Pour se sortir de la mouise, il faut ôter tous les facteurs qui nous y ont mis, & qui nous y maintiennent, et une fois qu’on voit clairement les choses et qu’on a éliminé les parasites de notre vie, il faut s’attaquer au parasite intérieur : l’auto-sabotage !
Arrachons le mal à la racine : les raisons profondes qui nous poussent à traînailler au lieu de trimer.
Pourquoi est-ce qu’on se sabote ?
En fait, nous perdons notre temps parce que la vie est désespérément répétitive ; on est toujours dans le même décor, entouré des mêmes choses : la maison, les trajets, nos proches, le bureau (ou l’école), … en sorte qu’on se lasse de ce train-train quotidien, toujours pareil. Ces tâches qu’on doit faire jour après jour nous dérobent notre temps & notre énergie, en ne nous procurant aucun plaisir en retour.
Donc, même si (ce qui est rarement le cas), on travaille à réaliser un grand objectif, notre cerveau voit cela comme un problème, car ça nous fatigue.
Le but du cerveau est de nous garder en vie, mais aussi heureux (car un mental sain & heureux participe aussi à notre survie) ; son but n’est donc pas qu’on bosse pour atteindre nos buts, accomplir nos rêves ; ça (se fixer des buts pour assouvir nos désirs), c’est notre mental conscient qui l’a décidé – tandis que notre cerveau voit que le travail nous ajoute une pression, & donc, nous suggère de nous reposer.
Voilà pourquoi on n’est pas motivé & on traîne au lieu de trimer ; l’on regarde, par ex, les commentaires sur notre page facebook, ou de nouvelles vidéos sur Youtube, ce qui nous donne un sentiment agréable.
On se libère de la pression du travail, & on relaxe notre cerveau en lui offrant du divertissement.
C’est amusant & relaxant et donc, notre cerveau considère cela (pas le travail) comme sain.
Et comme on veut rester dans cette bonne humeur, on s’engage dans un festin de divertissement ; on passe à d’autres vidéos, encore & encore, ou de Youtube à facebook, à notre boîte mail, à la télé, au jeu de solitaire, à des textos, etc.
Et même si vous le faites chaque jour, ce sont toujours d’autres images – dont vous ne vous en lassez pas. Chaque jour, il y a de nouveaux contenus, qui vous scotchent à votre écran pendant de longues périodes.
Votre cerveau aime ceci, car pour lui, glander et rigoler, c’est bien mieux que stresser en travaillant dur.
Mais ces âneries répétitives nous gardent prisonniers ; ils nous empêchent de travailler à nos buts & d’apprendre quoi que ce soit d’intéressant.
En effet, on ne fait que regarder continuellement le même genre de contenus, car c’est notre zone de confort, & on y perd des jours, des semaines, des mois & même des années.
Cela ne résulte pas de décisions constantes ; c’est juste une activité qui est devenue une habitude ; on s’est programmés inconsciemment à toujours aller sur les mêmes contenus.
Mais avez-vous déjà compté combien de temps vous passiez chaque jour à cette activité vaine ? (ces amusements sont effectivement futiles, puisqu’ils seront oubliés en quelques semaines ou mois).
Ce n’est évidemment pas quelque chose que vous vous êtes engagé à faire ; c’est plutôt quelque chose qui vous happe & sur lequel vous n’avez aucun contrôle ; vous cliquez … et vous voilà emmené pendant des heures à errer sur le Net.
Et c’est une habitude qui se renforce, puisque plus on s’y livre, plus on s’amuse – ce qui est gratifiant.
Si ceci décrit votre vie, vous devriez être heureux. Mais en réalité, on va souvent sur ces sites pour fuir le stress – cela signale un problème sous-jacent, qu’il vaut sans doute la peine de détecter & de traiter…
Car ces occupations vaines ne nous donnent qu’un plaisir fugace, & non du bonheur. Comme l’amusement cesse à la fin de la vidéo, on doit en visionner une autre, & encore une autre, etc.
Or, « le plaisir est le bonheur du sot, le bonheur est le plaisir du sage » ; il vaut mieux investir dans un but à long terme qui a toutes les chances de nous rendre fier de nous & heureux, que de gaspiller notre vie à des activités qui, à long terme, nous rendront amer & malheureux.
On doit, bien entendu, gagner sa vie, et on a des désirs, des ambitions ; on veut accomplir certaines choses dans la vie, & obtenir de bonnes choses (argent, statut, maison, …), on s’imagine comment serait notre vie idéale… Et tout cela est détruit à cause de cette sale habitude de choisir les plaisirs fugaces, au lieu de travailler à notre bonheur futur.
Il faut savoir que personne ne viendra vous aider ; les autres poursuivent leurs propres rêves, leurs propres objectifs.
Donc, c’est à vous de décider de à quoi vous passerez votre temps, & à vous de le faire.
Vous pouvez décider d’éliminer totalement cette habitude, ou d’apprendre à la gérer, sur base de combien de travail votre rêve requiert ; demandez-vous si vous avez du temps pour Youtube, ou pour une longue conversation téléphonique.
Si vous êtes tenté de céder, demandez-vous si vous n’êtes pas censé travailler, plutôt. Si oui, mettez-vous au boulot, au lieu de faire quelque chose d’improductif.
Bien sûr, votre cerveau vous soufflera que c’est pelant, et que visionner des choses est amusant, mais il faut le faire taire, en lui martelant que travailler est peut-être pelant, mais que ça doit absolument être fait pour votre avenir.
Soyez le bon gestionnaire de votre vie, donc de votre comportement ; celui qui contrôle vos actes et les fait aller dans le bon sens, celui qui vous empêche d’adopter les comportements qui vous mèneront à l’abîme.
Au plus tôt vous vous y mettez, au plus vous augmentez vos chances d’obtenir ce que vous voulez – c’est votre vie qui est en jeu !
Dites-vous que votre état physique, mental, émotionnel et financier dans 10 ans dépend de vos décisions – et actions – d’aujourd’hui. Si votre moi de dans 10 ans pouvait vous apparaître, il vous crierait de cesser vos amusements futiles & de vous mettre au boulot pour améliorer votre vie en tous domaines, & de cesser de gâcher votre temps sur Youtube, facebook, Instagram, à plaire aux autres, à traîner avec de faux amis, car dans 10 ans, tout ça sera oublié, mais vous vivrez & serez responsable de ce qu’est devenue votre vie à ce moment-là.
Alors, puisque c’est VOTRE vie, & qu’on n’en a qu’une, prenez-en les rênes … Maintenant !
bonheuretamour 