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Mauvaise ambiance = poison !

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Que ce soit en famille, dans l’entreprise, au sport, etc., c’est pareil ; on a affaire à un groupe de gens qui doivent avancer dans leur vie & dans la même direction, vers un même but.

Sans l’avoir choisi, ces gens sont « dans le même bateau » et doivent tous ramer ensemble & dans le même sens s’ils veulent atteindre le but désiré – et ce, durant la majeure partie de leur journée – & même le soir si c’est en famille.

Hélas, 2 choses empêchent ceci :

1) la présence dans le groupe de tire-au-flanc qui ne foutent rien & se laissent porter – ce qui ralentit la marche du bateau & augmente la charge de travail (& la fatigue) des autres … Attitude plutôt répugnante, on en conviendra.

Il y a aussi les mouches du coche, qui s’agitent en tous sens sans rien faire d’efficace (exprès ou parce qu’ils sont complètement à l’ouest).

Les feignants qui le font exprès se croient très malins, alors qu’en fait, il faut être stupide pour ne pas piger qu’en nuisant aux autres, ils se nuisent aussi à eux-mêmes ! J’ai visionné beaucoup de reportages montrant des employés qui en faisaient le moins possible ; ils s’étaient fait une petite vie peinarde et se félicitaient de leurs ruses … jusqu’à ce que la firme fasse faillite (justement à cause de « petits malins » dans leur genre) & qu’ils se retrouvent au chômage – avec la baisse de niveau de vie qui en découle.

2) les gens qui fichent une mauvaise ambiance. Ce sont les grognons, toujours à se plaindre, à râler sur tout & tout le monde, les petits chefs qui veulent que tout se fasse à leur manière & que chacun se plie à leurs dictats, les froids & hautains, qui se croient supérieurs, les apathiques qui tuent dans l’œuf toute bonne entente, et surtout ceux qui, ouvertement ou subtilement, agressent les autres – souvent par jalousie. Tous ceux-là détruisent la cohésion d’ensemble, tuent l’élan & l’enthousiasme des autres, empoisonnent l’énergie du groupe, et ainsi, font avorter tous les projets !

Tous ces individus sont TOXIQUES ; ceux du point 1) sont semblables à des sangsues qui sucent le sang des rameurs, et ceux du point 2), à des saboteurs qui percent des trous dans la coque du navire !

Les 2 attitudes ont de graves conséquences pour les victimes ; addictions, dépression, tentative de suicide, …

Pour savoir si l’on a affaire à ce genre d’êtres, fions-nous à nos sensations ; elles nous en avertiront toujours.

Dans un groupe (famille ou entreprise), il faut que chacun soit à sa place & y soit COMPETENT – c-à-d capable de, ou prêt à, tenir son rôle.

Chacun devrait examiner les autres membres de l’équipe, mais surtout s’examiner honnêtement soi-même – car c’est peut-être nous, l’élément toxique !

Rien ne sert de nier : les faits sont là, et l’efficacité est la mesure de la vérité ! On peut s’agiter en tous sens, si ça ne marche pas, si ce n’est pas efficace, c’est que ce qu’on fait ne correspond pas à la réalité et qu’on est irréaliste !

Dans une situation où on croit faire tout ce qu’il faut pour faire avancer les choses, mais que les autres ne fichent rien, ou sabotent, la seule option raisonnable est de s’en extirper le plus tôt possible.

Mais ça vaut également si c’est nous qui sommes l’élément perturbant la bonne marche du navire ; si on a obtenu un poste par fraude ou par piston, & qu’on est incompétent à ce poste, l’honnêteté exige qu’on s’en démette.

Il faut avoir le courage de se voir comme on est, ce qu’on fait, pourquoi on le fait, de trouver notre niveau de compétence, & de se remettre en question s’il le faut – ce qui n’est possible que pour un esprit fort.

Carlo M. Cipolla a classé les gens en 4 catégories : a) les naïfs (perte pour soi & gain pour autrui) ; ceux-là se font exploiter par les autres, b) les intelligents (gain pour soi & pour autrui), c) les bandits (gain pour soi & perte pour autrui) & d) les cons (perte pour soi & pour autrui).

Il dit que tout individu qui entraîne une perte pour autrui, tout en n’en tirant aucun bénéfice (ou même en s’infligeant des pertes) doit être réputé stupide & que les êtres stupides agissent constamment de façon nuisible – c-à-d qu’ils causent des pertes aux autres (& à eux-mêmes) tout au long de leur vie !

