefficaces : les PN étant des champions en ce domaine, vous voient venir de loin & vous battent à chaque coup !

La seule défense, pour une victime, c’est de couper les ponts avec son bourreau – et encore ; il faut s’attendre à ce qu’il vous poursuive alors d’une haine encore pire & tente de vous piétiner totalement…

Effacer la trace des traumas infantiles

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Une enfance malheureuse nous marque et nous affaiblit (physiquement, moralement, émotionnellement & spirituellement) pour l’avenir. Voilà pourquoi, si vous avez eu une enfance marquée de rejet ou de violence, vous devez l’effacer (ainsi que le traumatisme) pour annuler ses effets délétères et vous renforcer (maintenant et pour l’avenir).

Lorsque vous évoquez les horribles tortures que vous a infligées votre parent pervers narcissique, les gens – mêmes des docteurs ou thérapeutes – vous rétorquent souvent : « C’est du passé. Tourne la page & va de l’avant ! »

Voilà le conseil typique que donnent les gens qui n’ont jamais connu un VRAI mal. Tous ces gens « bien intentionnés » ignorent que faire ceci est rigoureusement impossible et que ce passé vous colle à la peau, que ces traumatismes ont laissé une trace sanglante, qui jette une ombre sur toute votre vie.

Que faire alors, si vous vivez dans l’ombre d’un passé douloureux ?

D’abord, sachez que le passé est un concept dans votre esprit. Tout, dans la vie, n’est que de l’éprouvé vital – c-à-d que tout ; les choses physiques comme les non-physiques (par ex, écouter de la musique, tomber des escaliers, manger un hamburger, faire l’amour, …) n’est qu’un ressenti.

On voit souvent le passé comme une caravane pleine de souvenirs que l’on tracte derrière soi, mais en fait, il n’y a pas de passé réel et objectif ; il n’y a que votre perspective mentale actuelle sur le passé imaginé. En d’autres termes, on maintient activement le passé en le visualisant à la lumière de notre perspective et de notre expérience actuelles.

À tout moment, votre perspective sur le passé peut être recadrée avec de nouvelles informations, donnant ainsi audit passé une nouvelle signification.

Quel est le but sain du passé ? Sans ce que vous avez appris dans le passé, tout ce que vous savez aujourd’hui disparaîtrait.

Vous savez comment faire tourner une poignée de porte, par exemple, parce qu’à un moment donné dans le passé vous avez appris à le faire. Si vous perdiez cet apprentissage, vous n’auriez soudain aucune idée de ce qu’il faut faire lorsque vous vous approchez d’une porte.

Le but du passé est d’informer le présent avec ce que vous devez savoir & faire, pour vous épanouir ; ce que vous avez appris dans la vie est un don qui ne cesse de donner, à chaque instant de votre vie.

Pourquoi nous accrochons-nous à la douleur du passé ?

Si des événements négatifs menaçants vous sont arrivés à un jeune âge, vous n’aviez aucun moyen de vous rendre compte que cela ne vous concernait pas.

Les enfants ne possèdent pas les limites mentales et émotionnelles que possèdent les adultes. En tant qu’enfant, vous ne pouviez pas séparer ce qui vous a été infligé par d’autres, de votre croyance sur ce qu’est votre nature.

Si vous avez vécu une série d’événements douloureux, tels que des violences ou le rejet constant, ou la privation de vos besoins primaires, vous n’aviez pas d’autre choix que de vous ressentir au-travers ces événements.

Au fil du temps, en vous éprouvant constamment de manière négative, cela vous est devenu familier ; vous avez appris à survivre en tolérant et même en recherchant inconsciemment ces expériences négatives en tant qu’expression de votre identité.

C’est ce qu’on appelle un attachement psychologique négatif. Si vous avez cet attachement à vous éprouver négativement, votre identité s’exprime en ressuscitant et en expérimentant la négativité dans le présent.

C’est pourquoi les gens continuent à rechercher inconsciemment des personnes, des expériences et des habitudes négatives.

Sur ces fixations psychiques, voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/10/11/pourquoi-le-monde-va-t-il-mal-nous-aussi/, tout en croyant faire l’inverse (c-à-d travailler à leur bonheur).

J’y écrivais que « ces fixations psychiques sont la cause majeure de nos souffrances, notre partie ténébreuse, et à cause d’elles, on se sabote et s’auto-détruit continuellement ! Il faut nous l’approprier et le « dresser » sinon, c’est lui qui s’empare de nous et nous manipule comme une marionnette folle ! »

Alors, comment faire pour reléguer ce négatif dans le passé ?

Il existe 2 moyens ; la prise de conscience accrue (« comprendre en profondeur ») et la stratégie.

Une prise de conscience accrue est essentielle. Cependant, avoir conscience d’une chose, ne la guérit pas.

Par exemple, vous pouvez être conscient d’avoir mal au dos, mais cette prise de conscience ne réduit pas automatiquement la douleur.

Ou vous pouvez prendre conscience que votre dos vous fait mal parce que vous êtes assis dans une position tordue, et la rectifier pour être mieux. Voilà le genre de prise de conscience qui vous donne de vrais choix pour résoudre les problèmes.

C’est pareil avec l’inconfort mental et émotionnel ; vous pouvez être conscient que vous vous sentez mal, mais cette compréhension peut n’être pas utile. Ou alors, vous pouvez réaliser que vous vous sentez mal parce que vous avez tendance à songer à des choses pénibles.

Il faut alors agir de façon à stopper ces ruminations (pour cela, voyez mon article d’hier ; « Cessez de ruminer ! » –https://bonheuretamour.wordpress.com/2018/09/24/cessez-de-ruminer/).

La structure de nos souvenirs passés a tout à voir avec ce que l’on ressent au moment où on s’en souvient. Il faut donc comprendre que l’on s’est attaché à un passé négatif et décider de le laisser partir.

Si l’on n’a pas cet objectif, on continue à réagir passivement à notre passé négatif, lui permettant ainsi de jeter une ombre sur tous les domaines de notre vie.

Si vous sentez que votre passé nuit à votre bonheur et à votre succès, considérez ce qui suit :

Vous pouvez être inconsciemment attaché à la négativité du passé et exprimer cette négativité comme faisant partie de qui vous croyez être dans le présent. Voilà l’obstacle majeur pour se sortir de la négativité.

Comme souvent, on est le seul à se soucier de ces traumatismes subis, ils sont, en quelque sorte, devenus très précieux et il est très dur de les laisser aller … On veut garder vivant le souvenir de ces injustices et réaffirmer que ce fut injuste & mauvais, en sorte que les laisser derrière soi équivaut dans notre esprit, à ne pas se respecter, à se trahir, à nier que ces abus aient existé, et à se traiter comme si tout ce que l’on a subi ne comptait pas.

Mais c’est faux ; vous en êtes devenu(e) mieux informé et (c’est à espérer) plus sage & plus compatissant.

Une fois que vous acceptez cette vérité, certaines techniques simples pourront vous aider à juste tirer les leçons du passé, & à lâcher prise.

Cependant, n’espérez aucune efficacité si vous ne décidez pas d’abord de détruire en vous-même ce fatal attachement à la négativité. Il faut vraiment décider de laisser tout cela derrière nous et voir que c’est, au contraire, l’inverse de se trahir.

C’est de rester négatif qui l’est – puisque c’est permettre à ces parents maléfiques de gagner, en pourrissant notre vie entière (passé, présent & avenir) !

Visualisez ceci : imaginez en vous ce petit enfant qui a été blessé, voyez-vous le prendre par la main et vous asseoir avec lui sur une plage, et là, le serrer tendrement contre vous et lui dire : « aucune injustice, aucun des poisons de ces gens ne peut être rectifié(e) en t’empoisonnant ainsi, mon petit amour … Tu vaux bien mieux que ça ». Il faut alors ressentir le bien que ceci nous fait.

