L’après-PN : une guérison longue & pénible

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Après la rupture d’une relation amoureuse, il faut toujours un certain temps pour « récupérer », mais le temps de récupération après une relation avec un PN, est particulièrement long – au point qu’on en vient à penser qu’on n’en sortira jamais … C’est vrai qu’il y a quelque chose d’abîmé à jamais, une part de joie de vivre & d’innocence qui ne reviendra pas… Mais il y a du positif ; dorénavant, on connaît les « signes » et cela nous rend apte à reconnaître très vite un PN, et à ne plus devenir sa proie (ou de s’en sortir rapidement).

Le souci, une fois de plus, c’est les autres ; amis, famille, thérapeutes, acteurs sociaux, qui – en toute ignorance et inconscience – répètent à la victime qu’« il est temps d’aller de l’avant » et qu’elle doit « cesser de ressasser » !

On ne demanderait pas mieux que d’aller de l’avant, figurez-vous ! C’est l’autre ordure qui nous pourchasse et refuse de sortir de notre vie !

Mais même si le PN ne vous harcèle pas (car, comme son ego ne peut supporter que sa proie lui échappe, sa violence ne cesse pas, mais au contraire, s’intensifie après la rupture), vous remettre d’une relation avec ce genre de vampires, prendra plusieurs années, marquées de hauts (retour à la joie) et de bas (déprime, découragement).

Si vous savez que cela durera longtemps, vous serez plus indulgent(e) envers vous-même. Il faut cesser de se blâmer,  d’être impatient(e) ( = vouloir que ça aille plus vite),  et surtout de croire que le PN a «gagné» si vous êtes toujours mal. Chassez les pensées à son sujet, et focalisez-vous sur vous-même.

Mais pourquoi est-ce que ça dure aussi longtemps ?
1) Vous étiez amoureux(se)

Oui, c’était un amour faux, car fabriqué, où l’autre a manipulé vos espoirs et s’y est adapté pour vous présenter l’image du prince charmant de vos rêves, mais votre amour, lui, était réel. Or, l’amour est l’émotion la plus forte et le lien humain le plus puissant au monde, et vous l’avez ressenti avec tout votre cœur. Il est toujours très douloureux de perdre quelqu’un qu’on aime, quelqu’un avec qui on croyait rester le reste de sa vie.
Notre âme doit donc guérir de ces pertes.. et cela prend du temps.

2) Vous étiez désespérément amoureux(se)
Voici où nous bifurquons des ruptures régulières. Les psychopathes fabriquent le désespoir et le désir. Vous avez probablement dû travailler plus fort pour cette relation-là que pour toute autre… Dans cette relation, vous avez investi bien plus de temps, d’énergie et de pensée, que dans toute autre relation – vous vous y êtes littéralement épuisé(e)… Et votre récompense pour tout cet amour ? La pire douleur de votre vie !

Au début, le PN vous inondait de son amour et de son admiration, d’attention, de messages, de compliments & même de cadeaux, et il semblait être votre âme-sœur ; tout(e) pareil(le) à vous : mêmes goûts, même philosophie de vie, … Et il vous trouvait parfait(e) à tous points de vue : belle (beau), intelligent(e), doué(e), gentil(le), travailleur(se),… Durant cette période bénie, vous voguiez sur un nuage…

Mais après un certain temps, il s’est refroidi, et vous êtes tombé(e) sur des signes montrant qu’il y en avait un(e) autre en jeu…Votre cœur a compris que votre Prince Charmant pouvait vous quitter. Alors, comme vous ne compreniez pas le pourquoi de son « refroidissement » et comme vous aspiriez à ce que ça redevienne comme avant (= comme au début, quand il était fou de vous et vous adorait), vous êtes devenu(e) obsédé(e) par lui (ou elle) et avide de lui plaire.  Vous vous coupez en 4 pour retrouver toutes les merveilleuses attentions du début.