Un environnement toxique nuit à notre santé physique et mentale ; vivre avec des gens qui vous rabaissent, vous terrorisent ou vous mettent mal à l’aise, revient à vivre dans une atmosphère toxique qui vous empoisonne peu à peu, dégradant de plus en plus votre santé physique & mentale …

Moi, par ex, dès que je réalise que quelqu’un est si bête qu’il agit égoïstement – ce qui prouve qu’il ne comprend pas où est son intérêt, je cesse de le fréquenter. Faites pareil ; partez & trouvez un environnement (familial, amical ou professionnel) ou règne l’air pur d’une bonne ambiance !

Citations de Sénèque

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Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrai à vouloir.

Nous nous plaignons tous avec douleur de la brièveté du temps, & pourtant, nous en avons bien plus que pour savoir quoi en faire. Nos vies se passent soit à ne rien faire, … soit à ne rien faire de ce qu’on devrait faire. Nous nous plaignons sans cesse que nos jours sont comptés, & agissons comme s’ils étaient sans fin.

Accroche-toi à tes enthousiasmes juvéniles. Tu pourras mieux les employer quand tu seras plus âgé.

La chance est ce qui survient quand la préparation rencontre l’opportunité.

Commence immédiatement à vivre & compte chaque jour distinct comme une vie distincte.

Une pierre précieuse ne peut être polie sans friction, ni un homme devenir parfait sans épreuves.

Nous souffrons plus souvent en imagination qu’en réalité.

Vous voulez vivre, mais savez-vous comment vivre ? Vous avez peur de mourir, mais dites-moi, est-ce que le genre de vie que vous menez est vraiment différent d’être mort ?

Les plus grands bienfaits de l’humanité sont en nous & à notre portée. Un homme sage se satisfait de son sort, quel qu’il puisse être.

Parfois, juste vivre est un acte de courage.

L’homme est affecté, non par les événements, mais par la vision qu’il en a.

Jusqu’à ce qu’on ait commencé à s’en passer, on ne comprend pas l’inutilité de beaucoup de choses. On les employait, non parce qu’on en avait besoin, mais parce qu’on les possédait.

Si tu veux vraiment échapper aux choses qui te harcèlent, ce dont tu as besoin n’est pas d’être dans un lieu différent, mais d’être une personne différente.

Il n’est pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va.

Chaque fois que tu veux connaître le fond d’une chose, confie-la au temps.

La conscience d’avoir bien agi est une récompense en soi.

Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.

On a des mots pour dire une peine légère, mais les grandes douleurs ne savent que se taire.

La vie est pièce de théâtre : ce qui compte, ce n’est pas qu’elle dure longtemps, mais qu’elle soit bien jouée.

Travailler contre le vœu de la nature est peine perdue.

Méditer la mort, c’est méditer la liberté ; celui qui sait mourir, ne sait plus être esclave.

Celui qui cherche la sagesse est un sage, celui qui croit l’avoir trouvée est un fou.

O hypocrisie du visage de l’homme ! la pensée demeure invisible au fond du cœur ; les vices de l’âme se cachent sous la beauté du corps ; l’impudique se revêt de pudeur, l’audacieux prend un extérieur tranquille, la vertu devient le masque du crime, la vérité celui du mensonge, et la débauche affecte les dehors d’une vie sombre et austère.

Tu trouveras, dans n’importe quelle situation des divertissements, des délassements et des plaisirs, si tu t’appliques à juger tes maux légers plutôt que de te les rendre intolérables.

Un bien n’est agréable que si on le partage.

La déception est bien moins pénible quand on ne s’est point d’avance promis le succès.

Si tu veux être aimé, aime.

Toute méchanceté a sa source dans la faiblesse.

Ayez surtout le souci de séparer les choses du bruit qu’elles font.

La parole reflète l’âme.

Être heureux, c’est apprendre à choisir. Non seulement les plaisirs appropriés, mais aussi sa voie, son métier, sa manière de vivre et d’aimer. Choisir ses loisirs, ses amis, les valeurs sur lesquelles fonder sa vie. Bien vivre, c’est apprendre à ne pas répondre à toutes les sollicitations, à hiérarchiser ses priorités.

Pour surmonter les obstacles, fais appel à la raison.

La raison veut décider ce qui est juste ; la colère veut qu’on trouve juste ce qu’elle a décidé.

Je suis d’accord en cela avec les stoïciens, concernant la nature des choses : ne pas s’en écarter, se former sur sa loi, voilà la sagesse. La vie heureuse est donc celle qui est en accord avec sa nature.

Ne dis pas toi-même ce que tu ne veux pas entendre d’un autre.

Le plus grand obstacle à la vie est l’attente, qui espère demain et néglige aujourd’hui.

