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Gens toxiques : les signaux d’alarme

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Je veux parler aujourd’hui des personnes qui empoisonnent les autres et les situations, quelle que soit la relation (amoureuse, amitié, collègue, parent, enfant) qu’on ait avec eux, ceux dont le but principal dans la vie est de démotiver, désespérer, décevoir, les autres – de broyer l’esprit & l’âme de ceux avec qui ils entrent en contact.

J.K. Rowling les a splendidement décrits (les Détraqueurs) dans la saga Harry Potter ; créatures maléfiques absorbant toute joie de vivre chez ceux qui la possèdent …

A part le fait qu’on se sent mal avec eux, voici les signes auxquels vous pourrez les reconnaître :

– Quand il y a un problème, c’est toujours vous qui voulez en discuter pour le résoudre – eux le laissent bien grossir sans (paraître) le voir. Si quelque chose leur pose problème à eux, ils n’essaient pas d’en discuter, mais se vengent en vous critiquant ou en vous faisant des crosses derrière votre dos.

Et quand on leur parle pour tenter de résoudre un problème, ils refusent la discussion – ils se dédouanent de tout et se fichent en rogne si on insiste.

Ils disent alors qu’on cherche la bagarre – que c’est nous qui les attaquons – ce qui les rend innocents et leur donne une bonne raison pour vous attaquer – puisque c’est soi-disant pour se défendre !

Ces personnes tentent toujours de nous faire avaler que le problème n’est pas leur agression, mais notre réaction à leur agression !

Jamais ils ne s’excusent pour leur mauvais comportement – ils ont toujours une bonne excuse pour écarter toute responsabilité et pour expliquer pourquoi ce n’est pas de leur faute.

Et si vous insistez ou leur montrez que leurs excuses ne tiennent pas, ils se mettent en colère ou quittent la discussion, ou évoquent des fautes que vous auriez faites jadis.

Même s’ils s’excusent, ils ne le font pas spontanément ; vous avez dû le leur demander – et ils le font du bout des lèvres (seulement s’ils y sont obligés pour ne pas perdre un avantage). Et surtout, bien que s’étant excusés, ils recommencent à vous blesser à la 1ère occasion – prouvant qu’ils n’étaient pas réellement désolés par leur conduite, et que leurs excuses n’étaient pas sincères.

Dès que vous remarquez qu’au lieu d’assumer ses fautes, cette personne les rejette sur autrui (sur vous, le plus souvent) & que, loin de faire des efforts pour changer (& malgré ses excuses), elle reprend vite ses anciennes façons d’agir (c-à-d de façon mauvaise), vous savez à quel genre d’individu vous avez affaire !

– Ils gardent des parts de leur vie secrètes & refusent de révéler des informations pourtant indispensables,

– Ils piquent des crises de rage pour des détails futiles,

– Ils traitent leur famille sans respect,

– Tels des dictateurs, ils édictent des règles auxquelles vous êtes censé obéir,

– Ils sont souvent de mauvaise humeur ou en train de bouder,

– Ils sont froids, inamicaux, hostiles, et font régner un climat pénible, car ils ne se montrent jamais heureux ou satisfaits.

Typiquement, ils font la gueule quand vous êtes joyeux ou enthousiaste, refusent de vous consoler ou de vous soutenir quand ça va mal, critiquent tout et tout le monde, ne montrent aucun intérêt (mais au contraire, indifférence ou mépris) pour les choses qui sont importantes pour vous, ils ridiculisent vos croyances les plus sacrées & vous rabaissent (subtilement ou non), … Cette terrible violence émotionnelle prend la forme d’affecter de ne pas remarquer lorsque vous leur adressez la parole – pour induire que ce que vous dites est sans intérêt – & vous aussi par la même occasion !

Bien évidemment, ne comptez pas recevoir de compliments pour votre travail (votre élégance, votre bon goût en matière d’habillement ou de décoration, votre serviabilité, votre talent culinaire, vos œuvres d’art, …),

– Ils se montrent ingrats ; jamais vous n’avez droit à un merci, à de la reconnaissance pour ce que vous leur offrez ou faites pour eux ; tout leur est dû !

– Ils se font passer pour des êtres indépendants pour pouvoir agir de façon égoïste – alors qu’en fait, ils profitent tant qu’ils peuvent des autres,

– Ils appliquent le « 2 poids, 2 mesures » ; ils critiquent ceux qui font certaines choses, mais eux se le permettent sans aucun souci !,

– Ils trouvent normal que c’est toujours vous qui donnez – et ne donnent, quant à eux, jamais rien (ni cadeaux*, ni petites attentions, ni marques d’affection, …),

– Ils projettent leurs propres défauts sur vous et tentent de vous faire exprimer à leur place leur rage et leur folie,

– Ils aiment le combat, le chaos, la dispute, l’atmosphère de drame ; pas moyen, avec eux, de vivre dans un climat serein & chaleureux – donc, dès que vous vous exprimez, ils tournent ça en mal ou en ridicule et créent une dispute ou se moquent de vous. Et si, sachant ceci, vous ne dites plus rien devant eux, ils vous font parler, vous demandant votre avis sur un sujet quelconque. Là, quoi que vous répondiez, vous vous ferez agresser … Avec ces individus, la violence verbale & émotionnelle est quasiment continuelle !,

Ils ont besoin d’agresser les gens. Alors, quoi que vous disiez – même des choses gentilles, ils vous accusent de les attaquer, de parler d’un ton dominateur, agressif ou méprisant,

– Ils ne savent respecter ni eux-mêmes ni les autres (dont vous), ni la relation (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2012/11/18/la-relation-est-le-1er-enfant-dun-couple/),

– Il y a un ou plusieurs PN dans leur famille d’origine,

– Dernier trait typique des êtres dérangés ; jamais ils ne donnent un bon conseil (que ce soit exprès ou non) et jamais ils ne suivent un bon conseil qu’on leur donne (même s’ils nous l’ont demandé).

Bref, éloignez-vous des gens à problèmes, car leurs problèmes deviennent très vite VOS problèmes !

Les gens se demandent souvent ce qui est normal ou non dans une relation – c-à-d les choses qu’ils doivent considérer comme normales, et donc supporter (les petites frictions normales résultant du fait que chacun est différent – choses que l’on doit tolérer) ou celles qu’il faut considérer comme anormales, & ne pas supporter.

Alors, voilà la réponse : un acte ou une attitude anormale, est tout acte ou attitude qui perturbe la vie ensemble.

Par conséquent, si quelqu’un se fiche de vos sentiments, ignore vos limites et vous traite sans cesse de façon blessante, il faut cesser de le voir.

Il faut, si vous le pouvez, protéger votre santé physique & mentale en coupant les ponts, en excluant l’être toxique de votre vie. Décidez de rejeter tout ce qui n’est pas utile, amusant ou beau !

Quelle que soit la relation, vous n’avez pas à vous sentir le moins du monde coupable de fuir une personne toxique – pas plus qu’une gazelle qui fuit un crocodile, ou un mouton qui fuit un loup.

