Pour changer de vie, creusez profond !

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Tous, nous avons développé certaines mauvaises habitudes, et on a beau savoir que c’est nocif, craindre les conséquences & décider de changer, on n’y arrive pas.

Et c’est pareil avec les bonnes habitudes qu’on décide de prendre, pour notre bien ; pour changer ou obtenir certains résultats : on le fait une fois ou 2, puis on laisse tomber pour reprendre nos vieilles façons.

Pourquoi ? Eh bien, parce que, comme toujours, « le visible simple cache de l’invisible compliqué » !

Comme le disait mon beau-frère, il faut arracher une plante à la racine. Or, il y a beaucoup de couches à nos comportements, et comme on ne change que la surface des choses (la « fleur » ou les « feuilles »), en laissant les puissantes raisons sous-jacentes (la « tige » ou les « racines »), la mauvaise habitude refleurit bien vite…

Généralement, on se concentre sur le facteur le plus extérieur ; le comportement ( = la façon d’agir) à adopter, ou à éliminer … et tout aussi généralement, ça ne marche pas.

On ne fait pas ce qu’il faudrait parce qu’intérieurement, d’autres raisons s’y opposent – & d’abord, notre opinion secrète sur ce changement ou ce nouveau comportement.

Par ex, si je donne un conseil à quelqu’un, mais qu’il pense que je suis stupide, il ne suivra pas mon conseil.

Ici, pour être au clair, il faut faire plus que juste observer un comportement ou enjoindre de l’exécuter. Il faut poser des questions pour apprendre ce que pense le sujet.

Et – approfondissons encore les choses – nos pensées sont en fait générées par nos sensations. Ce qu’on ressent affecte notre pensée (à l’inverse, nos opinions affectent nos sensations, mais bien moins).

On voit déjà ici que, pour modifier les performances de quelqu’un, il faut changer son comportement et pour cela, changer ses pensées, et pour cela, changer ses sensations.

Mais il faut aller encore plus profond ; car ce sont nos émotions qui déterminent nos sensations…. & celles-ci sont déterminées par notre physiologie.

Là, on est enfin au cœur – ou à la racine – des choses –  et c’est là qu’on comprend pourquoi vouloir changer seulement le comportement, est inefficace ; car si l’on ne contrôle pas tous les facteurs, on ne pourra rien changer à nos actions.

Pour changer ou être performant, il faut s’adresser à ces 5 niveaux (physiologie, émotions, sensations, pensée & comportement) ; les reconnaître & apprendre à les maîtriser dans un sens qui nous sert.

– la physiologie, ce sont des flux de données circulant pour alerter le cerveau de ce qui se passe dans notre corps,

– l’émotion (« énergie en motion, ou en mouvement »), ce sont tous les messages – ou flux de données – (chimiques, électro-magnétiques, …) du corps arrivant au cerveau. On en a donc en continu.

Par contre, il se peut qu’on n’ait pas de sensations ;

– la sensation, c’est la prise de conscience, dans notre esprit, de cette énergie. Et voilà ce qui pose problème : l’énergie est là, mais on ne le ressent pas. Il arrive souvent qu’on soit dans un état d’anxiété inconsciente.

Mais il y a tellement de signaux… Comment en prendre conscience, pour pouvoir ensuite les maîtriser ?

Il faut partir du battement du cœur ; en général, on mesure la distance entre 2 battements, & on fait une moyenne – ce qui donne, par ex, 75 battements/minute.
Mais en fait, les variations de rythme cardiaque sont hyper-importantes ; prises sur 24 heures, elles indiquent notre état de santé, notre niveau d’énergie et surtout, elles modifient les fonctions du cerveau. En cas de stress, les signaux venant du cœur paralysent les lobes frontaux du cerveau ; donc, la mémoire, les fonctions de jugement, de décision & de maîtrise des impulsions !

La nature a créé ce mécanisme pour nous sauver la vie ; lors de situations d’urgence, le raisonnement va trop lentement, alors elle a trouvé ce moyen pour le court-circuiter & nous faire suivre notre instinct pour nous sauver la vie.

