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Proverbes & Citations XCVI

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Un procès d’intention est une marque d’hostilité, une violence envers l’autre ; c’est supposer qu’il a des mobiles cachés, ET en plus (rajoutant l’insulte à l’injure), nourrir cette idée au lieu d’aller lui en parler. Là, non seulement on prête de noirs desseins à l’autre, mais on suppose, en plus, qu’il ne vous répondra pas franchement ! (B. de Laat)

La vérité ne change pas parce qu’elle est, ou n’est pas, crue par une majorité gens (Giordano Bruno )

Restez proche de tout ce qui vous rend heureux d’être en vie (Hafez)

Le serpent qui ne peut changer de peau doit mourir. De même, les esprits qui sont empêchés de changer leurs opinions cessent d’être des esprits (Friedrich Nietzsche).

La démocratie, c’est quatre loups et un agneau qui votent sur ce qu’ils vont manger (Ambrose Bierce)

Si quelqu’un peut me prouver que j’ai tort et me montrer mon erreur dans n’importe quelle pensée ou action, je changerai volontiers. Je recherche la vérité, qui n’a jamais fait de mal à personne : le mal est de persister dans son auto-illusion et son ignorance (Marc-Aurèle)

Si une pierre précieuse tombe dans la boue, elle conserve sa valeur. Si la poussière monte au ciel, elle reste sans valeur (Saadi Shirazi)

La matière physique est de la musique solidifiée (Pythagoras)

Je savais que la confiance en moi que j’avais pu bâtir ne venait pas d’une famille parfaite ou d’un talent donné par Dieu. Elle provenait du fait de me tenir pour responsable qui m’a amené le respect de moi-même, et le respect de soi éclairera toujours notre voie (David Coggins)

Je n’ai pas la force, tout petit individu que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge (A. Soljenitsyne)

La masse écrase sous elle tout ce qui est différent, tout ce qui est excellent, individuel, qualifié & sélect. Quiconque n’est pas comme tout le monde, ne pense pas comme tout le monde, court le risque d’être éliminé (José Ortega y Gasset)

Les guerres ne se gagnent pas sur les champs de bataille, mais dans l’esprit des gens …

Dieu n’est pas une réalité à expliquer, il est l’explication de la réalité (Shaykh Abdal Hakim Murad)

Le vrai colonialisme, c’est l’aide internationale, consistant à prendre l’argent des pauvres des pays riches, pour le donner aux riches des pays pauvres, pour leur permettre d’acheter des armes & ainsi continuer à opprimer leurs citoyens (Stefan Molyneux)

Seuls les poissons morts suivent le courant (proverbe)

L’ennui, la passivité, la stagnation : voilà le début de la maladie mentale, qui se propage comme l’écume sur une mare stagnante (Colin Wilson)

Ceci est l’un des problèmes les plus urgents de l’homme civilisé. Il a créé la civilisation pour se donner la sécurité. La sécurité pour quoi ? Pour l’ennui ? Son problème majeur semble être que la plupart des êtres humains ont besoin d’un certain degré de défi, de stimulus externe, pour les empêcher de sombrer dans le regard vide & la conscience vide de l’idiot (Colin Wilson)

La liberté commence où l’ignorance finit (V. Hugo)

La vertu & la terreur sont liées, comme la force & la justice (Pascal)

Une heure de lecture est le remède souverain contre le dégoût de la vie (Montesquieu)

Personne ne va verser la vérité dans votre cerveau. C’est quelque chose que vous devez découvrir par vous-même (Noam Chomsky)

L’intelligence, ce n’est pas ce que l’on sait, mais ce que l’on fait quand on ne sait pas (J. Piaget)

Certaines personnes ne vous entendront pas, peu importe la force, la hauteur, la véracité, l’amour ou la profondeur de vos discours. Ceux-là, souhaitez-leur bon vent & laissez-les aller ()

L’essence de la vraie sécurité est d’observer le silence, de considérer la fin des choses & de renoncer au monde (Bahá’u’lláh)

Les injures sont les arguments de ceux qui ont tort (J-J. Rousseau)

Il faut savoir défendre ses arguments de manière rationnelle. Sinon, vous n’avez qu’une opinion (Marilyn vos Savant)

Notre ignorance de l’histoire nous fait calomnier notre propre époque (G. Flaubert)

Rappel : le libéralisme est un trouble mental par lequel des gens qui agissent comme des psychopathes envers leurs proches entretiennent à leurs yeux leur image de « bonnes personnes » en montrant une excessive empathie envers des (gens qui leur sont) étrangers (Pascal-Emmanuel Gobry)

La solitude est une sorte de taxe qu’il faut payer pour expier une certaine complexité d’esprit ()

S’inquiéter ne fait pas disparaître les problèmes de demain, ça fait disparaître la paix d’aujourd’hui ! ()

Les seuls qui se fâchent quand vous fixez des limites sont ceux qui profitaient du fait que vous n’en aviez pas ()

Quand quelqu’un passe de l’enfance à l’âge adulte, le crayon est remplacé par un stylo, pour qu’il comprenne que maintenant, il sera plus difficile d’effacer ses erreurs ()

Nous ne sommes pas tous dans le même bateau, nous sommes tous dans la même tempête. Certains ont un yacht, certains, un canot, & d’autres se noient. Soyez gentil & aidez qui vous pouvez (Damian Barr)

Il n’y a pas de supériorité d’un Arabe sur un non-Arabe, ni d’un non-Arabe sur un Arabe, ni de supériorité d’un Blanc sur un Noir, ni d’un Noir sur un Blanc, sauf sur la base de la piété et de la droiture personnelles (Mahomet)

Se bâtir une vie équilibrée ne dépend que du courage ; celui de faire des choix pénibles, d’exclure l’inutile & le nuisible pour ne prendre que ce qui nous est favorable, sans craindre la désapprobation ou la déception des autres ()

Il faut regarder plus profondément, bien au-dessous de la colère, la douleur, la haine, la jalousie, la pitié de soi, bien plus profond, où résident les rêves, fils. Trouve ton rêve. C’est la poursuite des rêves qui nous guérit (Billy Mills)

(Dans la vie) soit tu apprends, soit tu meurs ()

Ratologie

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Dans son « Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu », Bernard Werber cite une expérience sur des rats, qui donne à réfléchir (surtout sachant que notre espèce descend – de loin, mais quand même – de ces animaux) ;

Hiérarchie chez les rats (http://www.bernardwerber.com/unpeuplus/ESRA/hierarchie_rats.html)
Une expérience a été effectuée sur des rats. Pour étudier leur aptitude à nager, un chercheur du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy, Didier Desor, en a réuni 6 dans une cage dont l’unique issue débouchait sur une piscine qu’il leur fallait traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments.

On a rapidement constaté que les 6 rats n’allaient pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu’ils s’étaient ainsi répartis : 2 nageurs exploités, 2 non nageurs exploiteurs, un nageur autonome et un non nageur souffre-douleur.

Les 2 exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l’eau. Lorsqu’ils revenaient à la cage, les 2 exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l’eau jusqu’à ce qu’ils lâchent leur magot.

Ce n’est qu’après avoir nourri les 2 exploiteurs que les 2 exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais, ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourris.

L’autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur. Le souffre-douleur, enfin, était incapable de nager et incapable d’effrayer les exploités, alors il ramassait les miettes tombées lors des combats.

La même structure – 2 exploités, 2 exploiteurs, un autonome et un souffre-douleur se retrouva dans les 20 cages où l’expérience fut reconduite.

Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie, Didier Desor plaça 6 exploiteurs ensemble. Ils se battirent toute la nuit. Au matin, ils avaient recréé les mêmes rôles ; 2 exploiteurs, 2 exploités, un souffre-douleur, un autonome.

Et on a obtenu encore le même résultat en réunissant 6 exploités dans une même cage, 6 autonomes, ou 6 souffre-douleurs.

Puis l’expérience a été reproduite avec une cage plus grande contenant 200 individus. Ils se sont battus toute la nuit, le lendemain il y avait 3 rats crucifiés dont les autres avaient arraché la peau. Moralité : plus la société est nombreuse plus la cruauté envers le souffre-douleur augmente.

Parallèlement, les exploiteurs de la cage des 200 entretenaient une hiérarchie de lieutenants afin de répercuter leur autorité sans même qu’ils aient besoin de se donner le mal de terroriser les exploités.