Prise séparément, chaque petite pique n’a l’air de rien, mais c’est un assassinat, une mise à mort lâche, lente & cruelle – commise à petits coups presque imperceptibles …

Retenez bien que si une abeille vous pique, ça fait juste un peu mal, mais si des centaines le font, vous mourez !

Si hélas, pour une quelconque raison, vous ne pouvez fuir la situation – ce qui est pourtant la meilleure & au fond, la SEULE chose à faire – voici quelques stratégies (peu efficaces, mais qui valent mieux que rien) pour vous protéger :

– Si quelqu’un ne vous contacte que pour se plaindre & critiquer autrui, coupez-le & demandez-lui ce qu’il compte faire pour résoudre ce problème,

– Détectez quand cette personne tente de vous entraîner à dévoiler vos sentiments, et n’entrez pas dans son jeu. Au contraire, n’abordez avec elle que des sujets triviaux – comme le temps qu’il fait ou le prix du beurre,

– Ne prenez pas leurs paroles au sérieux ; voyez d’où ça vient (d’un sentiment d’envie & d’infériorité, du désir de blesser ou de rabaisser, …) & fichez-vous-en,

– Ne vous mettez pas en colère contre le dérangement mental de l’autre, mais gardez fermement vos buts à l’esprit – & portez votre attention là-dessus (sur le fait de trouver un moyen pour ne plus devoir les fréquenter), au lieu de sur ce que cet être taré vous fait subir,

– Enfin, vous pouvez tenter la méthode d’Harry Potter, qui se défendait des Détraqueurs en faisant apparaître une entité protectrice – & pour ça, il suffit de songer au souvenir le plus heureux de votre vie.

*s’ils vous offrent quelque chose – pour Noël, ou votre anniversaire, … – c’est toujours quelque chose de grotesque (une barre chocolatée, par ex) ou quelque chose qui ne vous correspond nullement ou dont vous ne pourrez pas vous servir (des chaussures de jogging à une personne handicapée, par ex).

Ces « cadeaux » ne sont pas destinés à vous faire plaisir, mais à lui faire plaisir, à exprimer sa rage cachée, à vous frustrer & à vous faire piger votre insignifiance – puisqu’il montre ainsi que vous ne valez pas la peine qu’il s’enquière de vos goûts, ou accède à vos demandes.

PN ; mépris ou amour fou ?

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Mais finalement, quels sont les sentiments du PN envers nous ? On peut se poser la question, car il passe son temps à nous accuser des pires maux & défauts et par contre, si on parle de rompre, il se transforme en amoureux transi …

Avec un PN, on est toujours dans le flou, car la communication est biaisée ; en plus du refus de communiquer & des mensonges, on a de l’ironie, des sous-entendus subtils & des volte-face subites.

La victime passe toujours de l’espoir à la souffrance ; le PN peut parfois sembler comprendre & vouloir changer, pour nous lancer ensuite une remarque cinglante & haineuse.

Mon mari, par ex, me haïssait tant qu’il fuyait le domicile le plus possible & quand il y était, il sortait d’une pièce aussitôt que j’y entrais !

Et lorsque, après des tonnes de souffrance & de larmes, vous décidez de le (la) quitter, … miracle ! Il redevient amoureux …

Mieux : soudain, il comprend ses torts & s’excuse platement, promettant d’être désormais un bon compagnon (compagne) pour vous & de ne plus vous blesser !

C’est très déroutant – mais là, on se dit que c’est un être en souffrance, qui ne peut s’empêcher de jouer ce jeu de l’élastique (« je le suis, il me fuit, je le fuis, il me suit ») & qu’à force de patience & de douceur, on parviendra à guérir leur âme abîmée…

Sur ce qu’il faut penser de cette chimère, voir « Illusions des victimes de PN » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2014/12/22/illusions-des-victimes-de-pn/).

Au lieu de les voir comme les monstres dénués d’humanité qu’ils sont, on croit hélas qu’ils ont des sentiments comme tout le monde, mais qu’ils ont dur à les montrer ou à les exprimer correctement, à cause de leurs blessures passées.

En fait, comme il serait trop terrible de croire qu’ils peuvent contrôler leur comportement, la victime préfère croire que cet être agit inconsciemment, qu’il ne peut s’en empêcher, et qu’en fait, ses méchancetés viennent de sa souffrance.
Mais c’est faux … et en plus, dangereux – car plus longtemps on croit cela, plus longtemps on reste, & plus on s’étiole.

Seule la vérité peut nous libérer & nous sauver la vie – alors, la voilà :

Ils ne sont pas comme nous ; on peut dire de ces individus qu’ils sont vraiment d’une autre espèce – et aucune dose d’amour n’y changera quoi que ce soit !

La vraie raison pour laquelle ils commettent ces actes cruels, c’est que d’une part, ils ont besoin de proies à disposition pour se nourrir, mais qu’ils haïssent la vie, donc l’amour (qu’ils voient comme une faiblesse).

Voilà pourquoi tout en se montrant hostiles & haineux envers vous, ils n’acceptent pas que vous partiez.

On n’est pour eux qu’un objet utile, un bétail leur fournissant les nombreuses choses dont ils ont besoin pour survivre ; c-à-d l’approvisionnement narcissique, mais aussi les corvées ménagères, l’argent, les démarches & autres responsabilités d’adulte, sans oublier le rôle de punching ball sur qui se défouler de leur rage.

Il est vital de savoir tout ceci & de comprendre que même durant les moments où ils sont « gentils », ce n’est pas une raison d’espérer, de croire qu’ils peuvent redevenir les êtres tendres qu’ils étaient au début (tendresse qui, en fait, n’était qu’une comédie habilement jouée), mais que cela fait partie de leur système de violence & de domination !

PN & responsabilité

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La société s’occupe beaucoup de déterminer si les victimes ont choisi une relation toxique – ce à quoi beaucoup répondent oui, du reste, à tort. J’en ai parlé ici : https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/10/13/victime-avez-vous-choisi-la-violence/.

Mais on s’occupe bien moins (comme par hasard !) de la responsabilité des pervers narcissiques quant à leur comportement ; à savoir, s’ils ont choisi d’être comme ils sont.

Eh bien, eux non plus ne l’ont pas choisi ; ce trouble a très largement une base génétique.

Cela signifie-t-il qu’il faut les absoudre de toutes les horribles choses qu’ils font ? Sûrement pas ! Car la façon dont ils se comportent est bien un choix & ils sont capables de se contrôler.

Bien sûr, ils sont constamment envahis par la rage & la peur, mais ils ne sont pas forcés d’agir selon elles – la preuve ; ils se maîtrisent parfaitement en public – ils ne se permettent de les exprimer QUE quand ils sont sûrs qu’ils pourront le faire sans devoir payer les conséquences !

Leur mode de réaction & de comportement (car tout leur comportement est réactif & inconscient, très immature) est pour eux un genre de mauvaise habitude, prise depuis si longtemps qu’ils n’en ont pas conscience & ne peuvent imaginer agir autrement.

Prenons l’exemple de l’équitation dans ma famille ; j’ai appris à monter dans une école d’équitation, en sorte que j’avais les bases et me tenais correctement en selle. Par contre, mon père a appris à monter tout seul ; il s’est enseigné l’équitation lui-même, sur le tas, en sorte qu’il ne montait pas correctement aux yeux des puristes. Plus tard, il a voulu apprendre & a aussi suivi des cours, mais il n’a jamais pu renoncer aux mauvaises habitudes prises et consolidées au fil des années.