C’est ainsi que l’on guérit…

Cessez de ruminer !

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On a tous une petite voix dans notre tête et, vu comme on est faits & ce qu’on a vécu, cette petite voix est souvent négative. C’est devenu un genre de mauvaise habitude. En même temps, elle est si habituelle & basse, qu’on ne la remarque pas (& c’est ça sa force) ; on n’a pas conscience que l’on a tout le temps des pensées négatives.

Mais c’est juste une habitude, pas la vérité, et c’est heureusement réversible ; il suffit, pour diminuer le pouvoir de ce démon intérieur, de prendre conscience qu’il est là.

Vous ne voudriez pas avoir des traits en commun avec les êtres mauvais, non ? Parce que s’il y a bien des gens qui ont des difficultés à vaincre les autosuggestions négatives, ce sont ces gens-là !

Votre motto doit être : « Je ne peux pas empêcher un corbeau de se poser sur ma tête, mais je peux l’empêcher de faire son nid dans mes cheveux » ! (& ça vaut même pour les chauves 😉) – c-à-d que vous ne pouvez pas empêcher les pensées de surgir dans votre tête, mais vous pouvez vous empêcher de les nourrir & de vous obséder dessus – bref, ne pas laisser votre discours intérieur négatif vous vaincre.

Le monologue intérieur négatif est souvent causé par une faible estime de soi & renforce d’ailleurs la faible estime de soi. Cela devient un cercle vicieux difficile à rompre puisqu’on ne réalise même pas qu’on le fait.

Par exemple, beaucoup de gens se réprimandent quand ils commettent une erreur – même minime ; ils se traitent d’idiot ou de maladroit.

Ce type d’auto-persuasion négative nuit grandement à l’estime de soi et à l’efficacité, car à force de se croire stupide, on fait des fautes et à force de se croire maladroit, on casse plus d’objets.

Dès lors que la moindre erreur entraîne une récitation mentale de chaque défaut qu’on a, notre estime de soi baisse de plus en plus.

Mais vous ne pouvez pas grandir ou apprendre avec cet état d’esprit ; ce n’est pas utile ou productif, et si vous voulez aller mieux, décidez de clore le bec à ce méchant petit diable & décidez d’adopter des idées & des comportements plus productifs.

Toute cette énergie placée dans un monologue intérieur négatif pourrait être redirigée vers des choses qui vous servent.

Mais comment savoir si ce que vous dites est trop négatif ? Suivez cette règle : si vous ne diriez pas cela à un ami, alors, ne vous le dites pas à vous-même.

Vous n’iriez, par ex, pas dire à une amie :  » Mon Dieu, ce que tu es grosse ! Tu as l’air d’une truie », n’est-ce pas ? Alors, pourquoi vous le dites-vous à vous-même ? C’est que vous n’êtes pas votre ami(e) – en tout cas, que votre petite voix ne l’est pas ; qu’elle est, en fait, un ennemi décidé à vous rabaisser.

Car si quelqu’un vous disait cela, vous sauriez que ce quelqu’un n’est pas de votre côté, non ?

Croyez-vous qu’il est sage de laisser un ennemi si dangereux dans les murs ? Vous savez que non ; il faut le bannir !

Devenez un ami pour vous-même, votre meilleur ami ! Vous méritez le même amour et la même gentillesse que vous donnez aux autres.

Alors, la prochaine fois que vous ferez une bourde, au lieu de vous traiter de débile, dites-vous :   » Bah, ce n’est qu’un petit incident. »

Une autre forme d’expression à bannir, est de parler de choses négatives, de critiquer, ou de s’attendre à un résultat négatif … Cette sale habitude rend le bonheur ou le succès inatteignable, car cela crée toutes les conditions pour que tout échoue.

Bouddha l’a déjà dit il y a 25 siècles ; nos pensées façonnent notre réalité. Notre perception façonne notre expérience et si nos pensées sont négatives, nos perceptions d’expériences de vie le seront aussi.

Au lieu de nous concentrer sur l’aspect positif des choses, on ne voit que le négatif ou l’on s’obsède sur un défaut ou une erreur de notre part que d’autres n’ont sans doute même pas remarqué.

Songez à ceci : on peut être triste que les rosiers aient des épines ou l’on peut être heureux que les buissons épineux aient des roses ! Le buisson n’a pas changé ; seule votre façon de le voir a changé.

Pour lutter contre le monologue intérieur négatif, commencez par écrire certaines de vos pensées ; ainsi, vous remarquez quelle est votre attitude mentale dominante.

Plus vous faites attention, plus vous remarquerez des pensées négatives, & verrez combien d’entre elles sont non seulement négatives mais exagérées, déformées ou fausses.

Une fois que vous avez identifié les pensées négatives, évaluez-les ; ces pensées sont-elles basées sur des faits ?

N’êtes-vous pas trop prompt à tirer des conclusions ? Peut-être y a-t-il une autre façon d’envisager la situation à laquelle vous n’aviez pas pensé ?

La situation est-elle vraiment aussi mauvaise que vous le pensez ?

En remettant vos pensées négatives en question, vous testez leur exactitude & constaterez souvent que la situation n’est pas aussi grave que vous le pensiez. Faire cela aide à arrêter cette habitude inconsciente qu’est l’auto-persuasion négative.

Mais même après avoir identifié et contesté vos pensées négatives, il en surgira toujours, car les habitudes sont dures à perdre.

La meilleure façon de changer cela est de changer la façon dont vous réagissez aux choses. Au lieu d’avoir une réaction émotionnelle, concentrez-vous plutôt sur le rationnel.

Donc, au lieu de vous dire : « Oh, j’ai mis dans la machine une chaussette rouge avec les vêtements blancs, et maintenant ils sont tous roses ! Comment ai-je pu être aussi bête ? « , vous vous direz : « J’ai fait une erreur mais ce n’est pas irréparable, et je sais que je ne recommencerai pas. La prochaine fois je ferai plus attention à trier les vêtements ».

Cette nouvelle façon de réagir coupe la réaction émotionnelle et vous fait voir les choses de façon plus factuelle, amenant une perception plus claire de l’événement & de sa gravité et augmentant votre sentiment de pouvoir sur votre vie.

Ce n’est pas parce qu’on fait des erreurs qu’on est un(e) moins que rien ! Tout le monde en fait, même les meilleurs.

Alors, s’accuser & s’insulter quand on en commet une, n’est qu’une réaction, & non une réalité. C’est une voix qui vient du passé, de personnes qui ne vous connaissaient pas & qui ne vous voulaient pas du bien…

Avec un peu de pratique, vous pouvez arrêter de réagir comme ça. Réagir émotionnellement n’est qu’une habitude comme les autres, et les habitudes peuvent être brisées. S’il est dur au début de s’en empêcher, cela devient de plus en plus facile au fil du temps.

La clé pour vaincre le monologue intérieur est de vous rappeler que vous n’êtes pas vos pensées, ni vos sentiments.

Ces choses ne sont pas la réalité ou une vérité irréfutable ; elles ne vous définissent pas, & ne devraient pas avoir la maîtrise sur vous.

Avec un peu de pratique, vous pouvez en prendre le contrôle, en sorte que dorénavant votre esprit travaillera pour vous, et pas contre vous.

Devenez le concepteur de votre vie

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UX tervező vagy? Akkor ezeket a trükköket ismerned kell!

Nos croyances ne sont que des choix ; alors, si elles sont fausses (et si on a une vie minable, elles le sont nécessairement), au lieu de s’y raccrocher et de rester en arrière, on peut choisir de les rejeter & d’en adopter de plus utiles & réalistes, qui nous mèneront à une vie plus épanouie & heureuse.