Sans le réaliser, avec lui (elle), vous vous êtes finalement retrouvé(e) à toujours souffrir, quémander, tenter de deviner, vous ronger les sangs, avoir peur, jalouser, être dans le brouillard, tenter de le guérir ou de l’apaiser, ou de vous améliorer pour lui plaire (ou ne pas risquer de lui déplaire & de le foutre en rogne)… Bref, un mode de vie fou, déséquilibré, imprévisible.

C’est exactement là que le PN vous voulait, c-à-d à sa botte. Et c’est là qu’il vous a mené(e) avec ses mensonges, ses dénis de la réalité, et à la triangulation – car on n’est jamais que 2, avec un PN : il y a toujours une autre femme – ou un autre homme – qui fait partie du tableau !

Comme vous êtes frustré(e), confus(e) et donc obsédé(e), vous tombez dans un état d’amour désespéré, malsain. Votre esprit vous convainc que si vous le ressentez si fort, c’est que ça doit être l’homme (la femme) de votre vie, et que personne d’autre ne pourra jamais vous faire sentir un sentiment si puissant.

Alors, vous ne pouvez envisager de rompre.

Et si la rupture arrive, vous êtes démoli(e)… Vous avez TELLEMENT investi de vous-même dans cette relation !

3) Alchimie
Les psychopathes sont séduisants, attirants, et nouent un puissant lien affectif et sexuel avec leurs victimes. Ceci est dû à la façon dont ils forment votre esprit à devenir dépendant de leur approbation.
En vous jouant d’abord la comédie de l’adoration totale, vous abandonnez toute méfiance et commencez à faire dépendre votre bonheur et votre estime de soi de lui, de son avis. Dans le cerveau, cette approbation fait s’activer des hormones de bonheur, dont on devient dépendant(e). C’est une drogue puissante, très addictive !

Le PN vous offre cette drogue abondamment au début et, dès que vous devenez dépendant(e), il commence à vous la retirer. Bien sûr, vous êtes en manque, et vous commencez à lui courir après  …et ce alors qu’au début, il (ou elle) vous courait après comme un malade ! Rappelez-vous ; souvent, à la base, vous ne vouliez même pas de lui (d’elle) !

Et tandis que vous faites tout pour en recevoir encore, le PN s’amuse à ne vous en fournir que juste assez, pour que vous ne mouriez pas d’inanition ! Car comme le PN est un vampire se nourrissant de nos émotions, et que la plus nourrissante est la frustration (douleur & colère), il doit, pour se nourrir, nous maintenir sans cesse dans un état de frustration !

Il a bien étudié ce qui comptait pour nous (et on le lui a dit) et c’est CELA précisément dont il nous inonde au début, et qu’il nous retire (pour nous frustrer) plus tard…

4) La triangulation

L’infidélité est si douloureuse qu’elle nous démolit pour des années, nous laissant d’énormes cicatrices, de l’insécurité, un sentiment de ne pas être « assez », …

Un PN vous fait toujours vous comparer aux autres. Rien que cette douleur-là prend beaucoup de temps à guérir.
Or, non seulement un PN vous trompe, mais en plus, il s’en vante, montrant à quel point l’autre est mieux que vous.

5) Vous avez rencontré le Mal pur
Les règles humaines ne s’appliquent pas à un PN. Pendant la relation, vous avez essayé de faire preuve de compassion, d’être facile à vivre, et de pardonner. Vous ne vous doutiez pas que la personne que vous aimiez a utilisé ces choses contre vous…

Les gens nous disent souvent qu’on est maso, ou qu’on doit être bête pour ne pas comprendre, alors qu’en fait, c’est proprement insensé ! Personne de normal ne peut imaginer une telle noirceur ! Pour comprendre son comportement, vous avez projeté sur lui une conscience humaine normale… Mais un PN n’en a pas !