C’est pareil avec les PN ; leur mentalité leur paraît logique, ils ne connaissent rien d’autre, et comme leur comportement leur fournit ce qu’ils veulent, ils tiennent à le garder.

« Qui veut battre son chien l’accuse de la rage » ; les PN ont besoin (pour survivre) de trouver des proies & de les agresser (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/07/13/le-pn-a-ses-raisons/), donc, ils trouvent de « bonnes raisons » de le faire & s’en persuadent (& en persuadent d’ailleurs beaucoup d’autres !).

Donc, la question n’est pas de chercher s’ils peuvent modifier leurs processus mentaux – ça semble ne pas être possible – mais par contre la façon d’agir, elle, dépend d’un choix personnel.

Il est faux de croire que si l’on ne peut maîtriser la pensée, on ne pourra pas maîtriser les actes ! Les PN ne peuvent contrôler la haine de soi & la paranoïa qui génèrent en eux des peurs & colères irraisonnées, mais ils peuvent contrôler leurs réactions. Ils sont parfaitement capables de « retenir la bête » s’ils sentent qu’ils le doivent !

J’ai souvent assisté, par ex, à des paroles de personnes extérieures dont je savais qu’elles enrageraient ma mère, mais elle pouvait toujours garder son calme & son masque de sympathie.

Mais alors, pourquoi les PN choisissent-ils de blesser les autres ? Parce que c’est le mode de soulagement le plus facile (l’humain tend à aller au plus facile) & que ça marche pour eux !

La perversion narcissique est un réseau de mécanismes de défense et les comportements associés sont donc défensifs, même s’ils semblent offensifs. Comment est-ce possible, puisque personne ne les a attaqués ?

Eh bien, voilà justement en quoi consiste leur délire : c’est VOUS qui dites que vous n’avez rien fait, que vous ne les avez pas attaqués … mais eux, ils sentent bien que vous mentez ( !).

Or, leurs émotions étant des vérités pour les PN, ils « savent » qu’ils ont raison de vous soupçonner ou d’avoir perçu une attaque.

Comme aussi, ils n’ont aucune nuance (pour un PN, on est soit un être parfait, soit un raté) & qu’ils se sentent des ratés, ils sont terrifiés à l’idée qu’on pourrait percer leur masque & voir qui ils sont vraiment.

Alors, interprétant tout au-travers de cette lentille de rage & de peur, ils voient partout des signes de mépris, d’hostilité, de rejet, et attribuent aux autres de mauvaises intentions envers eux.

Voilà pourquoi ils estiment être des victimes & devoir se défendre contre ces attaques imaginaires – Eh oui, les PN ont beau sembler calmes & normaux, ce sont certainement les malades mentaux les plus atteints qui existent !

Au fond, ils voulaient attaquer la victime depuis le départ. La preuve est que même s’ils réalisent que l’autre ne les a pas attaqués, ils justifient leur attaque en disant que cet autre « les attaquerait s’il en avait l’occasion ». Bonjour le procès d’intention !

La majeure partie des actes d’un PN a aussi à voir avec le besoin de projection & de trouver un mode de soulagement, car les PN sont effectivement sans cesse sous attaque – sauf que ces attaques sont intérieures ; leur petite voix intérieure est haineuse, et les mord férocement sans cesse, d’où la nécessité de se soulager en projetant leur haine & leur douleur sur quelqu’un d’autre.

C’est ceci qui montre que le PN est une mauvais ; tout le monde connaît la souffrance, mais seuls les êtres mauvais recourent à un mode de soulagement destructeur. Les gens normaux, eux, en cherchent la cause et travaillent à l’éradiquer, sans se défouler sur des victimes innocentes pour se faire sentir mieux, en se fichant de leurs souffrances, ils scrutent leur comportement pour éviter d’être injuste envers qui que ce soit.

Mais un PN ne se reconnaît aucun devoir, ni envers lui-même, ni envers les autres, & dans son inconscience, il projette sur sa victime ses propres sentiments ; ce n’est pas lui qui s’estime nul, c’est VOUS qui le faites ! Ce n’est pas lui qui est mauvais, nul & cinglé, c’est vous ! Ce n’est pas lui qui est égocentrique & vindicatif, c’est vous qui l’êtes !

Ces attaques irrationnelles ont beau être « défensives », ça ne les excuse pas ; il est inacceptable de se défouler sur autrui quand on souffre. Hélas, c’est le seul moyen de soulagement que les PN connaissent ; ce n’est qu’ainsi qu’ils se sentent puissants & intelligents. Sans ça, ils s’écrouleraient complètement.

Depuis l’enfance, les PN sont bloqués en mode « survie » ; le mobile de tous leurs actes (le masque sympathique, les mensonges, la projection, les violences) est la défense & la protection de leur moi – et ils doivent s’en servir chaque jour, car ils doivent chaque jour (dans leur esprit malade) lutter pour survivre & pour répondre à leurs besoins.

Ils ne peuvent imaginer d’autre façon d’être que ce mode défensif & réactif, car ils voient le monde & les autres comme hostiles et doivent donc sans cesse doivent réagir à des attaques (totalement imaginaires) contre eux.

Ils survivent d’un moment à un autre, en arrachant ou grappillant tout ce qu’ils peuvent, des autres.

Des individus aussi atteints mentalement sont imperméables à la raison ; avec toutes ces alarmes qui résonnent sans arrêt dans leur tête, ils ne peuvent entendre vos preuves & arguments raisonnables !

C’est dur à croire car ils semblent sereins & même souriants, mais sous leur air impassible, les PN subissent un chaos infernal ; les attaques incessantes de leur monologue interne négatif.

Ils ont appris que l’air normal leur permet d’obtenir ce qu’ils veulent & se sont entraînés à acquérir ce masque. Comme ils sont en mode « survie », ils ne peuvent pas penser à des buts à long terme, mais juste à remplir leurs besoins immédiats – qui consistent à faire taire ces voix haineuses en eux, de soulager la douleur que ça leur cause à n’importe quel prix & le plus vite possible.

Pas question donc, de songer à se soigner pour obtenir du bon plus tard ; c’est maintenant, tout de suite, qu’ils doivent trouver un soulagement à la douleur, la honte, le danger, le besoin & la terreur.

Etant toujours menacés de tous côtés (soi-disant), ils doivent sans cesse se protéger des choses pouvant les blesser, toujours rester parfait (puisque le moindre défaut revient à être un nul total) et nier tout fait prouvant l’inverse. Ainsi occupés, ces « pauvres PN » sont surbookés & n’ont pas de temps pour quoi que ce soit d’autre en dehors de ces exténuantes activités !

La perversion narcissique est donc un choix que les PN ignorent qu’ils font ! Ils ignorent qu’on peut vivre autrement & même s’ils le savent, pourquoi changeraient-ils, puisque leur mode d’action fonctionne ? Les gens normaux voient ce mode de fonctionnement comme pitoyable & nocif, mais comme les PN ne le sont pas (normaux), ils ne peuvent comprendre qu’ils seraient bien plus heureux autrement.