Votre situation présente ou ce que vous avez fait dans le passé ne compte pas ; ce qui compte, c’est ce que vous voulez devenir & le prix que vous êtes prêt à payer pour y parvenir !

Pour ce qui est de trouver sa mission de vie, je l’ai découverte il y a longtemps, et j’ai écrit 2 articles pour vous aider à la trouver aussi : http://www.bonheuretamour.com/2012/05/16/decouvrir-notre-mission-de-vie/ & http://www.bonheuretamour.com/2012/08/07/trouvez-votre-mission-de-vie/ .

Une fois qu’on l’a trouvée, il faut absolument l’écrire (sur PC ou papier) ; c-à-d une brève description du but, de ce qu’on veut ETRE, & à la limite, faire, mais pas avoir ou paraître.

Le secret (Steve Covey le place d’ailleurs en 1er dans son livre sur les habitudes des battants), c’est qu’il faut être guidé par nos principes, qu’ils soient au centre de notre être, de nos intentions & actions.

« Ne dissocie pas ton coeur de ta langue et toutes tes entreprises réussiront » disait déjà Aménémopé (pharaon de la XXIème dynastie) il y a 3000 ans !

Si au lieu d’être centré dans votre être même (vos valeurs profondes), vous l’êtes dans vos plaisirs, votre intérêt, votre église, votre famille, votre club, votre partenaire amoureux ou vos amis, vous êtes en position fragile, instable.

Là, vous n’affirmez pas votre être au monde et donc, le monde extérieur s’affirme sur vous & vous affecte ( = a un effet sur votre monde intérieur). Là, notre ressenti & nos actes sont dictés par le monde extérieur ; on subit sa vie … ce qui, je l’ai déjà dit, est pénible & douloureux !

Pour avoir une belle vie, atteindre vos buts & le bonheur, il faut faire l’inverse– c-à-d devenir un créateur, affirmer votre réalité sur le monde extérieur (partir de l’intérieur pour avoir une action sur l’extérieur) – & pour ça, avoir une affirmation de mission. C’est ainsi qu’on a une maîtrise sur sa vie.

Cette affirmation de mission, il faut la lire chaque jour (sans en passer un seul), peu importent les circonstances & de préférence tout haut, pour mieux se l’enfoncer dans la tête.

Engagez-vous à faire ceci durant 1 mois, pour que ça devienne une habitude. Par ex, on peut le faire dès qu’on est lavé & habillé.

Cela ne prend que quelques minutes, et même si vous finissez par la connaître par cœur, lisez-le quand même ; c’est essentiel, parce que c’est ça qui vous donne la direction & l’élan pour la journée qui commence, qui influencera ce que vous ferez durant cette journée, votre humeur, vos émotions, vos pensées & vos décisions.

Comme notre inconscient tire dans le sens opposé, il faut absolument l’entraîner ainsi, sinon, on abandonnera !

Votre but est de vivre en étant aligné sur vos valeurs et vos objectifs, votre mission de vie – & il n’y a que ce rappel quotidien qui peut vous maintenir centré & « solide » dans cette direction.

Toujours, la vie nous éprouve, des problèmes nous assaillent et nous font bouger de notre centre – et si on n’a pas cette discipline, le petit écart devient vite un gouffre … & votre mission de vie sera totalement perdue de vue.

Voilà pourquoi il faut relire notre affirmation chaque jour ; pour nous rappeler notre but, nous recentrer, nous rééquilibrer.

Finalement, ces 3 minutes par jour ne sont pas perdues, mais bien investies, car elles vous rapporteront au centuple leur prix !

Mais il ne faut pas lire comme un perroquet ; il faut réfléchir sur les mots. Et, si on remarque quelque chose d’inadapté, il faut corriger l’affirmation. On se demandera, par ex, si les choses notées sont vraiment nos valeurs majeures, ou si on ne pourrait pas l’exprimer plus clairement.

Voici les choses qui doivent y figurer :

1) Notre objectif général dans la vie ; il sera abstrait & est si général qu’il ne changera jamais – formant ainsi une base stable qui nous gardera toujours dans la bonne direction, quoi qu’il nous arrive,

(par ex, apporter au monde une contribution originale unique, faire reculer le mensonge & augmenter la conscience générale).

2) Notre mission de vie spécifique : une phrase de comment on contribuera au monde (par ex, devenir une autorité de la restauration, ou de la politique, ou de la médecine, ou de la littérature, ou du développement personnel & influencer les autres avec son savoir).

3) 1 ou 2 mots du domaine qu’on maîtrisera dans les 10 ans à venir (par ex, le droit des sociétés, l’écriture, le développement personnel, la dentisterie) – ce qui nous passionne & que l’on s’engage à étudier & pratiquer à fond chaque jour, peu importent les circonstances, ce qu’on fera durant 10 ans sans abandonner, pour atteindre l’excellence en ce domaine.

4) Vos 10 valeurs principales, de la plus importante à la moins importante (par ex, la vérité, la justice, la beauté, l’équité, la compréhension, la conscience, la pensée personnelle, la compassion, l’indépendance, l’excellence, l’unicité, la santé, la réussite, la maîtrise de soi, …).

5) Vos 5 émotions préférées ; 5 adjectifs que vous voudriez ressentir (par ex, enthousiaste, serein, fier, énergique, fort, reconnaissant, pieux, …).

6) Vos 5 forces principales (par ex : force de travail, persévérance, courage, ouverture d’esprit, curiosité & désir d’apprendre, intégrité, lucidité, pensée critique, résilience, bon sens, pieux, créativité, originalité, sagesse, culture, …).

Ces forces vous centreront car ce sont les cartes que nous a distribuées la vie & avec lesquelles nous pouvons jouer pour atteindre nos buts.

7) Vos zones de génie (par ex, bon sens, pensée & expression claire (pour faire comprendre des choses aux gens), pensée globale, sagesse, compréhension due à culture étendue (possibilité de tout comprendre, & de considérer toute opinion & son contraire), vitesse de frappe (PC) élevée, pouvoir survivre & surmonter des épreuves incroyables, …). Connaître ce que vous faites mieux que quiconque est le point de départ de faire une différence & donc, de la réussite !

C’est à partir de ces zones que vous agirez – & ce, dans tous les domaines de votre vie.

8) Vos buts majeurs (5 à 10) pour l’année, notés du plus important au moins important. Ce point est celui qui sera le plus mouvant ; au fur & à mesure, il faudra déplacer ou préciser certains buts, en ôter ou en ajouter, …

Voilà ! A vous de jouer !

Une facette de l’épuisement dû au PN

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Une des techniques qu’emploient les pervers narcissiques pour affaiblir leur proie, est de la priver de sommeil.

Quand j’étais enfant, par ex, ma mère bondissait dans ma chambre à 2 heures du matin, allumait la lumière &, la bave aux lèvres (souvent sous l’influence d’un cocktail d’alcool & de médicaments psychotropes – car les PN sont souvent accros à diverses choses), hurlait « Qui a fait ça ?!! », en exhibant une de ses robes ayant un triangle découpé aux ciseaux.

Elle continuait ainsi : « Je sais que c’est toi, & je ne sortirai pas d’ici avant que tu n’aies avoué & demandé pardon ! » – pendant tout ce temps, me tirant du lit par les cheveux ou me giflant à tour de bras, bien entendu. Comme je n’avais rien fait, cette petite scène pouvait durer très, très longtemps…

Plus tard, mon mari (car j’avais épousé un PN, bien sûr) débutait aussi des scènes sous des prétextes fumeux en plein milieu de la nuit. A l’époque, je ne savais pas pourquoi… Mais maintenant, je le sais ! Et j’en parle pour que vous aussi, victimes, sachiez de quoi il retourne & vous libériez de votre sangsue !