Autre prolongation de cette recherche, les savants de Nancy ont ouvert par la suite les crânes et analysés les cerveaux. Or les plus stressés n’étaient ni les souffre-douleurs, ni les exploités, mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d’être obligés d’aller un jour au travail.

Se pourrait-il que pour chaque espèce animale, il existe une sorte de grille d’organisation spécifique. Quels que soient les individus choisis, dès qu’ils sont plus de 2, ils s’empressent de tenter de reproduire cette grille pour s’y intégrer. Peut-être que l’espèce humaine est tributaire elle aussi d’une telle grille.

Et quel que soit le gouvernement anarchiste, despotique, monarchiste, républicain ou démocratique, nous retombions dans une répartition similaire des hiérarchies. Seules changent l’appellation et le mode de désignation des exploiteurs.

L’affaire Louise Ogborn

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Ou la triste histoire d’une employée de McDo …

La scène se passe le 9 avril 2004 dans un McDo du Kentucky. Là travaille une gentille jeune fille de 18 ans ; Louise Ogborn. Elle fait ça en plus de ses études pour aider financièrement sa famille, qui est dans le besoin.

Ce jour-là, elle devait partir à midi mais un employé étant malade, sa chef lui demande de rester – et comme elle est serviable, elle accepte.

En fin d’après-midi, la responsable, Donna Summers, reçoit un coup de fil d’un homme qui se dit policier, l’informant qu’une cliente a porté plainte car on lui a volé son sac, et qu’il est en contact avec un haut dirigeant de Mc Do.

Il lui dit que, grâce aux caméras, on sait qui l’a volé ; une serveuse de race blanche aux cheveux bruns. La description est suffisamment vague pour qu’il y ait une chance que cela corresponde à une employée – & là, ça tombe sur Louise.

Le soi-disant agent Scott affirme être trop occupé pour venir arrêter la voleuse & la fouiller, & demande donc à Mme Summers de s’en charger.

Celle-ci va chercher Louise, l’amène dans son bureau, ferme la porte & lui demande de se déshabiller. Donc, dans un 1er temps, Louise se retrouve en sous-vêtements, & finalement, toute nue. Elle trouve heureusement un tablier pour couvrir sa nudité.

Un autre employé du magasin est présent comme témoin durant la fouille. Mais il part bientôt et comme Madame Summers doit aussi retourner dans le restaurant, le faux agent lui demande de confier l’affaire à un homme de confiance qui surveillera Louise & l’empêchera de s’enfuir.

Mme Summers confie la tâche à un employé, Jason.  Le faux flic demande à celui-ci d’ôter le tablier et de lui décrire le corps de Louise, mais Jason refuse & part.

Donna fait alors venir son fiancé, Walter Nix, pour surveiller Louise. Ce dernier n’a pas les scrupules de Jason & suivra les directives données au téléphone par le faux agent Scott.

Nix arrache donc le tablier & décrit le corps de la jeune fille au « policier », puis il lui ordonne de danser & de sauter pour prouver qu’elle ne cache rien sur elle (ou plutôt, en elle). Il approfondit ensuite l’examen en insérant les doigts dans le vagin de Louise, pour retrouver le sac volé ( !).

Trop heureux « d’obéir à la Loi » en suivant à la lettre les ordres du soi-disant policier, Nix exige de la pauvre fille qu’elle l’embrasse et comme elle refuse, il lui donne une fessée, jusqu’à ce qu’elle cède. Puis, toujours selon les ordres du policier, il la force à lui faire une fellation en guise de punition.

L’ordure au bout du fil devait bien s’amuser – comme ce brave Walter Nix, du reste, et comme la chef Summers, qui a pu donner libre cours à ses instincts sadiques … Elle ne faisait rien de mal, puisque « la coupable » était une voleuse & une trafiquante qui méritait ce qui lui arrivait. Et elle, Donna, était juste une bonne citoyenne !

Ceci rappelle les nazis au procès de Nuremberg, qui « n’ont fait que suivre les ordres », ou les cobayes dans l’expérience de Milgram, qui n’ont pas hésité à infliger des chocs électriques (jusqu’à des doses létales) à des inconnus, juste parce qu’un gars en blouse blanche le leur avait demandé !

Car elle est venue plusieurs fois dans la pièce & « n’a rien vu de suspect » ( !) & Louise la suppliait de la laisser sortir, mais la garce, vrai capo de camp de concentration, a ignoré la jeune fille – qui sanglotait & était clairement en état de choc suite aux abus subis. Bonjour les sentiments humains !

Nix aurait bien continué à « aider la Loi » d’une aussi agréable façon, mais il devait se rendre au travail. L’arnaqueur au téléphone lui dit de trouver un autre homme pour le remplacer & continuer la soi-disant enquête.

Donna Summers demande alors à l’employé de maintenance, Thomas, de surveiller la jeune fille, mais celui-ci refuse d’obéir à ses ordres déments. Dans un sens, c’est bien, mais d’un autre côté, il retourne juste à son boulot dans le restaurant & ne fait rien non plus pour stopper le calvaire de Louise en alertant les autorités.

Finalement, la chef Summers se pose des questions et appelle sa directrice, laquelle lui dit qu’elle n’a pas reçu de plainte pour vol & qu’elle n’est pas en contact avec la police. Bien entendu, à ce moment, le faux policier raccroche.

Le calvaire de Louise a duré 3 heures et demi. Conduite à l’hôpital, elle a dû, par la suite, suivre une thérapie pour des troubles de stress post-traumatique.

La police (la vraie !) a alors commencé une enquête, qui a mené à l’arrestation d’un gars nommé David Stewart.

Donna Summers a été licenciée par McDonald car elle avait contrevenu au règlement de la firme, qui stipule qu’il est interdit de fouiller des employés ou de faire entrer des personnes externes dans le bureau, & la Justice l’a condamnée à faire 1 an de prison, mais avec sursis ( !).

Cette dame a ensuite attaqué McDo en justice & a empoché 400.000 $ ( !), car la firme avait déjà souvent fait l’objet de ce genre de canulars mais n’avait pas jugé bon d’en avertir qui que ce soit.

Louise Ogborn les a aussi attaqués en justice ; elle devait toucher 6,1 millions $, mais McDo a fait appel et comme c’est une firme puissante, la somme a été ramenée à 1,1 million $.

Walter Nix a été condamné à 5 ans de prison pour abus sexuels (dont il n’a fait que 2 ans pour cause de bonne conduite !).

Quant à l’ordure qui a manigancé toute l’affaire, il est resté libre car on n’a trouvé de preuve déterminante de sa culpabilité ( !).

On se demande comment ça se fait, puisqu’il fut démontré que ce David Stewart était obsédé par l’état de policier ; il avait tenté de nombreuses fois (en vain) de s’engager dans la police & avait suivi des stages en ce domaine, en sorte qu’il connaissait parfaitement la terminologie employée dans ce métier.

En outre, l’appel au McDo venait d’une cabine dans un supermarché de Floride, tout près de chez lui, et des cartes utilisées pour ces canulars (car il en avait fait beaucoup) furent retrouvées à son domicile !

En outre, il était un télévendeur habitué aux appels téléphoniques. Enfin, dès qu’on l’a arrêté, les canulars ont cessé aussi.

Bien sûr, dans cette affaire, tout le monde a manqué de sens commun, mais ici, ce défaut a conduit à des comportements sadiques. La caution de l’autorité a donné à des gens apparemment normaux l’autorisation de maltraiter un être sans défense, & de le faire en toute bonne conscience !

On croit ce qui nous arrange, selon notre caractère ; l’état de notre âme conditionne ce à quoi on va croire, & donc, comment on va agir …

Il est logique qu’une jeune fille innocente & en position subalterne ait agi comme elle l’a fait, mais pas des adultes !

En fait, ça les arrangeait de croire à cette histoire loufoque d’enquête, de fouille au corps & de punitions sexuelles ! Libres de laisser libre cours à leurs tendances profondes, voilà comment tous ces gens ont agi !

On juge du caractère d’un individu en lui donnant du pouvoir – car c’est là (ou alors quand on est sous pression) que la vraie nature de quelqu’un ressort -> tous les protagonistes se sont montrés dans toute leur crasse mentale & morale !

L’expérience de Stanford de 1971 a aussi montré avec quelle facilité les gens se coulent dans un rôle qu’on leur assigne.

