Proverbes & Citations LXXVI

Le silence en présence du mal est lui-même un mal. Ne pas parler est parler, ne pas agir est agir (Dietrich Bonhoeffer)

Un moment de patience dans un moment de colère empêche mille moments de regret (Ali Ibn Abu Talib)

Si quelqu’un te demande de le guérir, commence par lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie : alors seulement tu pourras l’aider (Hippocrate)

Lorsque les mots ne franchissent pas les lèvres, ils s’en vont hurler au fond de l’âme (Christian Bobin)

Ne permettez pas aux expériences négatives de vous rendre amer. Elles devraient vous rendre plus sage, et avec cette sagesse, vous trouverez la joie (Abdu’l-Baha)

Le bonheur est inséparable de la vertu et exige du courage – ici, celui de la lucidité – laquelle consiste à oser se voir comme on est, ce qu’on fait exactement, & pourquoi on le fait (B. de Laat)

Je suis allé dans les bois parce que je souhaitais vivre consciemment, n’affronter que les faits essentiels de la vie, et voir si je ne pouvais pas apprendre ce qu’elle avait à m’enseigner, et pour ne pas, au moment de mourir, découvrir que je n’avais pas vécu (Henry David Thoreau).

Les 3 C de la vie : choix, chances, changements. Vous devez faire le choix de tenter la chance si vous voulez des changements dans votre vie (Zig Ziglar)

Si les religions nous séparent, les arts nous rassemblent, nous rapprochent. Les arts cultivent L’Amour et soignent le vivre ensemble ! Sans les arts, le monde serait aride, pauvre et ensauvagé (Amine Zaoui)

On a tous des problèmes, et du « bagage en excès » venant de l’enfance, et au fond, on est tous bizarres – mais ce qui différencie les gens fréquentables des autres, c’est la bonne volonté de s’examiner & de s’améliorer, de s’ouvrir aux informations nouvelles, d’aller vers les autres & de les respecter (B. de Laat)

Socrate en a dit ceci : « les gens intelligents apprennent de tout & de tout le monde. Les gens moyens apprennent de leur expérience. Les gens stupides ont déjà toutes les réponses

Cesser de vouloir être meilleur, c’est cesser d’être bon (L. de Vinci)

La chose ESSENTIELLE à la vie spirituelle, c’est pouvoir être l’observateur de notre esprit, en sorte que ce ne soit pas lui qui nous contrôle ; voilà comment on élimine le stress & la souffrance ! (E. Tölle)

Un rejet net est toujours préférable à une fausse promesse ()

La vraie vie n’est pas la vie de la chair, mais la vie de l’esprit (Baha’u’llah)

On n’est pas vieux tant qu’on cherche (Jean Rostand)

Il n’y a que 2 sortes d’hommes : les uns justes, qui se croient pécheurs ; les autres pécheurs, qui se croient justes (B. Pascal)

Si tu veux quelque chose, paies-en le prix (Steve Harvey)

L’enfer est pavé de bonnes intentions proverbe)

Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrai à vouloir (Sénèque)

Commencer à agir autrement que ce qu’on avait fait jusque-là est très dur, mais si on s’y force, ça deviendra de moins en moins dur. Au début, la vie nous enverra des obstacles dans les jambes, comme pour tester notre motivation, et si on les vainc, si on persévère, les choses se mettront à bouger, & même, des portes s’ouvriront toutes seules ! ()

La preuve du pire, c’est la foule (Sénèque)

Apprenez les bonnes manières avant de rechercher la connaissance (Imam Malik)

Les gens qui sont, par habitude, des penseurs critiques, sont enclins : 1) dès l’abord, à être moins susceptibles d’être trompés ET 2) à réévaluer plus facilement leurs conclusions et à changer de cap sans que leur ego ne bloque leur DÉCISION de changer (John Buchman)

Notre seule nationalité est l’humanité ()

Pour qu’on nous fasse confiance, on doit être digne de confiance, et pour être digne de confiance, on doit pouvoir s’avouer la vérité (Phil McGraw).

La vraie mesure d’un homme réside dans la façon dont il traite quelqu’un qui ne lui est d’aucune utilité (Samuel Johnson)

Une fois qu’on atteint un certain âge, il est de notre responsabilité de désapprendre des comportements qui entravent notre croissance ()

Le pauvre n’est pas celui qui a peu, mais celui qui en veut toujours plus (Sénèque)

Les obéissants se considèrent toujours comme des vertueux, plutôt que comme des lâches (Robert Anton Wilson)

Une foi qui ne se traduit pas par une activité quelconque est une foi morte ; elle est vide, sans valeur, insincère (Derek Prince)

Ton esprit croit ce que tu lui dis – alors, dis-lui des choses positives ! ()

La société demande à une mère d’élever ses enfants comme si elle n’avait pas de travail, de travailler comme si elle n’avait pas d’enfants & d’avoir l’apparence d’une femme qui n’a ni enfants, ni travail ()

C’est la poursuite de nos rêves qui nous guérit ()

Les épreuves qui assaillent chacun de nos pas, tous nos chagrins, nos douleurs, notre honte & notre peine, naissent dans le monde de la matière ; alors que le royaume spirituel ne cause jamais de tristesse (Abdu’l-Baha)

En me référant à la Secte du « Gentil », j’ai commenté la façon dont ce culte considère comme un « péché » ou un « tort » le fait de blesser les sentiments de quelqu’un. Tant les chrétiens que les laïcs qui ont avalé la psychologie populaire souscrivent souvent à cette croyance. Cette anti-logique offre une belle échappatoire aux narcissiques malins, car on peut vous traiter de « pécheur » pour les avoir dénoncés ou pour juste dire le vrai. Ils brandissent le drapeau de leurs sentiments « blessés » et vous êtes censé arrêter et faire marche arrière, sous peine d’être étiqueté comme une personne haineuse et méchante. On vous accuse d’être méchant… ce qui est comme un gros mot pour les sectaires de pays « Gentil ».  Les rôles s’inversent si vite que la victime devient l’agresseur en un clin d’œil dans cet univers alternatif de l’anti-logique (Anne Valerious)

Ne méprisez jamais votre instinct. Vous n’êtes pas parano. Votre corps peut saisir les mauvaises vibrations. Si quelque chose, tout au fond de vous, dit que quelque chose ne va pas, à propos d’une personne ou situation, fiez-vous-y ()

La douleur vous brise en mille morceaux et vous réassemble à sa guise, faisant de vous une personne totalement différente de ce que vous étiez (Amy Winehouse)

Les commérages sont une mauvaise chose. Au début, cela peut sembler agréable et amusant, mais à la fin, cela remplit nos cœurs d’amertume et nous empoisonne, nous aussi ! (Pape François)

Si tu veux pleurer, pleure ; si tu veux espérer, prie, mais de grâce, ne cherche pas de coupable là où tu ne trouves pas de sens à ta douleur (Yasmina Khadra)

L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde (Nelson Mandela)

Je crois en une contamination de l’amour, de la bienveillance, de la douceur et de l’intelligence. Chaque fois qu’on pose un acte de tendresse, d’affection, d’amour, chaque fois qu’on éclaire quelqu’un en lui donnant un conseil, on modifie un tout petit peu l’avenir de l’humanité dans le bon sens. Et chaque fois qu’on dit une vacherie, qu’on commet une méchanceté, et qu’on les répète, on fait perdre du temps aux progrès humains.

La patience, c’est avaler l’amertume sans froncer les sourcils (Junaid Baghdadi)

Que chacun cultive le plus grand nombre possible de ressenties et d’actes positifs est donc vital pour tout le monde (Christophe André)

Ce n’est pas sa beauté, sa force & son esprit que j’aime chez une personne, mais l’intelligence du lien qu’elle a su nouer avec la vie (Christian Bobin)

Les révolutions tendent à dévorer leurs enfants ( ?)

Tout le problème du monde est que les idiots et les fanatiques sont toujours si sûrs d’eux, et les gens plus sages si pleins de doutes (Bertrand Russell)

Les optimistes comme les pessimistes contribuent à la société. L’optimiste invente l’avion, le pessimiste, le parachute (G.B. Shaw)

Quel est le bon âge pour se marier ? Dès que l’on trouve la bonne personne, & le plus tôt est le mieux (Dennis Prager)

La chance d’avoir du talent ne suffit pas ; il faut encore le talent d’avoir de la chance (Hector Berlioz)

Vouloir que la réalité soit différente de ce qu’elle est, est sans espoir (Byron Katie)

L’objet de l’éducation est de nous apprendre à aimer ce qui est beau (Platon)

Un sujet normal est essentiellement quelqu’un qui se met dans la position de ne pas prendre au sérieux la plus grande part de son discours intérieur (J.Lacan)

Il est presque impossible de changer la nature humaine, quand elle a une fois pris sa pente (D. de Cosnac)

Le monde appartient aux sensibles, à celles & ceux dont le cœur vibre avec l’humain, la nature, et l’invisible (Régis Carlo)

Ceux qui ne bougent pas ne remarquent pas leurs chaînes (Rosa Luxemburg)

La meilleure leçon de la vie est d’écouter tout le monde & d’apprendre de chacun, parce que personne ne sait tout, & tout le monde sait quelque chose ()

Conseils d’agresseurs à leurs victimes

Comme la violence augmente, le sujet de comment éviter de se faire attaquer me tient à cœur.