La privation de sommeil est une technique utilisée depuis des lustres pour modeler l’esprit de quelqu’un, pour qu’elle aille dans le sens où le bourreau veut qu’elle aille, & c’est justement pour cette fin que le PN, lui aussi, l’utilise.

Cette tactique est appliquée dans les camps de torture, où elle sert à faire avouer les ennemis prisonniers (les faire avouer des crimes dont ils sont innocents), dans les commissariats, contre ceux placés en garde à vue, dans l’espoir d’en obtenir des aveux & dans l’armée, pour « assouplir » les troupes, & les faire obéir ; il faut faire en sorte que les recrues n’aient plus la force de discuter ou d’avoir des scrupules.

Les militaires savent que pour pousser des hommes à faire une sale besogne (tuer des femmes & des enfants, torturer des prisonniers, …), simplement le leur ordonner ne marche généralement pas ; que pour obtenir ça, il faut briser les recrues, les rendre si épuisés & terrorisés qu’ils deviennent des machines obéissantes… & la privation de sommeil – qui pousse le cerveau à cesser de penser & à passer en mode de survie – est le meilleur moyen pour obtenir ce résultat !

Alors, on les éveille au milieu de la nuit pour leur faire faire 1000 pompages, ou nettoyer les WC avec une brosse à dents, tout en les agonisant d’injures …

Souvent, ça marche ; la tactique fait avouer ou obéir ceux qu’on soumet à cette forme de torture. La peur & la pression rendent si faible, qu’on perd l’aptitude à penser & qu’on est prêt à n’importe quoi pour faire cesser cet abus !

Vu que, si le PN était sans cesse mauvais, on s’en rendrait mieux compte & on partirait, il entremêle des cadeaux ou des périodes plus calmes à ses séances de torture – Ainsi, la victime vit dans l’espoir que la situation s’améliore et reste (le PN sait ceci & c’est justement pourquoi il se montre gentil par moments !) … jusqu’à la prochaine vacherie ou crise de rage du taré – où la victime se fait blesser ou assiste aux blessures infligées à ses biens ou à ceux qu’elle aime, elle se retrouve encore terrifiée & impuissante (car totalement dans le brouillard de ce qui se passe) – ou, si elle craque, en train de crier aussi … & comme elle paiera ceci, & comme elle s’en sentira coupable, donc affaiblie !

Oui, même quand la victime devient l’agresseur, elle est en train de faire le jeu du PN – puisque là, elle endosse le rôle du méchant.

Avec les enfants, cette programmation peut même les changer tout à fait & les rendre mauvais… Mission accomplie, donc, pour le PN !

C’est en voyant sa mère ou son frère (ou sœur) être maltraité devant lui, & en étant ainsi terrifié de devenir la cible de son parent PN, qu’un enfant devient le parfait Golden Child, qui commencera à maltraiter aussi l’enfant Bouc Emissaire, même après la mort du parent !

Quand un enfant est soumis à la privation de sommeil, il ne comprend pas pourquoi – et comme il aime ses parents, & il ne peut penser qu’ils l’attaquent sans raison – et se persuade qu’il est nul & mauvais.

Si ces traumatismes répétés l’ont suffisamment usé, il peut commencer aussi (tout comme les prisonniers dont je parle plus haut) à avouer avoir commis ce qu’on lui reproche, pour que la torture s’arrête & qu’il puisse enfin dormir… de toute façon, il est quand même mauvais, se dit-il.

Mauvaise idée ! Car la torture ne cesse pas après ces faux aveux – ou juste brièvement, pour donner à la victime de faux espoirs. Alors, quand le PN voit que la victime avoue des fautes qu’elle n’a pas commises, il jubile, car il sait qu’il l’a désormais totalement en son pouvoir.

Voilà comment, plus tard, on se retrouve dans la même situation qu’étant enfant ; à devoir se défendre, durant la nuit, de fautes imaginaires !

Comme les élites guerrières, le PN sait que si on soumet un être à un stress extrême, il fera tout pour faire cesser cette violence – alors, si on répète ce processus souvent & pendant longtemps, la victime développe un lien à ce trauma, ainsi qu’à ceux qui le subissent avec elle, & à son agresseur.

A cause de ce lien traumatique, la victime développe une vision totalement faussée de sa situation – ce lavage de cerveau fait qu’au lieu de fuir son bourreau, elle va désormais se raccrocher à lui, même si elle déteste ce qu’il lui fait subir ! Il fait qu’elle est comme ligotée à ce trauma, & s’y est tellement identifiée, que c’est devenu une partie majeure de son identité.

Voilà comment, à l’âge adulte, on craint les autres & on leur obéit automatiquement, comment on se laisse maltraiter (car au fond de soi, on y a été programmé, & qu’on ne sent pas qu’on mérite de bonnes relations), et l’on reste avec ceux qui nous violentent – un(e) partenaire infidèle & méchant qui nous blesse, un « ami » qui nous insulte, nous rabaisse & casse nos affaires, une sœur qui nous salit partout, … (& nous pique nos petits amis… Hein, Mick ?!!!)

Vous le savez, chaque tactique d’un PN est perverse, & sert plusieurs buts ; la tactique de privation de sommeil sert, en plus d’épuiser la victime, à pouvoir la garder & s’en nourrir ; si notre PN commençait ses accusations débiles en plein jour, quand sa victime est bien éveillée, il y a des chances qu’elle comprendrait à quel point c’est stupide, & qu’elle lui dirait : « Ecoute, tu sais quoi ? Tu n’es qu’un cinglé, & je te quitte ! » – voilà pourquoi il le fait quand elle n’a pas tous ses esprits, pour la blesser là & se nourrir à loisir de son sang (= ses émotions ; peur, douleur, frustration, colère).

3ème utilité de cette tactique : se créer un bon approvisionnement narcissique : La 1ère fois qu’il le fait, c’est pour s’assurer que la proie est ferrée (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/04/comment-le-pn-sait-que-sa-proie-est-ferree/ ) & qu’elle constitue un bon « garde-manger » & qu’elle restera malgré ses mauvais traitements.

Le PN aime particulièrement vous tenir éveillé(e) peu avant un événement important, où vous aurez besoin de toute votre tête ; un entretien d’embauche, ou un examen, ou un vol d’avion à prendre très tôt, par ex.

Les parents PN emploient aussi cette tactique pour empêcher que leur enfant ne réussisse ses examens, & s’assurer qu’il aura une vie minable – mieux ; qu’il devra continuer à vivre chez eux, même après ses années d’études – ainsi, ils possèderont un esclave dont ils pourront se nourrir jusqu’à la fin de leurs jours.

Mais comment le scandale de ces méthodes mauvaises peut-il perdurer, partout dans le monde, depuis des milliers d’années ?

On l’a vu, l’armée, la police & l’Etat utilisent cette tactique pour briser l’esprit d’autres personnes, pour obtenir un pouvoir total sur eux – A l’époque, déjà, Coluche en avait parlé – juste avant sa mort « accidentelle » (voir Coluche et le terrorisme d’Etat (sketch censuré) ; https://www.youtube.com/watch?v=AfTwyutT5pM) … Comme par hasard !

Il faut dire que la violence peut être cachée, que des milliers d’êtres ont leur âme violée & tuée, leur élan & joie de vivre, brisés, au point qu’ils ne savent plus qui ils sont, & se retrouvent à l’état de loque émotionnelle, en croyant que tout est leur faute. Il faut dénoncer ceci car, en ce moment même, des enfants subissent des choses innommables, tremblant comme une feuille, le cœur battant à 140, les yeux agrandis par la douleur & la terreur !