Non seulement aucun n’a eu le bon sens de mettre en question les ordres saugrenus & toxiques de l’ordure au bout du fil, mais aucun de s’est laissé attendrir … Aucune empathie de leur part envers une jeune fille !

Cette asocialité semble devenir générale – cf le meurtre dans un magasin Lululemon, où les employés du magasin Apple d’à côté ont entendu les crises de rage de la tueuse, les cris de douleur & les supplications de la victime, et qui pourtant, n’ont rien fait pour aller aider cette dernière ou appeler les secours …

Walter Wix a reconnu avoir fait quelque chose de mal, mais la chef Summers fait peur ; cette personne lambda, paraissant normale & bien intégrée, n’accepte AUCUNE RESPONSABILITE pour les atrocités qu’elle a commises ; quand on la confronte à ses actes, elle répète qu’elle croyait vraiment que le gars était un policier – ce qui, dans sa vision des choses, la dédouane de tout ce qu’elle a pu commettre !

La vie en société EXIGE une certaine solidarité & empathie, mais hélas, beaucoup de gens vivent en profitant de tous les avantages de la vie en société, sans avoir les qualités qui les en rendent dignes ; tels des sangsues, ils ne font que profiter du bon, sans payer le prix correspondant … Une fois de plus, on voit que tout mal est un vol !

Et que penser du comportement des employés témoins ? Ils étaient assez moraux que pour refuser de maltraiter la victime, mais pas assez pour alerter la police – ceux-là voulaient rester neutres … Mais la neutralité ne suffit pas quand quelqu’un est se fait violenter ; laisser s’accomplir le mal sans réagir, c’est en être complice !

Comme dit le proverbe : Si tu ne fais pas partie de la solution, alors, tu fais partie du problème !

Si ces témoins ne furent pas poursuivis pour non-assistance à personne en danger, c’est parce que cette notion n’existe pas en droit américain ; là, il n’y a pas d’obligation de porter secours, sauf en cas d’obligation antérieure (médecin traitant, relation parent-enfant) ou si la personne est responsable de l’état de la victime.

Ces employés neutres n’ont donc fait que suivre strictement la loi, & rien de plus ; eux aussi manquent d’empathie !

Certains accusent la victime, disant qu’elle aurait dû refuser d’obéir – mais quand on est une ado douce & gentille, on est éduquée au respect de l’autorité – à ne pas mettre en question les ordres reçus d’un adulte ou d’un supérieur, et on ne peut imaginer que d’autres soient mauvais ou sadiques et nous demandent des choses pour se faire du bien à nos dépens !

Aussi, sa chef, Donna Summers, avait confisqué ses vêtements & ses clés, en sorte qu’elle ne voulait pas s’infliger d’humiliation ou de danger supplémentaire en sortant nue dans la rue.

Ce cas nous rappelle qu’il faut toujours garder son bon sens (mais bien peu de gens en ont) & ne pas obéir aveuglément aux ordres d’une autorité, quelle qu’elle soit …

Egalité ? Ha !

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La soi-disant « égalité hommes-femmes » n’est qu’une blague ! Ouvrons les yeux !

Cet admirable article – par exemple – le montre bien ;

Viol & misogynie : http://lisefeeministe.wordpress.com/2014/10/09/lois-sur-le-viol-les-cadeaux-empoisonnes-du-patriarcat/

Enfin une femme (Francine Sporenda) qui voit clair ! C’est si rare !  La plupart des femmes sont de fausses « féministes »  qui avalent comme du petit lait les corneries dont les hommes les nourrissent et puis les dégoisent en toute ignorance et imbécillité ! On se croirait dans « Mars attaque », quand les Martiens diffusent un message disant « nous sommes vos amis », tout en atomisant les humains à tout vat !

Leur avoir appris à lire et à écrire n’a donc servi qu’à cela ? Quelle tristesse !

Oui, les femmes sont les gardiennes de la tradition … une tradition qui les spolie et les infériorise !

Quand je poste un article sur les liaisons avec un homme marié (ça ne profite qu’à EUX, pourtant !), je me fais incendier par les femmes au nom de « Pouah ! De la morale ! » ou « Personne n’appartient à personne » (! ) – alors qu’on sait que la relation sexuelle génère naturellement de l’ocytocine (hormone de l’attachement) – sans parler de l’impact (éternel) de l’infidélité sur le (la) partenaire & sur les générations futures (voir l’enquête du Dr Ana Nogales ; « how children are impacted by marital infidelity ») !

Et surtout, les privilégiées (= celles qui ont eu le bol de naître dans une famille + – normale et aimante, et de ne pas croiser la route d’un prédateur) ne pigent pas du tout ce qu’est la vie de celles qui n’ont pas eu cette chance–là !

Elles sont à 1000 années-lumière de comprendre quoi que ce soit au vécu de leurs sœurs moins chanceuses et osent se croire plus malignes ou vertueuses & les regarder de haut !

Sans compter les bêtasses qui ne se soucient que de minceur, de jeunesse et de beauté… C’est parfait pour les hommes, ça ! Celles qui passent leurs journées à se soucier de ceci, ne représentent pas une menace…

Avantage supplémentaire ; celles-là passent leur temps à se comparer aux autres, et à jalouser et attaquer celles qui sont mieux fournies qu’elles – les hommes n’ont rien à craindre d’elles ; ce sont de bonnes vaches à lait, prêtes à tout pour attirer & retenir l’attention de « la race dominante » !

C’est quand même triste de voir que 80% des youtubeuses ont la beauté ou la mode comme sujet de leur chaîne !

D’ailleurs, ils font tout pour nourrir cette rivalité entre femmes (« diviser pour mieux régner ») ; c’est la version moderne de la méthode pour garder les femmes « à leur place » (une place inférieure).

Jadis, l’Eglise y pourvoyait (Dieu l’avait dit, et en plus, Eve avait causé la « chute »), puis, il y a eu le freudisme – avec le soi-disant « masochisme » des femmes, et que la « vraie femme » n’aspirait qu’à être la domestique d’un homme (toute femme ambitieuse étant une tarée qu’il fallait soigner).

Mais ces 2 méthodes étant en perte de vitesse, il leur a fallu trouver autre chose …

J’ai subi durant 38 ans les attaques d’un PN – qui m’a fait bouger le coccyx (à coups de pieds), m’a shootée dans le ventre à 6 mois de grossesse (ma fille est née à terme, mais est morte à 6 semaines de la « mort subite du nourrisson »), m’a étranglée jusqu’à la perte de connaissance (10 ans après le divorce, j’en faisais encore des cauchemars qui m’éveillaient en sursaut la nuit), m’a violemment projetée au mur à 8 mois de grossesse de mon dernier enfant (qui – sans doute parce que les hormones de stress passent directement dans le sang du foetus – a toujours été très nerveux), ne m’a jamais payé un sou de pension (pourtant due) ce qui fait qu’on a vécu dans une misère noire alors qu’il a environ 2 millions d’€ …

Et quand je me plaignais, les flics, avocats, psys, assistantes sociales me toisaient d’un air méprisant ; on ne me croyait pas, j’étais étiquetée « mère quérulente » et donc, c’était moi que la « Justice », poursuivait.

Mon ex-mari, ce « brave gars », sympathique et bien intégré (bien sûr : les PN ont un masque de normalité très au point !), n’a JAMAIS été inquiété… Mieux, à chaque fois que j’ai réclamé mon dû, il a pondu des dénonciations anonymes contre moi, en sorte que j’ai eu droit aux descentes de police à mon domicile, à des enquêtes sociales, & même, au rapt de mon fils durant 3 mois … Avant cela, c’était un garçon doux, joyeux, pieux, toujours dans les 1ers à l’école … Quand je l’ai récupéré, c’était une loque humaine, qui ne riait plus, ne chantait plus, ne priait plus, ne parlait plus, ne se lavait plus & ne fichait plus rien à l’école – depuis lors, il ne s’habille que de noir, vit dans le noir et s’est fait tatouer le kanji « mort » sur l’épaule…

Oui, j’ai dû assister à la lente mise à mort de l’Esprit du dernier enfant qui me restait

Ils ont tous les trucs pour obtenir ce qu’ils veulent ; ils convoquent l’enfant, l’entourent (plusieurs adultes), le pressent d’avouer ce qu’il aurait « subi », & comme il n’y a rien et que mon fils se tait, ils écrivent dans leur rapport : « l’enfant n’ose pas parler ; il protège sa mère » ( !) – & voilà ! Passez muscade !