De toute façon, qu’ils aient le choix ou pas, qu’ils le fassent exprès ou non, le résultat est insatisfaisant et nuisible pour vous, et c’est tout ce dont vous devez vous occuper.  Car c’est en se demandant s’il le fait exprès ou pas (ainsi qu’en espérant le changer), qu’on reste dans la relation avec cet être toxique.

Le PN ne peut pas ou ne veut pas changer, mais vous, vous le pouvez & le voulez – alors, décidez que vous méritez mieux qu’un taré cruel & insensible & partez !

PN & discussions provoquées

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Un vampire a besoin de sang frais pour pouvoir subsister. De même, tout pervers narcissique, étant aussi un être dénué de vie véritable (un mort-vivant -> voir : http://www.bonheuretamour.com/2015/05/15/le-pn-comme-vampire) a besoin de se nourrir de ce liquide de vie que constituent les émotions d’un être qui lui, EST vivant.

Et pour ça, il doit provoquer les discussions qui feront jaillir lesdites émotions de sa victime.

il vous a déjà attiré dans son espace ( https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/20/le-n-p-espace-narcissique-pathologique/ ) et là, vous êtes en quelque sorte sur son ring & il peut commencer le combat.

La victoire lui est assurée, car ce combat lâche est sa spécialité ; il s’y entraîne depuis l’enfance et il est bien armé & cuirassé.

Vous, par contre, êtes nu (car sincère), et faible (vous n’avez pas le « muscle » nécessaire à ce genre de combats).

Alors, une fois que le PN a réussi à vous attirer sur le ring (en vous attirant dans une discussion), la victoire lui est acquise d’office !

Vous ne pouvez tout simplement pas gagner ; juste vous faire réduire en purée … puis lécher vos plaies un petit moment jusqu’à la prochaine séance de massacre !

Dans l’article sur l’E.N.P, je disais ceci : Souvenez-vous que la perversion narcissique est une psychose, et par conséquent, les propos d’un PN sont délirants, non pertinents, contraires à la réalité des choses – alors, pourquoi discuter avec un dément ? On ne peut pas lui faire entendre raison parce qu’il n’est pas raisonnable, parce qu’il ne veut pas et ne peut pas viser une chose saine comme l’harmonie & l’amour, comme ferait quelqu’un de normal.

Il faut savoir qu’on ne peut tout simplement pas raisonner avec un PN et il ne changera jamais ! En effet, tout change, tout évolue, car c’est ce que fait la Vie… mais ces monstres sont MORTS à l’intérieur…

Donc, laissez-le dire ce qu’il veut et, quand il a fini, dites calmement : « J’ai entendu tout ce que tu avais à me dire, je n’ai rien à ajouter. Maintenant, ne me contacte plus jamais » & partez. Même s’il essaie de continuer à parler, raccrochez ou tournez les talons & dirigez-vous vers la sortie.

Là, vous gagnez (& il n’y a aucune autre façon de gagner avec un PN).

Car dès que vous mordez à l’appât qu’il vous tend, vous êtes ré-aspiré dans son mode délirant, où pendant des heures, il se nourrira de vous, il vous mordra, vous blessera, et dont vous sortirez exangue, épuisée, encore plus affaiblie

Alors, comment réagir à ses provocations ?

La réponse est évidente : sortir du ring et le laisser seul, à devoir trouver quelqu’un d’autre.
Mais si vous ne pouvez le fuir, il faut apprendre à ne plus réagir – pour qu’il ne puisse plus vous « tirer du sang ».

Certains coaches recommandent les réponses suivantes

– Je suis désolé que tu croies ceci,

– Je peux accepter la perception erronée que tu as de moi,

– Je n’ai pas le droit de contrôler ta façon de me voir (ou « ta perception de la situation »),

– Je suppose que je dois accepter que c’est ce que tu ressens,

– Tu as droit à ta propre réalité,

– Ta colère n’est pas de ma responsabilité.

Comme je le dis ailleurs, je ne crois guère à l’efficacité de ces réponses, car ayant grandi avec des parents PN, puis vécu durant 25 ans avec un PN, je sais que ces démons trouvent toujours la faille, la phrase piquante qui nous fera réagir, et je sais aussi que même si on arrive à rester de marbre, cela les enrage & ils recourent alors à la violence physique.

Une fois de plus, la seule solution est de soigneusement – et en secret – planifier votre départ de ce lieu de tortures…

 

PN = prometteurs de beaux jours !

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Pour nous maintenir dans la relation avec eux (si tant est qu’on puisse nommer cela une relation), les PN nous font de fausses promesses – cela arrive surtout quand la victime, lassée de leurs méchancetés, menace de partir.

Oui, lorsque sa victime l’informe qu’elle en a marre, le PN devient un monument d’amour, de bonne foi et de repentir… Et surtout, lui qui, depuis des années, rejetait violemment ses torts, les comprend soudain ;

« Attends, ne pars pas ! – dit-il – je t’aime ! Je sais que je t’ai fait du mal, mais tout ça, c’est fini ! Tu vas voir, je vais changer ! Je sais que j’ai besoin d’aide et dès demain, je chercherai un thérapeute, car je ne veux plus te blesser, toi & les enfants » – ceci, accompagné d’une apparence de chaleur, de ferveur, d’amour, et même de larmes (de crocodile).

Ces paroles, la victime les attendait depuis très longtemps … et « on persuade aisément d’une vérité agréable »

Voilà pourquoi la victime ne voit pas que, jusque là, il lui a constamment menti pour obtenir ce qu’il voulait ; qu’il l’a entraînée dans une relation avec lui (car si elle avait su ce que cet individu était vraiment, JAMAIS elle ne se serait engagée avec lui !), puis ne lui a donné qu’une coquille vide, cachant sa vraie vie & son être intérieur.

Bref, le PN a tiré tout ce qu’il voulait de sa proie, sans jamais rien donner en échange (d’où l’épuisement des victimes).

Car être en couple, ce n’est pas partager le lit, le canapé ou le poulet rôti du dimanche ; c’est partager avec l’autre nos désirs, nos rêves, nos craintes, nos espoirs, … Toutes choses qu’un pervers ne peut, ni ne veut faire.

Mais revenons à notre victime ; elle est aux anges quand le PN lui sort son petit laïus (que j’appelle « La Grande Scène du III ») ; ENFIN il voit le problème & est prêt à agir pour y remédier ! La victime est sur un petit nuage …

Alors, elle revient, ou elle reste … Et puis vient l’attente ; elle attend que le PN concrétise sa promesse, …

Attention : si vous êtes vraiment parti(e) vous installer ailleurs avec vos affaires, ou que le PN sait que vous avez commencé des démarches en ce sens, il ira jusqu’à faire des démarches « prouvant » qu’il change.

La réalité, c’est qu’il continue à vous agresser & à vous blesser. Mais il a promis et la victime veut y croire – son repentir semblait TELLEMENT vrai …

En outre, les victimes sont affamées d’amour – et « les gens affamés sont de mauvais acheteurs » !