Il n’y a qu’un autre pervers qui pourrait comprendre ce qui se joue, et comme on n’en est pas un, on est dans le brouillard, c’est normal !

Ce n’est que quand quelqu’un nous explique la psychopathie ou le narcissisme, que tout commence à faire sens ; on comprend enfin les raisons de sa cruauté et de son insensibilité… Et l’on est dégoûté(e) & horrifié(e) d’avoir donné à un tel démon, accès à notre vie.

Mais ceux qui ne vivent pas ceci – nos proches (amis, famille, collègues) ou les psys ou autres instances officielles – ne nous comprennent pas.

Pourtant, pour guérir, il faut que notre statut de victime soit officiellement reconnu et que le coupable soit puni.

On peut heureusement obtenir le 1er, grâce aux groupes de victimes : là, on découvre qu’on n’était pas folle (fou), comme le PN le prétendait, et que d’autres ont vécu la même expérience inhumaine…

On s’en sort, mais plus méfiant(e)… L’innocence, l’insouciance, la confiance en l’humain, sont mortes. Restent une certaine anxiété et hyper-vigilance.

6) Votre âme a été blessée très profondément
Après la rupture, on est souvent très déprimé, insensible à tout, sans intérêt pour le monde autour de vous. Les choses qui avant, vous rendaient heureux(se), vous indiffèrent et vous craignez que votre rencontre avec ce monstre ait détruit votre capacité d’empathie, de ressentir et de vous soucier d’autrui.
Votre âme, bien qu’endommagée, n’est pourtant qu’engourdie et affamée. Si vous commencez à découvrir le respect de soi et de vos limites, elle reprendra des forces, et vous recommencerez à sentir et à aimer la vie.

En fin de compte, vous quitterez cette expérience avec une sagesse accrue sur le monde ; désormais, si vous re-rencontrez des personnes toxiques, vous reconnaîtrez la manipulation rapidement…

Ca ne durera pas longtemps avant qu’ils ne soient dévoilés et rejetés ; vous refuserez d’être traité(e) ainsi à nouveau. Vous rechercherez la compagnie de gens gentils, honnêtes, bons.  Vous savez que vous ne méritez rien de moins !
Cette nouvelle force trouvée est le plus beau cadeau de l’expérience psychopathe. Et il vaut chaque seconde du processus de récupération, car il vous servira pour le reste de votre vie.

Ne râlez plus si vous mettez du temps à vous remettre ; vous avez vécu l’enfer – et il n’y a pas de solution miracle pour cela. Ces années de reconstruction sont sans doute les plus importantes de votre vie..Vous verrez !

À propos de BonheurEtAmour

intérêts : développement personnel, photo, peinture, spiritualité, neurosciences, relations, alimentation saine, Histoire. films préférés : Love actually, Un jour sans fin, Avatar livres préférés : la petite Fadette, la Prière aux étoiles, le Pouvoir du moment présent animal préféré : le blaireau de miel