Commence déjà à être l’ami de toi-même. Tu ne seras jamais seul.

Vouloir tard, ce n’est pas vouloir.

Personne ne se soucie de bien vivre, mais de vivre longtemps, alors que tous peuvent se donner le bonheur de bien vivre, aucun de vivre longtemps.

Il n’y a plus guère de remède au mal quand les vices d’hier sont devenus les mœurs d’aujourd’hui.

Les hommes sont nés pour une mutuelle assistance ; la colère est née pour la destruction commune.

Seul l’arbre qui a subi les assauts du vent est vigoureux, car c’est dans cette lutte que ses racines, mises à l’épreuve, se fortifient.

Vous vivez comme si vous alliez toujours vivre, jamais votre vulnérabilité ne vous effleure l’esprit, vous ne remarquez pas tout le temps qui est déjà écoulé ; vous le perdez comme si vous pouviez en disposer à volonté alors que ce jour même dont vous faites cadeau à une personne ou à une activité, est peut-être votre dernier jour à vivre. Toutes vos craintes sont des craintes de mortels, mais tous vos désirs sont des désirs d’immortels.

Si vous voulez que l’on garde votre secret, le plus sûr est de le garder vous-même.

C’est la vie qui nous apprend et non l’école.

On ne trouve guère un grand esprit qui n’ait un grain de folie.

La vie ressemble à un conte ; ce qui importe, ce n’est pas sa longueur, mais sa valeur.

On ne peut être heureux quand on ne vit que pour soi, quand on rapporte tout à son propre intérêt. On ne vit vraiment pour soi qu’en vivant pour un autre.

Tout art est une imitation de la nature.

Ce n’est jamais le temps qui manque aux scélérats Pour nuire, et machiner de nouveaux attentats.

Par l’union, les petits établissements s’accroissent ; par la discorde, les plus grands se renversent.

Le langage de la vérité est simple et n’est le monopole de personne.

Il n’y a dans la vertu, nul sujet de craindre aucun excès, parce qu’elle porte en elle-même la juste mesure.

La vie n’est courte que par le mauvais usage que l’on en fait.

A quoi sert de voyager si tu t’emmènes avec toi ? C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat

Il faut toute la vie pour apprendre à vivre.

L’homme doit se libérer d’un excès de travail que le zèle ou l’urgence ont poussé à un tel point que l’individu n’a plus le temps de réfléchir sur lui-même et sur le sens de sa vie.

Nous avons sous les yeux les défauts d’autrui ; les nôtres sont derrière notre dos.

Ayez surtout le souci de séparer les choses du bruit qu’elles font.

Le travail est l’aliment des âmes nobles.

Nous devrions donner comme nous recevons, avec enthousiasme et promptitude, sans hésiter ; car il n’y a aucune grâce dans un don qui vous colle aux doigts.

C’est une erreur de vivre selon le mode d’autrui et de faire une chose uniquement parce que d’autres la font. C’est un inestimable bien de s’appartenir à soi-même.

Personne ne se soucie de bien vivre, mais de vivre longtemps, alors que la seule chose sur laquelle nous pouvons agir est de se donner la possibilité de bien vivre.

Nécessairement, le hasard a beaucoup de pouvoir sur nous, puisque c’est par hasard que nous vivons.

Le véritable bien se trouve dans le repos de la conscience.

Qu’y a-t-il de pénible à retourner d’où l’on vient ? Il vivra mal celui qui ne saura pas mourir.

C’est quand on n’a plus d’espoir qu’il ne faut désespérer de rien.

Que l’homme est chose méprisable, s’il ne s’élève au-dessus des affaires humaines !

L’homme qui connait le prix du temps sait lui seul estimer la valeur d’une journée, et comprendre qu’il meurt un peu chaque jour.

Nous n’avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup.

Hier, l’homme était un simple germe ; demain, ce sera une momie ou de la cendre. Il faut donc passer cet instant de vie conformément à notre nature, et nous soumettre à notre dissolution avec douceur, comme une olive mûre qui en tombant semble bénir la terre qui l’a portée, et rendre grâces à l’arbre qui l’avait produite.

L’espoir est la plus grande entrave à la vie. En prévoyant demain, aujourd’hui se perd.

Vivre heureux, qui ne le désire ! mais lorsqu’il s’agit de définir ce qui rend la vie heureuse, tout le monde tâtonne ; et il est si difficile de parvenir à une vie heureuse que, pour peu qu’on prenne la mauvaise voie, on s’en éloigne d’autant plus qu’on la poursuit avec plus de fougue.