Et si on tremble lors des auditions (je m’en tirais bien ; d’autres mères ont fait une crise cardiaque), ils vous notent comme « labile » (!).

Par contre, mes propres plaintes (pour coups, viols, non-paiement des pensions, …) à la police sont restées lettre morte… J’en ai passé, des nuits, à attendre dans leurs halls d’entrée, pour être ensuite moquée ou brutalement insultée, avec refus d’acter ma plainte, etc…

Et ce sont les femmes les plus dures… J’ai chez moi le livre « Cette mâle Assurance » (de Benoîte Groult) ; un livre entier d’insultes misogynes de tous pays & époques ; eh bien, les pires proviennent de femmes !

Elles ont des excuses pourtant… On a vu la profonde déchéance et mépris de soi des Amérindiens, après seulement 100 ans d’oppression… Alors, on peut imaginer l’impact de 7000 ans d’oppression !

Pourtant, se grouper & appliquer une tolérance zéro permettrait (mais je rêve) de faire changer les choses (ce qui bénéficierait du reste même aux hommes) ; chez les chimpanzés, les mâles de mauvaise humeur (quand il pleut, par ex), tapent sur les femelles & les jeunes …

Mais chez les bonobos, rien de tel ; quand un mâle s’en prend à une femelle, toutes les autres tiennent ensemble & la défendent … et mettent le méchant en fuite. J’en déduis que l’Homme doit descendre du chimpanzé et pas du bonobo…

Les hommes mis en cause dans mes articles & leurs « chiennes couchantes », réagissent parfois aussi en avançant l’argument que c’est 50/50 ; qu’il y a autant de femmes que d’hommes qui agressent – et qu’en plus, les femmes se plaignent (et même parfois inventent toute cette histoire, car « la femme est menteuse », c’est bien connu !), tandis que les pauvres hommes agressés ont honte & se taisent …

Restons sérieux ! Il faut parler, non des faits marginaux, mais de ce qui est un SYSTEME (non des cas isolés), un problème de société écrasant, affectant des milliards d’êtres (femmes & enfants) dans le monde !

Il n’y a pas de comparaison entre les 97% de maux dus aux hommes (même s’ils ont des « excuses », qui expliquent, mais n’excusent rien) et les 3% dus aux femmes !

Bien que je ne m’appuie que sur des FAITS, des femmes défendent ces théories stupides et gynocides ! 

Les femmes clament que maintenant, on a l’égalité, et m’insultent quand je reposte ce genre de documentaires ; Harcèlement de rue (Femmes de la rue, par Sofie Peeters) : https://www.youtube.com/watch?v=TazhIzP5cx8

ou ceci : https://www.youtube.com/watch?v=b1XGPvbWn0A

Oh, elles sont les championnes de l’indignation vertueuse sur les réseaux sociaux. Même, certaines se mobilisent pour l’alphabétisation ou contre l’excision … en Afrique (!) ou contre les hommes violents… en Arabie !

Mais « tout ça, c’est pas chez nous » ; elles « marchent » à fond dans la désinformation orchestrée par l’Etat !

J’en ai parlé à la fin de cet article ; http://www.bonheuretamour.com/2013/10/21/comment-lexcision-change-lesprit/.

Si j’ose dire que ça se passe aussi ici, je me ramasse des insultes comme quoi « je vis au moyen-âge », « je suis une haïsseuse d’hommes », « je ne sais pas de quoi je parle », et autres billevesées.

Et elles défendent les théories débiles où, s’il y a coups (requalifiés en « dispute de couple »!), c’est que les 2 sont coupables à égalité (car « il faut être 2 pour se disputer » !) ou s’il y a agression, c’est à cause d’une « faille » chez la victime (!).

Depuis la boîte de Pandore (ou Eve), les hommes nous jettent toutes les fautes sur le dos si on se fait battre ou violer ; « vous l’avez provoqué » ! – et les femmes ne sont que trop enclines à accepter ce mensonge !

Si dans un article je conteste ces théories stupides, que je leur dis de cesser d’accepter de se faire mépriser par les psys, d’en finir avec la culpabilité pour la remettre sur qui elle doit être (= l’agresseur), je me fais incendier !

Pourtant, c’est comme dire : « j’ai une peau, et c’est une faille car un tigre a mordu dedans » ou « j’ai une belle voiture décapotable et forcément, à cause de ça, elle a été volée » ; les gens normaux ne mordent pas, ou ne volent pas une voiture, même décapotable… Idem avec notre bonté et notre tendresse – qui sont des qualités, non des tares !

Hélas, dénuées à la fois de bon sens & fierté, ces femmes continuent d’accepter les sottises dont on nous bourre le mou !

Un jour, j’avais osé m’indigner de ceux qui draguent sur les réseaux sociaux – même LinkedIn, qui est un réseau professionnel – et bien sûr, ça n’a pas traîné ; des femmes sont montées au créneau pour me traiter de folle & d’aigrie, disant que « Un compliment, ça fait toujours plaisir » …

C’est là qu’on voit qu’on n’est pas rendus & que les violeurs & autres brutes ont encore de beaux jours devant eux ! C’est pas demain la veille qu’ils devront cesser ces jeux qui les amusent tant (se défouler de leur vie de minables, sur plus faible qu’eux) !

Andrea Dworkin disait : beaucoup de femmes résistent au féminisme parce c’est une terrible angoisse d’être pleinement consciente de la misogynie brutale qui imprègne la culture, la société, & toutes les relations personnelles.

Eh oui, la vérité est un alcool fort, que ne pourront jamais avaler les mauviettes et autres petites natures !

Ce n’est pas pour celles-là que j’écris, mais pour celles qui sont assez malignes pour détecter les mensonges dont nous abreuvent la télé et les magazines féminins, et le plan qu’il y a derrière, qui choisissent de regarder les faits (même horribles) sans préjugés, pour pouvoir PENSER vraiment et qui rejettent la rivalité qui nuit finalement à toutes !

J’ai lu & entendu bien des récits horrifiants montrant le vrai visage de nos soi-disant « démocraties » – entre autres de la moderne version de la chasse aux sorcières (https://bonheuretamour.wordpress.com/2013/10/06/chasse-aux-sorcieres-moderne/), du système inhumain qui brise les couples & les familles (juste car c’est le malheur qui rapporte, pas le bonheur), qui vous juge & vous condamne en votre absence, décide de votre sort et de celui de vos petits – sacrifiant leur vie pour des motifs financiers & de pouvoir ! Mais, comme disaient les Romains, « Vae Victis ! »

On fait des lois « égalitaires » & anti-violence … Mais à quoi ça sert si ELLES NE SONT PAS APPLIQUEES ?! Je pense que ces lois-là peuvent tout juste servir à se torcher avec !

Moi, tout comme ma sœur & mes amies, comme nos filles, furent violées & battues, mais, sachant comme le monde va, aucune n’a porté plainte – car aucune n’était candidate à subir des agressions supplémentaires pour un résultat nul !

J’ai visionné dernièrement une vidéo sur l’inceste, où l’oratrice citait les chiffres ; au final, seuls 0,3% des ordures qui s’y livrent sont punis – une quasi impunité, donc ! Les voilà, la Justice, l’égalité et la défense des victimes !

Là aussi, il y a de « belles théories » (totalement délirantes) qui justifient tout ceci.

J’ai dénoncé déjà les horreurs de la Victimologie – une nouvelle « science » surgie bien à propos pour enfoncer les victimes sous couleur de leur venir en aide ! (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/17/pourquoi-on-delaisse-les-victimes/ ).

Je sais que les hommes ont une vie très dure (voir : https://bonheuretamour.wordpress.com/2020/12/07/le-secret-de-lhomme/), mais 1) ce monde dur, c’est eux qui l’ont créé, 2) ils possèdent quand même la majeure partie du pouvoir & de l’argent ; les femmes, qui forment 52% de la population, possèdent… 1% de la richesse !

Il ne suffit pas d’exposer la vérité pour que tous (& toutes) la reconnaissent comme telle ; seules les victimes le font. Les autres s’en montrent choqué(e)s.