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  3. à part dire que ça prend du temps, qu’il faut apprendre à s’aimer à nouveau etc… ce que je lis partout en faite, il semblerait qu’il n’y ait pas de remède miracle, j’entends par là aucune base d’action concrète. mon problème étant que je fuis absolument toutes sortes de relations, je ne sors plus et ne vois du monde que partiellement et quand j’y suis obligé (comme faire les courses par exemple), je me force parfois et quand j’y arrive si une personne me parle je me mets automatiquement sur mes gardes, j’étudie tous ses mots, tous ses gestes et même si à 1ère vue je ne risque rien, je m’arrange pour que cela reste superficiel. je n’ai aucune angoisse à sortir dehors et aller ou que ce soit quand il y a du monde parce qu’au milieu de ce monde je peux passer inaperçue et faire justement que personne ne s’approche, par contre en cercle plus restreint ou lieu moins fréquenté il y a un risque que je sois abordée donc j’évite autant que possible. si comme je le disais, j’arrive à me forcer et que malencontreusement quelqu’un m’adresse la parole, je répondrais, sourirais mais à l’interieur tout se mettra en hyper vigilance et je m’arrangerai pour que cela cesse au plus vite. ensuite en rentrant à l’abri, chez moi, le paradoxe me perturbe, je vais me dire que j’ai réussi à affronter un humain (donc tout n’est pas perdu) mais en même temps je vais me dire que j’ai éviter le pire (en l’ayant garder à très bonne distance de moi). j’ai accepté l’idée du temps, je suis à l’abri, donc justement plus longtemps ça durera plus longtemps que je serais protegée. j’ai faillit me fâcher serieusement avec ma fille qui ne comprenait pas ce genre de vie (je ne sors plus et je ne travaille plus non plus) donc pour calmer la pression sur mes épaules et sa culpabilité de ne rien pouvoir faire pour me « secouer » j’ai essayé de lui expliquer que ça me procurait une certaine sérénité que je n’avais jamais connu auparavant, comme une sorte de période de « repos » de la vie. je ne sais pas comment faire pour reprendre une vie normale, pour ne plus voir un éventuel monstre en chaque être humain, pour me réouvrir aux autres. en faite j’ai l’impression de ne pas souffrir de solitude à proprement parlé, je peux rester des jours et des jours sans voir ni parler à personne sans que cela ne me pèse, j’y pense même pas, par contre le manque de pouvoir partager m’occupe souvent l’esprit et quand j’y pense, très vite je me résigne, cette paix je l’ai très, trop, durement gagné! ma question est donc, c’est quoi l’après après-pn? y a-t-il un schéma pour revenir à une normalité plus « normale »?

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  4. Je vis toujours l’enfer alors qu’il est parti il y a 4 ans. Il m’a jetée très vite, chassée, oubliée. Il ne m’a jamais harcelée, il n’est jamais revenu vers moi. Je n’arrive pas à me remettre de cette rupture brutale. Les victimes de pervers me considèrent chanceuse. Elles se lamentent entre elles d’un homme qui est encore dans leur vie. Que je les envie. Elles sont retenues et ont encore un contact ? J’en rêvais, mais il ne m’a pas laissé le choix. Il est installé aujourd’hui avec une femme, ils sont ensemble depuis des années, ils ont l’air vraiment heureux et vivent la vie que j’aurais rêvé avoir avec lui. Je meurs tous les jours depuis 4 ans de ne pas avoir été assez bien pour lui… et je n’en vois pas la fin.