L’homme véritable se doit d’admirer, même lorsqu’ils chutent, ceux qui entreprennent de grands efforts. La noblesse, c’est de se mesurer non aux forces qu’on sent en soi, mais à celles que comporte sa nature, d’essayer de monter au plus haut et de viser à des accomplissements impossibles même aux âmes les plus grandes.

Il vaut mieux ne pas commencer que de devoir cesser.

Mais il faut apprendre à vivre tout au long de sa vie, et, … sa vie durant, apprendre à mourir.

Le plus grand gaspillage de la vie, c’est l’ajournement : car il nous fait refuser les jours qui s’offrent maintenant et nous dérobe le présent en nous promettant l’avenir.

Tu veux savoir quel est ton principal défaut ? Tu ne sais pas compter : tu mets trop haut ce que tu donnes et trop bas ce que tu reçois.

Le pauvre n’est pas celui qui a peu, mais celui qui en veut toujours plus.

Ce qui importe, c’est l’opinion que tu as de toi-même et non l’opinion que les autres ont de toi. C’est par des moyens vils qu’on se fait aimer des êtres vils.

Le vrai bonheur ne cherche pas à l’extérieur ses éléments : c’est en nous que nous le cultivons ; c’est de lui-même qu’il sort tout entier. On tombe à la merci du destin dès qu’on cherche au dehors une quelconque partie de soi.

Gardons-nous bien de suivre, à la manière des moutons, le troupeau de ceux qui précèdent en allant non pas vers où il faut aller, mais simplement où vont les autres. Car rien n’entraîne à de plus grands malheurs que de se conformer à la rumeur publique, en estimant que les meilleurs choix sont ceux du plus grand nombre, de se laisser conduire par la multiplicité des exemples – cela parce que nous vivons non d’après la raison mais dans un esprit d’imitation.

Le vrai bonheur est de jouir du présent, sans dépendance anxieuse vis-à-vis de l’avenir, ni nous distraire avec des espoirs ou des craintes, mais nous satisfaire de ce que nous avons, ce qui est suffisant, car quiconque est ainsi, ne désire rien.

Pour se faire riche, le mépris des richesses est la plus courte voie.

Ce qui nous empêche de changer, ce ne sont pas seulement nos doutes mais bien plus souvent nos certitudes…

La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même.

Ne rends pas tes souffrances plus fortes encore, ne te charges pas de plaintes, légère est la douleur si l’imagination ne la grossit.

Telle est la folie des humains qu’ils se sentent redevables du moindre cadeau peu coûteux qu’on leur fait, cadeau remplaçable en tout cas, mais que personne ne s’estime redevable du temps qu’il a reçu en partage, alors que le plus reconnaissant des hommes ne pourrait le rendre.

Celui qui ne sait pas se taire, il ne sait pas non plus parler.

La preuve du pire, c’est la foule.

Ce n’est point la valeur du cadeau qu’il faut considérer, mais la valeur de celui qui donne.

Il est préférable de guérir l’offense plutôt que de la venger. La vengeance prend beaucoup de temps, elle expose à bien des offenses.

Tous les hommes ne sont pas vulnérables de la même façon ; aussi faut-il connaître son point faible pour le protéger davantage.

C’est pendant l’orage qu’on connaît le pilote.

La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s’y plongent.

Qui se repent est bien prêt d’être innocent.

L’important n’est pas ce qu’on supporte, mais la façon de le supporter.

Que de fois nous mourons de notre peur de mourir.

Nous sommes souvent plus effrayés que blessés ; et nous souffrons de l’imagination plus que de la réalité.

Le jour viendra que, par une étude suivie de plusieurs siècles, les choses cachées paraîtront avec évidence, et la postérité s’étonnera que des vérités si claires nous aient échappé.

Nous avons les défauts d’autrui dans l’œil et les nôtres dans le dos.

Tu cesseras de craindre en cessant d’espérer. La crainte et l’espoir qui paraissent inconciliables sont pourtant étroitement unies.

Toute vertu est fondée sur la mesure.

On dépend de l’avenir quand on ne tire aucun parti du présent.

Le tort commun des malheureux est de ne jamais vouloir croire à ce qui leur est favorable.

C’est une grande grâce de pouvoir s’accepter soi-même, mais c’est une grâce suprême de pouvoir s’oublier.

Le langage de la vérité est simple.

Ne fais rien que ton ennemi ne puisse savoir.

L’erreur est aussi grande de se fier à tous que de se défier de tous.

Rien n’est si pénible qu’un esprit posé ne puisse y trouver un quelconque réconfort.

Les misères de la vie enseignent l’art du silence.

Il doit nécessairement craindre beaucoup, celui qui est craint de beaucoup.