Au début de ce mois, j’ai parlé des critères que les malandrins prennent en compte pour choisir les gens qu’ils vont attaquer (voir Victimes & non-victimes ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2022/10/01/victimes-non-victimes/).

Il est aussi intéressant de savoir ce qu’ils conseilleraient aux honnêtes gens pour éviter de devenir victime – et surtout, ce qu’ils donneraient comme conseils à leur propre mère …

Voici donc les propos qu’ils tiennent en interview (en prison) au sujet de leurs méfaits & de comment s’en protéger :

Leur plus grand avantage, disent-ils, c’est le choc, la surprise chez la victime.

Car lorsque quelqu’un d’honnête – n’ayant pas ce ténébreux mode de pensée – est attaqué, il ne peut même pas concevoir qu’on puisse faire une telle chose ; attaquer un autre humain & lui infliger un tel choc pour un bas profit personnel !

Devant une agression soudaine (inimaginable pour quelqu’un de normal), la victime est en état de choc, c-à-d figée & incapable de réagir. L’assaillant connaît ce phénomène & sait que cet état de sidération est bon pour lui ; en effet, alors que sa proie est paralysée & pas en état de se défendre, il en profite pour pousser son avantage. Même si la sidération ne dure que quelques secondes, c’est plus qu’il n’en faut à un bandit pour se rendre maître de leur victime !

Question : Est-ce que les victimes devraient se défendre ?

Réponse : Non – car ça ne fera qu’enrager l’agresseur. On peut toujours récupérer un téléphone portable ou un portefeuille, mais on ne peut pas récupérer sa vie ou sa mobilité. C’est la vie qui est importante – alors, ça ne vaut pas la peine de se battre pour de l’argent ou des objets !

Question : si la victime se met à crier ou tente de se défendre, comment réagirez-vous ?

Réponse : si elle crie, je la ferai taire ! Si elle se défend, je la poignarderai ou lui tirerai dessus, ou je la battrai comme plâtre pour m’avoir compliqué le boulot !

Question : portez-vous un révolver ou un couteau ?

Réponse : oui. Certains disent qu’ils ne s’en serviraient pas nécessairement & ne feraient que le montrer pour effrayer la victime, mais on ne peut pas se fier à cette réponse, vu que la plupart des agresseurs sont sous l’effet d’alcool ou de drogues lorsqu’ils commettent leurs méfaits – ils n’ont donc pas toute leur tête & sont souvent déchaînés !

Et c’est d’ailleurs pour ça qu’ils agressent ; pour pouvoir s’acheter de l’alcool ou de la drogue – sauf quelques-uns, qui agressent pour le plaisir, pour la poussée d’adrénaline que cela leur procure !

Question : si la victime veut se défendre, quelle tactique devrait-elle employer pour vous mettre hors de combat ?

Réponse : un coup de pied ou de genou dans les parties. D’autres disent : enfoncer les doigts dans les yeux, ou taper sur le cou ou la gorge. Ou parfois, si la victime se met à agir de façon encore plus dingue qu’eux, ça peut les effrayer …

Question : quel conseil donneriez-vous à votre mère pour éviter les attaques ?

Réponse : avant tout, éviter de sortir la nuit ! Aussi, de rester dans les lieux où il y a d’autres gens. Si on doit prendre le métro la nuit, rester près du conducteur. Si on remarque que l’on est suivi(e), traverser la rue, puis la retraverser & tâcher d’entrer dans un magasin ouvert.

Aussi, de ne pas s’habiller trop chic, ou avec un sac ou des bijoux voyants, de cacher les objets de valeur.

Et toujours vérifier s’il n’y a personne tout près quand on se gare près de chez soi.

Ces informations devraient vous permettre d’éviter les attaques, ou sinon, de vous en tirer sans trop de casse …

Victimes & non-victimes

Comment éviter de se faire attaquer par un voleur (les violeurs, c’est autre chose), sachant que ces individus attaquent autant en centre-ville (dans la rue, les bâtiments ou le métro) qu’en banlieue (dans les allées) ?

Pour minimiser le risque d’attaques, il faut éviter de se faire choisir comme victime par un de ces bandits.

Des chercheurs ont passé, à des criminels d’une prison, des vidéos de passants dans la rue ou leur ont soumis un questionnaire pour savoir comment ils choisissaient leurs victimes, et voici leurs réponses :

D’abord, pour la plupart d’entre eux, l’âge & le sexe de la personne ne comptent pas ; ils cherchent des piétons seuls, puis regardent si la personne a des bijoux ou des vêtements (ou chaussures) de prix – ceux qui sont habillés en jogging ne les intéressent pas.

Ils observent bien la victime choisie, sa façon de marcher & de se comporter, & tentent d’estimer si elle va de se laisser faire ou de se défendre.

Et pour ça, ils recherchent des signes de faiblesse – par ex, quelqu’un qui semble perdu ou soûl ; bref, quelqu’un qu’ils pourront maîtriser aisément.

Steve Cardian (un agent du FBI) dit qu’il faut 7 secondes à un criminel pour décider si vous êtes une bonne ou une mauvaise victime, et il cite une étude de Betty Grayson et Morris Stein, dans laquelle des criminels notent les piétons dans une vidéo, de 1 à 10 – de « facile à victimiser », à « j’éviterais d’essayer de m’attaquer à cette personne.

Ce n’était pas universel – dans le sens où quelqu’un qui, selon vous, ferait une bonne victime, n’a pas été choisi par tous.

Par exemple, une vieille femme petite et mince semble être une cible facile, mais elle n’a pas été choisie comme victime par tous les criminels. Ils jugent sur la façon dont les gens se portent, comment ils marchent.

Alors, comment sommes-nous censés marcher ?

-Des pas énergiques et dynamiques, de longueur moyenne ; pas de longues enjambées – ou sinon, vous semblez maladroit, & alors, vous faites une bonne victime.

-Vous devez sembler vous déplacer sans effort – plus vous marchez sans effort, moins vous risquez d’être une victime.

L’attitude mentale est : je suis là et je sais où je vais.

-Les pieds doivent bouger dans un mouvement fluide et gracieux, les bras sont légèrement pliés, avec un balancement naturel & opposé au mouvement des jambes.

-L’équilibre du transfert de poids doit être fluide et la vitesse de la marche doit être la même que celle de tout le monde, ou juste un peu plus rapide.

-Posture : vous devez vous tenir droit, avec les épaules en arrière.

Évitez par contre ces comportements :

-Faire de grands pas de géant – ce qui donne l’impression que vous êtes maladroit – ou, à l’inverse, de petits pas, ce qui donne l’impression que vous êtes timoré, ou blessé, ou que vous boitez – bref, que vous êtes une personne faible.

-Bouger trop ou trop peu les bras, ce qui signifie que vous êtes timide ou que vous manquez d’énergie.

-le corps en déséquilibre ; cela signifie que vous manquez de coordination, & fait juger que vous êtes une cible facile.

-Se tenir affaissé, courbé – ce qui signifie que vous avez peur.

-Si vous marchez plus lentement que les autres, cela signifie que vous êtes affaibli ou blessé.

– Regardez autour de vous, regardez les gens ; ne les fixez pas, mais faites-leur savoir que vous les voyez – cela supprime l’élément de surprise, qui donnerait un avantage au criminel.

Parfois, vous n’osez pas regarder les gens parce que vous avez peur qu’ils commencent quelque chose – et lorsque vous n’êtes pas assez confiant pour regarder quelqu’un, c’est un signal pour les criminels ; ils savent que si vous ne les regardez pas, cela veut dire que vous manquez de confiance en vous.

Donc, s’ils vous regardent, ne baissez pas les yeux, regardez devant vous.

C’est ainsi que vous devez vous présenter pour éviter d’apparaître comme une proie pour les voleurs.

Conclusion :

Si vous êtes une personne qui fait ces choses, ou si que vous êtes dans un état de bouleversement pour une raison quelconque, remarquez-le & corrigez votre attitude, en sorte d’agir de façon plus assurée & ne pas vous faire percevoir comme une proie facile.

L’expérience a montré qu’il y a quelque chose « d’ébouriffé » chez les victimes & donc, pour éviter d’en devenir une, vous devez vous « remettre en ordre ».

Les PN confisquent tout !

Tout psychopathe ou pervers narcissique a le besoin sadique de rabaisser ses victimes & de rendre leur vie infernale – c-à-d aussi misérable que la leur !