Ce n’est hélas que quand, grâce à leur aveuglement, toutes les femmes (« collabos » incluses) subiront ces souffrances, que leurs yeux s’ouvriront …

Relations & famine émotionnelle

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J’ai déjà pourfendu les âneries New Age & politiquement correct (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/12/p-c-new-age/ ), la secte criminelle de l’« analyse transactionnelle » (https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/04/16/a-t/) & la soi-disant co-dépendance (https://bonheuretamour.wordpress.com/2012/05/12/la-soi-disant-co-dependance/) …

A présent, démontons un autre concept cruel & stupide ; celui de “dépendance affective” ; il est temps de dégonfler cette baudruche, de crier haut & fort que ce n’est qu’un concept merdique de plus pour blâmer les victimes !

La vérité (la science l’a prouvé) est qu’on est TOUS (sauf les anormaux, les psychopathes) “ câblés ” ainsi ; c’est un besoin VITAL, un besoin de survie fourni par l’évolution pour nous maintenir en vie !

L’une des motivations les plus fortes de la vie est notre désir d’attirer l’attention émotionnelle positive des autres ; on a tous besoin d’attention émotionnelle, tout comme on a besoin d’air pour respirer ; l’affection & le soutien affectifs sont des BESOINS, & si on ne les reçoit pas de nos proches, on en souffre terriblement, et cela détériore notre santé physique & mentale ! – on a vu sur les bébés les suites terribles de la privation affective ; ils en sont morts !

Le terme « famine émotionnelle » décrit en fait la situation où nos besoins de dépendance ne sont pas remplis.

Notre cerveau est câblé pour se connecter aux autres, & pour considérer l’isolement comme un grave danger. En effet, jadis, les êtres vivants de notre sorte DEVAIENT vivre en groupe ; un individu isolé était condamné à mourir à brève échéance ! Voilà pourquoi on a faim d’un sentiment d’appartenance et de connexion, & pourquoi le rejet & l’isolement nous font souffrir.

Cette connexion ne fonctionne pas sans d’autres humains et les animaux ou la technologie ne peuvent s’y substituer.

Pourtant, un concept crétin – immédiatement adopté par un tas de pseudo-thérapeutes sans jugeote (mais non sans mépris d’autrui & agressivité !) – affirme aux victimes de proches mauvais ou dérangés qu’elles ont tort de vouloir que leurs proches leur manifestent de l’affection ! On leur prétend que ce désir de vie, si légitime, ne l’est pas, qu’un individu normal ne s’attend à rien des autres, & que ça provient d’un manque d’estime de soi – bref, que c’est elles qui ont (& qui sont) le problème … Un vrai scandale !

Nous DEVONS sentir que nous sommes importants aux yeux de nos proches – donc oui, la dépendance est un besoin, pas le caprice d’un être névrosé !

Et si on ressent ce vide, ce manque, cette horrible souffrance, c’est qu’on vit avec un être taré (ayant une psychose) ou qu’on sort avec un gros égoïste, qui a fait ce qu’il fallait au début pour se faire aimer & nous attirer dans une relation, puis en prend à son aise & révèle sa vraie nature & le peu de cas qu’il fait de la relation – un malhonnête qui nous a utilisé(e) pour ses propres buts en nous jouant la comédie de l’amour & puis une fois que cet amour nous enchaîne à lui, nous abandonne en n’étant pas là pour nous !

Cela fait d’ailleurs partie des violences infligées par les pervers narcissiques.

La science a montré que l’une des motivations les plus fortes dans la vie est le désir d’obtenir une attention émotionnelle positive d’autrui, et que si l’on est privé (ou qu’on reçoit trop peu) de cet « aliment » durant un certain temps, on commence à souffrir de famine émotionnelle – exactement comme si l’on manquait d’aliments physiques.

Comme tout être vivant, un humain a des besoins physiques qui, s’ils ne sont pas satisfaits, minent sa survie. C’est pourquoi nous respirons de l’oxygène, nous mangeons, buvons & dormons chaque jour.

Mais nous avons aussi des besoins non-physiques ; des besoins émotionnels – tout aussi réels & indispensables, bien que nous ne puissions les voir – par ex, le besoin de se sentir connecté aux autres. C’est la façon dont nous nous sentons vus, entendus & acceptés dans une relation. La famine émotionnelle s’installe lorsque cette connexion est absente.

Ca arrive souvent dans les couples, quand les partenaires masculins (plus fermés) reprochent à leur compagne de les harceler parce qu’elle demande leur attention ou à être plus câlinée.

Mais négliger ces besoins émotionnels a de graves conséquences ; comme la famine physique, la famine émotionnelle fait d’énormes dégâts en nous. C’est un processus long et douloureux qui nous laisse un sentiment de vide et de désir perpétuel.

Ceux qui sont nourris émotionnellement par leurs proches sont « pleins » & heureux – leur système immunitaire est fort, leur conduite est adaptée, équilibrée, ils ont de l’audace & la force d’affronter les soucis de la vie.

A l’inverse, les malheureux que leurs proches affament ont une immunité faible, ils sont tristes, faibles, déprimés, déséquilibrés, manquent d’allant & d’audace, & se sentent mourir à petit feu.

Ce vide à l’âme est un trou béant, qui les pousse à des conduites dangereuses pour le (& se) remplir ;

Voici 7 comportements indiquant qu’on est en famine émotionnelle :

– on donne trop en relation ; on donne tout dans l’espoir de recevoir quelque chose en retour – ce qui fait bien l’affaire des profiteurs & autres individus tarés !,

-on est sans cesse vouloir « se prouver » ; prouver qu’on est gentil(le), qu’on est cool, qu’on est capable, etc – parce qu’on recherche l’approbation de la part de tout le monde !,

-on couche avec des gens non parce qu’on aime ça & qu’on en a envie, mais pour sentir vivant(e) ou désiré(e),

-on souffre d’addictions diverses ; au sexe, aux réseaux sociaux, à la nourriture, aux drogues diverses, à l’alcool, … Du reste, beaucoup d’adultes souffrant d’addictions sont des enfants ayant grandi avec des parents incapables de leur procurer l’affection dont ils avaient besoin,

-on a dur à finir une relation ou à accepter que c’est fini – donc, on les maintient à tout prix, contre toute raison, ou on se perd en rêveries,

-on n’a pas de limites personnelles – alors, on s’ouvre trop, à n’importe qui, ou on se laisse traiter sans respect. On a tant besoin d’affection qu’on accepte ou qu’on se raccroche à n’importe quelle relation, même destructrice ; on s’y efface, négligeant nos propres besoins – puisque ceux qui étaient censés nous aimer en 1er ne l’ont pas fait, on ne se sent pas vraiment digne d’être aimé(e) une fois adulte.

Quand on vit avec quelqu’un (ami, famille, partenaire amoureux), tout ce qu’il dit ou ne dit pas, tout ce qu’il fait ou ne fait pas, a un impact direct sur notre bonheur.

Or, il est épuisant, exaspérant et décourageant d’être dans une relation avec quelqu’un qui ne vous « renvoie pas la balle » et dont la froideur vous laisse émotionnellement affamé(e).

Bref, quelle est LA clé de toute relation viable & durable ? Le soutien émotionnel !

L’érosion d’une relation commence TOUJOURS avec l’absence de ce soutien-là.

Cette clé de la solidité d’une relation est, si pas le seul facteur, du moins le plus important … & de loin !

Quand, dans une relation, on sent quand nos espoirs, rêves, sentiments & désirs sont aimés, on se sent aimé(e). Et comment ressent-on cela ? C’est l’autre l’autre est curieux de nous & fasciné par tout ce qu’il découvre, qu’il aime savoir comment on se sent, comment on voit le monde, ce qu’on désire, …

Voici 3 questions à poser à notre partenaire si l’on sent que nos liens se distendent à cause de ce problème :

  1. a) Es-tu accessible ? Es-tu prêt à m’accorder ton attention & à être émotionnellement ouvert à ce que je dis ?
  2. b) Es-tu réactif ? Vas-tu accepter mes peurs & mes besoins, et m’offrir réconfort & dévouement ?
  3. c) Es-tu engagé ? Seras-tu émotionnellement présent & engagé envers moi ?

La question-clé est en fait ; Est-ce que tu es là pour moi ?

! Ne pas se baser sur sa réponse, mais observer les faits (c-à-d ses comportements) pour voir ce qu’il en est.

Et si on constate que l’autre ne peut pas ou ne veut pas répondre à nos besoins émotionnels, il faut alors déduire qu’on n’est pas compatible avec cette personne, & la laisser aller – car « l’eau & l’huile ne se mélangent pas, et on aura beau les brasser, elles se sépareront toujours à la fin » !