S’ils sont souvent présents à notre esprit, les bons préceptes vous seront aussi profitables que les bons exemples.

En enseignant, les hommes apprennent.

Un vice conduit à un autre.

Longue est la route par le précepte, courte et facile par l’exemple.

Il faut des crimes pour soutenir des crimes.

Dans la lutte, on descend au niveau de l’adversaire.

Le vice a mille formes, un seul résultat : l’homme se déplaît à lui-même.

Il n’est pas de vice qui ne trouve de défenseur.

Tu veux savoir quelle est, pour une vie, la plus vaste étendue ? Vivre jusqu’à la sagesse. Celui qui l’a atteinte touche non pas le terme le plus reculé mais le terme suprême.

Le coq est roi sur son fumier.

Travaillez dur à vous accomplir en développant vos capacités.

Celui qui exécute de bonne grâce les ordres échappe au côté pénible de la soumission : faire ce qui nous rebute.

Si tu veux être heureux, laisse les autres te mépriser.

A force de remettre à plus tard, la vie nous dépasse.

Ceux qui ont souffert, l’éventualité de la souffrance les fait souffrir autant que la douleur même.

Considérons l’opinion, la renommée, avec l’idée qu’elle doit non pas guider, mais nous suivre.

Les destins conduisent celui qui veut, ils traînent celui qui ne veut pas.

La vertu est difficile à découvrir ; elle demande quelqu’un qui la dirige et la guide, les vices s’apprennent même sans maître.

Aussi sûr, aussi dévoué qu’il puisse être, un compagnon d’humeur inquiète et qui geint à tout propos est l’ennemi de notre tranquillité.

Sachons éviter les offenses, puisque nous ne savons pas les supporter.

La colère n’a rien de grand ni de noble. Il n’y a de vraiment grand que ce qui, en même temps, est calme.

Tirons notre courage de notre désespoir même.

De n’importe où on peut s’élancer vers le ciel.

Nous sommes nés dans un royaume : obéir à la divinité, voilà la liberté.

Il n’est plus temps, quand le danger est présent, de nous fortifier contre lui.

Succès : ‘Faut ce qu’il faut !

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Steve Harvey a dit : Si vous voulez réussir, vous devez vous lancer, il n’y a pas d’autre solution. Quand vous vous lancez, votre parachute ne s’ouvrira pas tout de suite. Mais si vous ne vous lancez pas, votre parachute ne s’ouvrira jamais. Si vous êtes « safe », vous ne monterez jamais vers les sommets.

Walt Disney pourrait être une bonne illustration de ceci. En effet, certains prétendent (à tort ou à raison) qu’il se savait peu doué pour le dessin, et n’aimait d’ailleurs pas dessiner, que cela explique pourquoi dès 1923 – les débuts de son succès, il n’a (malgré les nombreuses photos où on le voit avec un dessin de Mickey & un crayon à la main) plus jamais dessiné de sa vie ; il a juste payé des gens pour dessiner pour lui.

Selon ces gens, son vrai talent n’était pas le dessin, mais l’aptitude à savoir tirer le meilleur d’autre personnes !

Partons de l’hypothèse que ces gens-là disent vrai ; quelles conclusions pourrait-on en tirer ?

Cette stratégie adoptée par Disney montrerait qu’il savait avoir des idées « vendeuses », mais pas de quoi les concrétiser, car peu doué en dessin …

Et en même temps, qu’il avait conscience qu’il fallait trancher ce nœud gordien, car ce qui fait la différence entre avancer & stagner, entre le succès & l’échec, c’est l’action.

Bref, (dans cette hypothèse), il a bien évalué sa situation et a fait ce qu’il fallait pour pouvoir présenter assez vite ses œuvres au public – même en sachant que ce boulot lui serait pénible & que le résultat final serait loin d’être parfait !

Pendant tout le temps nécessaire pour que « la mayonnaise prenne » et qu’il puisse passer à ne faire que la partie où il était fort & qui le passionnait (la création) en déléguant la partie où il n’était pas fort & qui l’ennuyait (le dessin), il a eu le courage de s’astreindre à la fastidieuse corvée de devoir tout dessiner seul.

Beaucoup d’artistes sont perfectionnistes, et choisiraient d’économiser assez pour se payer un dessinateur, ou trimeraient dur dans l’espoir de devenir bons dans un domaine qui ne les attire pas & pour lequel ils ne sont pas doués.

Cette voie est hélas souvent vouée à l’échec, car elle nous use ; notre enthousiasme s’étiole, et lorsqu’il faut donner le coup de collier décisif, on n’en a plus la force !