Comme ils se fichent des autres, ils manipulent sans pitié & se font un plaisir d’utiliser les autres & de les maltraiter.

Une de leurs tactiques préférées est la rétention. Après vous avoir idéalisé au début de la relation, ils commencent à retenir délibérément les éléments qui contribuent à l’intimité et au sentiment de sécurité. Tout « retenir » ainsi angoisse la victime – donc, elle réagit … – & c’était justement ce que voulait le taré, car c’est pour lui une nourriture (souvenons-nous que ce sont des vampires – voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/05/15/le-pn-comme-vampire/).

Voilà comment ces individus méprisables se fournissent un sentiment de pouvoir et de contrôle ; en torturant un être bon !

Ils vous refusent & vous confisquent par exemple :

– la validation et la discussion :

Le PN refuse toute discussion sur les problèmes que connaît la relation. Quand la victime veut en parler, soit il se met en rage, soit il part – et ensuite, il renforce encore la rétention d’affection, allant même jusqu’à la torture par le silence

(sur ce mode de torture, voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2014/11/24/pn-torture-silencieuse/).

Mais les PN font aussi obstruction aux discussions pour échapper à la responsabilité de leurs actes.

Ces comportements sont très nocifs ; une étude (Williams et Nida, 2011) a montré que l’obstruction et le traitement silencieux activent chez la victime la même zone du cerveau que celle enregistrant la douleur physique. La privation de validation émotionnelle est donc comparable à un coup de poing dans le ventre.

– la vérité (surtout par omission) :

Les PN sont des menteurs pathologiques ; en bernant leur victime, ils s’assurent de garder une longueur d’avance sur elle

Savoir, c’est pouvoir, et donc, savoir quelque chose que l’autre ignore, nous donne un avantage sur cette personne.

Le PN recourt souvent aux mensonges par omission – et bien sûr, concernant des faits essentiels, des choses que vous DEVIEZ savoir pour pouvoir prendre la bonne décision, comme par ex, qu’il a une liaison ou est marié.

Pour un PN, seul comptent ses buts & ses désirs – les autres n’ont aucune importance.

– Les louanges & compliments – & même, toute marque d’intérêt :

Tout prédateur toxique se refuse à partager votre joie ou votre réussite, par jalousie ou besoin de garder le contrôle et une illusion de supériorité.

Une étude récente a montré que dans une relation saine (amicale, parentale, conjugale, …), l’autre partage nos émotions – est triste quand on l’est, ou tout excité avec nous, quand quelque chose de bien nous arrive. Voilà ce que fait quelqu’un de normal et pour qui on compte.

Mais bien sûr, les PN détestent complimenter les autres – sauf bien sûr, si leur plan l’exige.

Par ex, au début d’une relation, ils noient leur proie sous les compliments & les déclarations d’amour exagérées ; c’est le « love bombing » ; un bombardement d’amour (voir  https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/12/28/bombardement-damour-tous-aux-abris/) – lequel cesse dès que ledit bombardement a produit ses effets, c-à-d que la proie est ferrée, accrochée à eux.

Là, la tendance s’inverse ; non seulement ils ne vous louangent plus jamais, mais ils stoppent tout geste d’amour et vous insultent & vous rabaissent à tout propos !

Même, ils font des comparaisons avec d’autres femmes (ou hommes), et ces comparaisons sont bien sûr toujours à votre désavantage, pour bien vous faire comprendre à quel point vous ne valez rien.

Pourquoi le PN retient-il les éloges & les marques d’intérêt envers vous ? Pour vous torturer, vous affamer, vous rendre obsédé(e) & désespéré(e) – c-à-d, une fois de plus, comme eux le sont intérieurement.

Leur froideur fait évidemment très mal, mais si la victime tente de se rapprocher & d’obtenir de la tendresse, le pervers narcissique la traite d’anormale, ou même, de chercher la bagarre.

– L’affection :

En couple, il est normal & sain de revendiquer parfois un espace personnel ou désirer être seul un moment, mais avec un PN, c’est constant & il le fait exprès (le plus souvent, pour vous torturer & vous faire réagir pour se nourrir de vos émotions) – ce qui est une expression de sadisme.

Souvent, ils soufflent le chaud & le froid ; c’est du « renforcement intermittent » – tactique dont les chercheurs ont prouvé qu’elle crée une façon de réagir « affamée », qui enchaîne la victime à la relation & la rend incapable de la quitter !

Souvent, le PN s’éloigne physiquement de vous – pour vous faire réagir. Il ignore alors vos signaux d’appels, en se réjouissant de vos souffrances !

– l’argent :

Comme un pervers narcissique vise à vous priver de ressources (financières, émotionnelles & sociales), il usera de manœuvres tortueuses pour vous voler votre argent (ou vous empêcher d’en gagner), vous isoler de vos amis et de votre famille, & vous dénigrera partout. Le but est que la victime soit faible, pauvre, sans appui, confuse, souffrante & démunie de tout – ainsi, elle – sa « réserve de nourriture » – est incapable de le quitter !

Sans réseau de soutien, le PN devient pour la victime la « voix » dominante dans sa vie, & cette voix nie sa réalité & sa perception d’elle-même, car il pratique le mensonge & le gaslighting systématique, détruisant peu à peu son sentiment d’identité.

Aussi, il la salit partout et se fait passer pour la victime partout où il passe – auprès de tous ceux qu’il côtoie, ou les connaissances (amis, collègues, famille) de sa proie.

Et en prenant le contrôle total de vos finances communes, il se donne les moyens de la garder prisonnière de la relation.

Voilà pourquoi il est essentiel que les victimes se trouvent un job et se constituent des réserves & des soutiens au-dehors.

Elles doivent aussi cesser de croire les promesses du PN et d’attendre qu’il redevienne le prince charmant des débuts.
Il faut comprendre qu’on a affaire non à un compagnon, mais à un prédateur affamé, bien décidé à se nourrir de notre substance (puisque lui n’en a pas).

Et le plus tôt sera le mieux, vu qu’un temps viendra où vous serez trop affaiblie par sa vampirisation que pour pouvoir partir !

Groupes de victimes & parasites

Voici un échange de messages de 2016 sur un groupe Fb, qui montre un pan de ma vie & aussi, que ces groupes comprennent toujours des membres parasites, ou « mouches du coche », qui s’y sont inscrits non pour partager leur expérience pour aider & éclairer les autres, mais pour se faire mousser en donnant des conseils non-pertinents (car détachés des réalités, vu qu’ils ignorent tout du sujet traité dans le groupe) & exposer au plus de monde possible, combien ils (elles) sont des êtres génieux ; bons, intelligents, compétents, etc !

Bea de Laat Mon PN a choisi comme 2^ème compagne une folle méchante, alcoolo & droguée au Prozac, car il a senti qu’elle jouerait parfaitement le rôle de flying monkey. Cette femme s’est montrée gentille avec mes enfants au début, mais une fois la bague au doigt, ça a changé ; elle insultait ma fille, frappait, terrorisait & rabaissait mon fils, ne parlait jamais de moi autrement qu’en me traitant de pute devant eux (alors que je suis très bigote), & n’a cessé de porter de fausses plaintes & accusations – en sorte que les flics débarquaient chez moi, ou que j’étais souvent convoquée chez eux ou chez la « protection de la jeunesse »…

On lit souvent qu’un PN maltraite tous (toutes) ses partenaires – or, à part la tromper en cachette, il la traitait bien … Mais je savais que dès qu’elle cesserait de lui être utile, il révèlerait sa vraie nature, & c’est effectivement ce qui s’est passé !

Mon fils était leur moyen de continuer à me torturer (à part ne pas me payer les pensions, bien sûr). Or, en 2017, il est devenu majeur, ce qui leur a ôté leur moyen de pression. Dès qu’elle n’a plus pu me nuire, mon PN, qui l’avait traitée comme une princesse pendant 15 ans (lui offrant des fleurs chaque semaine, des soins de beauté & de chirurgie esthétique, des vêtements chers, des bijoux, des voitures, une villa à 750.000€, …), s’est mis à l’injurier, la frapper, & amener ses maîtresses à la maison (😉).

Anne-Catherine B. La vache! D’après le peu que je sais, elle vient de quitter son mari qui, dixit ma fille, « la considérait comme un objet ». Alors j’ai plutôt l’impression que mon ex est à nouveau à fond dans le rôle du sauveur. Pour l’instant, l’essentiel est de ne pas perdre la confiance de ma fille. Tant qu’elle se confie ici, c’est ok… Mais je reste sur mes gardes !

Bea de Laat Une chose est sûre en tout cas : il te dira que, contrairement à toi, elle a toutes les qualités et pour te faire souffrir par comparaison, il jouera les amoureux fous & la traitera comme une reine… Je te le dis ; ça fait mal … Quand on s’y attend & qu’on sait que ce n’est qu’une comédie (car les PN ne peuvent jamais être eux-mêmes), on relativise …

Anne-Catherine B. : Qu’il la traite comme une reine et qu’il me compare, ça je m’en fiche. Je sais trop bien ce qui se passe après. 