Oui, épargnons-nous du temps & de pénibles expériences, & coupons les ponts avec ces gens qui nous font vivre un enfer & nous tuent à petit feu !

 

 

Les « fans » du PN

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J’ai déjà parlé de la dissociation (v. « Réfugiée dans ma tête » ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2015/06/02/refugiee-dans-ma-tete/), mais il y a un autre effet horrible des traumas infantiles ; quand on vit ces traumas étant enfant, dans notre famille d’origine, comme tout s’écroule & que l’être humain a besoin d’avoir une base à sa vie, on se raccroche à nos bourreaux, ou à d’autres adultes, sans en prendre conscience.

Si on le comprenait, on se dirait plus ou moins ceci ;

Nom d’un chat ! C’était le devoir étroit de ceux qui m’avaient à leur charge, de veiller sur moi de façon à m’éviter ces violences ! Tous ces gens, dont c’est le devoir de me protéger, m’ont mis(e) en danger à la place et d’autres adultes, loin de dénoncer ces violences inacceptables, n’ont pas bougé leur petit doigt ou même, m’ont enfoncé(e) aussi !

Les enfants voient leurs parents comme parfaits & tout-puissants et, pour ne pas sombrer totalement, un enfant qui vit une telle vie, s’accuse lui-même ; si ceux qui l’élèvent le maltraitent, c’est parce qu’il l’a mérité, qu’il est mauvais…

Oui ; on a un sentiment de loyauté envers ces individus, on se coupe de notre raisonnement pour tirer les conclusions de ce qu’ils nous infligent.

Lorsque ma grand-mère paternelle, chez qui j’avais passé beaucoup du temps de mon enfance, est morte en novembre 1985, j’ai pleuré énormément, & très longtemps … Mais je comprends à présent que durant toutes ces années, elle a assisté sans broncher aux violences (insultes, gifles, coups, …) de son fils (mon « père ») & de sa belle-fille (ma « mère ») sur moi.

Jamais elle n’est intervenue pour faire cesser les séances de torture, jamais elle n’a dit à mes « parents » d’arrêter ! Jamais elle ne leur a dit ; Mais voyons, elle n’est pas la mauvaise que vous dites ; elle est gentille, elle est toujours en train de se dévouer pour les autres !

Jamais elle ne les a dénoncés … C’est d’autant plus grave que c’est justement ce silence des autres qui donne aux criminels violents (& les PN ne font sûrement pas exception !) la permission de continuer & aggraver de plus en plus leurs abus, car tous sont lâches, & dès que la Loi intervient, ils « s’assagissent » comme par miracle !

Au minimum, elle aurait pu juste me dire en privé ; « Ecoute, tes parents ont un problème, ce sont des gens immatures & égoïstes (& en plus, alcooliques & drogués aux médicaments psychotropes) et toi, tu es une fille adorable » – mais jamais elle ne m’a dit une telle chose …

Ce simple geste aurait remonté ma confiance en moi, ce qui aurait fait une énorme différence pour la suite de ma vie !

Elle m’appelait pourtant « ma douce » et voyait que tous les jours, je me précipitais pour l’aider dans son ménage & à préparer les repas. Mais d’un autre côté, elle ne m’en a jamais remerciée et il était hors de question d’attendre d’elle le moindre câlin !

J’étais une enfant tendre & (bien entendu !) assoiffée de tendresse – or, quand je tentais de lui faire un câlin, elle m’en faisait honte en me traitant de « flajûuter » (mot patois désignant quelqu’un de sale, dégoûtant, vicieux), en sorte que j’avais encore plus honte de moi … honte de ressentir un sentiment si naturel & indispensable à la vie !!!

Oui, son mari était violent, mais j’ai toujours vu que des femmes violentées, qui ne se défendaient pas elles-mêmes, se dressaient pour protéger leurs enfants ; toutes, on est indignées quand les brutes s’en prennent aux petits – mais pas elle, apparemment !

Au contraire, malgré la monstruosité de son fils, elle ne cessait de le porter aux nues ! *

Durant toutes ces années, j’avais placé ma grand-mère (la seule personne qui ne m’a jamais battue) sur un piédestal, mais la nature inqualifiable de son attitude m’a soudain sauté aux yeux et maintenant, je l’ai descendue de ce piédestal, croyez-moi !

Pour juger d’une situation, j’inverse les rôles ; j’imagine que l’autre personne est à ma place & moi à la sienne.

En fait, je n’ai pas dû l’imaginer, car une telle situation est arrivée ; en 1984, elle a eu une attaque cérébrale & est demeurée paralysée (et ne contrôlait plus ses sphincters).

Soigner une handicapée est un boulot astreignant, & mon grand-père, qui était avare, n’a pas voulu faire appel à une infirmière à domicile.

Seulement, quand elle se salissait, il la frappait. Quand j’ai vu ceci (une seule fois !), je me suis jetée devant elle, & j’ai tenté d’arrêter mon grand-père – en sorte que je me suis fait copieusement battre par lui ce jour-là – car même à 78 ans, mon grand-père était un homme grand & très fort.

J’ai ensuite couru à la police pour le dénoncer (mais personne n’a bougé).

Si moi je peux voir que maltraiter ainsi un être en état de faiblesse est inacceptable, si ça a causé chez moi une telle indignation que je me suis jetée sans réfléchir à sa défense, pour faire cesser l’abus, comment a-t-elle pu rester de façon répétée, durant des années, sans réagir alors que c’était moi, l’être sans défense à l’époque ?

Et moi, je me suis accrochée à cette femme, je l’ai portée aux nues toutes ces années, je l’adorais, je la considérais comme ma mère … mais nom d’un chat ! QUELLE SORTE DE MERE est-ce là ???

Ce n’est que maintenant que je vois que qui assiste au mal sans réagir, en est complice ! Il faut faire nôtre la phrase de Jésus disant que qui n’est pas pour nous est contre nous – & pour se protéger, juger des autres selon ce critère !

Comme par hasard, les PN arrivent à bien se maîtriser devant certaines personnes, mais se déchaînent sur leur proie devant d’autres…

En toute situation de harcèlement, il y a TOUJOURS des gens qui n’ont pas fait leur devoir d’humain – cette lâcheté ou indifférence est le terreau sur lequel prospèrent les PN ! Ce sont ces « fans » qui les encouragent dans le Mal !

Etre « humain », faire preuve d’« humanité », c’est être bon envers autrui, défendre les opprimés, protéger les faibles,  & ces gens qui assistent sans broncher au mal infligé à des êtres en situation de faiblesse, ont failli à leur devoir d’être humain, & se montrent en fait INHUMAINS ! Il n’y a rien à aimer ou admirer à cela !

Ces gens à qui l’enfant en détresse se raccroche comme à une planche de salut, ne sont hélas souvent qu’une planche pourrie !

« Souvent, les amis et la famille d’une victime de violences restent neutres, disant que les agressions du PN sont des « disputes », & qu’il faut être deux pour se disputer, ou qu’il y a 2 côtés à chaque histoire.  C’est une position très lâche.  Si quelqu’un se fait violenter & que ceux qui le savent choisissent de ne pas prendre le parti de la victime, cela revient à défendre l’agresseur & à lui permettre de continuer à l’agresser – c’est exactement ce que fait le silence des témoins d’agression ! Toute personne qui reste neutre ou silencieuse alors qu’elle sait que vous êtes victime d’abus doit être définitivement écartée de votre vie.  C’est inexcusable » ! (Jill Wise)

* Elle pouvait pourtant reconnaître la violence & l’injustice, puisque quand Mr De Meyer (instituteur sadique en dernière année primaire) m’a infligé une punition inique, & que j’ai quitté la classe pour me réfugier chez elle, elle a été enguirlander ce prof & lui a dit qu’il n’était pas question que je fasse la punition – son « aveuglement » devant les violences était donc sélectif …

Comment un PN détruit ses victimes

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Tous les PN nous font douter de la réalité, de ce qu’on perçoit, en sorte qu’on soit dans la confusion – c-à-d à la fois affaibli(e) et incapable de comprendre qu’on subit des abus de leur part.

Malgré cela, on ressent la douleur et on se pose des questions sur ce qui nous arrive.
Hélas, on ne peut pas compter sur les autres pour nous éclairer ; dans notre société, en effet, le Mal est nié, en sorte qu’il est mal vu de suggérer que quiconque ait pu nous blesser exprès.