Donc, après cette « Grande Scène du III », la victime attend un vrai changement. Et comme voir la vérité – qui est qu’il lui a encore menti pour obtenir ce qu’il veut & qu’il n’a aucune intention de s’améliorer – serait trop douloureux, elle s’accroche aux promesses qu’il lui a faites.

Oui ; bien qu’elle constate que son partenaire ne fait pas grand-chose en ce sens, elle veut y croire & lui trouve des excuses ; peut-être n’a-t-il pas eu le temps d’appeler un psy, … pour finalement devoir conclure que rien n’a changé, car avec un PN, plus ça change, plus c’est la même chose !

Il n’a effectivement peint ce futur tout rose que pour garder son « garde-manger » (= vous) sous la main – tout comme il avait fait ce qu’il faut pour vous conquérir, vous subjuguer & vous lier à lui !

Ceci rajoute à la douleur & à l’humiliation des victimes, qui se reprochent de s’être encore laissées avoir. Certaines se disent qu’au fond, elles n’ont pas cru à ces promesses, mais alors, pourquoi souffrent-elles de ce que leur partenaire PN ne les ait pas concrétisées ? Tenez-vous-en aux faits, & cherchez pourquoi ça a marché, afin d’empêcher que ça ne marche encore à l’avenir.

Vous devez comprendre votre désir désespéré que la relation fonctionne et que votre partenaire PN redevienne ce qu’il était au début (parce que vous l’aimez & avez tant investi dans cette relation), mais que si vous nourrissez des espoirs ne reposant sur rien de concret, il est fatal que ça finisse en désillusion !

A chaque fois qu’il sent que vous vous détachez, le PN, s’appuyant sur ce que vous lui avez révélé de vous-même, adapte son discours, & devient plus convaincant ; à chaque « Grande Scène du III », il devient meilleur acteur et vous dit EXACTEMENT ce que vous vouliez entendre & qui vous convainc que cette fois-ci, il voit enfin clair & qu’il va vraiment changer.

Et pour couronner le tout, comme un PN vit sur le moment, il peut même croire lui-même à ses promesses – ce qui rend son jeu d’acteur encore plus convaincant. Mais évidemment, ce trait de caractère est aussi ce qui fait qu’il ne les tient jamais, puisqu’il saute d’une idée à l’autre. De plus, étant immoral et immature, il est irresponsable & ne se sent pas tenu par ses promesses.

Des études sur les PN ont démontré que dans toutes leurs actions, ces êtres se concentrent exclusivement sur la récompense à en tirer- une récompense qu’ils espèrent la plus immédiate possible.

Alors, ils accepteront n’importe quoi pour obtenir ce qu’ils veulent, sans comprendre à quoi ça les engage, ni les conséquences de leurs promesses – promesses que, du reste, ils se fichent de savoir s’ils veulent vraiment les tenir !

Elles ne sont qu’un moyen employé pour atteindre leur but ; quelque chose qu’ils doivent dire pour avoir ce qu’ils veulent.

Bref, avec ses fausses promesses, le pervers narcissique vous élève jusqu’aux hauteurs azurées des nuages de l’idéal, pour vous précipiter ensuite sur le dur béton de la réalité !

Il faut vous dire que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, et qu’une promesse que l’autre ne concrétise pas dans les 5 minutes, en est une qu’il ne concrétisera jamais !

Comme dit plus haut, les PN vivent selon leurs émotions, dans un genre de présent éternel, en sorte que leur humeur, leurs dires, leurs idées, peuvent changer à chaque seconde. Ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui, ce qu’ils voulaient hier, ils ne le veulent plus maintenant, …

Par conséquent, lorsqu’un PN vous promet quelque chose, peu importe s’il a menti exprès ou s’il en avait vraiment l’intention quand il vous l’a faite, le résultat est pareil : il restera le même (mauvais, taré, blessant) … C’est même la seule chose qui ne changera jamais !

Si les PN sont de prometteurs de beaux jours si efficaces, c’est parce qu’ils sont des imposteurs & que, depuis l’enfance, ils ont bâti toute leur vie sur le mensonge, un mensonge dont ils dépendent pour leur survie !

Ils savent confusément qu’ils ne valent rien & doivent donc dépendre d’autrui, tout comme ils savent que se convaincre qu’ils valent quelque chose, est pour eux une question de vie ou de mort !  C’est dire si, porteurs d’une telle motivation, ils y sont devenus bons !

Ce que vise un pervers avec ses promesses de changer, c’est éviter les (toujours menaçantes) émotions négatives & se procurer des émotions positives.

En promettant, un PN n’envisage pas que ça l’engage – et du reste, il n’a même jamais eu l’intention de les tenir ; c’était juste quelque chose d’utile & d’efficace à dire pour servir ses buts égoïstes malfaisants.

Il est très dur, pour une victime, de voir qu’il nous a encore menti, & qu’on a encore mordu à l’hameçon, car là, on comprend que tout ce qu’on lui a donné en croyant qu’il donnait aussi, est à passer par « pertes & profits » … Que le futur lumineux qu’il nous a dépeint, ne restera qu’une illusion, que ce n’était qu’une habile manipulation, venant d’un vampire prêt à tout pour obtenir ce qu’il désire.

Toutes ces promesses n’étaient qu’une carotte que l’ânier agite devant l’âne pour le faire aller où il veut…

Il est horrible de comprendre ceci, mais cette reconnaissance de la vraie situation où l’on est, est le 1er pas indispensable à quiconque désire changer sa vie. Partir est la seule solution si on veut survivre ; ce n’est qu’ainsi qu’on peut briser la malédiction !

Souvenez-vous que ce n’est pas vous qui avez besoin du PN ; c’est lui qui est faible, lui qui a besoin de vous, et qu’il y a quelque chose de pire que de vivre avec un(e) partenaire violent(e), c’est vivre avec un(e) partenaire violent(e) 1 jour de plus !

Le petit théâtre des PN

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Avec un pervers, vous pénétrez dans un autre monde, un faux monde, un monde pervers, entièrement mis en scène,  où vous êtes prisonnier de l’illusion comme dans un labyrinthe de foire ; l’E.N.P. (Espace Narcissique Pathologique) :  voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/20/le-n-p-espace-narcissique-pathologique/ )

J’y écrivais que cette bête sauvage attire ses victimes dans son « antre » (= l’Espace Narcissique Pathologique) pour les y dévorer, qu’il « s’est aménagé cet espace spécialement pour y assouvir ses besoins (= s’y procurer son approvisionnement narcissique tout en évitant toute blessure à son ego) – (…) Là, il peut faire ce qu’il veut de sa proie et en tirer ce qu’il recherche.»

Bref, vous vous retrouvez dans un monde maléfique ; l’univers personnel du PN, où il est « Dieu », car il en est l’auteur, le metteur en scène & l’acteur !

Un pervers narcissique ne joue pas tant des jeux envers les autres, qu’envers lui-même – et la personne qu’il trompe le plus est lui-même.

Ce sujet de « l’impersonnalité » des attaques des PN est très important à comprendre pour les victimes – je l’avais déjà traité ici (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/28/le-pn-comme-un-ouragan/ ), mais je veux clarifier encore cette notion essentielle. On peut dire que les PN sont en guerre contre eux-mêmes, & que les autres ne sont que des pions qu’ils utilisent pour faire cette guerre.