Kristell M. Ca fait mal oui . Mais faut relativiser.mes enfants ont une belle mere et maintenant j en suis une aussi .j ai toujours eu plein de gosses a la maison dans une autre vie . J adore les gosses et qu ils viennent pour une heure ou un we ou une semaine ou plus meme s ils ne sont pas a moi je suis tres maternelle. C est si rassurant pour les enfants .alors laissez la faire elle permet au moins a vos enfants de connaitre l affection ailleurs qu avec maman et a cote de pn .l enfant integrera que la bienveillance n est pas synonyme de maman ….et a mon sens c est super …

Bea de Laat (allons bon ; le Virtue Signalling à présent !) Ecoutez : soulever mon fils (tout petit) puis le jeter par terre au-milieu de verre brisé (car le cocktail Prozac & alcool pousse à des crises de violence), le faire abuser sexuellement par des potes, lui faire garder à 7 ans sa demi-sœur de 2 mois pendant que Monsieur & Madame sortent toute la nuit, se déguiser en fantôme pour se cacher dans le noir & surgir tout à coup devant lui pour le saisir, mettre des rats en plastique parmi ses t-shirts, le traiter de débile (il a un QI de 130), refuser de lui donner ses médicaments (il est asthmatique), je n’appelle pas ça de l’affection, ok ? (Plus de réponse … Où est donc passée Mme Parfaite ?!?)

Virginie S. je comprends votre rage et méfiance mais chaque histoire est différente , et n a pas forcément la me^me finalité … en tout au vu de ce que vous dites j ose espérer que votre pn est en tole et si non qu il na pas de droit sur votre fils

Bea de Laat (cette pauvre fille n’a décidément aucune idée de la réalité de la « Justice » dans ce pays !) Pas du tout ; il a tué ma 2ème fille, m’a estropiée à vie & on vit dans un taudis alors que lui est millionnaire (il pèse +- 2 millions d’€) – il refuse de payer les pensions (alors qu’il m’a rendue inapte au travail) – & quand j’ose protester, c’est nous qui sommes punis (car l’Etat est pervers & infiltré par les masculinistes) ; d’abord, lui & sa femme postent des accusations de fantaisie et je vois débarquer sans cesse les flics ou assistantes sociales chez moi, ensuite, je suis traitée de « mère quérulente » (c-à-d un délire de revendication amenant à multiplier les actions en justice pour redresser un dommage réel ou fictif. Le malade, souvent paranoïaque, amplifie démesurément son préjudice et poursuit indéfiniment celui à qui il en impute la cause), de menteuse, de borderline, d’Aliénation Parentale…

J’avais prévu le coup & m’étais fait tester par un célèbre psychiatre, expert auprès des Tribunaux – lequel avait conclu que non seulement je n’avais aucune pathologie mentale, mais qu’en plus j’avais beaucoup d’empathie. Mais la juge a refusé de lire son rapport sous prétexte que c’était écrit en français !

Il est aussi prévu que l’enfant donne son avis devant le juge – il avait 12 ans à l’époque ; ils se sont mis à 6 face à lui, seul, & ont tenté de lui faire « avouer » que je le maltraitais. Et comme il disait qu’au contraire, je le protégeais, ils ont conclu en notant dans leur rapport : « L’enfant à peur de parler, il protège sa mère » ( !). Voilà comment, dans cette moderne chasse aux sorcières *, on a tort à tous les coups !

La « Justice » m’a ainsi fait ôter mon fils (le dernier enfant qui me restait) ; c’était un garçon pieux, joyeux, toujours dans les 1ers à l’école – et quand j’ai réussi à le ravoir, après 3 mois (j’ai dû vendre mon appartement & ma voiture), c’était devenu une loque ; il ne rit plus, ne chante plus, ne fiche plus rien à l’école & rate toutes ses années, ne se lave plus, vit dans le noir, refuse de parler aux « humains », s’est fait tatouer « Mort » sur l’épaule en japonais, … Merci, la « Justice  » !

Virginie S. j en suis désolée pour vous , une fois encore je vois que la justice favorise l argent a l amour vrai d un parent ….Quand vous parlez de ‘tué ‘ votre fille c est au vrai sens ou au sens psychologique (le mot tuer a-t-il donc plusieurs sens ?!) car si il y a eu meutre là y a un gros soucis (Merci, Virginie ! Grâce à toi, on sait à présent que « tuer un enfant est un gros souci » !)  si il n est pas en prison (ces gens sont endormis… Ils vivent ds la matrice !) , l avocat qui vous a défendu a du avoir son diplome dans un paquet surprise (Oh, la bêtise de ce blabla à 5 balles … Pénible !)

Bea de Laat J’ai dû en voir une dizaine ; ils se sont fichus de moi & m’ont rejetée avec mépris – en me disant des trucs du genre : « mais enfin madame (air de commisération), vous êtes divorcés depuis 10 ans… ! » – comme si j’inventais des mensonges pour tenter de me venger… C’est qu’ils ont été bien drillés & régurgitent leur « évangile » comme de bons moutons qu’ils sont ! Ils ignorent que les PN s’acharnent à jamais sur les victimes qui ont osé les quitter.

Mon avocate était aussi dans ce cas, en sorte que devant le juge (& bien que je lui aie fourni des centaines de pages de documents, plaintes et témoignages), elle n’a dit qu’UNE chose … et cette chose était CONTRE moi (d’où ; on m’a pris mon fils) – elle n’a fait que me piquer tout le fric que j’avais & n’a visiblement rien lu des documents que j’ai mis tant de temps à recueillir & à rédiger !

Quant à ma 2de fille, j’étais enceinte de 6 mois, mon PN me dit « je sors », je dis juste « oh non, encore ? » – il se retourne & me shoote dans le ventre- la fille est née à terme, mais à 6 semaines, elle est morte de mort subite (or, j’ai constaté que plusieurs autres mères ayant perdu leur bébé de la Mort Subite avaient aussi été heurtées au ventre en l’attendant).   Pour mon fils, quand j’étais enceinte de 8 mois de lui, le PN m’a chargée avec une planche, il m’a clouée au mur, m’enfonçant la planche dans le ventre – j’ai eu si mal que j’ai pensé perdre l’enfant – non ; mon fils est aussi né à terme, mais il fut toujours très sensible & nerveux …

(je sais que je perds mon temps à essayer de faire piger qq chose à une bêtasse, mais bon…) Je l’ai connu en février 1978, et depuis, il a pu tout me faire, pendant 40 ans, sans être puni.
Il faut savoir que quand on va chez un toubib pour faire constater des coups, ils ne le notent pas ou disent : mais madame, qui me dit que vous ne vous êtes pas fait ça en tombant dans l’escalier ?
Et aller porter plainte chez les flics ? Il ne faut le faire QUE si on a du temps à perdre et qu’on a envie de se refaire agresser un peu plus …

* Chasse aux sorcières moderne : https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/10/06/chasse-aux-sorcieres-moderne/

Le PN & ses complices secrets

J’ai souvent abordé le sujet des complices évidents des PN ; les flying monkeys. Mais il en existe bien plus qui sont moins évidents & pourtant tout aussi nocifs !

Tout comme le harcèlement au travail ou à l’école ne peut exister QUE si l’autorité en place ne fait pas son boulot, le narcissisme malin ne peut exister de façon isolée ; il faut aux pervers narcissiques des complices (souvent involontaires) de leurs délires & de leur déni du réel & des « enablers » (des gens qui permettent ou encouragent leurs violences).

Si personne ne rentrait dans leur jeu & ne leur permettait de torturer des victimes, les PN ne pourraient pas s’en tirer avec ces actes cruels & révoltants !

Ils ne s’y livrent donc que seuls avec leur victime ou en présence de certaines personnes (voir Les « fans » du PN ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2019/12/20/les-fans-du-pn/) – des gens dont les PN savent qu’ils les laisseront violenter la victime – ou même, les y encourageront !

Et il y a aussi la victime, qui le supporte car elle a été « programmée » à le faire, ou à croire qu’elle mérite ces mauvais traitements, mais aussi parce qu’elle est si épuisée par les abus subis qu’elle n’a plus la force de se révolter contre eux. Elle peut croire qu’elle ne peut pas faire changer les choses ou gagner contre son bourreau, quoi qu’elle fasse, et donc, ne fait plus rien (impuissance acquise).

Le PN a conditionné la famille à se soumettre grâce à des tactiques de rage ou d’hystérie – c’est si effrayant & épuisant que les victimes trouvent plus « simple » de céder & de donner au PN ce qu’il veut. Les PN sont en effet extrêmement entêtés pour obtenir ce qu’ils veulent, & peuvent faire durer leur rage (ou leur torture silencieuse) pendant des semaines (même des mois ou des années en cas de rupture), jusqu’à ce que leur victime ne puisse plus endurer la douleur & la terreur (car ils menacent de leur faire du mal), et cède.