Quand on en parle à d’autres, ils nous traitent de paranoïaque et excusent le PN, disant que c’est un malentendu ou qu’il ne l’a pas fait exprès – ce qui fait qu’on doute encore plus de nos perceptions !

Cette rage actuelle à affirmer ce qui n’est pas & à nier ce qui est, fait le jeu du PN !

Je vais vous expliquer une autre tactique de ces individus malfaisants ;

Ils vous accusent d’une faute dont ils savent pertinemment que vous êtes innocent(e), pour vous pousser à vous justifier. Et on le fait, car c’est fort choquant de se voir soudain accusé(e) de choses horribles.

Quand on se justifie, ils nient vos dires ou lâchent des commentaires méprisants, ce qui nous pousse à tout tenter pour le convaincre de notre innocence – ceci nous cause une grande détresse, et on s’échauffe de plus en plus.

C’est évidemment ce qu’il voulait, puisqu’un PN se nourrit des émotions qu’il suscite chez sa proie, et remonte ainsi son estime de soi inexistante – Oui ; les PN sont fiers d’eux quand ils réussissent à susciter certaines émotions chez les autres – ça renforce leurs sentiments de grandeur, qu’ils sont plus futés que les autres et peuvent les manipuler comme des marionnettes.

Bref, on parle pour ne rien dire & devant ce mur, cette accusation débile, ce refus d’entendre, & cette communication incohérente, on s’énerve de plus en plus.

Arrive un moment où on est au désespoir de ne pas pouvoir le convaincre de notre innocence (innocence qu’il connaît mieux que nous !), et tandis qu’on lui donne un argument essentiel, il quitte la pièce ou boude, nous infligeant la torture par le silence (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2014/11/24/pn-torture-silencieuse/).

Pendant ce temps, où la victime sent son cœur se briser & s’explique avec véhémence, le PN se détache soudain de la discussion (qu’il semblait pourtant, au début, trouver très importante) pour observer quelque chose par la fenêtre, ou regarder (ou mettre plus fort) la télé, ou saluer un voisin, …

Bref, il nous ignore & joue l’indifférence – pendant qu’on est là à le poursuivre comme un(e) cinglé(e) …

Si on pouvait prendre du recul, on comprendrait que c’est dément, car souvenez-vous ; c’est le PN qui a soulevé le soi-disant problème & commencé la discussion !

Bien sûr, ce traitement inhumain nous désespère encore plus – mais il continue, sans aucune pitié ; il veut nous faire tomber plus bas que terre, nous réduire au désespoir absolu, à l’état de loque humaine, plus bas que lui, plus malheureux que lui, dans l’enfer où il vit constamment, et où seule notre humiliation lui permet de respirer, durant un bref laps de temps !

Mais cette tactique sert aussi un autre but ; celui de pousser la victime à bout, en sorte qu’elle fasse une sottise, & qu’ils puissent l’accuser de violence & la faire condamner par la soi-disant « Justice » ; ils aiment cela – d’une part, car ça blesse leur proie & d’autre part, car manipuler les juges & autres acteurs sociaux renforce encore leur estime d’eux-mêmes.

Quand le PN nous a choisi(e), il a vu qu’on était aimant(e), tendre, patient(e), tolérant(e) (voir https://bonheuretamour.wordpress.com/2016/03/04/comment-le-pn-sait-que-sa-proie-est-ferree/) – tout ce qu’il n’est pas et qui provoque sa jalousie. Un PN n’admire pas quelqu’un de supérieur & ne veut pas acquérir ses qualités ; il veut DETRUIRE ce genre de personnes, ruiner leur vie à tous points de vue.

Voilà pourquoi il nous inflige ces scènes dégradantes ; pour nous démolir et, si possible, nous faire également passer aux yeux des autres pour l’agresseur, & lui pour la victime.

Il VEUT que vous l’agressiez – à la fois pour que ce soit la victime qui exprime sa propre folie, mais aussi car ça la détruit de l’intérieur, & socialement.

Il faut fuir, car si vous restez avec lui, il arrivera tôt ou tard à vous pousser à la faute, en créant une situation où vous aurez le mauvais rôle aux yeux de tous.

Si votre relation avec le PN atteint cette phase (où de telles discussions ont lieu), vous êtes en grand danger ; voici ce qui risque d’arriver à ce stade :

– un cancer peut se déclarer,

– ou une dépression & un suicide (qui peut vous tuer ou vous laisser paralysée pour le reste de vos jours),

– vous pouvez avoir un accident de la route (à cause du stress & de l’obnubilation),

– ou vous pouvez « péter les plombs » & vous retrouver enfermé(e) en prison ou en hôpital psychiatrique.

car sachez-le ; ils vous pousseront souvent à bout, grâce à des mots-clé ou des sujets sensibles – ils vous ENTRAINENT à réagir d’une certaine façon et quand c’est devenu automatique, ils vous provoquent en public… et vous réagissez, DEVANT TEMOINS, comme ils vous y ont entraîné(e) ; là, vous vous tirez vous-même une balle dans le pied, car c’est vous qui passez pour le cinglé & l’agresseur !

Donc, si le PN vous accuse d’une faute imaginaire, ne tombez plus dans le piège de réagir & de répondre comme si ce qu’il disait avait du sens ; prenez du recul, et répondez calmement : « je suis désolé(e) que tu ressentes ceci, mais je ne peux t’aider », & quittez-le immédiatement, ou planifiez votre évasion.

Et cessez de lui trouver des excuses, du genre : « il est jaloux car son précédent partenaire l’a trompé », ou « il est violent parce que ses parents le battaient », etc. Ce qu’il fait est inacceptable, point !

 

« Démons intérieurs » … Vraiment ?

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Vous êtes-vous déjà demandé d’où viennent réellement vos pires pensées, sentiments et comportements ?

On attribue généralement ces impulsions qui nous poussent à nuire aux autres ou à nous-mêmes à nos « démons intérieurs », ce qui revient à dire que cela viendrait de forces sataniques qui se trouveraient en nous.

Mais expliquer  nos désirs ou actes honteux par l’intervention d’entités surnaturelles, n’est pas très scientifique … sans compter que c’est une attitude peu morale, voire même nihiliste.

Cela suggère en effet qu’on n’est pas l’agent de nos actions, mais que quelque chose d’étranger en nous porte la responsabilité de nos actes répréhensibles.

Considérer les méfaits de cette manière non seulement nous absout de tout blâme ou culpabilité, mais sous-entend également qu’on ne peut rien faire pour se retenir de commettre ces actes mauvais.

Pourtant, si l’on est capable de réagir négativement à des provocations, on peut aussi apprendre à y répondre d’une façon positive.

Si vous ressentez un vif désir de faire quelque chose de dépravé, vous aurez peut-être l’impression d’être possédé – comme si votre instinct ou vos impulsions n’étaient plus sous votre contrôle. Mais si on creuse la chose & qu’on pense à ce qu’est cette « possession », on verra que c’est soit une rage venant de notre passé qui remonte à la surface, soit que ça répond à un besoin de plaisir.

Donc, si vous êtes « possédé » par ce genre de désirs mauvais, c’est en réalité une partie récessive de vous-même qui vous piège ; une partie si étrangère à la façon dont vous voulez vous voir, que vous préférez l’attribuer à un élément extérieur à vous.

Mais il arrive pourtant qu’on ait des pulsions incontrôlables & que l’on commette des actes d’auto-sabotage – auquel cas on agit en ennemi de soi-même. Là, on voit que l’ennemi intérieur n’est pas une force surnaturelle obscure : c’est nous-mêmes.

A quoi ressemblent, en pratique, ce genre de comportements « diaboliques » ?

Il peut s’agir d’un acte de violence physique ou verbale qui blesse quelqu’un autre – qui le fait se sentir humilié, stupide ou sans valeur, ou d’une violence commise sur nous-même ; une réflexion insultante, un acte d’automutilation ou de destruction.

Une grande partie de la toxicomanie et des dépendances de toutes sortes s’inscrivent également dans cette tendance à la négativité, qui peut se manifester soit par une auto-indulgence préjudiciable, soit par une auto-punition.

Elles aussi découlent, non de forces surnaturelles néfastes, mais d’un besoin désespéré d’échapper à une existence saturée de stress, à un sentiment de culpabilité, de honte ou de désespoir, ou à un sentiment de mépris & de dégoût de soi.