Car le but de leur comportement n’a rien à voir avec nous – voilà pourquoi il ne faudrait pas voir leurs attaques comme personnelles – il ne faut jamais prendre ça personnellement ; nous ne sommes qu’un contenant pour les émotions qu’ils ne peuvent gérer.

Le PN n’aime pas sa victime ; il aime la façon dont elle le fait se sentir. Et il ne la hait pas non plus ; il se hait lui-même & a besoin de quelqu’un sur qui exprimer cette haine…

Vous, la victime, n’êtes qu’un décor pour la pièce de théâtre qu’ils sont sans cesse en train de jouer – & vous n’êtes même pas leur public ; ils sont eux-mêmes leur propre public.

Oui ; en fin de compte, ils jouent pour eux-mêmes, & vous n’êtes que l’accessoire qui rend ce jeu plus crédible …

Cessez d’être un objet entre les mains d’un être dérangé ; partez !

PN, pouvoir & désinformation

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Souvent, quand je lis des choses sur les PN, je vois qu’on jette la faute sur la victime (théories à la mode obligent !) & que l’on excuse les PN – il s’agirait d’un simple malentendu, & de toute façon, comme on naît gentil (théorie du « bon sauvage), tout agresseur a d’abord été une victime et donc, ces êtres sont à plaindre ( !) …

Il est clair que le bon sens est toujours une denrée rare & que les corneries ont la vie dure !

Car quand on interviewe les PN, ou qu’ils créent des chaînes Youtube pour expliquer qui ils sont (comme par ex, le Dr Sam Vaknin), ils disent qu’ils ont pris conscience depuis l’enfance de ce qu’ils sont et de ce qu’ils font quand ils blessent autrui, qu’ils le font exprès, qu’ils aiment être ainsi, que ça les amuse de voir leurs victimes se tortiller comme des asticots dans la souffrance !

Ceux qui sont en haut de l’échelle dans notre société, connaissent la vérité, mais répandent exprès la désinformation & musèlent les informations correctes (ils savent très bien pourquoi ils font ça, eux aussi !), tandis que leurs subordonnés sont juste des « sheeple » dénués de sens commun, incapables de penser (car penser, c’est dire non), à qui la vérité semble bête & le mensonge (= les théories stupides) très logique… Comme ces individus sont dénués de raison et influençables, plus une théorie est dingue & farfelue, plus elle leur paraîtra logique !

Le résultat de ceci, c’est que la population ignore l’étendue du problème & que, quand on croise la route d’un PN & qu’il nous dit quelque chose d’inhumain ou pervers, on doute de soi – on se dit que ce n’est pas possible qu’il ait voulu dire ça, & qu’on a sûrement mal compris. Et ça, ça nous met en danger !

Quand par contre on a vécu avec des PN & qu’on s’est informée sur la question, on réalise qu’il s’en trouve partout ; dans les maisons, les administrations, les bureaux, les ateliers, LES CENTRES D’ACCUEIL & COMMUNAUTES RELIGIEUSES (leurs terrains de prédilection), les hôpitaux, les écoles, …

Hélas, seuls ceux qui sont devenus conscients peuvent les distinguer. Mais ceci aussi nous met en danger ; si ces PN se savent repérés, ils feront de gros efforts pour nous faire taire & nous décrédibiliser, car leur existence et mode de vie dépendent de leur invisibilité !

Si l’on vivait dans une société où on apprendrait à tous, dès l’enfance, à détecter le mal, ils ne pourraient plus rien faire, ni se nourrir… mais comme ils sont au sommet de la pyramide, et que c’est eux qui déterminent l’information qui circule et celle qui sera supprimée, ils peuvent s’en donner à cœur joie dans un troupeau de gens aveuglés !

Ceci semble étrange (le genre « théorie du complot »), mais posez-vous ces 2 intéressantes questions, en tâchant vraiment d’en trouver la réponse :

– Pourquoi, alors que ces êtres démoniaques sont la cause de la majorité des problèmes, crimes & souffrances du monde, n’en entend-on pas plus parler ?

– Pourquoi le narcissisme malin, qui était jusque là décrit dans le DSM (manuel des troubles mentaux) en a-t-il – comme par hasard ! – été éliminé 2013 (édition DSM5) ?

Bonne réflexion !

 

Les suites d’avoir été le mouton noir de la famille

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Si vous étiez le Bouc Emissaire (c-à-d le souffre-douleur) de votre famille, vous viviez une vie de terreur & de violences constantes par vos parents PN, mais aussi par tous les autres membres de la famille & même par des gens hors du cercle familial.

Toute votre enfance, vous avez servi d’exutoire, de punching ball, à tout ce que vos parents ou vos oncles & tantes ont comme frustration, tout en les faisant se sentir bien – car vous êtes étiqueté comme le gros nul & le taré de la famille, et ces lâches se comparent à vous – ce qui les fait se sentir normaux & comme il faut !

Comme les pervers narcissiques adorent former des flying monkeys qui harcèleront la proie à leur place, tandis qu’ils se reculent pour jouir du spectacle, le parent PN encourage sa famille à se liguer contre le mouton noir, & même, à participer à des « concours de harcèlement » familiaux ! Cette étiquette de Bouc Emissaire permet en effet à tous les membres de la famille de se défouler à loisir sur quelqu’un qui ne peut se défendre.

En famille, d’un côté, rien de ce que vous faisiez n’était bon (& vous n’aviez pas de félicitations pour le dur boulot que vous faisiez à la maison ou vos bonnes notes à l’école) & d’un autre, tout ce qui allait mal dans la famille vous était mis sur le dos.

Comme le Bouc Emissaire a le sens de ce qui est vrai, & qu’il corrige les mensonges proférés par ses bourreaux, il est souvent accusé de mentir, d’être un malade mental, … Et les gens du dehors, qui ne peuvent soupçonner qu’on dise du mal de quelqu’un sans raison – surtout un parent de son enfant, & surtout un parent qui semble si sympathique – croient ceci.

L’enfant victime a besoin de croire que ses parents, dont il dépend entièrement pour sa survie, sont bienveillants, en sorte que s’ils l’insultent sans arrêt, il en déduit qu’il est effectivement nul & mauvais, & un grand sentiment de honte, d’indignité, se met à former l’essentiel de sa personnalité. En outre, même au dehors de sa famille, il est rejeté, isolé, & ne se sent nulle part à sa place, donc il se voit comme un imposteur – il s’est chargé, en fait, du mensonge & de la honte de ses parents…

Ce lourd fardeau le poursuit hélas à l’âge adulte, car la dynamique familiale est implantée en lui & influe puissamment sur ses croyances, émotions & comportements. Il a internalisé toutes ces critiques & insultes, & a maintenant un critique intérieur lui rappelant constamment combien il ne vaut rien.