Epuisé, découragé, on se rabat alors sur le 1er job salarié qui se présente – c-à-d un job souvent pénible – & pour toute la vie, celui-là ! – incertain, et où il est IMPOSSIBLE de s’enrichir …

Walt Disney était, lui aussi, obsédé par la perfection (il l’a abondamment prouvé par la suite) et, si ces assertions sont vraies, agir comme il l’a fait a dû beaucoup lui peser, mais il a eu l’intelligence & le courage de choisir cette voie – la seule menant à la réussite ; l’action.

Il a fait juste ce qu’il fallait, mais pas plus, ni plus longtemps qu’il ne fallait (et sans s’endetter) et ainsi, a assez vite pu se concentrer sur des tâches qu’il aimait, déléguer le reste, & faire fortune.

Mon avis :

Il est bon de désirer n’offrir que le meilleur au public, mais si ce perfectionnisme vous empêche de progresser, c’est néfaste ; un doute de soi constant nous stresse & finit par nous bloquer.

A un moment, il faut s’arrêter, voir que, même s’il reste des défauts, l’œuvre est finie, & doit être présentée au public, car réussir est l’addition du savoir-faire et du faire-savoir.

Par conséquent, si vous voulez réussir, c’est sans doute une bonne idée de s’inspirer de l’exemple de Walt Disney !

Bref,

Proverbes & Citations XXXVII

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Si vous trouvez la science ennuyeuse, vous l’apprenez auprès d’un mauvais professeur (Richard Feynman)

Ils peuvent vous être apparentés, mais s’ils vous ont blessé ou ne vous ont pas défendu, ils ne sont pas votre famille (Paula Goodwin)

La vérité est si précieuse qu’elle doit toujours être protégée par un rempart de mensonges (W. Churchill)

Chaque fois que je pensais avoir été rejeté de quelque chose de bon, j’étais en fait redirigé vers quelque chose de mieux. Vous devez convaincre votre cœur que, quoi qu’Allah ait décrété, c’est ce qui est le plus approprié et le plus bénéfique pour vous (Imam Al Ghazali)

Le monde est un mécanisme infiniment complexe. Hélas, les cons ne peuvent appréhender cette complexité & ont donc toujours besoin de réponses simples – trait qui les rend inhumains. Voilà pourquoi il faut les éviter le plus possible (B. de Laat)

Mets de la soie sur une chèvre, mais ça reste une chèvre (proverbe irlandais)

Ce n’est pas le manque d’amour, mais le manque d’amitié, qui fait les mariages malheureux (Nietzsche)

Si de beaucoup travailler, on devenait riche, les ânes auraient le bât doré (proverbe français)

Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis (…) Le passé, c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir (…) Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir-vivre (O. de Kersauson)

Personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité (Platon)

Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur & a oublié le don (A. Einstein)

C’est votre devoir dans la vie de sauver votre rêve (Modigliani)

Que tous les hommes soient égaux est une proposition à laquelle, en temps ordinaires, aucun individu sain d’esprit n’a jamais donné son assentiment (A. Huxley)

Ce n’est pas parce que le renard se met des plumes qu’il devient une poule (proverbe)

Eloignez-vous des gens qui vous rabaissent. Eloignez-vous des combats qui ne seront jamais résolus. Eloignez-vous d’essayer de plaire à des gens qui ne verront jamais votre valeur. Plus vous vous éloignez des choses qui empoisonnent votre âme, plus vous serez en bonne santé (P. Coelho)

Les gens sincères peuvent parfois effrayer. C’est pour cela qu’ils sont seuls. Parce qu’ils sont vrais, honnêtes & quand ils veulent dire quelque chose, ils le disent de la façon la plus vraie qu’ils connaissent (Margherita Hack)

Toujours doit le fumier puer, les frelons bruire, les méchants, ennuyer & nuire (« Tristan & Iseut »)

On sait quelque chose si on prédit quelque chose et le résultat est conforme à ce qu’on a prédit. On ignore quelque chose si on prédit quelque chose et le résultat n’est pas conforme à ce qu’on a prédit (Pr Jordan Peterson)

Si tu es un Donneur, apprends à connaître tes limites, car les Preneurs n’en ont aucune ()          

On ne mène pas boire un âne qui n’a pas soif (proverbe)

Pour devenir idiot, il suffit d’être passif. Pour peu à peu fabriquer son intelligence, il suffit de toujours faire fonctionner son cerveau. La vraie force de l’intelligence, c’est de comprendre qu’on n’a pas encore compris et de faire le nécessaire pour comprendre. On est tous responsables de devenir peu à peu intelligent. Il faut peu à peu la construire (Albert Jacquard)