Leur stratégie (de torture par le silence couplée à des attaques passives-agressives) cause à la victime des sensations très pénibles ; beaucoup de douleur, d’angoisse & de tension.

Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que la victime cède pour faire cesser ces sentiments insoutenables – mais c’est une erreur, car cela renforce ce comportement – & plus ce schéma s’est répété, plus il s’est renforcé.

Mais bon, de toute façon, si on reste avec lui, même si on arrive à faire cesser ce schéma-ci, il en installe un autre, car avec un PN, plus ça change, plus c’est la même chose !

Les pervers ont souvent adopté cette tactique dès l’enfance & l’a gardée parce qu’il a constaté qu’elle est efficace – donc il y est fort, car bien entraîné. Confrontée à ces assauts concentrés, très violents & persistants, la victime n’a à peu près aucune chance de pouvoir y résister

Il est très dur de s’affirmer & de maintenir des limites personnelles quand quelqu’un engage toute sa volonté pour obtenir ce qu’il veut. Pourtant, c’est ce qu’il faudrait faire si on veut s’en sortir – mais personne (à part un PN, justement) n’a ce genre de persistance – on « s’use » avant lui, puisque pour lui, c’est une question de vie & de mort ; il est donc bien plus motivé (en plus d’y être bien plus entraîné) ! Et vu que ça a marché avant, il sait que ça finira par marcher ! Donc, à mon avis, la seule solution viable est de partir.

Les PN ont besoin d’un public à qui faire avaler leurs salades, leur version de la réalité, car leur « comédie » n’est, en fin de compte, pas destinée aux autres, mais à eux-mêmes, mais pour pouvoir y croire, ils doivent engager d’autres « acteurs » dans leur « pièce de théâtre ».

Pour ce faire, ils doivent mettre en scène les situations, les « arranger » pour faire agir leurs marionnettes d’une certaine façon.

Si ces marionnettes ne suivent pas le script prévu par le PN, ça déchire la toile de leur délire & les précipite dans la honte & la haine de soi.

Il faut vite « recoudre le trou », c-à-d rectifier les choses & les faire à nouveau coller au script à l’aide de manipulations & de crises de rage.

En outre, le PN affirme aux victimes qu’en refusant d’obéir, c’est elles qui sont cruelles & le forcent à recourir à la violence. C’est de toute façon un cas de vie ou de mort pour eux – & là, ça peut en devenir un pour VOUS !

Les PN ne veulent donc pas qu’on les aide ; ce qu’ils veulent, c’est qu’on leur permette de continuer à jouer & à entretenir leur délire !

Vu que ces individus sont si défectueux, ils ont sans cesse un besoin ou un désir, & la victime est là pour le remplir ou le résoudre ou l’assouvir … MAINTENANT ! – d’où leur rage si celle-ci refuse de jouer le jeu !

La victime vit donc en prison avec un fou dangereux. Est-elle donc psychiatre ? Et doit-elle vivre ainsi ? Personne ne devrait vivre ainsi, dans une telle misère !

En famille, on devrait être à l’aise & détendu, & non pas battu(e), terrorisé(e) & sans cesse sur ses gardes !

Et ceux qui, assistant à ce terrorisme & à ces maltraitances, excusent le PN ou ne le dénoncent pas, l’encouragent à continuer & se font ses complices !

« La peur du gendarme est le début de la sagesse » & c’est particulièrement vrai pour ces lâches que sont les pervers narcissiques ! Oui, ils cesseraient s’ils étaient menacés de devoir payer pour leurs crimes, mais avec cette autorisation donnée par certains, les PN se donnent encore plus raison de violenter la victime.

En effet, devant tout souci, ils DOIVENT accuser autrui pour se blanchir car leur être moral est si faible (tel un agonisant) qu’il ne peut supporter le moindre blâme – donc, les PN doivent être parfaits en tout.

C’est leur bouc émissaire qui portera donc la faute de tout problème, ou erreur, ou stress qu’ils pourraient ressentir.

Les gens pensent souvent que seuls ceux qui approuvent franchement les actes du PN envers sa victime, sont ses complices & lui permettent de le faire, mais c’est faux !

Cette « permission » à un individu d’en violenter un autre comprend bien sûr le fait de l’approuver, mais c’est aussi le fait de créer un moyen pour que quelqu’un puisse faire quelque chose, bref, procurer à l’agresseur un environnement où il peut agresser. Ca n’a rien à voir avec le fait d’approuver ses actes ou de croire qu’ils sont justifiés.

Les « permetteurs » (enablers en anglais) sont donc aussi ceux qui acceptent les explications mensongères d’un PN ou l’excusent, ou empêchent qu’il en subisse les conséquences, ou qui tolèrent les abus.

C’est en ce sens qu’ils agissent comme des complices du PN, oubliant qu’être doux avec le loup, c’est être cruel avec l’agneau !

Même si ces témoins en sont choqués intérieurement, le fait qu’ils blâment les violences sans réagir, sans rien dire ni faire pour les faire cesser, ne peut leur être compté comme une vertu – car ça ne fait que renforcer la violence du PN & faire perdurer l’enfer que vit sa proie !

En Suède, des sociologues ont mené une expérience où un homme frappait & insultait une femme dans un ascenceur, en présence d’un autre usager. Résultat ; sur 53 personnes ayant pris cet ascenceur & ayant assisté aux violences, UNE SEULE (une femme) a réagi – les 52 autres ont « ignoré » l’incident & laissé l’agresseur battre sa victime sans réagir !

Ces résultats montrent pourquoi les PN prospèrent dans nos sociétés & peuvent y torturer & tuer en toute impunité !

 

Le PN comme chat margay

On peut comparer les PN à ces chats sauvages (ou à d’autres prédateurs par ruse), car ceux-ci attrapent leurs proies (les singes tamarins) non seulement grâce à leur « tenue de camouflage » qui les rend invisibles, mais aussi en imitant leur cri. Les singes, croyant avoir affaire à un congénère & non à un dangereux prédateur, se laissent alors approcher… & se font dévorer !

La ruse est naturelle à ce genre de prédateurs, & les PN fonctionnent aussi ainsi. Tout comme ces animaux, ils n’ont pas conscience de comment ils fonctionnent ; simplement, ils agissent comme leur instinct les y pousse et appliquent ce qui fonctionne & a toujours fonctionné, pour assouvir leurs besoins.

Les margay n’ont pas une intention de nuire à leurs proies, de faire du mal ou torturer les singes dont ils se nourrissent ; ce n’est pas ainsi qu’ils pensent aux choses.

Les sentiments des proies, leur détresse & celle de leurs petits, ne sont juste pas prises en compte ; le margay ne voit chez ces proies que leur utilité (à quoi ils peuvent lui servir) & rien de plus.

Les singes ne sont pas vus par eux comme des individus, ni même comme des êtres vivants & sensibles, mais seulement en tant que sources de nourriture.

On peut penser que, n’étant pas des animaux, les êtres humains peuvent, eux, nourrir des intentions malveillantes envers leur prochain – mais pour cela, il faut d’abord voir l’autre comme un individu capable de souffrir.

Donc, ça ne vaut pas pour les PN, qui n’ont rien d’humain & sont une force aveugle fonctionnant comme ces prédateurs par ruse.

Ils ne sont pas plus conscients des souffrances des autres, que ne le sont les chats margay des souffrances des tamarins, ou les lions, de celles des zèbres !

Ce qui nous semble une monstrueuse insensibilité & une cruauté intentionnelle, n’est en fait qu’une énorme indifférence & égocentrisme ; le PN ne sait pas, n’a rien remarqué & s’en fiche, car ce n’est pas à propos de lui !

Etant normaux, on ne peut imaginer que quelqu’un agisse ainsi sans piger ce qu’il fait, & donc, on suppose une intention malveillante à celui qui nous torture ainsi – surtout qu’on lui a déjà dit plusieurs fois combien ses paroles ou ses comportements nous blessaient.

Mais, pas plus qu’un margay ne « comprend » les cris des singes qu’il capture, un PN ne comprend pas ce langage (qu’il voit comme une tentative pour le manipuler & prendre le pouvoir sur lui) – et même s’il comprend, ça ne lui fait rien ; ça ne le touche pas … Il s’en fout !

On projette naturellement nos qualités sur autrui ; ayant raison & sensibilité, on s’imagine qu’on a affaire à un humain et qu’une fois que l’autre aura entendu notre douleur, il réagira comme nous en pareil cas (c-à-d qu’il s’arrêtera).

Hélas, un PN est totalement dénué de sens humain – en sorte qu’on s’adresse en fait à un monstre assoiffé de notre sang, qui ne peut écouter nos raisons sous peine de mourir de faim !