L’ex-Bouc Emissaire ignore ce qu’il vaut &, empli du sentiment inconscient (car consciemment, il croit vouloir le meilleur pour lui-même) de n’avoir jamais droit à rien, il se contentera de miettes ; ses choix de carrière comme de relations, seront catastrophiques ; comme jadis, il sera avide de plaire & terrifié à la seule idée de déplaire aux autres ; pour plaire (ou ne pas déplaire), il s’oubliera totalement, se crèvera & se sacrifiera pour les autres, ressentant les moindres nuances d’approbation & de désapprobation des autres envers lui.

Les autres n’ont même pas besoin de parler car, comme il a dû apprendre à survivre dans un milieu (car on ne peut appeler ça une famille) de tigres assoiffés de son sang, il a développé une grande intuition, & la moindre inflexion sur le visage de son interlocuteur est aussi claire pour lui qu’une phrase exprimée verbalement !

Quand on se sent comme un nul, on a le sentiment profond de n’avoir droit à rien, alors le moindre job (ou salaire) ou la moindre marque d’attention d’un autre (ami ou partenaire amoureux potentiel) est ressenti comme un honneur que les autres lui font !

Ayant manqué, étant enfant, des ingrédients indispensables (amour, affection, soutien, approbation, …), l’ex-mouton noir les recherche avidement partout & craint le rejet, l’abandon, plus que tout.

Ceci peut le mener (je l’ai fait) à des relations où on se jette tout entier & où on reste quoi qu’il arrive, ou à l’inverse, c-à-d des relations où on ne s’implique pas & où on plaque avant que l’autre ne puisse le faire.

Il risque aussi beaucoup d’avoir des problèmes avec l’autorité, & surtout, de se retrouver à toujours s’expliquer & se justifier, toujours vouloir prouver sa valeur ( !) –  un schéma d’enfance qu’il perpétue inconsciemment.

A moins de prendre conscience de tout ceci, l’ex-mouton noir continuera à exiger moins de la vie que ce qu’il vaut, et à mener une vie subie & non choisie (c-à-d un enfer).

Il faut alors s’arrêter quand on se sent indigne du bon de la vie, ou qu’on est tenté de se justifier – & se demander si on doit encore rechercher l’approbation de nos parents.

Il faut alors aussi reconnaître & traiter nos sentiments d’injustice, de douleur, de frustration, de rage, & de solitude.

Mais grâce à la vérité & à la force de vie qui sont en lui, c’est cet enfant-là, et non le chouchou (le Golden Child), qui a le plus de chances d’échapper à l’emprise de sa famille & de guérir.

La vérité sur les PN

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Cet article donne une synthèse de ce que sont réellement les pervers narcissiques, il dévoile leur sordide secret & leur minable nature.

D’abord, il faut savoir que la plupart d’entre eux ont des gènes « faibles » (héritage d’un parent pervers lui-même) et ont donc subi des violences perverses dans leur enfance (attention : gâter un enfant est aussi une violence).

Donc, oui, ce sont des victimes – mais … & alors ? On grandit, & chaque individu peut choisir, s’il le veut, la voie du bien – les PN ont choisi celle du mal.

Pour en revenir à leur enfance, les PN ont subi ou assisté aux violences qu’un enfant victime subit aux mains d’un parent PN, & comme l’enfant victime (le Bouc Emissaire), ils ont dû se focaliser sur leur survie, & développer des stratégies de survie, aux dépens d’autres aptitudes que développent les enfants nés dans des familles aimantes.

Il leur manque, à eux aussi, des étapes essentielles du développement infantile, & plus les abus ont commencé tôt dans la vie de l’enfant, plus les manques seront nombreux & graves.

Leur tare principale, est leur inaptitude à séparer leur moi de celui d’objets extérieurs à eux – ce qui freine la formation d’une identité personnelle & favorise celle d’un narcissisme malin, ainsi que l’incapacité à reconnaître, comprendre & contrôler leurs émotions. Chez eux, l’empathie & des limites saines ne peuvent se développer – et donc, ils se retrouvent à l’âge adulte, avec l’équivalent émotionnel d’un bambin.

Le souci, c’est qu’ils ne sont pas des bambins ; qu’ils ont alors la force & les connaissances pour – avec ce manque d’empathie, de scrupules & de sentiments humains – faire bien plus de dégâts qu’un bambin (un peu comme dans « Chérie, j’ai agrandi le bébé » !).

Incapables de gérer leurs émotions & de tolérer la frustration, ils croient que leur bien-être est la responsabilité des autres. Ceci est vrai dans le cas d’un bambin ; ce sont ses parents qui doivent veiller à son bien-être, car il est trop petit pour pouvoir le faire lui-même.

Le PN a des mécanismes de défense très primitifs – dont le principal est le faux self.

Les bébés humains sont particulièrement vulnérables & dépendent totalement de leurs parents pour leur survie (ils ne peuvent marcher, ni trouver seuls leur nourriture, …) – ils doivent donc les voir comme bons (car comprendre qu’ils ne le sont pas, serait trop menaçant comme idée) – par conséquent, lorsqu’un enfant subit des abus, il juge qu’ils sont justifiés & que ça doit être de sa faute ; qu’il est nul, ou mauvais. Il intériorise les insultes que ses parents PN lui assènent ; il se voit comme eux le voient.

Tout enfant veut être aimé, protégé, guidé, apprécié – mais des parents PN ne peuvent fournir ceci à leurs enfants, et comme les parents sont vus comme parfaits & infaillibles par les enfants, ceux-ci se chargent de la honte & de la culpabilité de leurs actes mauvais, & croient leurs maltraitances justifiées.

Or, la raison pour laquelle un parent PN maltraite son enfant, c’est parce que lui-même est resté un bambin dans sa tête & qu’il n’a aucune aptitude à agir de façon mature avec sa progéniture.

Eux aussi (les parents PN) ont subi des abus infantiles leur ayant causé honte & haine de soi.

Comment évoluent les 2 genres d’enfants, dans ces familles dysfonctionnelles ?

Le PN perçoit & déteste la force mentale de l’enfant Bouc Emissaire, & le choisit comme victime. Cet enfant-là subira – & souffrira – le plus, ce qui le motive à s’informer sur sa situation & à en sortir. En grandissant, il prend conscience qu’il est maltraité & que ce sont ses parents les mauvais.

Donc, il est souvent capable de devenir mature, de dépasser sa condition de victime & de développer une estime de soi saine. Celui-là n’aura donc pas de jalousie envers les autres & n’aura donc pas besoin de « sucer » leur vie.

Pour ceux qui furent le Golden Child de leur famille, par contre, le tableau est tout différent ; même s’ils jouent les victimes, ils n’y croient pas vraiment (ils savent confusément qu’ils ont eu un traitement de faveur & qu’ils sont du côté des agresseurs) – donc, ils sont incapables de faire taire leur voix intérieure haineuse & de développer de l’estime pour eux-mêmes. Ceux-là devront donc adopter, pour leurs actes, le principe de la bicyclette (rabaisser d’un côté, pour se remonter de l’autre) & sucer la vie d’êtres plus vivants qu’eux.

A partir de là, en effet, tout ce qu’ils font aura pour but de faire taire cette petite voix…

Etant enfants, comme ils manquaient du sentiment de leur valeur, ils ont dû, pour contrer cette négativité, se créer une fausse estime de soi.