Mais la vérité, c’est que si ce scandale perdure, c’est que l’Etat (qui veut des vaches bien dociles à traire – car on est leur bétail !), y voit son intérêt !

Ils censurent & suppriment les informations (& parfois les gens) dévoilant la vérité, car tant que la population ignore, elle reste ce bon mouton bien obéissant, qui consomme, qui vote (c’est la souris qui vote alternativement pour un chat noir, ou un chat blanc !) & qui paie ses impôts ! Bref, des zombies qui vivent la vie que leurs maîtres veulent qu’ils vivent, & non la vie d’un être libre, éveillé & pensant par lui-même, un être ayant l’aptitude à distinguer le bien du mal & à dire non.

Mais quand les gens ont l’esprit embrumé par des traumatismes, qu’on leur arrache leur âme, ils perdent l’aptitude à aspirer à des buts nobles – ce qui arrange les PN (individuels, ou des Etats) vu qu’ainsi, les victimes restent prisonnières, ne tentent pas de se libérer.

Si beaucoup de citoyens s’éveillaient à ces vérités, il y aurait moyen de faire cesser les violences, mais c’est impossible, car la plupart n’ont pas le niveau de conscience suffisant pour accepter de voir ce qui se passe. Ils se raccrochent aux miettes que leurs maîtres leur laissent & défendent becs & ongles ces miettes, aveuglement compris !

Et tant pis pour les victimes, qui se retrouvent avec un PTSD chronique (angoisses, flashbacks, insomnies, nervosité, isolement, fatigue chronique, troubles de l’attention, crises de rage, …) ;

Combien de ces survivants ne se voient-ils pas internés pour troubles mentaux, ou, à tout le moins, traités de fainéants, alors qu’ils ont traversé l’enfer durant longtemps & se sont épuisés au-delà de toute expression !

J’espère que mon article aidera certains à comprendre ce qui leur arrive, & à s’en sortir.

Subtilité des PN – ou le Mal invisible

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Il est très dur d’expliquer aux gens du dehors ce qu’on subit en tant que victime de PN, car tout se passe derrière les portes fermées et les autres ne voient que le côté sympathique du pervers.

Alors, quand vous venez vous plaindre de lui & raconter ce qu’il vous fait subir, l’esprit, qui est programmé pour garder sa cohérence, sa logique interne, fera que votre interlocuteur ne vous croira pas, car cette image que vous lui présentez du PN contredit la vision qu’il a de lui – vision totalement fausse, soigneusement mise au point par le pervers narcissique, & qui trompe tout le monde, sauf les autres PN.

En outre, votre PN vous a déjà ôté toute crédibilité en allant vous salir partout depuis des années, et donc, les gens vous prennent dès le départ pour quelqu’un de mauvais et/ou de malade mental !

Mais il y a encore d’autres facteurs qui font que les victimes ne sont pas crues ; par ex, que les faits racontés sont incroyables.

On a beau dire à un enfant d’éviter de toucher une casserole chaude car ça fait mal, et il a beau comprendre ce qu’on dit, il ignore en réalité ce qu’est réellement la sensation de se brûler.

Jusqu’à ce qu’il l’ait fait, jusqu’à ce qu’il ait éprouvé la brûlure, il ne sait rien de sa morsure.

Il existe des choses que l’on peut connaître assez bien sans les avoir vécues, mais la souffrance induite par les violences narcissiques est l’une des choses les plus difficiles à vivre et n’est pas transmissible à d’autres par des explications – il FAUT l’avoir vécu & ressenti soi-même.

Il est impossible de le faire comprendre à quelqu’un qui n’a jamais été dans le cas.

C’est pour cela que les autres tapent tellement à côté dans leurs tentatives de nous consoler ; ils disent qu’on a mal interprété les choses, que l’autre ne l’a certainement pas fait exprès, qu’on est trop sensible, qu’il faut relativiser, …

Même si le PN vous agresse en public, ce sera d’une manière très subtile, qui vous blessera à coup sûr sans que les autres puissent la détecter & la reconnaître comme telle.

Un exemple typique est celui de ce père qui, au milieu d’un cercle de femmes, disait en souriant à sa petite fille « Tu es ma petite poupée de porcelaine », tout en la regardant d’une certaine manière.

Toutes les femmes présentes étaient attendries & trouvaient ce père adorable, mais la fillette était terrifiée, car elle se souvenait que, quelques jours avant, ce « tendre père » avait jeté violemment & piétiné sa poupée de porcelaine.

Et puis, ce regard terrifiant que les PN jettent à leurs victimes, regard qu’ils prennent soin de n’adresser qu’à elles, et qui promet toutes les tortures une fois qu’on se retrouvera seul(e) avec lui (toutes les victimes savent de quoi je parle !).

Ca m’est arrivé aussi avec une femme de ma religion ; Leslie J. Etant un jour seule avec moi, elle m’avait traitée de façon infecte. J’en parle aux autres, qui le lui disent et, la fois d’après, elle demande à être laissée seule avec moi.

Je pensais (dans ma naïveté) que c’était pour s’excuser, mais c’était pour me dire des saletés sur ma fille qui venait de mourir. Puis, elle sort & monte en voiture, et là, elle se retourne (j’étais sur le pas de la porte), et me lance un regard mauvais assorti d’un sourire narquois en me faisant un signe de la main. Quand j’ai raconté ceci aux autres, personne ne m’a crue ; on m’a accusée d’être parano, que Leslie était très gentille et que j’avais dû mal comprendre … ! Voilà comment les PN font leurs mauvaisetés ; ça atteint la victime, mais rien ne peut se prouver…

Très subtil, je vous dis ! Et très pervers, car indétectable, sauf pour la proie à qui la vacherie est destinée !

En outre, comme la victime, elle, réagit de manière très émotionnelle, tous la remarquent ; à leurs yeux, c’est la victime qui est le (la) cinglé(e) ! Elle-même tend d’ailleurs à se croire dingue !

Et il y a aussi la question de la désinformation ; la société, étant elle-même perverse, tait ce problème ou répand seulement de fausses informations.

Enfin, il y a le facteur lâcheté ; vous savez à quel point ça a été dur pour vous de tirer cette conclusion que oui, ce proche PN vous blessait exprès, – et combien de temps ça vous a mis pour piger cette chose incompréhensible (car les proches sont censés nous soutenir, non nous attaquer) et quel choc de surprise horrifiée ça a provoqué en vous.

Mais comme il en allait de votre vie, vous avez finalement été obligé(e) de tirer la conclusion – la seule qui collait aux faits.

Par contre, les gens qui sont en dehors préfèrent garder leur petit confort mental, et pas accepter que de tels monstres à visage humain existent – alors, quand vous raconterez les abus subis, ils vont choisir de ne pas vous croire.

Voilà pourquoi il vaut mieux vous taire ; vous ne feriez que vous faire rejeter & re-blesser par les autres (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/10/04/victime-de-pn-a-qui-le-dire/).

Les dangers de quitter un démon

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Je suis toujours étonnée de lire, dans les articles sur les pervers narcissiques, qu’ils finissent par « jeter » leur victime … il faut croire qu’il n’y avait pas grand-chose à « manger » sur ces victimes-là, ou, plus justement, que ces victimes ont juste eu affaire à un sale con, & pas du tout à un vrai PN – car le terme est devenu à la mode, & les chieuses l’emploient maintenant à toutes les sauces !

La réalité que les vraies victimes de PN ont vécue, est qu’au contraire, le PN s’accroche comme une moule à son rocher, et que ce sont elles qui finissent par plaquer le PN.