Un PN est intellectuellement conscient qu’à cause de ses actes ou paroles, sa victime est blessée ou bouleversée, mais aucune connexion ne se forme en lui, qui ferait que cette information lui importe émotionnellement.

C’est comme pour les prédateurs ; les cris & contorsions de leur proie leur indiquent seulement qu’elle n’est pas encore morte & qu’il faut continuer à la mordre.

Il est essentiel de comprendre que pour un PN, on n’est vu(e) que comme une source d’assouvissement, & que le PN est un loup déguisé en mouton…

; un prédateur par ruse, tout à fait comparable à un tigre, crocodile, ou chat margay, car il utilise toutes leurs stratégies – c-à-d qu’il s’approche de ses proies en faisant ce qu’il faut pour faire croire à celles-ci qu’il n’est pas là ou est inoffensif.

Les PN se déguisent pour se faire passer pour quelqu’un d’autre que ce qu’ils sont vraiment, pour attirer leur proie dans une relation où ils pourront se nourrir d’elle à loisir.

Ce faisant, ils ne font que s’assurer leur subsistance, leur survie – comme tout animal, sans approvisionnement régulier, ils ne peuvent survivre.

Les PN sont toujours en danger de s’écrouler (& de se suicider) – c’est pourquoi ils doivent absolument s’assurer une source de « nourriture » abondante & à portée de main.

Les prédateurs n’emploient pas la ruse & le déguisement exprès ; c’est juste ainsi qu’ils fonctionnent ; ils ont appris que le seul moyen d’assouvir leurs besoins est de se camoufler ou se déguiser. C’est exactement pareil avec les pervers narcissiques !

Ce n’est pas intentionnel ! Pas plus qu’un crocodile n’a l’intention de se faire passer pour un tronc d’arbre dérivant sur la rivière.

Ceci n’excuse ou ne diminue pas les violences qu’un PN inflige, mais une victime qui comprend ce mécanisme & leurs mobiles, cessera enfin de s’exposer plus longtemps à leurs attaques !

Les PN connaissent la différence entre le Bien & le Mal – seulement, ils n’estiment pas qu’ils peuvent faire le Mal parce qu’ils doivent survivre.

Par ex, voler n’est pas bien, mais si vous creviez de faim & deviez voler un pain pour survivre, vous le feriez, non ? Dans une telle situation, cela ne vous importerait pas que ce soit mal.

Voilà la situation dans laquelle est un PN, & pourquoi tout ce qu’ils peuvent faire est (à leurs yeux) justifié ; voler, mentir, critiquer, intimider, battre, tromper, salir la réputation, …

La plupart des PN sont dans le déni total quant à la gravité de leurs agissements & même s’ils s’en rendent compte, ils les justifient par la (soi-disant) « urgence » & « gravité » de leur situation – à leurs yeux, ce qu’ils font est justifié, ils ont des raisons valables d’agir comme ils font !

Pour la victime, leur comportement semble agressif (& l’est), mais pour le PN, il ne fait que se défendre … la victime, c’est lui ( !) et il est bien décidé à lutter jusqu’au bout – c-à-d à se nourrir ou à tuer l’autre plutôt qu’être tué !

Il n’a pas conscience qu’il ne fait que réagir à ses propres émotions, à sa propre situation intérieure, et que les autres, ou des faits extérieurs, n’ont rien à y voir. Ses attaques répétées, apparaissant sans aucune raison, sont dues au fait qu’un PN ne veut ou ne peut pas accepter ceci.

C’est déjà grave d’avoir affaire à un individu mauvais & cruel, mais le danger pour les victimes n’est pas là ; il est dans le fait qu’elles croient qu’elles peuvent, à force d’amour, changer cela…

Non, mille fois non ! On ne change pas la nature d’un prédateur ; « un léopard garde toujours ses taches » !

La victime se dit que si seulement elle pouvait lui faire comprendre qu’elle n’a pas dit ou fait une chose pour le blesser, ou lui prouver que son mobile est en fait gentil, il cesserait de l’agresser… Quelle illusion !

(j’en ai parlé ici ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2014/12/22/illusions-des-victimes-de-pn/) – & quelle illusion dangereuse, puisque c’est elle qui fait rester la victime dans les griffes du prédateur, à se faire détruire de plus en plus, de la plus horrible des morts ; à petit feu !

Par contre, quand une victime pige que le PN agit ainsi envers elle parce qu’il la voit comme une source de nourriture, qui croit que sa survie en dépend,

Donc, s’il est vrai que certains PN agissent exprès pour tromper, manigancer, blesser & détruire leur victime, ce n’est jamais leur mobile principal.

Donc en fait, le mieux qu’on peut attendre de ces individus, c’est que leur cruauté n’est pas intentionnelle ; elle n’est employée que parce que notre vie n’a strictement aucune importance à leurs yeux.

Passablement horrifiant, hein ?…

 

Comment un PN choisit sa proie

Les victimes de PN se demandent sans cesse pourquoi ce monstre qu’est le pervers narcissique les a choisies.

Tout prédateur a besoin de manger pour survivre & il choisit les plus grosses proies possibles ; celles qui représentent le plus gros rapport gains/dépenses caloriques & le minimum de risques.

Eh bien, il en va de même avec les pervers narcissiques ; ils visent une proie qui leur fournira une nourriture (approvisionnement narcissique) abondante & durable (= une proie qui restera à portée de leurs griffes).

Quel genre de personnes répondent à ce critère ? En un mot comme en 100 ; des personnes merveilleuses !

Oui ; ce qui a fait de vous un(e) candidat(e) idéal(e) pour un PN, c’est sans doute votre beauté (extérieure & intérieure) innée, l’élévation de votre vie intérieure (ou richesse matérielle) – bref, le fait que vous êtes gentil, serviable, moral, compréhensif & compatissant, tout en (hélas) manquant de confiance en vous – donc faisant primer les besoins d’autrui sur les vôtres et prêt(e) à les sacrifier pour satisfaire les besoins des gens que vous aimez.

Par ex, étant enfant, ma grand-mère (qui nous a élevées, ma sœur & moi) m’appelait « ma douce » et je me proposais toujours pour l’aider dans les tâches ménagères. Ma soeur, bien sûr, en bonne Golden Child & future PN, ne faisait que profiter de notre travail.

Or, les PN sont des morts-vivants ; pour survivre, ils doivent, tels des vampires (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/05/15/le-pn-comme-vampire/) constamment sucer l’énergie de vie de quelqu’un d’autre… Et qui en a plus qu’une personne riche de vie ?

En outre, vous avez l’esprit d’équipe, & avez toujours été le collaborateur parfait ou membre d’une équipe ou d’une famille, ayant le sens des responsabilités, toujours prêt à aider ou à obéir aux ordres, car vous visez l’avancement commun, & non à vous mettre en avant ou commander aux autres.

Vous êtes du genre à aimer le calme, à apaiser les querelles, soucieux de ne pas faire de vagues, tentant toujours de ramener l’ordre & l’équilibre, de vous montrer juste en écoutant les 2 sons de cloche, & craignant de heurter les sentiments des autres. Enfin, projetant sur le monde la bonté qui est en vous, vous ne voyez pas le mal & croyez que tout le monde est comme vous (c-à-d bon).

Les PN, qui possèdent une énorme intuition, doublée d’une profonde connaissance des gens (forcément ; ils les étudient sous cape depuis leur enfance), savent tout ceci & ces qualités-là les intéressent énormément.

Quelqu’un d’arrogant & sûr de soi, qui estimerait avoir droit à tout & ferait des scènes, ne leur conviendrait pas ; il leur faut une personne humble, toujours prête à faire des concessions & à s’oublier, qui se coupe en 4 pour arranger les choses, craint de troubler l’harmonie & tend à prendre la responsabilité des problèmes sur ses épaules.

Voilà pourquoi le PN vous approche, avec son petit scénario bien au point ; il joue les victimes (racontant d’horribles abus subis de ses parents, &/ou de son précédent partenaire) ; il vous a jaugé(e) & il sait que ça vous émouvra, que ça vous poussera à vous intéresser à lui – du reste, c’est aussi un test (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/04/comment-le-pn-sait-que-sa-proie-est-ferree/) ; une personne arrogante, ou même juste sûre de soi, fuira devant quelqu’un qui lui déballe d’emblée ses malheurs ; elle verra tout de suite que ceci est anormal & malsain, et se protégera en coupant les ponts.

Mais une personne empathique & s’estimant peu, sera émue des malheurs de ce « pauvre être » & poussée à l’aider –  mettant ainsi le doigt dans l’engrenage qui la broiera peu à peu !

Quand le PN, une fois la relation installée, commence à montrer son vrai visage – c-à-d à la maltraiter – la victime elle-même l’excusera, justifiant les abus par les violences que le « pauvre être » a soi-disant subis !