Comme ils étaient petits & faibles, tout en dépendant totalement de monstres, ils ont dû se renfermer en eux-mêmes, pour tenter de gérer la terreur & la douleur de cette situation.

Alors, ils commencent à se surestimer, pour équilibrer la négativité totale de leur voix intérieure, grâce à une (fausse) positivité totale.

Voilà leur mécanisme de défense : « Ils disent que je ne vaux rien, mais c’est faux ; en fait, je suis la personne la plus importante du monde ! »

Un conflit continuel est alors créé entre la réalité & ce dont ils tentent de se persuader, pour s’en défendre, et comme les violences durent toute leur enfance, cela crée un schéma, qui devient leur mode de fonctionnement. Arrivés à l’âge adulte, ce même mécanisme de défense continue à fonctionner ; le sentiment d’être un nul est toujours là, l’estime de soi, toujours manquante et la pensée magique, toujours présente.

Tous les enfants tendent à penser que les choses arrivent à cause d’eux – mais ça passe avec l’âge, tandis que pour les PN, ça reste. Un PN adulte croit vraiment que les choses arrivent à cause de lui, ou à cause de quelque chose qu’il croit ou qu’il a fait.

L’enfant PN a dû se créer une carapace et un masque – instruments qu’il estime indispensables à sa survie, à sa protection, ainsi que pour se faire apprécier des autres – élément indispensable pour arriver à obtenir tout ce qu’il désire.

Dénué d’estime de soi, il croit que personne ne l’aimera comme il est (c-à-d méprisable), mais que s’il présente un masque de perfection, ça marchera.

Voilà ce que vous avez rencontré quand vous avez rencontré votre PN, voilà l’image qu’il présente de lui-même en public … un masque, avec rien derrière !

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Quand un PN sent que vous l’avez percé à jour, il panique, car il se sent en danger d’être abandonné ou maltraité – & la peur – comme pour une bête sauvage – entraîne automatiquement la rage & l’attaque.

Souvenez-vous que le faux moi d’un PN n’a pas été créé pour vous, mais pour lui ! C’est sa protection contre ses sentiments négatifs, son moyen de se convaincre qu’il n’est pas le nul qu’il croit être.

Ils ont besoin que les autres y croient, parce que cela les aide eux, à y croire aussi ! Ils croient aussi qu’ils ne recevront pas les choses dont ils ont besoin, de la part des autres, s’ils ne se montrent pas comme gentils.

Malheureusement, leur définition d’une bonne personne est totalement déraisonnable, & il est impossible d’être aussi parfait ! Tout le monde a des défauts & des besoins, et fait des erreurs – mais à cause de leur mentalité, ils jugent ceci inacceptable – pour eux, comme pour ceux qu’ils côtoient.

Tout indice montrant qu’ils pourraient avoir un défaut, ou s’être trompés, est considéré par un PN comme un échec terrible.

Même une minuscule erreur fait remonter leurs sentiments négatifs à la surface, & les submerge – voilà ce qui déclenche leurs attaques – rabaissements, gaslighting, projection, manipulation, … – toutes ces choses qui les aident à nier (à leurs propres yeux) qu’ils aient rien fait qui ne soit pas parfait (& donc, qu’ils ne soient pas un gros nul).

L’ennui avec ce faux self, c’est que le pervers narcissique sait, au fond de lui, qu’il n’est pas réel – et donc, une rancœur l’envahit envers ces autres qui (à ses yeux) le forcent à utiliser ce moyen.

C’est une colère « déplacée » ; elle devrait se porter sur les parents coupables de ce qu’ils lui ont fait alors qu’il était petit & faible – mais le PN, étant émotionnellement resté au stade de bébé, n’est pas capable de s’avouer ceci … Alors, tant pis pour ceux qui tomberont sous sa coupe ; ils paieront pour ses parents !

Oui, le PN se sent forcé d’employer un masque pour se présenter aux autres, car, craignant l’abandon, il juge qu’il faut absolument éviter qu’ils le voient comme il est vraiment, car sinon, il sera rejeté, & s’il n’a plus personne pour valider sa valeur, il ne pourra plus se défendre contre les sentiments négatifs

Les abus & manipulations qu’emploie un pervers servent aussi à cela : à distraire l’attention de sa personne, pour la porter sur la victime – un peu comme fait un prestidigitateur.

C’est dire à quel point tout ce qui menace de dévoiler son vrai moi, causera sa rage – car sans sa façade, le PN ne peut se procurer ce dont il a besoin de la part des autres, & risque de faire une décompensation (= craquer, & se décomposer totalement – ce qui pour lui équivaut à la mort).

Alors, quand vous voulez discuter pour améliorer la relation, ou lui faites remarquer une erreur, il se sent attaqué sans raison. & ressent alors une haine de soi qu’il ne peut affronter – voilà pourquoi il les projette sur sa proie ! Pour lui, c’est comme si l’autre avait compris qu’il ne valait rien & le lui jetait à la face – c’est ainsi que nous, les victimes, nous nous faisons accuser de choses que l’on n’a pas faites ou dites.

Par ex, si on lui dit : « Hé, tu as encore oublié de sortir les poubelles ! », il répond un truc comme : « C’est pas pour ça que je vaux moins que toi ! Mais tu as raison : je suis un gros nul qui ne peut jamais rien faire de bien ! »

Bien sûr, la victime est prise de court, elle se demande pourquoi il lui dit ça, car ça n’a aucun sens !

Hélas, pour lui, ça en a, du sens ; en effet, tout PN est tellement dans le délire, qu’il croit que ses sentiments sont des faits – & donc, s’il se sent mal en votre présence, c’est évidemment que c’est votre faute, que vous lui avez vraiment nui exprès & donc, que ce qu’il pense de vous, est la vérité.

Bien entendu, leur immaturité & leur paranoïa les rend inconscients que ce qu’ils font, c’est projeter leurs propres sentiments sur leur victime : ce n’est pas ELLE qui pense qu’il est un gros nul qui ne sait rien faire de bien, juste parce qu’il a oublié de sortir les poubelles ; c’est LUI qui le pense !

Et il vous en voudra pour cette soi-disant « attaque », & vous le fera payer – de toute façon, c’est ça qu’il voulait depuis le début ; sortir sa colère & violenter sa proie – & là, il a (une fois de plus) une « bonne raison » de le faire !

Ainsi, les violences perverses ne cessent pas & ne font que s’intensifier de plus en plus avec le temps…

Le faux moi des PN est la tentative désespérée d’un esprit très puéril & immature, de se guérir des abus subis jadis.

Leur seule défense contre ces abus, fut de se créer un monde imaginaire, où tout cela n’a jamais existé, et obliger tous leurs proches à accepter cette réalité menteuse & délirante.

Vu ce mode de développement, les PN ne sont pas capables de se soucier des sentiments des autres, ou de les voir comme des êtres humains qui, eux aussi, ont une valeur & une importance.

Ce sont des êtres possédés par une rage démente, toujours en quête de proies sur qui se défouler – car cela les fait se sentir plus puissants, & donc, booste leur estime de soi inexistante.

C’est une situation très triste, mais toute relation avec eux sera marquée de violence – il ne peut en être autrement – et il faut le savoir !