Malheureusement, ce qui autrement serait un chemin vers la liberté peut être compliqué par la nature prédatrice des narcissiques malins, dont le manque d’empathie joint au sentiment d’avoir droit à tout, est typique de leur trouble.

Cette combinaison dangereuse l’amène souvent à subir une blessure narcissique (une menace à son pouvoir & à son contrôle) et donc une rage narcissique.

Pour illustrer combien une rupture blesse l’ego de beaucoup d’hommes, sachez que la plupart des femmes tuées par leur ex-mari ou partenaire, le sont APRES la rupture. Mais c’est peu de temps après la rupture ; en effet, avec ces hommes non-PN, le passage à l’acte, même s’il est planifié, est bref & s’il rate, leur rage passe en quelques mois.

Mais un PN ne connaît pas l’oubli ! J’ai déjà dit à quel point le départ de leur victime les bouleverse & comme ils sont prêts à tout d’abord pour la retenir quand ce n’est pas encore fait, puis pour la faire revenir quand c’est fait, & enfin, à la détruire quand ils ont compris qu’elle ne reviendrait pas – voir : https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/02/28/reaction-dun-pn-quand-vous-le-plaquez/ – j’y écrivais ceci :

« ce qui déclenche leur pire colère, une rage démentielle, visant la destruction totale de leur victime, c’est si elle ose les quitter ; ce rejet représente (chose impensable pour ces tristes sires) une défaite, et exige donc qu’ils ré-équilibrent la situation, qu’ils rétablissent par tous les moyens l’image flatteuse qu’ils ont d’eux-mêmes, même si ça passe par la destruction du perturbateur !

Voilà pourquoi la punition pour ce « crime de lèse-majesté » sera exemplaire ; une rancune inflexible, implacable, à laquelle il applique toutes ses forces & capacités de raisonnement ! »

Le fait de dire « non » (même poliment) et de fixer des limites, équivaut pour un PN à une attaque (narcissique) & donc, l’indigne & le fâche.

Alors, imaginez quelle rage démente les saisit quand ils constatent qu’ils ne peuvent plus contrôler leur marionnette !

Vos actes, votre silence et votre résistance à son piège, lui causent une surprise indignée, car les fois d’avant, vous aviez mordu à l’hameçon, vous vous étiez laissé(e) attendrir par sa comédie. Et comme un pervers narcissique ne conçoit pas vraiment les suites de ses actes, il espérait que ça marcherait toujours ; qu’encore cette fois, vous seriez d’accord de vous réconcilier, en niant, minimisant ou rationnalisant les violences.

Donc, sachant qu’il y aura des représailles si vous quittez votre bourreau, comment vous protéger ?

D’abord, savoir où ils pourraient attaquer :

  1. Traquer et harceler.

Si sa (son) partenaire le quitte, un individu normal se sentira blessé, mais finalement, il pigera que vous avez dû rompre car la relation vous causait plus de souffrance que de bonheur, il s’apaisera & recommencera à avancer dans sa vie.

Mais pas un pervers ; malgré le fait que vous étiez manifestement en danger avec lui, il percevra votre évasion comme un abandon & une trahison impardonnable.

Les PN fondent leurs relations sur un cycle Idéalisation-Dévaluation-Rejet, leur permettant de garder le contrôle.

Mais si c’est la victime qui le rejette, ça perturbe la dynamique du pouvoir – il est, en quelque sorte, le perdant … Une idée qu’un PN ne peut supporter !

Vous avez beau avoir eu de bonnes raisons de le quitter, votre agresseur considère toujours la relation comme une compétition. Alors que la victime – qu’il a placée dans la position d’impuissance – puisse partir, ça le met en rage.

Comment ose-t-elle lui échapper, alors qu’elle lui appartient ?

Oui, ces démons voient vraiment leurs victimes comme des objets à posséder, à contrôler, à maltraiter et à utiliser comme des punching balls émotionnels.

En quittant le PN, vous menacez donc son sentiment de propriété son besoin de contrôle total sur une proie dont ils se nourrissent (vu qu’ils doivent se procurer chez un(e) autre, ce qu’ils ne peuvent pas trouver en eux-mêmes).

Si leur victime part, ils ne sont pas bouleversés par la perte d’un être aimé, mais par celle de leur approvisionnement narcissique, c-à-d ce qui leur permet de continuer à fonctionner au quotidien.

J’ai expliqué ailleurs comment ils se choisissent des cibles (des êtres ayant un haut degré d’empathie et de compassion), les lient à eux, puis les exploitent en aspirant leur vie & les épuisant émotionnellement, physiquement et spirituellement (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/05/15/le-pn-comme-vampire/).

Ils utilisent leurs victimes comme trophées pour se donner accès aux ressources de la victime – statut, richesse, réputation d’être avec quelqu’un d’attrayant ou ayant réussi, ainsi que preuve sociale de leur normalité.

Quand la victime arrive à s’échapper sans que toutes ses ressources soient épuisées, le PN devient enragé.

Les abuseurs narcissiques sont connus pour traquer leurs victimes, les insulter, les menacer & les salir pendant des années après la fin de la relation. Ils le font en personne, par email, SMS, appels téléphoniques, messages vocaux ou contacts avec des tiers, ou encore sur les médias sociaux.

Parfois, pour semer la confusion, ils alternent avec des messages plus tendres, provoquant le doute chez les victimes qui L’idéal avec un PN, est d’entièrement couper les ponts avec lui, mais il connaît toutes les astuces pour continuer à vous pourrir la vie ! Il ne peut renoncer au pouvoir et au contrôle.

Dans des scénarios extrêmes, l’abuseur peut pirater votre ordinateur ou votre téléphone et installer un logiciel espion, ou il obtient de fausses adresses IP ou de faux comptes pour vous harceler sur les médias sociaux sans qu’on puisse remonter sa trace.

Ils peuvent menacer « anonymement » la victime par le biais de différentes adresses mail ou en vous adressant des messages qui ont du sens pour vous, mais pour personne d’autre – afin qu’on ne puisse porter plainte.

Ils peuvent aussi utiliser des applications pour masquer leur numéro et utiliser plusieurs numéros pour vous harceler toute la journée ou vous bombarder d’une quantité excessive de messages par jour.

Ces menaces & ces harcèlement entraînent de graves traumatismes émotionnels et porter plainte ne sert à rien dans nos pays…

Recherchez la meilleure façon de vous protéger, mais évitez comme la peste la soi-disant « Justice » ou les lignes de secours d’urgence (sous peine d’être agressé une fois de plus).

En tout cas, gardez des traces du harcèlement qu’il vous fait subir… On ne sait jamais ….

N’oubliez jamais que le moment où la victime d’abus quitte la relation, est le plus dangereux du cycle de la maltraitance. Alors, soyez très prudent(e) & faites ce que vous ressentez comme le plus sûr pour vous. Suivez votre intuition – cela peut vous sauver la vie.

  1. Dévaluation & conduite en yoyo. Après la rupture, les PN tentent de vous ramener dans la relation, avec des promesses de changement & des faux remords de leurs actes.

Mais dès qu’un PN voit que vous ne réagissez pas à ses larmes de crocodile, que vous n’avez pas mordu à l’appât de sa comédie, & que vous n’avez nulle intention de revenir avec lui, il revient à sa vraie (= mauvaise) nature, avec des insultes cruelles et des remarques humiliantes sur votre personnalité, votre style de vie, apparence, talents, carrière – tout et n’importe quoi pour vous faire sentir petit, nul, indésirable, indigne.

Même s’ils ont trouvé une autre source d’approvisionnement, ils continuent à vous harceler, à vous provoquer, à vous narguer et à vous rabaisser afin de retrouver un sentiment de pouvoir et de contrôle.