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    • Accrochez-vous à vos chaussettes, je réponds ;
      – Attention : j’emploie un langage très direct & mes intentions sont bonnes (contrairement aux apparences) => si vous n’avez pas le coeur assez bien accroché que pour supporter la vérité (qui, je vous le rappelle, est le SEUL lieu d’où l’on peut aller vers 1 mieux), ou si vous préférez continuer à geindre que retrousser vos manches & changer pour améliorer votre vie, ne lisez pas ce qui suit…
      4 ANS à ne pas digérer une rupture ? !!
      Bon ; je traduis : vous avez une vie de merde, vous voulez (pour vous sentir vivre) de l’excitation mais vous n’avez pas les ressources (pas la force, le courage, l’argent, la beauté, l’intelligence, la liberté ou la santé mentale & spirituelle) pour vous la procurer autrement => donc, au lieu que cette excitation soit – comme font les gens sains – sous forme saine (poursuivre & atteindre nos rêves, accomplissement, contribution à l’humanité, épanouissement, relation d’amour saine, …), ce qui demande du boulot, vous vous vous la fournissez sous forme malsaine, c-à-d de drame – soit avec un gars malsain (ça, c’est pas votre faute car les PN nous choisissent), soit (même si le gars malsain a – heureusement pour vous – disparu du tableau) en vous torturant et vous pourrissant la vie vous-même (pratique ; c’est le « do-it-yourself » ; « détruisez-vous vous-même » !)
      Mais même ceci ne vous convient pas ; ça vous rend malheureuse ( !) : vous dites « rêver » (sic) d’un gars qui continuerait à vous maltraiter… Wow ! Votre estime de vous est vraiment dans vos chaussettes !
      Réalisez-vous que le temps est notre seule ressource non-récupérable ? Un jour, on meurt, et c’est là que viennent les amers regrets d’une vie non-vécue (qu’y a-t-il de + tragique que ça ?).
      Du reste, chaque jour qui passe, nos options possibles se restreignent de plus en plus – et notre vie se rétrécit (je peux en parler, vu mon âge !).
      Typique du drame : « je meurs » ; on se croirait dans « La Dame aux Camélias » ! On a toutes (moi la 1ère – – et n’oublions pas que je suis une Haute Sensitive) connu des relations foireuses et des ruptures pénibles, mais, même si ça fait horriblement mal, on n’est pas (pour la plupart) restées sur place à pleurer ! On a rassemblé & recollé les morceaux, on s’est relevées & on a recommencé à avancer, nanties de cette sagesse nouvelle (car on en a tiré la leçon, pour ne plus refaire la même bêtise).
      Et, si le gars est vraiment PN (ce dont je doute, vu votre « sang de navet »), vous n’avez pas dû être à la fête avec lui (au lit, par ex), et elle non plus (même s’ils « ont l’air heureux ») – S’il est PN, eh bien, qu’elle le garde !
      Et vous fustiger (penser que vous n’étiez pas assez bien pour lui) ; mais ça n’a rien à voir, voyons !
      La lâcheté, le manque de fierté ou de honte, ne sont pas respectables ; COMMENT osez-vous vous traiter ainsi ?! Et pourquoi vous haïssez-vous ainsi ? Notre âme-soeur, c’est NOUS ! Le sexe fort, c’est nous aussi ! NOUS sommes la Vie, NOUS sommes la Force, le Bien & la Beauté ! NOUS sommes les éducatrices de l’homme !!! Et certainement pas de pauvres loques pathétiques, gémissantes, passives & masochistes ! Quelle image dégradante de la Femme !
      Reprenez-vous que diantre ! Une fois de plus, je vous conseille de lire « Pourquoi le monde va-t-il mal, et nous aussi ? »- http://www.bonheuretamour.com/2013/10/11/pourquoi-le-monde-va-t-il-mal-et-nous-aussi/, « Cessez de vous faire du mal » ! – http://www.bonheuretamour.com/2013/11/24/cessez-de-vous-faire-du-mal/ , ainsi que « De la femme comme « jardin » – http://www.bonheuretamour.com/2012/05/10/de-la-femme-comme-jardin/ ou même mon article de ce matin : « Faut-il tout donner quand on aime ? » – http://www.bonheuretamour.com/2015/05/14/faut-il-tout-donner-quand-on-aime/ , et surtout « Votre bonheur dépend de vos limites » – http://www.bonheuretamour.com/2014/01/26/votre-bonheur-depend-de-vos-limites/ )
      J’ai rencontré beaucoup de gens déprimés dans ma vie ; eh bien, TOUJOURS (dans 100% des cas), c’étaient de gens qui se conduisaient mal envers eux-mêmes, les autres, la planète.
      Vu que les gens normaux visent le bonheur, soit vous changez (vous commencez à agir convenablement envers vous-même, les autres et la Terre), soit vous continuez à choisir la facilité ; c-à-d suivre vos vilains penchants & perdre votre temps en vivant de « drame » stérile (ce qui prouverait que vous ne visez pas le bonheur – ou un genre perverti de bonheur – et que donc, ..
      Bonne chance,
      B&A