Personne n’est nous, personne n’a le même mix d’intelligence + sensibilité + expériences de vie. Personne ne peut donc vraiment piger notre réalité (& nos façons d’agir & de réagir). On est seul dans sa peau. Ceux qui se permettent de nous juger sont de pauvres taches qui ont besoin de rabaisser quelqu’un ou de projeter sur un autre leurs propres tares pour se sentir bien dans leur peau. Il ne faut pas prendre leur avis personnellement – ce n’est JAMAIS personnel ; il y a toujours une autre raison (l’envie, la bêtise, la méchanceté) derrière. Leur jugement sur nous ne nous concerne nullement ; il dépend totalement d’eux & n’a aucun rapport avec ce qu’on est. Donc, on peut royalement s’en foutre (B.de Laat)

Tout le monde dans ta vie va te blesser à un moment où l’autre … C’est à toi de décider ce qui est plus important : la douleur ou la personne … ()

Si un mariage monogame est vu comme une prison, vous l’envisagez mal.  Si vous êtes quelqu’un qui ne pense qu’à ce que vous pouvez tirer du mariage, vous ne devriez pas vous marier.  Le mariage est une unité et un devoir.  Ce n’est pas pour les faibles de cœur ou d’esprit ()

Ne cherche pas, ne fouille pas, ne demande pas, ne toque pas, n’exige pas – relaxe-toi. Si tu te relaxes, ça vient, si tu te relaxes, c’est là. Si tu te relaxes, tu commences à vibrer avec cela (Osho)

Lorsque tu aimes, aime comme si la personne était un dieu, pas moins que ça. N’aime jamais une femme comme une femme et n’aime jamais un homme comme un homme (Osho)

Trouve l’extase à l’intérieur de toi-même. Elle n’est pas au-dehors. Elle est dans ton fleurissement le plus intime. Celui que tu cherches, c’est toi (Osho)

Pour qu’un homme réussisse dans sa quête de vérité, il doit d’abord fermer les yeux aux superstitions traditionnelles du passé (Abdu’l-Baha)

La pensée ne peut jamais être intelligente (Krishnamurti)

Presque tous nos malheurs dans la vie proviennent des fausses notions qu’on a sur les choses qui nous arrivent (Stendhal)

Choisir, c’est renoncer ()

Si vous n’êtes pas éduqué à la métaphore, il n’est pas sécure de vous lâcher dans le monde (Robert Frost)

Une grenouille dans un puits ne connaît pas la grande mer (proverbe japonais)

C’est par lâcheté et non par manque d’illumination, que nous ne lisons pas dans notre propre cœur (Stendhal)

Faites attention à ce que vous tolérez. Vous apprenez aux autres comment vous traiter ()

Plus on s’élève, plus on paraît petit à ceux qui ne savent pas voler (Nietzsche)

Tu devrais vivre dans le monde, mais intact. Tu devrais rester dans le monde, mais le monde ne devrait pas rester en toi (Osho)

La seule vraie erreur est celle dont on n’apprend rien (Henri Ford)

Ce n’est pas parce qu’on se sent offensé que l’on a raison (Ricky Gervais)

L’imagination est plus importante que le savoir (A. Einstein)

Revenu passif – ou : gagner gros sans travailler

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Posséder un système qui rapporte automatiquement, sans qu’on ait besoin de travailler – de préférence, pendant qu’on dort ou qu’on paresse sur une plage aux Seychelles, avec une créature de rêve à nos côtés & un cocktail coloré à la main, tout le monde en rêve …

Seulement, vous connaissez le proverbe ; « Si quelque chose est trop beau pour être vrai, eh bien, c’est que ce n’est pas vrai ! »

La vérité est que certains réussissent à se créer un revenu passif, mais il faut bien piger qu’il n’y a pas de formule magique et que ceux qui vous promettent des fortunes sans rien faire sont des arnaqueurs – car en réalité, se faire un revenu passif exige énormément de temps & de boulot … sans compter le bon sens & l’intelligence !

Quasiment tout ce qu’on vous vante sur le net est faux et il n’existe que quelques rares formules qui fonctionnent.

Ce qui marche implique généralement d’avoir déjà une certaine somme d’argent à la base, et d’investir cet argent soit dans des actions (mais avec pas mal de risques à la clé) ou soit dans l’immobilier.

Le revenu passif, en fait, ça n’existe pas, et tout ce qui commence par « je ne veux pas travailler » est voué à rater !