Après que j’aie demandé le divorce, le mien avait d’ailleurs trouvé une grue de bas étage, mauvaise, droguée aux psychotropes, pour me harceler (toujours leur pratique de la triangulation) et maltraiter mes enfants – ceci aussi est une pratique courante des pervers : torturer (ou parfois, tuer) les enfants pour faire souffrir la mère !

  1. Triangulation d’après-rupture. Comme tout PN trompe TOUJOURS son ou sa partenaire ( à ce sujet, voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2014/12/05/pourquoi-les-pn-sont-il-toujours-infideles/), il aura très tôt quelqu’un d’autre dans sa vie, & son 1er geste sera de publier partout « son bonheur », pour vous le faire savoir, pour vous faire comprendre à quel point vous n’êtes rien pour lui, & combien le (la) nouveau partenaire est mieux que vous & le rend pleinement heureux (ce que vous n’aviez pas pu faire).

Ivan (un petit ami que j’ai eu après mon divorce, & qui était PN aussi) s’est dépêché, 3 jours après que je l’aie plaqué, de poster sur Facebook des photos de lui & de sa nouvelle conquête – pis : il annonçait leurs fiançailles ! Et bien sûr, ça m’avait fait mal.

Voilà pourquoi je vous conseille, dès que vous rompez avec un PN, de l’effacer de tous vos médias sociaux – car on est encore vulnérable à la triangulation post-rupture (la fabrication délibérée, par le PN, de triangles amoureux pour contrôler et dévaloriser) que ce soit en ligne ou dans la vraie vie

  1. Diffamation & menaces. Même dans la phase du début de votre relation, le PN allait vous salir partout où il passait.

C’est dire s’il créera encore plus de mensonges après la rupture, & s’il se gênera pour aller partout claironner ses mensonges & jouer les victimes !

Rappelez-vous que la plus grande crainte d’un PN, c’est qu’on lui arrache son masque en dévoilant qui il est – voilà pourquoi il s’est mis à l’abri dès le début, en invalidant tout ce que vous pourriez révéler, en vous faisant passer pour le mauvais & le menteur, & lui, pour le pauvre agneau innocent qui a dû subir vos méchancetés ( !).

Le PN peut vous menacer de divulguer vos informations personnelles, telles que des photos privées, des messages texte, des vidéos ou des discussions confidentielles ; il peut même contacter des gens qui vous connaissent pour obtenir des informations sur vous.

Les moyens par lesquels ces êtres tentent de vous nuire sont infinis …

Bref, si vous plaquez un PN, attendez-vous à une période difficile, & c’est pour ça que vous devez, avant d’en arriver là, bien vous préparer & vous renforcer ;

– Recherchez ce que vous pouvez légalement faire pour vous protéger,

– Construisez des contacts qui vous soutiendront,

– Explorez des méthodes de guérison alternatives ou traditionnelles,

– Trouvez de l’aide n’importe où – par le biais des lignes directes, des avocats, des groupes de soutien, des thérapeutes, des coachs de vie, des livres, des articles,

– Connaissez votre propre valeur et célébrez la joie d’être enfin libre de votre agresseur.

En connaissant votre pouvoir intérieur et en faisant confiance à votre capacité de survivre, vous réaliserez que vous êtes plus fort(e) que vous ne le pensez !

Servir pour réussir

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Il est plus facile de découvrir notre but sur terre, et plus facile de suivre cette voie quand on pense à répondre à un problème auquel les gens sont confrontés, quand cela apporte une solution à un problème existant & que votre désir de résoudre ce problème vous obsède.

Si vous voulez trouver votre but ici-bas, il est bon de vous demander comment vous servez les autres – que ce soit les membres de votre famille, votre communauté, ou une certaine catégorie de gens.

Y a-t-il des organisations pour lesquelles vous vous passionnez & dans lesquelles vous aimeriez vous impliquer ? Si oui, tant mieux, car il arrive souvent qu’on trouve notre raison d’être dans des missions plus grandes que nous-mêmes.

On découvre généralement son objectif en étant celui ou celle qui aide à résoudre un problème pour les autres.

Si par exemple (comme moi), vous avez été élevé dans une famille abusive & que vous vous en êtes sorti, vous pouvez maintenant servir les enfants d’une manière ou d’une autre ou travailler avec d’autres pour lutter contre les abus.

Ou vous avez pu vivre une situation difficile qui a transformé votre vie, & à présent, vous êtes poussé à aider d’autres personnes confrontées au même souci.

Vivre sa vie en servant les autres apporte bonheur & fierté de soi.

Quand vous avez le sentiment que vous êtes né pour faire quelque chose, ou que vous êtes enfin à votre place, que vous pouvez employer & exprimer le meilleur de vous, c’est ça que vous devriez faire.

Ne faites pas l’erreur de poursuivre l’argent, ou de juste faire un boulot parce que vous avez le diplôme ; cela n’est pas votre vraie vocation. Celle-ci est quelque chose de bien plus profond ; c’est votre destin – même si vous pouvez l’exprimer dans beaucoup de voies différentes.

Votre but dans la vie est plus que simplement être bon à quelque chose ; c’est être génial dans quelque chose, dans une activité qui continuera à s’étendre avec le temps, à croître et à vous intéresser, et qui, non seulement est alignée sur qui vous êtes, sur votre mission, mais qui est aussi vraiment utile, car elle ajoute de la valeur sur cette Terre.

Toute vie une aventure, un acte de création, et doit continuellement le rester si l’on veut rester pleinement vivant.

Alors, si vous restez dans ce processus de création continue de vous-même, si vous gardez ceci en tête, vous aurez la patience et l’enthousiasme de laisser votre but dans la vie se dévoiler – et les choses, se dérouler comme elles le doivent.

Parfois, les rêves et le but de votre vie prennent du temps à découvrir et à développer. Mais sachez qu’il n’est jamais trop tard pour découvrir votre but dans la vie !

Osez voir grand, & rêver plus grand encore, faites votre travail de réflexion personnelle, « faites votre connaissance » pour avancer vers votre objectif de vie et après avoir compris ce qu’il pourrait être, faites tout pour que cela arrive.

La vie est un voyage, pas une destination. Chaque moment compte et aucune expérience n’est inutile.

Cessez de regarder vers l’arrière, bannissez les idées noires (doutes, craintes, regrets, remords), laissez ce qui a déjà été fait, & attendez plutôt impatiemment ce qui est possible.

Surtout, quelle que soit la voie qui vous attire, agissez ! Bernard Werber avait raison de dire que le plus dur, ce n’est pas d’aller de 1 à 2, mais d’aller de 0 à 1 !

Suivez votre coeur, osez être celui que vous êtes destiné à être, osez aller à la poursuite de vos rêves … et bientôt, vous serez, et ferez, et obtiendrez ce que vous avez toujours désiré !

Le pire effet d’une enfance aux mains d’un PN

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Ce pire effet est que, comme on se sent nul & plus bas que quiconque, on est poussé à toujours vouloir se « prouver » aux autres, prouver nos bonnes intentions, prouver notre amour, notre innocence, prouver qu’on a des qualités, …

Ce comportement résulte des rabaissements incessants & des fausses accusations constantes subies durant toute notre enfance ; notre parent PN nous a entraîné(e)s à agir ainsi, & à bondir pour nous justifier, ou nous couper en 4 pour plaire, en sorte que c’est devenu « nous » !

Dans ce climat de terreur, on est devenu(e) cette carpette qui s’oublie totalement pour remplir (sans même qu’ils aient besoin de demander) les besoins des autres et bondir pour se justifier à la moindre accusation.

C’est devenu une réaction automatique lorsque quelqu’un nous prive d’amour & d’attention après nous en avoir donné.

