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Le PN & ses complices secrets

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J’ai souvent abordé le sujet des complices évidents des PN ; les flying monkeys. Mais il en existe bien plus qui sont moins évidents & pourtant tout aussi nocifs !

Tout comme le harcèlement au travail ou à l’école ne peut exister QUE si l’autorité en place ne fait pas son boulot, le narcissisme malin ne peut exister de façon isolée ; il faut aux pervers narcissiques des complices (souvent involontaires) de leurs délires & de leur déni du réel & des « enablers » (des gens qui permettent ou encouragent leurs violences).

Si personne ne rentrait dans leur jeu & ne leur permettait de torturer des victimes, les PN ne pourraient pas s’en tirer avec ces actes cruels & révoltants !

Ils ne s’y livrent donc que seuls avec leur victime ou en présence de certaines personnes (voir Les « fans » du PN ; https://bonheuretamour.wordpress.com/2019/12/20/les-fans-du-pn/) – des gens dont les PN savent qu’ils les laisseront violenter la victime – ou même, les y encourageront !

Et il y a aussi la victime, qui le supporte car elle a été « programmée » à le faire, ou à croire qu’elle mérite ces mauvais traitements, mais aussi parce qu’elle est si épuisée par les abus subis qu’elle n’a plus la force de se révolter contre eux. Elle peut croire qu’elle ne peut pas faire changer les choses ou gagner contre son bourreau, quoi qu’elle fasse, et donc, ne fait plus rien (impuissance acquise).

Le PN a conditionné la famille à se soumettre grâce à des tactiques de rage ou d’hystérie – c’est si effrayant & épuisant que les victimes trouvent plus « simple » de céder & de donner au PN ce qu’il veut. Les PN sont en effet extrêmement entêtés pour obtenir ce qu’ils veulent, & peuvent faire durer leur rage (ou leur torture silencieuse) pendant des semaines (même des mois ou des années en cas de rupture), jusqu’à ce que leur victime ne puisse plus endurer la douleur & la terreur (car ils menacent de leur faire du mal), et cède.

Leur stratégie (de torture par le silence couplée à des attaques passives-agressives) cause à la victime des sensations très pénibles ; beaucoup de douleur, d’angoisse & de tension.

Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que la victime cède pour faire cesser ces sentiments insoutenables – mais c’est une erreur, car cela renforce ce comportement – & plus ce schéma s’est répété, plus il s’est renforcé.

Mais bon, de toute façon, si on reste avec lui, même si on arrive à faire cesser ce schéma-ci, il en installe un autre, car avec un PN, plus ça change, plus c’est la même chose !

Les pervers ont souvent adopté cette tactique dès l’enfance & l’a gardée parce qu’il a constaté qu’elle est efficace – donc il y est fort, car bien entraîné. Confrontée à ces assauts concentrés, très violents & persistants, la victime n’a à peu près aucune chance de pouvoir y résister

Il est très dur de s’affirmer & de maintenir des limites personnelles quand quelqu’un engage toute sa volonté pour obtenir ce qu’il veut. Pourtant, c’est ce qu’il faudrait faire si on veut s’en sortir – mais personne (à part un PN, justement) n’a ce genre de persistance – on « s’use » avant lui, puisque pour lui, c’est une question de vie & de mort ; il est donc bien plus motivé (en plus d’y être bien plus entraîné) ! Et vu que ça a marché avant, il sait que ça finira par marcher ! Donc, à mon avis, la seule solution viable est de partir.

Les PN ont besoin d’un public à qui faire avaler leurs salades, leur version de la réalité, car leur « comédie » n’est, en fin de compte, pas destinée aux autres, mais à eux-mêmes, mais pour pouvoir y croire, ils doivent engager d’autres « acteurs » dans leur « pièce de théâtre ».

Pour ce faire, ils doivent mettre en scène les situations, les « arranger » pour faire agir leurs marionnettes d’une certaine façon.

Si ces marionnettes ne suivent pas le script prévu par le PN, ça déchire la toile de leur délire & les précipite dans la honte & la haine de soi.

Il faut vite « recoudre le trou », c-à-d rectifier les choses & les faire à nouveau coller au script à l’aide de manipulations & de crises de rage.

En outre, le PN affirme aux victimes qu’en refusant d’obéir, c’est elles qui sont cruelles & le forcent à recourir à la violence. C’est de toute façon un cas de vie ou de mort pour eux – & là, ça peut en devenir un pour VOUS !

Les PN ne veulent donc pas qu’on les aide ; ce qu’ils veulent, c’est qu’on leur permette de continuer à jouer & à entretenir leur délire !

Vu que ces individus sont si défectueux, ils ont sans cesse un besoin ou un désir, & la victime est là pour le remplir ou le résoudre ou l’assouvir … MAINTENANT ! – d’où leur rage si celle-ci refuse de jouer le jeu !

La victime vit donc en prison avec un fou dangereux. Est-elle donc psychiatre ? Et doit-elle vivre ainsi ? Personne ne devrait vivre ainsi, dans une telle misère !

En famille, on devrait être à l’aise & détendu, & non pas battu(e), terrorisé(e) & sans cesse sur ses gardes !

Et ceux qui, assistant à ce terrorisme & à ces maltraitances, excusent le PN ou ne le dénoncent pas, l’encouragent à continuer & se font ses complices !

« La peur du gendarme est le début de la sagesse » & c’est particulièrement vrai pour ces lâches que sont les pervers narcissiques ! Oui, ils cesseraient s’ils étaient menacés de devoir payer pour leurs crimes, mais avec cette autorisation donnée par certains, les PN se donnent encore plus raison de violenter la victime.

En effet, devant tout souci, ils DOIVENT accuser autrui pour se blanchir car leur être moral est si faible (tel un agonisant) qu’il ne peut supporter le moindre blâme – donc, les PN doivent être parfaits en tout.

C’est leur bouc émissaire qui portera donc la faute de tout problème, ou erreur, ou stress qu’ils pourraient ressentir.

Les gens pensent souvent que seuls ceux qui approuvent franchement les actes du PN envers sa victime, sont ses complices & lui permettent de le faire, mais c’est faux !

Cette « permission » à un individu d’en violenter un autre comprend bien sûr le fait de l’approuver, mais c’est aussi le fait de créer un moyen pour que quelqu’un puisse faire quelque chose, bref, procurer à l’agresseur un environnement où il peut agresser. Ca n’a rien à voir avec le fait d’approuver ses actes ou de croire qu’ils sont justifiés.

Les « permetteurs » (enablers en anglais) sont donc aussi ceux qui acceptent les explications mensongères d’un PN ou l’excusent, ou empêchent qu’il en subisse les conséquences, ou qui tolèrent les abus.

C’est en ce sens qu’ils agissent comme des complices du PN, oubliant qu’être doux avec le loup, c’est être cruel avec l’agneau !

Même si ces témoins en sont choqués intérieurement, le fait qu’ils blâment les violences sans réagir, sans rien dire ni faire pour les faire cesser, ne peut leur être compté comme une vertu – car ça ne fait que renforcer la violence du PN & faire perdurer l’enfer que vit sa proie !

En Suède, des sociologues ont mené une expérience où un homme frappait & insultait une femme dans un ascenceur, en présence d’un autre usager. Résultat ; sur 53 personnes ayant pris cet ascenceur & ayant assisté aux violences, UNE SEULE (une femme) a réagi – les 52 autres ont « ignoré » l’incident & laissé l’agresseur battre sa victime sans réagir !

Ces résultats montrent pourquoi les PN prospèrent dans nos sociétés & peuvent y torturer & tuer en toute impunité !