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    • J’ai plus de considération pour moi et ma souffrance que vous ne semblez en avoir pour la personne que vous croyez que je suis. Votre tirade auto-psychanalytique est révélatrice de vous-même. De quoi parlez vous ? A qui parlez vous ? Je vous laisse juge. Certaines blessures de guerre peuvent rester douloureuses et ne pas cicatriser. Il existe des stress post-traumatiques pathologiques, des souffrances proche de l’acouphène qui méritent le respect. Nier le mal ne le guérit pas. Vos mots tombent à côté, comme l’épée dans l’eau, ceci dit, je vous souhaite le meilleur et plus d’estime pour autrui et pour vous-même. Sachez que la complexité du monde ne répond à aucun pattern binaire. Bonne chance également.

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  5. Bonjour,

    C’est la première fois que j’atterris sur votre blog, et j’ai lu cet article en entier. Il est très bien et je ne peux que confirmer tout ce que vous dites à propos du PN et de l’emprise.

    Par contre, attention peut-être au terme « psychopathe » qui en psychanalyse, n’est pas un équivalent de PN. Il y a une nuance entre les deux : le psychopathe est dans le passage à l’acte, alors que le PN évite pour conserver une belle image sociale.

    « C’est l’autre ordure qui nous pourchasse et refuse de sortir de notre vie ! » cette phrase m’a bien fait rire, j’avoue, surtout le mot ordure 😉
    Pour autant, il ne faut pas non plus dramatiser cela, si il nous harcèle encore … Je confirme que c’est dur à supporter parfois, mais il faut faire en sorte que ses provocations nous traversent sans heurter de « mur intérieur ». Autrement dit, que cela glisse sur nous comme sur les plumes d’un canard, comme on dit. C’est le mode actif = agir.
    Contrairement au mode passif = subir, où on dit et pense « c’est de la faute de PN si je n’arrive pas à tourner la page, car il m’embête encore ».

    Il faut accepter que l’autre soit complètement inconséquent et bête, puis le « regarder de haut », comprendre qu’il est plus minable qu’effrayant, et carrément insignifiant.

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  6. Bonjour et merci de votre réponse et de vos conseils.
    Oui, vous avez raison, je suis sur mes gardes, alors que lui ne se gène pas.
    Question pension, ça va pour le moment, ils paie pour ses enfants (pas pour moi, bien évidemment) car il veut paraître bon prince auprès des filles et de son entourage. Il a tout de même réussi à convaincre mes filles qu’il ne m’avait jamais trompée, alors que j’en ai les preuves et des témoignages, mais bon, je n’insiste pas … elles comprendront plus tard. Il ne se gène pas non plus pour raconter qu’il n’a jamais fait aussi clean dans la maison que depuis je suis partie (alors qu’en fait, d’après ma fille aînée, il y fait sale) et essaie également de me faire passer pour folle et alcoolique (décidément, il reporte tous ses défauts sur moi…). Heureusement que la relation avec mes filles est bonne, car je suis arrivée à me sentir plus équilibrée et sereine et continue à travailler sur moi.
    Je pense aussi que, comme vous le décrivez dans un de vos article je crois, j’étais l’élément d’attache et son équilibre, ce dont il ne dispose plus maintenant. Mes filles me racontent qu’il est régulièrement ivre et qu’il pleure après moi devant sa copine….
    En tous cas, je vous remercie de vos articles sur les PN, je ressent le vécu et cela me permets d’avancer!
    Je vous souhaite une belle journée ensoleillée 🙂
    Gerdemie