Les professionnels de la santé mentale attribuent tous le Mal au fait d’avoir grandi dans une famille gravement dysfonctionnelle ; par ex, si les parents sont très critiques et ne peuvent aimer leurs enfants que de façon conditionnelle (voire pas du tout), basée sur la performance, ce qui détruit tout amour de soi et confiance en soi chez l’enfant.

Si tant de ses désirs et besoins sont ignorés ou niés, un enfant en vient à se voir comme un nul, qui ne mérite rien dans la vie, ce qui mène à des pensées dépressives et auto-défaitistes sur soi et à l’idée de la futilité des efforts.

Ou il devient plein de méfiance et de ressentiment, envers soi, ses parents, & le monde en général.

Lorsque ces enfants-là grandissent, ils fuient les relations (du moins les relations saines) ou agissent de manière à les détériorer, à pourrir leur vie & celle de leur partenaire.

Parfois, dans le besoin désespéré d’obtenir le plus possible d’acceptation et d’approbation (sinon d’amour) de leurs parents, les enfants qui grandissent dans ces familles dysfonctionnelles deviennent comme leurs parents – voilà comment naissent les harceleurs de cours d’écoles !

Et si leurs parents (ou ceux qui prenaient soin d’eux) étaient incapables de les aimer, eux aussi perdent souvent leur capacité à donner et à recevoir de l’amour.

En conclusion, presque tous les comportements si odieux qu’on les attribue à des « démons intérieurs » ne sont qu’une tentative inconsciente de prendre une revanche sur les abus subis dans l’enfance.

La base des actes mauvais n’est nullement surnaturelle, mais bien psychologique.

Quand le pervers « comprend » …

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Sachant que « quand on sait mieux, on agit mieux », les victimes de PN s’épuisent à expliquer sans fin au PN dans leur vie, les choses les plus simples ; on discute à perdre haleine pour tenter de lui faire comprendre qu’on ne le hait pas, que nos intentions étaient bonnes, que l’on n’a pas pu faire ce dont il nous accuse, …

Or, parfois, le PN semble avoir une « révélation », une illumination ; soudain, il réalise la vérité à propos de quelque chose, soudain, il se met à piger une chose que vous tentiez (en vain) de lui expliquer depuis des années, …

Cela semble être le miracle que vous attendiez depuis bien longtemps et vous avez envie de crier Alléluia – car enfin votre bourreau a vu la lumière, il a compris ses fautes, s’excuse & promet de changer, … Bref, il paraît vraiment décidé à s’amender.

Enfin – pensez-vous – les choses vont s’améliorer et il cessera de vous violenter …

Hélas, vous constaterez bien vite que rien ne change, & que ces « illuminations » se répètent à intervalles plus ou moins réguliers, le plus souvent (comme par hasard !) quand vous menacez de partir.

En fait, ces « révélations » ne sont, une fois de plus, qu’un piège, qu’une carotte qu’ils agitent devant nous pour nous maintenir dans l’ornière & nous faire avancer ou qu’un bref moment de clarté dans la nuit de leur vie morte.

Il faut se souvenir sans cesse de cette vérité : avec un PN, plus ça change, plus c’est la même chose !

Le souci, c’est qu’il est dur de dire que ce n’est pas vrai – car parfois, ils mentent délibérément (pour nous garder dans la relation), & parfois, ils croient à ce qu’ils disent.

C’est pour cette raison que, quelques semaines après vous avoir rencontré(e), ils vous disent « je t’aime », ou « épouse-moi » sans peser les conséquences – c’est juste ce qu’ils ressentent ou ont envie de dire sur le moment ( !).

Alors, quand il nous sort le fameux « j’ai tout compris ! », on est tenté de le croire. D’abord, parce qu’on espère ce miracle comme le gars perdu dans le désert espère une oasis, mais surtout parce qu’il semble si convaincu & donc, si convaincant.

Toujours, un PN est mené par ses émotions – or, celles-ci sont fugaces… Voilà pourquoi il oscille entre les gentillesses & les insultes – parfois, il le fait stratégiquement, mais parfois, il ne fait qu’exprimer ce qui se passe en lui à ce moment, en sorte qu’il peut passer de « je t’aime » à « je te hais » en quelques minutes.

Un être normal (mature) n’exprime pas tout ce qui lui traverse l’esprit, & surtout, est capable de nourrir des émotions ambivalentes ; par ex, être fâché contre quelqu’un tout en se souvenant qu’on l’aime.

Mais les PN, étant émotionnellement très immatures, en sont incapables (j’en ai parlé ici ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2018/10/09/le-pn-comme-bebe-geant/) ; chez eux, la sensation d’aimer ne peut co-exister avec la colère.

Et l’ennui, est que chez les PN, la sensation d’amour est liée à des sensations de peur, rage, dégoût & haine de soi – alors, quand ils ressentent des émotions positives, ça les effraie & les enrage, car les émotions négatives prédominent.

Voilà pourquoi ils ne peuvent se livrer aux plaisirs de l’amour, pourquoi ils s’évadent (physiquement ou émotionnellement) des relations ou se défoulent sur leur « bien-aimé(e) ».

Et si, à certains moments, une lueur de compréhension les traverse, où ils réalisent qu’ils sont en fait le problème, cela ne dure que peu de temps.

Cela ne peut pas durer parce que les PN n’ont pas de vérité, pas de réalité réelle ; ils ne font qu’exister d’un moment au suivant, menés par l’émotion qui les traverse à chaque moment.

Alors, si aujourd’hui ils comprennent qu’ils vous ont fait du mal & qu’ils souffrent d’un trouble, des sentiments & pensées inverses, feront qu’ils reprendront vite leurs méchancetés, car leur ego aura vite fait d’effacer toute idée d’une imperfection possible.

Donc, demain, dans leur tête, eux seront parfaits & équilibrés, & vous serez le (la) taré(e) qui les déteste & les harcèle !

Que ce soit un mensonge délibéré ou juste une idée fantaisiste qui leur traverse l’esprit & qu’ils prennent (comme toujours) pour vérité d’Evangile – car ces individus ne tiennent compte que des données correspondant à leurs émotions.

Par conséquent, quand une émotion passe, les données qui l’accompagnaient disparaissent aussi & sont remplacées par d’autres informations, en phase avec ce qu’ils ressentent à ce moment-là.

Les gens normaux s’attendent à ce que, quand on dit quelque chose, on adopte le comportement cohérent avec nos dires – & que si l’on s’excuse pour quelque chose, on ne le refera pas … D’où la surprise navrée des victimes en constatant que le PN recommence ses accusations après s’être excusé.

En fait, il ment exprès ou vous hurle dessus juste parce qu’aujourd’hui, il ressent quelque chose d’opposé à ce qu’il ressentait hier, quand il pleurait & s’excusait.

Pour un être normal, quelqu’un a commis ou n’a pas commis un acte, et le fait qu’on apprécie ou pas cette personne, n’a rien à y voir, mais pour ces êtres dérangés, la vérité change selon les émotions surgissant en eux, & les autres deviennent soudainement coupables juste parce que tout d’un coup, ils sentent qu’ils ne les aiment plus …

De même, un individu normal ne cesse pas d’aimer quelqu’un juste parce qu’il est fâché sur lui, tandis que pour un PN, ses émotions définissent sa réalité, en sorte que celle-ci est floue et change d’un moment à l’autre.

Ca les renforce dans leur croyance qu’on ne peut se fier à rien ni à personne, que personne n’est sincère ; quoi qu’on fasse pour eux & quelque preuve qu’on leur donne, ils ne croient pas que l’on puisse les aimer, d’abord parce qu’ils savent qu’ils ne le méritent pas, mais surtout parce que leur psychose les rend paranoïaques, craintifs & en rage, et que dans cet état, il leur est impossible de le sentir, le comprendre ou le croire.

Donc, ces fameux moments d’illumination sont vite balayés par la tempête d’émotions négatives rugissant sans arrêt dans leur crâne malade.

J’espère que vous voyez qu’il est impossible de bâtir une relation saine avec un tel individu, rempli de haine, de terreur & de honte.

Ceci devrait vous faire traiter leurs moments de révélation par le mépris, ne plus mordre à cet hameçon. Car même si le PN est sincère en s’excusant, ça ne durera que peu & il reprendra très vite ses violences habituelles.

Franchement, ne méritez-vous pas mieux qu’une telle vie en dents de scie ?