Le seul moyen de se bâtir une vie géniale, est de renoncer à un job qui rapporte mais ne nous enthousiasme pas, pour un travail qui paie moins (mais rapporte au minimum de quoi nous faire vivre), dans une branche qui nous intéresse ou nous passionne.

D’abord, il faut cesser de regarder la télé & d’acheter des choses stupides ; il faut économiser un maximum (justement pour pouvoir investir) et surtout, se mettre à travailler dans la direction de notre vie rêvée.

Si, durant la journée, on a un job détesté mais qui nous fait vivre, il faudra travailler le soir ; c-à-d commencer une activité (gratuite) sur le net.

Si on fait ceci (qui implique de trimer sans discontinuer durant minimum 7 ans), on aura réussi à bâtir une affaire qui fonctionne & est capable de nous faire vivre – et alors, on pourra passer du job qu’on déteste à une vie plus conforme à nos goûts !

Mais vous pensez bien que cette belle vie (= ne plus être soumis à un boss et être maître de votre vie) ne vous tombera pas toute cuite dans le bec … O que non ! Ca implique de ne dormir que 6 heures & trimer le reste du temps ; c-à-d 18 heures par jour, sans vacances ni même week-ends – 7 jours sur 7, de tôt le matin à tard le soir.

Si vous n’êtes pas prêt à faire ça, renoncez à une vie de rêve & indépendante – car il y a beaucoup de choses et de gens qui font obstacle à la réussite individuelle !

Et le travail ne suffit pas ; il faut aussi que vous soyez assez malin pour voir si vous avez effectivement du talent dans la branche qui vous plaît – sinon, vous aurez beau vous crever à la tâche, vous n’arriverez à rien !

L’important, c’est qu’il faut prendre du plaisir au boulot en lui-même, et non trimer à contre-cœur, en n’ayant que le but final en vue.

Beaucoup de gens veulent la Ferrari, les bijoux, la villa, le yacht ou le jet privé, les hôtels de luxe, les vêtements de créateurs, … mais si on ne travaille que dans ce but-là, on échouera.

Ceux qui réussiront sont ceux qui adorent leur activité, qui ne pourraient littéralement pas vivre sans s’y adonner et qui étouffent s’ils ne peuvent créer.

En fin de compte, ce qui importe, c’est comment on vit sa vie, et non l’argent. Alors, certains seront prêts à « payer le prix » pour gagner gros (ce qui revient à travailler énormément), tandis que d’autres mettront l’accent sur le fait de pouvoir vivre « relax ». Ceux-là travailleront moins – ils gagneront de quoi bien couvrir leurs besoins, mais rien de plus, et pourront jouir d’une vie sereine.

Il est clair que si vous voulez la Rolls ou la Ferrari, avec la propriété de luxe à Saint Tropez ou à Beverly Hills, vous devrez travailler bien plus que si vous pouvez vous contenter d’un mode de vie simple.

Certains, par exemple, sont contents de pouvoir, à n’importe quel moment, sortir pour aller au parc, admirer les jolies fleurs … Une chose qu’ils ne pourraient pas faire s’ils avaient un job salarié.

Mais si vous voulez plus, si pour vous l’argent prime sur le temps libre, vous devez être prêt à y mettre le prix – et ce prix, c’est de bosser très dur !

« Choisir, c’est renoncer », comme on dit ! A vous de voir ce que vous trouvez important, ou pas, ce que vous vous sentez prêt à sacrifier pour être heureux & avoir le sentiment d’avoir réussi votre vie.

De toute façon, le bonheur dépend de nos pensées – donc, on peut être milliardaire et malheureux, stressé, énervé, amer, comme on peut être dans une petite aisance et serein.

Cette vie d’indépendant n’est évidemment pas pour tout le monde ; le job salarié est parfait pour ceux qui soit, aiment leur job, soit n’ont pas assez d’audace ou de créativité pour se lancer. Mais pour ceux qui le peuvent, qui veulent pouvoir se créer une vie où on fait ce que l’on veut au lieu de devoir obéir à d’autres, il faut être indépendant.

Le secret pour réussir en affaires est que notre produit doit être meilleur ou différent (d’une façon qui reste quelque chose de valeur) que ce qui est déjà sur le marché ! Si vous n’êtes pas l’un des 2, vous échouerez.

Mais souvent, notre produit NE PEUT PAS être meilleur. Alors, demandons-nous comment être différent.

Puis on réfléchit et quand on a une idée, on l’essaie ; on se lance …

Si cela ne marche pas, on s’arrête & on modifie, et si l’on voit que ça marche, on peut songer à s’améliorer sans cesse.

Bref, si vous voulez réussir, travaillez, et travaillez dur … Il n’y a pas d’autre moyen !