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    • Chère Gerdemie,
      C’est ça les PN ; Scott Peck avait raison de les nommer « gens du mensonge » ; ils mentent pour mentir, et même si on les prenait la main dans le sac, ils continueraient à mentir !
      Moi, je ne m’oppose plus à lui car à chaque fois que j’ai fait ça, lui & sa femme portent plainte (que je les harcèle et me moque d’eux… un comble !!!) et écrivent des accusations de fantaisie au Procureur du Roi – En sorte que, durant des années, j’ai été plus poursuivie que l’ennemi public N°1 ! ; que je fraudais le fisc, que je battais mes enfants, que je me prostituais et prostituais mon fils, etc … (il faut savoir que je suis extrêmement religieuse – je suis une Baha’ie stricte). Chaque fois, je recevais des convocations pour moi & mon fils (avec entretiens filmés !), ou je voyais débarquer la police, pour fouiller mon domicile, etc …
      Bref, désireuse d’échapper à ce harcèlement, je préfère ne plus porter plainte contre lui – pas tant pour moi que pour mon garçon, qui en a assez souffert comme ça. Je me protège le plus possible, c’est tout – et pour le reste, je ne fais plus attention aux conneries qu’il sort…
      Faites de même, mais surtout, ne réagissez pas (surtout en public) à ses provocations & répétez bien les vérités à vos enfants – car, comme il sait que c’est ce à quoi on tient le plus, il les tournera contre vous ou tentera de vous les faire enlever par la « Justice » (ça m’est arrivé).
      Je vous souhaite le meilleur.. et qu’il disparaisse de votre vie !

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  7. Bonjour et merci pour vous articles concernant les PN. J’ai eu la force de quitter mon PN en novembre 2013, avec lequel j’ai vécu plus de 17 ans et avec qui j’ai 2 filles. Je suis donc toujours amenée à avoir des contacts avec lui. Ce que vous écrivez correspond à 100 % à ce que j’ai vécu; je l’ai quitté parce que je n’en pouvais plus, je ne savais même pas qu’il m’a trompée pendant toute notre relation; heureusement que de vrais amis mon mise au courant, autrement, j’aurai sûrement « replongé », car il a tenté plusieurs fois de me récupérer (tout en ayant une copine, bien entendu…); je plains cette femme, car je pense qu’elle vit exactement la même chose que moi; elle est venue me trouver pour comprendre pourquoi je l’avais quitté après autant d’année, j’ai essayé de la prévenir, mais elle s’est laissée embobiner par lui.
    Depuis 6 mois, j’ai rencontré un homme merveilleux (je ne croyais plus que cela puisse exister), j’en suis vraiment amoureuse, mais parfois j’ai tout de même des accès de déprime; cependant, après avoir lu votre article, j’ai compris que cela est normal. Merci à vous. Gerdemie

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    • Merci, Gerdemie 😉
      Après une rupture d’avec un PN, prenez bien garde de ne pas vous mettre en défaut (même en apparences), car il ne vous raterait pas !
      J’espère que vous avez de quoi vous faire vivre, vous et vos enfants, car ne comptez pas sur la pension ! Je le sais ; ça fait 15 ans que le mien ne paie pas la pension pour moi, et à présent, refuse de payer celle de mon fils – alors qu’il est riche à millions, il joue les pauvres !
      Malgré ses dires, en fait, un PN se fiche du bien-être de ses enfants et vous fera vivre un enfer après la rupture aussi – souvenez-vous ; son ego ne supporte pas que son petit jouet (nous) ose le quitter, et sa rage ne connaît plus de bornes – bref, la violence s’intensifie après la rupture.
      Grâce à vos enfants, il peut encore avoir accès à vous, et continuer à vous faire du mal. Et il ne va pas s’en priver, croyez-moi ! Il les maltraitera, ou les fera maltraiter par une belle-mère (comme mes enfants), et en même temps, vous « salira », autant auprès d’instances officielles (il fera tout pour vous faire passer pour une folle & une mère indigne, pour qu’on vous les enlève) qu’auprès de vos filles – Combien de femmes ne m’écrivent-elles pas, en larmes, parce que leurs enfants ont fini par croire les mensonges de leur père, et ne veulent plus voir leur mère !
      Heureusement, vous avez maintenant un appui.
      Dernier conseil : mettez tout sur papier, ou filmez les rencontres. Les PN quittés sont capables de tout !

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