Comme la victime est sociable, elle a tout naturellement la mentalité « ce qui est à moi, est aussi à toi » en couple ; voilà comment moi (comme tant d’autres victimes), j’ai donné toutes mes économies (dont un appartement à mon nom), mon temps, mon argent, & surtout mon énergie, à mon époux PN … & que bien sûr, lui a tout gardé & a claqué tous mes sous en « bamboches », tout en se faisant – avec son argent à lui – une belle cagnotte pour ses vieux jours – car les PN, eux, ont la mentalité de « ce qui est à moi est à moi » !

Etant normale & supposant que tout le monde est bon, la victime ne peut supposer (ce n’est tout simplement pas dans son « paysage mental ») que quelqu’un puisse lui faire subir des actes aussi horribles sans raison valable, & donc, qu’elle doit être en faute.

C’est cette fausse interprétation des mobiles du PN, & l’espoir de pouvoir un jour lui faire comprendre qu’elle l’aime & ne lui veut pas du mal, qui la maintient dans la relation, car elle croit à l’amour & à son pouvoir de guérison.

Voilà le genre d’êtres que cible un PN ; d’abord parce qu’il sait que sa bonté lui fera supporter plus d’abus que ne le feraient les autres personnes, & ensuite, car cette même bonté l’enrage, et il jubile de s’y attaquer pour la détruire, ainsi que l’être (vous) qui l’abrite.

Donc, si vous vous posez encore la question : « mais qu’ai-je fait au ciel pour mériter ça ? », maintenant, vous savez ; vous n’avez rien fait du tout pour mériter d’être ainsi livrée à un PN ; ça n’a dépendu que de ce que vous êtes, & ce que vous êtes vous fait honneur (remettons la honte sur celui qui la mérite : le PN).

Le PN vous a ciblée justement parce qu’il a détecté que vous êtes meilleur(e) que les autres, supérieur(e) à eux, un être possédant des qualités dont le monde manque & a tant besoin ; la gentillesse & la compassion.

Si vous sortez vivant(e) de cette relation démoniaque – ce que je vous souhaite de tout cœur, vous saurez désormais que, si vous rencontrez quelqu’un de trop parfait, qui a exactement les mêmes goûts que vous en tous domaines, & qui, dès le début, vous révèle de soi-disant abus qu’il aurait subis, vous saurez que ces signes sont des signaux d’alarme, & que « si c’est trop beau pour être vrai, c’est que ce n’est pas vrai ! »

Le PN comme pitbull

Contrairement à ce que m’ont dit les acteurs sociaux (avocats, assistantes sociales, psychologues, policiers, …) mauvais & ignorants à qui je me suis adressée durant mes pires tortures (celles qui ont suivi – après 25 ans d’union – la rupture d’avec mon PN), un pervers narcissique ne lâche JAMAIS prise (d’où le titre 😉 ).

Les victimes qui ont eu le courage de rompre, savent bien que 10, 20, 30 ans après la rupture, ce démon est encore sur leur dos, s’il estime qu’il peut encore les blesser ou en tirer un quelconque approvisionnement narcissique (par contre, s’il comprend qu’il n’y a plus rien à en tirer, il lâchera sa victime en une seconde, et définitivement !).

Voici ce que j’écrivais dans un article passé ; (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/02/28/reaction-dun-pn-quand-vous-le-plaquez/) ; « ce qui déclenche leur pire colère, une rage démentielle, visant la destruction totale de leur victime, c’est si elle ose les quitter ; ce rejet représente (chose impensable pour ces tristes sires) une défaite, et exige donc qu’ils rééquilibrent la situation, qu’ils rétablissent par tous les moyens l’image flatteuse qu’ils ont d’eux-mêmes, même si ça passe par la destruction du perturbateur !

Voilà pourquoi la punition pour ce « crime de lèse-majesté » sera exemplaire ; une rancune inflexible, implacable, à laquelle il applique toutes ses forces & capacités de raisonnement ! ».

Les PN ont toutes sortes de relations dans leur vie (souvent bien séparées les unes des autres) et ils gardent le contact avec toutes. Pour des PN, tous ceux qui passent dans leur vie sont vus comme des possessions ; ils se les gardent « sous le coude », dans l’idée que ça peut toujours servir => Quand ils ne disposent pas (ou plus) d’une personne de qualité, ils savent qu’ils pourront se rabattre, en désespoir de cause, sur d’autres individus de qualité moindre.

Mais ils savent que pour leur « nourriture », l’essentiel est le GENRE de personne – que c’est de ça que dépend la quantité & la qualité d’approvisionnement narcissique qu’ils pourront tirer d’elle.

Leur approvisionnement dépend de la personne de laquelle ils tirent cette drogue, ou nourriture. Souvent, ils ont devant eux une personne qui les adore & les admire, mais ils ne peuvent en tirer qu’une maigre pitance, parce que la source de cet approvisionnement n’est pas d’une bonne qualité.

Seule une personne supérieure peut leur fournir un approvisionnement abondant & de qualité – C’est pour ça qu’ils mettent tous leurs efforts à rechercher, puis à garder dans leur vie, une personne de grande qualité (c-à-d ayant un grand cœur, une grande élévation d’âme, une grande bonté & empathie naturelle).

Donc, même si cette personne leur donne un approvisionnement négatif (= qu’elle les injurie ou les frappe), c’est quand même, à leurs yeux, un approvisionnement de qualité supérieure – et en outre, ce faisant, elle « descend » à leur niveau, ce qui est aussi un but qu’ils poursuivent (car la prédation narcissique est avant tout spirituelle).

Et à l’inverse, même si une personne inférieure leur offre des tonnes d’admiration, de respect, ou même de vénération, ce n’est pas de la « bonne came » pour les PN – ils se fichent de cela, puisque la source d’où elle provient, ne vaut rien !

Ceci explique pourquoi ils peuvent nourrir des relations très longues avec certaines personnes sans les détruire (même si, toujours, ils fichent pas mal de chaos dans leur vie) ; c’est tout simplement parce que ces êtres – qui leur servent d’ailleurs souvent de flying monkeys – sont d’une qualité basse => ces individus-là ne servent pas à les nourrir de façon directe, mais de façon indirecte ; en torturant à leur place leur victime « de choix ».

Ils voudront toujours abaisser à leur niveau une entité élevée – or, ils sont conscients que leurs « amis » (ou plutôt, leurs complices & leurs marionnettes) sont d’un niveau quasiment aussi bas que le leur & que par conséquent, ce n’est pas la peine de vouloir les rabaisser.

Le PN-vampire ne les mord que s’il n’a rien d’autre à se mettre sous la dent – mais en sachant que ce n’est qu’une nourriture de basse qualité & qu’il doit, pour pouvoir se rassasier de « bon sang frais », trouver bien vite une personne supérieure – c-à-d une source d’approvisionnement de bonne qualité.

La perversion narcissique étant une énorme jalousie haineuse, plus un PN vous perçoit comme étant supérieur(e), plus il veut vous détruire. Mais – paradoxalement – en vous maintenant en vie, puisque ces morts-vivants ont besoin de la vie (émotions) de leur victime, pour pouvoir continuer à tenir debout & ne pas s’écrouler totalement.

Alors, si vous êtes victime & avez réussi à plaquer la sangsue qui vous pourrissait la vie, sachez que ce n’est pas parce que vous ne le voyez plus que le PN a tourné la page ; sachez qu’il continue à vous observer en secret, à tisser sa toile & à tenter de vous nuire de toutes les façons possibles, pour vous détruire – & là, TOTALEMENT, puisque vous avez osé le rejeter.

JAMAIS ils n’abandonneront ça (à moins qu’ils aient réussi à tuer notre âme & qu’il n’y ait plus rien à « manger » en nous), parce que jamais ils ne cesseront de jalouser notre supériorité, ni d’avoir besoin de sucer le sang de créatures vivantes !

Tels des cafards (blattes), les PN réussissent à s’infiltrer partout, dans toutes les ramifications d’une vie particulière (dans notre corps, notre esprit & notre âme), comme dans celles des institutions… Et une fois qu’ils y sont, ils y restent !

Là, ils se font une vie de rêve en nous parasitant & en se nourrissant de notre vie.

Comme la violence commence sous de bons auspices (leur apparence de normalité, ou de gentillesse, ou d’amour fou), & doucement (s’intensifiant au fil du temps), la victime, telle la grenouille dans la casserole d’eau qu’on chauffe peu à peu, s’y habitue – oui ; on s’habitue à ce mode de vie hautement toxique ; à être sans cesse frustré(e) & rabaissé(e), à ses soudaines crises de rage, à devoir marcher sur des œufs, se taire ou surveiller ce qu’on dit ou fait, à être tout le temps fatigué(e), triste, craintif(ve).

L’ennui, c’est que personne ne peut continuer à vivre dans cette ambiance éminemment mortifère, qui est « affamante » & étouffante pour toute créature – & voilà pourquoi beaucoup de victimes tombent gravement malades ou se suicident … sans compter toutes celles qui sont contaminées par le Mal et deviennent fort semblables au PN ! (j’ai d’ailleurs décrit cette tragique mutation ici : https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/07/09/lhorrible-mutation-des-victimes/).