Voilà pourquoi on ne peut agir de façon raisonnable quand on est sous l’influence du stress, et pourquoi la cohérence cardiaque améliore à la fois notre santé physique & mentale !

Grâce aux exercices de cohérence cardiaque, au lieu d’une variance violente & chaotique du cœur, on revient à une variance stable, qui nous rend brillant & apte aux plus grands exploits.

Dès qu’on est confronté à un défi, même minime (défi à notre opinion, notre ego, une relation, …), un stress naît, qui fait varier les battements cardiaques, et – comme le cœur envoie continuellement des signaux au cerveau via le nerf vague, cause une fermeture de nos lobes frontaux, et donc, un mode de penser & d’agir impulsif & déraisonnable.

Et le pis, c’est que cela paralyse aussi notre conscience perceptuelle, en sorte qu’on ne réalise pas que cela se produit !

Bref, à moins de pouvoir contrôler notre physiologie (c-à-d les battements du cœur, principalement), on ne pourra pas produire de bon raisonnement ni de bon comportement.

Tous les humains pensent, mais la qualité de leur pensée dépend de leur biologie ; la pensée est en fait une propriété surgissant d’un « terrain » ou d’un « terreau » bien plus profond.

Les gens devraient examiner ce qu’ils pensent & pourquoi ils pensent ainsi, mais si leur but est de penser mieux ( plus justement & efficacement), il ne sert à rien de réfléchir à comment on pense, car « On ne peut pas résoudre un problème au même niveau de conscience où il a été créé » (A. Einstein).

Et s’élever d’un niveau de conscience ne se fait pas juste en y réfléchissant – pour cela, il faut changer le contexte dans lequel les pensées émergent – c-à-d l’état émotionnel et la biologie.

Modifier ceci changera donc la qualité de la pensée & la pensée elle-même.

Le but est d’obtenir une variation cardiaque petite & régulière, on peut réguler divers aspects de notre respiration que l’on peut, mais le rythme est le plus facile à maîtriser, et pour ça, pratiquer la cohérence cardiaque durant 4 à 5 minutes/jour. Cela se pratique en faisant la respiration en 6 : 6 respirations/minute, soit un inspir de 5 secondes, suivi d’un expir de 5 secondes (on trouve, sur Youtube, des videos pour nous y aider), tout en douceur (sans à-coups), et en se focalisant sur la région du cœur (non sur l’abdomen).

En effet, notre cœur génère plus d’énergie électro-magnétique que tout autre endroit de notre corps – il génère 5000 fois plus d’énergie que le cerveau, & un champs magnétique s’étendant jusqu’à 4 mètres autour de nous – voir le HeartMath Institute). En outre, respirer par là nous apaise & génère des émotions positives.

Oui ; simplement contrôler le rythme de votre respiration (via le chant, le yoga, ou la cohérence cardiaque) modifie notre physiologie, donc, notre état émotionnel, donc nos pensées, donc nos comportements !

Finalement, cette simple technique, en rééquilibrant nos battements cardiaques, améliore notre santé & notre raisonnement (en réactivant nos zones frontales) !

Soudain, on perçoit mieux, on comprend mieux, on a plus d’idées, on raisonne mieux – bref, on est plus efficace.

En ce qui concerne changer ou réussir notre vie, pratiquer journellement la cohérence cardiaque n’est que le point de départ ; celui qui, en régulant notre physiologie, nous menera au « point zéro » entre positivité (où l’on est efficace & heureux) & négativité (où l’on est malheureux & coincé).

Pour pencher du côté positif et donc, pouvoir agir pour atteindre l’épanouissement, il faut apprendre à contrôler nos sensations & émotions ; s’entraîner à rester plus de 50% du temps dans un état positif.

La cohérence cardiaque, on vient de le voir, est essentielle à une bonne vie, mais il faut d’autres facteurs pour réussir sa vie ; il faut comprendre le concept du « triple cerveau » (reptilien, limbique & neocortex), s’alimenter sainement (puisque notre régime affecte nos émotions) & faire de nos outils une extension de notre corps.

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