Ayant manqué d’amour durant toute notre enfance, on tombe aisément dans les griffes d’autres prédateurs à l’âge adulte ; des PN qui sont comme nos parents, qui nous bombardent d’amour (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/12/28/bombardement-damour-tous-aux-abris/), puis nous le retirent.

Or, on est comme des plantes assoiffées d’eau, en sorte qu’au lieu de trouver suspectes ces déclarations trop précoces & exagérées, on mord à l’hameçon. Et quand notre nouveau PN commence à se refroidir à notre égard, on est prêt(e) à tout pour lui plaire ou se justifier, pour qu’il redevienne comme il était au début.

Ce qui nous garde dans cette relation est l’addiction aux peptides négatifs (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/11/traumatises-drogues/), mais aussi que ce genre de réactions s’est imprimé en nous, qu’il est devenu un schéma de réaction – en sorte qu’on a sans cesse l’impulsion de se prouver.

Ayant été, toute notre vie, mis en accusation, dès que quelqu’un nous traite bien ou semble douter de nous, nous sommes avides de lui prouver quelle bonne personne nous sommes.

Il est vrai que même des gens ayant eu une enfance normale peuvent se faire capturer & berner par un PN (surtout s’ils sont à une période pénible de leur vie), mais eux n’ont pas cette réaction automatique de prouver leur valeur ou leur innocence devant des accusations fantaisistes ; ils sentent assez rapidement que ce n’est pas normal, et comme ils sont en plus, soutenus par leur famille & leurs amis (ressources dont manquent les ex-enfants Boucs Emissaires), ils quittent le PN bien plus vite.

Ils peuvent compter sur cette aide précieuse de l’amour des parents & amis, mais surtout sur la force des bonnes & saines émotions qu’ils ont accumulée durant leur enfance dans ces familles normales.

Rien de tel, bien sûr, pour nous, qui avons grandi en étant privés de ces forces-là & avons, au contraire, un manque de ces émotions-là.

Il a été prouvé que l’amour a les effets d’une drogue, & qu’il est plus fort que tout, même que le sexe. Or, cela nous affecte encore plus que les autres, puisqu’on en a été si privés toute notre vie.

Dans la vie, chacun s’éprend de quelqu’un de semblable (émotionnellement parlant) à ce qui lui est familier – donc quand un ex-Bouc Emissaire tombe amoureux, ce sera évidemment (à cause des attachements psychologiques) d’un PN, avec qui il rejouera ce qu’il vivait dans son enfance, dans l’espoir de, cette fois, triompher & obtenir enfin cet amour auquel il aspire – & c’est ça qui nous garde dans la relation ; cet espoir fou, cette « carotte au bout d’un bâton ».

Seulement, ça ne peut pas marcher ; c’est comme s’adresser à un cactus pour obtenir des oranges …Si l’on veut des oranges, il faut s’adresser à un oranger… Et si on veut de l’amour, il faut s’adresser à quelqu’un qui en a en lui, ce qui n’est ni ne sera évidemment jamais le cas d’un pervers narcissique !

Ce besoin de prouver sa bonne foi est ce qui nous nuit le plus, même après la rupture.

Il faut en prendre conscience, trouver des moyens d’augmenter notre confiance en soi & se débarrasser de ce trait de caractère qui nous pousse à nous faire sans cesse rejeter par les bonnes personnes, & à nous laisser attaquer par les prédateurs.

Si on se laisse aller à agir selon notre programme (c-à-d réagir de façon exagérée) devant un individu normal, ça le met mal à l’aise et comme il est sain, il nous raye immédiatement de sa vie.

Seuls des PN continuent à nous fréquenter s’ils voient cela chez nous, car eux savent très bien ce que ce comportement signifie ; ils savent quelle est la nature de ceux qui agissent ainsi & que c’est une bonne affaire pour eux.

Vu tout ceci (qu’on n’a ni famille, ni soutien, et que les gens nous fuient), si on est un ex-Bouc Emissaire, on ne voit pas que c’est un PN et on est heureux et reconnaissant que quelqu’un accepte enfin de nous fréquenter.

Par la suite, on se sacrifiera pour ce PN & on s’arrachera le cœur pour prouver notre bonne foi & nos sentiments à ce monstre qui s’en repaît & n’a aucun sentiment pour nous.

Quand ils nous voient nous tortiller comme un ver au bout d’une ligne pour leur plaire, les PN savent qu’on leur a donné le feu vert pour être abusé ; ils se disent qu’on n’est qu’un ver de terre, et que leur mépris & mauvais traitements est tout ce qu’on mérite.

Pour cesser d’agir contre soi-même, il faut se rendre compte qu’on se conduit ainsi. Il faut essayer de remonter le temps & de retrouver la 1ère fois où on l’a fait…

Attention : comme le stress a pour effet d’effacer la mémoire (ainsi que, dans le cerveau, la zone de contrôle des impulsions), s’en rappeler sera peut-être impossible.

En ce cas, essayez de vous souvenir des fois où vous avez agi ainsi, avec vos parents, & avec d’autres PN dans votre vie.

Si vous prenez du temps pour y penser, des souvenirs devraient vous revenir peu à peu.

Notez-les dans un journal, ainsi que les éléments qui ont déclenché cette réaction, car écrire rend les choses plus claires & plus réelles. Vous percevrez que ces actes – créées par les abus – sont devenus vôtres.

Vous pourrez alors voir les facteurs qui vous poussent à vous justifier, et décider de cesser de réagir si l’un de ces éléments déclencheurs se présente à l’avenir – bref, de ne plus jamais vous laisser entraîner à ces comportements dingues.

Depuis tout(e) petit(e), vous avez été entraîné à réagir d’une façon qui vous nuit (le comportement correspondant à l’idée « J’ai besoin de prouver ma valeur »). Il vous faut à présent vous entraîner à ne plus agir ainsi ; à reconnaître le déclencheur pour ce qu’il est & garder votre calme s’il se présente.

Vous devrez aussi, une fois seul(e), réfléchir à ce qui s’est passé, & décider de ne plus fréquenter ceux qui exigent des preuves de vous ou vous provoquent à réagir violemment & à vous donner en spectacle en public.

Vous « désentraîner » de vos réactions nocives & vous ré-entraîner à un nouveau comportement ne se fera pas en un jour, mais plus vous pratiquez, meilleur vous deviendrez !

Alors, la prochaine fois que vous sentirez que vous devez prouver votre innocence à quelqu’un, sachez que cette personne ne vous veut pas du bien. N’essayez pas de réfléchir ou de raisonner (ça, c’est votre ennemi ; c’est ce qui vous « fout dedans » !) ; fuyez ! Même si vous avez fui trop vite, ce n’est pas grave – l’essentiel est de fuir le danger avant d’être entraîné dans la spirale mortelle d’un PN !

Dès lors que vous êtes confronté à un facteur déclenchant, qui vous pousse à passer au mode « me prouver », fermez la bouche, respirez, re-passez-vous le déclencheur dans la tête & là, décidez comment réagir : par le silence ou une réponse prouvant votre assurance & votre estime de vous-même – & sûrement pas en vous justifiant !

La meilleure réaction est sans doute de tourner les talons & de laisser l’autre en plan – dans la plupart des cas, c’est tout ce que lui, & ses provocations mauvaises, méritent !

L’amour ou l’amitié ne doivent pas comprendre l’obligation de prouver sans cesse vos sentiments ou votre innocence !

Cessez de fréquenter des prédateurs qui ne vous accusent ou ne semblent douter de vous, que pour se nourrir de vos souffrances en se moquant de votre naïveté.

J’espère vous avoir éclairé sur cet important sujet, car « Quand on sait mieux, on agit mieux » !