Pour récupérer notre vie & nos possibilités de bonheur, il n’y a qu’une seule solution : couper totalement les ponts avec ces psychopathes !

 

Le PN vous aime-t-il ?

Un PN déteste tout le monde, lui-même inclus (voir « les PN s’aiment-ils ? » ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2018/10/13/les-pn-saiment-ils/) ; il se déteste de ne pas être suffisant en tant qu’être humain. Mais c’est vous, qui, par le fait même d’exister, qu’il hait le plus, parce que vous lui rappelez (& même, lui PROUVEZ), à chaque fois qu’il vous voit, à quel point il n’est pas assez bien.

Il sent cette force de vie en vous et donc, votre simple existence – vous n’avez besoin de rien faire ! – est une menace pour lui, car ça lui rappelle qu’il ne l’a pas et est plein de méchanceté.

Cette blancheur le rend douloureusement conscient de sa propre noirceur. Or, un PN vise à être parfait & à avoir une vie idéale, pour rendre les autres jaloux de lui, et compenser ainsi sa propre rage jalouse envers tout ce qui vit.

Quand je vois chez quelqu’un un trait positif qui me manque, je ne l’envie pas ; j’essaie de l’imiter & de l’acquérir. Mais les PN manquent de l’humilité nécessaire à ceci … Victor Hugo avait déjà remarqué ce vilain trait de caractère ; « Les méchants envient & haïssent ; c’est leur manière d’admirer. »

Vous pensez qu’il joue avec vous à un jeu mauvais & haineux, mais en fait, vous n’êtes qu’un pion dans un jeu qu’il joue avec (ou contre) lui-même ; un objet qu’il fait agir pour se faire se sentir mieux, ou parfois, pire – vous n’avez aucune importance, car tout n’est que projection.

Les PN détestent les gens qui ne sont pas des malades comme eux ; ils les haïssent de ne pas être des PN – c-à-d faibles, brisés, faux, comme eux le sont. Et comme ils sont trop faibles que pour accepter & affronter leurs tares, ils les projettent sur d’autres personnes.

Scott Peck, dans « Les Gens du Mensonge », dit que chacun a un côté sombre, mais que certains ne peuvent l’accepter, et que ceux-là deviennent des êtres mauvais ; des gens du mensonge.

J’aime cette phrase de Ste Thérèse d’Avila ; « L’humilité, c’est vivre dans la vérité » – oh, tout à fait !

Quelqu’un qu’un PN admire à la base, devient son objet de haine, parce que cette personne est & possède tout ce qu’il voudrait être & avoir, en sachant qu’il ne pourra jamais y parvenir – d’où son envie & sa haine.

Sa victime est donc un rappel constant de son imperfection – & il est d’autant plus haineux contre elle, qu’il pense qu’elle est indigne d’avoir reçu ces qualités.

Dans son délire, le PN s’imagine que les autres le comparent mentalement à sa proie, & déduisent que celle-ci les dépasse en tout. Voilà pourquoi ils tentent de diffamer leur victime par tous les moyens ; pour détruire la bonne opinion que – dans sa tête – les autres ont d’elle.

Les PN sont consumés par une rage jalouse envers leur victime (qu’ils ont pourtant sélectionnée justement pour ses bonnes qualités) et part en croisade pour l’exterminer, lui voler tout ce qu’elle a, détruire ses qualités, sa réputation, la chaleur de son cœur & la petite flamme de vie dans ses yeux – ce qu’ils n’ont pas & n’auront jamais !

C’est le principe de la bicyclette : abaisser d’un côté, pour (se) remonter de l’autre !

Bref, ils tentent d’apaiser leurs insécurités, non pas en se construisant de l’intérieur grâce à une estime de soi saine (comme le font les gens normaux), mais en détruisant tout ce qui les menace.

Et alors, cette hostilité se nourrit d’elle-même & s’aggrave … Souvenons-nous de l’étude faite sur le cerveau, en utilisant des rats. Les chercheurs avaient constaté que, comme dans notre société, les sociétés de rats comprenaient des dominants & des dominés.

Après avoir endormi les rats & leur avoir examiné le cerveau, les chercheurs furent étonnés de constater que c’étaient les dominants – & non les dominés – qui avaient le cerveau envahi d’hormones de stress ; les dominants, sachant sans doute inconsciemment que leur pouvoir était illégitime, injustifiable, vivaient dans la peur que leurs esclaves se révoltent & leur ôtent leur pouvoir mal acquis… Or, il est bien connu que la peur engendre l’agressivité… (surtout chez les rats & les humains, à mon avis).

Comme ils se haïssent & vivent une non-vie, ils ont besoin de se nourrir de l’essence de vie d’autrui. C’est pourquoi ils recherchent des êtres riches de vie, dont ils pourront tirer une « nourriture » abondante & durable.

Les proies du PN doivent donc posséder les qualités suivantes ; beauté (intérieure & extérieure), talents, force, richesse (intérieure &/ou matérielle), douceur, gentillesse, piété, … Des qualités qu’ils aimeraient posséder, & qu’ils tentent d’absorber ou au moins, imiter extérieurement, dans une tentative démente de se fortifier.

Cette idée se révèle quand on observe les tactiques d’imitation (des activités & des talents de leur victime) qu’ils utilisent ; ils s’immiscent dans chaque domaine de sa vie, pour l’en déloger & prendre sa place, et ils la haïssent parce qu’ils n’y arrivent pas. En effet, il est impossible de voler à quelqu’un son identité ou sa personnalité, même en essayant très fort.

Par ex, si vous avez des dons en dessin, ils se mettront soudainement à l’art, eux aussi – ce n’est évidemment pas par goût personnel, mais juste parce qu’ils y voient un moyen de gagner de l’attention & de la reconnaissance. Le seul ennui, c’est que, le faisant par goût & talent, vous y êtes sans aucun doute plus doué qu’eux … Et revoilà la haine & la jalousie !

Car lui s’attendait à épater le monde entier avec son art, & vous étiez censé(e), du moment que Monsieur (ou Madame) le PN se met à peindre, cacher votre talent, ou lui en donner le crédit, pour ne pas lui « faire de l’ombre » !

Bien entendu, comme vous n’agissez pas ainsi, ça le met en rage ; dans sa tête, vous êtes un frein pour son succès.

Alors, il fera tout pour détruire vos œuvres ou saboter vos succès ou encore, détruire votre croyance en vous pour ce domaine (vous répétant que vous n’avez aucun talent, que vos œuvres sont nulles, …).

Ils vous haïssent d’être meilleur(e) qu’eux en n’importe quel domaine, & de ne pas cacher vos dons. Si vous avez la moindre reconnaissance de la part du monde (on vous demande d’exposer, par ex), son amertume haineuse (due à sa jalousie) explose.

Ces individus-là s’attendent à ce que vous vous aspergiez d’essence & vous mettiez en feu, juste pour les réchauffer – & ils se fichent de savoir si c’est douloureux. Je disais souvent de mon ex-mari qu’il incendierait une ville entière & tous ses habitants juste pour se faire cuire un œuf.

Bref, vous êtes supposé(e) vous sacrifier, et tout ce qui compte le plus pour vous, juste pour satisfaire ses caprices.

Hélas, cette hostilité épuise la victime, qui abandonne souvent ce à quoi elle tient pour faire cesser les attaques (le pis est que ça n’arrange rien ; que bien qu’elle se saigne aux 4 veines, les attaques ne cessent pas et même, s’intensifient inexorablement au fil du temps).

Et voilà déjà une menace de moins pour le PN. Et il en ira de même avec toutes les choses que la victime aime faire, tous les domaines où elle a du talent … la victime sera dépouillée de tout, pièce par pièce.

Mais n’espérez pas que vous aurez la paix pour autant ; souvenez-vous que le simple fait que vous existiez est vu par le PN comme une menace pour sa propre vie !

Et si jamais le PN réussit à voler à sa proie son bien le plus précieux (la Vie qui est en elle, la petite flamme dans ses yeux – & pour laquelle il l’avait choisie, justement, comme victime), eh bien, alors, le PN n’a plus rien à « manger » …

Il a pris cette terre fertile, pleine de fruits délicieux, et tel un barbare, a ravagé tout le jardin, en sorte qu’il ne reste plus aucun fruit & que la terre même est devenue stérile.

Alors, il part, en quête d’autres jardins à saccager pour son plaisir – s’il a réussi à tout vous dérober dans votre vie, le PN vous quitte, dans l’état de désolation le plus total ; il ne reste alors, de la victime, qu’une carcasse vide… aussi vide que lui – si tant est qu’elle ne se soit pas suicidée ou n’ait pas attrapé (à cause du stress) un accident ou une maladie mortelle, qui la tue ou la rende paralysée … N’attendez pas d’en arriver là ; PARTEZ !